blitz the ambassador - Théâtre de la Ville

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blitz the ambassador - Théâtre de la Ville
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anne-marie bigorne
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01 48 87 87 39
jacqueline magnier
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01 48 87 84 61
marie-laure violeTTe
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01 48 87 82 73
ADMINISTRATION
16 quai de gesvres
75180 Paris cedex 04 I 01 48 87 54 42
SAISON 2012 I 2013
BLITZ THE AMBASSADOR
Ghana I États-Unis
voix & percussions
→ ThéâTre dela ville i 2 PLACE DU CHÂTELET PARIS 4
lundi 15 ocTobre 20 h 30
Tarif d 20 € // jeunes 15 €
locaTion 2 PLACE DU CHÂTELET PARIS 4 // 31 RUE DES ABBESSES PARIS 18 // 01 42 74 22 77 //wwww.theatredelaville-paris.com
→ ThéâTre dela ville i 2 PLACE DU CHÂTELET PARIS 4
lundi 15 ocTobre 20 h 30
BLITZ THE AMBASSADOR
Ghana I États-Unis
raja Kassis GUITARE
sydney driver BATTERIE
ezra brown SAXO
clemens braun TROMBONE
alexis hountondji BASSE
josiah Woodson TROMPETTE
cd Native Sun
(FEATURING LES NUBIANS) 2011
voix & percussions
flamboyante fête de la musique ! blitz the ambassador nourri au sein
de la musique africaine, propulse son hip-hop nouvelle génération
jusqu’aux états-unis et fait entendre les voix de ceux qui n’ont pas la parole.
Le hip-hop a de nombreux visages. Il peut être matérialiste, égocentrique ou fasciné par la violence.
Avec blitz the ambassador, né Samuel Bazwule
à Accra en 1982, il est passionné, révolutionnaire,
panafricain et d’une intensité lyrique rarement
atteinte.
Troisième enfant d’une famille nombreuse, Samuel découvre le rap avec l’historique second album de Public Enemy It Takes A Nation Of Millions
To Hold Us Back. L’afrocentrisme de ce groupe
militant marque au fer rouge le jeune Samuel,
qui n’a que sept ans quand sort ce disque essentiel. Juste retour des choses : l’imprécateur de P.
E., Chuck D, viendra faire une apparition en 2011
sur l’album Native Sun.
Avant de se lancer dans une carrière professionnelle, Blitz mémorise les raps de ses idoles américaines, de Rakim à KRS-One. « L’énergie de cette
musique qui ne ressemblait à aucune autre m’a instantanément séduit, se souvient Blitz. On avait
une scène locale de dance music et on connaissait la
musique populaire américaine, mais on n’avait jamais entendu quelque chose d’aussi brut, d’aussi direct ».
Fasciné par les rappeurs US, Blitz va pourtant
développer son propre style, incorporant dans
ses rythmiques des éléments de l’afrobeat, du
high-life et de plusieurs autres genres africains,
dans un contexte profondément marqué par le
hip-hop. « Je n’ai jamais cessé d’être fan d’artistes
comme Manu Dibango et Ebo Taylor, concède volontiers Blitz, mais j’ai combiné ces goûts avec une
production musicale qui évoquait plutôt le Bomb
Squad, le fameux collectif qui a façonné le son du
groupe Public Enemy ».
Repéré par le producteur local Hammer, Blitz est
sacré meilleur nouvel artiste aux Ghana Music
Awards en 2000. Il émigre pour ses études aux
États-Unis en 2001, et en profite pour faire la
première partie de ses rappeurs américains préférés, comme Rakim.
ThéâTre de la ville Paris • ghana i éTaTs-unis • saison 2012-2013
Après trois EPs, Blitz The Ambassador sort son
premier album en 2009. Stereotype est la somme
de ses goûts, de ses combats. Afrobeat, soukous,
high-life… À travers l’échantillonnage des maîtres
de la musique africaine, il livre une musique originale, entre modernisme et tradition.
Son dernier album sorti en 2011, Native Sun (en
référence au livre Native Son écrit en 1940 par
Richard Wright), invite des artistes comme le
duo féminin français les Nubians, le chanteur
Corneille, Keziah Jones et le rappeur congolais
Baloji, qu’il admire depuis qu’il a découvert sur
Internet sa vidéo mystique Karibu Ya Bintou.
Blitz ne se prend pas pour un Américain, et il sait
rendre hommage aux pionniers de son pays : Sur
Best I Can (featuring Corneille), il cite Reggie
Rockstone, artiste ghanéen qui fut parmi les premiers à rapper en twi (ou tchi), l’un des trois dialectes de la langue akan (les deux autres sont
l’akuapen twi et le fanti), parlé par sept millions
de Ghanéens. Akwaaba “sample” classique du
high-life ghanéen des années 70, Hwehwe Mu Na
Yi Wo Mpena de K. Frimpong & His Cubano
Fiestas, l’occasion pour Blitz l’anglophone de
rapper en twi pour la première fois. Wahala est
un melting pot rapologique, la tour de Babel des
langues avec des raps en français (par Baloji), en
portugais (par le Brésilien BNegào), en espagnol
(par le Mexicain Bocafloja) et en créole nigérien
(par Keziah Jones).
« Mon album ne changera peut-être pas ce que les
gens pensent de la musique africaine, mais il participe, avec ceux de Baloji, K’Naan, Tumi et
quelques autres, à l’avènement d’un son nouveau ».
Blitz ? Cet ambassadeur-là ne pratique pas la
langue de bois mais la langue de feu. Ses mots
et ses musiques méritent d’être entendus sans
barrières ni frontières.
olivier cachin

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