Agriculture urbaine en hiver

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Agriculture urbaine en hiver
TABLE DES MATIÈRES
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Définition de l’agriculture urbaine ......................................................................................... 2
Les enjeux de l’agriculture urbaine ........................................................................................ 2
L’agriculture urbaine dans le monde ...................................................................................... 3
L’agriculture urbaine au Québec ............................................................................................ 5
L’agriculture urbaine à Montréal ............................................................................................ 5
Agriculture urbaine en hiver : Culture à l’intérieur ................................................................ 8
Les mediums de croissance......................................................................................................... 8
Terre............................................................................................................................................ 9
Arrosage...................................................................................................................................... 9
Lumière ....................................................................................................................................... 9
Aération....................................................................................................................................... 9
Fertilisation ............................................................................................................................... 10
VARIETES DE FINES HERBES ............................................................................................ 10
Basilic ....................................................................................................................................... 10
Coriandre................................................................................................................................... 11
Estragon .................................................................................................................................... 11
Marjolaine ................................................................................................................................. 11
Romarin..................................................................................................................................... 11
Thym ......................................................................................................................................... 12
Références et bibliographie .......................................................................................................... 12
1. Définition de l’agriculture urbaine
Agriculture urbaine : industrie placée dans (intra-urbain) ou sur le bord (péri-urbain) d'une ville
ou d'une métropole, qui produit, transforme et distribue une gamme diversifiée de produits
alimentaires et de produits non-alimentaires, employant des ressources humaines et matérielles,
des produits et des services existants dans et autour de cette zone urbaine et qui fournit en retour
des ressources humaines et matérielles, des produits et des services à cette zone. (Mougeot
2000).
2. Les enjeux de l’agriculture urbaine
Extraits tirés de : L’état de la planète
POPULATION MONDIALE, AGRICULTURE ET MALNUTRITION
D. Pimentel et A. Winston, 2004.
« L’augmentation démographique est trop grande pour le potentiel et la superficie de terres
cultivables de la planète.
La surface de terre cultivable par personne a diminué plus que de moitié depuis 1960, et la
production par personne de céréales, la nourriture de base, est en baisse partout dans le monde
depuis 20 ans.
La population mondiale a doublé durant les 45 dernières années. Si le taux d’accroissement
actuel de 1,3% par année persiste, la population doublera encore en seulement 50 ans.
Même si le monde entier adoptait une politique de deux enfants par couple, il faudrait
approximativement 70 ans avant que la population mondiale ne se stabilise aux alentours de 12
milliards, soit le double d’aujourd’hui.
La quantité de nourriture produite par personne était en baisse depuis 1984.
L’Organisation Mondiale de la Santé estime que plus de trois milliards de personnes souffrent de
malnutrition (manque de calories, carence en protéines, en fer, en iode et/ou en vitamines A, B,
C et D). C’est le plus grand nombre et la plus grande proportion de gens mal nourris jamais
enregistrés.
Les bilans alimentaires de la FAO montrent que 99,7% de la nourriture (en apports caloriques)
provient d’un environnement terrestre, alors que 0,3% seulement proviennent des océans ou
d’autres écosystèmes aquatiques. Sur une surface totale de 13 milliards d’hectares de terre sur la
planète, les terres cultivables représentent 11%, les pâturages 27%, les forêts 32% et les zones
urbaines 9%. La majeure partie des 21% restant n’est pas adaptée à l’agriculture, aux pâturages
ou aux forêts en raison de sols trop stériles ou trop peu profonds pour permettre à des plantes d’y
pousser, ou parce que l’environnement est trop froid, trop sec, trop montagneux, trop rocailleux
ou trop humide.
En 1960, quand la population mondiale n’atteignait qu’environ 3 milliards d’individus, on
disposait approximativement d’un demi-hectare de terres cultivables par personne, la surface
minimum considérée comme essentielle pour la production d’une alimentation variée, saine et
nutritive, composée de produits animaux et végétaux, comme celle consommée aux États Unis
ou en Europe. Mais à mesure que la population humaine continue d’augmenter et d’étendre son
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activité économique, avec toutes les infrastructures qui en découlent, comme les systèmes de
transports et les structures urbaines, la surface cultivable vitale se trouve recouverte et perdue
pour la production. Au niveau mondial, la surface cultivable disponible par personne est
maintenant d’environ 0,23 hectare.
[Pour palier au problème de manque d’espace, les agriculteurs doivent utiliser bien plus
d’engrais qu’avant et utiliser le sol à pleine capacité. De ceci, résulte qu’] à travers le monde, les
taux d’érosions sont plus élevés que jamais. D’après une étude de l’International Food Policy
Research Institute, on estime que 10 millions d’hectares de terres cultivables sont abandonnés
chaque année dans le monde à cause de l’érosion des sols et de la diminution de production
causées par l’érosion.
Les pertes dues à l’érosion sont graves dans la mesure ou le renouvellement de la couche arable
est extrêmement lent. Il faut environ 500 ans pour qu’une couche de 2,5 centimètres de terre
arable se renouvelle pour répondre aux exigences agricoles.
Certaines cultures peuvent pousser dans des conditions artificielles en utilisant des techniques
hydroponiques, mais les coûts (autant financiers qu’énergétiques) sont approximativement dix
fois plus élevés que ceux de l’agriculture conventionnelle. De tels systèmes ne sont ni rentables
ni durables.»
Conclusion de l’article / Résumé
« Les faits parlent d’eux-mêmes. Ils annoncent de façon indéniable une période de grave remise
en question pour le système agricole. Durant le vingtième siècle, l’augmentation de la production
de nourriture - allant de pair avec une période de croissance démographique sans précédent dépendait de la disponibilité d’énergies fossiles bon marché, principalement le pétrole et le gaz
naturel. L’expansion conséquente des besoins et des activités humaines a réduit les ressources en
terre, en eau et en ressources biologiques essentielles à une production agricole durable. Plus de
3 milliards de personnes dans le monde souffrent déjà de malnutrition et la production par
personne de céréales, la nourriture de base partout dans le monde, est en déclin depuis 20 ans et
cela malgré les nouvelles biotechnologies.
A mesure que la population mondiale continue d’augmenter, toutes les ressources naturelles
vitales devront être divisées entre un nombre d’individus de plus en plus important et la
disponibilité de ces ressources par personne va tomber à des niveaux plus bas. Quand cela
arrivera, il deviendra assez difficile de maintenir la prospérité, la qualité de vie et même les
libertés individuelles de ceux qui en bénéficient déjà ; et cela sera encore plus difficile pour les
milliards d’êtres humains qui en sont actuellement privés. L’humanité devra déployer toutes ses
ressources et sa bonne volonté pour faire face à ce défi. »
3. L’agriculture urbaine dans le monde
L’agricutlture urbaine est fortement répandue à travers le monde. C’est une des solutions
proposées par l’Organisation des Nations Unies (ONU) et la Food and Agriculture Organization
(FAO) pour faire face aux besoins de sécurité alimentaire mondiaux. Quelques 700 millions de
citadins y recourent (CRDI, 2006). Prenons le cas-type de la ville de Rosario, en Argentine, et
examinons la raison pour laquelle les pays en émergence la pratiquent.
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ROSARIO : Ville de 1,3 million d’habitants située à 300 km au nord-Est de Buenos Aires en
Argentine.
http://argentina29.tripod.com/argentina.jpg
Photo CRDI : Brenda Lee Wilson
Article du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), 2010.
Agriculture urbaine : Rosario, en Argentine, récolte les fruits de ses efforts.
« C'est en cultivant leur propre potager que des milliers de familles de la ville de Rosario, en
Argentine, sont parvenues à se nourrir tout au long de la crise économique qui a récemment
frappé leur pays. La ville compte aujourd'hui plus de 800 jardins communautaires qui, en plus de
nourrir quelque 40 000 personnes, produisent des surplus destinés à la vente.
Grâce à des travaux de recherche financés par le CRDI, au soutien technique du Programme des
Nations Unies pour les établissements humains (ONU-HABITAT) et à l'appui des
gouvernements locaux, l'agriculture urbaine s'est intégrée de façon permanente au paysage de la
ville. En 1983, le CRDI est devenu le premier grand organisme international à financer
officiellement la recherche dans le domaine de l'agriculture urbaine. Depuis, il soutient des
travaux de recherche visant à faire progresser l'agriculture urbaine en Afrique, en Asie et en
Amérique latine.
Vilma Cala est un exemple typique des nouveaux agriculteurs urbains. Lorsque la valeur du peso
a dégringolé en 2002, cette mère de quatre enfants a dû fréquenter les soupes populaires pour
subvenir aux besoins de sa famille. Elle admet avoir trouvé terrible de devoir dépendre des
autres. C'était avant qu'elle commence à cultiver un grand potager sur un terrain traversé de
lignes électriques hors tension. Aujourd'hui, Mme Cala peut nourrir sa famille, vend ses légumes
frais à l'un des sept marchés où les agriculteurs écoulent leurs produits et confectionne des
produits de beauté à partir d'ingrédients naturels en collaboration avec 12 autres agricultrices
urbaines. D'autres agriculteurs préparent des plateaux de fruits et de légumes frais destinés à la
vente de même que des tartes et de la soupe.
Un projet de recherche lancé en 2003 a aidé la ville de Rosario à remplacer ses mesures de
gestion de crise par une stratégie à long terme d'intégration de l'agriculture à la planification
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urbaine. Pour réaliser cette transition, il a fallu dresser l'inventaire des terrains vagues sur
lesquels pourraient être aménagés des potagers, assurer l'approvisionnement en eau et créer, dans
les zones résidentielles, des parcs jardins servant à la production agricole et aux loisirs.
Rosario est devenue un modèle d'agriculture urbaine.
-------------------------------------------------------------------------------Ce qui est clair, c'est que l'agriculture urbaine n'est pas près de disparaître. Bien qu'elle ne
constitue pas un remède universel à l'insécurité alimentaire à l'échelle planétaire, elle fournit à
des millions de personnes un accès sûr à des aliments tout en atténuant les répercussions que les
fluctuations des prix, qui échappent à leur contrôle, peuvent avoir sur elles.- Mark Redwood,
chef de programme, Changements climatiques et eau, CRDI »
4. L’agriculture urbaine au Québec
L’agriculture urbaine a été mise au monde presqu’en même temps que les villes elles-mêmes.
Elle peut avoir plusieurs formes, dont les plus courantes au Québec sont les jardins
communautaires, les jardins collectifs et les toits verts. Au Québec, les premiers jardins
collectifs ont été mis sur pied par des organismes œuvrant dans le domaine de la sécurité
alimentaire. Depuis 1997, l’idée a fait du chemin et il existe maintenant plus d’une quarantaine
de jardins collectifs en zones urbaines ou semi-urbaines. Ils sont situés principalement sur l’île
de Montréal mais aussi à Longueuil, Saint-Jérôme, Louiseville, Québec, et dans le Bas-SaintLaurent (Regroupement des Jardins Collectifs du Québec -RJCQ-, 2010 ; Clermont, 2006).
5. L’agriculture urbaine à Montréal
Les jardins communautaires
« Le programme municipal des jardins communautaires a débuté en 1975. On compte 97 jardins
communautaires. Depuis 2002, avec l’adoption de la loi 170 sur la réorganisation municipale, la
gestion du programme est maintenant assumée par chacun des arrondissements.
Dix-huit arrondissements mettent à la disposition des citoyens des parcelles de terre à des fins de
jardinage. Dans certains arrondissements, un animateur horticole visite régulièrement le jardin
afin de prodiguer des conseils aux jardiniers. Certains arrondissements offrent aussi des jardinets
adaptés pour les personnes à mobilité réduite.
Voici le matériel fourni : terre, point d'eau, remise ou coffre à outils, tables, clôtures, sable, de la
peinture, des fleurs, etc.
Les participants de chaque jardin communautaire élisent un comité qui prend bénévolement la
responsabilité du jardin. » (Ville de Montréal, 2010)
Les jardins collectifs
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Le premier jardin collectif à Montréal a vu le jour en 1997 dans le quartier Notre-Dame-deGrâce. L'idée a vite fait boule de neige et les jardins collectifs ont pris racine partout à Montréal
(Regroupement des cuisines collectives du Québec, 2010). Il existe maintenant des jardins
collectifs dans les quartiers de Ahuntsic/Cartierville, Côte-des-Neiges, Lachine, Lasalle, Mercier,
Notre-Dame de Grâce, Pointe-Saint-Charles, Rosemont, Ville-Émard, Ville-Marie, Villeray.
L’agriculture verticale
Plusieurs toits se voient maintenant dotés de cultures ici à Montréal et même parfois en plein
centre-ville, comme le démontre l’exemple de ce couple :
Le 14 août 2010-Carole Thibodeau, La Presse
« Le bonheur est dans le bac
Ils ont 32 bacs Biotop sur le toit de leur duplex du Centre-Sud de Montréal, à l'ombre presque de
la tour de Radio-Canada. Entre les branches des grands arbres du quartier, Pascale et Philippe
entrevoient le clocher de l'église Sainte-Brigide, le logo de l'édifice de TVA et, au loin, la croix
du Mont-Royal.
Ce potager sous le ciel, c'est le bonheur de cueillir avant de cuisiner, c'est aussi les repas en plein
air, les chauves-souris, un bol de nature sous les étoiles. «En rentrant du travail, je monte voir ce
qui a poussé», confie Philippe.
L'hiver 2009, un reportage sur les bacs Biotop retient l'attention de Pascale et Philippe: ils sont
assez légers pour reposer sur un toit. En avril 2009, ils achètent 20 bacs d'un coup. Mais ils ne
trouvent pas évident de les mettre à niveau, «les toits plats de Montréal n'étant pas vraiment
plats», fait remarquer Pascale.
Au printemps 2010, Philippe gagne un Prix littéraire Radio-Canada, ce qui décide le couple à
investir dans une terrasse sur le toit. Le jeune homme, analyste en informatique, a aussi la bosse
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de l'écriture et des communications. Il lance un blogue (http://montoitvert.com) sur lequel on
peut suivre les progrès du projet.
Plans d'architecte et permis de la Ville en main, le couple doit consentir une dépense majeure, le
travail de ferronnerie: un escalier en colimaçon, assorti d'une petite passerelle en caillebottis avec
une arche (pour faire grimper les plants), de même qu'un garde-corps en bordure du toit. Le
plancher est de bois de pruche, de même que le cabinet qui abrite le système d'irrigation.
Les bacs sont reliés entre eux par un tuyau qui alimente en eau le caisson du bas. Une fois par
semaine, on ajoute une solution concentrée d'engrais à base d'algues au tuyau d'arrivée de l'eau.
«C'est très peu d'entretien, dit Philippe. Le seul travail important consiste à planter au
printemps.»
Autonomie maraîchère?
Pascale et Philippe ont récolté 35 kilos l'an dernier. «L'été, nous nous nourrissons à 80% de
légumes. Le potager en fournit peut-être 20%. En bac, on ne peut pas cultiver de légumes
racines.»
Pascale, bibliothécaire de formation scientifique, fille de parents français «naturalistes
confirmés» et élevée à la Guadeloupe, échange depuis toujours des légumes avec les voisins.
«Nous avons la satisfaction de participer au mouvement de l'agriculture urbaine, dit-elle. Nous
espérons former une petite communauté avec des intérêts communs.»
Ce potager sur terrasse a coûté plus de 12 000$, essentiellement pour la fabrication de la
terrasse. »
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6. Agriculture urbaine en hiver : Culture à l’intérieur
Agriculture : mot Latin
Agri : Terre
Culture : Cultivation
Les mediums de croissance
Avant de sélectionner un pot, il faut considérer les variables suivantes :
Chaque plante a des besoins spécifiques pour avoir une bonne croissance et pour
rester en santé. Les fines herbes se complaisent dans des pots de 20 cm3 (4 po.3).
Dans des récipients plus petits, elles se sentiront à l'étroit et n'offriront pas le
rendement voulu. Dans des pots plus grands, elles chercheront à multiplier les
racines, au détriment des feuilles.
Employez des pots larges et moins profonds pour les plantes ayant des racines
superficielles tels que le thym et l'estragon.
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Terre
Pour tous les plantes qu’on fait germer soi-même, il faut une terre légère, il est
recommandé d’utiliser du compost, perlite/vermiculite, et une mousse de tourbe.
Une bonne terre contient assez de nutriments pour 3-4 mois en fonction des
conditions de croissance. Pour savoir si une plante a besoin d’autres nutriments, on
effectue une inspection visuelle pour déterminer si une fertilisation est nécessaire.
Arrosage
Arrosez vos plantes de préférence le matin. Déposez-les dans un évier et retirez les
coupelles pour éviter que l’eau ne stagne. Arrosez-les à la base de la tige. Une fois
l’eau absorbée, arrosez une nouvelle fois. L’arrosage doit être effectué quand la
terre est sèche une à deux fois par semaine (presque tous les jours en été). En hiver,
les plantes auront besoin de beaucoup moins d’eau.
Lumière
Pour obtenir de meilleurs résultats, il vous faudra placer vos fines herbes près d'une
fenêtre ensoleillée, orientée au Sud ou à l'Ouest. Notre astre du jour fournit à la
plante les éléments nécessaires pour qu'elle produise les huiles essentielles qui lui
confèrent son goût unique.
Les fenêtres orientées vers l'Est ou le Nord n'offrent pas l'éclairage suffisant pour
assurer une croissance vigoureuse. Vos plantes s'étioleront et elles auront un goût
moins prononcé.
Le beau temps venu, n'hésitez pas à placer vos pots à l'extérieur, une fois les
risques de gel passés. Pincez les bouts pour obtenir des plantes plus fournies et plus
vigoureuses.
Aération
L’Aération est clé pour le succès d’une culture à l’intérieur. Les conditions à
l’intérieur favorisent l’air stagnant et inactif. Il est important d’imiter le vent avec
l’aide d’un ventilateur ou autre source d’aération ( ex : la fenêtre si la température
est d’environ 15 degrés Celsius). Une bonne ventilation assure une bonne
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croissance à la plante. Cela rend la tige robuste, ce qui donne de la stabilité à la
plante et aide à la pollinisation. Vers la fin de l’hiver, il faut biner et aérer la terre
plus souvent à cause de la compaction.
Fertilisation
Généralement, il n'est pas nécessaire de fertiliser les fines herbes si vous utilisez un
terreau de qualité. Un feuillage vert pâle et un brunissement des feuilles inférieures
indiquent une carence en azote tandis que les feuilles prendront une coloration
pourpre si le végétal manque de phosphore. Enfin, si les pointes des feuilles
intermédiaires brunissent, la plante manque de potassium. Si les feuilles de vos
plantes se jaunissent, ou s’ils sont flétri et fané, il est recommandé d’ajouter un
fertilisant. Une émulsion de poisson, un compost biologique, ou un engrais en
petite quantité fournira les minéraux nécessaires à la santé de la plante. Continuer
avec une fertilisation une fois par mois, jusqu’à temps qu’une transplantation en
pleine terre ait lieu, ou encore dans un autre pot ou bac avec de la nouvelle terre.
VARIETES DE FINES HERBES
Herbe : ne produit pas de tige ligneuse
*Pour maximiser la croissance et santé de vos plantes par les rayons de soleil,
placez les plantes au rebord d’une fenêtre avec une exposition Sud quand c’est
possible. Pincer les extrémités pour une plante buissonneuse, surtout avant que la
plante ne rentre dans sa phase de floraison.
Basilic
Le basilic est une plante sensible au froid. Le basilic a besoin d’un minimum de 6h
de soleil direct et préfère un endroit avec jusqu'à 16h de lumière. L’addition d’une
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lumière artificielle HID est suggérée dans les conditions où il y a un manque de
lumière pour la plante. Le basilic perd beaucoup de son arôme au séchage. Il est
donc préférable de le consommer frais ou congelé.
Coriandre
La coriandre est une plante qui aime mieux être plantée et non transplantée pour la vie à
l’intérieur. La coriandre a besoin d’un minimum de 4-5 heures de soleil direct, accompagné par
une lumière artificielle pour atteindre sa préférence de 12 à 14h de lumière par jour. La coriandre
préfère un sol bien drainé. Assurez un minimum de 10-15% de sable dans sa terre. La coriandre a
tendance à fleurir rapidement, alors pincez les extrémités régulièrement. Semez les graines de
façon dense et consommez-la jeune.
Estragon
L’Estragon est une herbe magnifique dans la cuisine. L’estragon a été classé en
quatrième position quant à sa capacité antioxydante parmi une dizaine de fines
herbes, après la sauge, le thym et la marjolaine. Cette herbe a besoin un endroit de
plein soleil, et d’un pot avec beaucoup d’espace pour les racines.
Marjolaine
Herbe de la famille de l’origan, la marjolaine est considérée comme la reine des
herbes et se veut la vedette de certaines sauces bien connues, notamment la
béarnaise, la ravigote, la gribiche et le tartare. La marjolaine aime beaucoup la
lumière et une terre bien drainée.
Romarin
La plante aime le plein soleil et tolère modérément la sécheresse. Sous les climats plus
nordiques, on la traite comme une annuelle que l’on cultive par semis ou par bouturage, car elle
ne résiste pas aux hivers rigoureux. Le romarin a besoin d’un endroit très ensoleillé qui lui
rappellera sa Méditerranée natale. Il s’agit d’une plante qui prolifère dans les sols secs et très
bien drainés, il faut laisser sécher le substrat entre les arrosages pour éviter de faire pourrir les
racines.
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Thym
Le thym est très résistant. Il a besoin de soleil et pousse à l'état sauvage sur les
collines arides et rocailleuses des régions méditerranéennes. Pour la culture en pot,
utilisez une terre poreuse. Comme il déteste les terres humides, installez-le dans un
endroit surélevé par rapport à l'allée, afin que l'eau s'écoule. Si vous devez le
tailler, faites-le après la floraison. Quant à sa multiplication, elle se fait par division
des touffes au printemps ou par bouturage estival. Il peut pousser jusqu'à 1 500 à
2 000 mètres d'altitude. Il faut renouveler les plants tous les trois ans sinon la tige
devient trop ligneuse et les feuilles perdent leur goût si caractéristique.
Références et bibliographie
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CLERMONT, G.C. 2006. Les jardins collectifs, une innovation verte en milieu urbain.
Francvert, le webzine environnemental. Vol. 3 No1.
CRDI, 2010. http://www.idrc.ca/fr/ev-156066-201-1-DO_TOPIC.html. Consulté le 25 août
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CRDI, 2006. http://www.idrc.ca/fr/ev-111014-201-1-DO_TOPIC.html. Consulté le 25 août
2010.
MOUGEOT, L.J.A. 2000. Urban agriculture: definition, presence, potentials and risks. In:
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PASSEPORT SANTÉ. http://www.passeportsante.net/Fr/Accueil/Accueil/Accueil.aspx.
Consulté le 25 août 2010.
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http://www.ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=5798,68853571&_dad=portal&
_schema=PORTAL. Consulté le 26 août 2010.
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