••••
Transcription
••••
ETERNAL SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND DE MICHEL GONORY, AVEC JIM CARREY, KATE WINSLET, KIRSTEN DUNST. 1 H43. DIST, TWIN PICS ••••• Ecrit par Charlie Kaufman (le scena- riste de Being John Malkovichl. rea- IHuman Naturel. Eternal Sunshine Of The Spotless Mind est l'un des plus beaux ovnis lise par Michel Gondry cinematographiques jamais proposes au regard du spectateur, Jim Carrey et Kate'Winslet y vivent une histoire d'amour extremement compliquee. mais neanmoins captivante, ou intervien- l nent des experiences tres surprenantes sur la memoire, Peut-on effacer cieux? sans regret ETERNAL des souvenirs preLa reponse dans une ceuvre SUNSHINE OF THE SPOTLESS MIND culte. dont plusieurs visions n'epuisent pas les rich esses, et dont l'edi- bien une lec;:on, Mais au moment de le encore punir, les vengeurs se verront confron- tion Blu-ray tes a une rea lite plus complexe. me me s'illeur sera difficile de reculer ... Sur nesse. Et a amenager une fin eblouissante a ce 4" volet, qui pourrait tirer des hautement magnifie inventives. les trouvailles Le film est dis- ponible sans bonus, ou agremente de nombreux et interessants supplements dans un coffret "collector", • L.D. •••• AVEC RORY CULKIN, 1 H29, OIST, BELGA. TREVOR Selectionne aux festivals de Cannes et de Sundance, ce film independant made in USA y a rec;:u un excellent accueil. Logique, tant Jacob Aaron MlAN am assez proche de celui du larmes BELLE sible" O'ANDRE une resonance interpretes, poignante. Les to us excellents, sont au diapason d'une ceuvre forte et marquante, • L.D . umJ DELORME, •••• l'essence dire .• DELVAUX, My. L. AVEC JEAN.LUC ADRIANA BOGDAN (1971) avaient affirme le statut d'Andre Delvaux sur la scene du cinema euro- SKINS - SAISON 4 UNE S~RIE E4 CRttE ELSLEY. AVEC KAYA LUKE PASOUALlNO, PAR JAMIE BRITTAIN ET BRIAN SCODELARID, JACK O'CONNELL, COFFRET 3 DVD. DIST, UNIVERSAL. peen. Selectionne au Festival de Cannes en 1972, Belle ne rec;:ut pas un accueil aussi enthousiaste. La C'est ala saison 5 que Skins a com- reedition de ce film aux cent sans recours aux habituels cliches. Mean Creek raconte l'expe- mence a decevoir. La 4, elle, reste encore merveilleusement douce-amere, richesses plus secretes n'en est que mieux venue. La Cinematek l'a energisante comme les pilules que ses lanti-)heros gobent a longueur d'epi- gamin et de son grand frere. La cible? Un garc;:on qui harcele sodes. It a certes fallu un peu de temps pour faire connaissance sans relache le plus jeune des frangins. Une brute, sans doute, qui me rite avec ses protagonistes -tous les 2 ans, Skins une ceuvre trop peu vue. Delvaux y situe il est rapidement apparu que les personnages des chapitres 3 et 4 ne sont ni moins bien, ni meilleurs que les precedents, mais simplement differents. C'est la le trait de genie de ses auteurs, qui n'ont recycle aucun theme, aucune situation, qui ne se sont laisses aller a aucune tout en reussissant inclus dans une collection consacree au grand realisateur belge, et dont le septieme et ultime DVD contiendra un ensemble de supplements rares et passionnants. Aucun bonus donc sur celui de Belle, mais d'emouvantes retrouvailles avec renouvelle integralement son casting. Mais redite, DANIELE L'Homme au crane rase 11967l. Un soir un train 11968) et Rendez-vous a Bray ••••• d'un BIDEAU, I H33. DIST, CINEMATEK Estes reussit a y presenter l'univers adoles- dition vengeresse de la jeu- a un Bart De Wever en plein Gordel-c'est superbe Stand By Me, le film captive, trouble, fait ressentir et aussi reflechir. Tout en donnant au mot "irreverjeunes MEAN CREEK DE JACOB AARON ESTES MORGAN, RYAN KELLEY, un ton a capter :!i une fois dans les Hautes Fagnes un recit plein de mystere, dont le heros ecrivain s'eprend d'une jeune femme etrange, que lui seul aperc;:oit. Entre conscient et inconscient, reve et rea lite, cette evocation d'un amour fou ose une poesie fragile, risquee, aux confins du surrealisme, A redecouvrir! • L.D. 16 SEPTEMBRE 20111 FOCUSVIF 33