La méthode€: le livre Photographies de Laurent Millet. Texte

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La méthode€: le livre Photographies de Laurent Millet. Texte
Dossier de presse
exposition Laurent Millet
photographies et installation
musée des beaux-arts d’Agen
25 avril-22 septembre 2003
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exposition
>
musée des beaux-arts d’agen
25 avril - 22 septembre 2003
Ça se passe ici
Laurent Millet
photographies et installation
communiqué de presse
Depuis douze ans, Laurent Millet construit un travail photographique qui se
développe en de multiples ramifications, dans un va-et-vient entre une
réalité [des constructions éphémères légères et poétiques qu’il « bricole »
et installe dans un paysage entre ciel et eau], et sa représentation
[l’image photographique].
Ses œuvres posent la question de l'effet du réel, de l'ambiguïté même de
l'image photographique.
Ancien assistant de Lucien Clergue et de Jean Dieuzaide, artiste français
reconnu sur la scène internationale [plusieurs de ses œuvres sont dans des
collections publiques françaises et américaines], Laurent Millet a
participé à de nombreuses résidences d’artistes et expositions, dont
quelques unes en région Aquitaine.
Le Musée d’Agen présentera ses derniers travaux : les Monolithes,
photographies en noir et blanc et La Méthode, photographies en couleur,
ainsi qu’une installation de sculptures lumineuses légères et poétiques.
Vernissage le vendredi 25 avril 2003 à 18h30
au musée des beaux-arts d’Agen
en présence de l’artiste
L’exposition s’inscrit dans la programmation du Forum de l’Image/Métissages
en lien avec l’association Casa à Agen.
L’exposition du Musée des Beaux-Arts d’Agen est réalisée par la Ville
d’Agen, grâce au soutien du Ministère de la Culture et de la
Communication/Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Aquitaine, du
Conseil Régional d’Aquitaine et du Conseil Général de Lot-et-Garonne.
Un cédérom de photographies de Laurent Millet est à votre disposition au
Musée des Beaux-Arts d’Agen
Tel : 05 53 67 48 50 (Isabelle Simard)
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ça se passe ici
Laurent Millet
photographies et installation
Musée des Beaux Arts d’Agen
25 avril 2003 – 22 septembre 2003
Laurent Millet est un jeune artiste français reconnu sur la scène
internationale : plusieurs de ses œuvres sont dans des collections
nationales (Fonds national d’art contemporain, Bibliothèque nationale de
France, Musée de la Photographie Nicéphore Niépce à Chalons-sur-Saône,
Galerie municipale du Château d’Eau à Toulouse, etc) et internationales
(Musées de San Francisco, de Chicago, de Santa Fe, USA). Il a participé à
de nombreuses résidences d’artistes et expositions, dont quelques unes en
région Aquitaine (au Domaine d’Abbadia et au Carré d’Art de Bayonne en
1999). Il vient d’exposer à la galerie Robert Mann à New York.
Depuis douze ans, Laurent Millet construit un travail photographique qui se
développe en de multiples ramifications, dans un va et vient entre une
réalité –un objet construit, inscrit dans un paysage-, et sa représentation
- l’image photographique.
Pour moi, le plan c’est l’image, avec un autour ou une profondeur qui est
le paysage. J’essaie de représenter cette rencontre entre ce que je
projette, des rêves qui tiennent à moitié debout, et le paysage. Je bâtis
de l’image sur le réel et j’essaie, de l’image, d’extraire du réel.
Entretien avec D. Truco, 2002.
Ancien assistant de Lucien Clergue et de Jean Dieuzaide, Laurent Millet vit
au bord de l'estuaire de la Gironde, à l'endroit où ciel, terre et eau se
rejoignent et se confondent dans une lumière diffuse qui en efface les
contours. Fasciné par les carrelets, ces cabanes des pêcheurs haut perchées
le long du littoral charentais, il commence à construire, dans cet espace
incertain, des formes fragiles avec des matériaux humbles, souvent trouvés
à même le rivage. Ce furent d’abord en 1997, les Petites Machines
littorales –machines à piéger les rêves ? – photographiées avec une camera
obscura. Puis la série des Cabanes réalisée au Portugal lors d’une
résidence en 2000 : formes légères et simples, bricolages éphémères issus
de matériaux des cabanes de pêcheurs abandonnées sur la côte, cabanes à la
fois vastes et intimes, qui prennent racine dans les eaux peu profondes, et
qu’il photographie in situ. Ces cabanes ne sont pas faites pour y vivre, ce
sont des « refuges » : Posées sur l’eau entre recouvrement et apparition,
les cabanes ne sont qu’une façade, une invitation trompeuse à demeurer. Si
l’on peut y rester, ce n’est qu’en esprit et en se nichant dans leurs
lignes. Laurent Millet, Eté photographique de Lectoure, 2001
La Méthode
"Mon encyclopédie imaginaire vit au croisement du paysage, de mes
constructions, et des photographies imprégnées de la rencontre entre ces
deux éléments. Machines de pêches. Engins à voler. À rendre leur légèreté
aux pierres. Cabanes. Outils de mesures. La Méthode est un ensemble de
maisons embryonnaires tenant aussi bien de la construction que du mode
d'emploi : un habitat construit avec son plan lui-même et n'ayant pas plus
de poids que celui-ci. Comme la maison ne tiendra pas longtemps, on peut se
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laisser aller au jeu, aux couleurs, se laisser aller à être, 5 minutes, au
bord de l'eau. 5 minutes pour bâtir un mur porteur ne supportant que le
poids de sa propre image, 5 minutes pour le regarder, 5 minutes pour voir
la marée le détruire. Construire pour construire, pas pour habiter."
Laurent Millet.
…/…
Depuis quelques mois, et parallèlement au noir et blanc, Laurent Millet
aborde la couleur. Là encore, il construit des petites formes, les maisons
embryonnaires, mais cette fois peintes de couleurs lumineuses, qu’il pose
sur le rivage et photographie. Les formes photographiées souvent planes,
sont parallèles au plan de la photographie, et l’on hésite, entre une
lecture à deux ou à trois dimensions, où l’espace photographié et sa
représentation sur le papier semblent se toucher et se confondre. Les
photos qui en résultent racontent cette juxtaposition et cette dualité :
réalité du paysage photographié/irréalité des constructions nées de son
imagination, mais qui ont pourtant une existence très « tactile » dans le
cas des « maisons » de la Méthode. Ce sont aussi ces relations qui
produisent la réalité de l’œuvre, et la poésie qui s’en dégage.
Les Monolithes
Aujourd’hui, son dernier travail en noir et blanc, les Monolithes, révèle
une autre dimension. Ici les méthodes d’assemblage ne sont pas visibles,
l’objet lui-même, une plaque de plexiglas peinte en un noir qui absorbe la
lumière et le regard, ne se réclame finalement pas d’un bricolage affirmé
et paraît sans histoire. Pourtant la forme est là, dans une permanence qui
la soustrait au temps et à un espace qui ne peut plus être mesuré : elle
vit de son propre poids, de ses relations et de ses tensions avec
l’immatériel et l’insaisissable que sont le ciel et l’eau, dans un silence
empreint de poésie méditative.
Les photos de Millet pourraient relever d’un genre : celui du paysage, car
on y trouve des éléments constitutifs de cette catégorie. Mais son travail
dépasse cette approche pour entrer dans la question de la nature même de la
photographie. Laurent Millet ne se situe pas, par exemple, dans la démarche
des artistes du Land Art. Il construit un espace de fiction, pour en faire
une fiction d’espace : l’espace ambigu de l’image photographique, qui nous
ramène à une autre réalité, celle de l’art.
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La méthode : le livre
Photographies de Laurent Millet. Texte de François Seigneur. 26
photographies couleur/noir & blanc
Livre d'artiste , Editions Filigranes, 2002
Texte Français/anglais
Format H 27,5 x L 24 cm, 58 pages. Leporello (Dépliant 29 volets soit 6 m
de long)
Texte de François Seigneur, extrait de La Méthode, éditions Filigranes,
2002
« Rencontre au bord de mer
Chacun sur nos plages intérieures
De ma plage je l’ai vu arriver
Son bras est à la verticale
Tendu, vers le haut, à s’arracher
S’il ne le retient pas, l’énorme baluchon qui est au bout va sûrement s’envoler.
De loin je le vois sautiller, comme à l’envers
Il ne saute pas de pas en pas pour alléger son pas
Il essaye plutôt de ne pas s’envoler
Je suis loin encore
Parfois le ballon se confond avec sa tête
Des fils de fer en sortent
Des cartons, des papiers
Des ciseaux, des ficelles orange
Beaucoup de jaune et blanc
De bleu
Un banc
Une chaise
Une porte, une fenêtre, peut-être une porte-fenêtre
Peut-être sa maison ?
J’ai vu une cheminée avec du feu tenu par du fil pour qu’il n’aille pas
brûler je ne sais qui ou quoi, tout ça au bout du bras.
J’ai essayé de m’approcher
J’ai appelé 06 90 17 36 29
Je voyais de loin son bras décrocher le téléphone
Allô ?
Moi – Je suis votre voisin de la plage intérieure voisine.
Lui – Bonjour.
Moi – Je cherche une table de bord de mer, jaune avec des taches vertes
et des trous pour voir le paysage et pour écrire.
Lui –Ecoutez, je…
Moi – Non, non, je la vois, ne me dites pas que vous ne l’avez pas.
Elle vient de passer quelques instants avec votre fauteuil en banc de sable blanc et bleu.
Vous voyez, celui qui n’a pas de pieds pour ne pas écraser les coquillages.
Lui – Pourquoi voulez-vous que j’écrase les coquillages ?
Moi -…
Lui - …
Moi - …
Lui – De toutes les façons, je ne peux pas vous le vendre.
Moi – Ah ?
Lui – Non, vraiment.
Moi - …
Lui – Il faut que je vous explique…
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Tout ça n’est rien, ce ne sont que des idées, des images si vous préférez. Ce que vous voyez de loin, depuis votre
plage intérieure, ce ne sont que des idées. Mes idées, si vous voulez.
Si je les tiens à bout de bras, si j’ai le bras en l’air, c’est pour ne pas les perdre.
Au début, moi aussi j’ai cru que c’étaient des vraies tables et des vraies chaises.
Moi aussi j’ai cru, au début, que je pourrais retenir le feu dans la cheminée avec du fil de fer, j’ai essayé de
faire des portes volantes en papier de soie et des fenêtres sans vitre qui ne déforment pas le paysage. J’ai fait
des boîtes à tiroirs pour jouer avec le vent, des lits à baldaquin en nuages lourds pour les jours légers et en
nuages clairs pour les jours sombres, des tapis d’écume de citron de Madagascar qui effacent les pas, des
portemanteaux à chaussures.
Les armoires flottantes avec des tiroirs jaunes pour ranger les inhalateurs étaient unes de mes préférées.
J’en ai imaginées plusieurs.
J’aimais vraiment beaucoup les armoires flottantes.
Un jour, comme je manquais de carton jaune et noir pour finir les tiroirs, j’ai été obligé de démonter les pieds
des fauteuils roulants à bascule. J’en ai tellement démontés que me suis rendu compte qu’un pied de fauteuil
roulant à bascule, si on se débrouille bien, peut très bien aller pour faire des tiroirs d’armoire flottante pour
ranger les inhalateurs.
Au bout d’un moment, comme je suis devenu assez habile, j’ai pris l’habitude de tout démonter pour faire autre
chose.
J’ai transformé les cheminées roulantes à spirales en haut-parleurs à ombrelles pour se protéger du son, des
chaises métronomes en cadrans solaires écliptiques.
C’est assez difficile.
Tenez ! Le plus difficile, c’est la baignoire ronde à voile horizontale qui sert à ranger le linge qu’il faut
transformer en machine à souder l’aluminium bleu sans les mains.
J’ai tellement d’autres choses à faire qu’en réalité, ce que vous voyez, vous, là-bas depuis votre plage c’est déjà
autre chose.
La table que vous me demandez, elle est déjà démontée. Si ça se trouve, c’est déjà une armoire flottante, une
balancelle à ressort intégral, un tapis d’écume de mer ou la mer elle même, peut-être.
Moi – Celle qu’on voit au fond, loin derrière ?
Lui – Oui, évidemment… Vous savez très bien qu’une plage intérieure, c’est toujours au bord de la mer.
Moi – Et le feu, c’est toujours au bord de la mer ?
Lui – De toute façon, ce n’est plus du feu, c’est déjà un portemanteau spécialement dessiné pour le repassage
des imperméables. Au bord de la mer, il faut toujours que les imperméables soient impeccablement repassés à
cause du sel.
Moi – Oui, c’est vrai, j’avais oublié.
Donc pour la table avec des trous, c’est foutu ?
Lui –J’ai des images si vous voulez. Il me reste quelques photographies avec la mer derrière que j’arrive à faire
quand j’arrive à poser les pieds par terre. Entre deux démontages, subrepticement.
Moi – Et le fauteuil sans pieds ?
Lui – Il me reste aussi quelques photographies… D’ailleurs, vous ne pourrez pas vous tromper, sur les photos il
y a toujours la mer
……………. Derrière…………….loin…
…………………………….……au fond…
On a été coupé.
Je ne l’ai pas vu partir, mais comme il reste juste quelques morceaux de ciel jaune
plantés dans le sable c’est qu’il a forcément quitté précipitamment sa plage intérieure.
Il est sûrement retourné fabriquer ses armoires volantes et ses tables à bascule.
Peut-être qu’avec les trous orange et jaunes qui lui restent,
Il allume des feux de cheminées en fil de fer pour que les oiseaux n’aient pas froid. »
François Seigneur – Arles, le 18 mars 2002
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Œuvres exposées
Série Les Monolithes, 2002
9 photographies noir et blanc
Tirage argentique
50 x 60 cm
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Œuvres exposées
Série La Méthode, 2002
28 photographies noir et blanc et couleur
noir et blanc : 30 x 40 cm
couleur : 50 x 60 cm
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Œuvres exposées
Installation (photo ci-dessous : installation réalisée pour Robert Mann Gallery, New York, 2002)
Technique mixte (papier calque, fil de fer, moteurs, ampoules, gélatine)
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Laurent Millet : biographie
LAURENT MILLET
29 rue des Julias
17120 MORTAGNE-SUR-GIRONDE
tel/fax : 05 46 90 30 57
Laurent Millet est représenté par Robert Mann Gallery, New-York et par la galerie
Camera Obscura, Paris
Expositions
Individuelles
2003
2002
2002
2002
2002
2002
2001
2001
2001
2000
1999
USA
1999
1999
1999
1998
1998
1997
1994
1994
1993
1992
1991
Ca se passe ici, Musée des Beaux-Arts, Agen
Laurent Millet , Robert Mann Gallery, New York
Petites machines à images, Galerie d’art contemporain, Mourenx
La Méthode, Galerie Camera Obscura, Paris
La chambre aux traits, Abbaye aux Dames, Saintes
Mois de l’Image, Dieppe
Galerie Camera Obscura, Paris
Eté Photographiques de Lectoure
Petites machines littorales, l’Imagerie, Lannion
Petites machines littorales, Galerie du château d’Eau, Toulouse
Laurent Millet, Musée des Beaux-Arts de Santa Fé, Nouveau Mexique,
Abbadia ou le Cabinet de l’Arpenteur, Médiathèque d’Hendaye, France
Petites machines littorales, Carré d’Art, Bayonne
Laurent Millet, Robert Mann Gallery, New-York, USA, avril 1999
Petites machines à images, Galerie Michèle Chomette, Paris
Petites machines littorales, Galerie l’Oeil Ecoute, Limoges
Peintures, Galerie Art Sert, Limoges
Portuaires et autre mondes, Villa des Arts, Grenoble
Portuaires, Artothèque de Grenoble
Portuaires, Centre Culturel de Landerneau
Portuaires, Rencontres Photo de Voiron
Portuaires, Le Quartz, Brest
Collectives
2003 Histoires naturelles, Museum d’Histoire Naturelle, Paris
2001 Lectures du Paysage, Chapelle de la Sénatorerie, Guéret
2000 Family Tree/5 Artists, Robert Mann Gallery, NYC
1999 American Pictorialism : From Steiglitz to Today, Catherine Edelman
Gallery, IL , USA
1999 Conscious Line, Anne Reed Gallery, ID, USA
1998 Blind Spot, n° 10 , SoHo Triad, New-York
1997 Acquisitions, Artothèque d’Annecy
1996 Tout doit disparaître, Bibliothèque de Grenoble
1996 La vie des Métiers, Musée Niepce, Chalon-sur-Saône
1996 Four solo Shows, Carrie Haddad Gallery, Hudson, USA
1996 Acquisitions, Artothèque de Caen
1996 Pinhole
Landscapes,
France,
Johan,
Westenburg
Gallery,
Great
Barrington, USA
1995 Essuyage des plâtres, galerie de Forum, Toulouse
1994 Acquisitions, Galerie du Château d’Eau, Toulouse
1990 Image de l’Entreprise, Rencontres Photo de Carcassonne
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Laurent Millet : biographie
Publications (sélection)
2002
2002
2002
2000
2000
1999
USA
1999
1999
1998
1992
« Cabanes de Laurent Millet, Poïesis , n° 14, p. 111-130
La Méthode, livre d’artiste, éditions Filigranes
La Chambre aux traits, -catalogue - Abbaye aux Dames, Saintes
Blind Spot Magazine, n° 15
Laurent Millet – Monographie – Galerie du Château d’Eau, Toulouse
Théâtre de la mémoire – Monographie – Musée des Beaux-Arts, Santa Fé,
Abbadia ou le Cabinet de l’Arpenteur - Catalogue
Le Festin, Bordeaux
Blind Spot Magazine, n°10, New-York
Le Havre de Grâce, livre publié par le Port du Havre
Bourses
2001
Projet : le Moulin de la Baysse, Excideuil (24), Opération Nouveaux
Commanditaires, avec la Fondation de France
2000 Centre Photographique d’Ile de France, en tant qu’artiste associé à
un programme éducatif
2000 Résidence au Portugal pour le projet « Grandola vista », Ville de
Grandola, Ministère de la culture du Portugal
1999 Résidence, Domaine d’Abbadia, Conservatoire du littoral, Hendaye,
France
1997 Résidence, Musée Niepce, Chalon sur Saône, France
1989 Pour la 1ère exposition, par FOL du Tarn
Collections publiques
Musée Nicéphore Nièpce, Chalons sur Saône
Artothèques de Toulouse, Grenoble, Annecy, Caen, Lyon
Galerie du Château d’Eau, Toulouse
Bibliothèque Nationale, Paris
Fond d’Art Contemporain du Limousin, Limoges
Boise Art Museum, Boise, USA
Center for Creative Photography, Université d’Arizona, Tucson, USA
Musée des Beaux-Arts, Musée du Nouveau Mexique, Santa Fé, USA
San Francisco Museum of Modern Art, USA
Museum of Fine Arts, Houston, USA
Chicago Art Institute
Los Angeles County Museum
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Le Musée des Beaux-Arts d’Agen
Collection des ducs d’Aiguillon,
Façade
du
musée :
F. Goya (1746-1828)
XVIIIe siècle
vue de l’hôtel d’Estrades
Autoportrait,
1783
Fondé en 1876, le Musée des Beaux-Arts d’Agen, situé au cœur historique de
la Ville, est logé dans quatre superbes hôtels particuliers de la
Renaissance, ouverts sur de belles cours intérieures. Il est l’un des
musées les plus riches du Sud-Ouest et présente, dans un agréable parcours
évoquant l’intérieur d’un riche collectionneur, un ensemble de peintures et
de sculptures, de meubles et de faïences européennes du Moyen Age au XIXe
siècle. Les collections du Musée offrent un large panorama de l’histoire de
l’art, de la préhistoire au XXe siècle.
Le musée est particulièrement réputé pour son riche ensemble d’œuvres
espagnoles des XVIIIe et XIXe siècles, parmi lesquelles cinq exceptionnels
tableaux de Goya, artiste qui expérimenta tous les genres et toutes les
techniques avec succès : un très bel Autoportrait de 1783, le célèbre
Ballon aérostatique des années 1810 ou encore Caprices, une peinture proche
du fantastique.
Parmi les collections les plus remarquables, il faut aussi citer des
natures mortes flamandes et hollandaises, des peintures du XVIIe siècle
français (Champaigne) et italien (Le Tintoret), la collection de portraits
des Ducs d’Aiguillon (Greuze, Oudry, Drouais, de Troy, van Loo, Nattier..)
Le XIXe siècle français est représenté par les grands maîtres de la
peinture (Courbet, Millet), les paysagistes de l’Ecole de Barbizon (Corot)
et les peintres impressionnistes (Boudin, Sisley, Caillebotte, Lebourg).
Enfin des œuvres du XXe siècle sont présentées avec deux fonds remarquables
du peintre français Roger Bissière d’une part, et de Claude et FrançoisXavier Lalanne, d’autre part.
La section archéologique du Musée est constituée d'objets provenant de
sites lot et garonnais : la collection de l’époque celtique en constitue un
des aspects majeurs, tandis que la collection gallo-romaine démontre les
richesses de la région intégrée à l'Empire romain à partir du Ier siècle
après J.-C. Parmi les sculptures importantes, le musée conserve la fameuse
Vénus du Mas d'Agenais, rare exemple de sculpture de style hellénistique en
marbre blanc d’une Vénus Anadyomène. Récemment, une très belle donation
d’archéologie orientale (objets de l’Age du bronze jusqu’à l’époque des
Croisades, provenant du Liban et de Syrie) a enrichi le musée grâce à la
générosité de Camille Aboussouan, diplomate libanais.
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informations pratiques
exposition
ça se passe ici
Laurent Millet, photographies et installation
lieu
musée des beaux-arts d’Agen
dates
25 avril – 22 septembre 2003
horaires
contact
ouvert tous les jours de 10 h à 18 h, sauf le mardi.
fermé le 1er mai
Marie-Dominique Nivière, conservatrice du Musée
[email protected]
ou [email protected]
Tel. 05 53 69 47 23
musée des beaux-arts d’Agen
place du Docteur-Esquirol
adresse
téléphone
05 53 69 47 23
fax
05 53 69 47 77
email
[email protected]
site internet www.ville-agen.fr/musee
localisation
accès
en voiture
en train
en avion
47916 Agen cedex 9
sur l’axe Bordeaux-Toulouse, à 110 km de Toulouse, et 140
km de Bordeaux
A 62 depuis Toulouse ou Bordeaux et N 21.
TGV direct Paris-Agen (4 heures) et TGV Sud-Ouest : arrêt
à Agen
vols quotidiens Paris-Agen (aéroport à 5 mn du centre)
droits d’entrée
exposition et musée
•
plein tarif [individuel] : 3,50 €
•
tarif réduit [groupe à partir de 10 personnes] : 3
€
•
gratuit : moins de 18 ans, étudiants de moins de 26
ans
demandeurs d’emploi, membres ICOM, ICOMOS
! tarifs des visites accompagnées : groupe : 3,50 €
par personne (sur réservation)
entrée gratuite tous les premiers dimanche du mois ainsi que pour les
Journées Nationales du Patrimoine
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