Pôle d`Orly - le CAUE de l`Essonne

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Pôle d`Orly - le CAUE de l`Essonne
pôle d'orly
Commune de Morangis
Agence Folléa-Gautier
Aéroports de Paris
représentée par Pascal Noury, maire
représentée par Claire Gautier, paysagiste-urbaniste
représentée par Luc Pollet, architecte à la direction
de l'immobilier et Jacques Pianelli, responsable du Pôle
Opérations d’Investissements
Espaces de transition entre les zones habitées et les
parcelles agricoles, les lisières urbaines garantissent la
grande ouverture sur l'aéroport comme un lieu de respiration. Elles peuvent aussi constituer un lien possible
entre tous les quartiers mitoyens ceinturant l'aéroport.
Ces alignements, localisés demain sur un point d’entrée
de notre projet Cœur-d’Orly, sont le symbole de la permanence d’une histoire partagée entre l’aéroport et le
territoire l’environnant. Les conserver, c’est tenir le lien
entre passé, présent et avenir.
Paray-Vieille-Poste
et la plaine de Morangis
(12-2007 et 04-2013)
Vestige du double alignement
d'arbres de l'ex-rue de l'Aérodrome.
Aéroport d'Orly.
Paray-Vieille-Poste / Orly
(2011 et 04-2013)
Photo : L. Pollet-ADP
Photo : C. Gautier
Avenue de Morangis à Athis-Mons
(fin xixe-début xxe) actuelle avenue
Général-de-Gaulle (04-2013)
C’est une frange urbaine comme nous, habitants et collectivités, devons la préserver : un chemin qui dessert
des espaces agricoles mais avec la présence d’un peu
d’urbanité. Un espace à sa porte, à regarder de son
jardin par exemple.
Outre une position idéale pour voir les avions, ce belvédère offre des vues sur les vallées de la Seine et de la
Bièvre. En associant élus et agriculteurs pour créer de
nouveaux belvédères et garder des zones agricoles, on
multipliera ces respirations.
Cœur-d’Orly est la naissance d’un quartier d’affaires
tel celui d’Airport City à Amsterdam. Il réunira bureaux,
hôtels pour nos passagers, centre commercial : une
mixité urbaine construite avec les collectivités locales et
des acteurs économiques.
La plaine de Morangis vue de la D 118 (05-2013)
Belvédère pour observer le décollage des avions à Paray-Vieille-Poste (05-2013)
Une image approchante du projet Cœur-d’Orly : le quartier d’affaires
Paris-Rive-Gauche, 13e (05/2013)
Comparée aux zones pavillonnaires plus anciennes,
celle-ci manque de respiration. Elle est un dédale sans
véritable repère ; des défauts dûs, entre autres, au comblement d’un espace agricole et non à un projet en lien
avec l’existant.
Cette déviation qui vient couper les espaces agricoles
est un risque énorme. Elle appelle l’urbanisation qui hypothèquerait tout le travail qu’il y a à mettre en œuvre
sur les lisières urbaines.
Nous avons besoin du réseau viaire mais surtout pas
dans cette forme, une route-tuyau qui conduit ici à une
désincarnation paysagère qui est l’antithèse de notre
projet.
Lotissement du Clos-d’Alice à Morangis (04-2013)
La D 118 traversant la plaine de Morangis (03-2013)
La N 7 dans le faisceau A106-A 86, en amont de l’aéroport de Paris-Orly,
Paray-Vieille-Poste / Orly (05/2013)
La densification urbaine souhaitée et nécessaire est
ici trop poussée : les immeubles sont directement sur
la rue. On constate que les gabarits des voiries et des
habitations collectives ne sont plus en correspondance.
Ce lotissement pavillonnaire cerné par un merlon est à
mon sens une négation du territoire. On tourne le dos
à l’espace agricole et l’aménagement est tout sauf une
lisière.
On ne veut pas ça... cette densité de bâtiments sans
mixité urbaine, sans centralité... sans âme de fait. C’est
un espace monospécifique, où il n’y a rien d’autre à faire
que travailler.
Alignement d’immeubles rue Aristide-Briand à la limite de Chilly-Mazarin Morangis (04-2013)
Lotissement des Trois-Parts à Bondoufle (03-2013)
Une zone d’activités de la SILIC, en limite de Rungis et Paray-Vieille-Poste
(05/2013)
J’aime beaucoup le traitement du coteau qui participe
à une mise en valeur globale de l’ensemble constitué du
milieu naturel des lacs et du coteau lui-même, concourant à l’existence d’un espace très intégré.
L'aménagement réalisé par la CALE, de ces jardins familiaux sur les petits coteaux de la Seine, constitue une
transition remarquable entre les quartiers habités du
plateau et les lacs de Grigny. Il mériterait de se prolonger jusqu'aux berges de la Seine.
Le travail qui se fait sur le Triangle Vert est une référence. Un projet du même ordre –maintien et développement d’une agriculture « urbaine »– se réalise sur
la plaine de Montjean où la création d’une AMAP par
exemple complètera notre projet.
Le coteau et les lacs de l’Essonne à Grigny (05-2013)
Le coteau et les lacs de l’Essonne à Grigny (05-2013)
Mosaïque des cultures dans le Triangle Vert, près de Saulx-les-Chartreux (05-2013)
Images
d'avenirs
en Essonne
conseil d'architecture
d'urbanisme et d'environnement
Conception et mise en page : Pierre Enjelvin - François Puzenat – 2013
Photo : Jacques de Givry
Photo : Archives
de l'Essonne_2FI_120_035
Cet axe fît lien entre d’abord deux villages agricoles devenus depuis deux villes de banlieue. Il faut lui redonner
ce sens lors de son aménagement futur : créer la mixité
urbaine (habitat-entreprises) et des perspectives vers
l’aqueduc de la Vanne.

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