Dimanche 15 mai 2016 - Forum des Chefs d`Entreprises
Transcription
Dimanche 15 mai 2016 - Forum des Chefs d`Entreprises
Dimanche 15 mai 2016 Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10 94 / 023 37 12 51 Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91 Mobile: 0770 88 90 80 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. . SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3 Prévisions budgétaires et nouvelle politique économique : Sellal réuni un conseil interministériel (Algérie Eco) ..................................................................................... 3 SELLAL A RÉUNI 7 MEMBRES DE SON EXÉCUTIF : Le gouvernement sur le pied de guerre (L’Expression)..................................................................................... 4 4e Salon International de la sous-traitance : développer le partenariat public-privé (El Moudjahid) ............................................................................................................ 5 Benkhalfa appelle à une adhésion massive à l'emprunt obligataire (APS) ................. 6 La Société de refinancement hypothécaire envisage le lancement d’un emprunt obligataire (APS) ........................................................................................................ 7 Emprunt obligataire d’Etat : le CNRC souscrit pour 8,5 milliards de DA auprès de la BNA (APS) ................................................................................................................. 8 Les Algériens établis à l’étranger pourront à partir de juin ouvrir des comptes bancaires en devises (APS) ......................................................................................... 9 Gaspillage de produits halieutiques dans la région Mena : 30% de pertes économiques (El Moudjahid) .................................................................................... 10 Activité Economique mondiale : Le redressement peu probable (El Watan) ........... 11 PORT DE DJENDJEN : Locomotive des exportations hors hydrocarbures (L’expression) ........................................................................................................... 12 Le FCE organise la 2e Journée sur la relation entreprise-université (Algérie Patriotique) ................................................................................................................ 13 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 14 La souscription à l'emprunt obligataire est "un devoir national et un investissement à long terme" (APS) ..................................................................................................... 14 LE SIGNAL DE DÉPART DONNÉ AUJOURD'HUI : La cimenterie d'Aïn El Kebira en Bourse dès le Ramadhan (L’Expression) ................................................. 15 Plus de 24 milliards DA de transactions commerciales sans factures au 1er trimestre (APS)......................................................................................................................... 16 ORAN : 44 marchés informels éradiqués (L’Expression) ........................................ 17 Coopération ......................................................................................................................................................... 18 Une étude de faisabilité pour l'application d'un modèle agricole espagnol en Algérie (APS)......................................................................................................................... 18 Relance du projet Barrage vert selon les préceptes du développement durable (APS) ................................................................................................................................... 19 Khebri en Jordanie pour la coopération bilatérale et le sommet international de l'énergie (APS) .......................................................................................................... 21 Algérie-UE : Signature de deux conventions de coopération (El Watan) ................ 21 Veille ..................................................................................................................................................................... 22 Prévisions OPEP : Net déficit du marché en 2017 (El Watan) ................................. 22 2 A la une Prévisions budgétaires et nouvelle politique économique : Sellal réuni un conseil interministériel (Algérie Eco) Le premier ministre a convoqué ce samedi 14 mai un CIM consacré à l’examen des conclusions des travaux du groupe des experts sur les prévisions budgétaires à l’horizon 2019 et les grandes lignes de la nouvelle politique économique qu’il compte présenter aux partenaires sociaux à l’occasion de la prochaine tripartite prévue début du mois de juin. Au cours de cette réunion à laquelle étaient conviés les ministres des finances , de l’industrie, du commerce , le ministre délégué au budget, le secrétaire général de l’UGTA , les présidents de l’UNEP et du FCE , le représentant du groupe des experts a présenté les scénarios budgétaires 2016/2019 selon deux grand hypothèses : la première représentant une situation qui découle du maintien du statut quo et qui semble selon les dires de l’expert intenable au regard des prévisions de recettes et du niveau actuel des dépenses et la seconde avec deux variantes qui introduit des ajustements non seulement sur les dépenses de fonctionnement et d’équipement mais également au niveau des transferts sociaux. Sur cette question un consensus s’est dégagé sur le faite qu’il était impératif de revoir le niveau des transferts particulièrement les transferts implicites et qui peuvent constituer un gisement d’économie appréciable pour le budget. Il a été également relevé la nécessité de recourir aux financements alternatifs par le biais du marché boursier et par le recourir aux PPP dans les projets d’infrastructure. Sur le second point ; le nouveau modèle économique, il semble que les travaux n’ont pas encore aboutis même si la nécessité d’une vision économique consensuelle , qui fait défaut aujourd’hui, a été rappelé par le premier ministre qui a demandé au groupe de lui présenter un document avant la fin du mois de mai. 3 SELLAL A RÉUNI 7 MEMBRES DE SON EXÉCUTIF : Le gouvernement sur le pied de guerre (L’Expression) L'on s'attend dans les prochaines semaines à une batterie de mesures, associée à des actions concrètes, à même de donner un maximum de visibilité à l'économie du pays. Une importante réunion interministérielle a eu lieu hier. Présidée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, la rencontre a concerné les ministres des Finances, de l'Industrie, du Commerce, de l'Intérieur, de l'Education et de la Santé, ainsi que le vice-ministre de la Défense nationale. La présence du général de corps d'armée Gaïd Salah est en soi un élément révélateur du caractère exceptionnel du conclave gouvernemental, dont les sujets qui justifient la tenue ne manquent pas. Il y a d'abord le nouveau modèle économique annoncé par le Premier ministre, au début de l'année en cours. Soutenu par un nouveau Code des investissements qui sera présenté prochainement devant l'APN, cette nouvelle vision de la croissance qui s'articule essentiellement autour de l'entreprise et surtout de la production et les exportations a été esquissée par de nombreux ministres, dont ceux de l'Industrie, les Finances et le Commerce. La rencontre d'hier devait être, soulignent des sources proches du Premier ministère, une phase préparatoire, histoire de voir où en sont les divers éléments qui doivent donner du sens au nouveau modèle économique. Face à la dégradation des finances du pays, il y a effectivement urgence et l'on s'attend dans les prochaines semaines à une batterie de mesures, associée à des actions concrètes, à même de donner un maximum de visibilité à l'économie du pays et surtout réduire considérablement l'intervention de l'administration dans l'acte d'investir. Le développement économique, seule planche de salut pour le pays, quelle que soit la tenue du marché pétrolier, sera un axe central de l'action du gouvernement. En effet, les dernières nouvelles relevées par l'Opep et qui faisaient état d'une évolution positive des prix du Sahara Blend algérien de l'ordre de 3 dollars entre mars et avril, ne devraient plus peser sur la décision économique du gouvernement. A côté de la question de la relance de la croissance, deux grands événements que s'apprête à vivre l'Algérie, à savoir les examens de fin de cycle scolaire et le mois de Ramadhan ont figuré à l'ordre du jour de la réunion. Ces deux rendez-vous «budgétivores» recommandent, en effet, des préparatifs au plus haut niveau. Les responsables des départements ministériels de l'Education, la Santé, les Finances et l'Intérieur confirment certainement ces 4 deux points à l'ordre du jour du Conseil interministériel. Il faut dire que la tradition veut que l'Etat fasse preuve d'une grande perfection dans la gestion des examens, de même que dans la conduite à tenir durant le mois de Ramadhan. La triche au baccalauréat qui a régulièrement entaché la crédibilité de cet examen national est quelque part une tache noire dans le bilan de nombreux gouvernements et le défi cette année serait de réussir une session aussi propre que possible, en tout cas, beaucoup moins problématique que les deux précédentes. Le capital confiance engrangé par Mme Benghebrit est certainement engagé dans l'organisation de ces examens qui vont retenir l'attention de toute l'Algérie. Au lendemain du baccalauréat, les Algériens auront à affronter une autre «épreuve». Le Ramadhan est effectivement un véritable examen de passage pour tous les Exécutifs qui ont eu à gérer le pays. Si l'année passée, le mois sacré s'est déroulé sans trop de casse, renouveler «l'exploit» est le défi de l'heure pour le gouvernement Sellal. Sorti de ces points de l'ordre du jour qui intéressent les Algériens, on ne peut pas croire que le Conseil interministériel en soit satisfait et ait levé la séance. Pour cause, le ministre des Finances est interpellé par rapport à la situation de son département. Echec de la «mise en conformité fiscale volontaire», un pré-bilan mitigé de l'emprunt obligataire, sur fond d'une chute vertigineuse des réserves de changes du pays, avec en prime, un déficit abyssal du Trésor public, constituent autant de facteurs inquiétants à même d'entrevoir de nouveaux réajustements des affectations budgétaires. La réunion des sept ministres ne peut faire l'impasse sur cette réalité financière qui obligera le gouvernement à agir dans le sens qui ne plairait pas forcément aux Algériens. La situation sécuritaire aux frontières et la menace terroriste toujours pesante au regard des opérations de l'ANP et des saisies de matériel de guerre, interpellent le gouvernement et cette préoccupation est clairement traduite à travers la présence, peu coutumière, du vice-ministre de la Défense nationale à ce genre de rencontres interministérielles. 4e Salon International de la sous-traitance : développer le partenariat public-privé (El Moudjahid) La 4e édition du Salon international de la sous-traitance «ALGEST-2016» a ouvert hier ses portes au palais des Expositions (SAFEX) à Alger. Ph : Wafa L’organisation de cet événement est marquée par la relance de l’industrie mécanique notamment l’installation à Oran de l’usine de Renault Algérie Production, l’usine de fabrication de Tramway à Annaba, en partenariat avec ALSTOM, la fabrication de matériels de travaux publics et de levage avec LIEHBER et la fabrication de nouveaux tracteurs agricoles Américains «Massey Ferguson» à Constantine ainsi que les investissements réalisés par le MDN dans le domaine mécanique. Organisé par World Trade Center Algeria & la Bourse Algérienne de Sous-traitance du Centre, ce salon a réuni 5 de nombreux exposants. Le salon ALGEST est un espace dédié exclusivement aux sous-traitants, aux fournisseurs et fabricants et aux prestataires de services pour faire connaître leurs savoir-faire et compétences dans les divers secteurs. Il propose également une plateforme pour découvrir de nouveaux produits et services. C’est également l’occasion pour consulter les spécialistes et concrétiser des projets d’investissement. Au vu de son importance, il est considéré comme révélateur du potentiel national de sous-traitance dans des secteurs divers ; les industries mécanique, métallique, métallurgique, électrotechnique, le plastique, le caoutchouc et composite mais également les pièces et composants automobiles et les services liés à l’industrie. Selon les organisateurs de ce Salon, les perspectives de développement en Algérie du marché de la soustraitance existent et les conditions de sa réussite sont aujourd’hui réunies au vu des facilitations offertes par l’Etat au profit de sa promotion. L’amélioration de la compétitivité des PME dans le domaine de la soustraitance constitue le véritable gage pour la construction d’une relation solide entre les partenaires industrielles. En marge de ce salon des conférences débat sont programmés avec les grandes entreprises et institutions nationales qui vont communiquer sur les thématiques d’actualités à savoir : les nouveaux marchés de la sous-traitance les stratégies de développement de la sous-traitance les assurances, les aspects de Contrat de Sous-traitance entre Donneurs d’ordres et Fournisseurs ainsi que d'autres à définir. Les organisateurs d’ALGEST donnent aussi la possibilité aux exposants qui le souhaitent, de faire la présentation de leurs produits et savoir-faire, selon une programmation préalable qui sera organisée en commun accord avec eux. Benkhalfa appelle à une adhésion massive à l'emprunt obligataire (APS) Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a appelé jeudi à Tlemcen les opérateurs économiques, les commerçants et les épargnants locaux à adhérer àl'emprunt obligataire, levé récemment en Algérie. L'emprunt obligataire "n'est pas une fin, mais un moyen pour attirer des milliards de dinars, qui sont hors des banques, pour les employer dans l'édification de l'économie nationale au lieu de recourir à l'endettement extérieur", a expliqué M. Benkhalfa lors d'une rencontre regroupant les responsables des banques, de la direction des impôts et des opérateurs économiques locaux. 6 Le ministre a affirmé que ce mécanisme est une "bon chose" car les gains seront répartis entre l'Etat, qui peut édifier un nouveau mode de financement de la croissance économique, et les citoyens. Cette opération, visant à mobiliser toutes les ressources financières nationales, permettra aussi de rétablir la confiance entre le citoyen et les institutions financières nationales et de réduire les procédures administratives, a-t-il ajouté. Après avoir rappelé les résultats du programme de transfert des fonds du marché parallèle aux banques, connu sous le nom du programme de conformité fiscale volontaire, M. Benkhalfa a expliqué que la politique financière de l'Algérie repose, en matière fiscale, sur le recouvrement comme facteur principal de la direction des impôts et non pas sur le contrôle, la répression et les rapports conflictuels. Il a affirmé que la situation financière du pays, affectée par la chute des prix du pétrole, "nÆa pas atteint la zone rouge", grâce à la politique prospective adoptée par l'Etat sous la direction du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui a permis de se débarrasser de la dette extérieure et d'aller vers l'exploitation de l'épargne nationale ayant dépassé 8000 milliards DA. A propos de Tlemcen, qu'il a qualifié de wilaya leader en matière de ressources humaines et d'atouts naturels et industriels, le ministre a souligné qu'"elle n'a, toutefois, pas atteint le niveau requis en tant que pôle économique à cause du faible volume des impôts sur bénéfices des sociétés (IBS)", estimant qu'elle "n'a pas réussi à commercialiser ses atouts touristiques". M. Benkhalfa a visité, dans la wilaya, un nombre d'agences bancaires et d'institutions financières, ainsi que la direction des impôts de Tlemcen où il s'est enquis des conditions de travail. La Société de refinancement hypothécaire envisage le lancement d’un emprunt obligataire (APS) La Société de refinancement hypothécaire (SRH) envisage de lancer prochainement un emprunt obligataire institutionnel pour diversifier ses ressources de financement, a indiqué à l'APS un responsable de cet établissement financier public. Cette opération vise à diversifier les ressources financières de la SRH, en dehors du Trésor public, a expliqué son chargé de communication, Mohamed Hamoul, en marge d'un atelier de formation sur les taux d’intérêt organisé par la Commission d'organisation et de surveillance des opérations en bourse (COSOB) et l'Institut national de formation bancaire (IFB). 7 La SRH avait déjà lancé un premier emprunt obligataire institutionnel d’un montant de 3 milliards de dinars en 2003. Sa mission principale est de refinancer les banques en matière de prêts immobiliers à long terme, c’est-à-dire que la SRH aide les banques commerciales à reconstituer la totalité de leurs ressources épuisées en crédits immobiliers. Concernant l'atelier de formation organisé par la Cosob et qui a regroupé de jeunes cadres de banques publiques et privées, il s'est focalisé essentiellement sur l'évaluation des risques dans le marché de la dette dont celui des emprunts obligataires. Cette session a été animé par le professeur Jean-Michel Beacco, enseignant en finances aux Universités de Paris Dauphine et des Sciences Po (France) et également membre du Conseil scientifique de la Cosob. Dans son exposé, M. Beacco a expliqué aux jeunes banquiers les techniques et surtout l’enjeu de fixation des taux d’intérêt pour un prêt bancaire en général et pour un emprunt obligataire en particulier. Le choix de ce thème, selon le président de la Cosob, Abdelhakim Berrah, est directement lié à la conjoncture actuelle marquée par le lancement de l’emprunt obligataire de l’Etat en avril dernier, et l’intérêt de plusieurs entreprises à ce type de financement à l’image de Sonelgaz et de la SRH. "Les professionnels doivent parfaitement maîtriser tous les concepts liés aux emprunts obligataires. Nous devons travailler dans le fond des choses et non superficiellement", a-t-il expliqué. Emprunt obligataire d’Etat : le CNRC souscrit pour 8,5 milliards de DA auprès de la BNA (APS) Le Centre National du Registre de Commerce (CNRC) a souscrit mercredi à l’Emprunt national pour la croissance économique pour un montant de 8,5 milliards (mds) de DA auprès de la Banque Nationale d’Algérie (BNA). Les deux établissements publics ont également signé une convention portant sur l’équipement du CNRC, par la BNA, de terminaux de paiement électronique (TPE) permettant aux commerçants de payer les frais relatifs à l’immatriculation, radiation, modification et nantissement au Registre de Commerce via les TPE. Les deux conventions (portant sur la souscription et sur le paiement électronique) ont été signées par Achour Aboud, P-dg de la BNA et Mohamed Maouche, Directeur général du CNRC. M. Aboud a avancé qu’avec cette souscription, les fonds collectés au niveau de la BNA banque dans le cadre de l’Emprunt d'Etat "s'approche déjà des 20 mds de DA" et que ce montant atteindrait même les 40 mds de Da bientôt si l’on prend en considération les promesses de souscription. 8 Lancé le 17 avril dernier pour une durée de six mois, l’emprunt national pour la croissance économique a été retenu par l'Etat comme une option de financement des projets d’investissement économique sur fond de recul des recettes pétrolières. "Nous sommes une entreprise publique et nous devons répondre à l’appel du Gouvernement et donner l’exemple" a, pour sa part, déclaré M. Maouche. Concernant le paiement électronique, il a rappelé que le Centre demandait jusque-là à ses clients, ayant déposé des dossiers pour l’obtention d’un Registre de Commerce pour n’importe quelle autre opération, d’aller régler leurs paiements au niveau de la Banque avant de revenir pour retirer leurs registres par exemple. Grâce à cette convention les opérateurs n’auront plus à se déplacer à leurs banques puisqu’ils pourront payer les frais à travers les TPE de la BNA, et ce, qu’ils soient clients de cette banque ou d’autres banques. Le même responsable a également avancé que le CNRC travaillait sur le parachèvement d’un projet d’E-paiement qui rendra possible le règlement via Internet des frais relatifs au Registre de Commerce. "Des Bureaux d’études nous accompagneront avec la BNA pour arriver, d’ici l’année prochaine, au retrait du Registre de Commerce via Internet", a-t-il promis dans une déclaration à la presse. Selon lui, les responsables de ce dossier "sont tous mobilisés pour s’engager dans la e-gouvernance, je pense qu’une fois les procédures d’ordre réglementaires notamment seront réglées, nous y arriveront d’ici à l’année prochaine", a-t-il prédit. Les Algériens établis à l’étranger pourront à partir de juin ouvrir des comptes bancaires en devises (APS) Le lancement d'une opération permettant aux membres de la communauté algérienne établie à l’étranger d'ouvrir des comptes bancaires en devises est prévue en juin prochain, a annoncé, jeudi soir à Oran, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa. "Nous comptons lancer d’une nouvelle initiative à partir du mois de juin prochain permettant aux membres de la communauté algérienne nonrésidents dans leur pays d’origine d’ouvrir des comptes bancaires en devises", a déclaré le ministre, en marge d'une visite d'inspection d'un nombre d'agences de banques publiques dans la wilaya. Cette mesure permet aux algériens résidents à l’étranger de sécuriser leur argent dans leur pays, surtout que les mutations que connaissent différentes régions du monde peuvent contraindre à un retour au pays d'origine pour y résider, a-t-il expliqué. 9 Cette opération s’inscrit dans le cadre du développement de l’activité bancaire algérienne qui vise à multiplier le nombre des comptes courants de 7 à 17 millions, a ajouté le ministre. Par ailleurs, le ministre a mis en garde contre les conséquences de transfert d’argent vers des banques à l'étranger dont les difficultés de récupération de cet argent en cas de changement de lois (suspension des visas et autres contraintes). Présidant une rencontre au siège de la wilaya d’Oran en présence des opérateurs du secteur des finances, M. Benkhalfa a appelé à œuvrer suivant une approche d'innovation pour inciter les détenteurs de "fonds endormis" à les déposer dans les banques. Il a insisté, dans ce sens, sur le rôle à jouer par les agents des guichets de banques pour sensibiliser les citoyens et gagner leur confiance pour réaliser cet objectif, ainsi que sur l'activation de l’esprit d’initiative chez les gestionnaires des agences bancaires. Le ministre a également abordé, lors de cette rencontre, l’emprunt obligataire et la politique de son secteur de mobiliser les ressources financières pour financer l’économie nationale. Gaspillage de produits halieutiques dans la région Mena : 30% de pertes économiques (El Moudjahid) D.R L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a indiqué, jeudi, que les pertes économiques du secteur de la pêche, dues au gaspillage, étaient estimées entre 20 et 30% dans la région Moyen-Orient, Afrique du Nord et Moyen-Orient (Mena). «Les pertes et gaspillages des produits halieutiques au Mena sont à l’origine des dommages économiques estimés entre 20 et 30% des pêches tout au long de la chaîne de valeur, ce qui pose un grand défi dans la région», selon un rapport de la FAO publié sur son site web, à l'occasion de sa 33e réunion régionale qui se tient du 9 au 13 mai à Rome. Les produits halieutiques sont très fragiles, et une grande partie de la capture est gaspillée, à cause de la mauvaise manipulation pendant le traitement, le stockage et la distribution. Donc, la rénovation des ports de traitement, la réduction des pertes et gaspillages, l’utilisation amplifiée des produits halieutiques secondaires et le renforcement des petits acteurs dans la chaîne de valeur, offrent des possibilités importantes pour accroître la consommation des produits halieutiques et contribuent à la croissance économique dans la région, souligne le rapport. La FAO a lancé l’initiative de la Croissance Bleue pour que les populations concernées par les activités de pêche et de l’aquaculture 10 profitent des avantages durables des océans, des mers, des zones côtières et des eaux intérieures. Cette initiative est basée sur les concepts de l’économie verte et l’économie bleue. Son but, c'est d'établir un milieu favorable aux professionnels afin qu'ils jouent un rôle actif dans la préservation des ressources naturelles au profit de générations futures. L'initiative se concentre sur quatre principaux domaines de travail : les pêches de capture, l’aquaculture, les moyens de subsistance et systèmes alimentaires (commerce, marchés, période post-récolte, et l’appui social), et les services écosystémiques. L’application de cette initiative dans la région Mena «nous aidera à évaluer et répartir les potentialités des océans, des mers et des eaux intérieures, à travers des méthodologies renouvelables, durables et responsables qui prendront en charge l’apport entre la croissance économique et les besoins de la sécurité alimentaire, tout en conservant les ressources en eau de la région», d'après le rapport de la FAO. L'amélioration optimale du secteur de la pêche post-récolte s'avère essentielle, d'après la FAO qui fixe un délai de 5 à 10 ans pour l’application des programmes de la «Croissance Bleue», et compte mettre en place une nouvelle organisation régionale pour la gestion des ressources halieutiques et de l'aquaculture. Les ressources halieutiques naturelles varient dans les pays côtiers de la région Mena entre ceux ayant une haute production annuelle comme les pays ayant de longues côtes et de grandes flottes qui mettent en œuvre des systèmes à haut débit, et d’autres pays jouissant d’une production à plus petite échelle. La majorité des ressources halieutiques dans la région est à petite échelle, et joue un rôle important en termes d’emploi. Le secteur engage également des valeurs traditionnelles et culturelles qui nécessitent des moyens spécifiques pour y participer. Activité Economique mondiale : Le redressement peu probable (El Watan) L’activité économique mondiale a peu de perspectives de redressement en 2016, selon un rapport publié jeudi par le Département des Nations unies des affaires économiques et sociales (DESA). Le rapport précise que le produit mondial brut n’augmentera que de 2,4% en 2016, soit le même rythme qu’en 2015, marquant une révision à la baisse de 0,5 point de pourcentage par rapport aux prévisions de l’ONU publiées en décembre 2015, indique le rapport. La faiblesse persistante de la demande globale dans les économies développées reste un frein à la croissance mondiale, tandis que les prix bas des produits de base, les déséquilibres budgétaires croissants et les politiques restrictives ont encore assombri les perspectives pour de nombreuses économies exportatrices de matières premières, ajoute le document. Cela, est-il expliqué dans le texte, a été aggravé par des chocs liés à des phénomènes climatiques, des tensions politiques et d’importantes sorties de capitaux dans de nombreuses régions en développement. «Le rapport souligne la nécessité d’une politique plus équilibrée pour raviver la croissance mondiale et créer un environnement propice à la réalisation du 11 Programme de développement durable à l’horizon 2030», a signalé le soussecrétaire général des Nations unies pour le développement économique, Lenni Montiel. La croissance mondiale devrait augmenter légèrement pour atteindre seulement 2,8% en 2017, soit bien en deçà des tendances d’avant la crise. La période prolongée de croissance lente de la productivité et des investissements faibles pèse sur le potentiel à long terme de l’économie mondiale, relève le rapport. Une plus grande coordination des politiques entre les pays, est-il noté, peut atténuer les effets négatifs et limiter la volatilité des marchés financiers. A l’avenir, le rapport préconise que les gouvernements utilisent pleinement et efficacement l’espace fiscal disponible, tout en élargissant l’assiette fiscale et en renforçant l’administration fiscale dans de nombreux pays en développement et dans les économies en transition. PORT DE DJENDJEN : Locomotive des exportations hors hydrocarbures (L’expression) Il a à son actif un panel de produits à l'exportation made in Algeria. Les mécanismes à même de faciliter les opérations d'exportation de produits nationaux, semblent allécher les opérateurs économiques, attirés de plus en plus par l'exportation des produits algériens, notamment avec l'abondance des produits agricoles, fruits et légumes entre autres. Dans ce sens on signale la production de quelque 160.000 tonnes de produits agricoles, entre fruits et légumes, dont plus de 95.000 tonnes rien que pour la fraise. Des résultats qui ont poussé les opérateurs économiques à convoiter les marchés internationaux. Ainsi, il a été exporté depuis le port de Djendjen l'équivalant de 13 millions de dollars de liège, soit 9 900 tonnes. Egalement 2600 tonnes de cuir, avec un montant de 11 millions de dollars. Cette abondance de qualité du produit local a poussé les instances de l'Etat à ouvrir l'espace devant les opérateurs économiques, pour les encourager à investir l'espace de l'exportation, à travers les facilitations douanières, fiscales et administratives entres autres. Dans ce sillage, on retient la mise en place d'un guichet unique au sein de l'institution portuaire. Ce dernier vient d'être renforcé par le couloir vert, le reliant ainsi aux pays importateurs des produits algériens, l'UE, l'UEA et l'Asie. Il est à noter qu'une cellule ad-hoc a été créée par le gouvernement, elle a évoqué les mesures d'assouplissement, de facilitation et d'accompagnement pour la réussite des opérations d'exportation à partir des ports et aéroports du pays. Aussi de son côté, la direction régionale des douanes a mis en place des brigades pour l'exportation des produits hors hydrocarbures, ainsi que des couloirs verts en plus des facilités à même de favoriser l'acte d'exporter. Ces facilitations, qui se résument en la disponibilité, au port, des équipements nécessaires, la célérité et la facilitation des procédures douanières, feront sans doute du port de Djendjen un trait d'union entre l'Europe et l'Afrique, et les pays du Monde arabe. Dans ce cadre, cette institution portuaire devrait à court terme 12 disposer, à l'instar des autres structures portuaires du pays, d'un port sec à l'effet d'assurer un acheminement rapide des produits vers le port humide et inversement. Ces démarches et bien d'autres devront se traduire à travers les six protocoles d'accord, l'exportation de produits agricoles et de clinker, signés lundi dernier passé en présence du ministre des Transports Boudjema Talai, entre l'Entreprise portuaire de Djendjen (EPJ) et des opérateurs économiques en vue de l'exportation d'importantes quantités de dattes, pomme de terre, fraise, cuir, liège, fruits et légumes et matériaux de construction vers la Tunisie, Turquie, Libye, Italie, Belgique, France et la Russie. Cinq protocoles ont été signés par la société algérienne Sdat qui agit en collaboration avec l'opérateur Meitah Rachid avec les opérateurs étrangers Neoos (Belgique), Advance Developement Alta et Ad-Holding Compagny (Turquie), Tanit-World (tuniso-russe) et Tanit Tunisia. Pour la plateforme au niveau du port de Djendjen, elle a été signée entre l'entreprise portuaire et la société Lafarge Algérie. Ce dernier s'est fixé l'objectif d'atteindre une exportation d'un million de tonnes par an de ciment. Tous ces protocoles, mesures et procédures de facilitation interviennent, notons-le, dans ce climat de crise internationale, et ont pour objectif de promouvoir l'acte d'importation, avec des retombées directes sur l'économie nationale, emboîté par les exportations des hydrocarbures. Le FCE organise la 2e Journée sur la relation entreprise-université (Algérie Patriotique) Le Forum des chefs d’entreprises (FCE) organise, en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur, la deuxième édition de la Journée sur la relation entreprise-université sur le partenariat et la recherche en entreprise. L’événement qui aura lieu le 19 mai, à l’hôtel Méridien d’Oran, coïncide avec le 60e anniversaire de la Journée de l’étudiant. Cette rencontre vise à «améliorer la compétitivité des entreprises (...) et l’employabilité des diplômés», souligne un communiqué du FCE. L’organisation patronale a institué un prix consacrant la meilleure thèse de doctorat qui sera attribué aux lauréats à cette occasion. Au programme de la Journée, également, la signature de conventions de partenariat par des entreprises membres du FCE et des universités et des centres de recherche. Par cette initiative, le FCE cherche à «identifier» et «cibler» les «segments compétitifs de la base de production ou d’exportation existante». Le Forum des chefs d’entreprises s’est tracé comme objectif «la mise en place d’une 13 stratégie de développement basée sur le savoir-faire économique et fondée sur la créativité, la flexibilité, la rapidité et la qualité», indique le communiqué du FCE, qui veut axer sa stratégie sur l’éducation et la formation, la recherche et l’innovation, et les TIC. «Le tout doit être articulé sur la dynamique de la relation université-entreprise dans le cadre d’un système national d’innovation (SNI)», explique le communiqué. «Il est nécessaire, note-t-on, de concevoir un SNI qui permette un véritable décollage de l’innovation, de capturer un potentiel dormant d’innovation et des gisements de créativité qui ne demandent qu’à s’exprimer dans l’industrie». Le partenariat entre le FCE et l’université doit être «pérenne» et «articulé sur des objets et des objectifs concrets impliquant les deux parties», précise le FCE, qui voit la solution dans le recours à «des expériences réussies menées par des PME dynamiques ou par de grandes entreprises publiques et privées» et la «capitalisation des relations prometteuses universités-entreprises qui se sont développées ces dernières années». En point de mire de cette journée, l’identification des priorités par secteur, l’organisation de la coopération dans un cadre formalisé et contractuel, la mise en place d’une gouvernance pour fédérer les ressources, coordonner les actions et évaluer les résultats et l’accompagnement des transferts de savoirs et savoir-faire de l’université vers l’entreprise. Banque/bourse/Assurance La souscription à l'emprunt obligataire est "un devoir national et un investissement à long terme" (APS) Le PDG de la Caisse nationale d'Epargne et de Prévoyance (CNEP-Banque) Rachid Metref a estimé mercredi à Sétif la souscription à l'emprunt obligataire est "un devoir national et un investissement à long terme". Lors d'une conférence de presse animée avec les cadres de cette institution financière au siège principal de cette Banque à Sétif, M. Metref a indiqué que la souscription à l'emprunt obligataire " se veut une réponse à l'appel de la patrie et un investissement à long terme sans risques". Le même responsable a indiqué que sa visite à Sétif s'inscrivait dans le cadre d'une tournée à travers les différentes wilayas du pays pour expliquer cette opération qu'il a qualifiée de "réussite" d'autant que le ministère des Finances a réduit , a-t-il dit , le prix des titres de souscription à 10.000 DA. Evoquant le bilan de la Banque dans le cadre de cette opération, M. Metref a indiqué que "les statistiques ne sont importantes actuellement car il reste encore 5 mois même si on a réalisé plus de 20 milliards DA de recettes avec plus de 75.000 titres vendus". 14 Le PDG de la CNEP-Banque a donné par la même occasion des explications sur l'emprunt obligataire notamment les modalités et la durée de souscription (3 et 5 ans) les prix de la valeur nominative des titres (10.000 DA, 50.000 DA et 100. 000 DA). LE SIGNAL DE DÉPART DONNÉ AUJOURD'HUI : La cimenterie d'Aïn El Kebira en Bourse dès le Ramadhan (L’Expression) La période de souscription en Bourse de la Société des ciments d'Aïn El Kebira commence aujourd'hui et s'étalera jusqu'au 13 juin. Les autorités veulent réussir à tout prix cette introduction en Bourse. D'ailleurs, les investisseurs intéressés peuvent souscrire auprès de l'un des neuf intermédiaires en opérations de Bourse (IOB) mobilisés à cet effet. Le tout constituant le syndicat de placement dont le chef de file est la Banque extérieure d'Algérie (BEA). Les neuf IOB sont la BEA, le Crédit populaire d'Algérie (CPA), la Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr), la Banque de développement local (BDL), la Banque nationale d'Algérie (BNA), BNP Paribas El Djazaïr, la Caisse nationale d'épargne et de prévoyance-Banque (CNEP-Banque), la Société Générale Algérie et Tell Markets. Cette souscription vise une augmentation de 35% du capital social de cette filiale de Gica, à travers l'émission de nouvelles actions à prix fixe de 1600 DA/titre. Ainsi, cette souscription se fera à travers l'émission de 11,846 millions d'actions nouvelles d'un montant global de 18.953.600.000 DA. L'émission de ces actions sera répartie à hauteur de 37% pour les investisseurs institutionnels tels les banques et compagnies d'assurances (4383.020 actions), de 37% pour les personnes physiques (4383.020 actions), de 25% pour les personnes morales (2961.500 actions) et de 1% pour le personnel de l'entreprise (118.460 actions). A travers cette opération, la cimenterie d'Aïn El Kebira, dotée actuellement d'un capital social de 2,2 milliards de DA, vise la levée de fonds lui permettant de financer notamment la réalisation de sa nouvelle ligne de production d'une capacité supplémentaire de deux millions de tonnes/an de ciment, en vue de répondre à la forte demande sur ce matériau stratégique. Son introduction en Bourse a aussi pour but l'ouverture d'un nouveau canal de financement et le renforcement de sa notoriété. L'entreprise Scaek a obtenu récemment l'aval de la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de bourse (Cosob) pour son entrée en bourse, par augmentation de capital, par appel public à l'épargne. La cimenterie d'Aïn El Kebira a réalisé un chiffre d'affaires de près de 8,5 milliards de DA en 2015 et a produit 1,32 million de tonnes de ciment pour une capacité nominale installée d'un 1 million de tonnes (+32%). A rappeler que le Groupe Gica a réalisé une production record en 2015 qui s'est établie à 12,14 millions de tonnes de ciment contre 11,55 millions de tonnes en 2014 (+5%), alors que les prévisions tablaient sur 11,61 millions de tonnes sur 2015, soit 526.057 tonnes de ciment de plus par rapport aux pronostics. 15 Ce groupe s'est fixé comme priorité de contribuer à combler le déficit en matière de ciment, estimé à quelque quatre millions de tonnes/an. A l'horizon 2019, Gica compte augmenter sa production à près de 23 millions de tonnes conformément aux orientations des pouvoirs publics visant à encourager l'investissement productif, notamment dans les filières stratégiques, et à réduire les importations Commerce Plus de 24 milliards DA de transactions commerciales sans factures au 1er trimestre (APS) Le chiffre d'affaires dissimulé de transactions commerciales sans factures, mis au jour par les services de contrôle du ministère du Commerce, a atteint plus de 24 milliards de dinars (mds DA) durant le 1er trimestre 2016, en hausse de 9,6% par rapport à la même période de l'année dernière, a appris l'APS auprès de ce ministère. Environ 2.300 infractions liées au défaut de facturation ont été constatées durant les trois premiers mois de l'année 2016, soit 7,2% du total des principales infractions enregistrées suite à des opération de contrôle des pratiques commerciales, selon le bilan de l'activité du contrôle économique et de la répression des fraudes. Les 380.272 interventions menées par les services de contrôle ont conduit à la constatation de 48.043 infractions à la loyauté et à la transparence des pratiques commerciales ainsi qu'aux règles relatives à la conformité et à la sécurité des produits et services. Les opérations de contrôle ont également conduit à l'établissement de 42.608 procès-verbaux à l'encontre des contrevenants, à la proposition de fermeture de 4.170 locaux commerciaux et à la saisie de marchandises pour une valeur de 3,2 mds DA. Concernant l'intervention des inspections aux frontières, elle s'est soldée par l'examen de 25.412 dossiers d'importation pour une quantité de 6,7 millions de tonnes dont plus de 20 tonnes de produits ont été bloqués pour une valeur de 3,9 millions DA. Pour le ministère du Commerce, "il demeure évident que l'évaluation technique des performances de l'action de contrôle ne peut objectivement être effectuée qu'à la fin de l'année en tenant compte des critères d'évaluation permettant d'apprécier les résultats de l'activité de contrôle et son impact sur le marché national". Sur l'année 2015, rappelle-t-on, le chiffre d'affaires dissimulé de transactions commerciales sans factures avait atteint plus de 64 mds DA, en hausse de près de 10% par rapport à 2014. 16 Entre 2010 et 2015, les services du ministère du Commerce avaient décelé des transactions commerciales non facturées pour une valeur de plus de 270 mds DA. Par ailleurs, sept enquêtes ont été lancées au cours de l'année 2016, indique la même source. Il s'agit d'enquêtes sur la conformité, respectivement, des chauffages à gaz, du café moulu, des boissons gazeuses et du sel de table, ainsi que d'enquêtes sur les prix des véhicules acquis dans le cadre de l'ANSEJ, les conditions d'exercice de la profession d'agent immobilier et sur la commercialisation des engrais subventionnés. ORAN : 44 marchés informels éradiqués (L’Expression) Plus de 30.000 commerçants ayant exercé dans le secteur informel ont rallié les 20 marchés couverts réalisés récemment dans la wilaya d'Oran. Quelque 44 lieux commerçants à la fois illégaux et informels ont été éradiqués ces derniers temps. Une telle mise à plat partielle du phénomène rentre dans le cadre d'une guerre acharnée déclenchée contre le commerce déstructuré et déstructurant. C'est du moins ce que nous apprenons auprès des services commerciaux de la wilaya d'Oran qui ont réussi à recenser pas moins de 65 points illégaux éparpillés un peu partout dans les localités et agglomérations composant la wilaya d'Oran. «Ces points à la fois noirs et ternissant l'image de marque de la deuxième capitale du pays seront tous anéantis dans si peu», a-t-on affirmé expliquant que «tout le dispositif mis en place dans ce cadre est fin prêt pour le déclencher». Les services en charge de cette problématique semblent enfin avoir compris le danger que représente un tel phénomène tout en analysant le mode opératoire de ces commerçants de la circonstance renaissant en fonction de la première conjoncture qui se présente. C'est ainsi qu'ils (les services commerciaux) sont passés à l'acte en commençant par intervenir inopinément avant de prendre des mesures s'imposant tout en sévissant par la force de la loi en vue de juguler ce commerce qui continue à asséner un coup dur à l'économie nationale en lui infligeant des pertes sèches estimées à plusieurs millions de dinars qui échappent au fisc. La conjoncture économique actuelle impose des mesures à la hauteur de l'événement en réunissant toutes les conditions nécessaires permettant de faire face à la crise qui nous guette. Qu'à cela ne tienne! Tout en s'inscrivant dans la durée vu les pertes sèches occasionnées pour les services fiscaux, ce commerce tant juteux engrange d'importants dividendes puisqu'il ne verse pas le plus petit dinar dans le cadre des impositions fiscales. Malgré 17 sa répression, un tel phénomène se régénère rapidement. Ce genre de trafic commercial trouve un vaste terrain d'exercice à la faveur des grandes occasions marquées par la forte consommation et la forte demande à l'instar du mois sacré de Ramadhan et les fêtes religieuses et autres rituels. Ces services en charge de la répression du commerce informel sont en passe de poursuivre implacablement la lutte contre ce phénomène. Pour ce faire, ils commencent dès lors à s'organiser pour le mois de Ramadhan en mobilisant plusieurs brigades qui auront pour principale mission: la mise à plat des foyers commerciaux qui risquent d'ouvrir leurs portes illégalement un peu partout dans les agglomérations d'Oran, en particulier dans les zones rurales. Dans un autre registre, plus de 30.000 commerçants, ayant exercé dans le secteur informel, ont bénéficié des «souplesses» et autres facilités accordées par l'Etat en vue de leur permettre de rallier les 20 marchés couverts réalisés un peu partout dans les municipalités composant la wilaya d'Oran. Toutefois, plus de 3000 autres commerçants restent à caser à titre officiel dans des marchés couverts. Une telle guerre est encore loin d'être gagnée tant que le commerce des trottoirs continue à gagner du terrain. Plusieurs dizaines de points noirs sont à plus d'un titre à évacuer des squatteurs les ayant envahis au nom du chômage, question de libérer les piétonnières tout en mettant de l'ordre dans un secteur en pleine mutation ces dernières années. Coopération Une étude de faisabilité pour l'application d'un modèle agricole espagnol en Algérie (APS) Une étude de faisabilité sera bientôt lancée pour l'application du modèle économique agricole d’Almeria (Espagne) en Algérie, a indiqué vendredi le président du Cercle de commerce et d'industrie algéro-espagnol (CCIAE) à l’issue d’une visite de deux jours d’une délégation algérienne dans cette province espagnole. L’étude qui regroupera des experts algériens et espagnols tentera d’appliquer le modèle agricole d’Almeria selon les particularités de chaque région algérienne, a précisé Bouabdallah Jamal Eddine. Cette étude sera élaborée, a-t-il dit, en collaboration avec la fondation « Cajamar » à l’origine de ce modèle et qui regroupe des agriculteurs et des représentants de stations d’expérimentation pour la recherche en agriculture. 18 La délégation algérienne comptait plus d’une cinquantaine d’opérateurs économiques des différentes régions du pays, de représentants de chambres d’agriculture, d’agriculteurs et d’industriels spécialisés dans l’agroalimentaire. Les membres de la délégation ont convenu, à l’issue de cette mission de découverte et de prospection du modèle économico agraire d’Almeria, d’intensifier avec la partie espagnole leur collaboration, notamment avec la fondation Cajamar afin de comprendre en profondeur aussi bien les aspects techniques qu’opérationnels de ce modèlde internationalement reconnu, a souligné le Même responsable. Deux projets commerciaux entre deux entreprises algériennes privées et espagnoles ont sanctionné cette mission en attendant la concrétisation d’autres projets, a ajouté le même responsable. Le premier projet concerne l’exportation de produits agricoles algériens (pomme de terre, tomates, et autres) vers l’Espagne et le second concerne l’élevage d'algues destiné à l'alimentation. Cette mission de découverte et de prospection a permis aux opérateurs algériens de visiter plusieurs installations expérimentales agricoles d’Almeria, outre des exploitations agricoles sous serre de la région, et de prendre connaissance de la diversité et la grande productivité, notamment en fruits et légumes de cette province espagnole. Le président de la Chambre de commerce d’Almeria Diego Martinez Cano a déclaré que cette rencontre vise à développer la coopération économique entre les deux parties et à promouvoir un environnement favorable pour les entreprises afin de faciliter l’investissement pour un bénéfice mutuel. Le modèle agricole d’Almeria, qui en plus de sa grande productivité utilise une technologie de pointe, a-t-il indiqué jeudi lors de l’accueil de la délégation algérienne. L’ambassadrice algérienne en Espagne, Mme Taous Ferroukhi qui a assisté à cette rencontre a souligné pour sa part la nécessité « d’imprimer de nouvelles orientations à la coopération dans le secteur agricole entre l’Algérie et l’Espagne ». L’Espagne a réussi à assurer son autosuffisance alimentaire et se positionne comme l’un des principaux exportateurs de produits agricoles dans le monde a -t-elle souligné avant de mettre l’accent sur la volonté algérienne de promouvoir de nouvelles initiatives bilatérales pour répondre aux besoins croissants dans le secteur alimentaire, lequel offre des possibilités de consolider davantage l’investissement des entreprises espagnoles en Algérie. L’Algérie, a-t-elle précisé , est le plus grand et le plus dynamique marché dans la région avec de très faibles coûts en matière d'énergie, de transport et une main-d’oeuvre pas chère et dispose également d’un vaste réseau d’infrastructures reliant toutes les régions ce qui peut encourager l’investissement. Relance du projet Barrage vert selon les préceptes du développement durable (APS) 19 Le secteur de l'agriculture va relancer le projet de réhabilitation du Barrage vert en intégrant les nouveaux préceptes liés au développement durable, à la lutte contre la désertification et l'adaptation aux changements climatiques. "La désertification est un problème des plus préoccupants, aggravée par les changements climatiques. Elle menace la totalité des écosystèmes naturels par la réduction du potentiel biologique et la rupture des équilibres écologiques et socioéconomiques", relèvent les spécialistes. "C'est dans cette perspective que le ministère a inscrit la relance du projet de grande envergure qu'est le Barrage vert, selon les nouveaux préceptes liant le développement durable, la lutte contre la désertification et l'adaptation aux changements climatiques", indique le ministère dans une note d'information. C'est dans ce sens qu'une journée d'étude sur le Barrage vert se tiendra dimanche à Boussaâda (wilaya de M’Sila) à l'occasion du 45ème anniversaire de son lancement, pour faire le bilan de ce rempart réalisé entre 1970 et 1980 afin de faire face à l'avancée du désert et de discuter des perspectives du projet de sa réhabilitation. En guise d'élaboration d'un plan d'action permettant la protection et la réhabilitation de cet ouvrage, le ministère a confié au Bureau national d'études du développement rural (Bneder) la réalisation d’une étude portant sur sa réhabilitation et son extension. L'étude vise à "appréhender les menaces qui pèsent sur le Barrage vert, à évaluer les impacts environnementaux et sociaux de cet investissement, analyser l'apport des différents programmes de lutte contre la désertification qui y ont été menés et proposer un plan d'action opérationnel permettant la reprise et l’extension de l’ouvrage moyennant une stratégie adaptée au contexte économique, social et écologique qu’impose la réalité d’aujourd’hui", selon le ministère. Les principales actions visées par ce plan d'action sont l'extension de la zone du barrage vert sur plus de 1,7 millions hectares (ha) au niveau de 10 wilayas. Il s'agit aussi de la réhabilitation des plantations sur plus de 159.000 ha, de l'extension forestière et dunaire sur plus de 287.000 ha, de la réalisation de bandes vertes routières sur 26.000 ha, l'extension agropastorale sur plus de 1,8 millions ha, l'aménagement et développement forestier sur plus de 295.000 ha. La journée d'étude permettra de valider le plan d'action par les différents acteurs et partenaires (ministères, autorités locales, société civile, professionnels et privés), d'arrêter des orientations pour sa mise en oeuvre, d'élaborer les indicateurs et/ou de mécanismes de suivi et dévaluation de sa mise en oeuvre. Cette ceinture verte vise à stopper l’avancée du désert vers le nord en créant une véritable barrière de verdure reliant les frontières algériennes ouest aux frontières est sur une longueur de 1.500 kms et une largeur de plus de 20 kms, soit sur une superficie de plus de 3 millions ha. 20 La conception du projet, essentiellement forestière dans sa première formulation, a été revue en 1982, afin de rétablir l'équilibre écologique par une exploitation rationnelle des ressources naturelles. Depuis son lancement en 1970, le bilan du ministère fait état de plus de 300.000 ha de plantations forestières (reboisement, brise-vent, ceinture verte, fixation de dunes...), de 42.000 plantations pastorales, de 21.000 ha de plantations fruitières, de 14.000 kms de pistes et de 1.500 unités de mobilisation de ressources en eau. En matière de reboisement, les plantations ont été soutenues par le rythme des réalisations inscrites au Plan national de reboisement (PNR) lancé en 2000. La superficie de la zone du Barrage vert représente prés de 10% de la zone steppique, les forêts occupent 850.000 ha, soit un taux de boisement de 21% et représente 20% de la superficie globale. Quant aux nappes alfatières, les wilayas sur lesquelles s'étend le Barrage vert (Djelfa, Laghouat, El Bayadh, Naama, M’sila et Tébessa) occupent plus de 1,8 million ha, soit 73% des nappes alfatières nationales. Khebri en Jordanie pour la coopération bilatérale et le sommet international de l'énergie (APS) Le ministre de l'Energie, Salah Khebri, effectuera une visite à Amman du 15 au 18 mai, dans le cadre du renforcement de la coopération énergétique entre l'Algérie et la Jordanie et de la tenue du Sommet international de l'énergie, a indiqué samedi le ministère dans un communiqué. Au cours de sa visite dans la capitale jordanienne, le ministre, qui sera accompagné d'une délégation de son secteur, aura des entretiens avec notamment son homologue jordanien sur les moyens de renforcer les relations de coopération entre les deux pays dans le secteur énergétique. A cette occasion, un mémorandum d'entente sera signé entre l'Algérie et la Jordanie dans le domaine de l'énergie, précise la même source. En outre, M. Khebri prendra part aux travaux du 2ème Sommet international de l'énergie, prévu du 16 au 17 mai à Amman. Algérie-UE : Signature de deux conventions de coopération (El Watan) Deux conventions de coopération ont été signées, jeudi, entre l’Algérie, l’Union européenne (UE) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), à l’occasion de la visite à Alger du commissaire 21 européen chargé de la Politique européenne de voisinage et des négociations d’élargissement, Johannes Hahn. Ces conventions portent sur le financement de deux nouveaux programmes d’appui de l’UE, l’un destiné à la diversification de l’industrie et à l’amélioration du climat des affaires (Padica) entre l’Algérie et l’UE et l’autre au développement local (Capdel) regroupant l’Algérie, le PNUD et l’UE. La convention sur l’appui à l’environnement de l’entreprise et le climat des affaires est estimée à 18,7 millions d’euros. Le programme de coopération s’étale sur trois ans et concerne l’accompagnement de la mise à niveau des efforts du ministère de l’Industrie et des Mines. Cette convention vise également à préparer l’afflux des investissements européens en Algérie. La deuxième convention, considérée comme «la première du genre dans la région», porte sur une coopération triangulaire — Algérie-UE-PNUD — et concerne un programme d’appui au développement local. Elle est dotée de 8 millions d’euros. «L’Algérie apporte, dans les deux conventions, un concours de 10% sous forme de mise à disposition de toutes les conditions nécessaires à la mise en œuvre de ces programmes, selon les procédures en vigueur avec l’UE», a-t-on expliqué lors de la signature des conventions. Veille Prévisions OPEP : Net déficit du marché en 2017 (El Watan) Le marché pétrolier, toujours excédentaire, pourrait se retourner l'an prochain et afficher un déficit net, en raison d'une baisse de production des pays n'appartenant pas à l'Opep. C’est ce qu’a estimé l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, hier, dans son rapport mensuel publié à Vienne. «Il y a des signes convergents de baisses de production des pays hors Opep, qui devraient probablement retourner le marché et le placer en déficit net en 2017», estime l'Organisation. Cette chute de production résulte notamment de la réduction des investissements dans plusieurs pays ces derniers mois, dans un contexte de prix bas, avec à la clé, par exemple, une chute de plus de moitié en un an des puits en exploitation aux Etats-Unis, explique l’organisation. L'Opep note également des baisses substantielles de production en Colombie, au Mexique et au Kazakhstan, qui dans le cas de ces deux derniers pays «pourraient se poursuivre en 2017». Pour 2016 en revanche, l’Organisation, qui pompe environ un tiers du brut mondial, entrevoit toujours une surproduction, ses prévisions de production et de consommation mondiales restant inchangées. La demande moyenne doit toujours s'établir à 94,18 millions de barils par jour (mbj), pour une production non Opep de 56,4 mbj. En pratique, cela signifie une surproduction d'environ 1 million de barils quotidiens, l’Opep ayant pompé quelque 32,44 mbj en avril après 32,25 mbj en mars, selon le rapport. «Fondamentalement, la surproduction demeure et la production reste élevée», relève l'Opep, même s'il y a des «signes selon lesquels la situation de surabondance persistante d'offre est susceptible de s'atténuer». S’agissant des prix, l’opep note que les cours ont rebondi de 40% depuis 22 leur plus bas en janvier, «portés par la perspective d'une accélération d'une baisse de la production américaine de brut, un dollar faible, des interruptions de fournitures et des prévisions de forte baisse de la production hors Opep», lit-on dans le rapport. Il convient de rappeler que l'Opep refuse depuis plusieurs mois de réduire unilatéralement sa production, ce qui la conduirait à céder des parts de marché. L'Arabie Saoudite parie à l'inverse précisément sur une réduction de la concurrence de pays moins compétitifs à la faveur des prix bas. De fait, la production du cartel a tendance à augmenter, en raison notamment de la montée en puissance de l'Iran après la levée, en janvier, des sanctions internationales qui frappaient ce pays. En avril dernier, l’Iran, qui vise une production de 4 mbj, a vu sa production quotidienne progresser de près de 200 000 barils, à 3,45 mbj. Jeudi dernier, l'Agence internationale de l'énergie avait souligné dans son propre rapport que le marché était en voie de rééquilibrage, en raison d'une chute plus forte que prévu de la production hors Opep. 23