discours - Mairie de Vallon Pont d`Arc
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discours - Mairie de Vallon Pont d`Arc
DISCOURS Cérémonie du 11 novembre 2015 « Avec le Conseil Municipal et les anciens combattants, nous sommes heureux de vous accueillir place de la Résistance pour cette commémoration du 97ème anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918. Remerciements des présents : - Elus (conseiller départemental, régional…) - Les Associations d’anciens combattants. - Les représentants du Corps des Sapeurs-Pompiers et des JSP. - Les représentants de la Gendarmerie Nationale et à la police municipale. - Les représentants des administrations territoriales. - Les enfants des écoles et les enseignants. - Merci enfin à la population Vallonnaise, à nos compatriotes Français mais aussi de toutes nationalités présentes à cette cérémonie. Elus + anciens combattants : Dépôt des gerbes Mes chers concitoyens, Mesdames Messieurs, je vous propose d’observer maintenant une minute de silence, en souvenir de toutes les souffrances engendrées par la guerre de 14-18 et par les conflits qui l’ont suivie jusqu’à ce jour. Interventions : - le représentant de l’ARAC (Association Républicaine des Anciens Combattants) Roger COURBIS - Le Maire Discours du Maire : Mes chers concitoyens, Mesdames, Messieurs, chers amis, Nous sommes réunis aujourd’hui pour commémorer le 97ème anniversaire de l’Armistice qui a marqué en 1918 la fin de la Première Guerre mondiale. Ce conflit a fait tant de ravages dans les populations qui y étaient engagées. Cette terrible guerre débuta en 1914 et il y a cent ans, le 11 novembre 1915, l’Europe, et une partie du monde sont engagés depuis près de quinze mois dans la Grande Guerre que les soldats appelaient la « der des der ». L’année 1915 sera la plus meurtrière de tout le conflit. Les combats s’intensifieront dans nos frontières et nos territoires seront le théâtre d’âpres batailles : en Champagne, en Artois, dans les Vosges, mais aussi sur le front d’Orient. Au cours de l’année 1916, la France va connaître 2 batailles qui marqueront à jamais ses paysages et les familles de millions de soldats ; - A Verdun où sont tombés des combattants français venus de métropole, d’outre-mer et des anciennes colonies. Le chiffre des pertes françaises et allemandes s’élève à 700 000 morts. - Dans la Somme où les pertes atteignent le million. Ce sont des Africains du Sud, des Australiens, des Britanniques, des Canadiens, des Irlandais et des Néo-Zélandais qui se battent aux côtés de notre armée. Il a peu de village de France même très loin du front et des combats, qui n’aient de monument aux morts de 14/18 semblable au nôtre, avec sa longue liste de morts pour la France. Pendant des dizaines d’années après la Grande Guerre, nos concitoyens ont connu dans leur propre famille, ou croisé dans les rues, de nombreux survivants de ces terribles combats. Ces hommes ont consenti des sacrifices et des souffrances inhumaines supportées dans la boue des tranchées, sous l’enfer des bombardements continuels d’artillerie. Il nous revient en ce jour férié, d’honorer les soldats, français ou alliés, qui dans des conditions souvent très dures ont défendu notre pays et ont donné leur vie pour libérer la France. L’évocation de ces centaines de milliers de vies brisées est aujourd’hui pour nous l’occasion d’inviter chacune et chacun à mesurer à quels extrêmes et dans quel abîme, le nationalisme et la conquête de territoires a entraîné l’Europe. Cent un ans sont passés depuis le début de cette terrible épreuve, mais son souvenir reste comme un symbole, et particulièrement, pour les familles qui ont vécu cette épreuve. Désormais, il n’y a plus de survivants parmi les Poilus. Aussi, ce sont les représentants de toutes les associations d’anciens combattants des autres guerres, avec nous tous, qui sommes là, ce matin, pour leur rendre hommage et ne pas laisser s’éteindre le souvenir de leur sacrifice. Tous les « Morts pour la France », hier dans la Grande Guerre, dans la Seconde Guerre Mondiale, dans les guerres de Décolonisation, et les divers conflits qui ont eu lieu depuis, méritent l’hommage de la Nation. - Notre devoir est de ne jamais oublier, aussi, même si nous vivons aujourd’hui dans une Europe unie et pacifique, ayons la sagesse de préserver la paix qui n’est jamais définitivement acquise. L’actualité quotidienne nous rappelle malheureusement que la guerre est toujours présente. Oui, cent un ans plus tard, des militaires, des victimes civiles meurent ou sont blessées, traumatisées dans trop de points du globe ou l’impérialisme et la barbarie ne sont pas morts. Quand on connaît la force de frappe et l’arsenal démesuré dont disposent aujourd’hui certains pays on est de plus en plus inquiets. « L’humanité devra mettre un terme à la guerre ou la guerre mettra un terme à l’humanité ». disait John Fitzgerald Kennedy. Nous devons refuser la violence et la guerre de toutes nos forces, tel que nos grands-pères anciens combattants exprimaient fort bien par leur fameuse formule : « plus jamais ça ». C’est par la confiance et dans l’espoir que nous pouvons avoir en la jeunesse Européenne que nous trouverons les clés de l’avenir. Demain les jeunes filles et garçons devront rester ouverts sur le monde, tout en restant conscients et attachés aux valeurs et traditions de leur pays respectifs sans tomber dans un nationalisme borné, générateur de nouveaux conflits. Vive la liberté, vive la paix. Merci pour votre attention La cérémonie est maintenant terminée, merci à tous pour votre participation. Invitation à l’apéritif dans la Mairie. »