Dossier de presse - Académie des Beaux

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Dossier de presse - Académie des Beaux
Dossier de presse
Grand Prix d’Architecture 2009
de l’Académie des Beaux Art
"Le Nouvel Etablissement Humain – Application sur la ville d'Arles"
Vue aérienne de la ville d’Arles
Contact presse
I P C Dominique du Jonchay
Tél. 01 47 53 93 70
e.mail [email protected]
61, rue de Varenne 75007 Paris
DOSSIER DE PRESSE
Grand Prix d’Architecture 2009
de l’Académie des Beaux-Arts
" Le Nouvel Etablissement Humain - Application sur la ville d'Arles "
Communiqué de presse
Lauréats 2009
La ville d’Arles
Déroulement du Prix 2009
Partenaires
L’Académie des Beaux-Arts
Annexe
Note d’intention et éléments biographiques des architectes
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Aleksandar JANKOVIC
Grand Prix d’Architecture
2009
Vinciane ALBRECHT
Deuxième Prix
LIU RuiFeng
Troisième Prix
3
Communiqué de presse
6 mai 2009
Proclamation des lauréats du Grand prix d’architecture 2009
" Le Nouvel Etablissement Humain - Application sur la ville d'Arles"
Créé en 1975, le concours est ouvert aux étudiants et architectes européens
de moins de 35 ans au 1er janvier 2009.
Le jury du Grand Prix d’Architecture de l’Académie des Beaux-Arts a désigné
les trois lauréats du Concours 2009, parmi huit finalistes :
Grand Prix d’Architecture 2009 (prix Charles Abella), d’un montant de 25 000 € :
Aleksandar JANKOVIC, 33 ans, Serbe,
Diplômé de l’Université de Belgrade.
Deuxième Prix (prix André Arfvidson), d’un montant de 10 000 € :
Vinciane ALBRECHT, 29 ans, Française,
Diplômée de l’Ecole Paris-Malaquais.
Troisième Prix (prix Paul Arfvidson), d’un montant de 5 000 € :
LIU RuiFeng, 31 ans, Chinois,
Diplômé de Paris La Villette.
Cinq autres finalistes :
GUillaume CARIOU
Vincent CHAMPIER, Grand Prix 2008
Solweig DOAT, deuxième Prix 2008
Fabrizio ESPOSITO, troisième Prix 2008
ERIC GANGAYE
Jury 2009
Membres de l’Académie
Michel FOLLIASSON et Claude PARENT, Présidents du Jury
Roger TAILLIBERT
Paul ANDREU
Yves BOIRET
Jacques ROUGERIE
Aymeric ZUBLENA
Correspondants de l’Académie
André DUNOYER de SEGONZAC
Robert CHAUVIN
Jean-François COLLIGNON
Marc GAILLARD
Gilles de BURE
Frédéric MIGAYROU
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Les trois lauréats en bref
▪ Aleksandar JANKOVIC
Aleksandar JANKOVIC, 33 ans, Serbe, est diplômé de l’Université de Belgrade (2003).
Depuis Mars 2006, il exerce à Paris au sein de l’atelier Aleksandar Jankovic Atelier d’Architecture.
Il travaille en collaboration avec d’autres architectes – Jean Nouvel & Brigitte Metra pour la Philharmonie /
A5 Architectes & C+H+ & PaulChemetov – Borja Huidobro – après avoir travaillé au sein d’agences de
grande notoriété – Architecture Sutdio, Renzo Piano…). De nombreux prix ont jalonné sa jeune carrière,
lorsqu’il était étudiant à Belgrade, puis comme architecte à partir de 2003 toujours à Belgrade. Il a aussi
organisé ou participé à diverses expositions à Moscou et à Belgrade.
▪ Vinciane ALBRECHT
Vinciane ALBRECHT, 29 ans, Française, est diplômée de l’Ecole Paris-Malaquais (2007).
Durant ses études, elle travaille dans diverses agences, puis après son diplôme, elle collabore comme chef
de projet à la conception d’une maison à l’Île de Ré au sein de l’agence Ducharme, avant d’intégrer
l’agence Eric Lapierre où elle travaille notamment sur des opérations de logements. Entre temps, elle a
aussi conduit quelques projets en indépendante en 2006 – 2007, notamment la construction d’un chalet
dans les Alpes en 2006.
▪ LIU RuiFeng
Ruifeng LIU, 31 ans, Chinois est diplômé avec mention très bien de Paris La Villette (2007) après avoir
obtenu des diplômes – certificats de qualification d’architecte et d’assistant ingénieur - en Chine. Son
travail a été récompensé par divers prix, notamment le 3ème prix du concours Architecture et Acier. Après
une expérience à Beijing, il exerce dans diverses agences à Paris, et depuis un an travaille chez
Architecture Studio.
Les cinq autres finalistes en bref
▪ Guillaume Cariou
Guillaume Cariou, 28 ans, Français, est diplômé de l’Ecole Paris-Malaquais avec mention très bien (2007).
Après son diplôme, il travaille au Mexique à l’Atelier Higuera & Sanchez, puis en indépendant.
Il est aujourd’hui chef de projet chez ID Conseil, pour l’aménagement de la Tour I à la Défense pour
GDF/SUEZ.
▪ Vincent Champier
Vincent Champier 36 ans, Grand prix 2008, 3ème prix 2007, est diplômé de l’Ecole d’Architecture de Paris
Val de Seine en 2004. En fin d’études il a mené un travail personnel sur le thème Paris au XXIe siècle, quel
avenir pour la Vie, la Ville, le Transport ? Depuis 2005 il est chef de Projet au sein de l’Atelier VASSORD. Il
a notamment travaillé sur des concours d’équipements et de logements collectifs et individuels, sur
l’extension d’une maison individuelle et sur l’aménagement d’un corps de ferme. Il a participé au concours
Repère Olympique PARIS JO 2012 en 2004.
5
▪ Solveig Doat
Solveig Doat 26 ans, deuxième Prix 2008, est diplômée de l’Ecole d’Architecture de Paris Val de Seine en
2007. Elle a obtenu son diplôme avec mention très bien et les félicitations du jury.
Elle a été finaliste du Grand Prix d’Architecture de l’Académie des Beaux-Arts en 2005 et 2006.
Elle est depuis 2006 collaboratrice de l’agence BP Architectures.
▪ Fabrizio Esposito
Fabrizio Esposito, 30 ans, troisième Prix 2008, est italien, diplômé de l'Ecole d'Architecture Paris Val de
Seine en 2004.
Il travaille depuis sur de grands équipements culturels, commerciaux ou liées à l’ensemble de la « ville du
mouvement » dans de grandes Agences: Arep, Reichen et Robert, Vasconi.
Il a déjà été récompensé par cette même institution en 2005 avec le Prix André Arfvidson et en 2006 par
le Prix Pierre Cardin et en 2008 avec le Prix Paul Arfvidson.
Il est membre de Ligne et Couleur et des Artistes Français.
Il s’intéresse actuellement aux limites, frontières et franchissements urbains en Europe…..
▪ Eric Gangaye
Eric Gangaye, 27 ans, a obtenu en 2008 le diplôme d’Etat d’architecte ADE, avec les félicitations du jury.
Après une expérience comme stagiaire en agences, il a intégré après son diplôme l’agence C & C (Cabanes
& Chazottes). Il développe en parallèle une activité de création numérique pour des agences d’architecture
intérieure et de design.
Grand Prix d’Architecture 2009 de l’Académie des Beaux-Arts
" Le Nouvel Etablissement Humain - Application sur la ville d'Arles"
Le thème 2009 "Le Nouvel Etablissement Humain - Application sur la ville d'Arles"
qui traitait de l’extension de la ville d’Arles clôt le cycle de trois ans initié par Claude Parent et
Michel Folliasson, membres de l’Institut et présidents du jury :
▪
en 2007, le thème du Nouvel établissement humain s’appliquait à un territoire à imaginer et
à construire à partir de rien.
▪
en 2008, les concurrents étaient invités à prolonger la réflexion sur la greffe d’un nouveau
territoire avec la ville existante, en imaginant un Trait d’union architectural, c'est-à-dire le lien
entre les deux entités.
Avec ce cycle, l’Académie des Beaux-Arts entend contribuer à la réflexion sur le devenir des
villes contemporaines en posant d’abord la question des nouveaux territoires puis celle de la
greffe avec l’existant, avant d’élargir la réflexion à l’échelle de la ville. Le choix d’Arles, ville
passionnante en raison de sa richesse patrimoniale et de la complexité des problèmes à résoudre
pour son inéluctable développement est l’expression de cette démarche.
▪ Exposition des 8 projets finalistes
du lundi 11 au samedi 16 mai 2009 inclus, de 10 à 17h.
Vernissage mercredi 6 mai 2009, à 17h30.
Palais de l'Institut, salle Comtesse de Caen, 27, quai de Conti, 75006 Paris
6
La ville d’Arles
L’Académie a choisi la ville d’Arles, parmi des villes d’environ 50 000 habitants, en raison de
sa richesse patrimoniale et de la complexité de son nécessaire développement.
Arles en très bref
-
Un patrimoine architectural majeur :
Fondée il y a 25 siècles, Arles est riche d’un remarquable patrimoine architectural, avec
notamment le théâtre romain d’Auguste, l’amphithéâtre (Ie siècle après JC), les thermes de
e
Constantin (IV siècle après JC), le cirque romain, la nécropole romaine des Alyscamps,
l’église Sainte-Trophime, chef-d’œuvre de l’art roman...
-
Une activité de commerce et d’échange qui a laissé des traces :
Arles, sous l’impulsion de Jules César qui en a fait une colonie de droit romain, est devenue
un des principaux centres commerciaux de l’empire romain, dénommé « petite Rome des
Gaules ».
-
Un développement entravé
Arles est la plus grande commune de France (70 000 hectares), mais sa population – environ
53 000 habitants – n’évolue pas ou peu depuis plus de dix années et son avenir est
handicapé par les zones inconstructibles, notamment les zones inondables soumises aux
crues périodiques du Rhône.
La problématique née de ce contexte a incité l’Académie à choisir la ville d’Arles comme sujet
du Grand Prix 2009, sa complexité constituant un passionnant challenge pour le concours.
Le défi à relever est l’avenir de la Cité arlésienne, avec comme objectif d’atteindre 75 000
habitants en une génération soit, en 25 ans, un développement de 50 % par rapport à l’état
existant.
Les orientations proposées aux concurrents par l’Académie des
Beaux-Arts
Le site de l’extension
La liaison de l’extension avec le centre ancien est à la fois indispensable pour mettre fin à
l’isolement de la population, et difficile à mettre en oeuvre en raison notamment des terrains
inconstructibles en zone inondable, ainsi que du tissu diffus qui entoure le centre ancien.
Pour relier le centre actuel à la future extension de la ville, une hypothèse s’impose :
implanter la nouvelle ville sur le lit du Rhône dont le cours généreux ne comporte plus de
circulation fluviale à partir du nord de la cité où elle suit le cours du petit Rhône.
Arles, cité lacustre contemporaine
La nouvelle ville serait ainsi implantée au plus près de la partie ancienne de la cité d’origine, reliée à elle
par un trait d’union réservé aux piétons, au départ d’un lieu significatif de la ville existante. Ce qui
permettrait de créer une éco cité développement durable intégrant les technologies de pointe pour sa
gestion ainsi que la prise en compte des économies énergétiques désormais exigées (utilisation maximale
des énergies renouvelables, de l’eau, de l’espace grâce à la densification de la cité).
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L’accès à la "plateforme" se fera par le trait d’union réservé aux piétons, un mode de transport en commun
rapide reliera la nouvelle organisation urbaine proposée par chaque concurrent au centre ancien et
particulièrement à la gare S.N.C.F.
Le trait d’union qui relie la cité existante à son extension est une partie de la ville et à ce titre devra
comporter ses propres équipements (transport rapide inter-centres avec sa gare ainsi que le système viaire
de desserte locale).
Les transports collectifs devront aussi prendre en compte l’accès à un grand parc de stationnement
régional – à localiser – pour les véhicules des futurs habitants ou usagers de la nouvelle ville, qui seront
aussi les futurs utilisateurs de la ville devenue piétonnière.
Quelle que soit la forme urbaine proposée par les concurrents, ils doivent prévoir les équipements
nécessaires à la Cité : vie sociale, culturelle, sportive, économique, politique, administrative et religieuse,
ainsi que des programmes spécifiques, tels que des installations de haut niveau, une grande école ou un
centre œcuménique… afin d’enrichir la vie de la nouvelle cité.
La nouvelle ville sera issue d’une recherche originale, à laquelle ses volumes confèreront un
caractère singulier et exemplaire.
« Alors, le voyageur pourra contempler à la fois la splendeur de l’architecture contemporaine
et la sérénité de l’antique Cité arlésienne. » Michel Folliasson
La deuxième épreuve
Le rendu se fait sur deux supports A0 (118cm X 84cm)
L’un présente le parti d’aménagement de l’extension d’Arles à l’échelle de 1/2000, ainsi que la vision qu’a
le candidat d’Arles et de son extension.
L’autre traite du tracé du trait d’union (plans coupés et non pas plans de masse) à l’échelle de 1/200 ainsi
que de la façade et de la coupe transversale de la composition, toujours à l’échelle 1/200.
Les volumes et les formes proposés doivent être d’expression contemporaine tout en apportant une
réponse équilibrée, en harmonie avec la Cité ancienne riche de monuments antiques.
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Déroulement du Prix 2009
Lundi 12 janvier : lancement du concours
Mardi 10 février : clôture des inscriptions
Esquisse n°1 : rendu lundi 2 mars
Esquisse n°2 : mercredi 18 mars épreuve d'esquisse en loge (de 7h30 du matin à 5h30 le jeudi 19
mars)
Epreuve définitive : mercredi 22 avril
Exposition des projets : du lundi 11 au samedi 16 mai
au Palais de l'Institut, salle Comtesse de Caen, 27, quai de Conti de 10h à 17h
Quelques chiffres pour le Grand Prix 2009
80 inscrits
A la clôture des inscriptions le 10 février dernier, on comptait 80 architectes ou étudiants
dont 12 étrangers, parmi lesquels 61 hommes et 17 femmes ainsi qu’une majorité
d’architectes diplômés – 63 – pour 15 étudiants.
Sur ces 80 inscrits, 38 ont déposé un dossier, 17 ont été retenus parmi lesquels 14 Français et 3
Etrangers : un Chinois ayant un diplôme de l’Ecole Paris La Villette / un Serbe titulaire d’un diplôme serbe
reconnu par la France / un Italien titulaire d’un diplôme d’une Ecole de Rome.
16 écoles de 5 pays :
-
en Europe, 11 architectes venant de 6 écoles :
un de l’Université IUAV de Venise / deux de l’Institut polytechnique de Milan / un de
l’Université de Belgrade / un de l’Institut Victor Horta de Bruxelles / un de la Faculté
d’Architecture de Porto / un de l’ Ecole polytechnique fédérale de Lausanne / trois de
l’Athaneum de Lausanne
-
en France
8 architectes venant de 5 écoles en région :
trois de l’Ecole d’Architecture de Marseille / un de l’Ecole d’Architecture de Grenoble / deux
de l’Ecole d’Architecture de Saint-Etienne / un de l’Ecole d’architecture de Toulouse / un de
l’Ecole d’architecture de Nantes / un de l’Ecole d’architecture de Nancy / un de l’Ecole
d’architecture de Bordeaux / un de l’Ecole d’architecture de Languedoc Roussillon
et 54 venant d’écoles parisiennes :
douze de l’Ecole Spéciale d’Architecture et un de l’Ecole d’architecture de Versailles et
quarante-et-un de Paris Val de Seine / Paris Malaquais / Paris La Villette.
17 architectes étrangers de 12 nationalités
Deux Belges + un Franco/Belge / un Algérien / deux Chinois / un Gabonais / un Indien / trois
Italiens / un Libanais / un Péruvien / un Roumain / un Portugais / un Serbe / un Turc.
9
La deuxième épreuve
16 candidats - 15 architectes et 1 étudiant - ont mené l’épreuve en loge à son terme.
A l’issue de cette épreuve le jury a retenu cinq d’entre eux – trois Français, un Chinois et un Serbe qui ont
rendu la 3ème épreuve. Les trois lauréats de l’année précédente étant admis à concourir pour la 3ème
épreuve, huit candidats étaient donc en lice, parmi lesquels le jury a attribué les trois Prix 2009
– Grand, Deuxième et Troisième Prix, respectivement dotés de 25 000 €, 10 000 € et 5 000 € –.
Le Jury 2009 : Section d’Architecture de l’Académie
Le jury est composé des membres et des correspondants de la section d'architecture de l'Académie des
Beaux-Arts.
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Les Partenaires
Un partenariat fidèle avec HP
L’Académie des Beaux-Arts bénéficie pour ce concours, et ce pour la huitième année consécutive, d’un
important partenariat avec la société HP qui met à la disposition des candidats l'ensemble du matériel
informatique (stations de travail et écrans) nécessaire à la deuxième épreuve.
Partenaire technologique privilégié des architectes, HP est également présente aux côtés de nombreuses
écoles et universités afin de permettre aux jeunes de s’approprier les technologies de l’information et de la
communication, de participer à la révolution numérique et de faciliter ainsi leur insertion professionnelle.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site : www.hp.com/fr/education
Contacts presse HP :
HP France
Burson-Marsteller
Marie Schmitt
Antoine Méry
Tél : 01 57 62 52 85
Tél : 01 41 86 76 74
[email protected]
[email protected]
Et aussi le soutien des éditeurs de logiciels informatiques
Abvent,
Adobe,
Arc Technology,
Autodesk,
Bentley,
Cesyam,
McNeel/MediaWorks et Nemetschek France.
Communiqué de presse
HP France Partenaire Officiel de l’édition 2009 du
Grand Prix d’Architecture de l’Académie des Beaux-Arts
Contacts presse :
HP France
Marie Schmitt
Tél : 01 57 62 52
85
[email protected]
m
Burson-Marsteller
Antoine Méry
Tél : 01 41 86 76
74
[email protected]
om
Hélène Tahi
Tél : 01 41 86 76
32
[email protected]
HP France
80, rue Camille
Desmoulins
92788 Issy-les-Moulineaux
Cedex 9
www.hp.com/fr
Issy-les-Moulineaux, le 6 mai 2009 – Pour la 8ème année consécutive, HP France est
Partenaire Officiel du Grand Prix d’Architecture de l’Académie des Beaux-Arts. Le
Grand Prix d’Architecture a pour vocation de faire valoir et de soutenir les travaux de
jeunes talents, architectes et étudiants architectes, à l’issue d’un concours constitué de
trois épreuves et se déroulant sur plusieurs mois. Ce Grand Prix entre dans la mission
originelle de l’Académie des Beaux-Arts qui s’attache à promouvoir et à encourager la
création artistique et à veiller à la défense du patrimoine culturel français.
Dans le prolongement du cycle ouvert en 2007, le concours 2009 a pour thème :
« Le Nouvel Etablissement Humain : Application sur la ville d’Arles »
En 2009, le Grand Prix d’Architecture a souhaité évoluer afin de se faire davantage l’écho des
problématiques du monde contemporain, notamment celles rencontrées par les villes dans un
contexte de croissance démographique sans précédent.
Il s’agit pour l’Académie des Beaux-Arts d’affirmer sa conception d’une architecture
responsable et engagée, en incitant les jeunes architectes à s’impliquer dans l’invention d’un
nouveau mode de vie durable indispensable à la survie humaine.
L’Académie des Beaux-Arts a souhaité inscrire cette nouvelle impulsion dans la durée, en
donnant la possibilité aux candidats d’approfondir et de décliner sur trois ans le thème du
« Nouvel Etablissement Humain ». En 2007, les candidats ont imaginé une nouvelle manière de
vivre et d’habiter, premier volet du cycle. En 2008, les candidats ont dû inventer l’espace de
transition devant relier deux structures territoriales, ce que le jury a appelé « Le trait d’Union
Architectural ». Cette année, il leur est proposé de réaliser la greffe de ce « Nouvel
Etablissement Humain » sur la ville d’Arles.
HP, partenaire technologique historique du Grand Prix d’Architecture
L’Académie des Beaux-Arts bénéficie pour ce concours, et ce, pour la huitième année
consécutive, d’un important partenariat technologique avec HP. Ainsi, HP a mis à la disposition
des candidats 21 stations de travail HP xw4600 dotées d’écrans 22 pouces ainsi que 10
imprimantes A4/A3 HP Business Inkjet 2800 et 6 scanners A4 HP ScanJet G4050.
Ces matériels intègrent les dernières innovations technologiques développées par HP. Ils font
partie d’un vaste éventail de produits HP spécialement conçus pour l’usage des professionnels
de l’architecture, des arts, de la conception graphique et des œuvres d’art numériques.
En outre, HP a été présent sur site pendant la deuxième épreuve d’une durée de 24h00
qui a eu lieu en loge, dans le cadre de l’Institut. Les candidats ont dû créer une esquisse
leur permettant de démontrer leurs aptitudes à la création. Pour les accompagner, trois
consultants techniques HP étaient présents à tour de rôle afin de résoudre d’éventuels
problèmes techniques.
12
Plus généralement, la société HP, partenaire technologique de nombreux architectes, est
présente aux côtés de nombreuses écoles et universités afin de permettre aux jeunes de
s’approprier les technologies de l’information et de la communication, de participer à la
révolution numérique et donc de faciliter ainsi leur insertion professionnelle.
A propos de HP
HP, la plus grande entreprise technologique au monde, simplifie la technologie pour le
grand public et les entreprises avec des produits dans des domaines tels que
l’impression, l’informatique personnelle, les logiciels, les services et les infrastructures
informatiques. Pour plus d’informations sur HP (NYSE: HPQ), visitez
http://www.hp.com/.
© 2009 Hewlett-Packard Development Company, L.P. Les informations contenues dans le présent document peuvent être modifiées
sans préavis. Les seules garanties liées aux produits HP sont définies dans les déclarations de garantie expresse accompagnant ces
produits et services. Aucune partie de ce document ne peut être interprétée comme l’expression d’une garantie supplémentaire. HP
n’assume aucune responsabilité pour toute erreur ou omission technique ou rédactionnelle du présent document.
05/2009
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Académie des Beaux-Arts
Héritière de l’Académie royale de Peinture et de Sculpture, de l’Académie royale d’Architecture et de
l’Académie royale de Musique, créées au XVIIe siècle, - en 1720 déjà est lancé un grand prix d’architecture
réunissant les plus célèbres bâtisseurs du royaume dont le lauréat est envoyé à Rome - l’Académie des
Beaux-Arts, ainsi nommée depuis 1803, est l’une des cinq classes qui forment l’Institut de France dont les
autres compagnies sont l’Académie Française, l’Académie des Sciences, l’Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres et l’Académie des Sciences morales et politiques. Forte de 57 membres, elle s’attache à
promouvoir et encourager la création artistique dans toutes ses expressions et veille à la défense du
patrimoine culturel français. Elle poursuit ses missions de soutien à la création par les nombreux prix qu’elle
décerne chaque année, une politique active de partenariats financiers avec des institutions culturelles ainsi
que ses activités de conseil dans le domaine artistique et culturel. En 2006, l’Académie s’est ouverte à la
photographie qui est ainsi devenue la huitième section de la Compagnie.
Le Grand Prix d’Architecture s’inscrit dans cette ambition de l’Académie des Beaux-Arts qui place
l’architecture au centre de ses réflexions.
Plus d’informations sur www.academie-des-beaux-arts.fr
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Annexes
Note d’intention et éléments biographiques des architectes
Aleksandar JANKOVIC
15
Aleksandar JANKOVIC, architecte
102, rue du Temple, 75003 Paris / 01 40 27 84 19 / [email protected]
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Vinciane ALBRECHT
LE TRAIT D'UNION EST UN SOL HOMO-LOGIQUE, UN SOL A LA LOGIQUE DE L’HOMME
parce qu'une extension urbaine est créée, il s’agit de
RELIER 2 PARTIES DE VILLE ; or il est
CET UNIQUE ELEMENT DE LIAISON
POSSIBLE ENTRE CES 2 PORTIONS
MORPHOLOGIE DU SOL HOMO-LOGIQUE POUR LE TRAIT D'UNION :
entrelacement d’ondes qui se déploient pour relier la ville ancienne au nouvel établissement humain
Le sol homo-logique est d'abord un trait d'union qui relie l’ancienne ville au nouvel établissement humain ; il
se déroule depuis le pont, s’associe à lui, car celui-ci occupe une place centrale et relie déjà les deux parties
de la ville existante. De plus, le pont offre un sol surélevé qui permet d’embrasser d’un regard les deux rives
et l’extension.
Le pont est dédoublé : un tablier bas est créé pour relier les voies automobiles des quais et le socle de
l’extension urbaine (sous la surface de l’eau) où sont concentrés sa circulation automobile et son parking, afin
que le pont actuel, comme l’extension, soient exclusivement piétons.
Le trait d’union relie par ses ondes les deux rives, leurs quais, leurs rues, le pont, au nouvel établissement
humain. Ces ondes s'entremêlent et leurs chevauchements aménagent des espaces abrités. Des équipements,
comme le terminus du tram, prennent place entre les ondes superposées du sol homo-logique.
Les ondes ont chacune un ou plusieurs buts, certaines longent le pont, d'autres se déploient entre les monts,
chacune nous emportant d'une façon particulière. Elles franchissent les dénivelés, survolent les obstacles, et
rallient les rives. Toutes se réunissent pour se défaire à nouveau dans les airs, plonger ou s'élever. Quelques
unes descendent chercher le quai, puis se redressent pour s'envoler ensuite vers le ciel, d'autres s'élancent
sans détour au-dessus des flots. Elles se réunissent une dernière fois pour rejoindre le pont où, ensemble,
elles s'apaisent un instant dans le ciel du fleuve, pour élargir cette promenade en une place aérienne
enveloppée par les vents, au bout de laquelle le pont, l’ultime onde du trait d’union, s'envole pour passer les
barrières automobiles des quais, et se poser doucement, se fondre au cœur des ondes de la ville existante.
L’EXTENSION D’ARLES EST UN SOL HOMO-LOGIQUE, UN SOL A LA LOGIQUE DE L’HOMME
parce que le sol vacant est inconstructible, il s’agit de
COLONISER LE FLEUVE ; or il est
CE RELIEF ARTIFICIEL
PROJETE ENTRE L’EAU ET LE CIEL
MORPHOLOGIE DU SOL HOMO-LOGIQUE POUR L'EXTENSION URBAINE :
archipel linéaire d’îles-monts qui émergent des eaux pour s’élancer vers les airs
Le sol homo-logique est ensuite une extension urbaine ; il se déploie sur le fleuve, tel un archipel linéaire
d'îles-monts, et s'étend depuis le pont de Trinquetaille, en suivant légèrement la courbe du Rhône, jusqu'à la
gare ferroviaire.
Cette ville linéaire n’est pas symétrique. Sa rive sud développe un univers "yang" (lumière, ouverture, plaisir)
: elle s'ouvre en une succession de places ensoleillées, en réponse à la succession de places sur la rive du
centre ville ancien auxquelles elle fait front. Les sensations sont chaudes, les activités de plaisance
nombreuses, ces places sont cernées par des restaurants, commerces, hôtels. La première place relie le pont
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au quai Marx Dormoy, la seconde s'associe à celle qui lui fait face sur la rive du centre ville. Puis le sol homologique se sépare du quai, ainsi les places suivantes se prolongent vers le Sud en une plage commune qui
plonge dans une piscine géante face au centre ville ancien. Sa rive nord développe un univers "yin"
(pénombre, fermeture, concentration) : elle s'étend le long du fleuve rétréci et reprend ainsi les fonctions du
quai Marx Dormoy, accueille les activités fluviales. Ce nouveau quai de 5 m de large est longé au Sud, en
réponse au grand ensemble qui lui fait face, d'un front bâti imposant abritant des bureaux, un alignement
d' îles-monts très fermé dont les failles s'ouvrent en places au cœur de l'extension. L'ambiance est au travail
et à la concentration. Les sensations sont froides, en rapport au fleuve et à ses activités. La promenade
qu'offre ce quai nous plonge dans une atmosphère cinématographique.
Le sol homo-logique se déploie toujours à l'oblique et rend ainsi évident le circuit des eaux pluviales le long de
ces pentes, depuis les cimes jusqu'à la faille continue dans les rives du socle, pour rejoindre les réserves d'eau
qui cernent le parking sous-marin et être acheminées vers le puit canadien. Par ailleurs, des panneaux
solaires sont intégrés aux grands pans vitrés des îles-monts.
Le sol homo-logique prend la forme de monts élevés car l'objectif est de densifier au maximum tout en
démultipliant l'espace public, qui s’étend sur toute la surface du sol homo-logique. Des lacets à 4% se
déroulent d’une rive à l’autre des îles-monts, jusqu’aux sommets. Le nouveau sol est donc entièrement
accessible aux rouleurs.
Nous demandons tout simplement un terrain libérant le mouvement, et aux possibilités de parcours riches et
infinies. C'est pour cela que nous optons pour un élément unique, entièrement accessible, le sol. La rampe
permettant de franchir les dénivelés ne doit plus relever de l'élément dans la composition architecturale. Nous
envisageons cette fois-ci le traitement de la rampe à l'échelle urbaine. D'une rive à l’autre, et du
point le plus bas au point le plus haut, existent un parcours à 4% et un parcours rectiligne. Entre
ces deux extrêmes, des possibilités infinies de composition.
La morphologie du nouvel établissement humain n’a pas pour objectif la provocation, seulement la théorie ne
s’excuse pas dans ce projet urbain, et sa forme en découle naturellement. Cependant la force de cette forme
résultante permet à l’extension urbaine de se confronter au lourd patrimoine d’Arles. L'intervention ne
s'excuse pas, tout en prenant appui sur l'existant. Elle vient créer de nouvelles tensions entre les éléments.
Nous choisissons de dérouler un sol homo-logique sur l'ensemble du terrain délimité, pour, dans une première
phase, mettre en communication les espaces et ainsi libérer les pulsions du fluide humain, et dans une
deuxième phase, créer l'évenement et emporter l'homme toujours plus loin.
"le vêtement collectif, le tremplin d'activité, le tissu culturel, véritable doublure intime des individus" (P.V.,
Manhattan out, A.P. n°2)
à ceux qui regardent,
à ceux qui touchent,
à ceux qui écoutent,
à ceux qui marchent,
à ceux qui roulent,
à ceux qui raisonnent autrement,
à tous ceux qui vivent à leur façon,
est dédié ce nouvel "espace aventure" à investir et imaginer.
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A Libérer les pulsions du fluide humain
l'oblique pour mettre en communication les espaces
Le sol homo-logique…
a. … se détache du sol existant, survole les obstacles, et étend la surface de l'espace public piéton
Le sol homo-logique est intimement adapté à l'homme, il doit être enveloppant et inébranlable, capable de se
mesurer aux accidents topographique, se détachant tout-à-fait du sol existant pour survoler ses obstacles en
mettant à profit celui du dénivelé. Le nouveau sol se détache du sol de la ville existante, quand la topographie
de ce dernier se creuse pour former le lit du fleuve, et nous emporte, nous met à l'écart des voies automobiles
et du fleuve pour nous faire profiter d'une surface d'action maximale, d'un espace public étendu, au temps du
piéton. Le mobilier est intégré au sol, la circulation devient habitable, et les lacets à 4% sont naturellement
inscrits sans effet de stigmatisation pour leurs usagers.
b. … se secoue d'ondes et franchit les dénivelés entre l'eau et le ciel
Le dénivelé n'est plus une contrainte, mais un matériau. La topographie en pente de la ville existante devient
le générateur morphologique du projet. Elle plie le sol, infléchit le registre orthogonal de l'architecture. La
déclivité du terrain est la source sismique du nouveau sol, qui se déforme et révèle le "déjà là", va se secouer
d'ondes afin de croiser et renforcer mutuellement topographie et architecture pour utiliser au mieux les vertus
de l'oblique. Le nouveau sol décolle, puis vient retrouver le sol naturel, jouant sans cesse des configurations
possibles d'écarts et d'angles entre leurs deux pentes.
L'architecture oblique propose une pente artificielle qui mime le relief géographique, les ondes soulèvent le sol
pour lui faire franchir les dénivelés et mettre en communication les espaces publics piétons existants, comme
les quais piétons et le parc au sud de la gare, ainsi valorisés et facilement accessibles. On se laisse emporter
par le sol en toute sécurité, le mouvement et l'orientation sont aisés, plus de parcours contraint et plus de
panneau de signalisation. Le mouvement des ondes guident les gens naturellement.
Parce que le sol secoué d'ondes absorbe tous les autres éléments, murs, escaliers, mobiliers, nous optons
pour un matériau unique, le béton armé, le seul permettant de matérialiser une "précipitation" à l'état brut
(C.P., Nevers, A.P. n°4), et dont l'aspect brut intensifiera la violence technique et l'artifice topographique
qu'est la pente créée, de force. Un seul matériau donc, diversifié par les nombreux aspects et textures que
permet le coulage du béton. Plus raide sera la pente et plus rugueuse sera la surface du sol ; plus faible sera
la pente et plus lisse sera sa surface.
Les ondes ne sont pas symétriques, et acquièrent ainsi un mouvement circulaire d'un sommet à l'autre et la
dynamique du fluide humain est générée. La dissymétrie intensifie le potentiel énergétique du sol, le
mouvement des hommes est amplifié car un élan lui est communiqué par le support.
B Emporter l'homme toujours plus loin
l'oblique pour créer l'évènement
Le sol homo-logique…
a. … ouvre ses plis sur des activités intérieures
Deux types d'espaces intérieurs vont être créés : des espaces cryptiques et des espaces aériens. Chaque
sinusoïde du sol homo-logique accueille et abrite en son sein des espaces intérieurs. Ainsi, aspect, structure
technique et usage sont indissociablement liés. Il y a interdépendance absolue de l'espace intérieur et de la
manifestation architecturale externe. Le socle des îles-monts présente des ouvertures logées dans les plis du
sol homo-logique, chaque pli étant comme une fenêtre ouvrant sur un espace cryptique, comme une station
de tram. Les îles-monts forment des espaces intérieurs aériens surplombant le fleuve ou les places. Des vitres
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tendues de leur pied à leur sommet achèvent de déterminer leur volume.
b. … s'enroule autour d'espaces de rassemblement
Le rôle de ce sol homo-logique est aussi de développer la production sociale. Il favorise l'échange entre les
personnes en les rassemblant au creux de ses ondes, qui s'enroulent et se réunissent pour nous emmener les
uns vers les autres. Ces espaces ne nécessitent pas de signalisation, le sol s'enroule et nous mène à ses
centres, nous y concentre naturellement. Les places au creux des îles-monts sont des lieux propices aux
animations temporaires et attractions diverses, puisque l'oblique nous invite à y plonger le corps ou le regard.
Ces espaces ne sont jamais des enclaves, l'homme est toujours libre de ses mouvements. Le sol se plie pour
concentrer un rassemblement, et se déplie toujours pour permettre à l'homme de se déprendre.
c. … isole l'homme face au fleuve
Nous avons tenté de faire disparaître les seuils entre urbanisme et architecture. Il s'agit maintenant de
questionner le seuil avec l'élément eau, questionner ce rapport à la nature, provoquer un face-à-face.
Certaines ondes se détachent des autres, s'éloignent, plongeant vers les eaux ou s'élançant vers le ciel, puis
s'interrompent, nous laissant en suspens dans les airs, seul face au fleuve. L'isolement convoque la
conscience, c'est le temps des pensées intimes.
La plupart des isolements sont créés au moyen de porte-à-faux. Dans les espaces proches de l'eau comme les
quais de la rive nord de l'extension, à l'ombre sous les porte-à-faux des îles-monts, l'homme est surplombé de
la masse du sol, l'acuité de ses sens est dirigée vers le bas, il est réceptif au fleuve. Ou dans les airs, au
sommet des îles-monts, leur porte-à-faux interrompe le mouvement des hommes arrivés à leur rive. En
surplomb au-dessus du paysage, isolé, l'homme est seul face au fleuve, il est seul… face à lui-même.
Vinciene ALBRECHT, architecte
7, rue de la Fontaine Grelot, 92360 Bourg-la-Reine / 06 63 62 16 45 / [email protected]
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LIU RUIFENG
Arles, unité lacustre contemporaine, s’agrandit...
La ville pousse, comme un être vivant.
Mon idée est de lui offrir des moyens architecturaux qui, fusionnés à l’ancienne structure, lui permettent de
grandir et de se développer harmonieusement tout en respectant la ville historique et la vie urbaine actuelle.
Le point de vue ne porte pas uniquement sur la partie d’extension mais aussi sur la partie existante.
L’extension n’est jamais considérée comme une partie extérieure qui est imposée à l’ancienne, au contraire,
elle pousse depuis cette dernière, elle l’accorde, la complète et la re-qualifie.
Pourquoi une ville linéaire?
L’ensemble d’organisation est une continuité linéaire, qui est simple et efficace au niveau de la fonctionnalité.
En plus, cette organisation des espaces urbains et de l’architecture porte une grande ouverture, qui encourage
certaines communications sur trois niveaux : physique, visuel et mental.
1.
Physique :
- les zones d’activité partagées entre les deux parties de la ville.
- les points d’échange et les espaces publics urbains assurent et encouragent la rencontre des habitants.
A travers les rues et les espaces, ces lieux de découverte, on pénètre et voyage entre les deux parties.
2.
Visuel :
- les grands axes de vue mais également les nouveaux et anciens symboles urbains dialoguent entre eux
3.
Mental :
- Les nouveaux espaces créés (rues, places, squares, berges) sont inspirés des espaces urbains actuels.
Malgré toutes les nouveautés contemporaines, ils sont en profonde résonance avec la mémoire collective des
citoyens ; on y retrouve les ambiances et histoires vécues par le passé, et ces dernières s’y renouvellent.
Pourquoi cette forme ?
Une forme, un espace de « pont » et « vague », fait émerger une sensation de grandissement, et se
caractérise comme une unité lacustre contemporaine.
Dans l’extension, la composition des espaces publics et des architectures est profondément inspirée de la ville
existante : d’un côté, les rues et places existantes fournissent « de l’énergie et du dynamisme » à la
partie nouvelle ; de l’autre côté, la silhouette de cette nouvelle partie devient une nouvelle source d’inspiration
pour la ville existante.
L’ensemble génère un paysage urbain harmonisé et en plein mouvement.
Pourquoi une distinction entre la ville d’extension et l’unité religieuse ?
L’unité religieuse, avec ses formes pures et classiques préservées, représente l’origine de la civilisation, la
pureté et la symbolisation.
Par contre, la partie de la ville d’extension se caractérise par l’hétérogénéité, la modernisation à travers les
« bandes » linéaires qui se superposent, s’adaptent aux diverses activités de la vie urbaine.
Les cinq formes pures traduisent les cinq religions sur un plan architectural, et l’unique élément architectural
linéaire traduit et modernise les volumes classiques en une nouvelle esthétique.
Ce projet est conçu comme une prolongation délicate, et non une séparation ; entièrement ouvert, non isolé,
il propose une co-existence totale avec la ville existante d’Arles.
L’ancienne vie et la nouvelle vie se réunissent ici, et ailleurs...
LIU RuiFeng, architecte
Apt 407, villa Curial, 75019 Paris / 06 34 31 27 19 / [email protected]
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Guillaume CARIOU
Guillaume CARIOU, architecte
10, villa du Bel-Air, 75012 Paris / 06 65 66 77 44 / [email protected]
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Vincent CHAMPIER
Vincent Champier est diplômé de l’Ecole d’Architecture de Paris Val de Seine en 2004.
En fin d’Etudes il a mené un travail personnel sur le thème Paris au XXIe siècle, quel avenir pour la Vie, la
Ville, le Transport ?
Depuis 2005 il est chef de Projet au sein de l’Ateliers VASSORD. Il a notamment travaillé sur des concours
d’équipements et de logements collectifs et individuels, sur l’extension d’une maison individuelle et sur
l’aménagement d’un corps de ferme.
Il a participé au concours Repère Olympique PARIS JO 2012 en 2004.
Vincent CHAMPIER, architecte
12, impasse Legendre, 93300 Aubervilliers / 06 63 07 57 14 / [email protected]
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Solveig DOAT
Solveig Doat 25 ans, architecte DPLG, deuxième Prix 2008
est diplômée de l’Ecole d’Architecture de Paris Val de Seine en 2007. Elle a obtenu son diplôme avec
mention très bien et les féliciations du jury.
Elle a été finaliste du Grand Prix d’Architecture de l’Académie des Beaux-Arts en 2005 et 2006.
Elle est depuis 2006 collaboratrice de l’agence BP Architectures.
Solveig DOAT, architecte
284, rue des Pyrénées, 75020 Paris / 06 07 81 28 80 / [email protected]
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Fabrizio ESPOSITO
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Fabrizio Esposito, architecte
50, rue Danielle Casanova, 93300 Aubervilliers / 06 63 28 86 65 / [email protected]
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Fabrizio Esposito, 30 ans, est de nationalité italienne, architecte DPLG, diplômé de l'Ecole d'Architecture
Paris Val de Seine en 2004.
Depuis il travaille sur des grands équipements culturels, commerciaux ou liée à l’ensemble de la « ville du
mouvement » dans des grandes Agences: Arep, Reichen et Robert, Vasconi.
Déjà récompensé par cette même Institution en 2005 avec le Prix André Arfvidson, en 2006 par le Prix Pierre
Cardin et en 2008 avec le Prix Paul Arfvidson.
Membre de Ligne et Couleur et des Artistes Français.
Il s’intéresse actuellement aux limites, frontières et franchissements urbains en Europe…..
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Eric GANGAYE
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Eric GANGAYE, architect
13, bd Pablo Picasso – Apt 82, 94000 Créteil / 01 48 98 30 04 / [email protected]
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