Sondage sur le secourisme au Canada en 2012 - Croix

Transcription

Sondage sur le secourisme au Canada en 2012 - Croix
En règle générale, les Canadiens sont confiants de pouvoir
reconnaître les signes d’une urgence médicale, mais ils sont
moins certains d’avoir les compétences nécessaires pour
intervenir.
Quatre Canadiens sur dix (38 %) affirment qu’ils ont déjà
administré les premiers soins. Huit personnes sur dix (78 %)
jugent qu’il est très important de connaître ces techniques.
Date de diffusion publique : 4 septembre, 2012
Ipsos Reid est le chef de file de l'information commerciale au Canada et la plus importante
maison de sondages d'opinion publique au pays. Avec des bureaux dans huit villes, Ipsos Reid
emploie plus de 300 professionnels de la recherche et employés de soutien au Canada. La
société exploite le plus grand réseau de centres d’appels du pays, ainsi que les plus importants
panels recrutés à l’avance, tant dans les foyers qu’en ligne. Les pratiques d’Ipsos Reid en
matière de recherche commerciale et d’affaires publiques, exercées par des conseillers en
recherche chevronnés, ayant tous une vaste expérience de leur secteur d’activité, offrent le
meilleur ensemble d’outils de recherche du Canada —notamment « The Ipsos Trend Report », la
principale source de l’opinion publique dans le pays—ce qui permet aux clients d’obtenir une
information pertinente, à partir de laquelle ils peuvent agir. Ipsos Reid est une entreprise Ipsos,
important groupe international d’études de marché par sondages. Pour en savoir plus long,
veuillez consulter le site suivant : http://www.ipsos.ca/fr/
Pour obtenir des copies d’autres communiqués, veuillez consulter le site suivant :
http://www.ipsos-na.com/news/
© Ipsos Reid
Washington New York Chicago Minneapolis Seattle San Francisco
Vancouver Edmonton Calgary Winnipeg Toronto Ottawa Montréal
En règle générale, les Canadiens sont confiants de pouvoir
reconnaître les signes d’une urgence médicale, mais ils sont moins
certains d’avoir les compétences nécessaires pour intervenir.
Quatre Canadiens sur dix (38 %) affirment qu’ils ont déjà administré
les premiers soins. Huit personnes sur dix (78 %) jugent qu’il est très
important de connaître ces techniques.
Toronto (Ontario) – Selon les résultats d’un nouveau sondage réalisé par Ipsos Reid pour le
compte de la Croix-Rouge, dans l’ensemble, les Canadiens semblent relativement confiants
de pouvoir reconnaître les signes d’une urgence médicale, mais beaucoup moins certains de
leur capacité d’aider une personne qui en est victime.
Neuf Canadiens sur dix (90 %) sont « confiants » (47 % très /44 % passablement) qu’ils
reconnaîtraient que quelqu’un s’étouffe, tandis que trois-quarts (73 %) des répondants se
disent « confiants » (22 % très /51 % passablement) qu’ils se rendraient compte qu’une
personne fait une crise cardiaque ou qu’il s’agit d’une urgence cardiaque. La majorité des
répondants sont également « confiants » qu’ils reconnaîtraient les symptômes d’un trouble
lié à la chaleur, tel qu’un coup de chaleur (65 % au total – 15 % très/50 % passablement), ou
d’un choc anaphylactique, soit une réaction allergique sérieuse (62 % au total – 20 % très
/43 % passablement). Seulement la moitié des répondants (49 %) sont « confiants » (12 %
très /38 % passablement) qu’ils reconnaîtraient les signes d’une commotion cérébrale.
Cependant, lorsqu’on a demandé aux Canadiens s’ils étaient confiants d’avoir les
compétences nécessaires pour venir en aide à une personne, ils étaient beaucoup moins sûrs
© Ipsos Reid
-1Washington New York Chicago Minneapolis Seattle San Francisco
Vancouver Edmonton Calgary Winnipeg Toronto Ottawa Montréal
d’eux-mêmes. Alors que les deux tiers (67 %) sont « confiants » (23 % très/45 %
passablement) de pouvoir aider une personne qui s’étouffe, ils sont beaucoup moins
confiants de pouvoir aider une personne qui souffre d’un trouble lié à la chaleur (55 au total –
15 % très /40 % passablement), d’une crise cardiaque ou d’une urgence cardiaque (47 % au
total – 15 % très /33% passablement), d’un choc anaphylactique (40 % au total – 12 %
très / 28 % passablement) ou d’une commotion cérébrale (38 % au total – 11 % très / 28 %
passablement). Le tableau ci-dessous résume ces résultats.
Confiants (%) de pouvoir
reconnaître les signes
Obstruction
Crise cardiaque ou urgence
cardiaque
Urgence liée à la chaleur
Choc anaphylactique
Commotion
(très / passablement)
Confiants (%) en leurs
compétences et leur capacité
d’intervenir
90 %
73 %
(très / passablement)
67 %
47 %
65 %
62 %
49 %
55 %
40 %
38 %
Fait intéressant, les femmes (69 %) sont beaucoup plus susceptibles que les hommes (55 %)
d’affirmer qu’elles peuvent reconnaître les symptômes d’un choc anaphylactique et qu’elles
pourraient venir en aide à la personne (43 % des femmes c. 36 % des hommes). Par ailleurs,
les hommes sont plus confiants en leur capacité d’aider une personne qui fait une crise
cardiaque (51 % des hommes c. 44 % des femmes) ou qui est en train de s’étouffer (70 % des
hommes c. 65 % des femmes).
© Ipsos Reid
-2Washington New York Chicago Minneapolis Seattle San Francisco
Vancouver Edmonton Calgary Winnipeg Toronto Ottawa Montréal
Dans tous les cas, les Québécois étaient moins susceptibles que la moyenne des Canadiens de
pouvoir reconnaître une de ces urgences médicales et moins sûrs de leur capacité
d’intervenir.
Deux Canadiens sur trois (67 %) ont suivi un cours de secourisme, mais seulement 18 % l’ont
fait au courant des trois dernières années et 49 % l’ont fait il y a plus de trois ans. Un
Canadien sur trois n’ont jamais suivi de cours de secourisme. Par contre, 25 % des
répondants déclarent qu’ils aimeraient en suivre un, alors que seulement 7 % des participants
n’ont aucune intention de le faire. Les données révèlent que les hommes (70 %) sont un peu
plus enclins que les femmes (65 %) à suivre un cours. À l'échelle régionale, les résidents de
l’Alberta (80 %) sont les plus susceptibles d’avoir suivi un cours de secourisme. Viennent
ensuite par ordre décroissant les résidents du Canada atlantique (72 %), de l’Ontario (69 %),
de la Colombie-Britannique (66 %), de la Saskatchewan et du Manitoba (64 %) et du Québec
(60 %).
Les Canadiens qui ont suivi un cours de secourisme sont beaucoup plus confiants en leur
capacité de venir en aide à quelqu’un lors d’une urgence médicale. Ils sont « plus confiants »
lorsqu’il s’agit d’aider une personne qui s’étouffe (78 % des personnes qui ont suivi un cours
de secourisme c. 45 % de celles qui n’en ont pas suivi), qui souffre d’un trouble lié à la
chaleur (64 % c. 37 %), ou qui fait une crise cardiaque ou subit une urgence cardiaque (58 % c.
25 %), un choc anaphylactique (48 % c. 22 %), ou une commotion cérébrale (47 % c. 20 %).
© Ipsos Reid
-3Washington New York Chicago Minneapolis Seattle San Francisco
Vancouver Edmonton Calgary Winnipeg Toronto Ottawa Montréal
Quatre Canadiens sur dix (38 %) déclarent qu’ils ont été dans une situation dans laquelle ils
ont eu à prodiguer les premiers soins lors d’une situation d’urgence. Fait intéressant, les
résidents de la Colombie-Britannique (47 %) sont les plus susceptibles de s’être trouvés dans
cette situation, suivis des résidents de l’Alberta (39 %), de la Saskatchewan et du Manitoba
(38 %), de l’Ontario (38 %), du Québec (34 %) et du Canada atlantique (34 %).
Près d’un quart d’entre eux (22 %) ont eu à prodiguer des soins à un membre de la famille,
tandis que 15 % des personnes les ont prodigués à un inconnu. Un Canadien sur dix (13 %)
est venu en aide à un ami et une proportion semblable de personnes (12 %) ont administré les
premiers soins à un collègue de travail. Six Canadiens sur dix (62 %) n’ont jamais prodigué
les premiers soins.
Huit Canadiens sur dix (78 %) jugent qu’il est « très important » de savoir administrer les
premiers soins et deux sur dix (20 %) estiment que c’est passablement important. Seulement
1 % des Canadiens estiment qu’il « n’est pas très important » de savoir administrer les
premiers soins.
Parmi les personnes qui ont suivi un cours, la plupart (53 %) affirment que leur employeur l’a
organisé ou présenté. D’autres ont pris leur apprentissage en main : 11 % des répondants
expliquent que le cours était requis pour le travail, mais qu’ils ont dû faire leurs propres
démarches, 5 % ont répondu à l’annonce d’un cours par intérêt personnel, 5 % déclarent
qu’un de leurs collègues a offert le cours dans leur milieu de travail et 5 % ont fait des
© Ipsos Reid
-4Washington New York Chicago Minneapolis Seattle San Francisco
Vancouver Edmonton Calgary Winnipeg Toronto Ottawa Montréal
recherches en ligne pour trouver un cours, indépendamment, par intérêt personnel. Deux
personnes sur dix (22 %) ont trouvé un cours de secourisme d’une autre façon.
Ce ne sont là que quelques-unes des conclusions d’un sondage mené par Ipsos Reid entre le 3 et le
8 juillet 2012, pour le compte de la Croix-Rouge. Ce sondage a été réalisé en ligne auprès de
2 015 Canadiens faisant partie du panel en ligne d'Ipsos Reid. L'échantillon de ce sondage a été
pondéré afin d'assurer que sa composition reflète celle de la population selon les données du dernier
recensement et pour fournir des résultats représentatifs de l'ensemble de la population. Un échantillon
aléatoire non pondéré de cette taille avec un taux de réponse de 100 % aurait une marge d'erreur de
+/- 2,2 points de pourcentage, 19 fois sur 20, par rapport au résultat que l'on aurait obtenu si
l'ensemble de la population adulte canadienne avait été consultée. Tous les questionnaires et sondages
peuvent être affectés par d'autres types d'erreurs, notamment l'erreur de couverture et l'erreur de
mesure.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur ce communiqué, veuillez communiquer
avec :
Sean Simpson
Vice-président associé
Ipsos Reid
Affaires publiques
416 572-4474
Pour obtenir l’ensemble des résultats présentés sous forme de tableaux, veuillez consulter notre
site Web www.ipsos.ca/fr/. Vous trouverez les communiqués de presse sur le site suivant :
http://www.ipsos-na.com/news/.
© Ipsos Reid
-5Washington New York Chicago Minneapolis Seattle San Francisco
Vancouver Edmonton Calgary Winnipeg Toronto Ottawa Montréal