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Rapport semestriel 2006 Sommaire Rapport de gestion 01 Comptes consolidés 08 Bilan consolidé 08 Compte de résultat consolidé 09 Tableau de variation de trésorerie 10 Variation des capitaux propres consolidés 11 Annexe aux états financiers consolidés au 30 avril 2006 12 Note 1 : Principes comptables 12 Note 2 : Périmètre de consolidation 21 Note 3 : Faits marquants de l’exercice 22 Note 4 : Modifications du bilan d’ouverture et première application de l’IAS 32/39 22 Note 5 : Immobilisations 23 Note 6 : Information sectorielle 23 Note 7 : Instruments financiers 24 Note 8 : Actifs non courants détenus en vue de la vente 24 Note 9 : Engagements hors bilan 25 Note 10 : Evénements postérieurs à la clôture 25 Note 11 : Rapprochement du résultat au 30 avril 2005 entre les principes comptables français et les normes IFRS 26 Rapport des Commissaires aux comptes 27 Rapport de Gestion Remarque préliminaire Le résultat opérationnel présenté pour la première fois en Les comptes consolidés intermédiaires au 30 avril 2006 ont été version IFRS, comprend : préparés pour la première fois en adoptant les normes IFRS • le Résultat Opérationnel Courant Loisirs, ou plus simplement (International Financial Reporting Standards) telles qu’approu- “ROC Loisirs”, correspondant à l’ensemble des produits et vées par l’Union Européenne. Les chiffres comparables pour charges directement liés à l’exploitation de nos activités ; le premier semestre de l’exercice précédent ont été retraités • le Résultat Opérationnel Courant Patrimoine, ou “ROC selon ces normes, exception faite des normes IAS 32 et 39 en Patrimoine”, regroupant les coûts relatifs à des variations accord avec IFRS 1. Les effets de la première application au de périmètre, l’ouverture et la fermeture de sites avec leurs 1er novembre 2005 des normes IAS 32 et 39 sont présentés conséquences financières faisant partie intégrante de dans la Note 4 des comptes consolidés intermédiaires au l’activité de Groupe ; • l’Autre Résultat Opérationnel qui intègre notamment 30 avril 2006. les coûts relatifs à des restructurations, les conséquences Les différences de traitement comptable par rapport aux d’événements naturels et les coûts des cartes de crédit. normes généralement acceptées en France sont présentées dans le rapport annuel 2005 (Cf. pages 70 à 73 “Transition L’analyse de l’activité aux normes IFRS”). Le passage aux normes IFRS a notamment un impact significatif sur les résultats semestriels puisqu’il implique un transfert d’une trentaine de millions d’euros du Résultat Opérationnel Courant Loisirs de l’hiver, vers celui de l’été. Nombre de clients Dont clients Club Med Dont clients Jet tours Chiffre d’affaires comparable (K€) Hiver 05 Hiver 06 Variation 743 900 620 300 123 600 747 061 618 430 128 631 + 0,4% - 0,3% + 4,1% 769M€ 828M€ + 7,7% Les chiffres clés du Groupe Chiffre d’affaires comp. séjour / JH 116€ 127€ + 9,7% en millions d’euros Capacité en JH 5 231 000 5 269 000 + 0,7% JH vendues 3 746 000 3 719 000 - 0,7% 72,7% 71,9% - 0,8 pt 89,6 97,6 + 9,0% Hiver 05 Normes françaises IFRS (1)* Chiffre d’affaires consolidé Publié Comparable ROC Loisirs ROC Patrimoine Autre Résultat Opérationnel Hiver 06 Taux d’occupation RevPAB (1) en euros par JH IFRS 750 769 35 NA NA 750 769 7 9 (16) 828 828 9 22 (9) Résultat Opérationnel 35 Résultat net (part du Groupe) 3 (378) Dette nette 0 (25) (466) 22 1 (395) + 10,5 % (2) (1) RevPAB : Total CA comparable Villages HT hors transport / Capacité en lits + 7,7 % (3) (1) Hors IAS 32/39 Activités Villages : (2) + 11,7 % publié – (3) + 8,2 % comparable * Ces chiffres n’ont pas fait l’objet d’une revue de la part de nos Commissaires aux comptes. Le chiffre d’affaires du groupe Club Méditerranée pour le premier semestre 2006 (01.11.05 / 30.04.06) s’élève à 828 M€ Le groupe Club Méditerranée a accueilli plus de 747 000 clients cet hiver, soit une hausse de 0,4 % par rapport à l’hiver 2005. Le chiffre d’affaires comparable à la journée hôtelière augmente de 9,7 %, progression enregistrée sur chacune des zones. Cette forte progression s’explique par la poursuite de la montée en gamme, par la mise en place du Bar & Snacking inclus dans tous les Villages neige, et par la contribution du “confort à la carte des chambres”. Le nombre de Journées Hôtelières vendues s’établit à 3 719 000. contre 750 M€ en 2005, soit une progression de 10,5 % en La capacité du Club Méditerranée est quasi stable avec données publiées. A données comparables, le chiffre d’af- cependant quelques différences par zones : faires progresse de 7,7 % avec une croissance de 5,6 % sur • une hausse de capacité de 0,9 % en Europe, avec les ouver- le premier trimestre et de 9,3 % sur le second trimestre. La progression de l’activité Villages, a été de 11,7 % en tures de Peisey-Vallandry et Hammamet et les fermetures de Flaine et Ibiza ; données publiées, et de 8,2 % en données comparables. 1 • une baisse de 4,4 % en Amérique, avec la fermeture du L’analyse des comptes Village de Cancun suite au passage de l’ouragan Wilma ; • une hausse de 7,5 % en Asie, suite à la réouverture des Villages de Kani et Phuket, fermés tout ou partie de l’hiver 2005. Chiffre d’affaires consolidé en millions d’euros Variation hiver 2006 vs hiver 2005 Q1 Q2 Hiver Le RevPAB (Revenu par lit disponible), indicateur clé de CA publié + 9,1 % + 11,5 % + 10,5 % l’activité du Club Méditerranée, est en très forte croissance CA comparable + 5,6 % + 9,3 % + 7,7 % à + 9 % sur l’hiver 2006, sur l’ensemble des zones. Ces performances ont été réalisées dans un marché plutôt atone, +6 + 53 présentant plusieurs effets négatifs : + 19 • la destination Egypte, qui a pénalisé l’activité Villages et 828 Jet tours. En effet, le taux d’occupation est en net retrait sur les Villages de El Gouna et de Louxor. La performance 750 Change sur les circuits de Jet tours est en forte baisse, expliquant à elle seule, la majeure partie de l’écart de résultat enregistré ; Prix/Mix Volume Hiver 2005 Hiver 2006 En tout, le nombre de clients Jet tours et Club Med à Le chiffre d’affaires 2006 est en augmentation de 7,7 % à destination de l’Egypte, a baissé de 30 % soit 8 000 clients périmètre comparable et taux de change constants alors de moins qu’en hiver 2005 ; que le chiffre d’affaires publié est en progression de 10,5 %. • l’activité générée par les collectivités, et principalement les comités d’entreprises en France, qui est en fort retrait du fait de la stratégie de montée en gamme du Club Méditerranée. Dans ce cadre là, le taux d’occupation (exprimé en pourcentage de lits occupés) se situe à 71,9 %, en recul de 0,8 point par rapport à l’hiver 2005. Malgré ce marché atone, le prix moyen augmente de près de 10 %, à volume stable et le Chiffre d’Affaires comparable du 2e trimestre est à + 9,3 %. Cela signifie une accélération des prises de commandes. L’effet du change s’élève à 19 M€ lié principalement à l’évolution du Dollar, du Réal brésilien et du Peso mexicain. Cette croissance du chiffre d’affaires est essentiellement due pour le Club Med à l’évolution du prix moyen d’environ 10 %. Ceci génère un effet Mix/Prix positif de 53 M€. L’effet volume correspond à la croissance du nombre de clients chez Jet tours. Analyse du ROC Loisirs par zone géographique et par activité en millions d’euros Hiver 05 Normes IFRS* Les prises de commandes de Club Med Gym sont égale- françaises ment en croissance de 9,2 % par rapport à l’hiver 2005. Enfin, il faut souligner un gain de 4 000 clients individuels France, pour la 2e saison consécutive. Hiver 06 IFRS Europe Asie Amérique 17 3 13 (10) 2 15 (1) (4) 15 Sous-total Activité Villages 33 7 10 3 (1) 1 (1) (1) 0 35 7 9 Jet tours Autres activités Total Groupe * Ces chiffres n’ont pas fait l’objet d’une revue de la part de nos Commissaires aux comptes. Le ROC Loisirs du Groupe s’élève à 9 M€ cet hiver contre 7 M€ en hiver 2005. Le ROC Loisirs de l’activité Villages a augmenté de 7 M€ à 10 M€. Les opérations de refinancement, entre autres avec Gecina, relutives en résultat net, ont un impact négatif de l’ordre de 6 M€ sur le ROC Loisirs. 2 Rapport semestriel 2006 Rapport de Gestion A structure immobilière identique, le ROC Loisirs de l’activité Village s’élève donc à 16 M€ contre 7 M€ en hiver 2005. Le ROC Loisirs de Jet tours s’établit à (1) M€ au 1er semestre Analyse du passage du Chiffre d’affaires Villages au ROC Loisirs Villages en millions d’euros pour 3 raisons : • l’impact de l’activité en Egypte ; CA comparable • un effet de change négatif dû au renforcement de certaines devises contre l’euro, notamment le dollar US et certaines devises liées au dollar ; • l’exploitation de l’hôtel club de Djerba, pour la première fois cet hiver, pénalise les comptes étant donné la saisonnalité des revenus sur cette destination. En raison du passage aux normes IFRS, la moitié des coûts hôteliers sont comptabilisés dès cet hiver. Club Med Gym a vu son résultat progresser, pour s’établir à 1,3 M€ au 1er semestre 2006. Analyse du ROC Loisirs de l’activité Villages Hiver 05 - Mise en place de la stratégie (1) - Effet indirect catastrophes naturelles - Effet tarif/inflation/ coûts subis/ synergies de coûts ROC Loisirs 610 7,0 36,3 20,5 5,4 (11,3) 8,4 (0,8) Hiver 06 à politique immobilière identique - Impact sales & lease back 660 - 15,4 (5,9) Hiver 06 660 9,5 (1) Bar & Snacking inclus + Confort à la carte + Périmètre Village + Synergies Top line – Augmentation des coûts marketing. L’écart de progression entre le chiffre d’affaires Villages et le ROC Loisirs Villages s’explique par la mise en place, sur l’hiver 2006, d’une nouvelle stratégie comprenant le Bar & en millions d’euros Snacking inclus, le confort à la carte ou encore l’ouverture Publié Hiver 05 Chiffre d’affaires 590 Marge sur coûts variables 381 % CA(1) 62,0 % % CA retraité(2) 60,3 % Frais fixes commerciaux (90) Frais fixes opérations (257) (27) Overheads ROC Loisirs 7 % CA 1,1 % Hiver 06 660 419 62,1 % 61,4 % (93) (287) (29) 10 1,4 % Comparable ROC Loisirs Hiver 05 de nouveaux Villages. Le déploiement de cette nouvelle 7 Change 4 Impact volume (4) Mix/Prix 38 Impact P/E (11) Coûts commerciaux (2) Coûts opérationnels (18) Immobilier (4) Autres 0 ROC Loisirs Hiver 06 10 (1) Y. c. Autres produits d’exploitation. (2) Retraité de la PE. L’analyse des grandes variations de ROC Loisirs de l’activité Villages entre l’hiver 2005 et l’hiver 2006 font ressortir les éléments suivants : • un impact Mix/Prix principalement lié à la montée en gamme ; • la traduction des efforts Marketing & Commerciaux ; • les effets de la politique immobilière du Club Méditerranée avec une augmentation de 4 M€ des coûts immobiliers stratégie a eu un effet positif sur le chiffre d’affaires et le ROC Loisirs, évalué respectivement à 36 M€ et 20 M€. Néanmoins, l’augmentation du chiffre d’affaires lié à la mise en place de cette nouvelle stratégie, n’est pas intégralement reflétée dans l’augmentation du ROC Loisirs, notamment suite aux éléments suivants : • les effets des catastrophes naturelles de 2005 qui se font encore sentir dans le compte de résultat. Par exemple Kani ; il y a plus de chiffre d’affaires en 2006 qu’en 2005, mais ce Village n’a été ouvert que partiellement cet hiver (capacité réduite et pas sur l’intégralité de la saison). Ce chiffre d’affaires 2006 de Kani reste néanmoins inférieur à celui de l’hiver 2004 qui avait servi de base au calcul des indemnités de l’hiver 2005 et donc au résultat de l’hiver 2005. Il en est de même pour le Village de Phukhet. L’addition des Villages concernés produit 5 M€ de chiffre d’affaires supplémentaire cet hiver, qui paradoxalement se traduisent par un impact négatif de 11 M€ en ROC Loisirs. • l’impact net des augmentations de tarifs, soit un peu moins qui intègrent 6 M€ dus à l’impact des opérations de de 2 % sur la partie séjour du chiffre d’affaires. refinancement effectuées en 2005 ; Cette hausse couvre l’inflation, un certain nombre de coûts • indépendamment de l’effet des nouveaux Villages, les coûts subis tels que les salaires, l’énergie, les assurances qui sont opérationnels intègrent les augmentations des salaires partiellement compensés par les gains achats, faits en (notamment du SMIC en juillet 2005) ainsi que les hausses partie grâce aux synergies avec Accor. des coûts de l’énergie et des assurances. Les impacts liés aux conséquences des catastrophes naturelles et une partie de l’augmentation des coûts (notamment les effets liés à la dernière augmentation du SMIC en juillet 2005) n’ont pas vocation à être récurrents. 3 Synergies Club Med L’amélioration du résultat financier provient principalement en millions d’euros de la diminution de la charge d’intérêt, liée à l’évolution de Hiver 05 Hiver 06 0 1,4 3,9 2,1 0,3 0,4 1,7 6,4 l’endettement moyen. Les autres postes du compte de résultat n’appellent pas de Accroissement du chiffre d’affaires Optimisation des achats Echange de savoir-faire et d’expertise Total Synergies commentaires particuliers. Le résultat net ressort ce semestre à 1 M€ à comparer à (25) M€ en hiver 2005. Bilan Les synergies avec Accor s’élèvent à 6,4 M€ en hiver 2006. en millions d’euros Cette évolution provient essentiellement de l’accroissement 30.04.05 Hors IAS 01.11.05 Avec IAS 30.04.06 Avec IAS Immobilisations Corporelles Incorporelles Financières 1 009 182 64 986 182 66 991 188 82 Compte de résultat S/T Immobilisations 1 225 1 234 1 261 en millions d’euros Subventions (2) (22) (26) 1 253 1 212 1 235 467 73 11 236 466 532 63 51 243 323 530 55 56 199 395 du chiffre d’affaires, et principalement de l’activité B to B 32/39* (Synergies entre Club Med Affaires et Accor Corporate). Cette performance de l’hiver permet de confirmer l’objectif fixé de 14 M€ de contribution sur l’exercice 2006. Hiver 05 IFRS* Normes françaises Hiver 06 IFRS Chiffre d’affaires 750 750 828 REX / ROC Loisirs ROC Patrimoine ARO 35 NA NA 7 9 (16) 9 22 (9) Résultat Opérationnel Résultat financier Sociétés mises en équivalence Résultat exceptionnel Impôts Amortissement des survaleurs Minoritaires Résultat net Capitaux propres et IM Provisions Impôts différés nets BFR Dette financière nette Total passif Gearing 35 (20) 0 (20) 22 (15) 0 0 3 (4) (4) N/A (5) N/A (8) (4) 0 N/A 0 N/A (1) 3 (25) 1 * Ces chiffres n’ont pas fait l’objet d’une revue de la part de nos Commissaires aux comptes. Le résultat opérationnel du Groupe s’élève à 22 M€. Le ROC Patrimoine s’établit à 22 M€ correspondant principalement au résultat des cessions de 3 Villages cases ou 2 Tridents 32/39 1 253 1 212 1 235 99,8 % 60,7 % 74,5 % * Ces chiffres n’ont pas fait l’objet d’une revue de la part de nos Commissaires aux comptes. Le bilan intègre dorénavant les effets liés à l’application des normes IAS 32 et 39. Les fonds propres sont stables et s’élèvent à 530 M€. La dette s’élève à 395 M€ et le ratio d’endettement s’établit à 74,5 %. La dette comprend notamment 2 Océanes. Au 30 avril 2006, l’Océane 2008 a fait l’objet d’un put qui a été exercé à hauteur de 211 002 titres, soit un total de 13,6 M€ y compris coupons courus et prime de remboursement. Le BFR qui est une ressource au Club Med s’élève à 199 M€ soit une diminution de 44 M€ par rapport au 31 octobre 2005. (Flaine, Valbella et Cadaquès), à l’indemnité d’éviction liées Les immobilisations s’élèvent à 1 261 M€, en progression de à la résiliation du bail de l’agence des Champs-Elysées, et 27 M€ par rapport à octobre 2005. aux coûts de sortie de Mare Nostrum, Haïti et Moorea. La ligne Autre Résultat Opérationnel comprend principalement les frais liés aux cartes de crédit. Le résultat financier du Groupe intègre l’impact de l’application des normes IAS 32/39 sur les instruments financiers représentant une charge de 15 M€. Si les normes IAS 32/39 avaient été appliquées pour l’hiver 2005, une charge estimée à 25 M€ aurait été constatée. 4 Total de l’actif 32/39 Rapport semestriel 2006 Rapport de Gestion Investissements et cessions Avec les cessions intervenues au cours du 1er semestre, en millions d’euros le montant total des cessions, sur l’année, devrait être de Hiver Investissements (net de subventions) Cessions 2005 2006 Prévisions 2006 (61) 65 (70) 36 (140)/(150) 100/110 4 (34) (30)/(50) Net Les prévisions d’investissement sur l’année 2006 se situent l’ordre de 100 à 110 M€. Les investissements 2006, net de ces cessions, devraient donc être de l’ordre de 30 à 50 M€. Tableau de variation de l’endettement en millions d’euros Hiver 05 Normes françaises IFRS* entre 140 et 150 M€. Au 30 avril 2006, les investissements Normes réalisés, net de subventions, s’élèvent à 70 M€. Au-delà des travaux de construction, de montée en gamme et de rénovation prévus sur les Villages de Peisey-Vallandry, Kani, les Boucaniers et Cervinia, trois opérations nouvelles concernant la zone Amérique expliquent l’accroissement des investissements bruts. • La première opération concerne le débouclage, aux EtatsUnis et au Mexique, d’un montage financier et immobilier relativement complexe, datant des années 90. En 1993/94, le Club avait cédé à des investisseurs, dans des conditions d’exploitation peu attractives, les murs de 3 Villages (Sandpiper, Cancun et Ixtapa). Ces investisseurs s’étaient Marge brute d’autofinancement Variation du BFR Variation des provisions Fonds dégagés par l’exploitation Investissements Cessions Free Cash Flow Change et Divers Variation de l’endettement Hiver 06 Normes IFRS 27 (16) (2) (1) 13 (2) 9 (37) (9) 9 (61) 65 13 (1) 12 10 (61) 65 14 5 19 (37) (70) 36 (71) 11 (60) * Ces chiffres n’ont pas fait l’objet d’une revue de la part de nos Commissaires aux comptes. La Marge Brute d’Autofinancement est en forte amélioration. eux-mêmes refinancés par des obligations, au travers d’un Le free cash flow est de (71) M€ en hiver 2006 contre 14 M€ montage comprenant des trustees gérant ces obligations, en hiver 2005, avec les impacts des investissements, et la avec un système de garantie et de contre garantie. variation de Besoin en Fonds de Roulement négative de Au cours du 1er semestre 2006, le Club Méditerranée a 37 M€. racheté les actifs de Sandpiper et, depuis le 1er mai 2006, Cette variation s’explique principalement par : ceux des Villages de Cancun et Ixtapa. Pour l’année 2006 • un effet saisonnier habituel sur l’hiver, de l’ordre d’une ceci représente environ 20 M€ d’investissements supplémentaires. Mais cette opération au-delà de son impact relutif de l’ordre de 2 à 3 M€ en résultat net, permet au Club Méditerranée de reprendre la liberté de mouvements et les initiatives en Zone Américaine, avec la mise en vente de l’un de ces Villages et la mise en place d’une nouvelle stratégie. • La deuxième opération est la reconstruction de Cancun endommagé par le cyclone Wilma. Sa remise en état s’accompagne d’une montée en gamme, qui se traduira par un passage en 4 Tridents. Les coûts vont s’élever cette année à environ 19 M€ dont 10 M€, correspondant à la remise en état seule, sont financés par les assurances. • La troisième opération concerne les travaux de rénovation vingtaine de millions d’euros ; • des créances à recevoir pour environ 20 M€ et qui concernent notamment les remboursements d’assurance à percevoir, liés au sinistre de Cancun. Etat du patrimoine immobilier du Club Méditerranée Actifs cessibles ne correspondant pas à la montée en gamme du parc Actifs potentiellement refinançable à court ou moyen terme Opération qui s’inscrit dans la montée en gamme (Exemple : Gecina) Opération relutive au niveau du résultat net Autres Actifs Total actifs corporels 141 M€ 240 M€ 610 M€ 991 M€ Les actifs corporels s’élèvent à 991 M€ et peuvent être classés en 3 catégories : du Village de la Caravelle en Guadeloupe, devant être 1. les actifs qui seront cédés d’ici à 2008 car ils ne corres- effectués dès cet été. Ces travaux de rénovation vont pondent plus à la stratégie de montée en gamme du Club représenter environ 15 M€ en 2006. Méditerranée. La valeur nette comptable de ces actifs s’élève à 141 M€ ; 5 2. les actifs pour lesquels peut être envisagé un financement Malgré la baisse de la capacité Europe liée à l’accélération à plus ou moins long terme avec des opérations de type de la montée en gamme, les réservations sont en hausse de Gecina. La valeur nette comptable de ces actifs refinança- 2,2 %. bles s’élève environ à 240 M€ ; 3. enfin, le reste des actifs corporels s’élève à environ 610 M€. Ces actifs ne pouvant pas sortir du bilan aujourd’hui pour différentes raisons : - les Villages sont en partenariat, - les actifs sont situés dans des pays où le refinancement est Au delà de l’effet Cancun et Trancoso, le niveau de réservations à date est quasi stable dans la zone Amérique. En Asie, les prises de commandes sont en forte croissance à + 49,2 %. Il faut noter qu’elles sont comparées à une période très défavorable de l’an dernier, néanmoins ces chiffres asiatiques sont très encourageants. plus difficile, - les Villages sont construits sur le sol d’autrui. En terme de stratégie, outre les Villages destinés à être sortis du parc d’ici à 2008, les opportunités de refinancement seront étudiées et ces opérations seront menées à terme si elles sont relutives au niveau du résultat net, et s’inscrivent Stratégie Les résultats de l’hiver 2006, premières concrétisations des potentiels de croissance annoncés en décembre 2005 dans le cadre de la stratégie de montée en gamme du Club Méditerranée. Perspectives et stratégie Perspectives Capacité hôtelière pour l’été 2006 Le processus de resegmentation de l’offre se poursuit. Potentiels clients Le gain de clients se poursuit : en France, pour la deuxième saison consécutive, le Club Med gagne de nouveaux clients (+ 4000). L’évolution de la structure de clientèle va dans le sens de la montée en gamme : à fin 2005, les clients “cœur de cible” (les Top 20, à savoir 20 % des français aux revenus les plus La part des Villages 3 et 4 Tridents pour la saison été 2006 élevés) représentent 82 % de ses clients sur ce marché, continue à s’accentuer, représentant 92 % de la capacité contre 63 % à la fin 2003. contre 89 % en été 2005. Potentiels de valorisation de l’offre Dans ce cadre, la capacité prévisionnelle pour l’été 2006 est en retrait de 6 % par rapport à celle de l’été 2005. • En Europe, la capacité baisse de 6 %, avec la sortie de Villages ne correspondant plus à la stratégie comme Ibiza, Mare Nostrum, Pakostane, Byssatis et Cefalu. • En Asie, la hausse de capacité de 11 % est liée à la réouverture de Kani. • En Amérique, la capacité est en retrait de 15 % avec les fermetures provisoires de Cancun, La Caravelle et Trancoso. Innovations importantes de l’hiver 2005, ayant contribué au nouveau record de satisfaction des clients, le Bar & Snacking inclus ainsi que le Confort à la Carte (reclassification des chambres en 3 catégories : “Club”, “Deluxe” et “Suite”) constituent un réel potentiel de valorisation supplémentaire avec : • la généralisation du BSI sur l’été 2006 et sur les Villages soleil durant l’hiver 2007 ; • la reclassification de 600 nouvelles chambres dans une dizaine de Villages durant l’été 2006. Réservations pour l’été 2006, à date Le niveau des réservations est exprimé en chiffre d’affaires comparable. Au 3 juin, le niveau des réservations pour la saison Eté 2006 est en avance de 5,1 % par rapport à la même date l’an dernier, malgré un démarrage plus tardif qu’en 2004 car la saison d’hiver de cette année intégrait les vacances de Pâques. Sur l’hiver 2006, ces deux innovations contribuent à hauteur de 10 M€ au ROC Loisirs. Au cours de l’hiver, les ouvertures des Villages emblématiques du “nouveau Club Med” (notamment Peisey-Vallandry, nouveau Village 4 Tridents Famille au cœur de Paradiski et les Boucaniers, en Martinique, réouvert en 4 Tridents après une complète transformation) ont connu un vif succès avec des taux d’occupation et de satisfaction parmi les plus élevés des Villages. 6 Rapport semestriel 2006 Rapport de Gestion La montée en gamme des Villages s’accélère : sur l’année Financé par des tiers, ce futur Village offre une exploitation 2006, 11 Villages seront montés en gamme, dont 8 en sans risque pour le Club Med : les copropriétaires perce- Villages 4 Tridents ; 3 ouvertures sont déjà prévues pour vront un loyer variable, fonction à la fois du GOP et du taux 2007-08 : Albion (Ile Maurice), Buzios (Brésil) et Taba (Sinaï). d’occupation des chambres. Autre potentiel important de valorisation de l’offre : les trans- Albion (Ile Maurice) : projet de construction, en partenariat ports à travers une offre de qualité et permettant le choix. avec Orascom, d’une cinquantaine de villas très haut de C’est le sens de l’accord stratégique mondial avec le groupe gamme, sur un terrain de 13 ha, adjacent au futur Village Air France qui vient d’être renouvelé. 4 Tridents d’Albion (Ile Maurice). Potentiels de distribution Ces villas seront vendues à des particuliers, et commer- Internet : la progression des ventes sur Internet, de + 30 % cialisées par le Club Med lorsque les propriétaires ne les cet hiver devrait s’accélérer sur le second semestre du fait occuperont pas. de la mise en place du nouveau site de réservation en mai Pour le Club Med, l’intérêt de tels projets est triple : 2006 et de l’ouverture de plusieurs nouveaux sites, notam- • une extension de capacité très haut de gamme, réalisée ment en Asie. Distribution directe : le réseau d’agences Club Med haut de gamme sera renforcé à Paris notamment avec la nouvelle sans investissement ; • une participation aux bénéfices de la promotion immobilière ; agence du quartier des Champs-Elysées et l’ouverture de • une absorption des coûts fixes des Villages concernés. nouvelles agences dans les XVIe et XVIIe arrondissements Par leur conception innovante, ces 2 nouveaux projets immo- et dans le Marais. biliers constituent des sources nouvelles de revenus addi- Distribution indirecte : le Club Med a annoncé la signature tionnels, sans risques, pour le Club Méditerranée qui étudie d’un accord stratégique européen puis mondial, pour trois la possibilité de valoriser ainsi l’attractivité renouvelée de sa ans avec Carlson Wagonlit Travel. La nouvelle distribution marque et de ses sites existants ou en développement. indirecte représente aujourd’hui 10 % des ventes individuel- A l’occasion de la publication des résultats du 1er semestre, les en France. Henri Giscard d’Estaing, Président-Directeur Général du Par ailleurs, le renouvellement du partenariat avec Thomas Club Méditerranée, déclare : Cook a été signé en décembre dernier. “Avec ces résultats de l’hiver et ces potentiels de croissance, le nouveau Club Med est en train d’apporter les preuves Potentiels de valorisation immobilière qu’il est clairement sur la bonne voie et s’affirme désor- Dans le cadre de sa nouvelle politique dynamique de ges- mais comme le spécialiste mondial des vacances haut de tion de son patrimoine immobilier annoncée en décembre gamme, conviviales et multiculturelles”. 2005, le Club Méditerranée travaille actuellement sur deux projets d’envergure. Buzios (Brésil) : signature d’un contrat avec une société Evénements postérieurs à la clôture de développement hôtelier sur la base du modèle de Le Groupe a acquis les titres de la société Sunport of Mexico, condominium. qui détient les droits et obligations liés aux constructions 352 chambres seront commercialisées à des particuliers qui des Villages d’Ixtapa et Cancun. s’engagent à louer leur bien au Club Med, dans le cadre d’un bail commercial de 15 ans, renouvelable. 7 Bilan consolidé en millions d’euros Actif Ecarts d’acquisition Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Immobilisations financières Total Immobilisations Impôts différés actifs Année 05 Hors IAS 32/39 Année 05 Avec IAS 32/39 1er semestre 06 Avec IAS 32/39 103 79 975 66 103 79 975 66 110 78 888 82 1 223 1 223 1 158 68 68 62 1 291 1 291 1 220 Immobilisations destinées à être cédées Stocks Clients et comptes rattachés Autres créances Trésorerie et Valeurs mobilières de placement 11 21 66 99 168 11 21 66 96 160 103 24 92 130 94 Actif courant 365 354 443 1 656 1 645 1 663 Année 2005 Hors IAS 32-39 Année 2005 Avec IAS 32-39 1er semestre 2006 Avec IAS 32-39 Capital Primes d’émission Réserves consolidées Intérêts minoritaires Résultat consolidé de l’exercice 77 562 (182) 54 9 77 562 (170) 54 9 77 562 (169) 59 1 Capitaux propres 520 532 530 Provisions pour risques et charges Emprunts et dettes financières Autres dettes Impôts différés passifs 26 454 30 110 26 433 30 119 26 438 34 118 Passif non courant 620 608 616 Provisions pour risques Fournisseurs Autres dettes Clients – Avances et remises Emprunts et dettes financières 50 160 164 93 49 37 160 165 93 50 29 170 177 90 51 Actif non courant Total de l’actif en millions d’euros Passif 8 Passif courant 516 505 517 Total du passif 1 656 1 645 1 663 Rapport semestriel 2006 Comptes consolidés Compte de résultat consolidé en millions d’euros Année 05 Hors 32/39 1er semestre 05 Avec 32/39 1er semestre 06 Avec 32/39 Chiffre d’affaires Autres produits d’exploitation 1 590 40 750 33 828 28 Produits d’exploitation 1 630 783 856 (721) (467) (306) (31) (8) (70) (2) (337) (232) (151) (16) (7) (35) 2 (368) (260) (166) (17) (5) (32) 1 (1 605) (776) (847) 25 89 7 9 9 22 Achats Services extérieurs Charges de personnel Impôts et Taxes Autres charges d’exploitation Dotations aux amortissements Dotations aux provisions (nettes de reprises) Total charges opérationnelles courantes Résultat opérationnel courant – Activité Loisirs Résultat opérationnel courant – Activité Gestion du patrimoine Résultat opérationnel courant 114 16 31 Autres produits et charges opérationnelles (33) (16) (9) Résultat opérationnel 81 0 22 Résultat de change Autre résultat financier Résultat financier Résultat avant impôts Charges d’impôts Résultat net des entreprises intégrées Quote-part des sociétés mises en équivalence (38) (38) (43) (36) 7 3 (1) (19) (20) (20) (5) (25) 0 2 (17) (15) 7 (8) (1) 3 Résultat net de l’ensemble consolidé 10 (25) 2 Part des intérêts minoritaires (1) 0 (1) Résultat du Groupe 9 (25) 1 0,46 0,46 (1,31) (1,31) 0,05 0,05 en euros Résultat net de base par action Résultat net dilué par action 9 Tableau de variation de trésorerie en millions d’euros Opérations d’exploitation Résultat net de l’ensemble consolidé Amortissements et provisions Autres mouvements Marge brute d’autofinancement Variation du besoin en fonds de roulement (1) Année 05 Hors 32/39 1er semestre 06 Avec 32/39 10 81 (74) 2 32 (25) 17 9 12 (49) 29 (40) (10) (101) (3) (4) (47) (22) 3 (114) (70) Cessions ou diminutions de l’actif immobilisé Prix de cession d’immobilisations Diminutions des autres immobilisations financières 235 11 34 2 246 36 Flux provenant des opérations d’investissements 132 (34) Fonds dégagés par les opérations 161 (74) Opérations de financement Encaissements de nouveaux emprunts Remboursements d’emprunts Dividendes et autres 203 (320) (2) 55 (68) - Flux provenant des opérations de financement Flux provenant de l’exploitation Investissements Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles (2) Immobilisations financières Trésorerie acquise (119) (13) Incidence des variations des flux divers Incidence première application IAS 32/39 (29) - (2) (8) Variation de Trésorerie 13 (97) Trésorerie à l’ouverture Trésorerie à la clôture 133 146 146 49 (1) Y compris dotations (reprise) des provisions pour risques et charges considérées comme des charges à payer. (2) Nets de subventions. 10 Rapport semestriel 2006 Comptes consolidés Variation des capitaux propres consolidés en millions d’euros Situation au 1er novembre 2004 – Hors IAS 32/39 Nombre d’actions Capital Primes d’émission et de fusion Réserves consolidées (1) Capitaux propres consolidés 19 358 005 77 562 (157) 482 9 9 1 2 1 2 (2) 11 (1) 18 (2) 11 (1) 18 (119) 520 12 12 (107) 532 1 (2) 1 (2) 4 (5) 4 (5) (109) 530 Résultat consolidé IFRS 05 Intérêts minoritaires sur le résultat et variations de périmètre Stock options IAS 38 : cadre conceptuel (immobilisations incorporelles, charges constatées d’avance) Impôts différés Autres Impact de change Situation au 31 octobre 2005 – Hors IAS 32/39 19 358 005 77 562 Première application IAS 32/39 : instruments financiers er Situation au 1 novembre 2005 – Avec IAS 32/39 19 358 005 77 562 Résultat consolidé Hiver 06 Impact IAS 32/39 sur la période Intérêts minoritaires sur le résultat et variations de périmètre Impact de change Situation au 30 avril 2006 19 358 005 77 562 (1) Y compris le résultat de l’exercice. 11 Annexe aux états financiers au 30 avril 2006 Note 1 Principes comptables Les normes comptables internationales appliquées dans les Les comptes semestriels consolidés au 30 avril 2006 Le Groupe n’a pas choisi d’appliquer de normes, amende- ont été arrêtés par le Conseil d’Administration en date du ments de normes ou interprétations par anticipation de leur 8 juin 2006. date d’application obligatoire. 1. Base d’établissement des états financiers consolidés Ces comptes semestriels présentent des données compara- En application du règlement européen n° 1606/2002 du 19 juillet 2002, les comptes consolidés du groupe Club Méditerranée au titre de l’exercice clos le 31 octobre 2006 seront établis selon les normes comptables internationales (IFRS/IAS) telles qu’approuvées par l’Union Européenne lors de l’établissement des états financiers consolidés. Les premiers états financiers publiés selon ce nouveau référentiel seront présentés avec des informations comparatives relatives à la période précédente et établi selon le même référentiel comptable à l’exception des normes suivantes, que le Groupe a choisi d’appliquer à compter du 1er novembre 2005 : • IAS 32 “Instruments financiers : information à fournir et présentation” ; • IAS 39 “Instruments financiers : comptabilisation et évaluation”. Les normes comptables internationales comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards), les IAS (International Accounting Standards) et leurs interprétations (SIC et IFRIC). obligatoire au sein de l’Union Européenne au 30 avril 2006. tives, relatives à l’exercice clos le 31 octobre 2005 et au premier semestre clos le 30 avril 2005, retraitées selon ces mêmes règles, à l’exception des normes IAS 32/39 que le Groupe a choisi d’appliquer à compter du 1er novembre 2005, conformément à l’option offerte par l’IFRS 1. Le résultat du 1er semestre 2005 n’est donc pas comparable en ce qui concerne le résultat financier. L’incidence de l’application de ces normes au 1er novembre 2005 est présentée en Note 4. Une information au titre de l’impact préliminaire chiffré attendu du passage aux normes IFRS, accompagnée des explications s’y afférentes, conforme aux dispositions d’IFRS 1 relative à la première adoption des normes IFRS, a été publiée par le Groupe dans son rapport annuel 2005 (Cf. pages 70 à 73 “Transition aux normes IFRS”). Cette incidence chiffrée porte sur le bilan d’ouverture 1er novembre 2004, le bilan 31 octobre 2005 ainsi que sur le compte de résultat et tableau de flux de trésorerie de l’exercice. Cette publication n’intégrant pas de rapprochement au titre du compte de résultat au 30 avril 2005, l’information correspondante est présentée en Note 11. Par ailleurs, ces données financières préliminaires retraitées présentées dans le rapport annuel 2005 n’intégraient pas toutes les modifications Dans ce contexte et pour la présentation de ses comptes susceptibles d’intervenir suite à la mise en œuvre des IFRS. semestriels consolidés au 30 avril 2006, le groupe Club L’impact des corrections des chiffres 2005 publiés précé- Méditerranée a choisi de présenter, conformément à la demment est présenté en Note 4. recommandation de l’AMF relative à la communication financière pendant la période de transition, des états financiers préparés en appliquant les principes de comptabilisation et d’évaluation des normes comptables internationales adoptées par l’Union Européenne mais présentés selon les règles nationales, c’est-à-dire conformément à la recommandation CNC 99-R-01 sur les comptes intermédiaires. Conformément à l’option offerte par l’IAS 34, les comptes semestriels au 30 avril 2006 n’incluent pas toutes les informations de l’annexe exigées par le référentiel IFRS. 12 comptes semestriels au 30 avril 2006 sont celles d’application Rapport semestriel 2006 Le référentiel comptable étant susceptible d’évoluer d’ici le 31 octobre 2006, le groupe Club Méditerranée se réserve le droit de modifier certains principes comptables et options mis en oeuvre pour l’établissement de son information financière IFRS 2005 et de ses comptes consolidés semestriels au 30 avril 2006 dans le cadre de l’établissement de ses comptes annuels IFRS au 31 octobre 2006 et semestriels au 30 avril 2007. Annexe Options retenues par le Groupe dans le cadre de l’établissement de son bilan d’ouverture au 1er novembre 2004 gagement et la valeur des actifs de couverture sur la durée La norme IFRS 1 relative à la première adoption des normes • de capitaliser les intérêts financiers encourus pendant la IAS/IFRS prévoit un certain nombre d’exemptions possibles période de construction des actifs corporels et incorpo- au principe d’application rétrospective à la date de transi- rels (IAS 23). tion. Parmi ces exemptions pour la construction de son bilan d’ouverture, le Club Méditerranée s’est orienté notamment vers les options suivantes : • le non retraitement des regroupements d’entreprises anté- d’activité résiduelle du personnel composant l’engagement (IAS 19) ; 2. Bases d’évaluation utilisées pour l’établissement des comptes consolidés rieurement à la date de transition du 1er novembre 2004 Les comptes consolidés du Groupe ont été établis selon le (norme IFRS 3) ; principe du coût historique, à l’exception des instruments • la mise à zéro du montant cumulé des écarts de conver- financiers dérivés et actifs financiers disponibles à la vente sion inscrits en capitaux propres par un transfert en “réser- qui sont évalués à leur juste valeur. Néanmoins, le Club ves consolidées” ; Méditerranée a appliqué l’option proposée par les normes • la comptabilisation en “réserves consolidées” des gains et pertes actuariels cumulés liés aux avantages du personnel ; • l’évaluation de certaines immobilisations corporelles (terrains et/ou constructions) au 1er novembre 2004 à leur IFRS 1 : certains terrains et constructions ont été réévalués à leur juste valeur à la date de transition exclusivement. 3. Présentation des états financiers juste valeur et l’utilisation de cette juste valeur en tant que Résultat Opérationnel coût présumé à cette date ; Le résultat opérationnel est ventilé en trois lignes au sein du • une application non totalement rétrospective de la norme IFRS 2 “paiements fondés sur des actions”, à savoir un compte de résultat : • le ROC Loisirs comprend l’ensemble des produits et des retraitement rétrospectif limité aux seuls plans émis après charges directement liés à l’exploitation de nos activités ; le 7 novembre 2002 pour lesquels les droits restent à • le ROC Patrimoine comprend les coûts relatifs à des varia- acquérir. Par ailleurs, le Groupe a choisi d’appliquer les normes IAS 32/39 à compter du 1er novembre 2005. tions de périmètre, l’ouverture et la fermeture de sites avec leurs conséquences financières faisant partie intégrante de l’activité du Groupe ; notamment, les plus- ou moins-values sur cessions, les coûts de sortie, l’ensemble des coûts asso- Options retenues par le Groupe lorsque des normes prévoient des options en matière de comptabilisation et d’évaluation ciés aux projets d’ouverture de site et les charges d’impairment (unités opérationnelles ou commerciales) ; • l’Autre Résultat Opérationnel comprend notamment les coûts relatifs à des restructurations, l’ensemble des litiges, Certaines normes du référentiel comptable international les conséquences d’événements naturels et le coût des prévoient des options en matière d’évaluation et de comp- cartes de crédit. tabilisation des actifs et passifs. Le Groupe a notamment choisi : • comme méthode d’évaluation des immobilisations corpo- 4. Saisonnalité et particularités propres à l’établissement des comptes intermédiaires relles et incorporelles la méthode d’évaluation au coût historique amorti et n’a donc pas choisi de réévaluer ses L’activité du groupe Club Méditerranée étant fortement mar- immobilisations corporelles et incorporelles à chaque date quée par la saisonnalité, les résultats intermédiaires ne sont d’arrêté de comptes (IAS 16) ; pas indicatifs de ceux pouvant être attendus au titre de • de conserver la méthode de comptabilisation des stocks à leur coût initial unitaire moyen pondéré (IAS 2) ; • d’enregistrer, au titre des avantages postérieurs à l’emploi, l’exercice. 5. Méthodes de consolidation les écarts actuariels constatés depuis le 1er novembre 2004 Les états financiers consolidés comprennent les états finan- selon la méthode du corridor, qui prévoit l’étalement des ciers de Club Méditerranée SA et de ses filiales au 30 avril écarts excédant 10 % du plus haut entre la valeur de l’en- 2006. Les états financiers des filiales sont préparés sur la 13 même période de référence que ceux de la société mère, L’écart de conversion en résultant est affecté au résultat de sur la base de méthodes comptables homogènes. Tous les l’exercice. soldes intra-groupe, transactions intra-groupe ainsi que les produits, les charges et les résultats latents qui sont compris dans la valeur comptable d’actifs, provenant de transactions internes, sont éliminés en totalité. Les filiales sont consolidées à compter de la date d’acquisition, qui correspond à la date à laquelle le Groupe en a obtenu le contrôle, et ce jusqu’à la date à laquelle l’exercice de ce contrôle cesse. Les résultats des filiales consolidées acquises ou cédées au cours de l’exercice sont inclus dans le résultat consolidé à compter de la date de leur acquisition, ou jusqu’à la date de cession selon le cas. Toutes les sociétés dans lesquelles le Club Méditerranée exerce, directement ou indirectement, le contrôle exclusif sont consolidées par intégration globale. Les sociétés dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidées par mise en équivalence. Les différences de change relatives à un élément monétaire faisant partie intégrante de l’investissement du Groupe dans une entreprise étrangère consolidée sont inscrites dans les capitaux propres jusqu’à la cession ou la liquidation de cet investissement. Les dettes et créances long terme libellées en monnaie étrangère concernant une entreprise consolidée dont le règlement n’est ni planifié ni susceptible d’intervenir dans un avenir prévisible, qui constituent une augmentation de l’investissement net du Groupe dans cette entreprise étrangère, suivent le même traitement. Les instruments dérivés sont évalués à leur juste valeur. Le groupe Club Méditerranée est amené à utiliser des instruments financiers pour se prémunir contre les risques de change liés à son activité. Seule la couverture de flux de trésorerie futurs est utilisée, aucune couverture de taux n’a été La société Holiday Villages of Thaïland, détenue à 49,21 % mise en place. Les variations de juste valeur des instruments ainsi que la société Recreational Villages détenue à 21 % éligibles à la couverture de flux futurs sont comptabilisées sont consolidées par intégration globale, le Club directement dans les capitaux propres pour la partie effi- Méditerranée en ayant le contrôle de fait. cace de la couverture puis recyclées en résultat financier La société Martiniquaise des Villages de Vacances, détenue à 10 %, fait l’objet d’une intégration globale, les risques étant assumés par le Groupe. 6. Méthodes de conversion et transactions en devises au moment du dénouement de l’opération de couverture. La partie inefficace est enregistrée en résultat financier. 7. Ecarts d’acquisition, immobilisations incorporelles et corporelles Les états financiers consolidés sont présentés en euros. Les Ecarts d’acquisition comptes des filiales autonomes par rapport à la société mère Les écarts d’acquisition représentent la différence entre le Club Méditerranée SA (sociétés commerciales) sont conver- prix d’acquisition, majoré des coûts annexes, des titres des tis en euros selon la méthode dite du cours de clôture : sociétés consolidées et la quote-part du Groupe dans la • pour le bilan, application du cours de clôture ; juste valeur de leurs actifs, passifs et passifs éventuels iden- • pour le compte de résultat, application du cours moyen tifiables à la date des prises de participation. Lors du regrou- de l’exercice. pement d’entreprises, cette valeur est la juste valeur établie par référence à leur valeur de marché ou à défaut en utili- L’écart de conversion en résultant est comptabilisé en réser- sant les méthodes généralement admises en la matière. ves de conversion en capitaux propres. Les comptes des sociétés non autonomes par rapport à la Conformément à IFRS 3 “Regroupements d’entreprises”, société mère Club Méditerranée SA (sociétés exploitantes les écarts d’acquisition ne sont pas amortis. Ils font l’objet et immobilières) sont convertis en euros selon la méthode d’un test de dépréciation, réalisé soit au niveau de chaque du cours historique : Unité Génératrice de Trésorerie (“UGT”) soit au niveau de • pour les immobilisations et la dotation aux amortissements regroupements au sein d’un secteur d’activité ou du secteur correspondante, application du cours historique ; • pour les actifs et passifs monétaires, application du cours de clôture ; • pour le compte de résultat (hors dotation aux amortissements), application du cours moyen de l’exercice. 14 Rapport semestriel 2006 géographique auquel est apprécié le retour sur investissement des acquisitions, dès l’apparition d’indices de pertes de valeur et au minimum une fois par an. Annexe Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Les éléments comptabilisés en immobilisations incorpo- Les immobilisations corporelles sont inscrites au bilan à leur relles comprennent principalement les marques, les droits valeur d’acquisition ou à leur coût de revient diminué du au bail et les immobilisations informatiques. Les immobili- cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur. sations incorporelles acquises figurent au bilan à leur coût A la date de transition (1er novembre 2004), certains terrains d’acquisition diminué du cumul des amortissements et des et certaines constructions ont été réévalués à leur juste valeur pertes de valeur. (conformément à l’option proposée par la norme IFRS 1). Le Groupe apprécie si la durée d’utilité d’une immobilisa- Les amortissements sont pratiqués selon le mode linéaire tion incorporelle est finie ou indéterminée. Le Groupe a qua- en fonction de la durée d’utilité des biens concernés. Le lifié ses marques principales (marque Jet tours) et les droits Groupe prévoyant d’utiliser ses Villages sur toute leur durée au bail français comme des immobilisations à durée de vie d’utilité, il n’a été retenu aucune valeur résiduelle. Ces indéterminée. Ces immobilisations ne sont donc pas amor- valeurs d’utilité sont revues à chaque clôture annuelle et ties, elles font l’objet d’un test de valeur lors de la surve- modifiées si nécessaire. nance d’événements susceptibles de remettre en cause leur valeur et dans tous les cas au moins à la clôture de chaque exercice. Les durées d’amortissement généralement retenues sont les suivantes : Terrassements, fondations, structures 50 ans Les autres immobilisations incorporelles, qualifiées d’immo- Charpente, toiture 30 ans bilisations incorporelles à durée de vie finie (logiciels et licen- Maçonnerie, cloisonnement 25 ans ces) sont amorties selon le mode linéaire sur la durée d’uti- Installations techniques (plomberie, lité prévue. électricité, chauffage, ...) 20 ans Les durées d’amortissement généralement retenues sont Equipements hôteliers fixes 15 ans les suivantes : Aménagements (menuiserie, revêtements, Système d’informations financières Module de gestion des transports Autres programmes informatiques 3 à 10 ans 3 ans viterie, ...) Autres 10 ans 3 à 10 ans 3 à 8 ans Système commercial 3 à 14 ans Un test de valeur est effectué lorsque des événements indi- Autres immobilisations incorporelles 3 à 10 ans quent que la valeur comptable d’une immobilisation corporelle pourrait ne pas être recouvrée (cf. paragraphe 10 Tout changement de la durée d’utilité attendue ou du rythme attendu de consommation des avantages économiques futurs représentatifs de l’actif est comptabilisé en modifiant la durée d’amortissement ou le mode selon le cas, de tels changements étant traités comme des changements d’estimation. La charge d’amortissement des immobilisations incorporelles à durée de vie finie est comptabilisée en résultat dans la catégorie de charges appropriée compte “Dépréciation d’actifs”). Une immobilisation corporelle est décomptabilisée lors de sa sortie ou quand aucun avantage économique futur n’est attendu de son utilisation ou de sa sortie. Tout gain ou perte résultant de la décomptabilisation d’un actif (calculé sur la différence entre le produit net de cession et la valeur comptable de cet actif) est inclus dans le compte de résultat l’année de la décomptabilisation de l’actif. tenu de la fonction de l’immobilisation incorporelle. Elles font l’objet d’un test de perte de valeur en cas d’existence Les immobilisations corporelles acquises dans le cadre de d’indices de perte de valeur (cf. paragraphe 10 “Dépré- location-financement ou de location à long terme qui trans- ciation d’actifs”). fèrent la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété sont immobilisés (cf paragraphe 20 “Contrats Les frais de pré-ouverture ne répondant pas à la définition de location”). d’une immobilisation incorporelle selon la norme IAS 38, ou d’une immobilisation corporelle selon la norme IAS 16 sont constatés en charges de l’exercice. 15 8. Coûts d’emprunt Les coûts d’emprunt significatifs qui sont directement attribuables à l’acquisition, la construction ou la production d’un actif immobilisé sont incorporés dans le coût de cet actif. La capitalisation cesse lorsque l’immobilisation est prête à être utilisée. Les autres coûts d’emprunt sont comptabilisés en charges de l’exercice au cours duquel ils sont encourus. Lorsqu’un actif ne génère pas de flux de trésorerie séparément d’autres actifs, il convient de déterminer l’unité génératrice de trésorerie (UGT) à laquelle il appartient, c’est-àdire le plus petit groupe identifiable d’actifs dont l’utilisation continue génère des entrées de trésorerie qui sont largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres groupes d’actifs. Les indices de pertes de valeur pouvant justifier la réalisa- 9. Participation dans les entreprises associées tion d’un test de dépréciation sont notamment : • diminution significative de la valeur de marché due à des Les investissements du Groupe dans ses entreprises asso- changements intervenus ou devant survenir dans un ave- ciées sont comptabilisés selon la méthode de mise en équi- nir proche dans l’environnement technique ou économi- valence. Une entreprise associée est une entité dans laquelle que de l’actif ; le Groupe a une influence notable et qui n’est ni une filiale, ni une coentreprise. • dégradation physique non prévue par le plan d’amortissement ; • plans d’abandon ou de restructuration du secteur d’acti- En application de la méthode de mise en équivalence, l’investissement dans une entreprise associée est initialement vité auquel l’actif appartient ; • performances inférieures aux prévisions. comptabilisé au coût d’acquisition augmenté ou diminué des changements, postérieurs à l’acquisition, dans la quote- Si la valeur nette comptable d’une unité génératrice de tré- part d’actif net de l’entreprise associée détenue par le sorerie est supérieure à sa valeur recouvrable, une perte Groupe. L’écart d’acquisition lié à une entreprise associée de valeur doit être constatée pour l’excédent de la valeur représente l’excédent du coût d’acquisition sur la quote- nette comptable sur la valeur recouvrable, celle-ci pouvant part du Groupe dans la juste valeur nette des actifs, passifs être reprise lorsque les conditions qui ont conduit à sa comp- et passifs éventuels identifiables de l’entreprise associée tabilisation sont modifiées. Les pertes de valeur dont les constaté à la date d’acquisition. Celui-ci est inclus dans la effets sont jugés irréversibles donnent également lieu à une valeur comptable de la participation. Après l’application de provision pour dépréciation. la méthode de la mise en équivalence, le Groupe détermine Le groupe Club Méditerranée a déterminé que chaque à l’aide d’un test de dépréciation s’il est nécessaire de comp- Village constituait une Unité Génératrice de Trésorerie (UGT). tabiliser une perte de valeur additionnelle au titre de la par- Les tests de dépréciation sont donc réalisés Village par ticipation nette du Groupe dans l’entreprise associée. Le Village dans le cas où il existe un risque que la valeur nette compte de résultat reflète la quote-part du Groupe dans les comptable soit supérieure à la valeur recouvrable. 3 UGT résultats de l’entreprise associée. ont également été définies pour chacune des filiales 10. Dépréciation d’actifs 16 Jet tours, Club Med Gym et Club Med World. Le Groupe apprécie à chaque date de clôture s’il existe une 11. Actifs financiers indication qu’un actif a perdu de la valeur. Si une telle indi- Les actifs financiers inclus dans le champ d’application cation existe, ou lorsqu’un test de dépréciation annuel est d’IAS 39 sont classés selon le cas en actifs financiers à la juste requis pour un actif, le Groupe fait une estimation de la valeur par le biais du compte de résultat, en prêts et créances, valeur recouvrable de l’actif. en placements détenus jusqu’à leur échéance ou en actifs La valeur recouvrable correspond au montant le plus élevé financiers disponibles à la vente. Lors de leur comptabili- entre : sation initiale, les actifs financiers sont mesurés à la juste • la valeur de marché nette des frais de cession et ; valeur, plus, dans le cas des investissements qui ne sont pas • la valeur d’utilité qui correspond à la valeur actualisée des à la juste valeur par le biais du compte de résultat, les coûts flux futurs de trésorerie attendus de l’actif, c’est-à-dire de de transaction directement attribuables. Le Groupe déter- son exploitation (hors activité de financement et incidence mine le classement de ces actifs financiers lors de leur comp- de l’impôt sur les sociétés) et de sa sortie en fin de durée tabilisation initiale et, lorsque cela est autorisé et approprié, d’utilisation. revoit cette désignation à chaque clôture annuelle. Rapport semestriel 2006 Annexe Tous les achats ou ventes normalisés d’actifs financiers sont d’utilité pour les titres non cotés, déterminée en fonction comptabilisés à la date de transaction, c’est-à-dire la date des critères financiers les plus appropriés à la situation par- à laquelle le Groupe s’est engagé à acheter l’actif. ticulière de chaque titre. Lorsqu’il existe une indication Actifs financiers à la juste valeur par compte de résultat objective de la dépréciation durable de ces titres, la perte cumulée comptabilisée en capitaux propres est constatée en résultat. Les actifs à la juste valeur par compte de résultat comprennent les actifs détenus à des fins de transaction, que la Décomptabilisation des actifs financiers société a l’intention de revendre dans un terme proche afin Un actif financier est sorti du bilan en toute ou partie lors- de réaliser une plus-value, ou qui appartiennent à un porte- que le Groupe n’attend plus de flux de trésorerie futurs de feuille d’instruments financiers gérés ensemble et pour celui-ci et transfère la quasi-totalité des risques et avanta- lequel il existe une pratique de cession à court terme. Les ges qui lui sont attachés. dérivés sont également classés comme détenus à des fins de transaction à moins d’être un instrument de couverture 12. Stocks désigné et efficace. Les gains et les pertes réalisés sur ces Les stocks sont comptabilisés au plus faible du coût, calculé actifs sont comptabilisés en résultat. selon la méthode du “coût moyen pondéré”, et de la valeur Placements détenus jusqu’à leur échéance Ces actifs sont exclusivement des titres à revenus fixes ou déterminables et à échéances fixées, autres que les prêts et créances qui sont acquis avec l’intention de les conserver jusqu’à leur échéance et que le Groupe a la capacité de conserver jusqu’à cette date. Après leur comptabilisation initiale à leur juste valeur, ils sont évalués et comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. nette de réalisation. La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité, diminué des coûts estimés pour leur achèvement et des coûts nécessaires pour réaliser la vente. 13. Clients et autres débiteurs Les créances clients sont reconnues et comptabilisées pour le montant initial de la facture déduction faite des provisions pour dépréciations des montants estimés non recouvrables. Une provision est constituée lorsqu’il existe des éléments objectifs Les actifs détenus jusqu’à leur échéance font l’objet d’un indiquant que le Groupe ne sera pas en mesure de recouvrer suivi d’indication objective de dépréciation. Un actif finan- ces créances. Les créances irrécouvrables sont constatées en cier est déprécié si sa valeur comptable est supérieure à sa perte lorsqu’elles sont identifiées comme telles. valeur recouvrable estimée lors des tests de dépréciation. La perte de valeur est enregistrée en compte de résultat. Prêts et créances Les prêts et créances sont des actifs financiers non-dérivés à paiements déterminés ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif. De tels actifs sont comptabilisés au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt 14. Charges constatées d’avance Les charges constatées d’avance correspondent à des charges comptabilisées au cours d’un exercice et afférentes aux exercices suivants. 15. Actions propres effectif. Les gains et les pertes sont comptabilisés en résul- Les propres instruments de capitaux propres qui ont été tat lorsque les prêts et les créances sont décomptabilisés rachetés (actions propres) sont déduits des capitaux pro- ou dépréciés, et au travers du processus d’amortissement. pres. Aucun profit ou perte n’est comptabilisé dans le compte de résultat lors de l’achat, de la vente, de l’émission Actifs disponibles à la vente ou de l’annulation d’instruments de capitaux propres du Les actifs disponibles à la vente comprennent principale- Groupe. ment les titres de participation non consolidés et des valeurs gories d’actifs financiers. Ils sont évalués à leur juste valeur 16. Trésorerie et équivalents de trésorerie et les variations de valeur temporaires sont enregistrées dans Les équivalents de trésorerie sont détenus dans le but de les capitaux propres en “gains et pertes sur actifs disponi- faire face aux engagements de trésorerie à court terme, ils bles à la vente”. La juste valeur correspond au prix de mar- comprennent la trésorerie en banque, la caisse, les dépôts mobilières ne répondant pas à la définition des autres caté- ché pour les titres cotés ou à une estimation de la valeur 17 à court terme ayant une échéance initiale de moins de trois mois et les valeurs mobilières de placement facilement convertibles en trésorerie. Ils sont très liquides, facilement convertibles en un montant de trésorerie connu et soumis à un risque négligeable de changement de valeur. 17. Emprunts et autres passifs financiers Les emprunts et autres passifs financiers sont initialement enregistrés à la juste valeur du montant reçu, moins les coûts de transaction directement attribuables. Ils sont évalués par la suite au coût amorti, en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. Les profits et pertes sont enregistrés en résultat lorsque les passifs sont décomptabilisés, ainsi qu’au travers du processus d’amortissement. 18. Provisions Les provisions sont comptabilisées lorsque le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant d’un événement passé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation et que le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Lorsque le Groupe attend le remboursement partiel ou total de la provision, par exemple du fait d’un contrat d’assurances, le remboursement est comptabilisé comme un actif distinct mais uniquement si le remboursement est quasi-certain. La charge liée à la provision est présentée dans le compte de résultat net de tout remboursement. Si l’effet de la valeur temps de l’argent est significatif, les provisions sont actualisées sur la base d’un taux avant impôt qui reflète, le cas Océanes (Obligations Convertibles ou Echangeables en Actions Nouvelles ou Existantes) échéant, les risques spécifiques au passif. Lorsque la provi- La dette du Club Méditerranée inclut deux Océanes. Ces d’emprunt. sion est actualisée, l’augmentation de la provision liée à l’écoulement du temps est comptabilisée comme un coût instruments financiers contiennent à la fois une composante de dette financière et une composante de capitaux propres. La “composante dette” est évaluée à sa valeur de marché à la date d’émission, laquelle correspond à la valeur des flux de trésorerie contractuels futurs (incluant les coupons et le remboursement) actualisés au taux de marché en vigueur à la date d’émission pour des instruments similaires présentant les mêmes conditions (maturité et flux de trésorerie) mais sans option de conversion ou de remboursement en actions. La composante de capitaux propres est déterminée par différence entre la juste valeur de l’instrument pris dans son ensemble et la juste valeur de la dette. 19. Pensions et autres avantages postérieurs à l’emploi En accord avec les lois et pratiques de chaque pays dans lequel il est implanté, le Groupe participe à des régimes de retraite. Pour les régimes de base et autres régimes à cotisations définies, le Groupe comptabilise en charges les cotisations à payer lorsqu’elles sont dues et aucune provision n’est comptabilisée, le Groupe n’étant pas engagé au-delà des cotisations versées. Pour les régimes à prestations définies, les provisions sont déterminées de la façon suivante : • la méthode actuarielle utilisée est la méthode dite des uni- Décomptabilisation de passifs financiers tés de crédits projetés qui stipule que chaque période Un passif financier est décomptabilisé lorsque l’obligation de service donne lieu à constatation d’une unité de droit liée au passif est éteinte, qu’elle est annulée ou qu’elle arrive à prestation et évalue séparément chacune de ces unités à expiration. Un échange entre le Groupe et un prêteur exis- pour obtenir l’obligation finale. Ces calculs intègrent des tant d’instruments d’emprunt dont les termes sont substan- hypothèses de mortalité, de rotation du personnel et de tiellement différents est comptabilisé comme une extinction projection des salaires futurs ; du passif financier initial et un nouveau passif financier est • la méthode dite du corridor est appliquée. Ainsi les écarts comptabilisé. Il en est de même en cas de modification subs- actuariels (gains et pertes) sont comptabilisés en produit tantielle des termes d’un passif financier existant. La diffé- ou en charge lorsque les gains et pertes actuariels cumu- rence entre les valeurs comptables respectives du passif lés non reconnus pour chaque régime à la fin de l’exercice financier initial et du nouveau passif financier est compta- précédent excèdent 10 % de la valeur la plus élevée entre bilisée en résultat. l’obligation au titre des prestations définies et la juste valeur des actifs du régime à cette date. 18 Rapport semestriel 2006 Annexe Le coût des services passés est comptabilisé en charges, Les contrats de location simple selon un mode linéaire, sur la durée moyenne restant à cou- Les contrats de location qui ne transfèrent pas la quasi-tota- rir jusqu’à ce que les droits correspondants soient acquis au lité des risques et avantages inhérents à la propriété de l’ac- personnel. Si les droits à prestations sont déjà acquis lors tif sont classés en tant que contrats de location simple. Les de l’adoption du plan de retraite ou de sa modification, le loyers à payer sont comptabilisés en charges dans le compte coût des services passés est immédiatement comptabilisé. de résultat de façon linéaire sur la durée du contrat de loca- Le montant comptabilisé, au passif s’il est positif, au titre de tion correspondant. régime à prestations définies est égal au total de la valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations définies, 21. Revenus majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuariel- Les produits des activités ordinaires sont comptabilisés les) non comptabilisés, diminuée du coût des services pas- lorsqu’il est probable que les avantages économiques futurs sés non encore comptabilisé et de la juste valeur à la date iront au Groupe et que ces produits peuvent être évalués de clôture des actifs du régime utilisés directement pour de façon fiable. Ils comprennent notamment : éteindre les obligations. Si ce montant est négatif, l’actif • des prestations de services : le chiffre d’affaires “séjours” de retraite est évalué en retenant le plus faible du montant est comptabilisé au prorata de la consommation du séjour. déterminé supra et de la somme des pertes actuarielles net- Le chiffre d’affaires “transports” est comptabilisé en fonc- tes cumulées non comptabilisées et du coût des services tion de la date effective du voyage. Les autres prestations passés non comptabilisé et de la valeur actualisée de tout sont enregistrées au compte de résultat dans la période avantage économique disponible sous forme de rembour- où les prestations sont réalisées ; sements du régime ou de diminutions des cotisations futures du régime. • des ventes de biens : le revenu est comptabilisé lorsque les risques et avantages importants inhérents à la propriété des biens sont transférés à l’acheteur ; 20. Contrats de location Selon la réalité de la transaction, les contrats de location sont classés soit en contrat de location-financement, soit en contrat de location simple. Un contrat de location est classé • des dividendes : les produits sont comptabilisés lorsque le Groupe est en droit de percevoir le paiement. 22. Subventions publiques en contrat de location-financement s’il a pour effet de trans- Les subventions publiques sont reconnues quand il existe férer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages une assurance raisonnable qu’elles seront reçues et que tou- inhérents à la propriété d’un actif. Tous les autres contrats tes les conditions attachées seront satisfaites. Lorsque la sont classés en contrats de location simple. subvention est reçue en compensation d’un élément de charge, elle est comptabilisée en produit sur une base sys- Les contrats de location-financement Les contrats de location-financement, qui transfèrent au Groupe la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de l’actif loué, sont comptabilisés au bilan au commencement du contrat de location à la juste valeur du tématique sur les exercices nécessaires pour la rattacher aux coûts qu’elle est censée compenser. Lorsque la subvention est liée à un actif, la juste valeur est comptabilisée en produits différés (autres dettes) et rapportée au compte de résultat suivant la durée de vie des composants qu’elle finance. bien loué ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location. Les paiements au titre de la location sont ventilés entre la charge financière et l’amortissement de la dette de manière à obtenir un taux d’intérêt périodique constant sur le solde restant dû au passif. Les charges financières sont enregistrées directement au compte de résultat. Les actifs faisant l’objet d’une location-financement sont amortis sur la plus courte de leur durée d’utilité et de la durée du contrat si le Groupe n’a pas une certitude raisonnable de devenir propriétaire de l’actif 23. Impôts différés Conformément à la norme IAS 12 “Impôts sur le résultat”, des impôts différés sont constatés sur toutes les différences temporaires entre les valeurs comptables des actifs et des passifs et leurs bases fiscales, ainsi que sur les déficits fiscaux, selon la méthode du report variable. Les actifs d’impôts différés ne sont comptabilisés que lorsque leur recouvrement est probable. La valeur comptable des actifs d’impôt différé est revue à chaque date de clôture. à la fin du contrat de location. 19 La norme IAS 12 requiert notamment de comptabiliser des Au commencement d’une relation de couverture, le Groupe impôts différés passifs relatifs à l’ensemble des immobili- désigne de manière formelle et documente la relation de sations incorporelles reconnues lors de regroupement couverture à laquelle le Groupe souhaite appliquer la comp- d’entreprises (marques, etc.). tabilité de couverture ainsi que l’objectif en matière de ges- Les actifs et passifs d’impôt sont compensés lorsqu’il est légalement possible de compenser les actifs avec les passifs d’impôt exigibles, lorsqu’il s’agit d’impôt sur le résultat prélevé par la même autorité fiscale et que le Groupe a l’intention de procéder au règlement de ces actifs et passifs d’impôts exigibles sur la base du montant net. tion des risques et de stratégie de couverture. La documentation inclut l’identification de l’instrument de couverture de l’élément ou de la transaction couvert, de la nature du risque couvert ainsi que de la manière dont le Groupe évaluera l’efficacité de l’instrument de couverture à compenser l’exposition aux variations de juste valeur de l’élément couvert ou des flux de trésorerie attribuables au risque couvert. La charge d’impôt est constatée au compte de résultat sauf Le Groupe s’attend à ce que la couverture soit efficace dans si elle concerne des éléments qui ont été comptabilisés la compensation des variations de juste valeur ou de flux de directement en capitaux propres. Dans ce cas, elle est aussi trésorerie. La couverture est évaluée de façon continue afin comptabilisée en capitaux propres. de démontrer qu’elle a effectivement été efficace durant Conformément à la norme IAS 12, les actifs et passifs d’im- tous les exercices couverts par les états financiers pour les- pôts différés ne sont pas actualisés. quels elle a été désignée. 24. Instruments financiers dérivés et instruments de couverture Le groupe Club Méditerranée utilise des couvertures de flux de trésorerie pour se prémunir contre les risques de change liés à son activité. En revanche, aucune couverture de taux Le Groupe a recours à l’utilisation d’instruments financiers n’est mise en place. Les instruments de couverture sont pour optimiser le coût de l’endettement et couvrir les flux comptabilisés de la manière suivante : financiers nets en devises pour des échéances inférieures ou égales à un an. Couverture de flux de trésorerie Une couverture de flux de trésorerie est une couverture de Ces instruments financiers dérivés sont initialement reconnus à la juste valeur à la date à laquelle les contrats sont entrés en vigueur et sont ultérieurement évalués à la juste valeur. Les instruments dérivés sont comptabilisés en tant qu’actifs lorsque la juste valeur est positive et en tant que passifs lorsque la juste valeur est négative. Sauf exception détaillée ci-dessous, la variation de juste valeur des instru- l’exposition aux variations de flux de trésorerie qui est attribuable à un risque particulier associé à un actif ou à un passif comptabilisé ou à une transaction prévue hautement probable et qui peut affecter le résultat. Le profit ou la perte correspondant à la partie efficace de l’instrument de couverture est comptabilisé directement en capitaux propres, alors que la partie inefficace est comptabilisée en résultat. ments dérivés est enregistrée en contrepartie du compte de résultat. Les montants comptabilisés directement en capitaux propres sont inclus dans le résultat de la période au cours de Instruments de couverture laquelle la transaction prévue couverte affecte le résultat, Pour les besoins de la comptabilité de couverture, les cou- comme par exemple lorsqu’un produit financier couvert vertures sont qualifiées : ou une charge financière couverte est comptabilisée ou • soit de couvertures de juste valeur lorsqu’elles couvrent lorsqu’une vente prévue ou un achat prévu a lieu. l’exposition aux variations de la juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ; • soit de couvertures de flux de trésorerie lorsqu’elles couvrent l’exposition aux variations de flux de trésorerie qui sont attribuables soit à un risque particulier associé à un actif ou à un passif comptabilisé, soit à une transaction prévue ; • soit de couvertures d’un investissement net dans une activité à l’étranger. La couverture du risque de change d’un engagement ferme est comptabilisée comme une couverture de flux de trésorerie. 20 Rapport semestriel 2006 Si la transaction prévue ne se réalise pas, les montants précédemment reconnus en capitaux propres sont comptabilisés en résultat. Si l’instrument de couverture arrive à maturité, est vendu, résilié ou exercé sans remplacement ou renouvellement, ou si sa désignation comme instrument de couverture est révoquée, les montants précédemment reconnus en capitaux propres y sont maintenus jusqu’à la réalisation de la transaction prévue. Si la transaction prévue ne se réalise pas, ce montant est comptabilisé en résultat. Annexe Couverture d’un investissement net Les actifs non courants (et les groupes d’actifs) classés Les couvertures d’un investissement net dans une activité à comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant l’étranger, y compris la couverture d’un élément monétaire le plus bas entre leur valeur comptable avant leur classement comptabilisé comme faisant partie de l’investissement net, et leur juste valeur diminuée des coûts de la vente et ne font sont comptabilisées de la même manière que les couver- plus l’objet d’amortissement ou de dépréciation. tures de flux de trésorerie. Une activité cédée ou en cours de cession est une compo- Le profit ou la perte correspondant à la partie efficace de sante du Groupe qui a été cédée ou qui est classée comme l’instrument de couverture est comptabilisé directement en détenue en vue de la vente, et : capitaux propres, alors que la partie inefficace est compta- • qui représente une ligne d’activité ou une zone géogra- bilisée en résultat. phique principale et distincte ; • qui fait partie d’un plan unique et coordonné dont l’ob- Lors de la sortie de l’activité à l’étranger la valeur cumulée des profits ou des pertes qui a été comptabilisée directement en capitaux propres est comptabilisée en résultat. 25. Paiements en actions Le Groupe a mis en place des plans d’options de souscription d’actions au bénéfice de certains membres du personnel et dirigeants sociaux. Conformément à la norme IFRS 2, l’avantage octroyé aux salariés dans le cadre de ces plans est constaté en charge sur la période d’acquisition des droits. jectif est de se séparer d’une ligne d’activité ou d’une zone géographique principale et distincte ; ou • qui est une filiale acquise exclusivement en vue de sa revente. Les montants inclus dans le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie relatifs à ces activités cédées ou en cours de cession sont présentés séparément pour l’exercice en cours et tous les exercices précédents figurant dans les états financiers s’ils sont significatifs. Le Groupe n’a pas identifié au 30 avril 2006 d’activité cédée ou en cours de cession néces- 26. Résultat par action Le résultat de base par action est obtenu en divisant le résultat net de la période par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de la période. Le résultat dilué par action est obtenu en divisant le résultat net de la sitant une telle présentation au compte de résultat. Note 2 Périmètre de consolidation période, ajusté de la charge financière (nette d’impôt) des Nombre de sociétés consolidées instruments à effet dilutif potentiel, par le nombre moyen Périmètre de consolidation au 31.10.05 pondéré d’actions en circulation majoré de l’effet de la Créations conversion potentielle en actions ordinaires des instruments Liquidations (1) (1) dilutifs en circulation à la clôture de l’exercice. Fusions (3) (3) Changement méthode de consolidation 2 (2) 0 116 9 125 27. Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées Conformément à la norme IFRS 5, les actifs non courants et les groupes d’actifs détenus en vue de la vente sont classés comme tels lorsqu’il est considéré que leur valeur comptable sera recouvrée au travers d’une transaction de vente plutôt que par leur utilisation continue. Cette condition est considérée comme remplie si, et seulement si, la vente est hautement probable et si l’actif (ou le groupe d’actifs destiné à être cédé) est disponible en vue de sa vente immédiate dans son état actuel. Par ailleurs, la Direction doit s’être engagée à réaliser cette vente de telle façon qu’il est raisonnable de s’attendre à ce que la vente puisse être reconnue comme réalisée dans un délai d’un an à compter de la Intégration globale Périmètre de consolidation au 30.04.06 Mise en équivalence Total 115 10 125 3 1 4 Quatre sociétés sont entrées dans le périmètre de consolidation : • Acquisition de Sunport Property Corporation le 23.03.2006 (détenue à 100 %) ; • Création de la SNC Caravelle le 23.03.2006 (détenue à 100 %) ; • Création de Club Med Ukraine le 22.12.2005 (détenue à 100 %) ; • La participation du Groupe dans la société Carthago est passée de 12,43 % à 37,43 % le 13.12.2005. La société est consolidée par mise en équivalence. date de classement. 21 Une société a été liquidée : • Club Med Resorts le 3.01.2006. Trois sociétés ont fusionné : • Condominios Med de San Carlo (fusion absorption par Operadora le 1.11.2005) ; • Jet Hotel Tunisie (fusion absorption dans Jet Eldo Tunisie 14.11.2005) ; • Grand Hôtel Parisien (Dissolution sans liquidation le 19.04.2006 remontée actif passif dans CMSA). Note 4 Modifications du bilan d’ouverture et première application de l’IAS 32/39 Le tableau ci-dessous récapitule les modifications effectuées par le Groupe sur le bilan comparatif au 31 octobre 2005 (déjà publié lors de l’émission du Document de Référence 2005) et leur impact sur la situation nette. Quatre sociétés ont changé de méthode de consolidation : (M€) • CM Middle East (de mise en équivalence à intégration globale le 1.11.2005) ; • Club Méditerranée Albion Resorts Ltd (d’intégration globale à mise en équivalence le 25.04.2006) ; • Columbus Isle Casino (de mise en équivalence à intégration globale le 30.04.2006) ; • Société Immobilière des Résidences Touristiques (de mise en équivalence à intégration globale le 30.04.2006). Par ailleurs, le Groupe a cédé 22 % des titres de la société Impact ajustements IFRS – version publiée Modification de la réévaluation des immobilisations Autres Impact ajustements IFRS – version avant 32/39 Première application IAS 32/39 58 -4 -1 53 12 (A) Impact ajustements IFRS – version après 32/39 65 (A) Le tableau ci-dessous détaille les différents impacts de la première application de la norme IAS 32/39 sur le bilan d’ouverture au 01.11.2005. Taipe Trancoso. Note 3 Faits marquants de l’exercice 1. Normes Le Groupe a intégré pour la première fois les effets de la norme IAS 32/39 dans ses comptes semestriels. (M€) Traitement des Océanes émises par le Groupe Traitement des actions propres Traitement des dérivés de change 19 -9 2 Première application IAS 32/39 12 Traitement des Océanes émises par le Groupe Les Océanes auparavant enregistrées en dettes financières 2. Acquisitions Le Groupe a acquis les titres de la société Sunport Property Corporation qui portait les droits et obligations attachés au Village de Sandpiper. ont été retraitées conformément aux principes énoncés dans la Note 1.17 “Emprunts et autres passifs financiers”. Au 30 Avril 2006, la dette du Club Méditerranée inclut deux Océanes dont les caractéristiques sont les suivantes : 3. Fermetures et cessions de Villages 3.1. Contrats de bail Au cours du 1er semestre, le Groupe a résilié son contrat de bail du Village de Mare Nostrum. 3.2. Cessions Nombre de titres émis en € Nombre d’obligations Date d’émission Date d’échéance Coupons TRI Océane 2008 Océane 2010 139 474 514 2 404 733 23-avr-2002 1-nov-2008 3,00 % 5,25 % 149 999 976 3 092 783 3-nov-2004 1-nov-2010 4,375 % 4,375 % Le Groupe a cédé les Villages suivants : • Flaine • Valbella • Cadaques Pour ce qui est des obligations émises le 23 avril 2002, le Club Méditerranée règlera aux porteurs une prime de remboursement en l’absence de conversion et/ou d’échange en actions qui porte le taux de rendement actuariel à 5,25 %. 22 Rapport semestriel 2006 Annexe Par ailleurs au 30 avril 2006, ces mêmes obligations (Océanes 2008) ont fait l’objet d’un put qui a été exercé à hauteur de 211 002 titres soit un total de 13,6 M€ y compris coupons courus et prime de remboursement. Traitement des instruments dérivés de change Le Club Méditerranée a choisi de documenter les dérivés de change et leurs sous-jacents en relation de couverture de Traitement des actions propres Les instruments de capitaux propres qui ont été rachetés (actions propres), auparavant classés en valeurs mobilières de placement en application des principes comptables français, sont déduits des capitaux propres. flux futurs : la partie efficace des instruments de couverture au 1er novembre 2005 a été comptabilisée en capitaux propres pour 2 M€. Les règles de comptabilité de couverture retenues par le Groupe sont précisées en Note 1.24 “Instruments financiers dérivés et instruments de couverture”. Note 5 Immobilisations Valeur Acquisitions / Diminutions / Transfert (Dotations) Variations de Cessions vers actifs nettes des périmètre nette Investissements détenus en reprises (1) 31.10.05 IFRS vue de la vente Ecarts d’acquisition Autres immobilisations incorporelles Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Immobilisations financières Total 103 Ecarts de conversion et autres Valeur nette 30.04.06 (1) 110 1 0 (5) 78 188 888 82 (5) 1 158 8 79 182 975 66 4 4 51 22 (1) (1) (5) (4) 0 (92) (5) (5) (27) 3 8 (9) (5) 1 223 77 (10) (92) (29) (6) (1) Y compris résultat des MEE Les principaux investissements concernent : Les activités opérationnelles du Groupe sont organisées et • les Villages des Boucaniers, de Kanifinolhu, de Pesey gérées séparément suivant la nature des produits et des ser- Nancroix et Cervinia, en immobilisations corporelles ; • les titres des sociétés Sunport Property Corporation et Carthago, en immobilisations financières. Les principales cessions ou diminutions concernent : vices rendus, chaque secteur représentant un domaine d’activité stratégique qui propose différents produits et sert différents marchés. Chiffre d’affaires par activité • les Villages de Flaine, Valbella, Cadaques en immobilisations corporelles ; • 22 % des titres Taipe Trancoso en immobilisations financières. Note 6 Information sectorielle Activité “Villages” Jet tours Club Med Gym Club Med World Total • Activité “Villages” • Jet tours • Club Med World Hiver 05 Hiver 06 1 247 289 46 8 1 590 590 132 23 5 750 660 140 23 5 828 Résultat opérationnel courant Activité Loisirs Le premier niveau d’information sectorielle retenu par le Groupe est le secteur d’activité : Année 05 Activité “Villages” Jet tours Club Med Gym Club Med World Total Année 05 Hiver 05 Hiver 06 22 3 3 -3 25 7 1 0 (1) 7 10 (1) 1 (1) 9 • Club Med Gym 23 Note 7 Instruments financiers Le groupe Club Méditerranée est amené à utiliser des instruments financiers pour se prémunir contre les risques de change liés à son activité et les risques de taux d’intérêt afférents à son endettement à taux variable. La gestion de ces opérations, effectuées auprès de contreparties de qualité et diversifiées, est centralisée. Risques de change La politique du groupe Club Méditerranée consiste, sur la base de prévisions pour l’exercice suivant : • à couvrir, par l’utilisation d’instruments financiers (options, ventes à termes, non-deliverable forwards), les principales monnaies de vente (Livre sterling, Yen, Dollar canadien, Dollar australien, Won coréen, ...) ; • à couvrir, par l’utilisation d’instruments financiers (options, achats à terme), l’exposition du Groupe en Dollar US, monnaie de vente et d’exploitation ; • à ne pas couvrir systématiquement les autres monnaies d’exploitation (Dirham marocain, Livre turque, Dinar tunisien, Roupie indonésienne, Baht thaïlandais,...). Positions au 30 avril 2006 Couvertures en millions de devises Couvertures en M€ Cours comptable GBP AUD JPY CAD MXN KRW USD 2 3 0,6942 4 2 1,6599 400 3 143,29 7 5 1,4097 - 53 -4 13,867 4 000 3 1182,5 - 26 - 21 1,2537 NB : Ce tableau fait apparaître des expositions sur certaines devises au 30 avril 2006 qui ont été couvertes après la clôture. Les achats de devises sont signés (-) et les ventes de devises sont signées (+). GBP : Grande-Bretagne, AUD : Australie, JPY : Japon, CAD : Canada, MXN : Mexique, KRW : Corée du Sud, USD : Etats-Unis. Note 8 Actifs non courants détenus en vue de la vente Les actifs et passifs attribuables à certains Villages isolés du Club Méditerranée ont été classés en tant que groupe d’éléments détenus en vue de la vente et présentés au bilan sous une rubrique distincte dans la mesure où leur cession est hautement probable dans un délai de 12 mois à compter de leur date de classification. Le produit de cession devrait excéder la valeur comptable des actifs et passifs concernés et par conséquent, aucune perte de valeur n’a été comptabilisée lors du reclassement de ces éléments en actifs détenus en vue de la vente. 24 Rapport semestriel 2006 Annexe Note 9 Engagements hors bilan en millions d’euros Total 31.10.05 Administrations douanières, fiscales et agences de voyages Cautions, prêts, cessions... Total 30.04.06 Engagements donnés Cautions données (1) Europe Amérique Asie 55 29 5 28 2 4 34 20 2 62 22 6 Total cautions données 89 34 56 90 2 2 34 58 92 Engagements donnés Total engagements donnés 2 91 Engagements reçus (2) 16 14 14 Total engagements reçus 16 14 14 Engagements réciproques Montant des lignes de crédit non utilisées Achats et ventes de devises à terme (3) Garantie de loyer 70 71 7 56 41 7 56 41 7 148 104 104 Total engagements réciproques (hors loyers) Il y a deux nantissements d’actifs au 30.04.06 : • le Club Med Da Balaia au 31.10.2008 pour la ligne de crédit octroyée par Banco Espirito Santo • le bateau CLUB MED 2 au 31.12.2010 pour la ligne de crédit octroyée par la banque DVB (1) Les cautions données correspondent à des garanties pour licences agences de voyage et transport pour 30,4 M€, des cautions données auprès des administrations pour 3,2 M€ ainsi que pour des loyers pour 5,4 M€. (2) Les engagements reçus au niveau du Groupe au titre des agences de voyage s’élèvent à 7,9 M€. (3) Ce montant est constitué essentiellement d’achats à terme de 25,8 millions de dollars américains et de 53,4 millions de pesos mexicains ainsi que de la vente à terme de 2,2 millions de livres sterling, de 6,9 millions de dollars canadiens, de 3,6 millions de dollars australiens, de 400 millions de yens japonais et de 4 milliards de won coréens. Note 10 Événements postérieurs à la clôture Le Groupe a acquis les titres de la société Sunport of Mexico, qui détient les droits et obligations liés aux constructions des Villages d’Ixtapa et Cancun. 25 Note 11 Rapprochement du résultat au 30 avril 2005 entre les principes comptables français et les normes IFRS en millions d’euros Résultat Normes françaises Cadre conceptuel Charges constatées d’avance Autres 783 (748) (27) (1) Résultat opérationnel courant – Activité Loisirs Résultat opérationnel courant – Activité Patrimoine 35 (27) (1) Résultat opérationnel courant 35 (27) (1) Résultat opérationnel 35 (27) (1) (7) Résultat financier (20) (4) 4 Produits d’exploitation Charges opérationnelles courantes Autres produits et charges opérationnelles Résultat exceptionnel Charges d’impôts (4) (4) Résultat net des entreprises intégrées 7 Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition (4) Résultat net de l’ensemble consolidé Reclassements Résultat IFRS Avril 05 783 (776) 9 7 9 9 16 (16) (16) 4 (1) (20) (5) (27) (5) (25) 3 (27) (1) (25) 3 (27) (1) (25) 4 Part des intérêts minoritaires Résultat du Groupe 26 Rapport semestriel 2006 Rapport des Commissaires aux comptes sur l’information semestrielle 2006 (Articles L. 232-7 du Code de commerce et 297-1 du décret du 23 mars 1967) tions estimées nécessaires, principalement auprès des per- Mesdames, Messieurs les Actionnaires, En notre qualité de Commissaires aux comptes et en application de l’article L. 232-7 du Code de commerce, nous sonnes responsables des aspects comptables et financiers, et à mettre en œuvre des procédures analytiques ainsi que toute autre procédure appropriée. Un examen de cette avons procédé à : nature ne comprend pas tous les contrôles propres à un • l’examen limité des comptes semestriels consolidés de audit effectué selon les normes professionnelles applicables la société Club Méditerranée, relatifs à la période du en France. Il ne permet donc pas d’obtenir l’assurance 1er novembre 2005 au 30 avril 2006, tels qu’ils sont joints d’avoir identifié tous les points significatifs qui auraient pu au présent rapport ; l’être dans le cadre d’un audit et, de ce fait, nous n’expri- • la vérification des informations données dans le rapport mons pas une opinion d’audit. semestriel. Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas relevé Ces comptes semestriels consolidés ont été établis sous la d’anomalies significatives de nature à remettre en cause la responsabilité du Conseil d’Administration. Il nous appar- conformité, dans tous leurs aspects significatifs, des comptes tient, sur la base de notre examen limité, d’exprimer notre semestriels consolidés au regard, d’une part, des règles de présentation et d’information applicables aux comptes inter- conclusion sur ces comptes. médiaires, telles que définies dans le règlement général Dans la perspective du passage au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne, pour l’établissement des comptes consolidés de l’exercice 2006, les comptes de l’AMF et, d’autre part, des principes de comptabilisation et d’évaluation des normes IFRS adoptées dans l’Union Européenne tels que décrits dans les notes annexes. semestriels consolidés ont été préparés en appliquant, d’une part, les règles de présentation et d’information appli- Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus, cables aux comptes intermédiaires, telles que définies dans nous attirons votre attention sur la note 1.1 de l’annexe qui le règlement général de l’AMF et, d’autre part, pour la expose les raisons pour lesquelles l’information compara- première fois, les principes de comptabilisation et d’évalua- tive qui sera présentée dans les comptes consolidés au tion des normes IFRS adoptées dans l’Union Européenne 31 octobre 2006 et dans les comptes consolidés semestriels tels que décrits dans les notes annexes. Ils comprennent à au 30 avril 2007 pourrait être différente des comptes joints titre comparatif des données relatives à l’exercice clos le au présent rapport. 31 octobre 2005 et au premier semestre clos le 30 avril 2005 Nous avons également procédé, conformément aux nor- retraitées selon les mêmes règles à l’exception des normes mes professionnelles applicables en France, à la vérification IAS 32 et IAS 39 qui, conformément à l’option offerte par la des informations données dans le rapport semestriel com- norme IFRS 1, sont appliquées depuis le 1er novembre 2005. mentant les comptes semestriels consolidés sur lesquels a Nous avons effectué notre examen limité selon les normes porté notre examen limité. professionnelles applicables en France. Un examen limité Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité de comptes intermédiaires consiste à obtenir les informa- et leur concordance avec les comptes semestriels consolidés. Neuilly-sur-Seine et Paris-La Défense, le 27 juillet 2006 Les Commissaires aux Comptes Deloitte & Associés Alain Pons Dominique Jumaucourt Ernst & Young Audit Pascal Macioce 27 Société anonyme au capital de 77 432 020 euros Siège social : 11, rue de Cambrai 75957 Paris Cedex 19 - France Tél. : +33 1 53 35 35 53 - Fax : +33 1 53 35 36 16 – www.clubmed.com 572 185 684 RCS Paris – Licence : LI 075 95 0333 Garantie Financière APS – 15, avenue Carnot - F-75017 Paris RCP n° AA 992 497 GENERALI ASSURANCES IARD – 7, boulevard Haussmann - F-75456 Paris Cedex 9