Conduite hors route en Subaru

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Conduite hors route en Subaru
Conduite hors route en Subaru
Publié le 19-02-2015, Kevin Moi, AutoGO
La conduite hivernale n’est pas toujours des plus plaisantes, avec les routes glissantes,
couvertes de neige qui causent bien des problèmes, et même la panique chez certains
conducteurs.
Certains cependant sourient à l’annonce d’une tempête de neige. Ils sont généralement connus comme étant
des propriétaires de Subaru, qui peuvent s’aventurer dehors en toute confiance grâce à l’un des quatre
systèmes de traction intégrale symétrique du manufacturier.
Et avec le Canada sous l’emprise du gel hivernal, Subaru en a profité pour donner à un groupe de journalistes
la chance de faire l’essai de certains de leurs modèles sur les routes enneigées de la région de Montebello, au
Québec.
Lors du trajet à travers les paysages enneigés enchanteurs, nous avons eu l’occasion de faire l’essai de ce
que Subaru appelle sa famille de VUS, soit le Crosstrek, le Forester et l’Outback. Pour les besoins de la
cause, ces derniers étaient équipés du système de traction intégrale à répartition active du couple, qui répartit
le couple à 60% vers l’avant, et 40% vers l’arrière. Subaru offre aussi trois autres versions de ses systèmes
de traction intégrale, qui varient selon le modèle que vous achetez.
Le système utilise un embrayage à disques multiples à contrôle électronique qui distribue la puissance selon
les besoins et les conditions routières et qui peut répartir la puissance à 50/50, vers l’avant et l’arrière.
Les modèles 2015 essayés étaient aussi équipés de la transmission à variation continue Lineatronic de
Subaru, et la majorité disposait du X-Mode.
Comme l’a souligné Subaru à plusieurs reprises durant la journée, les trois véhicules profitent d’une garde au
sol de 220 millimètres, ce qui est supérieur à la majorité de leurs compétiteurs.
Le trajet nous a menés à travers une variété de conditions routières, de dégagée à glacée et enneigée. Le tout
s’est terminé par un essai en circuit fermé sur une piste au parc Kanauk Nature.
Notre journée a débuté à bord du Crosstrek, qui est le plus petit des trois utilitaires et qui cible les jeunes
couples qui sont toujours sur la route.
Le multi-segment compact vient, au choix, avec un moteur Boxer de quatre cylindres en ligne de 2,0L, ou une
motorisation hybride de 2,0L.
Le Crosstrek a fait face aux routes de campagne venteuses sans aucun problème, même si certaines
ascensions plus escarpées ont semblé demander plus d’effort de la part du moteur et de la CTV.
Le système de traction intégrale, combiné à l’antipatinage, s’est assuré que le Crosstrek ne s’éloigne pas trop
du droit chemin.
Certaines des bosses et crevasses plus importantes ont cependant mis la suspension du véhicule à l’épreuve,
dans certains cas produisant un bruit qu’aucun propriétaire ne voudrait entendre venir des amortisseurs. Le
Crosstrek ne s’est cependant pas laissé intimider et a poursuivi son chemin.
Sur le circuit fermé, le Crosstrek n'a démontré aucun problème à se débrouiller dans la première section, une
portion hors route recouverte de plusieurs centimètres de neige ayant mis le système à rouage intégral au défi.
La seconde portion comprenait une pente ascendante prononcée que le Crosstrek a grimpée facilement à
basse vitesse. Il a également descendu la côte à une vitesse contrôlé, sans mon intervention autre qu'en
guidant le volant.
La dernière portion présentait une série de bosses, écorchées au passage du Crosstrek, alors que les
amortisseurs semblaient être poussés aux limites de leur débattement. Cela n'a quand même pas arrêté ce
véhicule polyvalent.
Lors de la série de bosses qui terminait cette section, j’ai remarqué que le bas du Crosstrek est entré en
contact avec les monticules à quelques reprises et les amortisseurs ont semblé poussés à la limite de leur
capacité. Ce qui n’a cependant pas arrêté ce véhicule polyvalent.
Le véhicule suivant était le Forester, le plus gros et le seul véritable VUS du trio. Il est aussi l’un des rares
VUS sur le marché à offrir une transmission manuelle, dans ce cas-ci à six vitesses.
Le Forester est offert avec un de deux moteurs : un quatre-cylindres Boxer de 2,5 L dans les versions 2.5i que
nous avons testées, ou un quatre-cylindres turbo de 2,0 L dans les finitions XT. Tout comme le Crosstrek, le
Forester a eu peu de difficulté sur les routes de campagne, dont certaines sections étaient recouvertes de
gravier enneigé qui a ajouté au plaisir de conduite.
Lors de la portion hors route, la garde au sol de 220 mm a été mise à bon usage afin de franchir les virages et
les courbes dans la neige profonde, bien que le Forester ait semblé imprécis sur certaines sections de la piste.
Activer le X-Mode a facilité l’ascension et la descente des petites collines, et les bosses ont été affrontées
avec brio.
Le dernier mais non le moindre a été l’Outback, un véhicule familial à vocation sportive, qui a été très amusant
à conduire, sur et hors route.
Le modèle a été, selon moi, le meilleur du trio, toutes conditions confondues.
Avec un moteur quatre-cylindres de 2,5 L ou bien un six-cylindres Boxer de 3,6 L, l'Outback offre un choix de
motorisations convenables pour tous.
Avec la meilleure capacité de remorquage et tout près du meilleur volume de chargement des trois, il est aussi
extrêmement polyvalent. Il s’est démarqué sur la route, grâce à une dynamique de conduite et une stabilité qui
inspirent la confiance.
Malgré ce que vous pouvez penser des familiales, l’Outback a été pour moi la vedette de la piste hors route.
Dans les ornières de neige profonde, il s’est frayé un chemin comme si de rien n’était, alors que les
escarpements et les bosses l’ont laissé indifférent.
Un transfert rapide vers l’endroit où nous devions souper a démontré à quel point une traction intégrale et un
système antipatinage peuvent être essentiels lorsqu’on prend une courbe avec un peu trop d’enthousiasme,
surtout lorsque la route est recouverte de neige.
Même si le conducteur a fait tout ce qu’il fallait, les systèmes de l’Outback s’en sont mêlés pour nous éviter de
nous retrouver dans le paysage. En fin de compte, nous avons simplement fait voler beaucoup de neige, avec
le sourire. Parce que c’est ça le véritable plaisir de conduire un Subaru en hiver.