La sidra de la semaine
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La sidra de la semaine
La sidra de la semaine en français sur internet Paracha Directeur : Ekev de projet – réalisation : Rav Y.L. Lattard La sidra de la semaine en français sur internet Paracha : Ki Tetsé Editorial «La clé du trésor de guerre dans nos mains » Les horaires de Chabat Ville Allumage des bougies Fin de chabat Jérusalem 6:29 7:45 ‘’Lorsque tu partiras en guerre contre tes ennemis, l’Eternel ton D’ieu livrera dans ta main des captifs…’’. Netanya 6:49 7:48 Ashdod 6:49 7:47 Il existe deux sortes de guerres, les guerres obligatoires que D’ieu a ordonnées lors de la conquête d’Eretz Israël et les guerres décidées par le peuple juif lui-même. Kfar Chabad 6:49 7:47 Paris 8:25 9:31 Lyon 8:10 9:12 Marseille 8:04 9:05 Notre paracha nous parle des guerres non obligatoires comme l’explique le Rachi, car pour les guerres obligatoires, il n’y avait pas de captifs. Il y a en réalité dans le travail spirituel d’un juif deux aspects : La ‘Hassidoute explique ‘’lorsque tu partiras en guerre’’, il s’agit d’une guerre contre notre ennemi le plus proche : le penchant du mal qui est en chacun de nous. Lorsqu’on aura réussi à vaincre notre mauvais penchant, on méritera de recevoir un butin de guerre. D’un coté ce travail a un caractère obligatoire et essentiel, car un Juif est obligé de s'élever contre son mauvais penchant, de lutter pour ne pas se laisser aller à toutes ses pulsions naturelles. Cette interprétation du verset se heurte à plusieurs questions: comment une récompense peut-elle être associée à un travail obligatoire? Toute notre existence n’est-elle pas axée sur le service de D’ieu? Selon la Torah, une récompense n’est donnée que par rapport à un travail librement consenti. Si quelqu’un est redevable pour accomplir un travail ou une tâche pour quelqu’un d’autre, il ne mérite pas de récompense, parce qu’il est déjà redevable envers l’autre. D’un autre coté, il est librement consentant et cela rappelle la situation de notre paracha; une guerre librement décidée par le peuple juif. Nos Sages nous enseignent qu’avant la création du monde, D’ieu prit conseil au près des âmes d’Israël pour savoir s’il était opportun de créer le monde ou non. Celles-ci donnèrent leur consentement et immédiatement le monde fut créé. Les âmes juives se revêtirent alors d'un corps matériel. C’est ainsi que les âmes ont été associées à D’ieu dans la création du monde et ont acquis une part de responsabilité et de mérite dans la création du monde. De plus, dans notre paracha le verset nous parle d’une guerre non obligatoire, or la lutte contre le penchant du mal est obligatoire, pourquoi aurionsnous droit à une récompense ou un butin lié à ce travail. Lorsque les âmes sont descendues dans un corps matériel, elles ont donc eu l'obligation de lutter contre le penchant du mal et les pulsions naturelles liées au corps. Ce point est lié à l’aspect obligatoire 1 du travail spirituel et le combat qu’un homme doit mener contre son penchant du mal. Par ailleurs, étant donné la responsabilité que les âmes ont prise dans la création du monde, elles ont reçu à ce moment le libre choix de vivre dans un corps humain, c’est pourquoi ce travail est considéré comme un travail librement consenti et qui mérite un salaire et une récompense. Le résumé de la paracha Ki Tetsé Soixante quatorze des 613 commandements de la Torah (les mitsvot) sont contenus dans la paracha de Ki Tetsé. Parmi eux les lois relatives à la belle captive, au droit d’aînesse concernant l’héritage, à l’enfant rebelle, à l’enterrement et la dignité des morts, à la préservation et à la restitution du bien perdu d’autrui, au renvoi de la mère des oisillons avant de prendre ses petits, l’obligation d’ériger une barrière protectrice sur le toit de sa maison… La véritable récompense est la mitsva elle-même, comme dit le pirké-avot; " le salaire de la mitsva est la mitsva elle-même", car la mitsva place l’homme dans une spirale ascendante qui lui permet de s’élever et de faire une deuxième mitsva. Dans chaque mitsva qu’un juif accomplit, il dévoile la lumière infinie de D’ieu et prépare le monde à la délivrance finale. Sont aussi rapportés la procédure d’instruction et la sanction de l’adultère ; les lois concernant le viol ou la séduction d’une jeune fille non mariée ainsi que le traitement à infliger à un mari qui accuse injustement son épouse d’infidélité. Cette récompense est déjà présente pour chacun de nous. Elle est cachée dans un coffre dont les clefs sont dans la main de l’homme qui saura rajouter une mitsva, une petite bonne action et qui fera pencher la balance du coté du bien et de la délivrance. Aussitôt il dévoilera la délivrance et tous les trésors accumulés depuis toutes les générations seront alors dévoilés et mis à la disposition du peuple juif, D’ieu éclairera le monde et la connaissance remplira le monde comme l’eau recouvre les océans. Que D’ieu fasse que tout ceci se réalise immédiatement et avant même la nouvelle année qui contient le chiffre 770. La valeur numérique du mot paratsa (tu t’étendras) est 770, que se soit l’année où la connaissance Divine s’étendra d’est en ouest et du nord au sud, avec la venue de Machia’h et la Délivrance définitive. La paracha Ki Tetsé contient aussi les lois relatives à la propreté du camp militaire; l’interdiction de rendre à son maître l’esclave qui s’est enfui; le devoir de payer le travailleur sans tarder et de permettre à quiconque travaille pour soi – homme ou bête – de manger des produits qu’il récolte ; la façon de traiter un débiteur et l’interdiction de percevoir des intérêts pour un prêt; les lois du divorce (desquelles dérivent de nombreuses lois du mariage) ; la procédure du yiboum (le « lévirat ») d’une femme sans enfant épousant le frère de son défunt mari et celle de la ‘halitsah, par laquelle cette obligation est levée ; le devoir de laisser dans le champ la gerbe oubliée pendant la moisson, de ne pas récolter les jeunes raisins, ni tous les fruits de l’olivier afin que l’étranger, la veuve et l’orphelin puissent en profiter Yéhouda Leib Lattard – Agoudat ‘Hassidé ‘Habad Ki Tetsé s’achève par l'injonction de se souvenir « de ce que t’a fait Amalek sur le chemin, à votre sortie d’Égypte ». 2 Une fois l’effort de l’homme effectué, il doit sortir en guerre contre son mauvais penchant, il doit se placer en position victorieuse dès le début. C’est alors qu’il bénéficiera de l’aide de D’ieu et qu’un travail en profondeur pourra être réalisé, comme il est dit: "l’Eternel ton D’ieu le donnera dans ta main". L’actualité de la semaine «deux ennemis, un même combat» Le premier verset de la paracha nous parle de la sortie en guerre ‘’lorsque tu sortiras en guerre sur (contre) tes ennemis et que l’Eternel ton D’ieu le livrera dans ta main ... Dans ce cas, la victoire atteint les couches les plus profondes du mal. Tandis que si on se contente repousser et écarter le mal, il revient inévitablement l’instant d’après. Il faut donc véritablement traiter et éradiquer cet ennemi en profondeur. Le verset commence à nous dire: " Tu sortiras à la guerre contre tes ennemis" au pluriel, puis il continue en citant: "l’Eternel le livrera" au singulier. La Torah est très précise, s’il y a une irrégularité grammaticale cela est la preuve que le verset veut nous transmettre un sens plus profond, en plus du sens simple du verset. Il y a ici une allusion à la guerre que tout Juif doit mener contre ses ennemis spirituels qui sont en lui. Ceux-ci se rangent en deux catégories : - l’ennemi qui s’oppose à l’accomplissement matériel des Mitsvot et qui est lié au corps, - l’ennemi qui s’oppose à la sainteté et qui est lié à la néchama, à l’âme. Il est rajouté dans la suite du verset, ‘’tu captureras son prisonnier’’. Lorsque le travail de la téchouva du retour à D’ieu est complet, on parvient alors à ramener les prisonniers, toutes les forces qui étaient prisonnières dans les sphères impures, sont ramenées vers la sainteté, car tout péché place des forces de sainteté dans les sphères impures. C’est le sens du mot ‘Assour’ interdit qui veut dire également prisonnier. Par une véritable téchouva, un véritable retour à D’ieu, on parvient à dégager ces forces de sainteté qui sont tombées dans le mal à cause du péché, à les délivrer puis à les ramener à la sainteté. Les péchés sont alors transformés en mitsvot. La Torah nous donne les armes pour vaincre cet ennemi spirituel, avant même d’engager la bataille, il faut se mettre en situation de victoire, il faut se placer littéralement sur tes ennemis, déjà avant de livrer bataille, il faut être en position de supériorité. Lorsque D’ieu voit qu’un juif se place d’entrée de jeu en situation de vainqueur, il lui vient alors en aide et lui permet de remporter concrètement cette victoire. Celle-ci lui est alors assurée par D’ieu lui-même, complètement, même sur ses ennemis les plus cachés et les plus difficiles à atteindre. Plus que cela, c’est la racine et la source du mal qui seront extraites pour lui. Lorsque qu’on agit à la source d’une chose, on en perçoit l’origine, il devient alors clair qu’il s’agit d’une seule et même entité. C’est lui qui détourne l’homme des mitsvot, c’est lui qui ensuite, l’accuse des fautes commises, c’est lui qui requiert la punition. C’est pourquoi le singulier est utilisé dans la dernière partie du verset ‘’l’Eternel ton D’ieu le donnera dans ta main. Cette guerre contre le mal nous rapprochera de la venue de Machia’h qui purifiera le monde de son impureté, effacera de la terre tout esprit d’impureté, et transformera tout le mal en bien pour l’éternité. Que tout ceci se réalise très prochainement et concrètement. 3 décision. Le Rabbi m'a alors tendu une enveloppe et il m'a dit : « Le voyage qui réalisa notre rêve» 'Vous ouvrirez cette enveloppe après la circoncision de votre fils aîné'. J'aurais voulu protester, dire au Rabbi que de toute évidence, il n'avait pas compris ce que je lui avais dit, mais les mots sont restés dans ma gorge et nous sommes repartis ensemble, alors que je tenais l'enveloppe à la main. Nous avons aussitôt ressenti que rien n'était plus comme avant. Désormais, la bénédiction du Rabbi était le "feu vert" donné pour la naissance de notre enfant. Nous avons donc repoussé l'idée du divorce et, comme je l'ai dit à mon épouse, après tout, nous avions gagné un beau voyage. Nous sommes donc rentrés chez nous et nous avons attendu la réalisation de la bénédiction du Rabbi. Le Rav Ovadya Matouf, de Lod, raconte: Je me trouvais, un jour à la mairie de Lod, lorsque l'un des employés m'aborda en me demandant si j'étais un 'Hassid 'Habad. J'ai répondu par l'affirmative et il s'est exclamé: 'Vous ne connaissez pas la grandeur de votre Rabbi ! Sans lui, je ne sais pas ce que je serais aujourd'hui. C'est grâce à ses bénédictions que j'ai encore une famille.' J'ai vu son émotion et j'ai compris qu'il souhaitait me raconter un miracle du Rabbi. Il m'a confirmé que c'était bien le cas et il m'a fait entrer dans son bureau. C'est alors qu'il m'a rapporté le récit suivant: Peu de temps après, mon épouse était en mesure de me confirmer que la bénédiction du Rabbi s'était effectivement réalisée. C'est ainsi que nous avons eu notre fils aîné. Je dois dire que, en plus de la circoncision qu'il fallait organiser, en dehors de la liste des invités qu'il fallait établir, ma préoccupation véritable était de pouvoir enfin ouvrir l'enveloppe qui m'avait été remise par le Rabbi. Je dois avouer que, pendant toute cette période, j'ai dû lutter contre moi-même, A différentes reprises, j'ai voulu l'ouvrir, mais, finalement j'ai tenu bon et je n'en suis pas peu fier. C'est uniquement après la circoncision que je l'ai ouverte. Elle contenait trois billets d'un dollar, pour la Tsédaka. 'Nous avons été mariés pendant de nombreuses années, mais nous n'avons pas réussi à avoir des enfants. Nous avons pourtant tout fait pour cela. Nous avons consulté les meilleurs médecins, les spécialistes les plus réputés. Nous avons été en pèlerinage auprès des tombeaux des Tsadikim, sans aucun résultat. Les années passaient et nous pleurions sur notre sort. Un jour, un médecin nous a affirmé de manière définitive, que nous n'aurions pas d’enfant et nous avons été démoralisés. Nous étions profondément déprimés et nous en avons conclu que nous n’étions pas faits pour vivre ensemble. Nous avons alors pris la décision de divorcer J'ai maintenant l'intention de retourner chez le Rabbi, afin de lui annoncer que le miracle s'est effectivement produit et de le remercier d'avoir sauvé une famille entière. " Avant de faire le pas, nous avons décidé de faire, ensemble, un voyage de rupture. Nous avions pensé qu'un dernier souvenir commun nous permettrait ensuite de divorcer et de tourner la page. Notre décision était, dans notre esprit, irrévocable et nous sommes partis ensemble faire un voyage aux EtatsUnis. C'est au cours de ce voyage que nous avons eu l'idée de rendre visite au Rabbi de Loubavitch Lorsque nous nous sommes trouvés devant lui, nous lui avons brièvement fait part de notre décision et nous avons précisé que nous étions déterminés, que nous n'avions pas l'intention de revenir sur notre 4