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LE CAHIER ROUGE
UN FILM DE JULIE LIPINSKI
SYNOPSIS
Elisabeth est condamnée par la maladie, et a perdu tout
souvenir de sa vie passée. Sa fille, Céline, qui l’emmène
dans leur maison de famille sur une ile, va tenter de lui
rappeler qui elle a été. Mais les récits de Céline ne
correspondent pas avec ce qu’Elisabeth
commence à se remémorer…
PERSONNAGES
ELISABETH
FANNY ARDANT
Elisabeth a une soixantaine d’années. Elle est encore belle, mais est
dépossédée d’elle-même par la maladie. Seule, ne sachant pas qui elle a
été, et devinant ce à quoi elle est condamnée, Elisabeth n’est déjà plus.
Soignée, puis entrainée, voire même forcée à vivre par Céline, elle va
redécouvrir un peu de la femme qui a tant inspiré Marc, l’amour de sa vie.
Elisabeth a la force et la froideur de ceux qui n’ont plus rien à perdre, et la
fragilité de ceux qui ont tout perdu.
CÉLINE
ALICE POL
Céline est une jeune femme obsessionnelle, mystérieuse et
inquiétante. Elle est déterminée à aider Elisabeth à se battre contre
la maladie, à lui faire retrouver la mémoire, coûte que coûte. Son
caractère fragile est mis à rude épreuve, elle a du mal à cacher ses
blessures profondes... Derrière l’angoisse qui l’envahit, Céline a t-elle
une part de lumière ?
MARC
THIERRY GODARD
Elisabeth et Céline partagent deux choses au sujet de
Marc : elles l'ont aimé, chacune à leur façon, et ne se
remettent pas de sa mort. Marc est de ces êtres que la vie
brûle et finit par consumer, un artiste qui a aperçu l'amour,
comme on verrait un oiseau en haut d'une falaise…
WILL
JEAN-LOUIS COULLOC’H
Elisabeth ne l'a pas reconnu, lui se souvient de tout.
ROMAIN
Une fois de plus, Romain ne comprend pas Céline.
Elle dit l'aimer, alors pourquoi lui cache-t-elle tant de choses ?
FILM
Librement inspiré du roman "Souvenance" de Pauline Delpech, éditions Michel Lafon.
Si cette histoire réunit certains ingrédients du thriller psychologique, son rythme particulier,
sa photographie et son romantisme diffus emmènent le spectateur ailleurs.
On se questionne sur la vérité des personnages et de leurs relations.
Au-delà des apparences, qui sont vraiment les deux héroïnes ? Les jeux d'ombre et de lumière
prédominent, le doute et la peur s'immiscent comme une gangrène dans leur face-à-face
et prennent le spectateur en otage.
En décrivant les rapports ambigus d'une mère et sa fille, à un moment complexe de leur
existence, j'aimerais donner à ce huis-clos oppressant une atmosphère et un rythme particuliers,
la grâce inquiétante d'un drame baigné par la lumière d'une île à l'automne.
Qu'y a-t-il derrière l'amour ? Quelles sont les blessures que l’on ne peut pardonner ?
Jusqu'où peuvent aller le quiproquo et la vengeance ?
La maladie et la mort annoncée d'Elisabeth obligent nos personnages à se confronter à l'essentiel…
Les faux-semblants, le mensonge et les secrets sont fondateurs du climat du film.
Quelle femme a été Elisabeth et quel passé trouble la maladie lui fait-elle oublier ?
Quant à Céline, est-elle vraiment celle qu’elle prétend être ?
Les grandes blessures du cœur, les secrets de famille, ont quelque chose de fascinant :
On pense pouvoir les porter sans en pâtir, on les nie, mais ils reviennent tôt ou tard, alourdis par des
années de silence, et nous détruisent.
DÉCORS
Pourquoi une île ?
“Shutter island”, “Seul au monde”, “The Ghost Writer”, “Lost” ou
“Le facteur”, les histoires qui se déroulent sur une île ont
toujours une saveur particulière : elles réveillent en nous, aussi
bien le rêve, que les angoisses les plus profondes.
Depuis le début de ce projet, je pense à Belle-île-en-mer, un
endroit où l'océan, le vent et les falaises ont la force requise
pour la mise en scène singulière de ce film.
Belle île en mer
LA MAISON
L’ATELIER DE MARC
SAUZON
LE VILLAGE
LA FALAISE
DES ALCYONS
LE LIEU DU DRAME
ATMOSPHÈRE,
LUMIERE ET
MISE EN SCENE
Je voudrais que ce film s'ouvre de façon lumineuse (scène de l'arrivée
sur l'ile, premiers jours), qu'il bascule progressivement dans une
certaine noirceur, (celle de l'âme humaine), et que nous revenions
finalement à une forme de lumière et d'espoir.
Concernant les cadres, je souhaite aller et venir entre les grands
espaces (l'océan, les falaises, etc) et des cadres serrés, au plus proche
de nos deux personnages, pour avoir accès à leur intimité la plus
profonde, et mettre à nue leurs blessures…
Le travail avec le chef-opérateur sera, plus que jamais, déterminant,
pour emmener l'atmosphère générale, le romantisme, le rêve et la
poésie : le regard d'Elisabeth qui se noie dans l'océan, le vent qui
pénètre doucement dans la maison, la pluie qui tombe lourdement sur
la véranda, les sculptures de Marc, les absences, les silences...
FLASH BACK
ELISABETH
L'histoire se construit autour des allers-retours entre
passé et présent. FANNY VALETTE interprétera
Fanny Ardant jeune. Les flash-backs donneront
du rythme et leur traitement spécifique participera
au climat singulier du film : des images flash,
des séquences qui s'articulent dans le mauvais
sens, un son qui ne coïncide pas toujours avec
ce que l'on voit, etc.
THIBAULT CHENAILLE
MUSIQUE
Co-scénariste du Cahier rouge, est aussi compositeur de musique à l'image
(Day-off productions), et a notamment signé la musique du premier long-métrage
de Julie Lipinski "Le plus beau jour de ma vie" (B.O.F dispo chez Naïve).
Une musique faite de vent et de lumière… Je l'ai tout de suite entendue, elle ne m'a jamais
quittée durant tout le processus d'écriture… Dans ce projet, la musique, et peut-être plus
encore, les textures sonores, permettront la mise en place d'une ambiance particulière :
des sons presque "organiques", des nappes que le spectateur n'entend pas mais
qu'il ressent, qui s'immiscent dans les scènes de tension, mais aussi dans celles du
quotidien, pour donner cette étrangeté, fondatrice du climat du film...
JULIE LIPINSKI
RÉALISATRICE
Julie Lipinski a travaillé comme scripte et première assistante sur une quinzaine de courts-métrages
avant de passer à la réalisation avec « Coup de foudre » en 1996. Elle enchaîne avec « Théo t'es là ? »
un plan-séquence de 7 minutes qui remporte le prix Philip Morris, ainsi que le prix du public au
Festival de New York et le prix de la critique au festival de l'Alpe d'Huez.
Après plusieurs années passées à réaliser des publicités, et deux autres courts-métrages, Julie
tourne un documentaire de 26mn pour la 5ème : « Lettre à un jeune cinéaste », sur Claude Miller.
« Le plus beau jour de ma vie », son premier long-métrage qu’elle co-écrit avec Laurent Tirard, sort en
janvier 2005 dans 230 salles.
Après quelques années à fonder une famille, Julie a réalisé un nouveau court-métrage "Barathon"
pour les "Talents Cannes 2012" de l'Adami, qui a été présenté à Cannes et elle travaille désormais sur
des projets de séries et unitaires pour la TV, et sur son prochain long-métrage : «Le cahier rouge».
Julie est représentée chez UBBA par Céline Kamina.
CREDITS:
Photos mer et paysages Belle-île Philippe Dannic, www.philippedannic.com
Dossier artistique «Le cahier rouge»
Morgan Cahouet, www.snart7studio.com