conflits et sécurité dans le monde contemporain

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conflits et sécurité dans le monde contemporain
CONFLITS ET SÉCURITÉ DANS
LE MONDE CONTEMPORAIN
Bibliothèque du Parlement
Capsule d’information pour les parlementaires
TIPS-78F
Le 21 décembre 2000
Aperçu
Au cours des dix dernières années, la situation a
énormément évolué en ce qui concerne les conflits et la
sécurité.
Durant la période 1945-1991, les
considérations liées à la guerre froide dominaient les
relations internationales.
Les préoccupations de
sécurité et de défense étaient synonymes et le contrôle
des armements constituait une priorité. La sécurité
désignait la sécurité de l’État.
Après 1991, la
plateforme de la sécurité s’est élargie pour englober des
préoccupations liées à la sécurité commune et à la
sécurité humaine (voir l’annexe).
L’élargissement des perspectives en matière de sécurité
a rendu plus difficile l’établissement des priorités,
accentué les pressions sur les ressources et stimulé les
mouvements en faveur d’une réforme des organismes
internationaux. Cela dit, les anciennes préoccupations
touchant la sécurité – les guerres entre États et la
prolifération des armes de destruction massive –
demeurent.
Les conflits et la sécurité pendant
la guerre froide
De 1945 à 1991, les affaires internationales étaient
dominées par la rivalité entre l’Union soviétique et les
É.-U., rivalité à laquelle étaient assujettis tous les
problèmes de sécurité.
On craignait alors surtout que n’éclate à tout moment
une guerre nucléaire à l’échelle mondiale. Le centre
géographique du conflit était l’Europe divisée, où
s’affrontaient les forces de l’OTAN et du Pacte de
Varsovie. À partir de là se dessinait un réseau – ou,
peut-être, une mosaïque – d’alliances, de relations
bilatérales, de guerres par procuration et
d’insurrections qui témoignaient de l’intervention des
grandes puissances dans les affaires internes d’autres
pays. Les organisations internationales – notamment
l’Organisation des Nations Unies (ONU) – n’étaient
pas aussi efficaces qu’elles auraient pu l’être, et ce, en
raison du manque de coopération des deux parties.
Dans les affaires internes, la sécurité nationale
reléguait au second plan tous les autres dossiers. Les
budgets de défense et les emplois concomitants dans
le complexe militaro-industriel se maintenaient à un
haut niveau. Les questions touchant le commerce et la
technologie étaient davantage subordonnées aux
restrictions imposées par la sécurité nationale et les
considérations militaires. Les questions concernant
les droits humains et civils, à l’interne et à l’étranger,
obéissaient aux impératifs de la sécurité d’État. Cette
période a connu une forte expansion du nombre et du
champ d’action des organismes de sécurité des États.
L’évolution du concept de sécurité
La fin de la guerre froide a modifié la façon dont les
conflits et la gestion des conflits étaient structurés
depuis la Seconde Du point de vue de la sécurité
Guerre mondiale. humaine, la sécurité et la dignité
Pour les pays in- de l’individu viennent au
dustriels riches en premier plan. Cela reflète l’idée
particulier, la fin de plus en plus admise que le
fait de garantir la sécurité des
de la « menace so- États n’améliore pas nécessaiviétique » signifiait rement la sécurité des gens.
que d’autres questions allaient passer au premier plan, y compris les
droits humains, l’environnement, de même que le
bien-être économique et social. De plus en plus, il a
fallu redéfinir la sécurité en s’écartant d’une notion
axée sur l’État en faveur d’une autre orientée davantage
vers les individus ou la population en général et
englobant différents volets : la sécurité commune(1), la
sécurité de l’environnement(2) et la sécurité
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2
humaine(3). Au fond, tous ces concepts peuvent
apparaître comme une réaction à la capacité de moins en
moins grande de l’État à exercer sa fonction première,
c’est-à-dire assurer la sécurité de ses citoyens.
L’évolution des conflits
La nature et le nombre des conflits ont changé
lorsqu’a pris fin l’ancien face-à-face des
superpuissances. Les nouveaux conflits s’éloignent
des
guerres
par
Les nouveaux conflits se
procuration et des rapportent
davantage à des
guerres entre États et questions d’identité, à des
ont plutôt tendance à valeurs et à des croyances
être des luttes intra- qu’à l’agression ou à la
étatiques, transnatio- défense d’un territoire.
Souvent, les protagonistes
nales ou irrédentistes. possèdent peu de resIls risquent moins de sources matérielles ou
se muer en guerre institutionnelles. Pour cette
mondiale et sont plus raison, les conflits sont
susceptibles de faire intenses et difficiles à régler,
car ils mettent en cause des
intervenir des acteurs valeurs profondes, indiviautres que l’État : des sibles et peu négociables. En
milices, des entre- outre, il est souvent malaisé
prises ainsi que des d’élaborer et d’appliquer des
mouvements natio- accords parce que les
infrastructures politiques
naux et religieux. Ils sont inexistantes.
impliquent une participation beaucoup plus forte – ainsi qu’un nombre
beaucoup plus grand de morts et de blessés – chez les
civils. La distinction entre militaires, miliciens et
civils devient floue.
De nos jours, les conflits portent davantage sur des
problèmes profonds d’identité, comme ceux touchant
la religion ou la nationalité. Dans certains cas, des
problèmes postcoloniaux de longue date, mal résolus
et liés à l’édification de l’État, ont fait surface,
exacerbés par un manque de ressources matérielles et
politiques. Les conflits tiennent souvent au fait que
les superpuissances se sont désintéressées de la
situation et que leurs ressources financières et leur
influence
n’entrent
plus
dans
l’équation.
Paradoxalement, la vague de démocratisation qui a
accompagné la fin de la guerre froide pourrait
aggraver les conflits à court terme, là où la légitimité
de nombreux régimes autoritaires est contestée.
Certains font valoir que les conflits contemporains
témoignent d’un retour à de profondes divisions
culturelles – un « choc des civilisations » produisant
des lignes de faille à l’échelle planétaire. Il peut s’agir
de conflits très anciens qui refont surface selon des
modes traditionnels. Il peut également s’agir d’une
réaction nationaliste ou locale à la propagation
planétaire d’une culture occidentale, matérialiste,
utilitaire. Certains observateurs sont d’avis que la
mondialisation et les déplacements massifs de
personnes accroissent les tensions au sein des États et
entre ceux-ci.
Le prolongement des conflits traditionnels
et les questions de sécurité
L’émergence de nouveaux secteurs de conflit, de
nouvelles préoccupations en matière de sécurité, ainsi
que de nouveaux protagonistes ne signifie pas la
disparition des problèmes traditionnels liés à l’intérêt
national des États. Plusieurs régions demeurent des
points chauds pour les conflits armés conventionnels,
par exemple la Chine et Taïwan, la Corée du Nord et la
Corée du Sud, les îles Spratly, les îles Malouines et,
enfin, le Cachemire.
Bien que certains problèmes semblent demeurer
constants, des considérations religieuses et autres non
reliées à l’État ont, avec le temps, exacerbé les luttes
territoriales, par exemple dans les conflits araboisraélien et indo-pakistanais. Avec l’intensification
des différends relatifs aux ressources – et en
particulier les ressources hydriques –, on peut
s’attendre à l’apparition de nouveaux conflits
interétatiques.
Le contrôle des armements
Le problème nucléaire n’a pas disparu. La Russie et
les États-Unis poursuivent de difficiles pourparlers en
matière de contrôle et de réduction des armements.
Toutefois, la concurrence bilatérale se double
maintenant d’une coopération en vue d’empêcher la
prolifération nucléaire et celle des autres armes de
destruction massive : les explosifs chimiques,
biologiques et de haute intensité. La propagation de la
technologie nécessaire pour assembler des missiles
balistiques – les vecteurs des armes en question –
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cause également beaucoup d’inquiétude.
Les
États-Unis pourraient vouloir contrer cette
prolifération en établissant unilatéralement un système
de défense contre les missiles balistiques, mesure
susceptible d’affaiblir les initiatives multilatérales de
contrôle des armements et de donner le coup d’envoi à
une nouvelle course aux armes de première frappe.
Par
ailleurs,
la
disponibilité
des
armes
conventionnelles devient de plus en plus source de
préoccupation. À cause de la nature différente des
conflits, les armes antipersonnel (comme les mines
terrestres) et les armes légères sont à l’origine d’un
plus grand nombre de décès parmi les civils. Parce
qu’elles ont un effet intrinsèquement déstabilisant
dans les secteurs où les conflits ont des racines
profondes, ces armes rendent beaucoup plus difficiles
l’imposition et l’instauration de la paix ainsi que le
renforcement de la confiance.
Toutes les préoccupations entourant le contrôle des
armements se compliquent du fait que de nombreux
États ont besoin de vendre des armes. Pour certains
États de l’après-URSS (notamment la Russie), les
armes demeurent l’une des rares marchandises
concurrentielles à l’exportation et une source de
devises fortes grandement nécessaires. Pour d’autres
(p. ex. la Chine et le Brésil), l’industrie de l’armement
est un outil de développement ou de politique
étrangère.
À l’Ouest, les grands complexes
militaro-industriels offrent des emplois bien
rémunérés à des milliers de personnes.
La gestion des conflits contemporains
Les nouveaux conflits appellent la recherche de
nouveaux moyens pour les résoudre. Parallèlement à
la puissance « dure » – la coercition –, on s’appuie
délibérément sur les ressources de la puissance
« douce ». À l’époque de l’après-guerre froide, les
organismes internationaux cherchent en effet de
nouvelles manières de définir et de sécuriser
l’environnement international. Puisque l’instauration
et la consolidation de la paix s’ajoutent maintenant au
simple maintien de la paix(4), on préconise désormais
de nouvelles priorités pour les Nations Unies ainsi
qu’une réforme des structures de l’Organisation.
Des organismes régionaux comme la Communauté
économique des États de l’Afrique de l’Ouest
(CEDEAO) font connaître des initiatives régionales et
ajoutent leur propre contribution à la sécurité de la
région. Les allianL’expression puissance
ces traditionnelles
douce est utilisée pour
comme
l’OTAN
décrire le pouvoir exercé par
l’influence et l’exemple. Voici
doivent ajuster leurs
quelques instruments de la
priorités et leurs
puissance douce : la
doctrines en délaisdiplomatie, la sensibilisation,
sant la défense terriles normes écrites et non
toriale contre une
écrites de comportement, la
persuasion morale et les
menace identifiée et
incitatifs de la participation à
en optant plutôt
la communauté internatiopour un instrument
nale et de l’aide financière
plus large de cooqui en découle.
pération politique –
une tâche plus difficile qui appelle le consensus et des
intérêts partagés; le Pacte de Varsovie n’existe plus,
ayant perdu sa raison d’être.
Mais il est très onéreux de transformer les forces
militaires et les structures profondes des alliances, et il
faut pour cela beaucoup de temps. Par ailleurs, les
perspectives élargies suscitent des demandes plus
nombreuses et plus variées alors que, en cette époque
de l’après-guerre froide, le public réclame une
réduction des dépenses militaires et les budgets de
défense subissent des compressions. En particulier,
l’« effet CNN » pousse davantage des décideurs à
s’occuper de ces questions.
La seule superpuissance qui demeure – les États-Unis
– se sent pressée d’agir comme le policier du monde.
Cela a amené certains responsables américains à
réclamer avec force que les États-Unis soient plus
sélectifs – recherchent davantage leur propre intérêt –
dans leurs engagements extérieurs, une démarche qui
rendrait très délicate la gestion de nombreux dossiers
d’envergure planétaire.
Le Canada et la nouvelle sécurité
Que signifie cette situation pour le Canada? Depuis
1991, elle s’est traduite par une réorientation des
priorités canadiennes en fonction des questions liées à
la sécurité humaine : les armes légères et les mines
terrestres; les droits humains; les enfants et la guerre;
la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU; la
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création de la Cour pénale internationale; les
répercussions des sanctions; ainsi que la consolidation
de la paix et le développement démocratique. Cela a
nécessité énormément de coordination et d’intégration
des politiques entre le ministère de la Défense
nationale, le ministère des Affaires étrangères et du
Commerce international (MAECI) et l’Agence
canadienne de développement international (ACDI).
À ce jour, le programme s’est avéré ambitieux – mais
il a parfois donné de bons résultats. Toutefois, il
faudra consentir des engagements financiers
considérables pour réaliser un tel programme d’action
à long terme. À court terme, il pourrait être difficile
pour le Canada de continuer à accorder une attention
nécessaire à ses principales relations traditionnelles,
suscitées un souci de sécurité, tout en composant avec
les exigences souvent contradictoires des nouvelles
façons de comprendre la sécurité.
Notes
(1) La sécurité commune présuppose que l’humanité est
confrontée à des menaces universelles qui l’emportent sur
les menaces contre des États individuels. En rejetant
consciemment l’idée d’une sécurité assurée par un arsenal
nucléaire, le président soviétique Mikhail Gorbachev a fait
valoir que la dissuasion nucléaire et la guerre planétaire
menaçaient également l’ensemble de l’humanité – les
retombées nucléaires ne s’arrêtent pas aux frontières. Une
plateforme de sécurité adéquate devrait prendre en compte
les menaces qui nous concernent tous, pas seulement celles
qui visent les États.
(2) La sécurité de l’environnement a trait à la manière dont
les menaces pour l’environnement constituent pour nous un
danger. Il s’agit d’un concept assez large. Il peut être axé
sur la sécurité commune, l’environnement étant alors
considéré comme un bien confié en fiducie à l’humanité – un
patrimoine commun. Il est également utilisé dans le sens
habituel, pour examiner comment les considérations
environnementales font surgir des problèmes classiques liés
au tracé des frontières, p. ex. des conflits pour s’approprier
des ressources rares ou partagées comme l’eau, ou encore
ceux découlant de la migration massive de populations
touchées par le réchauffement de la planète. Autre exemple :
l’utilisation de l’eau et la construction de barrages en amont
des rivières peuvent donner lieu à des affrontements.
(3) La sécurité humaine est une notion axée essentiellement
sur la sécurité et la dignité de l’individu. Elle traduit l’idée
de plus en plus admise que la sécurité de l’État ne garantit
pas nécessairement celle de la population. Les priorités
visées sont les droits de la personne, le droit international,
la protection des civils, la démocratisation, la consolidation
de la paix et le développement. L’objectif est d’utiliser la
« puissance douce » (la diplomatie, les règles de conduite,
la sensibilisation, la persuasion morale, les normes de
comportement, l’exemple de sociétés démocratiques
pacifiques et les incitatifs de la participation à la
communauté internationale et de l’aide financière qui en
découle) là où la « puissance dure » (force économique et
militaire) ne donne aucun résultat.
(4) Le maintien de la paix présuppose qu’un cessez-le-feu est
déjà en place et que toutes les parties au conflit veulent que
quelqu’un supervise et garantisse la paix. L’instauration de
la paix vise tous les aspects de l’imposition de la paix.
Contrairement aux activités traditionnelles de maintien de la
paix, l’instauration de la paix implique la séparation
physique des parties en guerre et l’imposition d’une paix là
où une ou plusieurs parties pourraient vouloir continuer à se
battre. Non seulement est-elle plus risquée, mais elle peut
aussi violer la souveraineté territoriale et, techniquement,
rendre les artisans de la paix vulnérables à des accusations de
crimes de guerre. La consolidation de la paix s’applique à
l’établissement de liens entre le travail d’instauration de la
paix et des initiatives faisant suite au conflit, en vue d’édifier
une société civile pacifique et de prévenir un retour des
hostilités.
préparé par
John Wright
Direction de la recherche parlementaire
Pour en savoir plus…
Voir la bibliographie ainsi que les hyperliens internes et externes
de la version Web du présent document à :
http://intraparl/36/map_sv_lib-f.htm
ou composer le (613) 996-3942
ANNEXE – LES CONFLITS ET LA SÉCURITÉ, DE LA GUERRE FROIDE À L’APRÈS-GUERRE FROIDE
PARTICULARITÉS
GUERRE FROIDE
APRÈS-GUERRE FROIDE
Structure de base
Bipolaire
Une superpuissance et multipolarité
Puissance dure
Puissance douce
Sécurité commune
Sécurité de l’environnement
Sécurité humaine
Une variété de relations multilatérales et de régimes
internationaux déterminés par de grandes
préoccupations
États
Organismes internationaux
Organisations non gouvernementales (ONG)
Chefs de guerre et miliciens
Entreprises privées
Utilisation du pouvoir Puissance « dure »
Concepts de sécurité
Sécurité nationale
Défense territoriale
Équilibre des forces
Gestion des conflits et Bilatérale : Les relations américano-soviétiques
dominent la plupart des arrangements
de la sécurité
Principaux acteurs
Priorités du
gouvernement en
matière de politique
étrangère
États
Puissance militaire
Contrôle des armements
Stabilité
Selon la problématique du moment :
Sécurité économique (commerce et compétitivité)
Démocratisation
Humanitarisme
Environnement
Développement
Organisations criminelles internationales
Conflits et menaces à
la sécurité de nature
générale
Guerre nucléaire à l’échelle planétaire
Guerres par procuration
Conflits territoriaux ou régionaux majeurs
Conflits intra-étatiques (guerres civiles) :
Conflit ethnique
Conflit religieux
Irrédentisme
Conflits territoriaux ou régionaux majeurs
Conflits de culture ou de civilisation
Migrations massives
Activités criminelles
Danger d’escalade en
un conflit mondial
Extrêmement élevé
Minimal
PARTICULARITÉS
GUERRE FROIDE
Exemples de conflit
Crise des missiles de
Cuba (1962)
Angola (1962-1988)
Tchécoslovaquie
(1968)
Vietnam (1946-1973)
Constantes
Interventions dans les
conflits
Désarmement
Traités et questions
entourant la
prolifération
Guerre du Golfe et sanctions
contre l’Irak
Les Balkans
Soudan
Tchétchénie
Chine-Taïwan
Sierra Leone
Guerre civile en
Colombie
Afghanistan
Rwanda
Pays arabes-Israël
Inde-Pakistan
Irlande du Nord (IRA)
Les Corées
Instauration de la paix :
Maintien de la paix :
Somalie
Crise de Suez
Kosovo
Chypre
Cambodge
ABM – Traité sur les missiles antimissiles balistiques
(1972)
SALT I (1977) et SALT II (jamais ratifié) – Traités sur
la limitation des armes stratégiques
FNI – Traité sur les forces nucléaires intermédiaires
BMD –Défense antimissiles balistiques (2000- )
(1988)
CFE – Traité sur les forces armées conventionnelles en
Europe (1992)
Guerre des étoiles (1984-1992)
START I (1994), START II (2000), START III et
Convention sur l’interdiction des mines antipersonnel –
START IV (cycles futurs prévus) – Traités sur la
Traité d’Oslo (2000)
réduction des armes stratégiques
CTBT – Traité d’interdiction complète des essais nucléaires
NTBT – Traité sur l’interdiction des essais nucléaires
(pas en vigueur)
(1970)
NPT – Traité sur la non-prolifération
PTBT – Traité sur l’interdiction partielle des essais
CWC –Convention sur les armes chimiques (1997)
(1963)
RCTM(B) – Régime de contrôle de la technologie relative
NPT – Traité sur la non-prolifération (1968)
aux missiles (balistiques) (1987)
Commerce des armes conventionnelles
Mouvement illégal de matières nucléaires et biologiques
URSS-Afghanistan
(1979-1989)
Nicaragua (1979-1982)
Guerre des Malouines (1982)
Iran-Iraq (1980-1988)
ii
Traités et questions
entourant le contrôle
des armements
APRÈS-GUERRE FROIDE
PARTICULARITÉS
GUERRE FROIDE
Protestation et
dissidence
Contre les missiles Cruise
Campagne pour le désarmement nucléaire
Greenham Common
Priorités de la sécurité OTAN
Défense nord-américaine (NORAD, DEW)
du Canada
Sécurité nationale conventionnelle
Culture populaire
Dr Folamour (film)
Les gens de Smiley, de John Le Carré (livre)
James Bond prévient les conflits nucléaires et se bat
contre les Russes
APRÈS-GUERRE FROIDE
Anti-OMC (affrontements à Seattle)
Sécurité humaine
Réforme des institutions internationales
Relations au sein de l’hémisphère (OEA, ALENA)
Commerce
OTAN
Mouvements illégaux de personnes
Les Rois du désert (film)
Notre jeu, de John Le Carré (livre)
James Bond tue les magnats de la drogue et lutte contre les
cartels pétroliers
iii