21 mars 2016
Transcription
21 mars 2016
JOURNEE D’ECHANGES DECRYPTAGE ET MISE EN ŒUVRE DE L’ORDONNANCE DITE « GARES ROUTIERES » 21 mars 2016 Rendez-vous à l’Association des Maires de France (AMF) au 41 Quai Orsay à Paris 7ème Tél. : 01 44 18 14 14 Programme Dans la continuité de la loi dite « MACRON » du 6 août 2015 qui a introduit la libéralisation du transport de voyageurs par autocar, l’ordonnance n° 2016-79 du 29 janvier 2016 a fixé un nouveau cadre de régulation des gares routières. A travers ce texte, l’objectif du législateur est d’ « assurer un développement concurrentiel de l’offre privée » et de rendre plus lisible le cadre règlementaire des gares routières de voyageurs qui relevait jusqu’alors de l’ordonnance n° 45-2497 du 24 octobre 1945. L’article 12 de l’ordonnance prévoit un délai de 3 mois pour que les exploitants des aménagements concernés édictent notamment des règles d’accès, à savoir jusqu’au 30 avril 2016. L’échéance de mise en œuvre est très courte mais les questions encore nombreuses : qui sont les exploitants concernés ? Quels sont les aménagements concernés ? Comment répondre aux demandes d’accès des transporteurs ayant mis en place des services librement organisés ? Comment élaborer un règlement d’accès adapté et « non discriminatoire » ? Comment garantir la sécurité des voyageurs ? Quelles sont les missions de l’ARAFER ? Etc. La matinée sera consacrée au décryptage de l’ordonnance « gares routières » et au rôle de l’ARAFER, puis l’après-midi à des retours d’expériences et des échanges pour préparer la mise en œuvre du nouveau régime déclaratif et des nouvelles règles d’accès. 9h30 Accueil café – croissants 10H00 Décryptage de l’ordonnance n° 2016-79 du 29 janvier 2016 relative aux gares routières et à la recodification des dispositions du code des transports relatives à l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (ARAFER) Caroline COUASNON, Juriste AGIR Maître Aymeric HOURCABIE, Avocat Présentation suivie d’échanges entre les participants sur les thèmes suivants : Les aménagements concernés : gares routières et emplacements d’arrêt « faisant l’objet d’une demande par un ou plusieurs transporteurs relevant du régime des services libéralisés ». Les notions d’ « exploitant », d’« accès non discriminatoire », de « procédure publique d’allocation de ces capacités » La procédure obligatoire pour les exploitants : obligation de déclaration applicable, de comptabilité dédiée pour l’exploitation des aménagements les plus importants, etc. Nouveau rôle de l’ARAFER Thomas PERTUISET, Directeur du transport routier de voyageurs et des autoroutes et Christian REY-RENAUX, Chef de l’unité Transport routier de voyageurs, ARAFER 11H30 Le législateur a confié à la nouvelle Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières (ARAFER) une mission de régulation de l’accès aux gares, qui lui permettra d’édicter des règles afin de prévenir d’éventuelles distorsions de concurrence, et d’arbitrer les éventuels différends entre opérateurs : Les missions de l’ARAFER étendues au secteur de l’exploitation des gares routières : contrôle administratif, recueil d’informations, règlement des différends, sanctions La régulation des liaisons inférieures à 100km et les premiers avis de l’ARAFER Registre public des gares routières et état d’avancement du diagnostic sur les infrastructures existantes 13h00 – 14h30 : Pause déjeuner (libre) 14H30 : Retours de l’enquête express AGIR sur les modalités de gestion des gares routières Anne BELLAMY et Sandra BICHET, Responsables Autorités organisatrices, AGIR Pour faire suite à la parution de l’ordonnance, AGIR a décidé de lancer une enquête express début février 2016 afin de connaître les pratiques de ses adhérents, en matière de gestion des gares routières. Quel est le rôle des AO dans la gestion des gares ? Quelles sont les règles d’accès ? 15H00 : Gares routières : retours d’expérience sur leur gestion, les règlements d’exploitation et les perspectives d’évolution liées à l’ordonnance « gares routières » A travers la présentation de la gestion des gares routières de Marseille et de Toulouse, il s’agit de rechercher des solutions pour intégrer au mieux les nouveaux services « cars Macron », en favorisant l’intermodalité des modes sans pénaliser les offres de transport public. Comment gérer les demandes d’accès des cars Macron avant l’échéance du 30 avril ? Quelles dispositions prévoir dans le règlement d’exploitation ? Etc. 16h30 : La gare routière de Marseille Saint-Charles - Marianne REINIG, Chef de Service Affaires Générales Métropolitaines, Marseille Provence Métropole et Thierry DURBEC, Exploitant de la gare routière à la RTM La gare routière de Toulouse – Jean François Masson, Directeur adjoint Développement des réseaux, Direction des Transports du Conseil départemental de la Haute Garonne et Hélène ASPAR, Directrice de la Régie Départementale des Transports de la Haute-Garonne Fin des échanges Animation : Anne BELLAMY, Responsable des autorités organisatrices de la mobilité durable Sandra BICHET, Responsable des autorités organisatrices de transport interurbain