La prévention des piqûres de moustiques et de tiques

Transcription

La prévention des piqûres de moustiques et de tiques
Point de pratique
La prévention des piqûres de
moustiques et de tiques : une mise à jour
canadienne
Heather Onyett; Société canadienne de pédiatrie
Comité des maladies infectieuses et d’immunisation
Paediatr Child Health 2014;19(6):329-332
Affichage : le 13 juin 2014 Reconduit : le 30 janvier 2017
insectes piqueurs ou mordeurs et utiliser des barrières
physiques et chimiques pour les éloigner.
Résumé
Le présent point de pratique contient des conseils à
jour sur les mesures de protection individuelle pour
prévenir les piqûres de moustiques et de tiques
avec efficacité et en toute sécurité au Canada. On
y décrit des moyens de prévention et des barrières
physiques et chimiques, de même que de
l’information à jour au sujet des répulsifs contre les
insectes et les tiques, des recommandations au
sujet de leur utilisation et des directives pour retirer
les tiques. Des conseils sont également présentés
sur l’utilisation d’insecticide pour assurer une
protection chimique supplémentaire.
Mots-clés : DEET;
Icaridin;
Lyme
Permethrin; Picaridin; West Nile virus
disease;
Les moustiques et les tiques peuvent transmettre
plusieurs maladies infectieuses aux humains. Au
Canada, le virus du Nil occidental (inoculé par des
moustiques) et la maladie de Lyme (transmise par des
tiques) sont deux maladies au potentiel grave qui sont
transmises par des arthropodes hématophages, mais
qui peuvent toutefois être évitées.
Les parents poseront peut-être plus de questions aux
dispensateurs de soins de première ligne sur les
risques de la maladie de Lyme, car la diversité des
espèces de tiques infectées augmente. Le présent
point de pratique contient des conseils de base sur les
mesures de protection individuelle pour prévenir les
piqûres de moustiques et de tiques de manière
efficace et en toute sécurité au Canada. Parmi les
précautions à prendre, il faut éviter de s’exposer aux
L’évitement
Les familles peuvent limiter l’exposition aux insectes et
aux tiques aux moments où ils sont les plus actifs et
dans les lieux où on sait qu’ils pullulent. Ainsi, les
moustiques sont plus actifs entre le crépuscule et
l’aube, ils se réfugient dans des endroits ombragés
pendant le jour et se reproduisent dans les eaux
stagnantes. Les tiques se reproduisent dans les
régions boisées ou à proximité, vivent dans les hautes
herbes et piquent davantage au printemps et à
l’automne, par temps humide.[1]
Les barrières physiques
Les médecins doivent s’informer auprès des familles
qu’ils voient dans leur pratique des précautions
physiques qu’ils prennent contre les tiques et les
insectes piqueurs ou mordeurs et leur donner
quelques principes de base, s’ils en ont besoin.[1][2]
• Installer des moustiquaires sur les fenêtres et les
portes de la maison et en camping, et les
conserver en bon état.
• En présence d’insectes piqueurs ou mordeurs,
couvrir la couchette du bébé, son parc ou sa
poussette d’un filet à mailles très fines.
• En présence d’insectes ou de tiques piqueurs ou
mordeurs, revêtir l’enfant de vêtements longs et
amples qui lui couvrent les bras et les jambes, ainsi
que d’un chapeau et de chaussures fermées (éviter
les sandales). Pour plus de précautions, rentrer la
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1
chemise dans le pantalon et le pantalon dans les
chaussettes.
• Les vêtements de couleur claire rendent les tiques
plus visibles et facilitent leur retrait avant qu’elles
piquent, et ils n’attirent pas autant les moustiques
que les vêtements foncés.
• S’il habite dans une région où il y a des tiques ou
qu’il se rend dans une telle région, l’adulte doit
s’inspecter lui-même et inspecter minutieusement
ses enfants au moins une fois par jour, y compris la
tête, le cou et l’arrière des oreilles.[1][2] S’il trouve
une tique, il doit la retirer le plus vite possible. Les
tiques peuvent demeurer fixées à la peau, se
nourrir de sang et grossir pendant au moins cinq
jours. Cependant, si la tique est retirée dans les 24
heures à 48 heures suivant le moment où elle a
commencé à se nourrir, la personne évitera
probablement la maladie de Lyme, car la bactérie
ne lui aura pas encore été transmise.[3]
– Utiliser des pinces à bouts effilés pour saisir la
tique près de la surface de la peau (figure 1A).
– Tirer en appliquant une pression uniforme et
régulière (figure 1B). Éviter d’imprimer un
mouvement de torsion ou un mouvement
saccadé, car le rostre de la tique se détachera
et demeurera dans la peau. Si cette situation se
produit et qu’il est impossible de retirer le rostre
de la tique facilement à l’aide de pinces
propres, le laisser en place pendant que la peau
guérit.
– Nettoyer la région de la piqûre et se nettoyer les
mains à l’alcool à friction, à l’eau savonneuse
ou à l’aide d’un savon pour brossage à l’iode.[3]
Déposer la tique dans un contenant propre et prendre
contact avec les services de santé publique locaux.
Seules certaines espèces (au Canada, la tique
occidentale à pattes noires) sont porteuses de l’agent
infectieux de la maladie de Lyme (Borrelia burgdorferi).
Le B burgdorferi prend de l’expansion sur le plan
géographique au Canada, mais les tiques à pattes
noires ne sont pas toutes porteuses. Puisque le B
burgdorferi se transmet à de nouvelles tiques, il est de
plus en plus important de dépister les tiques et de les
soumettre à des tests. Puisque ce dépistage n’est pas
aussi facile partout au Canada, il faut prendre contact
avec les services de santé publique locaux pour
obtenir des conseils.
Figure 1) Comment retirer une tique. Reproduit avec
l’autorisation des Centers for Disease Control and
Prevention (Atlanta, États-Unis)
Les répulsifs et les insecticides
Les répulsifs contribuent à empêcher les insectes
hématophages de se poser et de piquer. Ils sont
inactifs contre des insectes piqueurs comme les
abeilles, les frelons, les guêpes et les fourmis. Les
insecticides tuent la totalité des insectes et des tiques
au contact ou peu après. L’Agence de réglementation
de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada
analyse l’innocuité et l’efficacité des éléments actifs
des répulsifs et des insecticides avant que leur vente
soit autorisée au Canada. Lorsqu’un produit est
approuvé
par
Santé
Canada,
un
numéro
d’homologation de produit antiparasitaire figure sur
l’étiquette.[1][4]
Les répulsifs
Seulement cinq « ingrédients actifs » homologués sont
contenus dans les divers répulsifs offerts au Canada (y
compris des crèmes, des lotions, des gels, des
solutions, des vaporisateurs et des aérosols).[1] Le
DEET (N,N-diéthyl-3-méthylbenzamide) est l’ingrédient
actif de la plupart des produits, tandis que l’icaridine
(hydroxyethyl
isobutyl
piperidine
carboxylate,
également connue sous le nom de picaridine) et les
biopesticides, des dérivatifs de produits naturels, font
partie des autres répulsifs chimiques. Les principaux
biopesticides sont l’huile d’eucalyptus citronné et son
équivalent synthétique, le p-menthane-3,8-diol (PMD),
[5] l’huile de soja 2 % et l’huile de citronnelle.
Les recommandations relatives à l’utilisation des
répulsifs diffèrent au Canada et aux États-Unis.[1]
Santé Canada n’en a pas évalué l’innocuité chez les
nourrissons de moins de six mois, parce que, selon
l’ARLA, il faut utiliser des produits non chimiques pour
protéger cette population contre les piqûres.
Les répulsifs qui contiennent du DEET préviennent
à la fois les piqûres de moustiques et de tiques. Santé
2 | LA PRÉVENTION DES PIQÛRES DE MOUSTIQUES ET DE TIQUES : UNE MISE À JOUR CANADIENNE
Canada recommande d’utiliser un produit qui ne
renferme pas plus de 10 % de DEET chez les enfants
de 12 ans et moins.[1] Cependant, les produits à la
concentration inférieure à 10 % ne devraient pas être
utilisés pendant plus de une à deux heures, car ils ne
préviendront alors peut-être plus les piqûres de tiques
(tableau 1).[1][2] Chez les enfants de plus de 12 ans et
les adultes, un répulsif qui contient jusqu’à 30 % de
DEET peut être utilisé selon les indications
recommandées sur l’étiquette. Aux États-Unis, le
DEET 30 % est approuvé chez les enfants de deux
mois ou plus.[2][6] Une nouvelle application de DEET
n’est indiquée que si la période de protection estimée
est terminée et que le risque de piqûres d’arthropodes
demeure important.
Tableau 1
Durée de protection estimative du DEET contre les moustiques
Les effets indésirables du DEET sont rares. La
dermatite de contact et l’irritation oculaire sont les plus
courants. Des cas d’encéphalopathie toxique ont été
signalés, généralement en raison d’une utilisation
prolongée
ou
excessive
ou
de
l’ingestion
occasionnelle de DEET.[7]
Adapté de la décision RRD 2002-01 de l’ARLA de Santé Canada, tiré de la
référence 8
Aucune donnée probante n’indique que les répulsifs
sans DEET sont plus sécuritaires, mais de nombreux
parents les préfèrent. L’icaridine (ou picaridine) a un
taux d’efficacité similaire au DEET pour prévenir les
piqûres de moustiques et de tiques. Même si elle est
largement utilisée en Europe et aux États-Unis, elle n’a
été homologuée qu’en 2012 au Canada.[8]
Le Comité consultatif de la médecine tropicale et de la
médecine des voyages de l’Agence de la santé
publique du Canada considère l’icaridine comme le
répulsif de première intention pour les voyageurs de
six mois à 12 ans. Les produits qui renferment jusqu’à
20 % d’icaridine[9] sont considérés comme sécuritaires
et efficaces. Toutefois, en 2013, seuls les produits
d’Avon (Avon Products Inc., États-Unis) contenant de
l’icaridine étaient faciles à obtenir au Canada (tableau
2).
Concentration, en %
Durée de protection (en h)
Moyenne
Plage
5
2
1,5 à 2,5
10
3,5
2,5 à 4,5
15
5
3,5 à 5,5
20
5,5
4 à 6,5
30
6,5
5à8
Des répulsifs « naturels » ou des biopesticides
Les répulsifs « naturels » ne sont pas
nécessairement plus sécuritaires que le DEET ou
l’icaridine. Les personnes sensibles aux huiles
végétales peuvent contracter une dermatite ou une
irritation oculaire. Les répulsifs qui contiennent du
PMD devraient être envisagés après l’icaridine ou le
DEET. Les répulsifs à base d’huile de soja ou de
citronnelle ne protègent pas toujours contre les piqûres
de tiques.[10]
Au Canada, la concentration des produits topiques qui
renferment de l’huile d’eucalyptus citronné ou du PMD,
son dérivé synthétique, ne dépasse pas 10 %, ce qui
procure jusqu’à deux heures de protection contre les
moustiques (et jusqu’à cinq heures de protection
contre les mouches noires).[1] Ces produits peuvent
être appliqués deux fois par jour. Cependant, l’ARLA
limite l’usage de répulsifs contenant du PMD aux
personnes de trois ans et plus.[1] Des produits à la
concentration d’ingrédients actifs plus élevée sont
offerts aux États-Unis.
Les produits contenant 2 % d’huile de soja assurent
une protection de 3,5 heures contre les moustiques (et
pouvant atteindre huit heures contre les mouches
noires). Il n’y a pas de restrictions d’âge ou de limites
quant à leur fréquence d’utilisation.[1]
Les produits à l’huile de citronnelle approuvés par
l’ARLA sont efficaces contre les piqûres de moustiques
pendant une période approximative de 30 à 120
minutes. Selon l’ARLA, ces produits ne devraient pas
être utilisés chez les nourrissons ou les tout-petits.[1]
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3
Comment utiliser les répulsifs
Comme tout produit chimique, il faut s’assurer d’utiliser
les répulsifs de manière sécuritaire et de lire toute
l’étiquette avant de les appliquer.
• Éviter les produits contenant un mélange de
répulsif et d’écran solaire. En général, il faut
appliquer l’écran solaire plus souvent que le
répulsif. S’il faut utiliser les deux, on applique
d’abord l’écran solaire, on le laisse pénétrer
pendant 20 minutes, puis on applique le répulsif.[12]
• Appliquer une couche légère du répulsif, en
quantité juste suffisante pour couvrir les vêtements
(s’il s’agit d’un vaporisateur) et la peau exposée.[1]
[13]
• Éviter d’appliquer le répulsif sur les mains de
l’enfant, qui risquerait autrement de s’en mettre
dans les yeux et la bouche.
• Ne pas appliquer de produit en aérosol ou en
pompe directement sur le visage, et éviter tout
contact avec les yeux et la bouche. Si le produit
vaporisé pénètre dans les yeux, il faut les rincer
abondamment à l’eau sur-le-champ. Chez les
enfants de moins de dix ans, il est recommandé de
demander à l’enfant de fermer les yeux et de
retenir sa respiration pendant qu’un adulte vaporise
le répulsif.
• Ne pas appliquer de répulsif sur une coupure, une
plaie, de la peau irritée ou un coup de soleil.
• Ne pas appliquer de répulsif sous les vêtements.
• Ne pas appliquer de répulsif sur les vêtements ou
les moustiquaires qu’un enfant risque de sucer ou
de mâchouiller.
• Si les moustiques piquent malgré tout, retirer
l’enfant du secteur ou appliquer de nouveau du
répulsif si son délai d’action s’est écoulé.
• Après être rentré pour la journée, enlever le répulsif
à l’eau savonneuse.
• Vaporiser le répulsif dans un endroit ouvert et
ventilé (pas dans une tente), loin des aliments.
• Conserver et entreposer le répulsif en toute
sécurité hors de la portée des enfants.[1][13]
Si un enfant a une réaction locale (p. ex., urticaire ou
éruption cutanée) ou générale (p. ex., œdème du
visage ou troubles respiratoires) à un répulsif, laver le
répulsif à l’eau savonneuse. L’enfant devra alors se
soumettre à une évaluation médicale, et les parents
devraient être invités à apporter le contenant avec eux.
4 | LA PRÉVENTION DES PIQÛRES DE MOUSTIQUES ET DE TIQUES : UNE MISE À JOUR CANADIENNE
TABLEAU 2
Efficacité comparative des répulsifs contre les insectes et les tiques
Ingrédient actif, % de
concentration
Nom du produit
Protection contre les
Moustiques
Tiques
OFF! Skintastic Kids†
2h
Voir ci-dessous*
OFF! Active Lotion†
2hà3h
OFF! Régions sauvages vaporisateur† ; Muskol aérosol‡
5hà6h
Oui
10 %
Avon Skin-So-Soft (SSS) Bug Guard Plus Icaridin Insect Repellent Spray (aérosol ou
vaporisateur)§ ;
OFF! Régions sauvages, chasse-moustiques non gras en vaporisateur à gachette†
5h
Oui
20 %
OFF! protectionfamiliale lingettes non grasses†
7h
Oui
Huile d’eucalyptus citronné 10 %
OFF! protectionfamiliale botanique lotion†
2h
Voir ci-dessous**
Huile de soja 2 %
Bite Blocker¶
1hà4h
Voir ci-dessous**
DEET
5 % à 10 %
25 %
Icaridine
Données adaptées des références 1, 4, 5, 8, 9. *L’efficacité du DEET 5 % à 10 % contre les tiques n’est pas démontrée; †SC Johnson & Son Inc., États-Unis;
‡Schering-Plough Canada Inc., Canada; §Avon Products Inc., États-Unis; ¶HOMS LLC, États-Unis; **Ces produits ont une durée d’action contre les tiques à peu près
comparable à celle du DEET 10 %. Des études supplémentaires s’imposent pour déterminer l’efficacité contre les tiques.[17]
efficace contre les piqûres de moustiques et de tiques.
Les insecticides
La perméthrine, un pyréthroïde de synthèse, est très
efficace, tant sous forme d’insecticide que de répulsif.
Elle n’est pas homologuée comme répulsif topique,
mais peut être vaporisée sur des vêtements (blousons
à mailles, chapeaux, chaussures), des moustiquaires
et du matériel de camping pour éloigner et tuer les
tiques, les moustiques et les autres insectes. La
perméthrine peut demeurer efficace jusqu’à deux
semaines et six lavages.[9] La perméthrine est
considérée comme sécuritaire chez la plupart des
mammifères, mais le chat y est susceptible pour des
raisons qui ne sont pas entièrement comprises.[14]
Même si les vêtements d’extérieur prétraités à la
perméthrine ne sont approuvés que pour le personnel
militaire au Canada, les consommateurs canadiens
peuvent les obtenir en ligne auprès de grands
détaillants américains.[8] Le port de vêtements
protecteurs enduits de perméthrine, en plus de
l’application de DEET ou d’icaridine sur la peau
exposée, peut assurer la protection globale la plus
[15][16]
De nombreux produits commercialisés comme
étant « protecteurs » ne sont pas recommandés,
parce que les données scientifiques sont insuffisantes
pour en appuyer les prétentions d’efficacité ou
d’innocuité. Ces produits incluent les appareils
électroniques
(par
ultrasons),
les
dispositifs
d’électrocution, le géranium citronnelle, la vitamine B1
et les mélanges de crème hydratante et de répulsif.[1]
Remerciements
Le Conseil consultatif de la lutte antiparasitaire de
Santé Canada ainsi que le comité de la pédiatrie
communautaire, le comité de la pharmacologie et des
substances dangereuses et le comité de la prévention
des blessures de la Société canadienne de pédiatrie
ont révisé le présent point de pratique.
COMITÉ DES MALADIES INFECTIEUSES ET D’IMMUNISATION, SOCIÉTÉ CANADIENNE DE PÉDIATRIE |
5
Références
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infections. In: Pickering LK, Baker CJ, Kimberlin DW,
Long SS. Red Book: 2012 Report of the Committee on
Infectious Diseases. Elk Grove Village: American
Academy of Pediatrics, 2012:206-11.
3. U.S. Centers for Disease Control and Prevention. Tick
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(consulté le 6 mai 2014).
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antiparasitaire : http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/branchdirgen/ARLA-arla/index-fra.php (consulté le 6 mai 2014).
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antiparasitaire. Document des décisions réglementaires,
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H113-6-2002-4F.pdf (consulté le 6 mai 2014).
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cfpub.epa.gov/oppref/insect/ (consulté le 6 mai 2014).
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Décision d’homologation RD2012-05, Icaridine. Agence
de réglementation de la lutte antiparasitaire, mars 2012 :
http://www.hc-sc.gc.ca/cps-spc/pubs/pest/_decisions/
rd2012-05/index-fra.php (consulté le 6 mai 2014).
9. Agence de la santé publique du Canada, Comité
consultatif de la médecine tropicale et de la médecine
des voyages (CCMTMV). Déclaration relative aux
mesures de protection individuelle pour prévenir les
piqûres
ou
morsures
d’arthropodes.
RMTC
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ccdr-rmtc/12vol38/acs-dcc-3/index-fra.php (consulté le 6
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17. U.S. Environmental Protection Agency. Pesticides:
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http://www.epa.gov/pesticides/insect/repellencyawareness.html (consulté le 6 mai 2014).
COMITÉ DES MALADIES INFECTIEUSES ET
D’IMMUNISATION DE LA SCP
Membres : Robert Bortolussi MD (président sortant);
Natalie A Bridger MD; Jane C Finlay MD (membre
sortante); Susanna Martin MD (représentante du
conseil); Jane C McDonald MD; Heather Onyett MD;
Joan L Robinson MD (présidente); Marina I Salvadori
MD (membre sortante); Otto G Vanderkooi MD
Représentants : Upton D Allen MBBS, Groupe de
recherche canadien sur le sida chez les enfants;
Michael Brady MD, comité des maladies infectieuses,
American Academy of Pediatrics; Charles PS Hui MD,
Comité consultatif de la médecine tropicale et de la
médecine des voyages, Agence de la santé publique
du Canada; Nicole Le Saux MD, Programme canadien
de surveillance active de la vaccination (IMPACT);
Dorothy L Moore MD, Comité consultatif national de
l’immunisation; Nancy Scott-Thomas MD, Le Collège
des médecins de famille du Canada; John S Spika
MD, Agence de la santé publique du Canada
Conseillère : Noni E MacDonald MD
Auteure principale : Heather Onyett MD
Aussi disponible à www.cps.ca/fr
© Société canadienne de pédiatrie 2017
La Société canadienne de pédiatrie autorise l’impression d’exemplaires uniques de ce document à partir
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