L`arnaque du «tourisme local
Transcription
L`arnaque du «tourisme local
JUSTICE LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 20 juillet 2016 N°7848 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE MOUVEMENT DANS LE CORPS DES MAGISTRATS LIRE L’ARTICLE DE MADJID MAKEDHI EN PAGE 2 PRESTATIONS MÉDIOCRES ET PRIX EXORBITANTS L’arnaque du «tourisme local» DESSIN SAÂD ■ LIRE L’ARTICLE DE SALIMA TLEMÇANI EN PAGE 4 c’est l’été DÉCLIC. FERHAT BOUDA, PHOTOGRAPHE FREELANCE À LA RENCONTRE DE L’HUMAIN… LE ROYAUME CHÉRIFIEN ET L’UA SONGES ET MENSONGES DU MAROC ■ Un véritable complot a été mis au point pour évincer la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et la remplacer par le Maroc. Avant le Sommet de l’UA, Rabat avait envoyé des délégations sillonner l’Afrique pour expliquer ses intentions avec un discours à géométrie variable. LIRE L’ARTICLE DE TAYEB BELGHICHE EN PAGE 10 RETROUVEZ VOTRE SUPPLÉMENT EN PAGES 13, 14, 15, 16 ET 17 «LES CAISSES DES APC SONT VIDES ET LA SITUATION EST GRAVE» LIRE L’ARTICLE DE SALIM MESBAH EN PAGE 3 PHOTO : B. SOUHIL LOUISA HANOUNE CRITIQUE LA NOUVELLE POLITIQUE ADOPTÉE ENVERS LES COLLECTIVITÉS LOCALES El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 2 L’ACTUALITÉ NOMINATIONS ET PERMUTATIONS CORPS ENSEIGNANT Mouvement dans le corps de la magistrature La Casnos cible les cours particuliers L a présidence de la République a annoncé, hier, un important mouvement dans le corps de la magistrature. «Conformément aux dispositions de l’article 92 de la Constitution et de l’article 49 de la loi organique n°04-11 du 6 septembre 2004 portant statut de la magistrature, Son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature, a procédé ce jour à un mouvement dans le corps de la magistrature», précise un communiqué de la Présidence. Ce mouvement, lit-on dans ce document, a concerné 11 présidents de cour, 6 procureurs généraux, 5 présidents de tribunal administratif et 9 commissaires d’Etat. Ce mouvement a été plus important à Alger où le président de la cour, Abdi Benyounès, cède sa place à Benharadj Mokhtar qui était jusque-là président de la cour de Ouargla. Le procureur général près la cour d’Alger, Brahmi Lachemi, qui avait été nommé récemment à ce poste en remplacement de Belkacem Zeghmati, laisse sa place à Benikhetir Benaïssa qui occupait le poste de conseiller à la Cour suprême. Pour sa part, le procureur adjoint près la cour d’Alger, Nacef El Hocine, bénéficie d’une promotion ; il est nommé en qualité de procureur général près la cour de Aïn Defla. Que signifie ce mouvement ? Des juristes que nous avons contactés le qualifient d’«ordinaire», en tout cas a priori. M. M. COMMUNIQUÉ DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE Conformément aux dispositions de l’article 92 de la Constitution et de l’article 49 de la loi organique n°04-11 du 21 Rajab 1425, correspondant au 6 septembre 2004, portant statut de la magistrature, Son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, président du Conseil supérieur de la magistrature, a procédé ce jour à un mouvement dans le corps de la magistrature portant : 1. NOMINATIONS AU NIVEAU DES COURS - Smati Saïd, président de chambre à la cour de Bordj Bou Arréridj, en qualité de président de la cour de Batna ; - Zilabdi Houria, conseiller au tribunal administratif d’Alger, en qualité de présidente de la cour de Béjaïa ; - Benahmed Lakhdar, président de la cour de Saïda, en qualité de président de la cour de Tlemcen ; - Benharadj Mokhtar, président de la cour de Ouargla, en qualité de président de la cour d’Alger ; - Boualem Mohamed Bouchaala, président de chambre et vice-président de la cour de Béchar, en qualité de président de la cour de Saïda ; - Bendellaa Ahmed, président de la cour de Aïn Defla, en qualité de président de la cour de Sidi Bel Abbès ; - Saadoune Abdelkader, avocat général près la Cour suprême, en qualité de président de la cour de Annaba ; - Bouchrite Mokhtar, président de la cour de Béjaïa, en qualité de président de la cour de Guelma ; - Anteur Menouar, président de chambre et vice-président de la cour de Blida, en qualité de président de la cour de Ouargla ; - Maameria Lazhari, conseiller à la cour de Médéa, en qualité de président de la cour d’Illizi ; - Bouhalloufa Farid, président de la cour de Sidi Bel Abbès, en qualité de président de la cour de Aïn Defla ; - Aït Challal Mourad, procureur général adjoint près la cour de Blida, en qualité de procureur général près la cour de Blida ; - Tagraret Nceur, procureur général adjoint près la cour d’El Oued, en qualité de procureur général près la cour de Tamanrasset ; - Beniketir Benaïssa, conseiller à la Cour suprême, en qualité de procureur général près la cour d’Alger ; - Rahim Ahmed, conseiller d’Etat au Conseil d’Etat, en qualité de procureur général près la cour de Annaba ; - Nacef El Hocine, procureur général adjoint près la cour d’Alger, en qualité de procureur général près la cour de Aïn Defla ; - Nabout Mohamed, président de chambre à la cour d’Oran, en qualité de procureur général près la cour de Relizane. 2. NOMINATIONS AU NIVEAU DES TRIBUNAUX ADMINISTRATIFS - Belbraouate Mohamed, conseiller au tribunal administratif de Saïda, en qualité de président du tribunal administratif de Béchar ; - Makadem Aïssa, président de chambre au tribunal administratif de Guelma, en qualité de président du tribunal administratif de Tamanrasset ; - Aouak Saliha, conseiller au tribunal administratif d’Alger, en qualité de présidente du tribunal administratif de Tizi Ouzou ; - Lebcir Fatna, présidente de chambre au tribunal administratif de Constantine, en qualité de présidente du tribunal administratif de Sétif ; - Sandali Mohamed Lhabib, conseiller au tribunal administratif d’El Oued, en qualité de président du tribunal administratif d’Illizi ; - Herouadji Bachir, conseiller au tribunal administratif de Médéa, en qualité de commissaire d’Etat près de tribunal administratif de Laghouat ; - Libair Abdelkader, procureur de la République près le tribunal de Laghouat, en qualité de commissaire d’Etat près le tribunal administratif d’Oum El Bouaghi ; - Bezaoucha Abdelhalim, président de chambre et vice-président de la cour de Tizi Ouzou, en qualité de commissaire d’Etat près le tribunal administratif de Bouira ; - Sayoud Saadi, commissaire d’Etat près le tribunal administratif de Ouargla, en qualité de commissaire d’Etat près le tribunal administratif de Sétif ; - Boutemeur Boukhalfa, commissaire d’Etat près le tribunal administratif de Sétif, en qualité de commissaire d’Etat près le tribunal administratif de Annaba ; - Ghani Afif, conseiller au tribunal administratif de Relizane, en qualité de commissaire d’Etat près le tribunal administratif de Ouargla ; - Facih Ammar, conseiller au tribunal administratif de Jijel, en qualité de commissaire d’Etat près le tribunal administratif d’Illizi ; - Ouadhi Djilali, conseiller au tribunal administratif de Mostaganem, en qualité de commissaire d’Etat près le tribunal administratif de Bordj Bou Arréridj ; - Amrani Kamel, procureur de la République près le tribunal de Biskra, en qualité de commissaire d’Etat près le tribunal administratif d’El Oued. Source APS NOUVEAU RÉGIME ÉLECTORAL Le pouvoir ne concède rien L ’article 73 du projet de loi relative au régime électoral, qui exige au moins 4% des suffrages lors des précédentes élections, n’est pas restrictif dans la mesure où l’exigence ne concerne que les partis ayant participé aux dernières élections», a affirmé avant-hier à Alger le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui. Répondant aux préoccupations des membres du Conseil de la nation, M. Bedoui a précisé que l’article 73 de ce projet de loi «ne restreint aucunement le droit du candidat qui est garanti par la Constitution», soulignant que le taux de 4% exigé pour l’admission du dossier de candidature «ne concerne que les partis ayant participé aux dernières élections». Les partis qui n’ont pas pris part aux précédentes élections et les nouvelles formations politiques sont tenus de recueillir les signatures de 50 électeurs pour chaque siège à pourvoir aux élections locales, a ajouté le ministre. «Au titre des nouvelles dispositions du projet de loi, les listes indépendantes doivent être appuyées par 250 signatures d’électeurs de la circonscription électorale concernée par l’élection de l’Assemblée populaire nationale.» Les assurances du ministre de l’Intérieur suffiront-elles à calmer une classe politique qui, dans sa majorité, voit dans les derniers projets de loi, notamment celui portant sur le régime électoral, une volonté affichée du gouvernement de verrouiller encore plus le champ politique ? Les partis de l’opposition — ceux qui se sont regroupés au sein de l’Instance de concertation et de suivi (ICSO) ou ceux qui siègent au Parlement, le Front des forces socialistes (FFS) le Parti des travailleurs (PT) et l’Alliance verte — la rejettent. Les élections législatives et communales approchent et le nouvel arsenal électoral inquiète au plus haut point. La nouvelle législation installe une multitude d’écueils à l’activité politique. Cette fois-ci, le gouvernement, qui a fait adopter ses lois en s’appuyant essentiellement sur la majorité constituée par les deux partis du pouvoir — FLN et RND —, agit en amont en excluant d’emblée certains partis en exigeant d’eux un taux de 4% et les candidats indépendants 250 parrainages pour se lancer dans la course électorale. Mais comment juger du poids d’une formation politique dans un système électoral fondé, comme l’a souvent critiqué toute l’opposition, sur la fraude ? Toutes les élections qui ont eu lieu dans le pays, depuis l’indépendance, ont été entachées d’irrégularités. Les élections de mai 2012 ne l’étaient pas moins. Si une bonne partie de la classe politique les avait boycottées, les partis qui y avaient participé avaient dénoncé une fraude orchestrée par une machine politico-administrative bien huilée. On comprend bien aujourd’hui pourquoi l’opposition réclame avec insistance la mise en place d’une commission indépendance d’organisation des élections. Visiblement, Noureddine Bedoui ne l’entend pas de cette oreille. L’argumentaire du ministre de l’Intérieur est ahurissant. Il leur demande de faire confiance aux institutions de l’Etat dans l’organisation des élections. «Cellesci figurent parmi leurs missions politiques principales», a indiqué le ministre en réponse aux questions des membres du Conseil de la nation sur le projet de loi organique relatif à la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) lors d’une séance plénière de cette institution. Pour M. Bedoui, «la désignation du président de la HIISE et de ses membres parmi les magistrats compte dans les prérogatives du seul président de la République». Mais en quoi la mise en place d’une commission indépendante gênerait-elle le gouvernement ? Le contrôle du processus électoral et la manipulation de ses résultats ont toujours été un enjeu vital pour lui. Saïd Rabia L e directeur général de la Caisse nationale d’assurance des non-salariés (Casnos) annonce des facilitations pour les artisans et agriculteurs qui veulent s’y affilier. Avec une bonne santé financière et des structures renforcées, la Caisse compte cibler l’activité des cours particuliers et les métiers de l’agriculture. Chawki Acheuk Youcef, directeur général de la Casnos, a révélé hier, lors d’un point de presse animé à la direction de la Caisse, qu’une opération «d’abord de sensibilisation» sera lancée à la rentrée à l’adresse des enseignants qui donnent des cours particuliers, que ce soit à domicile ou dans des espaces aménagés, pour leur proposer une couverture sociale de leur activité, «même s’ils sont déjà affiliés à la Caisse nationale Sécurité sociale (CNAS). Une double affiliation est envisageable», explique-t-il. M. Acheuk Youcef offre des facilitations concernant la déclaration spontanée à la Casnos. «Toute activité générant de l’argent doit être couverte et soumise à cotisation, comme tout autre métier générant des revenus», soutientil, indiquant que des contrôleurs agréés feront un travail sur le terrain pour saisir ces enseignants et les convaincre de se déclarer à la Casnos. Le même travail se fera à l’adresse des agriculteurs et des aides agricoles qui ne sont pas encore déclarés aux caisses d’assurance. Plusieurs offres leur sont proposées, comme la possibilité de payer toutes les cotisations même à 55 ans, pour pouvoir bénéficier des prestations de la Casnos à leur retraite et les remboursements de frais de santé. Les dispositions de la loi de finances complémentaire 2015, stipulant l’annulation des pénalités de retard sur les cotisations impayées visant à augmenter les affiliés à la Casnos parmi les agriculteurs qui sont au nombre de 160 000, sont toujours en vigueur et se prolongent jusqu’au 31 décembre prochain, rappelle le même responsable. Ce dernier reconnaît les difficultés qui se dressent devant l’adhésion des agriculteurs à la Casnos : «La couverture sociale se faisait par le passé par la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) qui s’est spécialisée, à partir de 1996, dans l’assurance professionnelle. L’assurance sociale des agriculteurs passe alors à la Casnos et, à ce jour, des agriculteurs ignorent ce changement, certains n’ont pas payé leurs cotisations depuis ce transfert de tutelle, d’où la nécessité d’un travail de communication et de sensibilisation ciblé.» Ce travail ciblera également les assurés de la Caisse pour augmenter leur taux d’assurance, sachant que 44% d’entre eux optent actuellement pour l’offre minimum. «Nous avons proposé à nos assurés d’augmenter leur taux de cotisation pour leur permettre d’améliorer les prestations dont ils bénéficient, comme une retraite à 200 000 DA mensuels, au lieu de l’offre minimum qui leur permet l’accès à une retraite de 80 000 DA», explique le même responsable. Fatima Aït Khaldoun-Arab PUBLICITÉ ● Ce mouvement a concerné 11 présidents de cour, 5 présidents de tribunal et 6 procureurs généraux. El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 3 L’ACTUALITÉ LOUISA HANOUNE CRITIQUE LA NOUVELLE POLITIQUE ADOPTÉE ENVERS LES COLLECTIVITÉS LOCALES «Les caisses des APC sont vides et la situation est grave» L ouisa Hanoune manie les chiffres à la perfection. Elle en a encore fait la démonstration au milieu des élus nationaux et locaux de son parti, réunis hier pour débattre de la situation catastrophique dans laquelle se trouvent les APC et APW. Privés d’argent alors que l’Etat alimentait jusqu’alors 60% de leurs budgets, elles sont aujourd’hui contraintes de trouver d’autres sources de financement tout en continuant à répondre aux exigences de la population. Une équation impossible qui fait craindre le pire selon la secrétaire générale du PT. «Quand l’Etat décide de geler 5000 projets, et qu’en même temps la très grande majorité des APC ont leurs caisses vides et n’arrivent même plus à payer leurs employés, c’est que la situation est très grave», a affirmé Mme Hanoune, pour qui les échauffourées qui ont éclaté à Tamanrasset entre la population locale et les migrants subsahariens sont l’exemple même des conséquences qui découlent de la politique menée par ce gouvernement, conduisant à une situation locale désastreuse. Autre preuve du désarroi des présidents d’APC : certains en sont réduits à vendre leur parc immobilier afin de renflouer les caisses. «Nous sommes en pleine transformation radicale, a expliqué la secrétaire générale du PT. Nous avons atteint un dangereux point de rupture depuis la mise en place de ce plan drastique qui permet l’enrichissement d’une minorité au détriment de la grande majorité des Algériens.» Pour la patronne du Parti des travailleurs, les décisions prises par le gouvernement Sellal sont en totale contradiction avec les orientations du président Bouteflika. «Cette politique mène le pays vers un sous-développement total», juge-t-elle. «Nous sommes face à un pays qui peut s’effondrer à tout moment», a-t-elle averti, accusant l’équipe Sellal d’être à la solde des riches. «Ce gouvernement est plus préoccupé par l’enrichissement d’une minorité que de venir en aide aux plus nécessiteux», accuse-t-elle. D’autant que ceux qui profitent des avantages fiscaux ne donnent rien en contrepartie. L’opération d’emprunt obligataire en est un parfait exemple. Lancée en grande pompe, l’opération est un échec malgré l’obligation faite aux banques publiques de participer à la campagne. «Les banques publiques ont été contraintes de mettre la main à la poche. Mais même ainsi, cet emprunt n’a rapporté que 500 milliards de dinars», a rappellé Mme Hanoune, qui pointe du doigt le jeu trouble du FCE, la plus importante organisation patronale. Pour elle, le Forum des chefs d’entreprise que préside Ali Haddad s’est contenté de «faire des promesses». Pour éviter de basculer dans une politique d’endettement soufflée par les économistes du FMI, la secrétaire générale du PT préconise le recouvrement de l’impôt, qui n’est que de 12% en Algérie et ne rapporte que 100 milliards de dinars au Trésor public. Face à ses cadres, Louisa Hanoune a demandé à ce que l’on aille chercher l’argent là où il se trouve. «Si l’on récupère les 100 milliards de dollars d’impôts impayés et les 57 milliards de dollars de prêts accordés aux ‘‘copains’’ et que l’on y ajoute les 5 milliards de dollars accordés au FMI, on aboutit à 162 milliards de dollars. Avec cet argent, on peut tenir trois ans sans recourir à l’endettement extérieur.» Salim Mesbah PHOTO : B. SOUHIL / ARCHIVES ● La secrétaire générale du PT préconise le recouvrement de l’impôt qui ne rapporte que 100 milliards de dinars au Trésor public et propose de récupérer les 62 milliards de dollars de prêts accordés aux «copains» et au FMI. Louisa Hanoune, secrétaire générale du PT HOLLANDE DANS UNE LETTRE À BOUTEFLIKA L ’Algérie et la France «plus fortes ensemble pour faire face aux grands défis de notre temps». Le président François Hollande se réjouit, dans une lettre de félicitations adressée au président Abdelaziz Bouteflika à l’occasion de la célébration de la Fête nationale de l’indépendance et de l’Aïd El Fitr, de l’excellence des relations entre les deux pays et «l’amitié et le respect» qui unissent les deux hommes. Dans ce message, François Hollande réitère son engagement, qu’il sait partagé, à continuer à faire «progresser cette relation». Le président français se dit aussi «fier du chemin parcouru avec vous depuis maintenant quatre années, lorsque nous signions ensemble, en décembre 2012, le texte fondateur d’Alger sur l’amitié et la coopération et décidions d’ouvrir un nouveau chapitre de nos relations. Chacun sait combien cela n’allait pas de soi alors même que c’était le sens profond de notre histoire et l’aspiration intime de nos peuples». M. Hollande rappelle, dans le document, son «attachement personnel à la poursuite de la construction d’un partenariat fort, durable et d’exception entre l’Algérie et la France. Nous avons tous les deux un vaste et ambitieux dessein commun à poursuivre». Une relation et des liens jugés «confiants, sereins et denses», et ce, en dépit «des difficultés conjoncturelles qui pourront toujours survenir mais que nous saurons désormais dépasser». La force de ces liens, «consolidés sur le socle de la vérité» historique, se construit aussi sur un dialogue politique «permanent et bien structuré», commente le président français. «Nous nous parlons souvent et de tous les sujets, quelles que soient nos divergences. Nous avons construit une feuille de route d’une densité exceptionnelle qui progresse à chaque étape», ajoute-t-il. Et s’il se félicite de ce dialogue «accru» sur les dossiers régionaux, M. Hollande souhaite renforcer davantage «nos efforts et notre coordination, notamment entre nos forces armées, dans une lutte sans relâche contre le terrorisme». «Ce que nous avons fait ensemble au Mali a permis d’ouvrir la voie à une stabilisation de ce pays. Il nous faut continuer à œuvrer à des solutions politiques créatives et inclusives aux crises qui nous entourent, notamment en Libye, où nous soutenons les efforts en ce sens des Nations unies. C’est dans cet esprit aussi que la France a jugé indispensable de relancer les efforts de paix au Proche-Orient et je sais pouvoir compter sur le soutien de l’Algérie pour y parvenir», illustre-t-il. Le président français plaide aussi, dans le même document, pour une consolidation du partenariat économique algérofrançais et le renforcement de la mobilité professionnelle des jeunes, tout comme il salue la coopération bilatérale en termes d’éducation, de formation et de culture. « La jeunesse est notre cap et notre priorité commune. Nous devons tout faire pour lui permettre de prendre en main à son tour l’avenir de notre relation», conclut M. Hollande. G. L. PUBLICITÉ Les deux pays «plus forts ensemble» El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 4 L’ACTUALITÉ PRESTATIONS MÉDIOCRES ET PRIX EXORBITANTS L’ARNAQUE DU «TOURISME LOCAL» ● Devant une tarification de la nuitée qui donne le tournis et des conditions d’hébergement souvent loin des standards internationaux, des milliers d’Algériens préfèrent passer leurs vacances dans des pays comme la Tunisie ou la Turquie qui offrent des séjours de rêve à des prix alléchants. Il suffit d’appeler le service réservation des hôtels les plus fréquentés durant la saison estivale pour se rendre à l’évidence. Les 4 et 5 étoiles qu’ils soient à l’ouest, au centre ou à l’est du pays, dans la majorité des cas, avec des plages ouvertes aux estivants externes et un service loin des normes, affichent des nuitées comprises entre 26 800 DA et 42 000 DA pour une chambre double souvent sans petit-déjeuner. Dans des complexes publics, aussi bien à l’Ouest qu’au Centre, les chambres et les bungalows, datant de plus de 30 ans, situés à proximité de plages envahies par les estivants les sept jours de la semaine, affichent des tarifs compris entre 10 et 15 000 DA la nuitée par personne avec, dans les meilleurs des cas, le petit-déjeuner. Mieux encore, dans une résidence, ou plutôt auberge très prisée à Béjaïa, la chambre double avec petit-déjeuner seulement coûte entre 14 et 18 000 DA. Une tarification excessive qui pousse les bourses moyennes à opter pour des destinations moins coûteuses comme la Tunisie, mais aussi la Turquie où les Algériens sont de plus en plus nombreux à se rendre. Des séjours d’une semaine à Istanbul, dans des hôtels de 4 étoiles, en demi-pension, avec visite guidée des sites culturels et sortie sur le Bosphore, sont vendus à des prix exceptionnels : 175 euros, ce qui représente à peine deux nuitées sans les repas en Algérie. Le choix est vite fait et personne ne peut dire le contraire. Les bourses moyennes sont non seulement dans l’incapacité de se payer des séjours en Algérie, mais celles qui peuvent se le permettre n’y pensent même pas en raison des prestations de service médiocres et de l’absence de toute norme d’hôtellerie. Une situation qui explique, quelque part, le fait que sur les 1800 agences de voyages et de tourisme qui activent en Algérie, rares — voire exceptionnelles, pour ne pas dire inexistantes — sont celles qui ramènent des touristes étrangers. L’écrasante majorité se sont spécialisées dans des destinations comme la Tunisie, la Turquie, l’Egypte ou encore Malte et la Grèce, parce qu’elles ne peuvent rien proposer à leurs clients. CHERTÉ DES NUITÉES, MANQUE D’HYGIÈNE ET MAUVAISE RESTAURATION La cherté des nuitées, les mauvaises conditions d’accueil, de restauration et de prise en charge dans les hôtels sont une amère réalité. Même l’habitant s’y met. Les séjours d’été en appartement dans les régions côtières sont devenus inabordables. Dans une ville comme Béjaïa, infernale pendant la saison estivale en raison de la circulation, des embouteillages, des travaux sur la voie publique, de la cherté de la vie et surtout des coupures d’eau, un F3 peut atteindre les 10 000 DA la nuitée, voire 12 000 DA. A Saket, la location d’une maison à peine équipée et avec un accès très difficile pour les personnes âgées et les enfants, des coupures d’eau nécessitant donc un stockage permanent de cette ressource vitale coûte 17 000 DA la nuitée. Un appartement de trois pièces au centre-ville de Annaba est loué à 15 000 DA la nuitée, alors qu’à Jijel, où le mois d’août devient infernal pour les habitants en raison du rush des estivants, le même appartement est loué à 12 000 DA la nuit, avec des commodités minimums souvent en très mauvais état. Le même tarif est pratiqué dans les villes de l’Oranie, parfois sans eau potable dans les robinets. Si les Algériens préfèrent aller ailleurs, il ne faut surtout pas s’attendre à ce que les étrangers optent pour la destination Algérie. Ceux qui ont eu le courage d’y venir ont été marqués. Il n’y a qu’à voir leurs commentaires sur les nombreux sites électroniques des hôtels 4 et 5 étoiles où ils étaient hébergés. Quelques-uns de ces messages sont révélateurs : «Un cadre magnifique laissé à l’abandon. Chambres sales (literie, mobilier, etc.), nourriture très très moyenne, des plages où sont visiblement déversés les eaux usées... A proximité, un des nombreux vestiges romains où l’on trouve toutes sortes de déchets. Wifi médiocre...» Ou encore : «C’est une honte ce centre, il faut payer 20 000 DA pour passer la nuit dans des chambres dégueulasses, WC bouchés, placards cassés, repas sans plus ! Le pire est la saleté partout, sable, gazon et mer, des sachets, des boîtes de jus, des canettes de bière ! Et de plus, des gens de l’extérieur, qui ne sont pas locataires, peuvent accéder.» L’image est désolante pour un pays qui recèle des paysages à couper le souffle, qui aurait pu être une destination touristique privilégiée. Hélas, ce n’est pas le cas. Ce qui explique probablement le coup de gueule du premier responsable du département du Tourisme, Abdelwahab Nouri. En effet, lundi dernier, lors des assises nationales consacrées au tourisme, il a exprimé son mécontentement par rapport à la situation qui, selon lui, appelle à «une grande mutation» aussi bien juridique qu’économique. Très critique, après avoir dressé un tableau noir de la situation, M. Nouri a déclaré : «Certes l’Algérie recèle un potentiel touristique énorme, mais elle souffre d’attractivité. Nous avons passé notre temps à vénérer la beauté de notre pays sans rien faire pour exploiter cette richesse en faveur du développement et du tourisme.» Salima Tlemçani PUBLICITÉ A peine 48 heures après l’Aïd El Fitr coïncidant avec la fin du Ramadhan, 30 000 Algériens avaient rejoint la Tunisie. L’été dernier, ce pays voisin a fait le plein grâce à une campagne médiatique menée en Algérie sous le slogan «La Tunisie est le pays qui vous va». Résultat : quelque un million et demi d’Algériens ont passé leurs vacances sur la côte tunisienne, et ce, malgré les attentats de Sousse qui ont fait plusieurs morts et surtout fait fuir une bonne partie des touristes européens. Des prix des plus attractifs ont permis à des familles algériennes, composées d’une moyenne deux adultes et quatre enfants, de séjourner dans des hôtels d’au moins quatre étoiles situés dans des stations balnéaires aux standards internationaux où la baignade en maillot, surtout pour les femmes, n’est pas en voie de disparition. Cette année encore, les offres des agences tunisiennes ne passent pas inaperçues. Pour seulement 47 000 DA, le touriste algérien peut être hébergé dans un hôtel 3 à 4 étoiles, petit-déjeuner et repas compris, avec en bonus des balades et des excursions avec guides et accompagnateurs. Comment ne pas être tenté lorsque l’on sait qu’un tel montant représente deux nuitées dans un hôtel moyen en Algérie, loin d’atteindre le niveau des prestations offertes par les tour-opérateurs tunisiens ? El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 5 L’ACTUALITÉ UN DÉBUT DE SAISON ESTIVALE PÉNIBLE À BÉJAÏA BACCALAURÉAT Des routes fermées et des automobilistes exaspérés Sellal honore les lauréats ● Forte perturbation de la circulation automobile dans la wilaya de Béjaïa depuis quelques jours. Les citoyens de plusieurs communes manifestent leur mécontentement en fermant les axes routiers. La route d’Akbou fermée par les citoyens qui demandent la dissolution de l’APC pour mauvaise gestion interpeller les autorités sur le stade de proximité dont l’état de délabrement «pénalise fortement les athlètes locaux». Cette fermeture a créé des bouchons monstres qui se sont étendus sur des kilomètres. Les automobilistes ont été bloqués deux longues heures sous un soleil de plomb, jusqu’à la réouverture de la route en début d’après-midi, après que les protestataires aient eu la ga- rantie des autorités de prendre en charge la réhabilitation du stade, a indiqué une source locale. Dans le lot des automobilistes, beaucoup de touristes venus des quatre coins du pays. Ils n’en reviennent pas du fait que leur séjour estival soit compromis de cette façon. «C’est la deuxième année consécutive que je séjourne à Béjaïa et c’est la deuxième fois que je suis pris dans un bouchon à cause d’une fermeture de route», se lamente un enseignant venu de M’sila. Un habitant d’Akbou qui campe à Aokas supplie un protestataire : «Ayez pitié des centaines de familles, enfants et personnes âgées que vous bloquez, libérez la voie.» Le protestataire, cigarette aux lèvres, en débardeur, ne veut rien entendre et se justifie : «Sans cela, on n’aura rien.» PHOTO :EL WATAN D epuis quelques jours, le trafic routier est fortement perturbé à Béjaïa à cause de la fermeture des routes par des citoyens en colère portant de multiples revendications. Les frondeurs ciblent des tronçons routiers névralgiques, tels que les RN26 et RN9 pour leurs actions, estimant que ce procédé est le seul langage que les autorités comprennent. Pris au piège dans les bouchons, les automobilistes sont les victimes collatérales et les grands perdants de cette situation. Hier, des citoyens de la localité de Djebira, commune de Tichy, ont fermé la RN9 menant de Béjaïa à Jijel et Sétif, à hauteur du lieudit Lotissement 7, exigeant le raccordement de leurs foyers au gaz naturel. Avant-hier, Béjaïa était presque isolée du reste du pays. Ses deux principaux axes routiers ont été fermés à la circulation par des citoyens en colère. A Tichy, vers 11h, un groupe de jeunes ne dépassant pas la vingtaine a fermé la RN9, à hauteur de l’agglomération de Baccaro, à deux kilomètres de la ville, a-t-on constaté sur place. Les protestataires ont agi ainsi pour A Akbou, c’est la même scène pendant toute la journée. Bouchons, surchauffe, exaspération et empoignades entre les protestataires et les automobilistes qui refusent de faire les frais de cette action. Plusieurs dizaines de citoyens d’Akbou se sont donné rendez-vous à 4h au carrefour de Taharacht, à quelques dizaines de mètres de la zone industrielle. A l’aide d’objets hétéroclites, ils ont obstrué la RN26, reliant Béjaïa à Alger. L’action survient après plusieurs marches organisées dans la ville d’Akbou pour amener les autorités à dénouer la crise qui bloque l’APC depuis 2012. Les protestataires dénonçaient la gestion «catastrophique» de l’APC et exigeaient sa dissolution et le déblocage de centaines de millions de dinars pris en otage dans les caisses, pendant que la population est privée de projets de développement. Le wali est intervenu sur la radio locale où il a fustigé la mauvaise gestion prévalant à l’APC d’Akbou. A noter que les APC d’Amalou et de Tizi n’Berber ont été également fermées par des citoyens pour diverses revendications. M. H.-K. Cinquante-six lauréats du baccalauréat session 2016, ayant obtenu d’excellentes moyennes, ont été honorés, hier à Alger, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, et le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, ont assisté à cette cérémonie qui s’est déroulée au Palais du peuple en présence de membres du gouvernement. A cette occasion, le Premier ministre, en plus des cadeaux symboliques, a décerné aux meilleurs bacheliers des médailles en or, en argent et en bronze. Il s’agit de Ousalah Kenza Naïla d’Oran qui a décroché la meilleure moyenne au niveau national avec 19,14 (branche mathématiques), suivie de Oucif Amani de la wilaya de Khenchela (sciences expérimentales, 19,02), puis du cadet de la nation Ounasse Walid de Blida (branche mathématiques, 18,91). D’autres lauréats ayant des besoins spécifiques ont reçu également des cadeaux et des attestations honorifiques lors de cette cérémonie. Un total 241 élèves ont décroché, cette année, leur bac avec la mention «excellent», 5011 avec la mention «très bien» et 19 025 avec la mention «bien». Agence PRÉINSCRIPTION UNIVERSITAIRE Tout se passe en ligne N ous avons mis à la disposition des nouveaux bacheliers des équipes qui travaillent 24h/24 pour dispenser les informations nécessaires aux préinscriptions universitaires. Deux numéros verts sont en service pour assurer une bonne orientation», informe Mouloud Koudil, directeur de l’Ecole supérieure d’informatique (ESI) dont l’établissement a créé le site www.orientation.esi. dz dédié à la préinscription. Débutée hier, l’opération de préinscription et d’orientation des bacheliers se déroulera donc exclusivement sur internet et se poursuivra jusqu’au 21 juillet. Faisant le choix de la Toile, le ministère de l’Enseignement supérieur a rassemblé toutes les opérations susceptibles d’être menées par les étudiants au niveau du site sus-cité. Ainsi, que ce soit pour la préinscription, l’orientation ou le recours, le futur étudiant est tenu de passer par le site élaboré par l’ESI. Et pour en faciliter l’accès, une connexion gratuite est à la disposition des nouveaux bacheliers à partir des cyberspaces ouverts à cet effet au niveau des établissements universitaires, comme annoncé par le directeur général de l’enseignement et de la formation au ministère, Noureddine Ghouali, à l’APS. Muni de son numéro de matricule et de son code personnel qui se trouve au bas de l’attestation provisoire de succès, le nouveau bachelier doit effectuer les six choix de filière dans lesquelles il doit impérativement intégrer au moins une université et ne pas se limiter aux grandes écoles. Concernant l’orientation, M. Ghouali explique que celle-ci obéit à un classement qui repose sur quatre paramètres : les fiches de vœux exprimés par le titulaire du baccalauréat, la série et les résultats du baccalauréat, les capacités d’accueil des établissements d’enseignement et de formation supérieurs ainsi que les circonscriptions géographiques. M. Ghouali précise que pour participer au classement dans certaines spécialités ou grandes écoles, le candidat doit justifier d’une moyenne générale minimale au baccalauréat. Dans le cas où l’affectation ne le satisfait pas, le candidat peut introduire un recours exclusivement en ligne sur le même site. Pour ce qui est des inscriptions dans les filières à recrutement national, les filières des sciences médicales, vétérinaires et celles dispensées par les écoles nationales, les candidats sont soumis à un test de langues étrangères organisé par l’établissement d’accueil. Concernant le transfert, une plateforme transfert est à la disposition des bacheliers sur le site de préinscription. Fatma-Zohra Foudil GENDARMERIE ET SÉCURITÉ ROUTIÈRE LE SITE TARIKI OFFICIELLEMENT OPÉRATIONNEL A nnoncé en grande pompe en avril dernier, le site Tariki est entré en service hier. Dédié à l’information routière en Algérie, Tariki est un projet initié par la Gendarmerie nationale basé sur des solutions open source. Il permet aux usagers de la route d’avoir des informations sur la situation des axes routiers, qu’ils comptent prendre, en temps réel. C’est ce qu’a déclaré, hier, le général Guir Badaoui, directeur de la télématique au commandement de la Gendarmerie nationale, lors d’un point de presse. Toutefois, contrairement à ce qui a été annoncé en avril dernier, l’application téléchargeable sur les smartphones n’est pas encore prête, il s’agit du site web www.tariki.dz. Le général Guir Badaoui affirme que les ingénieurs de la gendarmerie planchent dessus pour le rendre accessible dans un future très proche. «Le site Tariki s’inscrit dans le cadre de la consolidation des actions de proximité envers les citoyens, visant à leur offrir un meilleur service de prévention et de sécurité routières. Il a été développé en raison de la généralisation d’internet, mais aussi étant donné que 85% des infrastructures routières du pays relèvent de la compétence de la Gendarmerie nationale. Nous visons, également, à travers cette application, à répondre à la demande importante des automobilistes sur la situation du trafic routier, formulée via le numéro vert 1055, et surtout pour être plus proches de nos concitoyens, à la hauteur leurs attentes, à jour avec le développement technologique et accompagner les générations futures de plus en plus connectées», indique-t-il. Sur la cartographie disponible sur le site, les usagers de la route ont une vision des itinéraires possibles et optimaux, des bouchons, des points noirs, des aires de repos, des parkings, de la météo et bien d’autres informations qui seront incluses au fur et à mesure. LES ACCIDENTS DE LA ROUTE EN BAISSE Lors de cette conférence, le chef de la division sécurité routière au commandement de la gendarmerie, le colonel Mohamed Triki, a annoncé que les accidents de la route ont connu une sensible baisse durant le premier semestre de l’année en cours, comparé à la même période de l’année écoulée. Avec 2906 accidents de moins, les différents axes routiers dépendants de la Gendarmerie nationale ont été le théâtre macabre de 7000 drames routiers. Ils ont mené au décès de 1559 personnes etn plus de 12 123 blessés. «Cette baisse a influé directement sur la moyenne journalière des accidents, déclare-t-il. Alors qu’elle était de 55 accidents, 9 morts et 96 blessés par jour durant le premier semestre 2015, elle est passée à 38 accidents, 8 morts et 67 blessés durant la même période de cette année 2016.» Asma Bersali El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 6 ÉCONOMIE PRODUCTION D’HYDROCARBURES ÉCONOMIE MONDIALE Sonatrach cible 30% de croissance Le FMI pessimiste a production nationale d’hydrocarbures devrait augmenter de 30% sur les quatre années à venir, si l’on en croit l’annonce faite avant-hier à Hassi Messaoud par le nouveau ministre de l’Energie, Noureddine Bouterfa. S’exprimant lors d’une visite de travail dans le sud du pays, le ministre, cité par l’APS, a ainsi affirmé que la compagnie nationale Sonatrach prévoit une augmentation de sa production en hydrocarbures de l’ordre de 30% à l’horizon 2020. Cet objectif, s’estil contenté de souligner, s’inscrit dans le cadre de la stratégie des pouvoirs publics visant à faire face aux nouvelles tendances des marchés internationaux. Pour ce faire, «les efforts sont déployés pour atteindre cet objectif dans les délais ciblés», a encore indiqué le ministre, soulignant par ailleurs que le partenariat revêt une grande importance dans l’essor du secteur, notamment en matière de développement et d’exploitation des gisements des champs d’hydrocarbures. Après près d’une décennie de baisse, faut-il rappeler, la production nationale d’hydrocarbures a commencé depuis peu à repartir à la hausse, comme l’avait affirmé, il y a quelques PHOTO : DR L Sonatrach essaie de rattraper un retard de dix ans de production mois, les responsables du secteur. Dès l’année en cours, avait ainsi annoncé, en mars dernier, le président-directeur général de Sonatrach, Amine Mazouzi, «il y aura une hausse assez importante de la production d’hydrocarbures et elle s’est déjà faite ressentir avec les résultats obtenus à fin février, où les objectifs de production ont été atteints à 100%». Selon le même responsable, d’ici la fin de l’année en cours, les projections actuelles de reprise de la production vont certainement être dépassées pour marquer enfin une rupture avec près d’une décennie de régression. Dans une large mesure, avait-il encore expliqué, cette reprise de la production est liée à des investissements qui ont permis d’optimiser les ressources en pétrole et gaz des puits en exploitation, tout en réduisant les coûts de ces investissements. Dans une récente évaluation, rappelle-t-on enfin, l’Office national des statistiques (ONS) a indiqué que la production du secteur des hydrocarbures a affiché une hausse de 3,3% au premier trimestre de 2016, comparativement à la même période de 2015. L’ONS soulignait que cette progression a été enregistrée après plusieurs baisses consécutives durant 2015, année où la production des hydrocarbures avait reculé globalement de 3,1% par rapport à 2014. Akli R. SECTEUR AGRICOLE Plaidoyer pour une refonte de la loi de 2008 L e mode de gouvernance du secteur agricole doit être revu, selon le Forum des chefs d’entreprise (FCE) qui préconise «une évaluation de l’application de la loi de 2008 portant orientation agricole en vue de son éventuelle révision». Le FCE qui présentait hier, lors d’un séminaire à Alger, «une étude sur la sécurité alimentaire», élaborée par le professeur Omar Bessaoud, a par ailleurs estimé, par la voix de son viceprésident Brahim Benabdeslem, qu’il faut plus de «rigueur financière» dans la gestion du secteur agricole, notamment en ce qui concerne «le système de subventions» afin de mieux cibler les priorités et «mettre fin au gaspillage» et autres détournements. Pour le FCE, le rôle primordial de l’Etat est à saluer pour les efforts entrepris depuis des années. Il soutient cependant qu’il faut un réajustement en vue d’une meilleure «maîtrise des dépenses». C’est également le point de vue du professeur Bessaoud qui estime que «l’Etat doit continuer à investir et à soutenir le secteur agricole qui ne peut se développer sans son aide, comme c’est le cas y compris dans les grandes puissances européennes». M. Bessaoud souligne que ces aides doivent cependant se faire de manière rationnelle. «On a créé des fonds, mais on n’a pas prévu une politique de suivi de leur gestion, ce qui a donné lieu à des détournements et à des gaspillages», affirme notre interlocuteur. Pour ce dernier, beaucoup de budgets dégagés «n’ont pas été affectés réellement à l’agriculture». Le professeur Bessaoud insiste par ailleurs sur une nécessaire refonte de l’administration, estimant que «la gouvernance doit changer, afin de permettre aux élites et aux milliers d’ingénieurs formés chaque année de participer à l’effort de recherche et de prise en charge des préoccupations du secteur agricole et de la paysannerie». Il ajoute qu’une facture alimentaire de 10 milliards de dollars doit amener le gouvernement à orienter ses efforts «vers des produits agricoles stratégiques, en intensifiant les cultures afin de réduire la dépendance visà-vis des exportations». Il cite notamment le blé dur, qui a toujours été le socle du modèle de consommation ancestral des Algériens, la filière lait ou encore celle de la pomme de terre — qui recèle des gisements de productivité importants —, pour créer la base d’une sécurité alimentaire propre à notre pays et qui pourrait le prémunir en cas de crise et de tensions à l’échelle mondiale. Pour le professeur Bessaoud, «il faut considérer la question de la sécurité alimentaire d’un point de vue géopolitique». Une «menace politique bien réelle» qui pose à l’avenir, selon l’étude du FCE, l’impératif de rééquilibrer le rapport entre offre nationale et recours aux marchés mondiaux au regard des bouleversements qui caractérisent le monde depuis quelques années. Pour le FCE, il est impératif de rendre la facture alimentaire soutenable et compatible avec les moyens financiers de l’Etat. Un objectif qui passe, selon l’organisation de Ali Haddad, par l’amélioration de la productivité de l’agriculture, seul moyen de lever le verrou du handicap naturel qui caractérise le secteur agricole. Zhor Hadjam PÉTROLE Les cours fléchissent Les prix du pétrole continuaient à perdre du terrain hier en cours d’échanges européens, sur fond de résurgence des inquiétudes concernant l’excès mondial d’offre alors que les stocks de produits pétroliers sont très élevés. Le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 46,81 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 15 cents par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en août perdait 10 cents à 45,14 dollars. Les cours du brent et du WTI restaient orientés à la baisse hier en ligne, avec la tendance observée depuis le début du mois de juillet, même si les prix se sont légèrement repris depuis leurs plus bas en deux mois le 11 juillet. «Les facteurs baissiers l’ont emporté sur les agents haussiers au cours des dernières 24 heures avec ces craintes concernant une surabondance mondiale d’offre refaisant surface sur fond de préoccupations pour la demande», relevaient des analystes. R. E. PUBLICITÉ ● Pour faire face aux nouvelles tendances des marchés internationaux des hydrocarbures, le nouveau ministre de l’Energie, Noureddine Bouterfa, a affirmé que Sonatrach prévoit une augmentation de sa production en hydrocarbures de l’ordre de 30% à l’horizon 2020. L’après-Brexit va peser sur l’économie mondiale : le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé hier ses prévisions de croissance face à «l’incertitude exceptionnelle» créée par le vote britannique pour une sortie de l’Union européenne (UE), dans un contexte de reprise déjà cahotante. «Le résultat du vote au RoyaumeUni (...) a donné corps à un important risque de détérioration pour l’économie mondiale», écrit le FMI dans ses nouvelles prévisions économiques trimestrielles. Le produit intérieur brut (PIB) mondial ne devrait plus progresser que de 3,1% en 2016 et de 3,4% en 2017, marquant un recul de 0,1 point par rapport à avril et une inquiétante stagnation par rapport à 2015. La dégradation est pour l’heure minime mais, prévient le FMI, elle pourrait prendre une toute autre ampleur, si Londres et les Etats membres de l’UE peinaient à s’entendre sur leur nouvelle relation économique et la question cruciale de l’accès au marché unique européen. «Les négociations prolongées qui vont probablement précéder l’établissement d’une nouvelle relation entre le Royaume-Uni et l’Union européenne pourraient affecter plus que prévu la croissance mondiale», prévient le FMI. Dans un scénario noir jugé peu probable par l’institution, la croissance mondiale ralentirait ainsi à 2,8% dès cette année et la zone euro serait la proie de «tensions généralisées» dans son secteur bancaire. L’impact sur le Royaume-Uni, lui, ne se fera pas attendre : le FMI se montre bien moins optimiste pour la croissance britannique cette année (-0,2 point, à 1,7%) et surtout en 2017 (-0,9 point, à 1,3%). Dans l’hypothèse du scénario noir, l’institution envisage même une «récession» britannique en cas de chute brutale de l’activité à la City de Londres et de recul de l’investissement dans le reste du pays. «Les effets futurs du Brexit sont exceptionnellement incertains», résume le chef économiste du FMI, Maurice Obstfeld. Le contexte général n’est par ailleurs pas spécialement porteur. Le vote pour le Brexit «ajoute une incertitude considérable à une reprise mondiale déjà fragile», note ainsi le FMI, qui était toutefois prêt à relever légèrement ses prévisions mondiales avant le choc du référendum. R. E. El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 7 RÉGIONS MÉDÉA Le déficit en eau potable se fait de plus en plus sentir ● Une citerne de 3000 litres d’eau coûte entre 1300 et 1500 DA. PHOTO : DR L a population de plusieurs quartiers de la ville de Médéa et autres localités de la wilaya continue de souffrir le martyre pour s’alimenter en eau potable, surtout durant la saison estivale, excepté celle parmi une vingtaine de communes qui a bénéficié du bienfait du raccordement à partir du gigantesque barrage de Koudiet Asserdoun (wilaya de Bouïra), distant de 190 km, où la distribution de ce précieux liquide s’est nettement améliorée. Au niveau du chef-lieu de wilaya, dont les projets de renforcement de l’approvisionnement tardent à se concrétiser, ces retards n’ont pas manqué de pénaliser les ménages en ce produit vital, qui est devenu avec le temps très rare à Médéa et ses environs, accusant un grand déficit dépassant plus de 10 000 m3/ jour. Les robinets, disent les citoyens, restent à sec durant plus d’une semaine et les plus chanceux sont soumis à un rationnement très strict avec un débit trop faible ne pouvant remplir quelques récipients pour l’usage de la cuisine. Le siège de l’unité de distribution de l’ADE ne désemplit pas quotidiennement de contestataires. Le directeur de l’unité ADE de Médéa, Mohamed Menaï, regrette infiniment ces perturbations, qui causent des désagréments fâcheux aux habitants. «Elles sont indépendantes de la bonne volonté des cadres et du personnel de l’entreprise de distribution, qui se dévoue dans l’intérêt des clients», dit-il. Il précise par ailleurs que «ce phénomène embarrassant est dû au manque de produit provenant essentiellement de la station d’adduction du barrage Grib de Aïn Defla et aussi de la baisse sensible des réserves d’eau au niveau de la station de pompage située au niveau des gorges de la Chiffa». Des projets datant des années 1970 sont largement dépassés par La galère des pénuries d’eau à Médéa les facteurs de la croissance démographique et l’impressionnante extension de la cité millénaire d’antan. Les autres sources de production (petits forages et sources naturelles) restent insignifiants et ne représentent que 2% des 22 000 m3 de la production journalière globale que reçoit la ville de Médéa et ses environs. Alors que les besoins estimés aujourd’hui sont de plus 35 000 m3 pour une distribution quotidienne correcte et sans coupure trop longue. Ces faits cités, dit-il, sont souvent en déperdition et sont subordonnées aux conditions climatiques de la pluviométrie de la saison hivernale qui précède l’année. Aussi, il faut ajouter à cela, mentionne-t-il, les pannes techniques dues aux coupures d’ électricité, qui se produisent le plus souvent au niveau des armoires d’alimentation en énergie provoquées par les fortes chaleurs caniculaires de l’été et qui accentuent encore en cette période les perturbations récurrentes du pompage d’eau potable. Cette pénible et intenable situation a contraint les ménages à se rabattre sur les colporteurs d’eau pour se procurer ce précieux liquide indispensable à la vie et la santé de l’individu. Une citerne d’eau d’une capacité de 3000 litres coûte cette année de 1300 DA à 1500 DA. Un prix qui n’est pas à la portée de tout le monde évidemment, surtout lorsqu’il s’agit de familles nombreuses, ce qui nécessite des achats réguliers, alors faisons l’addition à la fin du mois. LES CITERNES POUSSENT COMME DES CHAMPIGNONS Aussi, cette pénurie a poussé les ménages à faire des dépenses supplémentaires en se dotant, au grand bonheur des ferronniers, de citernes installées sur les terrasses des immeubles, où elles sont devenues plus nombreuses que les paraboles. Mais comme dit le dicton, le malheur des uns fait bien le bonheur des autres. C’est une aubaine pour ce nouveau commerce qui a pris de l’ampleur ces derniers temps à Médéa pour satisfaire les nombreuses demandes. Les tracteurs remorquant des citernes devront faire plusieurs rotations par jour pour satisfaire les commandes sans pour cela vous garantir la provenance et les conditions d’hygiène de cette eau qui, parfois, est trans- portée dans des citernes douteuses et rouillées. Le consommateur n’a pas d’autre choix, il doit se fier à la confiance de son livreur habituel. Pour d’autres gens manquant de moyens financiers, ils ne se permettent pas ce luxe et doivent compter sur leurs bras pour s’approvisionner. La tâche est confiée la plupart du temps aux enfants qui ne cessent de faire des va-et-vient entre les fontaines et la maison, en ahanant sur les sentiers caillouteux et les pentes accentuées par le poids du jerrican transporté sur le dos par ces corps frêles. Sitôt la provision d’eau transvasée dans un fût pour constituer la réserve du jour, il leur faut repartir à la fontaine, encore et encore une autre fois, une corvée insupportable pour ces gamins qui n’ont plus de répit pour jouer et se consacrer à leurs jeux préférés. Heureusement que la bonté, la générosité et la bénédiction des propriétaires de puits ont prévalu, en facilitant et aidant énormément les ménages dépourvus d’eau à s’approvisionner en quantité voulue en toute quiétude à partir des multiples fontaines qui ont été installées et se trouvant sur les voies publiques devant les domiciles au niveau de plusieurs quartiers de la cité, permettant ainsi la disponibilité et l’accessibilité de ce précieux liquide à la portée de tout le monde sans exception jour et nuit afin d’étancher. En attendant des jours meilleurs, la population de Médéa et ses environs devra se démener comme elle peut pour se ravitailler en eau. On vient d’apprendre qu’une réunion a été programmée à l’APW de Médéa, qui doit regrouper tous les responsables concernés, afin d’examiner la situation explosive et tendue qui prévaut dans certaines localités de la wilaya et les mesures évidemment à prendre en urgence pour pallier ces insuffisances. A.Teta PRÉINSCRIPTIONS UNIVERSITAIRES À BLIDA Des gérants de cyber conseillers d’orientation ! P ouvez-vous m’aider, s’il vous plaît, nous orienter pour une bonne formation universitaire ? Comme vous avez de l’expérience et un niveau, je crois que vous êtes à même d’aider mon fils/ma fille à choisir une spécialité prometteuse à l’université»... Au premier jour des préinscriptions universitaires des nouveaux bacheliers, les gérants de cybercafés ont visiblement, changé de vocation à Blida. Ils sont devenus conseillers d’orientation pédagogique pour la circonstance ! Ces jeunes sont très sollicités par des parents et les nouveaux bacheliers, pressés d’opter pour une formation universitaire de qualité et surtout offrant des opportunités d’emploi à l’avenir. Ces espaces sont, en effet, pris d’assaut, dès les premières heures de la matinée, tant l’enjeu est de taille, celui de faire une «bonne» préinscription. Les débats sont parfois houleux devant le bureau du gérant du cyber, qui peine à satisfaire tout ce beau monde qui lui impose une nouvelle fonction. «Attendez, je suis la première arrivée ici, je veux finir vite !» lance une dame à une autre, toutes les deux en compagnie de jeunes filles nouvelles bachelières, dans un cybercafé du quartier Montpensier. D’autres clientes s’insurgent : «Un peu de respect, et calmez-vous, nous sommes toutes ici pour le même besoin !» Le jeune gérant du cyber a du mal à maîtriser cette ambiance électrique. Il tente de rassurer ses clientes, tout en faisant preuve d’une honnêteté exemplaire. «Je ne suis pas spécialiste dans l’orientation, je vais seulement essayer de vous aider», lance-t-il. Et cette image d’un homme âgé, venu seul, dans un cybercafé de Bab Dzaïr, reste la plus marquante. Muni du relevé de notes de sa fille ayant décroché son bac avec à peine 11/20 de moyenne, filière sciences expérimentales, il insiste pour mettre le choix de «médecine» dans toutes les cases. «Je veux que ma fille soit médecin, c’est tout!» réclame-t-il pour amener le gérant du cyber à remplir la fiche de vœux d’une façon propre à lui. Ce dernier lui explique que différentes spécialités devaient être portées dans les cases de la fiche de vœux, mais en vain. La tension monte d’un cran et l’heureux papa perd son sang-froid. « Je suis venu pour inscrire ma fille à l’université. Vous n’avez qu’à faire ce que je vous demande et je vous paye. Sinon vous mettez médecine dans une seule case et les autres restent vides», rouspète-t-il, face au gérant du cyber, qui a déjà du mal à gérer convenablement son business en cette journée particulière. Suite à l’intervention de plusieurs autres personnes se trouvant sur les lieux, lui expliquant que ce qu’il demandait était impossible, le concerné claque la porte, déçu ! C’est dire que la généralisation de l’internet mobile (3G) et la possibilité d’effectuer cette étape par les bacheliers eux-mêmes et de chez eux n’ont pas entamé le travail des cybercafés, très sollicités. Et que les nouveaux bacheliers sont en quête d’appui et d’orientation, même auprès de personnes pas toujours bien indiquées pour cette mission. Anis Hanni COMMUNE DE DRARIA Les habitants de Sidi Lakehal dans l’impasse D epuis plus d’une dizaine d’années, une trentaine de familles souffrent de l’absence de raccordement de leur cité au réseau d’évacuation des eaux usées. Ainsi, ces familles utilisent jusqu’à présent des fosses septiques pour contenir les eaux impropres. Egalement, les habitants se sont rendus à plusieurs reprises et depuis des années au siège de l’APC pour demander une solution. Selon A. Guelfi, l’un des nombreux résidants de Sidi Lakehal, des promesses ont été faites, mais le passage a l’acte n’a jamais eu lieu. «A chaque fois que nous nous déplaçons en petit comité au siège de la mairie de Draria, le président d’APC nous explique que des travaux seront bientôt réalisés, mais nous avons pris conscience après 3ans que rien ne sera réalisé pour rendre le quotidien des citoyens plus simple», nous confie-t-il. Aussi, notre interlocuteur nous informe qu’il y a quelques années, la route conduisant de l’hôpital de Tixeraïne jusqu’à Seballa a été entièrement goudronnée à neuf pour le plus grand bonheur des habitants ainsi que des milliers d’automobilistes qui transitent par ce chemin très emprunté. Durant la phase de bitumage, un réseau de canalisation a été mis en place, mais le raccordement qui était censé se produire n’a pas eu lieu encore une fois. «Avant que la nouvelle couche de goudron soit mise en place, des canalisations avaient été installés au bord de la route, ainsi, nous en tant qu’habitants qui attendons un miracle depuis une dizaine d’années, nous nous sommes réjouis de voir des tuyaux posés à même le sol, quelques jours après, nous avons constaté que le raccordement ne se fera pas encore, à notre grand désarroi», s’indigne notre interlocuteur, tout en expliquant que «le réseau reliant Seballa à Tixeraïne censé suivre le bas-côté de la route qui aurait du nous permettre de connecter nos habitations a été dévié sans raison et nous ne comprenons pas de tels agissements», reprend-il. Les habitants qui n’ont pas voulu baisser les bras, se sont par la suite orientés vers le chef de daïra qui ne les a pas rencontrés, plusieurs lettres ont été envoyées pour dénoncer un problème qui tarde à être résolu. D’après ces habitants, qui veulent alerter le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, sur leur cas, il est insensé que des propriétaires de maisons construites selon les normes en vigueur ne soient pas raccordées à un réseau d’égouts. «Notre dernière chance est que le wali d’Alger prenne en charge cette affaire au plus tôt, car aujourd’hui notre problème est devenu un vecteur de maladies et détruit aussi un cimetière non loin de nous», conclut un habitant. R. Larbi HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environs MERCREDI 15 CHAWAL 1437 Fadjr……………… Chorouk....……… Dohr……………… Asser…… ………… Maghreb…..…… Îcha…………… 03:59 05:46 12:54 16:44 20:07 21:42 El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 7 RÉGIONS LOGEMENTS PARTICIPATIFS AIDÉS À CONSTANTINE SAISON ESTIVALE À JIJEL Les souscripteurs au projet de C l’ex-Batigec dans l’expectative ’est dans un climat de sérénité retrouvé après tant d’années d’anarchie que les estivants locaux et ceux des autres wilayas louent et se félicitent à l’unisson. Sur les plages que nous avons visitées, nous avons découvert cette image qui tranche complètement avec celle des occupations anarchiques et même parfois violentes des espaces publics, aux abords des plages et parfois même les accotements de la route nationale. Dieu soit loué, semblent se dire les milliers d’estivants qui déferlent sur les rivages de la wilaya, où ils peuvent s’aventurer à leur guise sans être sous la menace de quelque interdit promulgué par les jeunes squatteurs. A titre d’exemple, sur la première plage de Bordj Blida à El Aouana, les familles s’installaient librement et certaines louaient les équipements qu’avaient posés des jeunes à la limite de la plage. Beaucoup de parkings demeurent libres d’accès à cause, dit-on, du retard pris dans l’octroi, ou encore le refus des soumissionnaires des nouvelles conditions du cahier des charges, qui stipule un tarif de seulement 50 dinars, contrairement aux 100, voire 200, dinars exigés habituellement les années écoulées. Cette situation a encore ravi les estivants déplumés à chaque arrêt, que ce soit sur la route, sur un accès ou près d’une plage. La présence des services de sécurité, que ce soit de la police ou de la gendarmerie, est aussi rassurante chez les citoyens qui ne comptent plus laisser-faire et subir silencieusement les abus et autres dépassements enregistrés auparavant. Les désormais «parkingueurs» et autres loueurs d’équipements de plages ne sont plus à l’abri de poursuites. Les saisies des équipements dressés le long de la plage par les services de la police et les amendes judiciaires dissuadent les contrevenants à s’imposer le long des plages contre le gré des estivants. Cette situation a même conduit des jeunes à investir le siège de la commune de Jijel pour exiger d’être autorisés à placer leurs équipements. Une chose est sûre, pour le moment la situation paraît bien mieux organisée et sereine au grand plaisir des estivants qui ne demandent qu’une évasion avant de retrouver leurs habitudes chez eux. Fodil S. ● Les concernés, qui se sont remis à espérer après la reprise quoique timide des travaux, ont vite déchanté en raison des difficultés financières rencontrées par le nouveau promoteur. DESSIN: SOUHAYLA L e collectif des souscripteurs au projet de 1000 logements participatifs aidés (LPA) monte au créneau pour dénoncer le retard pris dans la réalisation de ce projet. «Les travaux de réalisation de ces logements devaient débuter en 2012 pour un délai de 24 mois. Chaque acquéreur a versé à cette époque 20% du montant total, soit 840 000 DA pour l’acquisition d’un logement au niveau de l’UV 15 à Ali Mendjeli. Mais mis à part quelques travaux de terrassement et plateformes réalisées, le projet est resté au stade embryonnaire», affirment des représentants du collectif. Le secrétaire général de l’association des souscripteurs, Hamoudi Haboul précise que depuis 2014, et après le retard enregistré dans la réalisation du projet en raison des difficultés financières auxquelles était confrontée l’ex-entreprise Batigec, les actifs et les passifs de celle-ci ont été rachetés par le groupe Benhamadi. «Nous nous attendions à ce que les choses évoluent dans le bon sens depuis la reprise du projet par ce groupe, mais nous avons vite déchanté en constatant que les travaux traînent toujours. L’on vient d’apprendre d’ailleurs que les entreprises engagées par le groupe pour réaliser le projet ont, après une timide reprise des travaux, décidé de se retirer pour une histoire de situations non réglées par le promoteur. Celui-ci nous a avoué récemment, lors d’une réunion tenue à Bordj Bou Arréridj au siège de son groupe, qu’il était confronté lui aussi à des contraintes financières en raison des dettes cumulées par l’ex-entreprise Batigec, qu’il se doit de combler, pour remettre l’entreprise à flot en nous demandant de patienter. Nous nous retrouvons à présent dans une situation semblable à celle où nous nous trouvions avant l’opération de reprise du projet par le groupe Benhamadi. Le bout du tunnel nous semble bien loin à entrevoir dans ces conditions», déplorent les souscripteurs. F. Raoui Projet d’éclairage d’ambiance question, confié à une entreprise spécialisée de la wilaya de Batna, est un ensemble de projecteurs multicolores qui seront dirigés sur les hauts mâts supportant les câbles, sur les piles qui soutiennent le tablier et la partie inférieure de celui-ci. L’ouvrage d’art, devenu un site incontournable pour les cortèges nuptiaux dans la région et un lieu de détente pour les riverains, est un viaduc à haubans, long de 670 mètres et haut de 83 mètres au-dessus du lac du barrage de Beni Haroun, qu’il enjambe au niveau d’Oued Dib, l’un des affluents du lac. Construit par GICO, une entreprise italienne, entre 1993 et 2002, le viaduc a été mis en service en 2003. Le DTP affirme que le type de construction adopté, celui du tablier porté par des câbles, est très approprié dans le cas du pont d’Oued Dib, compte tenu des reliefs de la région. «Les câbles portés par deux mâts géants d’une hauteur de 40 mètres assurent la stabilité de l’ouvrage, rendant le poids du tablier plus léger pour les deux pylônes qui le portent d’en bas». Reliant la wilaya de Mila à celle de Jijel, le viaduc ne désemplit pas en période estivale. Il est régulièrement pris d’assaut par des visiteurs, surtout qu’il est ancré dans un site paradisiaque. Dans tous les cas, on ne peut résister à la tentation de le visiter quand on est de passage dans la région, car il est classé parmi les plus beaux ouvrages d’art du pays. Kamel B. D eux jours durant, les services de la commune de Jijel, épaulés par ceux de la Conservation des forêts, du Parc national de Taza et de la Protection civile se sont attaqués à une héronnière établie sur les arbres de la place de la République, en face du siège de la mairie. La première opération a consisté en un nettoyage en lançant un puissant jet d’eau sur les arbres, avec la récupération des oiseaux par les agents du parc animalier de Kissir. L’élagage de certaines branches d’arbres est aussi prévu. Reste à espérer que ces derniers ne soient pas complètement dénudés. Pour rappel, cette héronnière qui s’est installée depuis juste quelques années, a rendu l’air irrespirable aux abords de cette place du fait des fientes nauséabondes de ces échassiers, qui ont par ailleurs dégarni les branches par leur forte acidité. Une bonne initiative qui redonnera aux citoyens le goût de réinvestir cette place. F. S. A quand l’aménagement extérieur ? L PHOTO: D.R. e pont à haubans de Oued Dib qui enjambe le lac de Beni Haroun sera très prochainement embelli d’un système d’éclairage d’ambiance. Le projet, qui est en cours de réalisation, ajoutera à coup sûr à la beauté de l’ouvrage et du site du barrage en général. D’ailleurs, c’est là le but recherché par la direction des travaux publics qui, selon son premier responsable, veut donner une touche de beauté supplémentaire au viaduc et encourager les visites nocturnes. «Le viaduc est bien visité de jour et notre intention consiste à faciliter les visites nocturnes en période estivale», explique le DTP, Abdellah Salay. Il s’agit d’un système d’éclairage particulier qui mettra en valeur cet ouvrage d’art. Le système en Le centre-ville débarrassé de l’héronnière CITÉ DES 40 LOGEMENTS À TÉBESSA PONT À HAUBANS DE OUED DIB (MILA) L Sous de bons auspices es habitants de la cité 40 Logements participatifs de la ville de Tébessa s’insurgent contre l’indifférence des autorités locales quant à l’amélioration du cadre de vie de leur quartier. Ils ont lancé récemment un appel pressant au wali de Tébessa, avant de s’adresser au ministre de l’Habitat pour engager des travaux d’aménagement extérieur et de voirie pour mettre un terme au calvaire qu’ils endurent depuis plus de 13 ans. Ces quarante familles ont également soulevé le problème de l’éclairage public et le manque d’aires de jeux pour leur progéniture. A signaler que cette cité attribuée aux bénéficiaires en 2003 s’est transformée au fil du temps en dépotoir à ciel ouvert, notamment en été, où les ordures ménagères qui débordent, dégagent des odeurs nauséabondes, rendant l’air irrespirable, et provoquent la prolifération des insectes. En hiver et à la moindre averse, le site devient un immense bourbier, causant des désagréments pour les habitants. Ces derniers accusent la direction de l’agence foncière de Tébessa, maître de l’ouvrage de ce projet, d’avoir détourné, selon leurs propos, le budget de l’aménagement extérieur. «C’est la seule cité de la ville restée toujours sans aménagement extérieur. Nous demandons aux autorités compétentes d’ouvrir une enquête pour savoir où est passé le budget destiné à ces travaux», a déclaré un habitant. Auparavant, la direction de l’agence foncière avait fait savoir que l’enveloppe destinée à l’aménagement, estimée à 2 millions de dinars, a été transférée vers un autre chapitre, celui de l’AEP des quatre bâtiments. Chose qui n’a pas convaincu les habitants. Ces derniers affirment que l’alimentation en eau potable est l’une des prérogatives de l’APC. Une contradiction qui suscite encore des interrogations parmi les résidants, qui s’interrogent encore : «A quand l’aménagement extérieur de la cité 40 Logements ?» Lakehal Samir 90 000 euros saisis à Bouchebka P rès de 90 000 euros ont été saisis, lundi, par la brigade des Douanes du poste frontalier de Bouchebka, à 30 km de Tébessa, apprend-on d’une source douanière. Celle-ci a ajouté que cette somme en devises a été récupérée après une opération de redressement de la valeur sur des produits ferreux importés depuis la Tunisie et qui s’est avérée en surévaluation de 89 865 euros. Aussitôt, et selon ce plan de redressement, la direction de la prévention et du contentieux de la douane a taxé l’importateur pour fraude douanière. Il devrait payer une amende de plus de 55 millions de dinars. L. S. El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 8 RÉGIONS FESTIVAL RACONTE-ARTS TIZI OUZOU Difficultés financières pour la 13e édition ● Seulement 900 000 DA ont été réunis, une somme jugée dérisoire ● 350 festivaliers et 10 000 visiteurs sont attendus à Souamaâ. L e Festival Raconte-arts, qui en est à sa 13e édition, s’ouvrira le 24 juillet à Souamaâ, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Cette manifestation populaire à caractère culturel et international, qui est accueillie par les villages de Kabylie, connaît cette année des difficultés financières. Selon l’estimation des organisateurs, le Festival Raconte-arts 2016 reviendra à près de seize millions de dinars (cachets pour les artistes, prises en charge, location de matériel, communication, entre autres). Hacène Metref, directeur du festival, dira avec beaucoup de dépit : «Nous n’avons pu avoir qu’une subvention de 800 000, 00 DA de l’APW de Tizi Ouzou et 100 000,00 DA du HCA. Pour réunir les fonds nécessaires, je suis en train de faire du porteà-porte. C’est triste pour un festival de cette dimension.» Sur place, les festivaliers seront pris en charge (restauration et hébergement) par les habitants de Souamaâ (daïra de Mekla) pendant la durée du festival, qui se terminera le 31 juillet. M. Metref rappellera également que des factures de Un festival indépendant et citoyen dont c’est la 13e édition la douzième édition ne sont pas encore réglées. Pour la présente édition, les organisateurs ont remis des dossiers aux institutions publiques, comme la direction locale de la culture, de la jeunesse et l’APC de Tizi Ouzou. «Nous nous posons sans cesse la même question : pourquoi on refuse de subventionner les Raconte-arts ? On l’organise depuis 2004 sans interruption et j’ai l’impression qu’on est ostracisés. C’est le plus grand festival autonome de la région. A travers El Watan, nous lançons un appel à tous ceux qui peuvent aider le festival à se manifester», lance Hacène Metref. Raconte-arts, festival à multiple dimension (culturel, scientifique et pédagogique) connaît une grande notoriété en Kabylie. L’année dernière, il a réuni plus de 10 000 visiteurs à Iguersafène. Cette année, 350 participants de différentes régions du pays et des étrangers sont attendus. Au-delà de son côté festif, Raconte-arts se veut un carrefour qui vise à «conscientiser et sensibiliser la population sur des problématiques de société majeurs, tels que la question environnementale, l’équité, les discriminations et la citoyenneté, tout en réconciliant notre public avec les concepts d’animation culturelle indépendante, l’interculturalité et la créativité», est-il écrit dans une note de présentation du festival. Tout un programme, ambitieux et généreux, qui mériterait une meilleure considération de la part des entités publiques et privées. Saïd Gada BENI AMRANE (BOUMERDÈS) Des villages sans eau L es habitants de sept villages relevant de la commune de Beni Amrane, au sud de Boumerdès, ont protesté vendredi dernier pour réclamer le partage équitable de l’eau potable et dénoncer les branchements illicites. Ils étaient quelque 200 personnes à se rassembler devant la station de pompage principale de la commune. Les protestataires ont barricadé la route devant le président de l’APC de Beni Amrane qui était de passage dans la région, pour l’obliger à écouter leurs doléances. «Le président de l’APC n’a même pas voulu sortir de sa voiture pour El Watan Tél./Fax : 026.93.67.68 le subdivisionnaire des services des ressources en eau de la daïra de Thénia, Amar Bennai, qui a tenté de calmer les esprits. Selon lui, le réseau a été réalisé conformément aux plans approuvés par l’ADE. «Cette pénurie est la conséquence de la gestion catastrophique de la distribution de l’eau potable par l’APC de Beni Amrane. Pour le moment, nous avons découvert et éradiqué 8 piquages d’eau illicites. J’ai recommandé aux différents responsable de recruter au moins deux agents pour surveiller le réseau», dira-t-il. Omar Arbane BECHLOUL (BOUIRA) Les ouvriers des travaux publics en grève BOUIRA Cité Draâ El Bordj. 280 logements. Bt 5. 2e étage. s’enquérir de la situation. Après une heure d’attente, il a repris son chemin sans dire un mot. C’était du mépris envers nous», dénonce l’un des villageois joint par téléphone. Selon les protestataires, le problème de la pénurie d’eau dans les villages de Beni Amrane remonte à plus d’une année. «Nous avons dénoncé à plusieurs reprises auprès des responsables locaux les branchements illicites au niveau de la conduite principale qui alimente le réservoir d’eau potable. Malheureusement, la situation n’a pas changé d’un iota», témoigne-t-on. En l’absence du président de l’APC, c’était L es ouvriers de la subdivision des travaux publics de la daïra de Bechloul (STP) sont en grève. Ils réclament le départ de leur subdivisionnaire accusé d’«abus d’autorité». Dans une requête adressée au directeur des travaux publics de la wilaya de Bouira, les protestataires ont qualifié leur situation de «cauchemardesque». Dans leur pétition, les grévistes signalent : «Le subdivisionnaire ne cesse de nous humilier, d’user d’un langage vulgaire et même d’utiliser la violence physique. Il y a lieu de signaler aussi de nombreuses retenues sur salaire et sur les primes de rendement, et ce, sans prendre en considération nos faibles revenus mensuels». Dans ce document adressé à la tutelle, ils affirment : «Malgré les efforts sur le terrain et le dévouement, le comportement du subdivisionnaire envers nous reste inchangé.» Les ouvriers de la STP de Bechloul lancent un appel urgent aux responsables du secteur des travaux publics de la wilaya de Bouira afin d’intervenir dans les plus brefs délais. Omar A. SIT-IN DEVANT LA CASNOS L e collectif des associations professionnelles de la wilaya de Tizi Ouzou a organisé dimanche dernier un sit-in devant le siège de la Casnos pour «dénoncer l’augmentation du montant des cotisations jugé arbitraire et illégal». Ce collectif regroupe notamment l’Association nationale pour la promotion rurale de la wilaya (ANPPR), l’Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA), l’Association des entreprises de jeunes (AEJ), l’Association pour le développement de l’agriculture de Timizart (Adact) et enfin le Collectif d’appui à la microentreprise (CAME). Le porte-parole de la CAME explique : «Nous sommes habitués à payer 32 400 DA de cotisations à la Sécurité sociale conformément au décret exécutif 15/289 du 18 novembre 2015 dont l’article 14 détermine ce volet». Pour lui, ce même article a été «piétiné par les responsables de la Casnos à Tizi Ouzou en décidant des hausses illégales et arbitraires». La CNAS, rappelle-t-on, réclame la somme de 64 800 DA aux cotisants. Les protestataires indiquent que cette hausse n’est appliquée qu’à Tizi Ouzou. Lors du rassemblement, les manifestants ont réclamé le départ du directeur de la Casnos de Tizi Ouzou. Tassadit Chibani BAC À AÏN EL HAMMAM LE LYCÉE BEN BOULAÏD SE DISTINGUE vec un taux de réussite au bac de 79,16%, le lycée Mustapha Ben Boulaïd dont les résultats sont, sans A conteste, les meilleurs de la région, s’octroie la septième place sur les 69 lycées que compte la wilaya de Tizi Ouzou. Ce qui confirme les progrès enregistrés, ces dernières années, par le doyen des établissements du secondaire de toute la région de haute montagne. Ainsi, la série langues étrangères a obtenu 90,91% de réussite, les lettres et philosophie 85,36%, les sciences expérimentales 84,93%, les mathématiques 84,61 % et les techniques mathématiques 76,92%. Pour sa part, la série gestion-économie a atteint le taux de 60%. Dans cet établissement, la meilleure moyenne est 16,47, obtenue par Aït Ouchegou Lydia, qui a obtenu 16,47. Mourad Temim, proviseur du lycée, ne cache pas sa satisfaction. «Ces résultats sont le fruit du travail de toute l’équipe pédagogique et d’encadrement à qui revient le grand mérite de cette réussite. Les professeurs n’ont pas ménagé leurs efforts pour dispenser des cours de soutien, durant toute l’année et même pendant les vacances», dit-il avec humilité. Le proviseur a également obtenu des autorisations de la direction de l’éducation pour l’utilisation de classes des écoles primaires des villages par les élèves des classes de terminales, désireux d’y travailler en groupes. Notons que le lycée de jeunes filles, situé sur les hauteurs de la ville, a effectué un bond qualitatif avec 50% d’admises alors que celui d’Aït Yahia, tout proche, a atteint les 57% de réussite. Nacer Benzekri LA BADR SANS DIRECTEUR Banque algérienne de développement rural (BADR) Ltroisademois. Aïn El Hammam est sans directeur depuis près de Le départ en retraite de son directeur et d’autres cadres génère des mécontentements de la clientèle qui peine à trouver un interlocuteur. «Les guichets se vident un à un, suite au départ vers l’étranger, au canada particulièrement, de plusieurs cadres, non remplacés», témoigne-ton. Cette banque gère les comptes de centaines de clients issus des daïras de la région comme Ouacifs, Aïn El Hammam, Iferhounene et de Mekla. Aussi, constate-t-on de longues queues qui se forment quotidiennement à l’intérieur et même à l’extérieur de cet établissement financier. «Une fois que les sièges du hall sont occupés, le reste des usagers n’a d’autre choix que d’attendre sur le trottoir, sous le soleil brûlant. Des femmes âgées ne pouvant rester debout sont contraintes de s’asseoir à même le sol pour attendre leur tour, gênant ainsi les piétons», dénonce un client. Le moins que l’on puisse dire est que les conditions d’accueil dans cette banque sont déplorables. Nacer B. El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 8 RÉGION EST UNIVERSITÉ FERHAT ABBAS DE SÉTIF POR T RAIT RACHID CHEBLI. Auteur et metteur en scène 56 logements publics sans organisme propriétaire « Tous mes écrits sont dédiés aux enfants» ● Depuis 1988, un imbroglio concernant la situation administrative de ces logements perdure ● Les habitants ont pourtant sollicité toutes les autorités pour régler ce problème, sans résultat. a situation administrative des 56 logements des enseignants et des travailleurs de l’université Ferhat Mekki Abbas de Sétif (UFAS) demeure en suspens depuis plus de 28 ans. Les innombrables démarches entreprises par les infortunés citoyens qui ont frappé aux portes de nombreux responsables n’ont pas abouti. Le calvaire des occupants des immeubles situés désormais au beau milieu de la nouvelle cité administrative de Aïn Tbinet, où sont installées diverses directions de l’exécutif de la wilaya perdure. Ne voyant pas le bout du tunnel, ces pères de famille, dont certains ne sont plus de ce monde, reviennent une fois de plus à la charge. Ils remettent sur la voie publique le problème qui leur empoisonne la vie, rien que pour clarifier la situation d’un bien public «ignoré» depuis plus de 28 ans. Ils se battent pour mettre un terme à un imbroglio leur causant d’importants préjudices. «Malgré nos démarches, la situation des logements, que nous occupons depuis maintenant 28 ans, n’a pas changé d’un iota. Sollicités, les différents walis qui se sont succédé à la tête de la wilaya, ainsi que les responsables du ministère de l’Enseignement supérieur n’ont malheureusement donné aucune suite à nos doléances. Détenteurs de titres d’attribution délivrés par l’ancien recteur le 01/07/1994 et des décisions de désistement de l’université le 14/04/1999, nous ne comprenons pas pourquoi la situation administrative de nos logements, occupés pour certains d’entre nous depuis 1988, demeure ambiguë. Cette situation ne peut durer éternellement. Le plus navrant dans cette triste histoire, c’est les cas des collègues décédés ayant laissé derrière eux des familles qui ne savent plus où donner de la tête. On ne demande qu’une simple régularisation des logements que nous occupons légalement. Nous saisissons cette nouvelle opportunité pour demander l’intervention des autorités pour non seulement statuer sur ce cas, mais déterminer un organisme devant éventuellement percevoir les frais de location. Il faut savoir que nous ne payons aucun centime depuis des années. Le Trésor public, qui a financé la réalisation de ces logements, est le plus grand perdant dans cette affaire. Son manque à gagner se chiffre sans nul doute à des centaines de millions de dinars. Le moment est donc venu pour mettre fin à une telle situation. On souhaite que cet énième cri de détresse ne connaîtra pas le même sort que les précédents. On interpelle en outre les élus à différents niveaux pour qu’ils plaident la cause de 56 familles, tancées par ce flou», martèlent des habitants de 56 LPNI (logements publics non identifiés). Kamel Beniaiche PHOTO :EL WATAN L S ans détour, lors de notre rencontre avec le metteur en scène de pièces de théâtre pour enfants, Rachid Chebli nous confie que s’il se consacre à l’enfant, c’est parce qu’il est d’abord et avant tout un éducateur. C’est sans doute sa profession d’enseignant qui l’a propulsé, voire fait verser dans le théâtre pour enfants. Il reconnaît, néanmoins, que c’est son ami Belgacem Bouakkaz qui l’a encouragé à embrasser cette carrière, ô combien respectable. Ainsi, depuis les années 2000, Chebli s’est adonné au quatrième art, écrivant par-ci des pièces, réalisant par-là des opérettes. Rachid Chebli, qui est né à Aïn Beïda en 1957, a opté pour une carrière d’enseignant. Il a exercé ce métier de 1977 à 2009, année pendant laquelle il a pris sa retraite. Depuis, il s’est engagé à mettre sur pied une coopérative dénommée «Théâtre et culture pour l’enfant». Avec sa troupe, il participera à de nombreux festivals, au cours desquels il glanera des prix et des reconnaissances. «Toutes mes pièces de théâtre sont exclusivement consacrées à l’éducation. A travers mes pièces, je cultive, éduque et inculque des règles de civisme aux enfants. C’est d’ailleurs le but de tout théâtre destiné aux jeunes enfants, encore fréquentant les écoles», nous informe-t-il. Rachid Chebli s’est fait remarquer par la direction du théâtre régional d’Oum El Bouaghi, qui lui a commandé des pièces. Des pièces qui furent jouées par la troupe dans divers lieux. Citons à titre d’exemple les pièces «Wafa et le voyage fantastique», «Le miroir du magicien», et «La propriétaire du trésor». Toutes les pièces comportent une morale comme dans les contes. Mais de tous ses travaux, ce qu’il considère comme une œuvre majeure, c’est l’opéra qu’il a consacré au pays. «Cela commence de 1915 et se termine en 1962, avec le recouvrement de l’indépendance», nous apprend-il. Dernièrement, la direction de la culture d’Oum El Bouaghi a pris attache avec lui pour la réalisation d’un scénario pour un court métrage. Chebli en a écrit un ayant pour titre «Une amitié factice». Le scénario, comme il nous l’explique est un judicieux avertissement quant à l’usage du plastique. Comme on le sait, beaucoup de produits à usage domestique sont contenus dans des bouteilles en plastique. L’auteur met toute la lumière sur les dangers potentiels que tout individu encourt s’il en fait un usage abusif. Le film documentaire qu’il se prépare à réaliser est donc une mise en garde, aussi bien aux parents qu’aux enfants, contre les effets ravageurs du plastique et sur l’environnement et sur la santé de l’individu. Rachid a, par ailleurs, confié à un éditeur établi à Constantine un dictionnaire comportant un millier de vocables propres aux sciences technologiques. En fait, c’est un lexique présenté dans les deux langues (arabe et français) que l’auteur destine aux jeunes apprenants des cycles primaire, moyen et même secondaire. L. Baâziz EL EULMA Le dernier maréchal-ferrant tire sa révérence L es nombreux métiers qui existaient à El Eulma, plus particulièrement à Harat Legouatna, il y a à peine une trentaine d’années, ont complètement disparu, l’un après l’autre de la vie des gens et des us de la société locale et tombent en désuétude en raison des évolutions socio-économiques. Jadis, la ville d’El Eulma avec ses nombreux fondouks, ses souks et ses placettes abritait de nombreux artisans, parmi eux le maréchal-ferrant, qui était très sollicité par les éleveurs, notamment. Dans son atelier de la rue de la Révolution, il s’adonnait sans relâche à la pose de fer à cheval aux bêtes. Son soufflet attisait le feu. Il était toujours en sueur en martelant sans discontinuer le fer rouge en le trempant tour à tour dans l’eau jusqu’il prenne la forme du sabot. Aidé par un apprenti, il nettoyait complètement les excroissances du sabot pour le ramener à sa forme initiale avant de le ferrer. Cette protection donne plus d’aisance à la bête et la protège des blessures. En l’absence de vétérinaire, le maréchal-ferrant faisait office de soigneur. Il pratiquait aussi la castration des chevaux de trait et des mulets pour préserver leur bonne forme physique et les rendre plus dociles pour les travaux agricoles. Aujourd’hui, tout a changé et avec la mécanisation des tâches agricoles et des transports, le métier de maréchal-ferrant, tout comme l’élevage de chevaux ont totalement disparu. Les rares éleveurs qui persistent ont du mal à trouver un maréchalferrant. A El Eulma, le dernier maréchal-ferrant s’est éteint emportant avec lui la noblesse de son métier. Son petit atelier a été transformé en magasin de fruits et légumes par ses héritiers. L. Bourdim ANNABA Rush sur la grande foire ● L’esplanade du complexe 19 Mai 1956 n’a pas désempli ; de nombreux visiteurs sont venus découvrir les produits des opérateurs locaux et nationaux. L EL TARF UN NOYÉ RETROUVÉ À LA GRANDE PLAGE PHOTO : D.R. a grande foire de Annaba, qui se tient depuis jeudi et s’étalera sur toute cette semaine, a été une véritable occasion pour les citoyens en quête de découverte des produits des opérateurs économiques locaux et nationaux. En effet, l’esplanade du complexe sportif 19 Mai 1956 n’a pas désempli depuis l’inauguration de l’événement par les autorités locales sous l’égide de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Seybouse. Abrités par 47 stands, bien disposés sous des chapiteaux, les nombreux exposants ont attiré la foule essentiellement de pères et mères de famille. «Les produits les plus convoités sont l’agroalimentaire, l’électroménager, les services bancaires et les nouveaux véhicules poids lourds montés en Algérie, tels que les nouveaux camions Hyundai de Batna et les bus de la SNVI», affirme Omar Bedkane, le patron de l’agence Initiative, organisatrice de cette manifestation commerciale. De leur côté, les visiteurs se disent satisfaits des prix appliqués par les exposants. «Nous avons acheté plusieurs produits dont les prix affichés sont en deçà de ceux appliqués ailleurs. Nous avons pu faire plusieurs bonnes af- faires, notamment les produits électroménagers (climatiseurs)», témoignent des visiteurs rencontrés sur le lieu. Force est de souligner que l’agence Initiative a pu inscrire dans la pérennité l’organisation de plusieurs Salons, dont celui de l’automobile, du bâtiment et de l’agriculture. Ces manifestations sont maintenant bien ancrées dans les traditions du pays, voire s’érigent en un événement d’envergure. Pour cette édition, la participation de pas moins de 47 exposants a donné vraisemblablement une grande dimension à ce rendez-vous. Par ailleurs, les organisateurs ont déploré l’absence d’un espace d’exposition digne de ce nom à Annaba. Leïla Azzouz Le corps d’un jeune homme de 19 ans originaire de Tébessa, venu en excursion vendredi et qui a disparu à 7h dans les flots démontés de la Messida, a été retrouvé, mardi matin, soit 92 heures après sa disparition, à la Grande Plage d’El Kala, 6 km plus loin, selon un communiqué de la Protection civile, qui indique que ce regrettable premier décès de la saison sur les plages de la wilaya d’El Tarf est encore dû au non-respect des consignes élémentaires de sécurité. Ne pas se baigner sans la présence des agents de la Protection civile et surtout lorsque la baignade est interdite. Slim Sadki El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 9 RÉGIONS AÏN TÉMOUCHENT LES HABITANTS PROTESTENT CONTRE LA PÉNURIE D’EAU LA GENDARMERIE LANCE UN SITE DÉDIÉ À LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE Le 2e commandement régional de la Gendarmerie nationale d’Oran a lancé, depuis hier, «Tariki», un site informatisé dédié à la sécurité routière. «Opérationnel depuis hier, ce site «www. Tariki gn.dz» est mis à la disposition des automobilistes», a expliqué le général Guir Badaoui, chef de service de la télématique au commandement de la gendarmerie. Dans une visioconférence diffusée à partir d’Alger, le conférencier affirme que ce nouveau système a pour but d’informer les usagers de la route sur la situation routière en temps réel. L’application englobe plusieurs rubriques, dont les itinéraires, l’éducation routière, les aires de service, les embouteillages, les points noirs, la météo et également les accidents de la route. Toutes ces informations vont contribuer à l’amélioration du trafic routier et surtout renforcer le travail préventif contre les accidents de la route. La gendarmerie a enregistré, au terme du 1er semestre, 7000 accidents qui ont fait 1559 morts et 12 132 blessés. A noter que 390 informaticiens sont mobilisés au niveau national pour la réussite de ce nouveau service. F. A. ■ DES ÉLUS DEVANT LA La viticulture en difficulté JUSTICE À TIARET Suite à une enquête policière sur l’octroi d’un ordre de service pour un projet lié à Blanche-Algérie, B.M., maire d’obédience El Moustaqbal de Aïn Dheb, 60 km au sud de Tiaret, est en proie avec la justice. La semaine précédant les fêtes de l’Aïd, cet élu, certains de ses pairs et des citoyens ont été entendus par le juge d’instruction près le tribunal de Frenda sur une présumée déviation dans l’octroi d’un projet. Selon des élus contactés, «ce n’est pas le maire qui a signé mais un autre élu». Le magistrat en charge du dossier, après les premières auditions, a décidé le report de l’affaire. A. Fawzi ● La campagne vendanges va réjouir les uns et mécontenter les autres en raison des effets de la sécheresse. Mais dans les deux cas, cette situation entraînera de fâcheuses conséquences pour la viticulture de cuve, dont l’éradication non déclarée se précise avec l’encouragement de l’importation dans ce seul créneau, contrairement au reste de l’import-import. ■ 3 ANS DE PRISON POUR ABUS SEXUEL SUR MINEURE PHOTO: D.R. Les habitants de la cité Frères Nedjari, dans la commune de Sidi Akkacha, au nord de Chlef, ont protesté, avanthier, contre la pénurie d’eau en bloquant la route reliant la ville côtière de Ténès au cheflieu de wilaya. Ils ont dressé des jerricans et des citernes d’eau sur la voie très fréquentée en cette période pour manifester leur colère contre le manque d’eau potable depuis deux mois. En effet, ils trouvent la situation pour le moins étrange, sachant que leur cité ne se situe qu’à quelques encablures de la nouvelle station de dessalement mise en service il y a six mois. Pour les protestataires, les autorités locales portent l’entière responsabilité de cette situation qui aurait pu être évitée si elles avaient pris les dispositions nécessaires. «Nous sommes allés à plusieurs reprises voir le maire pour lui proposer une solution alternative, à savoir l’approvisionnement de la population par le biais de citernes de la commune, en attendant de rétablir l’alimentation des foyers ne serait-ce qu’à raison d’un jour par semaine. Malheureusement, rien n’a été fait pour atténuer le calvaire des habitants», déplorent-ils. A.Yechkour NOUVELLES DE L’OUEST La viticulture, une filière en quête d’un véritable plan de développement D eux aspects des vendanges 2016 auront des impacts positifs. Le premier concerne le raisin de table, dont les vendanges ont débuté avec les raisins précoces, et le second a trait aux crus de bonne qualité que vont élaborer les transformateurs à partir de la mi-août, début de la cueillette du raisin de cuve. Pour ce qui est de la vigne de table, ses progrès vont être accentués du fait que le créneau est plus porteur que jamais, la demande étant plus forte cette année. Elle l’est en raison des dommages subis par les autres fruits de saison subséquemment à la sécheresse et aux effets pervers d’un usage fâcheux des produits phytosanitaires, des engrais et de la culture sous serre qui leur ont fait perdre leurs qualités gustatives. Quant aux transformateurs, ils sont gagnants du fait que les grappes de raisin de cuve qui, elles, n’ont pas souffert de maladies cryptogamiques jusqu’à l’heure actuelle leur poids sera moindre du fait que la grosseur des baies va être amoindrie. Il y aura moins de suc mais il sera plus concentré avec plus de sucre et d’arômes. De la sorte, ce qui sera perdu en termes de quantité sera récupéré en termes de qualité des vins. L’ennui dans l’affaire, c’est qu’ils font payer cette dernière à leur clientèle sans répercussion d’une partie des gains au profit du viticulteur, qui, lui, n’est rémunéré que sur la base des quantités livrées. Pourtant, depuis des décennies, la tendance à l’échelle mondiale, est à la promotion de la qualité en raison d’une constante baisse de la consommation et la concurrence de la production de nouveaux pays viticoles. Qu’en est-il des chiffres ? Question pluviométrie, à Témouchent, il est tombé 294mm en 2016 contre 446 en 2015, sachant que le déficit aurait pu être sans gros effets si les précipitations n’avaient pas fait défaut en automne durant la période critique du développement des ceps. En effet, la vigne de cuve étant un arbuste rustique, le stress hydrique, s’il n’est pas étalé sur quelques années successives, ne l’empêche pas de produire. Concrètement à Témouchent, première région viticole du pays, ses 8 337 ha de vignoble de cuve, selon une estimation de la DSA, vont produire cette année 210 000 q, soit 15 à 20% de moins en termes de quantité qu’en 2015. C’est dire si, encore cette année, la concurrence va être rude entre les grands crus de l’Ouest (GCO), principal transformateur privé, et l’Office national de la commercialisation des vins (ONCV). Face à eux, les producteurs de raisin n’en tireront aucun bénéfice, la profession ayant été émiettée par une catastrophique politique des pouvoirs publics. La rivalité entre les deux transformateurs a reçu un coup de fouet inespéré, car il n’était pas dit que l’ONCV allait acheter du raisin cette année en raison de ses surstocks, dans la mesure où 60% du marché national sont passés entre les mains des importateurs, ces derniers profitant de leur mainmise sur les circuits de commercialisation pour ne pas écouler la production nationale. C’est d’ailleurs, curieusement, le seul créneau où l’Etat n’est pas intervenu pour limiter les importations. En fait, c’est grâce à une importation de 3 millions de bouteilles, soit 22 500 hl, par Singapour que l’ONCV au bord de la faillite s’en est tiré. On s’attend à ce que la Turquie importe pour sa part 15 millions de bouteilles. Mais encore, GCO a sollicité l’ONCV pour l’achat de vins en vrac. On ne sait quelles quantités ni pour quelles variétés de vins. Il n’est pas difficile de le deviner sachant que GCO qui a consenti un notable investissement en matière d’équipement vinaire de ses caves pour l’élever au rang des standards internationaux, ne possède comme cépages de qualité que le Grenache et le Carignan lesquels, ajoutés au terroir, font la typicité des vins algériens et dont GCO tire des vins de qualité. Il lui fait défaut les cépages améliorateurs que seul l’ONCV possède pour les avoir introduits il y a plus d’une décennie. L’ONCV acceptera-t-il le marché ? Mohammed Kali L’ALGÉRIE À LA TRAÎNE A titre comparatif, en France, la viticulture représente 15% de la valeur de sa production agricole, cela pour seulement 3% de la SAU, soit près du double de ce qu’il en était en Algérie jusque dans les années 1970. Les exportations françaises de vin rapportent 7,6 milliards d’euros, le vin étant le second secteur d’exportation français. Pour ce qui est du Maroc, le vin y est un secteur économique en plein essor, avec 49 000 ha pour 230 000 t de raisin, dont 58 000 de raisin de cuve, soit une production de 400 000 hecto de vin par an dont 40% sont exportés, ce qui fait du Maroc le deuxième grand producteur vinicole dans le monde arabe. La Tunisie, sur 15 000 ha produit 300 000 h. Quant à l’Algérie, sur 50 000 ha, elle ne produit que 500 000 hectolitres. Normal diront d’aucuns, ne serait-ce que parce que le secteur de l’agriculture a connu, en cinq ans, trois ministres sans qu’aucune stratégie claire soit dégagée. M. K. Au Ramadhan 2015, un jeune homme, accusé d’attentat à la pudeur sur mineure de moins de 16 ans, s’était isolé dans sa chambre avec la jeune fille. Une fois de retour chez elle, la victime tiendra ses parents au courant des faits, ces derniers déposent une plainte, assortie du certificat médical délivré par le légiste, qui indique que la jeune fille a été victime d’un viol. Arrêté et confronté aux griefs retenus contre lui, le jeune homme ne les niera pas, expliquant toutefois qu’à aucun moment il n’a forcé la victime à accéder à ses désirs, ajoutant qu’il la croyait majeure. Cité au box des accusés du tribunal criminel, le jeune ne changera pas ses déclarations, ajoutant qu’après avoir appris la tournure des faits, il a entamé une procédure en mariage auprès de la jeune fille. Le représentant du ministère public a requis 10 ans de prison. La défense plaidera les circonstances atténuantes, évoquant la bonne foi du mis en cause. Aux termes des délibérations, il écopera de 3 ans de prison avec sursis. S. Moncef ■ DÉCOUVERTE D’UN CADAVRE À TAFRAOUI Les éléments de la Protection civile ont déposé, avant-hier, à la morgue de l’EHU 1er Novembre, le corps sans vie d’un jeune. Selon un communiqué, un jeune âgé d’environ 17ans, ne portant aucune pièce d’identité, a été découvert, peu après minuit, gisant sans vie sur la chaussée au douar El Wahrani à Tafraoui. La victime portait de profondes blessures à la tête et des brûlures du 2e degré au visage, selon la même source. Une enquête a été ouverte par la gendarmerie afin d’identifier la victime et d’élucider cette affaire. Zekri S. ■ DEUX MORTS DANS UN CARAMBOLAGE À ORAN Deux jeunes sont morts avant-hier soir à Oran, suite à un accident de la circulation survenu à hauteur du rond-point El Bahia, entre la cité Djamel et El Barki. Selon la Protection civile, un carambolage impliquant quatre véhicules (Golf 7, Chevrolet, Clio et Ibiza) s’est produit la nuit de lundi à mardi. Les secouristes ont recensé trois blessés graves. Evacués vers les services des UMC de l’hôpital d’Oran, deux parmi eux ont succombé à leurs blessures, selon des sources hospitalières. Nayla hammoud ■ UN CHAUFFARD TUE UN PIÉTON ET PREND LA FUITE À MOSTAGANEM Un homme âgé de moins de 40 ans, père de 3 enfants, est décédé sur le coup, avant-hier, après s’être fait renverser par une voiture au niveau du hameau d’Ouled Bouziane, longeant la RN11 à Sidi Lakhdar. Le drame s’est déroulé vers minuit. Après l’accident, l’automobiliste a pris la fuite. La victime a été transférée vers la morgue de l’hôpital de Sid Ali et une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour déterminer les circonstances exactes de l’accident. L. H. El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 9 RÉGIONS GHARDAÏA La criminalité en nette baisse ● Un important dispositif sécuritaire mis en place a permis à cette région, au lendemain des douloureux événements qui l’ont marquée, de voir le nombre des délits baisser de manière significative. DISSUASION Selon le commissaire de police Gana Med Tidjani, chef de service de wilaya de sécurité publique, «ces mesures, toutes coercitives qu’elles soient, ont permis de dissuader toute tentative d’atteinte, notamment aux biens d’autrui, durant les heures de rupture du jeûne et de la prière des tarawih». Pas moins de 472 individus ont fait l’objet d’un examen de situation lors de 22 opérations coups-de-poing menées dans les foyers de la criminalité, sous toutes ses formes. En matière de sécurité routière, les services concernés ont organisé, en sus de 958 patrouilles pédestres et 953 patrouilles véhiculées, 560 barrages de contrôle fixes et mobiles et ont effectué 5138 contrôles de véhicules. 301 infractions au code de la route et 33 délits ont été relevés au cours de la même période, induisant 32 mises à la fourrière (tous genres confondus). Pour les deux roues, véritable problème de circulation et de mise en danger d’autrui dans cette région, il a été procédé à 36 retraits de permis de conduire et 33 mises en fourrière de motocyclettes. 13 accidents corporels de la circulation ont été enregistrés, ayant occasionné un décès et douze blessés. ASSISTANCE La sûreté de wilaya de Ghardaïa a par ailleurs offert des f’tours collectifs au profit des usagers de la route chaque vendredi, lors desquels plus de 500 repas chauds ont été distribués par les éléments de ce corps de sécurité, aux voyageurs empruntant la RN1. Pour ce qui est des activités de la police judiciaire, le responsable de ce service, en l’occurrence Nabil Nasri, chef de service de wilaya de police judiciaire, qui n’a pas caché sa satisfaction quant au nombre des affaires résolues, elles ont font l’objet d’une lecture concise. Ainsi, il ressort du tableau des statistiques présenté que le nombre d’affaires criminelles et délictuelles relevées cette année sont nettement en baisse par rapport à celui du Ramadhan 2015. Du document détaillé et chiffré remis à la presse, on note 58 affaires, dont 37 relèvent du chapitre «coups et blessures volontaires», 11 pour «insultes et injures» et 6 pour «menaces». Quarante d’entre elles ont été traitées et résolues soit un taux de 69%. Au chapitre «atteintes aux biens», sur les 64 affaires enregistrées, 14 d’entre elles, impliquant 22 individus, dont de dépôt. Neuf affaires d’«atteinte à l’ordre public», impliquant 13 individus, dont une femme, ont été enregistrées. Trois des mis en cause, poursuivis pour «détention d’armes blanches» et «atteinte et trouble à l’ordre public», ont été placés sous mandat de dépôt. Pour «trafic, détention, consommation et commercialisation de stupéfiants et de psychotropes», trois individus ont été appréhendés pour trois affaires différentes dans les localités de Guerrara, El Ménéa et Ghardaïa. Ils ont été tous les trois placés sous mandat de dépôt et incarcérés. La police a aussi mis la main sur six personnes recherchées par les tribunaux qui ont, en vertu d’un mandat d’arrêt lancé contre elles, été arrêtées et écrouées en attendant leur jugement. PHOTO : EL WATAN C ’est à Bouhraoua, sur les hauteurs de la vieille ville de Ghardaïa, au siège flambant neuf des renseignements généraux (RG) de la police et où, pour la première fois, des représentants de la presse y accèdent, que le commissaire divisionnaire Yahia Bousselah, chef de sûreté de wilaya de Ghardaïa, entouré du commissaire de police Gana Med Tidjani, chef de service de wilaya de sécurité publique (SWSP), du commissaire principal de police, Nabil Nasr, chef de service de wilaya de la police judiciaire (SWPJ) et, bien entendu, du chef de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Ghardaïa, l’officier Djaber Djâafar, a tenu un point de presse à travers lequel il a brossé un tableau succinct des résultats tirés du fameux plan sécuritaire appelé Spécial Ramadhan. Le chef de sûreté de wilaya de Ghardaïa a affiché son satisfecit quant aux résultats «qui, au regard de la spécificité de la région et de sa situation au lendemain des événements de juillet de l’an passé, se sont avérés positifs et satisfaisants, grâce à la mise en place d’un important dispositif de milliers de policiers». Des effectifs supplémentaires (tous grades confondus) ont été déployés à travers les centres urbains de la wilaya, en particulier dans les endroits chauds, mouvementés et fréquentés par la population en vue de renforcer la surveillance en permanence sur le terrain. Point de presse du commissaire divisionnaire Yahia Bousselah, chef de sûreté de wilaya de Ghardaïa un étranger, ont été traitées, soit 22%. Présentés au parquet, cinq de ces individus ont été placés sous mandat de dépôt et incarcérés, un placé sous contrôle judiciaire et un a bénéficié de la citation à comparaître directe le jour du procès. Les autre mis en cause ont été libérés. Parmi ces affaires, une concernant une «association de malfaiteurs» ayant commis un vol de nuit par effraction a été résolue. Les trois individus composant cette bande ont été neutralisés et 122 millions de centimes provenant du vol ont été récupérés. Présentés au parquet, deux des mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt et écroués, quant au troisième, il a été placé sous contrôle judiciaire. Deux autres individus, arrêtés séparément pour deux «vols distincts de motos», ont été placés sous mandat CONTRÔLE ACCRU Durant cette même période, il y a lieu de relever que les services de la police judiciaire ont mené 41 opérations de contrôle, engageant pas moins de 849 éléments, tous grades et tous services confondus, lors desquelles 768 personnes et 644 véhicules et motos ont été soumis à contrôle. Les nombreux appels téléphoniques reçus sur le numéro vert 1548 et 17, ont été traités minutieusement et une suite leur a été, évidemment, réservée. Durant cette rencontre, un débat fructueux s’est instauré entre les gens de la presse et le patron de la police, lors de laquelle plusieurs points et questions pertinents ont été abordés. A cette occasion, certains confrères ont émis le souhait d’être associés, comme avant, aux diverses, ou du moins à quelques-unes des opérations coupde-poing ainsi que dans les grandes interventions. Le chef de sûreté de wilaya, très ouvert au débat et n’éludant aucune question, a donné instruction sur-le-champ à son chargé de communication de prendre acte et d’inviter les gens de la presse à ce genre de sortie. K. Djamel GHARDAÏA Deux des agresseurs du bus sous les verrous ● Quatre autres, formellement identifiés, sont activement recherchés. C ’était, on s’en souvient, le 20 avril passé, lorsque vers 15h30, entre Belghenem et Touzzouz, un bus de l’Entreprise publique de transport urbain (ETUG) reliant la commune de Ghardaïa à celle de Dhaïa Ben Dahoua, à une dizaine de kilomètres, a été attaqué à coups de cocktails Molotov et de pierres par une bande portant, selon des témoins et occupants du bus, des masques, type Anonymous. L’attaque s’est déroulée à Tighouza, dans un virage très incliné, entre Akhelkhal et Touzzouz, dans l’Oasis nord appelée communément El Ghaba, sur les bords d’un profond précipice sur le côté droit de la route. Ce qui a failli précipiter le bus dans le ravin après que le chauffeur ait été atteint par les flammes. Heureusement, grâce à son sang-froid et malgré la douleur, le chauffeur a réussi à maintenir le bus sur la route, évitant ainsi un autre drame. Treize blessés, pour la plupart atteints de brûlures, dont une femme enceinte tenant dans ses bras un enfant de 3 ans et quatre Subsahariens qui rentraient chez eux après une éprouvante journée de travail, ont été évacués vers la polyclinique de Dhaïa Ben Dahoua où ils ont reçus les premiers soins, avant d’être réorientés vers l’hôpital Docteur Brahim Tirichine de Sidi Abbaz, où ils ont été pris en charge. A noter que très rapidement, des centaines d’éléments des compagnies républicaines de sécurité (CRS), arrivés en trombe à bord de dizaines de camions de transport de troupes Vario, appuyés par des éléments des autres services de la sûreté de wilaya de Ghardaïa, tels l’identité judiciaire, la BRI, la BMPJ et les RG, ont bouclé la zone à la recherche des agresseurs. A Dhaïa Ben Dahoua des citoyens, qui ont essayé de se rendre dans la zone de l’agression pour venger les leurs, ont été stoppés net par les services de sécurité qui se sont énergiquement interposés et par les sages qui leur ont demandé de ne pas tomber dans le piège de la provocation. ÉVITER LE DÉRAPAGE Le wali, Azzedine Mechri, accompagné du procureur général de la République, Mohamed Bensalem et du colonel Abderrazak Mâameri, chef du secteur opérationnel de Ghardaïa, se sont immédiatement rendus sur les lieux de l’agression où ils ont rejoint le commissaire divisionnaire Yahia Bousselah, chef de la sûreté de wilaya de Ghardaïa, qui dirigeait personnellement les opérations de recherche, d’identification et de perquisition. C’est dire que l’affaire a été prise très au sérieux au plus haut niveau et que toutes les dispositions ont été prises pour démasquer les coupables et leurs commanditaires et surtout tout faire pour éviter les dérapages, l’amalgame et la stigmatisation. Très rapidement, l’enquête a évolué et les agresseurs ont été identifiés. La traque pour les arrêter a été lancée. Elle a duré trois mois, au bout desquels, la perspicacité et le professionnalisme des services de sécurité ont eu le dessus par l’arrestation de deux des huit agresseurs identifiés. Présentés lundi devant le procureur de la République près le tribunal de Ghardaïa qui les a déférés devant le magistrat instructeur, ils ont été placés sous mandat de dépôt et incarcérés à la prison de Châabet Ennichène, à Ghardaïa, où ils iront attendre l’arrivée de leurs acolytes pour lesquels des mandats d’arrêt ont été lancés par le parquet. Selon certaines sources, qui ont requis l’anonymat, les agresseurs seraient des militants et sympathisants du MAK de Ferhat Mehenni et du MAM de Kamel Eddine Fekhar. Ce qui, en quelque sorte, accréditerait le choix de cette date anniversaire du 20 Avril 1980, symbole du combat pacifique pour l’amazighité. K. D. El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 10 I N T E R N AT I O N A L E LE ROYAUME CHÉRIFIEN ET L’UNION AFRICAINE Songes et mensonges du Maroc ● Le Maroc est à la recherche de soutiens auprès des pays membres pour réintégrer l’Union africaine. L ’Union africaine l’a échappé belle, sa destruction était programmée lors de son sommet qui vient de se tenir à Kigali (Rwanda). Un véritable complot a été mis au point pour évincer la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et la remplacer par le Maroc. Avant cette conférence, Rabat a envoyé des délégations sillonner l’Afrique pour expliquer ses intentions avec un discours à géométrie variable, selon la nature de l’interlocuteur. Devant les Algériens par exemple, elles ont développé un discours purement mensonger. Elles ont demandé à Alger de les soutenir pour adhérer à l’UA, en précisant qu’elles ne posent aucune condition pour ce fait. Or, à la veille de l’ouverture du sommet, le président sénégalais, Macky Sall, a donné une interview à l’hebdomadaire Jeune Afrique du Tunisien Bachir Ben Yahmed qui, depuis 1975, déverse son fiel sur l’Algérie et sur le Front Polisario, mais qui continue jusqu’à ce jour à vivre — suprême ingratitude — avec la publicité des société publiques algériennes. Rappelant l’époque où Léopold Sédar Senghor distillait des contrevérités contre les Sahraouis à l’OUA, il a prétendu que 28 pays ont signé une pétition pour demander la suspension de la RASD. Il a des raisons pour être hostile à ce jeune Etat. Le Maroc et le Sénégal ont conclu, dans les années 1960, une entente pour dépecer la Mauritanie, le premier s’emparant de la partie «arabe» et le second de la partie «noire». Le président sénégalais, en fait, s’était impliqué dans un honteux complot qui aurait pu provoquer la disparition Mohammed VI, en visite au Sénégal lors de sa tournée africaine en 2015, reçu par le président Macky Sall PHOTO : DR de l’UA. En effet, le roi Mohammed VI a envoyé une missive accompagnée d’un discours qu’il lirait devant ses pairs africains, posant comme condition préalable la suspension de la RASD. Il n’attendait que le feu vert pour se rendre dans la capitale rwandaise : il lui a été répondu que la Charte de l’Union africaine ne peut suspendre, temporairement, un Etat membre qu’en cas de coup d’Etat ou de non-paiement de ses cotisations durant deux ans. En outre, pour être membre de l’Union, il faut respecter l’intangibilité des frontières héritées à l’indépendance. Or, le Maroc a violé cette disposition en envahissant le Sahara occidental, qui est considéré jusqu’à ce jour comme territoire non autonome nécessitant un référendum d’autodétermination de son peuple. De plus, pour être membre, il faut l’aval des deux tiers des Etats membres. Une seule faveur a été accordée à Mohammed VI : il pouvait prononcer son discours lors de la réception offerte par le président du pays hôte, en l’occurrence Paul Kagame. N’étaient la vigilance et le sens élevé des responsabilités des chefs de délégation présents à Kigali, le Maroc et le Sénégal, soutenus en coulisses par une minorité, auraient provoqué une grave crise aux conséquences terribles, comme celle qui a vu l’OUA coupée en deux. Celle-ci n’a connu la stabilité qu’après l’admission de la RASD et le retrait du Maroc en 1984. Les Africains n’avaient plus à supporter les sautes d’humeur du monarque marocain, qui traitait les réunions africaines de «conférences tamtam» et de «danse de Saint-Guy». Tayeb Belghiche ABDELAZIZ RAHABI. Ancien ministre «Le Maroc a perdu beaucoup de positions diplomatiques en Afrique» Propos recueillis par Nadjia Bouaricha Le roi du Maroc est allé jusqu’à suggérer, dans son message au Sommet de l’UA, que le retour de son pays est une manière de «guérir l’Union africaine de son mal», visant par là la présence du Sahara occidental… Je pense qu’il a surtout réalisé que sa sortie de l’OUA, il y a 32 ans, lui a fait perdre beaucoup de positions diplomatiques en Afrique. Et qu’il était insuffisant d’être en Afrique uniquement sur le plan commercial, économique ou dans la formation des imams. Il a réalisé qu’on ne pouvait pas négliger le poids et le rôle de l’UA dans le règlement de la question sahraouie. PHOTO : H. LYES Comment expliquez-vous la volonté du Maroc de réintégrer les rangs de l’Union africaine ? D’abord parce qu’il a réalisé que la politique de la chaise vide était néfaste et qu’il s’était éloigné de l’Afrique, qui représente un poids politique important au sein de l’ONU. Et je pense aussi qu’il a réagi à la position de l’Afrique de dépêcher l’ancien président du Mozambique, Joaquim Chissano, auprès du Conseil de sécurité pour défendre la question du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui. Il y a aussi le fait que le Maroc compte beaucoup d’amis en Afrique de l’Ouest, essentiellement le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Gabon, qui l’ont convaincu de l’utilité d’être présent dans ce forum. RASD parce que, selon les textes constitutifs de l’UA, seules les prises de pouvoir illégales (c’est-à-dire les coups d’Etat) peuvent entraîner la suspension d’un membre. A ce titre, si le Maroc est disposé à cohabiter avec les Sahraouis, je pense que c’est une avancée diplomatique importante pour les Sahraouis et pour l’Union africaine. Vous avez qualifié, dans une déclaration, que cette demande d’adhésion à l’UA peut être considérée comme une victoire de la diplomatie algérienne. En quoi est-ce une victoire, si ce siège marocain peut être considéré comme celui d’un adversaire, notamment sur la question sahraouie ? Je pense que c’est une victoire pour la diplomatie algérienne, mais avant tout pour la cause sahraouie. Certes, le Maroc a le droit de réintégrer l’Union africaine, il en est sorti pour des raisons qui le concernent, mais personne ne peut demander la suspension de la RASD. A ce titre, le Maroc va se retrouver avec les Sahraouis au sein de l’UA. On peut même considérer cette réadhésion du Maroc comme une forme de reconnaissance tacite de la RASD. Personne ne peut envisager de suspendre la Cette réintégration pourrait être aussi une manière de faire rallier le maximum de pays africains à la position marocaine sur la question sahraouie… Les principaux pays africains — Afrique centrale et australe et quelques pays d’Afrique de l’Ouest — ont connu des situations de colonisation et mesurent la réalité de l’indépendance. Ce sont d’anciennes colonies américaines, françaises ou portugaises et ont une attitude très claire concernant la question de l’autodétermination et du parachèvement de la décolonisation de l’Afrique. Avec la question sahraouie, l’Afrique reste le dernier continent à décoloniser… C’est un continent qui a un parcours marqué par des processus de décolonisation ayant commencé dans les années 1960-70 et qui s’est malheureusement arrêté en 1975 avec la colonisation du Sahara occidental. Quelques pays d’Afrique de l’Ouest et surtout le Sénégal — qui est le fer de lance du retour du Maroc à l’UA — disent vouloir suspendre la RASD jusqu’à l’issue du référendum d’autodétermination. C’est là un discours inacceptable car personne ne fait rien pour que le référendum se tienne, surtout le Sénégal. Les pays qui sponsorisent et soutiennent le retour du Maroc, sont eux-mêmes les principaux obstacles à la tenue du référendum d’autodétermination pour le Sahara occidental. Leur discours relève d’une duplicité tout à fait inacceptable. Quelle pourrait être aujourd’hui l’attitude de l’UA face à la demande marocaine ? Une très grosse pression s’exerce en ce moment sur la commission pour qu’un candidat d’Afrique de l’Ouest très proche du Maroc prenne la présidence de la commission et succède à Mme Zuma. Il y a déjà eu un report de l’élection du président de l’UA après des pressions exercées par les Etats d’Afrique de l’Ouest. C’est pour cela que lors du dernier vote, il y a eu plus d’abstentions que de voix en faveur des candidats. La demande du retour du Maroc est donc accompagnée par une très grande pression des amis du royaume, pour avoir la présidence de la Commission africaine. L’UA a constamment fonctionné de la sorte, il y a toujours eu deux groupes avec des intérêts diplomatiques différents. D’une part, l’Afrique de l’Ouest qui fait jonction avec le Maroc et la diplomatie française, d’autre part le reste de l’Afrique qui a une diplomatie plus ou moins autonome. Donc l’enjeu, maintenant, est d’avoir la présidence de la commission. Même si cette présidence échoit aux amis du Maroc, cela ne lui donne pas le pouvoir absolu pour suspendre la RASD ou inverser le rapport de force au sein de l’UA. Ce dernier n’est pas favorable aux amis du Maroc en ce moment. N. B. El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 11 PUBLICITÉ El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 12 PUBLICITÉ SORFERT-ALGÉRIE SPA Lot n° 02, îlot 17, rue du 1er Mai Béthioua, Arzew, Oran. Avis dʼappel dʼoffres national restreint n°03/SO/D.COM/2016 Sorfert Algérie Spa, dans le cadre du transport d’urée, lance un avis d’appel d’offres national restreint pour la location de 30 camions d’une capacité de 30 tonnes chacun pour le transport d’Urée en vrac pour le Complexe d’Ammoniac et d’Urée de Sorfert Algérie Spa. Sorfert invite, par le présent avis d’appel d’offres, les soumissionnaires admis à concourir à présenter leurs offres sous pli fermé. Le cahier des charges précisant les conditions et modalités de soumission est mis par la direction juridique à la disposition des soumissionnaires intéressés contre remise d’un justificatif de virement d’une somme de dix mille dinars (10 000 DA) versée à la Banque Extérieure d’Algérie, Agence El Marsa, n°11 rue Fertas Mohamed, Arzew (Oran), au compte n°RIB : 002000700702200046 – 70. Les soumissionnaires intéressés par le présent avis d’appel d’offres peuvent retirer le cahier des charges au Lot n° 02, îlot 17, rue du 1er Mai Béthioua, Oran, Algérie, Une caution de soumission doit être émise par une banque de droit algérien d’un montant de Vingt millions de dinars algériens (20 000 000,00 DA). L’offre, en une seule étape, doit comprendre une (1) offre financière (avec prix) et une offre technique (sans prix). Chaque offre sera présentée séparément dans une enveloppe scellée et ces deux enveloppes porteront respectivement les mentions «Offre financière» et «Offre technique». L’offre doit être transmise ou déposée auprès du secrétariat de la Direction Juridique de Sorfert Algérie SPA sis au Lot n° 02, îlot 17, rue du 1er Mai Béthioua, Oran, Algérie, sous double pli cacheté. L’enveloppe extérieure devra comporter la mention suivante : AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL RESTREINT N° 03/SO/D.COM/2016 Portant La location de 30 camions d’une capacité de 30 tonnes chacun pour le transport d’Urée en vrac pour le compte du Complexe d’Ammoniac & d’Urée SORFERT SPA Algérie Offre technico-commerciale - A NE PAS OUVRIR – La date limite de réception des offres technico-commerciales est fixée au 21/08/2016 à 12h00. La date d’ouverture des plis technico-commerciaux est fixée au 21/08/2016 à 14h00 La présente publication valant invitation aux soumissionnaires pour assister à la séance d’ouverture des plis. La direction générale Contactez-nous aux 0770 74.83.77 - 023 10.26.97 Société privée de distribution de matériel médico-dentaire RECHERCHE pour son bureau d’Alger Un gestionnaire de stock pouvant assurer les tâches suivantes : Tél. : 213 (023) 93.02.42 / 93.02.43 / 93.02.44 Fax : 213 (023) 93.02.45 GSM : 0661 51.66.58 Email : [email protected] Adresse : zone industrielle Oued Smar BP 72 - Alger • Gestion de stock • Suivi des dossiers d’importation • Facturation • Rapprochement bancaire Conditions requises - Minimum 3 ans d’expérience - Résider à Alger - Permis de conduire. INFORME Ses partenaires de la fermeture de son usine et ses bureaux pour congé annuel du 1er au 31 août 2016. Père malade (cancer) ayant un enfant handicapé à 100 % âgé de 24 ans cherche médicament Inixum 20 mg. Tél. : 0791 68.26.00 0551 35.42.30 Dieu vous le rendra SOS SOS SOS Envoyer CV avec photo et lettre de motivation : [email protected] Jeune fille âgée de 35 ans, demande à toute âme charitable de l'aider pour une intervention chirurgicale de l'œil à l'étranger. Tél. : 0792 12.57.30 Urgent, cherche médicament Modopar cp 250 mg ou Levomed cp 250 mg Tél. : 0770 25.19.24 Dieu vous le rendra Société de production pharmaceutique recrute • Gynécologue • Pharmacien(ne) directeur technique •Assistante de direction •Délégués médicaux Centre, Est et Ouest •Superviseur Centre, Est et Ouest Conditions : - Expérience exigée - Véhicule récent Veuillez envoyer vos CV : [email protected] El Watan Pour toutes vos annonces publicitaires à ORAN une seule adresse... 38 Boulevard Dr Benzerdjeb, (plateau) Tél. : 041.41.23.62 > L’objectif recherché par le directeur général du CDER, Nordine Yassa, et son équipe de chercheurs à la suite de l’installation d’une station d’observation atmosphérique à Bou Ismail (Tipasa) est de permettre aux scientifiques algériens de suivre l’évolution des échanges atmosphériques > Alan Vega, l’une des figures les plus marquantes des débuts de la scène punk américaine et un pionnier de la musique électronique avec son groupe Suicide, est mort «paisiblement dans son sommeil» samedi à l’âge de 78 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué. >Bonne nouvelle pour les amateurs de la musique reggae, ce soir, Julian Ricardo Marley, qui n’est autre que le fils de la légende Bob Marley, se produira pour la première à Oran, au théâtre de verdure Hasn Chekroun. c’est l’été Les femmes de L’Azawad DÉCLIC. FERHAT BOUDA, PHOTOGRAPHE FREELANCE N é en Bouzeguène, en Haute Kabylie, ce photographe free lance s’est construit tout seul, à la force du poignet, contre vents et marées et destins contrariés. Comme un coureur de fond qui se fixe un lointain objectif et le poursuit jusqu’à l’atteindre. «Je me suis mis au marathon par fidélité à un ami décédé d’un cancer. C’était une façon pour moi de lui rendre hommage», raconte ce passionné de la course à pied, qui a couvert son premier marathon en 3 h et 3 minutes. LE MARATHON PAR PASSION, LA PHOTO PAR VOCATION Ses deux passions, la photo et le marathon, on changé le cours de sa vie. Le marathon pour l’endurance, le courage et la philosophie de vie qu’il apporte. La photo pour la vocation. Tel est Ferhat Bouda, dont on perçoit au premier contact cette sensibi- Partir à la rencontre des peuples berbères, dans les montagnes, les vallées et les déserts. Partir à la rencontre de l’humain pour dire toute sa fragilité. En noir et blanc, comme pour souligner cette frontière toujours changeante entre la guerre et la paix, la haine et l’amour, l’ombre et la lumière. Telle est la mission, la vocation de Ferhat Bouda. ferhat bouda vue À LA RENCONTRE DE L’HUMAIN… lité à fleur de peau. Il vient tout juste d’être le récipiendaire du prix Pierre et Alexandra Boulat pour l’année 2016. C’est une bourse de 8 000 euros qui va lui permettre de poursuivre son travail en noir et blanc sur les peuples berbères. «Ce prix m’a remonté le moral et va me permettre de poursuivre mon travail tout en m’offrant une petite visibilité. Il est difficile de trouver des contrats et des sponsorings tout comme il est difficile de vivre de son art, de sa passion, pour un photographe», dit-il. Ferhat Bouda a déjà publié ses reportages photographiques dans des publications aussi prestigieuses que Time, le New York Times, Le Monde, L’Express, Libération, Le Figaro, Paris Match, Jeune Afrique, Le point, Frankfurter Allegmeine, etc. Avant d’en arriver là, le chemin a été ardu. Djamel Alilat (Suite en page 14) Objectif C’EST L’ÉTÉ Le photographe Spencer Tunick, connu pour ses photos de foules dénudées, a ressorti son appareil dimanche 17 juillet pour capturer les silhouettes de 100 femmes nues avec des miroirs. El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 14 DÉCLIC. FERHAT BOUDA, PHOTOGRAPHE FREELANCE A la rencontre de l’humain… L LA PHOTO EST UN CHEMINEMENT SPIRITUEL Conseillé par un ami photographe, il déniche une petite école où il se rend un jour par semaine. Prise de vue le matin et labo l’après-midi. Il fait également quelques workshops avec des photographes et tente tant bien que mal d’acquérir cette culture photographique qui lui manque tant. En 2004, il part s’installer en Allemagne et sa vie se partage désormais entre la France, l’Algérie et l’Allemagne, entre petits boulot pour survivre et photographie. «Je n’avais pas encore d’objectif dans ma tête», souligne-t-il. A partir de l’année 2010, Ferhat Bouda décide de faire uniquement de la photographie et arrête les petits boulots qui le faisaient vivre jusquelà. Un ami photographe, qui avait décelé en lui cette vocation dévorante, lui dit un jour : «Si tu ne t’engages pas, toute ta vie tu seras malheureux.» Avec quelques sous économisés laborieusement, Ferhat choisit de partir en Mongolie pour faire son premier reportage. Si loin ? «La photo est un cheminement spirituel, un long processus naturel. Il ne suffit pas de faire des photos pour être photographe. C’est une grande responsabilité», déclare-t-il. Entretemps, les révolutions arabes arrivent sans crier gare et Ferhat débarque un jour dans une Libye déchirée par la guerre. «Je voulais témoigner pour les Berbères», dit-il. Ces peuples en lutte que tout le monde noyait dans un monde arabe hégémonique. Ferhat va faire le front de Libye à travers plusieurs voyages. «Je ne faisais pas du news. Je voulais témoigner pour la communauté ber- Photos : Ferhat Bouda vue Suite de la page 13 ycéen à l’époque du fameux boycott scolaire, Ferhat rate son bac car trop investi dans la lutte pour la reconnaissance de l’identité berbère. Commence alors pour lui un long processus de recherche : il fait du théâtre, de la musique, de la photo et rêve même de faire des films de cinéma. Entre-temps, il travaille comme manœuvre au village. En 2000, il part en France, toujours à la poursuite de ce rêve impossible de cinéma. «Je voulais entrer dans une école de cinéma, mais je me suis vite rendu compte que les prix étaient inabordables», dit-il. Qu’à cela ne tienne, il s’instruit autrement en fréquentant assidûment le centre Pompidou et sa bibliothèque gratuite, où il dévore tous les livres de cinéma et de photos qui lui tombent sous la main. Sa soif de savoir il pouvait enfin l’assouvir. «Je renaissais véritablement», explique-t-il. Un jour de l’année 2001, il trouve un appareil photo qui ne le quittera plus. Dans Paris, cette ville capitale du monde où se croisent toutes les nationalités, Ferhat shoot tout ce qui bouge. «J’essayais de développer mon langage visuel, ma culture photographique. Je n’avais pas de sujet et encore moins d’expérience», affirme-t-il. bère», affirme-t-il. A Zouara, puis à Tripoli. Sur le front, ça ne plaisante pas. «Je voyais la mort en face. Ça pétait de partout. J’étais mort de peur. Je ne conseille à personne de vivre ça. C’était une erreur», ajoute-t-il encore, aujourd’hui, visiblement ému par ces images qui revenaient l’assaillir. Cela a fait un plus dans sa documentation et au retour il en profite pour faire un reportage sur les Berbères de Tunisie. Ferhat Bouda repartira en Libye à la mort d’El Gueddafi. Sans jamais avouer la vérité à sa famille et surtout à sa mère. «Tu pars en guerre, tu ne sais pas si tu vas revenir…», dit-il. «Face à la mort, tu n’as que ton appareil photo. La photo c’est juste du papier mais derrière il y a l’humain…», explique-t-il encore. «SI ON DOIT TOUS MOURIR, TU SERAS LE DERNIER» Après la Libye, Ferhat Bouda part à l’Azawad au début de l’année 2012, lorsque la guerre éclate. «Je cherche de l’argent et des contacts et je pars enfin pour un mois.» Partir est déjà une grande aventure. 1500 kilomètres par route défoncée entre Nouakchott, en Mauritanie, et Bassikounou, à la frontière du Mali, avant de rentrer dans l’Azawad. Deux jours de route dans des transports en commun improbables, avec des dizaines de check-points, où le simple fait d’être Algérien fait de vous un suspect en puissance. «Les seuls réseaux qui fonctionnent là-bas sont ceux des contrebandiers et des terroristes», dit-il. Mais Ferhat Bouda est déterminé. Il veut témoigner pour cette guerre sans image. Il arrive à effectuer un premier reportage au nord du Mali aux côtés des rebelles du MNLA. «On revient plus que bouleversé de ces contrées. Tu perds une partie de toi-même, de ton humanité, face aux souffrances des gens, face aux atrocités de la guerre qui s’ajoutent à la sécheresse, à un dénuement presque total», déclare-t-il. Malgré des conditions de vie extrêmement difficiles, les gens sont restés profondément humains. Un jour qu’il s’inquiétait du coût éventuel de son voyage, un chef targui lui répond : «Si tu viens avec des milliards, cela ne te suffira pas. Si tu viens avec rien, tu ne manqueras de rien.» «J’y suis reparti plusieurs fois, notamment 3 semaines dans l’enfer de Kidal, avec toujours les mêmes énormes difficultés, aussi bien pour entrer que pour sortir», dit-il. Un jour, c’est l’armée française qui doit dépêcher un avion pour les rapatrier lui et un collègue français. L’attachement de Ferhat Bouda aux Touareg, «peuple aux valeurs tellement humanistes», et à leur terre devient viscéral. «C’est une terre dure, mais qui te donne de la force et de l’énergie. Comme un marathon, en fait», remarque-t-il. Les combattants du MNLA se font un devoir sacré de le protéger. «Si on doit mourir, tu seras le dernier. On mourra tous pour toi», lui dit un jour au cours d’une opération un de leurs chefs. Djamel Alilat Plagiat C’EST L’ÉTÉ Melania, la femme de Donald Trump, a affirmé lundi soir à la convention républicaine que son mari était «prêt à diriger le pays», mais ce sont surtout quelques phrases, semblant empruntées à un discours de Michelle Obama qui ont provoqué une vive émotion. El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 15 BOU ISMAÏL Une station d’observation atmosphérique PHOTOS : D. R. L’objectif recherché par le directeur général du CDER, Nordine Yassa, et ses équipes de chercheurs, à la suite de l’installation d’une station d’observation atmosphérique à Bou Ismaïl (Tipasa) est de permettre aux scientifiques algériens de suivre l’évolution des échanges atmosphériques entre la rive sud et la rive nord de la Méditerranée. a pollution dans l’atmosphère est en perpétuel mouvement. Il n’y a pas d’obstacles pour arrêter ses mouvements qui s’attaquent à la santé des citoyens. A l’aide de cet équipement de haute technologie acquis grâce au budget accordé par les pouvoirs publics à la recherche scientifique, les chercheurs algériens arrivent à suivre l’évolution de la pollution qui vient des pays du sud de l’Europe, notamment la France, l’Espagne, l’Italie, y compris des localités environnantes, telles que la capitale, Alger. «Nous pouvons voir les effets des incendies de forêt dans L l’atmosphère, nous déclare Nordine Yassa, directeur général du CDER (Centre de recherches et de développement en énergies renouvelables, ndlr) grâce aux donnes affichées par nos équipements, d’ailleurs quelques indicateurs nous permettent d’identifier les sources des feux de forêt», ajoute-t-il. Cette station d’observation atmosphérique fait partie d’un réseau d’observation qui sert à mesurer les gaz qui «voyagent» dans l’atmosphère. Elle est opérationnelle depuis 2011. Elle avait été installée sur le site du CNRDPA (Centre national de recherches, de développement de la pêche et de l’aquaculture) de Bou Ismaïl. Par conséquent, la station d’observation atmosphérique de Bou Ismaïl est reliée à l’ensemble des autres stations similaires qui existent autour du bassin méditerranéen. Les scientifiques qui travaillent dans ces stations échangent les informations avec leurs confrères des autres pays de la Méditerranée. Cet équipement technologique implanté au bord du littoral de Bou Ismaïl permet de mesurer l’ozone, les oxydes d’azote, les plaques noires (plaques carbone), les composants organiques qu’on ne peut pas voir, les particules en suspension, les particules inhalables, invisibles aux yeux de l’être humain. L’impact des informations recueillies par ces matériels technologiques et les résultats des analyses est très important pour la santé des populations. Il n’en demeure pas moins que le meilleur emplacement d’une station d’observation atmosphérique devra être là où il n’y a pas d’impacts locaux, cela signifie un site isolé. Questionné à ce sujet, le docteur et scientifique Nordine Yassa, qui avait effectué des explorations scientifiques aux niveau des deux pôles extrêmes de la Terre et dans d’autres endroits sensibles de la planète en compagnie des scientifiques européens et américains au sommet du mont Chenoua a déclaré: «Ce serait idéal d’ériger une station d’observation atmosphérique, elle serait alimentée en énergie solaire avec une centrale photovoltaïque et nous serions capables de suivre le travail à distance, c’est-à-dire de suivre et d’analyser les données recueillies, puis transmises par ces équipements grâce au système du télémonitoring, nous maîtrisons la technologie en Algérie, nous souhaitons que nos responsables répondent à notre appel», conclut-il. Cet appel aux chercheurs et scientifiques algériens soucieux de la santé de leurs compatriotes sera-t-il entendu ? Des données scientifiques qui permettent aux responsables algériens d’engager les moyens de lutte et de prévention contre les effets néfastes sur la santé des populations algériennes. L’énergie propre en Algérie végète toujours dans les laboratoires, dans l’attente d’un sursaut, d’une décision politique, en mesure de mettre en pratique le fruit des travaux des scientifiques et des chercheurs algériens sur le terrain de leur pays, l’Algérie. M’hamed H. CÔTE DE LA WILAYA DE CHLEF Destination privilégiée des estivants a commune côtière de Sidi Abderrahmane, à l’ouest de Ténès, est devenue une destination privilégiée des estivants venus de la région mais aussi d’autres wilayas. Pratiquement, toutes les dispositions ont été prises par la municipalité pour accueillir ces derniers dans de bonnes conditions. C’est ce qu’a réaffirmé, hier, le jeune président de l’APC, Abderrahmane Khaldi, dans une déclaration à El Watan. «Nous comptons six plages autorisées à la baignade, toutes ont été aménagées pour offrir de meilleures conditions d’accueil des vacanciers sur les plages Kafkala, Oued Melh, Oued Zeboudj, Sidi Abderrahmane Centre, Dattier et Taghzoult. Il y a des blocs sanitaires et de douche, de l’éclairage public, de l’eau courante et des parkings. De plus, nous avons dégagé 1,3 milliard de centimes au titre du PCD pour l’aménagement et l’équipement de la plage d’Oued Zeboudj, un véritable havre de paix et de tranquillité. L Cette opération s’ajoute à la réalisation de postes de secours de la Protection civile et d’autres équipements sur les budgets de wilaya et sectoriels», a-t-il souligné. Autre initiative qui mérite d’être relevée : l’exigence d’une tenue unique pour les exploitants des parkings et la pose de bacs à ordures le long des six plages autorisées à la baignade. Cependant, la difficulté majeure à laquelle est confrontée l’APC de Sidi Abderrahmane est l’incivisme des familles et des jeunes qui fréquentent les lieux. «Je vous cite l’exemple du site naturel de Dramla, qui surplombe la mer, où de nombreuse familles viennent passer d’agréables moments en forêt. Nous les avons sensibilisés pour protéger ce coin paradisiaque, mais en vain. Des quantités énormes de déchets continuent d’être déversées dans la nature» déplore le président de l’APC, qui en appelle encore une fois au sens civique des citoyens. A.Yechkour Celine Dion C’EST L’ÉTÉ Céline Dion sortira un nouvel album studio le 26 août, le premier depuis le décès, en janvier, de son époux et manager René Angelil, a annoncé lundi Sony Music France. En mai, la superstar canadienne avait dévoilé un premier titre intitulé Encore un soir El Watan - Mercredi 20 juillet 2016- 16 Tifra, le village martyr aux mille et une vanités C’est parce que le village de Tifra était, par excellence, un haut lieu de la résistance durant la guerre d’Indépendance que l’auteur, Ali Ferhat, a voulu coucher sur le papier une saga familiale bien particulière. L ’ouvrage en question, intitulé Tifra, le village martyr aux mille et une vanités, la bataille de Tihrirqine, haut lieu de la résistance durant la guerre d’Indépendance a été publié le mois dernier par les éditions algériennes Aframed. Ainsi, après la publication de son premier roman Tifra aux 300 martyrs , Ali Ferhat récidive en zoomant une seconde fois sur des faits réels qui se sont déroulés dans son village natal. Usant d’un style des plus simplistes, cet enseignant universitaire et formateur respectivement à l’Ecole normale de Bouzaréah et au niveau de l’Ile d’Alger convie le potentiel lecteur à entrer dans les arcanes du village oublié de Tifra, une commune de Kabylie de la wilaya de Béjaïa. Dans un style des plus simplistes, l’auteur Ali Ferhat met en exergue l’histoire de deux familles voisines, se disputant pudiquement le droit de regard sur une rue. N’ayant pas m trouvé un terrain d’entente, les deux familles tr ennemies Fadhi vont opter pour un terrible duel. en Les héritiers poursuivent la quête de leurs parents, L een se mettant, eux aussi, de la partie. Ils décident dde mener à bien cette bataille d’intérêt. Ainsi, lla Guerre d’Algérie éclate. Les deux familles eennemies choisissent chacune leur camp. Certtains optent pour être harkis tandis que le second cclan rejoint tout fièrement les rangs de la glorieuse ALN. Les moudjahidine arriveront à exterminer A aavec succès l’ennemi. Trente années après l’indéppendance, alors que l’entourage pensait que les rrancunes s’étaient estompées à jamais, les deux familles décident de reprendre le flambeau de la vengeance et de la discorde, mais cette fois-ci avec l’avènement du terrorisme. Une saga familiale qui se donne à lire, en deux parties, avec beaucoup dd’intérêt. Nacima Chabani Ali Ferhat- Tifra, le village martyr aux mille et une vanités, La bataille de Tihriqine, Haut lieu de la résistance durant la guerre d’Indépendance». 359 pages. Edition Aframed. Juin 2016. ORAN Concert, ce soir, du fils de Bob Marley Bo Bonne nouvelle pour les amateurs de la musique am reggae. Ce soir, Julian re Ricardo Marley, qui n’est R autre au que le fils de la légende Bob Marley, se lé produira pour la première p fois fo à Oran, au théâtre de Verdure Hasn Chekroun. V Sa S venue dans la capitale de d l’Ouest algérien entre dans le cadre d’un festival d de d musique concocté par l’ONCI, qui se déroule en ce moment à El Bahia, et auquel prennent part de grands noms de la chanson arabe et universelle. Julian Marley, âgé de 41ans, vit entre la Jamaïque et l’Angleterre. Il est, entre autres, claviériste, batteur, bassiste et guitariste. Selon sa biographie, c’est à partir de l’année 1989 qu’«il s’est impliqué dans la création de la maison de production Ghetto Youths Crew en compagnie de ses frères Ziggy et Stephen, et ce n’est qu’en 1996 qu’il a réalisé son premier album solo, appelé Lion the Morning», avant d’entamer sa première tournée internationale. PUBLICITÉ PUBLICATION Cinéma C’EST L’ÉTÉ la 9e édition du Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA), prévue du 22 au 27 juillet dans la capitale de l’ouest du pays, mettra en lice 34 films pour des prix, a-t-on appris, dimanche, du commissariat du festival El Watan - Mercredi 20 juillet 2016- 17 MORT D’ALAN VEGA Un extra-terrestre du punk H PHOTO : DR Alan Vega, l’une des figures les plus marquantes des débuts de la scène punk américaine et un pionnier de la musique électronique avec son groupe Suicide, est mort «paisiblement dans son sommeil» samedi à l’âge de 78 ans, a annoncé sa famille dans un communiqué. enry Rollins, un autre porte-drapeau du punk aux Etats-Unis, a diffusé la nouvelle en postant le communiqué de la famille sur son site internet. «C’est avec une profonde tristesse et une immobilité que seule une nouvelle comme celle-là peut provoquer, que nous avons le regret de vous informer que le grand artiste et la force créatrice, Alan Vega, est décédé», poursuit la famille. Elle rend hommage à l’esprit d’avant-garde et sans concession de Boruch Alan Bermowitz, né à Brooklyn, un quartier de New York, en 1938. «Alan Vega était l’essence même de l’artiste à tous les niveaux imaginables. Toute sa vie a été consacrée à donner vie à ce que sa vision lui commandait de faire», souligne la famille de l’artiste, qui était également un sculpteur et un peintre. Il a fondé Suicide en 1970, un duo dont il était le chanteur et Martin Rev tenait les claviers. Il a affirmé avoir été inspiré par un concert des Stooges d’Iggy Pop à New York en 1969. Le duo est crédité de l’utilisation du terme punk (voyou en anglais) pour se décrire. Et sur les premiers posters du duo on pouvait lire l’expression -- qui fera ensuite florès et définira tout un genre musical -- «Punk Music». «Jusque-là le mot n’existait pas. Mais c’était juste une façon d’être. Nous n’aurions jamais imaginé qu’il y aurait un mouvement punk», a expliqué Vega dans un interview à Igloo en 2008. De fait le grand journaliste musical avait déjà parlé de «punk» pour décrire les Stooges. Les concerts étaient provocateurs à dessein et Vega, qui à ses début montait sur scène avec une chaîne de moto, était souvent visé par divers objets: des «classiques» de concert rock comme des chaises ou des bouteilles mais aussi un tomahawk, lancé sur lui lors d’une tournée avec les «Clash». , a t-il reconnu. Le premier album éponyme Suicide sort en 1977 et est considéré comme l’un des marqueurs dans l’histoire du rock. Il a influencé d’innombrables groupes de la New Wave des années 80 mais aussi des rockers comme Bruce Springsteen, dont l’abum «Nevada» a été fortement inspiré par «Frankie Teardrop», une chanson de 10 minutes racontant le meurtre de sa femme et de ses enfants par un ouvrier. Le rythme basique et lancinant des claviers de Rev sur Suicide a donné le ton pour plusieurs générations de musique électronique. Le phrasé très particulier d’Alan Vega a aussi inspiré de nombreux chanteurs dans sa foulée. En 1980, Alan Vega sort «Jukebox Baby» -- un morceau très rockabilly -- en solo et fait un tabac en France, où il sera un moment plus connu que dans son pays natal. Il a récemment fait un duo avec le chanteur Christophe, qui est un fan absolu («Tangerine» sur «Les vestiges du chaos»). Il était de santé fragile depuis un accident vasculaire cérébral en 2012. L’homme ne s’est pas contenté de faire de la musique il était également peintre et sculpteur, et bien entendu d’avant-garde. Le musée d’art moderne de Lyon (France) avait consacré une grande exposition - rétrospective «Infinite Mercy» à son œuvre en 2009. Vega a très tôt réalisé des sculptures de lumière avec des tubes néon. AFP Programme TV 19:55 Série 19:55 Téléfilm 19:55 Culture info BLACKLIST BOULEVARD DU PALAIS DES RACINES ET DES AILES Alors que le FBI est sur le point de l’appréhender, Liz parvient in extremis à trouver refuge au sein des locaux de l’ambassade de Russie. Alors qu’elle se sait hors d’atteinte, elle essaie d’imaginer un plan pour échapper aux agents fédéraux qui quadrillent le secteur. Pour l’aider, Reddington projette de piéger ... Isabelle, employée d’un centre éducatif fermé, est retrouvée morte après avoir reçu plusieurs coups de couteau à son domicile. La juge Nadia Lintz et le commandant Rovère vont chercher à savoir si la victime a été agressée par l’un des jeunes délinquants récidivistes, pensionnaires de cet établissement... L’animatrice entame un voyage à Saint-Malo puis le long de la côte d’Emeraude, de Cancale au cap Fréhel. Au sommaire : sur la côte d’Emeraude. S’étendant sur 30 kilomètres, elle abrite un patrimoine naturel et architectural d’exception • Saint-Malo, le passé recomposé. La cité fortifiée a été détruite à 80 % ... 19:55 Culture info 19:55 Divertissement ZONE INTERDITE HYPNOSE, LE GRAND JEU Beauval 2016 : les nouveaux paris du plus grand zoo de France Au zoo de Beauval, à Saint-Aignan-sur-Cher (41), les événements se succèdent, ne laissant aucun répit à Rodolphe Delord, qui dirige plus de 300 employés. La saison 2016 s’annonce chargée avec l’arrivée exceptionnelle de deux hippopotames… Cinq candidats, qui ne se connaissent pas, jouent en équipe et doivent relever des défis pour tenter de gagner jusqu’à 20 000 euros au cours de quatre manches. En apparence, tout a l’air simple... mais ils ont été hypnotisés pour toute la durée du jeu, ce qui complique sérieusement les choses... 19:55 Culture info PARC ASTÉRIX : DANS LES COULISSES DU PLUS GAULOIS DES PARCS D’ATTRACTIONS Ce complexe consacré à l’univers de la bande dessinée d’Uderzo et de Goscinny a attiré près d’1,7 million de visiteurs l’an dernier. S’il compte bien moins de salariés que son illustre concurrent, Disneyland Paris, il est le deuxième parc d’attractions... 19:55 Cinéma 19:55 Cinéma MAGIC MIKE XXL LES VALSEUSES Cela fait trois ans que Magic Mike a abandonné le striptease pour se consacrer à son entreprise de meubles. Mais Tarzan et ses amis, abandonnés par Dallas, convainquent Mike de se joindre à eux pour une ultime tournée, qui doit les mener à une convention… Petits délinquants, Jean-Claude et Pierrot font les quatre cents coups dans leur cité de Valence, dans la Drôme. Après avoir terrorisé une femme, en la suivant en Caddie dans les rues de la ville, ils volent une voiture le temps d’une balade... 19:55 Culture info 19:55 Culture info EN QUÊTE D’ACTUALITÉ LES 30 HISTOIRES Cuba : le nouvel eldorado des touristes français. Actuellement, la perle des Caraïbes, au sud de la Floride, est une destination en vogue. L’île a accueilli 3,5 millions de touristes l’an dernier, soit 15 % de plus qu’en 2014 ! Le régime a opéré un rapprochement diplomatique avec son ancien ennemi américain… Trente histoires incroyables racontées par les protagonistes qui les ont vécues. «Manille». La police évacue les habitants d’un immeuble qui menace de s’effondrer • «L’homme canon». Ermes Zamperla se lance dans un numéro à haut risque • « Bébé koala». Une femelle se fait percuter par une voiture... El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 18 PUBLICITÉ SOCIÉTÉ DE PROMOTION IMMOBILIÈRE COMMERCIALISE des appartements haut standing, dans des résidences gardées à Chéraga. Tél. : 0559 122 101 0550 939 241 VENTE D’APPARTEMENTS CHERCHELL à Sidi Ghiles vend F4 120m2 résidence standing vue sur mer. Tél. : 0553 579 082 AG vd F3 à Aïn Allah BL 4e 1M750. Tél. : 0561 096 802 VD F2 sup 58m2 Azzefoun + F3 sup 78m2 Tizi Ouzou semifini 550u négociable. Tél. : 0672 894 042 PART. vd duplex centre Staouéli. F4 173m2 imm d 2e étages. Tél. : 0560 015 394 AG vend F4 100m2 3e ét. ds 1 des meilleurs endroits à Said Hamdine sans vis-à-vis px 2,9 MDS nég. Tél. : 0798 130 651 STÉ promo immo vd plrs apparts. résid. Capucine acc cre banq Chéraga. Tél. : 0550 661 485 AG vd F3, F4 O. Romane. Tél. : 0777 278 078 STÉ vd apprts. F3, F4, duplex à Hydra et Said Hamdine plus local 300m2 à Chéraga. Tél. : 023 54 50 46 - 0660 406 842 - 0660 733 878 LE PARADOU vend F5 210m2 avec 2 garages au rdc à Hydra rue Panorama. Tél. : 0661 507 653 - 0556 755 057 LE PARADOU vend F4 au Télemly 2e étage 120m2. Tél. : 0661 507 653 - 0556 755 057 LE PARADOU vend F6 Les Vergers Birkhadem sup. 160m2 au 1er étage. Tél. : 0556 755 057 LE PARADOU vend F3 El Biar côté stade 2e étage sup 75m2. Tél. : 0556 755 057 - 0661 507 653 AG VICTORIA vend un pavillon style colonial à Hydra. Tél. : 0540 399 361 VD des apparts. en Espagne. Tél. : 0541 213 503 A VENDRE des apparts. composés de F3 94m2 avec balcon et F2 64m2 à BEK fini sla fin juillet. Tél. : 0666 554 779 PROMOTION immobilière vend F3, F4 dans quartier résidentiel au centre Birkhadem avec possib., crédit bancaire. Tél. : 0557 338 127 PART. vd duplex 250m2 F5 acte not. adresse Dély Ibrahim Bois Des Cars. Tél. : 0557 065 006 TIGZIRT vd F2 50m2 en semi -fini 380u terrassement cours, p. par tranche, Curieux s'abst. Tél : 0558 772448- 0558 694 061 VD F3 F4 haut standing dans une résidence à Dar Diaf. Tél. : 023 37 10 28 - 0770 994 109 PROMOTION vend F4 standing parking clôturé gardé Chéraga. Tél. : 023 37 10 69 0770 938 388 TIZI OUZOU vd logts F2, F3, F4 Enaramellal. Tél. : 0542 295 352 PART. vend 3 F3 El Biar équipés, garage, asc., vue/mer. Tél. : 0550 434 325 RÉSIDENCE LES PINS F4 duplex + gge 150m2. Tél. : 0665 689 500 RÉSIDENCE BESSA Irat vd duplex F3 120m2 top + garage. Tél. : 0550 020 122 VD F5 propre 2e ét. Chéraga. Tél. : 0555 977 030 VEND appart. 9 pièces occupant le pallier du 1er étage 189m2 avec 2 entrées en plein centre d'Alger, face à la G ra n d e - P o ste, b â t i m e n t propre avec porte fermée idéal pour habitation ou fonction libérale. Tél. : 0550 245 696 CAPITAL IMMO vend F4 + box dans promotion à Souidania. Tél. : 0550 587 118 VENDONS AG 2M vd duplex Draria 178m2. Tél. : 0561 142 468 site industriel bien situé avec toutes les commodités en zone industrielle, près de Annaba. AG 2M vend F3 Said Hamdine 115m2. Tél. : 0561 142 468 Mob. : 0541 338 509 0662 025 312 Tél. : 021 76 96 75 Fax : 021 76 97 34 Email : contact.ventes2016@ gmail.com VENTE DE VILLAS LE PARADOU vend F2 Belcourt 48m2 plus F1 23m2 Boulevard Med V rdc. Tél. : 0661 507 653 - 0556 755 057 F1 25m2 Bd Amirouche Alger centre Ag. Tél. : 0560 140 296 LE PARADOU vend F4 Said Hamdine 2e ét. Tél. : 0556 755 057 - 0661 507 653 VEND à Bouzaréah cité belle vue 2 duplex néo-mauresque de 300m2 chacun, communiquant indépendants px intéressant possibilité promesse à discuter après visite weekend. Tél. : 0560 000 808 AG VICTORIA vend une magnifique petite villa style anglais, quartier chic. Tél. : :0540 399 361 NOUVELLE promotion à Chéraga vend apparts. standing F3 F4 F5 tte comm. Tél. : 023 37 10 28 - 0770 994 104 PART. vend apparts. F5 103m2 5e et dernier étage centre-ville Birtouta, acte, LF., libre de suite. Tél. : 0557 634 236 Charras. Tél. : 0551 285 516 AG 2M vd appart Tixeraïne 200m2. Tél. : 0561 142 468 P. vd F3 acte Sor. BEZ. 4e ét. 76m2. Tél. : 0553 906 056 VD appart. F4 4e étage Ketani appart. F3 Bou Smail. Tél. : 0556 654 406 AG LA COMÈTE vd joli F5 refait à neuf 2e étage rue d’Isly. Tél. : 0551 285 516 AG LA COMÈTE vd F3, F4 rue AG vend très jolie villa Les Vergers très bien située 504m2 R+1 avec une très belle piscine + petit jardin + hammam + Gge 6 voitures px 16,5 MDS nég. Tél. : 0798 130 651 PART. vend une jolie petite villa 160m2 à Baba Ali bien finie rdc+1 usage habitation acte, certificat d'urbanisme prix 3 milliards négo visite vendredi et samedi. Tél. : 0561 995 042 LE PARADOU vend villa à Draria lot. Zemmouri, ter., 500m2, bât. 170 R+1 7 pièces 2 salons, 2 sdb. 1 cuis. Tél. : 0661 507 653 - 0556 755 057 LE PARADOU vend villa lot. El Feth, El Biar, Park des Pins R+2 avec s-sol bât. 160m2 terrain 420m2 toutes commodités. Tél. : 0556 755 057 - 0661 507 653 LE PARADOU vend belle villa Douaouda résidence gardée R+2 avec jardin. Tél. : 0661 507 653 - 0556 755 057 LE PARADOU vend villa Deux Piliers Bouzaréah R+2 terrain 700m2 avec piscine et jardin. Tél. : 0556 755 057 LE PARADOU vend belle villa Les Sources Lot la Cadat 650m2 R+2 + rd jardin avec piscine. Tél. : 0661 507 653 0556 755 057 LE PARADOU vend à Aissat Idir Chéraga R+1 sup 280m2. Tél. : 0556 755 057 - 0661 507 653 LE PARADOU vend villa à El Biar R+1 t. 280m2. Tél. : 0661 507 653 LE PARADOU vend villa lot. Les Jasmins Chéraga R+1 2 F4 avec F1 plus garage, jardin et piscine sup. du terrain 600m2. Tél. : 0661 507 653 - 0556 755 057 LE PARADOU vend villa Dar Diaf Chéraga R+2 sur 420m2 avec deux façades. Tél. : 0661 507 653 - 0556 755 057 LE PARADOU vend villa El Achour R+2 sup t. 550m2. Tél. : 0556 755 057 - 0661 507 653 TÉLEMLY vd villa R+1 v/mer. Tél. : 0665 689 500 Ag VD villa Douaouda, villa Zéralda. Tél. : 0556 654 406 VEND villa Issate Mostapha. Tél. : 0542 183 705 VD villa R+1 9 MDS. Tél. : 0541 155 593 VD villa le Golf coloniale VENDONS OU LOUONS site industriel à partir de 2 ha, très bien situé avec toutes les commodités ,zone industrielle Sidi Moussa, près d’Alger. Mob. : 0541 338 509 0662 025 312 Tél. : 021 76 96 75 Fax : 021 76 97 34 Email : contact.ventes2016@ gmail.com 280m2. Tél. : 0559 622 990 VD résidence à Poirson 415m2 R+2. Tél. : 0559 622 990 VD villa Tixeraine 180m2 garage R+1. Tél. : 0559 622 990 INFOGÉNIE vd villas R+2 Les Vergers finie 80%. Tél. : 0661 506 403 VENTE DE TERRAINS AG vd terrain 204m2 à Kouba. Tél. : 0550 382 730 PART. loue parc 1400m2 couvert Bou Ismail. Tél.: 0549 310 531 - 0553 902 172 PART. vd des lots ter. Berrar et Cherchell w. Tipasa vue sur mer, acte L. foncier. Tél. : 0549 310 531 PART. vd lot ter. 900m2 bord de la mer centre ville Berrar + terrain à Maalma, Zéralda. Tél. : 0549 310 531 BOUGARA vd 250m2, F13 m acte R+3. Tél. : 0550 375 260 62 HA agric acte Biskra 6M. Tél. : 0669 883 872 VEND 200m2 LF+PC Bou Ismaïl. Tél. : 0559 364 070 VD terrain agricole Cherchell. Tél. : 0559 282 480 PARADOU ve n d te r ra i n Mahelma 600m2. Tél. : 0556 755 057 - 0661 507 653 LE PARADOU vend 1000m2 Chéraga Les Dunes avec façade. Tél. : 0556 755 057 LE PARADOU vend à Zéralda rdc sup du terrain 200m2. Tél. : 0556 755 057 VENDONS terrain 1453m2 avec acte ttes commodités l’eau, élect., gaz situé à El Flay daïra de Sidi Aich, wilaya de Béjaïa prix 30.000 DA/m2 négociable, pour rdv et visite LABEL IMMO VEND TERRAINS 120/ 130/ 140 / 150 / 200 m2 urbanisés et viabilisés avec acte, LF. à Sidi Abdellah. Tél. : 0561 639 128 0550 032 326 de site. Tél. : 0561 878 123 B. AKNOUN vd joli ter. 680m2. Tél. : 0665 689 500 Ag BEAU ter. 280m2 Draria ag. Tél. : 0776 087 019 - 0662 040 319 EL BIAR part. vd terrain sup 1340m2 idéal pour école, clinique, avec plusieurs accès. Tél. : 0542 712 826 AG LA COMÈTE vd ter. 2 hectares Bouzaréah. Tél. : 0551 285 516 AG LA COMÈTE vd ter. 380m2 Said Hamdine. 350m2 Khemisti Bou Ismail. Tél. : 0551 285 516 IMMO-PLUS vd ter. sup 406m2 Sidi Fredj Plage Ouest. Tél. : 0553 085 781 IMMO-PLUS vd 6 hectares ZI Koléa. Tél. : 0553 085 781 VENTE DE LOCAUX HAMAM 500m2 D. Ibrahim 4,5 M. Tél. : 0556 560 939 VEND local Alg centre 200m2 acte, liv. conv., dépôt fabrique. Tél. : 0560 278 470 PARADOU ve n d h a n g a r 1600m2 à Koléa ZI., sur un terrain de 2500 m2. Tél. : 0556 755 057 IMMO-PLUS vd locaux com sup 68m2 et 176m2 Birkhadem. Tél. : 0553 085 781 LOCATION D’APPARTEMENTS LOUE F2 S. Cœur + F2 Duc Des Cars, F5 meublé à côté Sahraoui + F6 p/bureaux Ali.b.a.g Tél. : 0665 69.01.83 AG LA COMÈTE loue F3 p bureau Didouche Mourad + F2 Télemly. Tél. : 0551 285 516 P. loue nv F4 ter. jar., BZ., 65 M. Tél. : 0561 096 802 LOUE F3 Bab Ezzaour, F2 Dar El Beida. Tél. : 0669 334 027 LOUE n/v F4 à Birkhadem. Tél. : 0550 382 730 AGENCE loue F2 Birkahdem. Tél. : 0550 382 730 F3 102m2 Hydra 10u. F3 résidence Les Pins 10u. Tél. : 0555 476 432 AG loue F4 stand. Hydra. F5 top v/mer P. du Peuple. F5 El Biar. Tél. : 0550 447 993 SOCIÉTÉ DE PROMOTION IMMOBILIÈRE Lance la vente d'apparts. haut standing à Hydra et Les Sources. Tél. : 0672 249 090 0672 249 091 LOUE nv F5 Hydra résidence. nv F3, F2 avec garage Douaouda + F3 Palm Beach. Tél. : 0556 654 406 HAUT Hydra F4 nv. 130m2 avec garage. Tél. : 0560 140 296 Ag PARADOU loue F5 n. de villa 220m2 à Dély Ibrahim. Tél. : 0661 507 653 - 0556 755 057 PARADOU loue F4 Résidence des Jardins Chéraga. Tél. : 0661 507 653 PARADOU loue F7 de 200m2 pour bureaux à Said Hamdine rdc EPLF. Tél. : 0556 755 057 0661 507 653 PART. loue des F2 tous équipés Sidi Fredj 5u/semaine. Tél. : 0551 369 774 CHENOUA 100m de la plage loue F1, F2, F3, F4 équipés. Tél. : 0670 411 045 LOUE F3, F4 D. Ibrahim. F4 Chéraga. Tél. : 0555 977 030 F2 meublé Bd V 5u. Joli F1 meublé Audin 6u. Tél. : 0555 476 432 URBA 2000 loue F3 83m2. Tél. : 0551 485 504 HASSIBA studio 5e étage 3,3u. Tél. : 0662 590 133 TÉLEMLY F3 terrasse 100m2 6u + F2 meublé 5,5u. Tél.: 0554 762 053 LOUE F5 Le Golf vue sur mer. Tél. : 0559 622 990 BAB EZZOUAR F2 s/meublé prix 46 000 DA. Tél. : 0550 615 414 Ag FAGEST résidence Al Jazic Chéraga loue F2, F4, F5 toutes commodités avec place de parking. Tél. : 021 68 00 17 0561 682 757 www.fagestimmo.com L. F5 180m2 URBA 2000 Draria. Tél. : 0555 175 480 LOUE F3 Léveilley propre. Tél. : 0552 421 502 VENDONS PART. loue F4 meublé Tipasa face Matares endroit clame clôturé période été. Tél. : 0552 232 858 Appartements standing à Tigzirt de 100 m2 et 200 m2, bien placés, vue 180° et 360°, bien finis avec grandes terrasses, vue sur mer. PART. loue 3 F3 1er /2e ét. 83m2, artère princ. Draria fonct. libérale. Tél. : 0556 652 900 L. F2, F3 Hydra + F3 Ben Aknoun + F4 Dély Ibrahim. Tél. : 0781 389 727 VAL D'HYDRA F4 130m2 libre de suite Ag. Tél. : 0560 140 296 Ag Mob. : 0541 338 509 0662 025 312 Tél. : 021 76 96 75 Fax : 021 76 97 34 Email : contact.ventes2016@ gmail.com El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 19 PUBLICITÉ VEND à Ain Arnat w. Sétif 2 bâtisses mitoyennes 1- 252m2 en R+3 2- 500m2 dont 150m2 bâtis en rez-de-chaussée - Livret foncier + acte. (séparément) - Toutes commodités (forage, électr., gaz) - Aire de stationnement - Accès direct sur RN5 - Convient pour clinique, banque, administration Tél : 0796 816 079 À LOUER l o c a l 2 8 0 m 2 à Hadjout ex-showroom Citroën, convient pour bureaux, banque, supérette ou autres.Tél. : 0697 880 138 cherche emploi. Tél. : 0696 854 642. Email : [email protected] CHERCHE emploi comme chauffeur pc poids lourd. Tél. : 0552 261 432 PART. loue local 27m2 plat Boudouaou. Tél. : 0551 497 451 CAPITAL IMMO à Oued Semmar loue hangar 2000/4000m2 pann/ sand). Tél. : 0550 587 118 PROSPECTION T. URGT. cher. location hangar O. Semmar, D. Beida. Tél. : 0560 463 971 CHER. location villa D. Ibrahim, Chéraga, O. Fayet, B. Hassen, El Achour. Tél. : 0561 016 759 URGENT étranger cherche loc. F4 Chéraga et environs. Tél. : 0550 020 122 divers matériels + froid. Tél. : 0664 365 765 - 021 23 17 75 ACHAT radiateurs chaudières. Tél. : 0550 099 898 ACHAT déchets plastiques. Tél.: 0555 235 876 LOCATION DE VILLAS URGT. cher. location F3, F4, F5 B. Aknoun, Hydra, S. Hamdine, Les Sources. Tél. : 0549 631 992 CHERCHE local pour location aux environs de Didouche Mourad sur la rte principale sp 150m2 et plus. Tél. : 0770 142 280 AG loue v + pisc. les Sources et Tixeraine. v+jar., Chéraga. TéL. : 0550 447 993 CHERCHE appartement pour achat ou location à Alger. Tél. : 0554 762 053 URGENT étranger cherche loc., duplex moderne BMR., BKN. Tél. : 0550 020 122 URGT. cher. achat villa Hydra, Poirson Chemin Mackley, les Vergers dans unq uart. résid. int. s’abst. Tél. : 0549 627 558 AG LE MÈTRE CARRÉ cherche en location des F2, F3 à Kouba, Garidi, Ben Omar, Jolie Vue, H. Dey, Les Vergers. Tél. : 021 28 99 11/22 - 0661 643 997 OFFRES D’EMPLOI CHER. F2, F3 Hydra, La Cologne. Budget 100 000. Tél. : 0559 622 990 INDUST. cherche secrétaire assistance de direction notions juridiques souhaitées + un électricien qualifié bon salaire lieu de travail Bab Ezzouar + Alger centre. Tél. : 0559 715 149 P. loue niv. villa 200m2 1er ét. pour bureau ou cabinet Draria C.V. Tél.: 0658 478 382 AG loue jolie petite villa neuve avec piscine dans un bel endroit à Chéraga sans vis-à-vis tout meublé luxe gge et jardin px 40u nég. Tél. : 0798 130 651 LE PARADOU loue résidence à Ben Aknoun R+2 avec piscine. Tél. : 0661 507 653 - 0556 755 057 LOUE belle villa p ambassade, société, b. située Poirson Ag. Tél. : 0549 631 992 LE PARADOU loue villa Chéraga résidence EPLF Béjaïa. Tél. : 0556 755 057 - 0661 507 653 INFOGÉNIE loue villas R+1 Les Vergers. Tél. : 0553 345 800 CAPITAL IMMO à Hydra loue villa à usage de burx de 5 pièces. Tél. : 0550 587 118 LOCATION DE LOCAUX AG loue local 105m2 x2 Hassiba Ben Bouali Alger. Tél. : 0552 237 695 LOUE local 100m2 sous-sol 200m2 El Kitani Bab El Oued. Tél. : 0552 497 725 LE PARADOU loue 2 hangar 1000 et 800m2 à Khemis El Khechna. Tél. : 0556 755 057 - 0661 507 653 AG LE PAVILLON loue hangar Oued Semmar 7000m2/2800m2 cov façades autoroute + 20 burx. Tél. : 0661 525 845 LE PARADOU loue un grand magasin au boulevard Belouizdad 600m2. Tél. : 0661 507 653 0556 755 057 LOUE local Hassiba. Tél. : 0555 691 311 STÉ espagnole cherche villa appart en location pour burx hab., Les Vergers, Kouba, El Biar, Hydra, Ben Aknoun, Said Hamdine. Tél. : 0661 525 845 URGT. sté multinationale cherche hangar Oued Semmar, Rouiba, B. Ali, Khemis, Blida. Tél. : 0661 525 845 CHERCHE location appart. D. Ibrahim, El Achour, Oued Romane, Draria. Tél. : 021 74 93 89 - 0665 556 213 CHERCHE location appartements F2 et plus Hydra, Poirson, S. Hamdine, D. Ibrahim et env. Ag. Tél. : 0560 140 296 CHERCHE location ou achat tous type apparts., duplex, villa au Telémly, Hydra, S. Coeur, Golf, El Biar, Bd V. Tél. : 021 74 93 89 0665 556 213 URGENT cherche location F1, F2, F3, F4 au Télemly, D. Mourad, S. Cœur, Golf, Hydra, El Biar, Bd V, Audin, B. Aknoun. Tél. : 021 74 93 89 - 0665 556 213 IMP. cher. location villa Hydra, Poirson, Ch. Mackley, B. Aknoun, Les Sources, Les Vergers, Kouba. Tél. : 0549 631 992 P/CLIENT cher. location F3, F4, F5 D. Ibrahim, Chéraga, O. Fayet, B. Hassen. Tél. : 0561 016 759 CHER. achat F3, F4, F5 Hydra, B. Aknoun, El Achour, Chéraga, O. Fayet env. Tél. : 0674 911 368 URGT. cher. achat F4, F5 dans une résid. calme D. Ibrahim, Chéraga. Tél. : 0674 911 368 T. URGT. cher. achat belle villa, D. Ibrahim, Chéraga, O. Fayet, env. Tél. : 0674 911 368 Remerciements Site au décès de Mme Vve Arhab née Mellal Khelloudja survenu le 27 juin 2016 à l'âge de 81 ans, ses enfants et petits-enfants de Djemâa Saharidj,Tizi-Ouzou, et d'Ottawa, profondément touchés par les marques de sympathie et d'affection qui leur ont été témoignées, tiennent à remercier tous ceux et celles qui ont compati à leur douleur en cette pénible épreuve. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." PROPOSITION COMMERCIALE ASIE GDE sté fabrication médicaments et mater., médic., cherche importateurs distributeurs. Mail : consultsanté@yahoo.fr ÉCHANGE ANNABA échange F4 rdc, 130 m2, bien fini, livret foncier, contre similaire à Alger ou wilaya de Tipasa et ses environs. Tél. : 0778 620 649 AUTOS ACHAT véhicules d’occasion ou neufs. Tél : 0661 690 384 OFFRES DE SERVICE RÉPARATION machines à laver toutes marques. Tél. : 0770 405 316 - 0542 29 26 00- 0662 631 923 Lyes RÉPARATION machines à laver toutes marques à domicile. Tél. : 0542 769 802 - 0698 997 728 PREND travaux étanchéité, terrasse, tuiles, toiture avec garantie. Tél. : 0558 888 749 RÉP. inst., clim., frigo, machine à laver. Tél. : 0793 143 775 PRENONS travaux de peinture, maçonnerie, étanchéité et plomberie. Tél. : 0553 082 447 DIVERS ACHAT meubles d’occasion et MARCHAND de meubles d'occasion achat électroménagers et divers. Tél. : 021 47 64 77 - 0661 511 806 VD tous types de pointeuses. Tél. : 0771 807 993 IMPRIMERIE cherche ouvrier(re) et démarcheur. Tél. : 0559 706 548 023 18 16 14 ETS ATP MESROUK recrute 2 fraiseurs longue expérience. Tél. : 0661 511 830 SARL SAATEG leader national de la facilité de paiement, cherche des agents agréés à travers le territoire national pour vente meubles électroménager, électronique & informatique. Veuillez contacter M. Boukrouh. Tél. : 0560 041 161 CHERCHE dentiste pour remplacement sur Alger. Tél. : 0779 981 431 STÉ produc pharm cher. gynécologue exper. exigée env. CV [email protected] RESTAURANT recrute chefs de rangs maître d'hôtel, cuisiniers, pizzaïolo, hébergement disponible. Mail : stc.recrutement@ gmail.com SOCIÉTÉ privée cherche une secrétaire maîtrisant l'anglais, français et l'outil informatique. Tél. : 0550 286 272 PIZZERIA à Didouche Mourad cherche machiniste, plaquiste, 2 serveurs, 3 serveuses et aide-cuisinier, nourri et logé. Tél. : 0559 583 035 DEMANDES D’EMPLOI JH 26 ans italophone titulaire d'un master en gestion financière ING. chef de projet travaux BTP gestion planification suivi réunions coordination sur chantier 23 ans exp, études réalisation cherche emploi. Tél. : 0771 863 596 - 0551 798 411 H 46 ans sérieux ex-militaire retraité cherche emploi comme chauffeur ou démarcheur chez famille ou autres. Tél. : 0540 953 574 H comptable diplômé longue exp. cherche emploi à Rouiba Dar Elblida ou environs. Tél. : 0772 922 285 JH 39 ans licence en commerce 5 ans d'exp. comptable, maîtrise Pc compta, Sa ge cherche emploi . Tél. : 0791 004 837 TS en métré TCE très longue exp. surveillant travaux apte aux déplacement cherche emploi. Tél. : 0559 545 576 JH marié ing. commercial 8 ans d'exp g. stock maîtrise logiciel Sage Excel anglais cherche emploi . Tél. : 0791 004 837 JH marié retraité cherche emploi comme chauffeur dans société privée ou famille. Tél. : 0791 811 099 Alger JH 39 ans topographe sérieux dynamique ayant plus de 10 ans d'exp. cherche emploi dans société privée ou étatique. Tél. : 0783 007 608 JH 34 ans ing. en génie électrique et éléctro, 6 ans d'exp. dans la maintenance industrielle élec, hydr, maîtrise SMQ cherche emploi. Tél. : 0550 628 545 H. 32 ans cherche emploi de 17h à 23h à Alger. Tél. : 0553 487 158 H. 38 ans niv. universitaire ang, fra, arabe, exper. traduct., enseignant secrt assit admini cherche emploi assistant admin. polyvalent sert traduct ou autres. Tél. : 0697 218 788 CADRE comptable 30 ans d'expérience maîtrise comp générale analytique audit pc paie comptabilité stock FSR. Tél. : 021 899 417 - 0542 874 916 JH 39 ans 13 ans d’exp. dans le domaine comptabilité fiscalité, cherche à Alger et ses environs ayant une attestation de fin de stage commissaire aux comptes cherche emploi. Tél. : 0550 144 793 SUPERVISEUR HSE cherche emploi. Tél. : 0558 399 659 CADRE 42 ans, 12 ans d’expé- Le 16 VENDONS février 2014, déjà deux ans que tu nous 10 quittés 000 planches as à jamais cher 1410 x 600 x 42 mm etpouvant regrettéservir petitpour frère rayonnages, piècesdit ou Ghanes Arezki produits lourds jusquʼà Kiki 1 tonne de charge, ou Que Dieuêtre le tout peuvent utilisées puissant Sa pour fondt’accorde de moulage de produits en bétonet Sainte Miséricorde aggloméré.en son vaste t’accueille Paradis. Mob. : 0541 338 509ta Tes frères et sœurs, 025 312 femme et0662 tes enfants, Tél. : 021 76 96 75 tes neveux et nièces, Fax : 021 76 97 34 Email contact.ventes2016@ gmail.com rience ingénieur assimilé technico-commercial, chargé d’études générales tehnico-commerciales, DESS supply chain managment, technicien sup en informatique de gestion cherche emploi dans public ou privé. Tél. : 0774 575 330 MASTER en biologie spécialité génétique du développement USTHB et licence en biologie du développement 24 ans cherche emploi dans secteur public ou privé. Tél. : 0696 624 518 ING. méc. 58 ans résid Alger grd exp. gestion matériel roulant et construction métallique et mobilier urbain cher. poste de resp. tech cherche emploi. Tél. : 0661 570 516 JH 40 ans GH départ. compt finance exp. 15 ans dip TS compt. gestion formation NSCF maîtrise PC comt., PC paie fiscalité. Tél. : 0772 360 105 JH 32 ans licence en sciences de gestion option compta. 3 ans d'exp. dans le domaine, 2 ans exp. comme chef sce ressources humaines. Tél. : 0551 450 956 JH 29 ans conducteur de travaux bâtiment 2 ans exp. cherche emploi. Tél. : 0559 455 089 JF 28 ans ing. d'Etat en sciences agronomie spécialité phytotechnie phyt. avec 2 ans d'exp., possède PC, cherche emploi. Tél. : 0561 161 299 TS métreur vérificateur bât. étude réalisation + outil informatique 16 ans d'exp. cherche emploi dans le bâtiment. Tél. : 0554 323 106 JF ing. d'Etat en automatique 2 ans d'exp. résidant Alger, possède PC, cherche emploi. Tél. : 0557 206 498 JH 27 ans ing. d'Etat en statistique et économie appliqué et TS en informatique opt. base de données cherche emploi. Tél. : 0676 163 575 Pensée Cela fait une année, le 20 juillet 2015, que nous a quittés pour un monde meilleur notre cher et regretté père et grand-père Zouaoui Ahmed ravi à l'affection des siens à l'âge de 64 ans. En ce douloureux souvenir, son épouse, son fils unique Abdelmalek et ses petits-enfants Youyou et Amina à qui tu manques terriblement et toute la famille Zouaoui ainsi que ses amis demandent à tous ceux qui l'ont connu et aimé d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Que Dieu ait son âme et l'accueille en Son Vaste Paradis. El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 20 JEUX - DÉTENTE HORIZONTALEMENT : 1.Actions de prévoir 2.Regarder du coin de l'œil. Elément de cellule. Amérindien 3.Pronom. Insupportables 4.Doses excessives. Peur 5.Essaie. Fin de verbe. Sans effets. Roulement de tambour 6.Danseur d'opéra. Donnes ta voix pour. Lettre grecque 7.Fleuve d'Afrique. Ville des profondeurs. Chlore 8.Platine. Renard polaire. Divisible par deux 9.Ville d'Allemagne. Bambins. Matière d'alliance 10.Ancien camp. Café-restaurant. Rivière d'Asie 11.Mariés. Tête d'armée. Ronds 12.Affluent de la Seine. Situation difficile 13.Fourre-tout. Divinité. Etudient de nouveau 14.Fous. Soulagent un besoin 15.Suite. Bagarres. Général sudiste. VERTICALEMENT : 1.Qui ont des propriétés physiques différentes 2.Originalité. Menace plus ou moins précise 3. Ville d'Italie. Assombrir 4.Tête iguane. En route. Paquet de billets. Chiffre romain 5.Ancienne ville de Carie. Préposition. Volonté 6.C'est-à-dire. Heures du matin. Fine lame 7.Zèle ardent pour recruter des adeptes. Strontium 8.Moquerie méprisante. Tour 9.Ne dis pas. Dangereux 10.Courroux. Partie d'église. Lettres de choc. Exalté par une passion 11.Des Etats unis. Vieux plis. Chien 12.Petite patronne. Individu spécial. Branché 13.Transpirer. Ride. Point vrai 14.Empereurs. Fonction. Sur la rose des vents 15.Note. Chef de bande. Petit sourire. Quinze sur 15 1 N° 788 2 Une grille est composée de plusieurs carrés. Chaque carré contient tous les chiffres de 1 à 9. Chaque ligne comme chaque colonne contient aussi tous les chiffres de 1 à 9. Certains chiffres vous sont donnés, à vous de trouver les autres. Pour cela, procédez par déduction et élimination. Tout Codé 4 N° 4488 1 4 7 2 6 7 11 8 3 6 VII 7 VIII 6 7 10 8 11 2 13 8 7 3 3 7 1 3 3 4 17 7 1 3 6 7 18 4 7 3 11 4 16 8 7 19 7 8 7 10 7 15 14 4 4 8 2 7 1 3 V 20 7 2 3 11 8 2 7 10 12 8 12 1 1 10 8 1 14 19 12 8 19 12 8 8 1 3 SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT : 10 11 12 13 14 1 17 8 9 10 VERTICALEMENT 15 VERTICALEMENT : 1.CHIMERIQUES. BLE 2.OUTIL. OUVRABLES 3.NI. IDA. MIRE 4.SLOOP. ENVIEUSE 5.EETION. TETS. STE 6.CR. ROUTINE. MUET 7.RIA. LISTE. DARSE 8.AEDE. ANSE. EIN 9.RMC. ETEULE. ED 10.ITOU. SCIURE. ENA 11.ORIEL. IFS. TOT 12.NAT. ULM. EMEU. TD 13.SCENE. ENSERRER 14.AULNE. TESSON 15.DES. RAT. ASSETTE. 4 Solution 5 8 4 6 5 9 8 2 1 7 5 3 9 4 6 9 5 4 2 6 1 3 7 8 6 7 3 4 9 8 5 1 2 1 3 7 6 2 5 4 8 9 qui sont en état d’agir tends l’oreille modèles abrégées 4 8 6 1 7 9 2 3 5 5 9 2 3 8 4 1 6 7 7 4 5 9 1 6 8 2 3 2 10 14 8 7 8 1 11 2 4 7 4 8 7 8 7 2 10 3 1 10 7 3 SOLUTION N° 4487 HORIZONTALEMENT I- SOLILOQUER. II- APADANA - NE. III - CHIEN SETI. IV - CIE - CAIMAN. V - HO - RENDUS. VI ALE - OTA - SE. VII-RIDICULE - TET. VIII - ITE ENCORE. IX - DE - TENIR. X - CASE - TUE. VERTICALEMENT 1- SACCHARIDE. II - OPHIOLITE. 3 - LAIE - EDE. 4 - EDE. 5 - IDE - TA. 6 - ON - ANTENNE. 7 - QASIDA - CI. 8 - EMU - TORT. 9 - ENTASSER. 10 REIN - ETETE. Fléchés Express N° 4488 uniformité convenable le moi du psy personnel science des Verts orifice lettre grecque plat de berger bagnole sauver sous haute tension parfois pronom sortis des urnes alcaloïde toxique patrie de Zénon vit retirée du monde patriarche petits boucliers 7 18 2 1 9 8 3 7 6 5 4 1- Flambeau à plusieurs branches. 2 - Dont la forme ressemble à celle de l'œuf. 3 -Poisson Plus de trois. 4 - Au fond, elle est imbuvable Pays. 5 - Crack - Créature - Petit nouveau. 6 Très . 7 - Chère. 8 - Courroie - Se tire quand vient la traite. 9 - Tranche de temps - Cataire. 10 - Tranquilliser. trouble 11 16 3 6 8 5 4 2 7 9 1 7 1 3 10 4 6 1 8 X 1 7 1- Travailler avec d'autres à une œuvre commune. 2 Etre proche de. 3 - La douloureuse - Embarrasser. 4 Parle - Va sans but. 5 - Privée de mordant - Points opposés. 6 - Au-dessus du sol - Moyens de protection. 7 - Clouées au pieu - Pouvoir du passé. 8 - Symbole chimique - Mathématicien écossais. 9 - Ce qui réunit - Fait sortir les brebis. 10 - On l'a dans le dos Se mouiller. 10 impôts 7 4 13 6 HORIZONTALEMENT 12 14 5 X 9 12 7 6 4 IX 8 3 1 3 VI En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre. 5 4 3 2 2 V 5 1 2 1 IV 8 5 10 11 12 13 14 15 4 2 2 9 II Sudoku précédent 8 8 III Qui soutient une opinion, une doctrine contraire aux idées reçues (par un groupe). 1 7 3 1 8 Définition du mot encadré 6 N°4488 Par M. IRATNI 2 8 1 9 5 5 7 5 9 4 Mots croisés I 6 REGLE DU JEU 3 1 SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENTS : HORIZONTALEMENT : 1. CONSECRATIONS 2.HUILERIE. TRACTE 3.IT. OT. ADROITE 4. MIROIR. EMUE. NA 5.EL. POOL. LUEUR 6.NUIT. LA 7.IODE. TS. ECIMENT 8.QUANTITATIF. NE 9.UV. VENENEUSES 10.ERMITE. SUR. METS 11.SAIES. DELETERES 12.BRU. MA. OURSE 13.BLESSURE. ET. EST 14.LE. ETESIEN. TROT 15.EST. ETENDARD. NE. Sudoku 2 N° 4488 prince des démons mortifications piges mis en branle mis en fin de compte tractait pelotonné 17 divinité du Nil marque l’alternative refus enfantin HASE - ANDIE MACDOWELL SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS : HORIZONTALEMENT : DEPANNAGE / LUPANARS / ALIENE / ES / IS / OMISE / EGAL / ILS / ETA / SOIF / FRIRE / TOI / AEDES / NE / ENROLER / RAI / VERSATILE / SU / MISER. VERTICALEMENT : BELLIGERANTES / PUISATIER / RU / PAPE / LARDONS / NANO / EEL / AM / ENNEMIS / SERTI / AA / ILOT / RAIS / AGRESSION / ILE / ESSE / FIEL / ER. apirer avec la bouche à l’inétrieur de Jeux proposés par gym C Magazine El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 21 L’ÉPOQUE RENCONTRE NATIONALE SUR L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET LE TOURISME ON VOUS LE DIT Deux nouvelles exécutions en Arabie Saoudite A quand le passage aux actes ? Un Pakistanais et un Saoudien, condamnés à mort dans deux affaires distinctes, ont été décapités au sabre, hier, ce qui porte à 98 le nombre d'exécutions en Arabie Saoudite depuis le début de l'année. Mohammed Mokhtar, un Pakistanais, condamné pour «trafic d'héroïne à grande échelle», a été exécuté à Dammam, dans l'est du royaume, a précisé le ministère saoudien de l'Intérieur dans un communiqué. Un Saoudien, Ali Assiri, condamné pour avoir poignardé à mort un de ses concitoyens, a été exécuté dans sa région d'Assir (sud), selon un autre communiqué du même ministère. Les exécutions ont repris dimanche en Arabie après une pause durant le mois de Ramadhan. Une équipe internationale d'astronomes a confirmé lundi la découverte par le télescope spatial américain Kepler de 104 planètes en dehors du système solaire. La confirmation et la détermination des caractéristiques de ces exoplanètes ont été effectuées par plusieurs observatoires au sol, dont les quatre télescopes Keck au sommet du mont Mauna Kea à Hawaï. Parmi ces planètes figure un groupe de quatre en orbite autour d'une même étoile qui pourraient ressembler à la Terre. Ces nouvelles planètes varient en taille, de plus petites que la Terre à plus grandes que Jupiter. Toutes ces exoplanètes sont en orbite proche de leur étoile et de ce fait très chaudes. La mission Kepler a déjà permis de découvrir plus de 4600 planètes depuis 2009, dont 2 326 ont été confirmées. Parmi ces dernières, 21 se situent à une distance dite habitable de leur étoile, où l'eau peut exister à l'état liquide à la surface et permettre potentiellement l'existence de la vie. Un nouveau responsable de la communication à la Gendarmerie nationale En remplacement au colonel Abdelhamid Kerroud, qui a choisi de partir en retraite, la Gendarmerie nationale a depuis hier un nouveau responsable de son service de la communication. Il s'agit du colonel Mohamed Terghini. Ce dernier, interprète de formation, a occupé plusieurs postes de responsabilité avant d’atterrir au service de la communication. Le tout dernier était celui de chef de division recrutement, examens et concours au sein de la même institution. L’ASSOCIATION IBTISSAMA À L’EPH DE MEFTAH L’association culturelle et de bienfaisance, Ibtissama, de Chebli, a organisé, ce samedi, une sortie à l’EPH (Etablissement public hospitalier) de Meftah (extrême sud de la wilaya de Blida). Une quinzaine de lycéens et d’étudiants ont décidé de rendre visite et d’offrir des cadeaux aux dix-huit pensionnaires du service pédiatrie de cet hôpital qui se trouve à cinq kilomètres de Meftah, sur la route de Djebabra, surplombant l’ancienne ville de Rivet. L’accueil chaleureux de la part des fonctionnaires de cet établissement a permis aux organisateurs de cette action culturelle et humanitaire d’atteindre les objectifs assignés à cette sortie, à savoir, permettre aux jeunes membres de cette association (qui n’a pas encore son agrément) de vivre un moment agréable avec les petits malades, d’être à l’écoute de leurs doléances, de créer de l’ambiance et de briser la monotonie dans cet espace où règne l’odeur persistante des médicaments. Les enfants et leurs parents ont réagi positivement aux jeux bouffons et aux sketchs du clown de l’association. Beaucoup de photos prises en compagnie de ce clown femme déguisé(e) en «Bob l’éponge» pour la circonstance, beaucoup de sourires et de rires à gorge déployée : Ibtissama a vaincu, le temps de la visite, la maladie. Ces petits bouts de chou (certains n’ont que quelques mois), qui souffrent de maladies respiratoires, pour les uns, de diabète, pour d'autres, ou de méningite, ou de gastroentérite, ou d’infection urinaire, ont oublié leur douleur et ont chanté, dansé et applaudi, comme des enfants sains, durant toute la prestation de l’animatrice. Une autre forme de thérapie que les médecins devraient prescrire à leurs petits malades et que les hôpitaux pourraient intégrer dans leurs programmes de soins. D’après les gens rencontrés sur ce site et qui y travaillent, des visites de ce genre sont rares. Ils ont ressenti le changement opéré sur les petits malades par ce groupe de jeunes volontaires, à l’humour contagieux, qui ne demandent qu’à créer de la joie et du bonheur autour d’eux. Nous ne pouvons clore ce chapitre sans saluer la disponibilité, le professionnalisme et le dévouement de tout le personnel du service pédiatrie de l’EPH de Meftah. Bravo ! El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 255 623 520 DA. Directeur de la publication : Omar Belhouchet Direction - Rédaction - Administration Maison de la Presse - Tahar Djaout - 1, rue Bachir Attar 16 016 Alger - Place du 1er Mai Tél : 021 68 21 83 - 021 68 21 84 - 021 68 21 85 Fax : 021 68 21 87 - 021 68 21 88 PHOTO : D. R. Une équipe internationale d'astronomes confirme la découverte de 104 exoplanètes U ne rencontre nationale du secteur de l’aménagement du territoire, du tourisme et de l’artisanat a eu lieu à Alger les 18 et 19 juillet sous le thème «Le développement du tourisme et de l’artisanat, vecteur de diversification économique et de dynamique territoriale». Abdelwahab Nouri, ministre de tutelle, a affirmé que «ce n’est pas une rencontre routinière mais une opportunité pour faire le bilan et surtout évaluer le rendement du secteur, car il est temps de faire de l’Algérie une destination touristique». Réelle volonté gouvernementale de prendre les choses en main ou simple réunion pour être sous les feux médiatiques ? Face aux cadres de ce secteur, le ministre est allé droit au but, conscient que la tâche était loin d'être facile et que le changement était tributaire d'une réelle volonté de rupture des opérateurs avec les anciennes pratiques de gestion (notamment dans les hôtels publics). Son intervention à l’ouverture de cette rencontre peut laisser supposer que le tourisme est une priorité, mais il a besoin d'être accompagné d'un passage aux actes. Le tourisme doit jouer un rôle plus important dans un contexte de chute d’environ 70% de nos entrées en devises. Vanter la beauté de l’Algérie ne suffit pas pour la relance, qui reste tributaire de notre capacité à transformer ce potentiel en produits touristiques de qualité. L’Algérie «exporte» plus de touristes qu’elle n’en reçoit. Les objectifs assignés sont donc de parvenir à un meilleur équilibre. Le ministre ajoute : «En dépit de la dynamique que connaît l’investissement dans le secteur, nous restons encore loin d’asseoir une assise solide d’une destination touristique capable d’absorber la demande interne et d’attirer plus de touristes étrangers en tenant compte de la forte concurrence des marchés extérieurs.» Les investissements privés ont atteint 1548 projets touristiques d’une valeur de 664 milliards de dinars avec une capacité d’accueil de 194 916 lits dont 511 projets en cours de réalisation avec une capacité d’accueil de 72 535 lits et un volume d’investissement de 259 milliards de dinars. Cette rencontre vise à mettre en évidence les carences du système juridique afin de lui conférer plus de souplesse susceptible de cadrer avec le choix du gouvernement, qui a opté pour une simplification des procédures. «Est-il normal que les agences de voyages et de tourisme renouvellent leur agrément tous les trois ans ? Imaginez les chaînes dans les administrations en plus, cela provoque une nuisance et des frustrations. Il faut actualiser les données sur le terrain pour évoluer sans complaisance». Il faut savoir que 1867 agences ont été agréées par le ministère. La grande majorité ne commercialise pas la destination Algérie et leur activité se limite à l'organisation de séjours à l'étranger. Or, le défi de l'Algérie est de passer de pays émetteur à pays récepteur. Elle gravite essentiellement autour du produit omra, où il y a une forte demande et aussi la billetterie aérienne. Concernant le problème du transfert de devises par ces mêmes agences, le ministre dira : «Il est temps de trouver une solution et ne pas pousser ces agences vers le change parallèle». Reste un problème qui freine la venue du touriste étranger : l’octroi de visas. Le ministre le reconnaît, mais ajoute : «Il ne faut pas oublier que notre région connaît des perturbations sécuritaires et nous avons le droit de délivrer un visa après une étude minutieuse.» Le secteur doit aussi actualiser les statistiques qui ne reflètent plus la réalité. Parmi les dossiers prioritaires, figure celui des zones d’expansion touristique (ZET), estimées à 205 sites, qui a été préparé en 1988 et que le ministère n’a pas assaini. Kamel Benelkadi SÉTIF Malika Gaïd perpétue la tradition C omme à l’accoutumée, le célèbre lycée Malika Gaïd de Sétif ponctue l’année scolaire par de nouvelles performances. Ainsi, l’établissement s’est offert deux mentions «excellent» (plus de 18) et 25 mentions «très bien» (plus de 17/20) dont 22 lauréats sont issus de la filière des sciences expérimentales. Avec 80,95%, celle-ci se positionne à la 3e place, derrière les langues étrangères, occupant le haut du podium avec un taux de 84,09%, devançant de peu la filière technique-mathématiques, qui se distingue par l’excellent taux de 83,33%. Dépassant la moyenne nationale, la branche Gestionéconomie obtient 65,91%, surclassant la filière "lettres-philosophie", fermant la marche avec le décevant résultat de 33,33%. Ce point noir a quelque peu écorché les résultats de Malika Gaïd affichant un taux de réussite de 73,02 %. Le lycée, qui a donné à la cause nationale des martyrs ayant pour noms Malika Kharchi, Site web : http://www.elwatan.com E-mail : [email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62 Fax : 021 67 19 88. R.C : N° 02B18857 Alger. Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084 ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi Meriem Bouattoura, Ziza Sakina dite Massika, n’occupe pas le devant de la scène en raison d'un simple concours de circonstances. Plantées par d’illustres managers et de grands pédagogues, les belles traditions faisant de Malika Gaïd un établissement d’élite, sont jalousement gardées et préservées. La directrice de l’établissement, Hamdi Cherif Wassila, le dit clairement : «C’est à la fois un honneur et un privilège pour les Sétifiens d’enseigner où d’étudier à Malika Gaïd, où les règles sont établies et respectées depuis toujours. Cette nouvelle performance est le fruit d’un travail d’équipe et de l’implication des parents adhérant pleinement à nos méthodes. Je profite de l’opportunité pour rendre un vibrant hommage à 13 brillants enseignants, qui partent cette année en retraite.» Madame Louaïl Sonia, qui vient de boucher 34 ans de bons et loyaux services divulgue quelques secrets : «En plus de la synergie liant les ensei- Yahia, Hydra. Tél :023573258/59 Impression : ALDP - Imprimerie Centre ; SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest. Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31 0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar. Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb (Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66 gnants à l’administration ne prenant aucune décision sans l’avis de l’équipe pédagogique, l’enseignement est de qualité à Gaïd, où la discipline est stricte. En intégrant l’établissement, l’élève est obligé de rentrer dans le moule. Ces facteurs sont à l’origine des bons résultats qui se pérennisent.» La professeure de français qui quitte elle aussi ce bastion du savoir dit avec un pincement au cœur : «Durant mes 34 ans de carrière professionnelle, je n’ai connu que le lycée Malika Gaïd. En le quittant, j’ai eu une boule dans la gorge. Je n’arrive pas à me séparer des lieux. Je dis adieu à mon beau métier, adieu aux beaux jours passés auprès des mes petits compagnons (les élèves s’entend).» Cette dernière est l’une des meilleures professeurs de français d’un lycée qui attend une utopique réfection de sa cour et de son réfectoire. En guise de récompense, Mme Benghebrit va-t-elle dégager une petite enveloppe pour cette institution modèle ? La Kamel Beniaiche question est posée… Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustration adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite de tous articles sauf accord de la rédaction. El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 22 PUBLICITÉ Félicitations Félicitations Félicitations Félicitations Bravo à notre fils Bravo Bravo La famille Bachta en particulier maman Aïcha et papa Sid Ahmed félicitent leurs fille et petite-fille Rassim Messaoudi pour sa brillante réussite au baccalauréat. Grande réussite pour tes études universitaires. Papa, maman et tes frères. Bravo ! Meroua Aourdache pour ton succès aux épreuves du baccalauréat. Papa, maman, les familles Aourdache et Zeguili te félicitent chaleureusement et te souhaitent longue vie et une bonne santé pour ton anniversaire que tu fêtes en ce jour du 20 juillet 2016. A d'autres succès dans ton cursus universitaire. Sarah Afia pour ton succès aux épreuves du BEM. Ton papa, ta maman, tes sœurs ainsi que toute la famille Afia t'embrassent bien fort et te souhaitent d'autres succès dans ton cursus scolaire. et Nermine pour sa réussite au bac et Sandra pour sa licence et leur souhaitent d'autres succès dans l'avenir. Bravo. Félicitations Félicitations Félicitations Félicitations Quelle joie et quel plaisir que d'apprendre la merveilleuse nouvelle de l'obtention avec brio du baccalauréat de notre enfant Bravo La famille Laddada Rabie Benaâmer de Dellys a la joie d'annoncer la réussite au baccalauréat de ses six enfants candidats. Bravo à Bravo Alidia Fellahi pour ton succès aux épreuves du baccalauréat 2016. Tonton Ziad Fellahi est très fier de toi. Il se joint à toute la famille grands et petits pour te féliciter chaleureusement et te souhaiter d'autres succès dans ton parcours universitaire. Mahdi Djezairi Ton papa, ta maman, ton frère et ta sœur te félicitent et te remercient pour le bonheur que tu leur as procuré, merci encore. A plus de succès incha'Allah. pour ta brillante réussite à l’examen du bac série sciences avec mention très bien. Tes parents et grands-parents te félicitent et te remercient pour l’immense bonheur que tu leur as procuré et te souhaitent plus de succès dans tes études universitaires. Encore une fois, bravo Mahdi. Félicitations Félicitations Les familles Ouali et Ouchène de Makouda et de Mizrana félicitent leur fille Quelle joie et quel plaisir d’apprendre la merveilleuse nouvelle de l’obtention du baccalauréat de nos deux filles et petites-filles Achour Sohaib Kheirreddine Lyticia Ouali pour son obtention du baccalauréat et lui souhaitent d’autres succès à l’avenir. Katia Haroun et Chanez Haroun Vos parents, grand-parents paternels Haroun et maternels Lassouaoui sont fiers de vous. Ils vous remercient pour l’immense bonheur que vous leur procurez et vous félicitent chaleureusement en vous souhaitant plus de succès durant votre cursus universitaires et une vie parsemée de belles choses Incha' Allah. Bravo Kahina, Lina, Nesrine, Boualem Riadh et Hicham. Si Ramdane Condoléances Pensée Le présidentdirecteur général, le conseiller, les chefs de division, directeurs centraux du groupe mécanique, les membres du conseil d'administration, commissaire aux comptes, cadres et travailleurs de l'entreprise publique économique Cycma Guelma présentent à la famille du défunt et regretté Cela fait 18 ans que notre cher père et grand-père Bouzidi Dahmane nous a quittés pour un monde meilleur. Sa femme, ses enfants et petits-enfants demandent à tous ceux qui l'ont connu d'avoir une pieuse pensée à sa mémoire. Que Dieu le Tout-Puissant l'accueille en Son Vaste Paradis et lui accorde Sa Sainte Miséricorde. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons." Benslim Rachid président-directeur général leurs condoléances et l'assurent de leur profonde sympathie. Condoléances Condoléances 40e jour Condoléances Très affectés par le décès, survenu le 16/7/2016 à Constantine à l'âge de 90 ans, de Les cadres dirigeants ainsi que l'ensemble du personnel de la résidence El Mithak, très affectés par le décès de l'épouse de leur directeur général Boucetta Abdelkrim lui présentent ainsi qu'à toute sa famille leurs sincères condoléances et les assurent en cette pénible circonstance de leur profonde sympathie. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.» Il y a 40 jours disparaissait prématurément Aït Saadi Ali Sa famille invite tous ceux qui l'ont connu et apprécié ses qualités humaines d'avoir une pieuse pensée à la mémoire du très cher disparu. La clinique d’accouchement Les Orangers de Rouiba déplore le décès de deux nourrissons, survenu le 15.07.2016, après un acte vaccinal. La directrice de la clinique, le staff médical et paramédical ainsi que l’ensemble du personnel présentent leurs sincères condoléances aux familles Idou et Djabri. Hadja Chérifa Mekroud veuve du défunt Belkacem Benaissa les consorts Rouabah Hadj Salah Bentoumi présentent à son fils Hadj Ahmed Benaissa, à tous ses enfants et à l'ensemble de ses proches leurs sincères condoléances et les assurent en cette douloureuse circonstance de leur compassion et sympathie. "A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons" El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 23 SPORTS Le dernier libéré connu aujourd’hui ÉLIMINATOIRES CAN-2017 (U17) La Tunisie au menu des Verts L’équipe nationale des U17, qui a arraché difficilement sa qualification au deuxième tour des éliminatoires de la CAN-2017 de la catégorie aux dépens de la Libye, renouera avec la préparation aujourd’hui, avec un nouveau regroupement au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa. Un regroupement de quatre jours avant que l’EN U17 ne s’envole pour Tunis où elle disputera deux matchs face à son homologue tunisienne (26 et 29 juillet). Une double joute amicale qui servira de préparation pour les Verts avant d’affronter le Gabon en aller et retour le mois prochain (le 6 août à Alger, le 21 à Libreville), pour le compte du deuxième et avant-dernier tour des éliminatoires de la CAN-2017, dont la phase finale est prévue l’année prochaine à Madagascar. Le sélectionneur national, Saber Bensmaïn, a convoqué 23 joueurs pour prendre part à ce stage, qui sera ponctué par la double confrontation face à la Tunisie. K. G. ARBITRAGE Vers la réactivation de l’Association des arbitres Abderrahmane Bergui, ancien arbitre international de football, compte réactiver l’Association nationale des anciens arbitres actuellement en veilleuse, dont il fut le fondateur. Face à la situation très contestée de la gestion de l’arbitrage, M. Bergui, qui a derrière lui une carrière de plus de 25 années dont plus de 15 ans de gestion de l’arbitrage, compte ainsi s’impliquer davantage pour défendre les valeurs cette activité. Il appelle les anciens arbitres à s’impliquer pour protéger nos jeunes arbitres des influences négatives qui influent sur le bon comportement et leur carrière. K. G. Valence et Grenade au menu des Verts PHOTO : DR Dernière ligne droite pour les Algériens avant les JO L a sélection nationale olympique de football, qui se trouve depuis lundi à Maurice (Espagne) pour un stage d’une semaine en prévision des Jeux olympiques de Rio (Brésil), disputera deux matchs amicaux contre des équipes de première division espagnole (Liga). Le premier est prévu ce soir à 21h face au FC Valence, qui était attendu à Murcie hier, et le deuxième le 23 juillet à 18h30 face à Grenade qui est déjà sur place depuis une dizaine de jours, a annoncé la FAF sur son site internet. L’équipe nationale olympique est arrivée lundi matin (à 12h) à l’aéroport San Javier de Murcie après 45 minutes de vol. La délégation Kerbadj réagit président de la Ligue de football L eprofessionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a qualifié hier de «surprenante» algérienne a établi son quartier général dans un luxueux hôtel de cette ville quelques minutes plus tard. Après quoi, l’entraîneur national André-Pierre Schurmann a programmé une première séance d’entraînement le jour même à 18h. Les camarades du portier Salhi ont effectué deux séances d’entraînement hier matin. La première dans une salle de musculation et la seconde sur le terrain d’entraînement à 19h. Avant son départ pour l’Espagne, la sélection nationale avait effectué deux stages bloqués. Le premier sur les hauteurs de Tikjda (Bouira), consacré au volet physique, et le deuxième à Sidi Moussa, ponctué par deux matchs amicaux contre son homologue irakienne, au cours desquels l’entraîneur suisse André-Pierre Schurmann a arrêté la liste des 18 joueurs qui prendront part aux Jeux olympiques de Rio, du 5 au 21 août prochain. Le premier match s’est soldé par une défaite et le second par une victoire qui devrait permettre aux joueurs de se libérer psychologiquement après trois défaites de suite contre la Corée du Sud et la Palestine. A rappeler que l’Algérie, qui n’a plus participé aux Jeux olympiques depuis l’édition de Moscou en 1980, est tombée dans un groupe difficile, composé de l’Argentine, du Portugal et du Honduras. S. M. ÉLIMINATOIRES DU MONDIAL 2018 Salisu Yusuf sélectionneur du Nigeria L a Fédération nigériane de football (NFF) a décidé, lundi soir, de faire confiance à l’actuel sélectionneur intérimaire des Green Eagles, le Nigérian Salisu Yusuf, pour conduire l’équipe nationale dans sa prochaine conquête des éliminatoires du Mondial Russie 2018. La NFF a en effet confirmé le technicien nigérian au poste de sélectionneur principal, avec comme objectif de décrocher l’unique billet qualificatif du «groupe de la mort» (groupe B), pour les éliminatoires du Mondial russe, qui comprend outre l’Algérie, un autre mondialiste, le Cameroun et le champion d’Afrique 2012, la Zambie. Salisu Yusuf, qui faisait partie du staff de la sélection, s’est vu confier la direction par intérim des Green Eagles en février dernier, suite à la démission de l’entraîneur en chef Sunday Oliseh dont il était l’adjoint, après l’élimination du Nigeria de la course à la CAN2017 du Gabon. Depuis, la Fédération a lancé un appel d’offres international pour dénicher un technicien étranger pour prendre en main les destinées de la sélection. Ayant reçu une vingtaine de CV de techniciens étrangers, dont plusieurs connus, la NFF avait publié, le 8 juillet une short-list de trois techniciens, comprenant le nom du coach intérimaire Salisu Yusuf et de deux entraîneurs étran- la décision prise par le Tribunal arbitral du sport (TAS), gelant la rétrogradation du CRB Aïn Fekroun en Division nationale amateur. «La FAF et la LFP ont toujours respecté les décisions de cette structure, mais celle prise dimanche est surprenante d’autant qu’à l’origine, le TAS était appelé à trancher la décision de la rétrogradation du CRBAF en refusant ou approuvant le verdict de la commission de discipline. Le TAS ne doit en aucun cas donner de leçons à la FAF ou à la LFP en leur demandant de rouvrir le dossier», a affirmé Kerbadj à l’APS. La commission de discipline de la LFP a annoncé le 5 juin dernier la rétrogradation du CRBAF en Division nationale amateur pour «violations présumées à l’éthique, à la morale et à l’intégrité du championnat de football professionnel de Ligue 2». La commission de discipline avait ouvert une procédure disciplinaire contre les Tortues, mettant en cause l’intégrité de la rencontre CRB Aïn Fekroun-AS Khroub, disputée le 6 mai dernier pour le compte de la 30e et dernière journée. L’US Chaouia, tenue en échec à domicile par la JSM Béjaïa (1-1), allait être sauvée de la relégation, n’était la victoire des Khroubis à Aïn Fekroun (1-0), suite à un but inscrit à la dernière minute du temps additionnel. La partie avait connu un arrêt de jeu de plus de 20 minutes après l’envahissement du terrain par des supporters avant que l’arbitre ne décide de reprendre les débats. «Nous allons étudier le verdict du TAS et allons lui répondre dans les prochaines 48 heures», a souligné Kerbadj. Outre la rétrogradation du club assortie d’une amende de 2 millions de dinars, le président du CRBAF, Hassan Bekkouche, a été sanctionné d’une interdiction de deux années d’exercer toute fonction en relation avec le football, avec proposition de radiation à vie du mouvement sportif national. MONDIAUX D’ATHLÉTISME JUNIORS PHOTO : DR Après le prolongement du contrat du défenseur Karim Ghazi, le staff technique du NA Hussein Dey se trouve contraint de libérer un joueur pour arrêter la liste à 22 joueurs conformément à la nouvelle réglementation de la LFP. Selon nos informations, l’entraîneur Bouzidi pourrait sacrifier un des deux éléments, l’attaquant Mokhtari ou le défenseur Farhat, qui évoluent dans des postes bien garnis de joueurs expérimentés. Mais le coach husseindéen ne veut pas anticiper avant de les voir à l’œuvre et pourquoi pas optera pour un autre joueur. En effet, ce n’est que ce soir que l’entraîneur tranchera, après le match amical que livrera son équipe face au MC El Eulma au centre El Baz de Sétif. Par ailleurs, le DTS, Rezki Remane, a désigné les entraîneurs des jeunes catégories et doit remettre leurs noms au président du club, Mahfoud Ould Zmirli. Le Nasria, qui représentera l’Algérie en Coupe arabe, connaîtra ses adversaires le 26 août à l’issue du tirage au sort. Il disputera deux matchs en aller et retour en novembre et décembre, selon le nouveau règlement, avant de passer à la phase de poules qui aura lieu fort probablement en Egypte. A. B. GEL DE LA RÉTROGRADATION DU CRBAF EN OLYMPIQUE NAHD Salisu Yusuf remplace Sunday Oliseh à la tête des Green Eagles gers : le Français Paul Le Guen et le Belge Tom Sainfliet. Les trois techniciens ont même été reçus, trois jours plus tard, par le comité directeur de la NFF, avant que ce dernier ne prenne sa décision, lundi soir. LE GUEN REFUSE LE POSTE DE CONSEILLER TECHNIQUE Pressenti pour décrocher le poste de sélectionneur, d’autant plus qu’il a été plébiscité par la presse sportive nigériane pour avoir mené le Cameroun au Mondial sudafricain de 2010, le Français Paul Le Guen s’est vu proposer le poste de conseiller technique pour «assister l’entraîneur en chef de l’équipe, Salisu Yusuf» dans cette mission de qualifier les Green Eagles au prochain Mondial, comme mentionné dans le communiqué de la Fédération nigériane. Un rôle de superviseur que l’ancien entraîneur du PSG et des Glasgow Rangers a décliné tout de suite, comme l’affirme le site l’équipe.fr, la version en ligne du quotidien français L’Equipe. Un refus du reste prévisible, sachant que Paul Le Guen avait postulé pour être sélectionneur du Nigeria et non assistant. Il est à rappeler que le Nigeria, adversaire des Verts dans ce groupe B des éliminatoires pour le Mondial en Russie, accueillera la sélection nationale le 9 octobre prochain en match de la deuxième journée de ce troisième et dernier tour des éliminatoires. T. A. S. Deux Algériens éliminés de la première journée du ChamLqui orspionnat du monde d’athlétisme juniors, a débuté hier à Bydgoszcz (Pologne), deux athlètes algériens, Abdallah Khelidj et Abderezak Khelili (1500 m), ont été éliminés dès le premier tour. Dans la 1re série, Khelidj a terminé 11e (3’52’’06), et Khelili 5e dans la 3e série (3’47’’56). Au concours du saut en longueur, Yasser Triki auteur du 10e saut (7,54 m) a réussi à se qualifier en finale, prévue cet après-midi. Triki, dont le record personnel est de 7,67 m (réalisé à Alger en 2015), aura du mal à monter sur le podium vu le niveau de ses adversaires. Le jeune athlète algérien, qui avait pris part aux derniers Mondiaux juniors 2014 (Etats-Unis), avait raté la finale pour cause de blessure. Au moment où nous mettons sous presse, deux Algériens étaient en lice dans l’épreuve du 10 000 m, à savoir Ali Djoudar et Tawfiq Bouziane. Le jeune Bouanani (110 m haies) fera son entrée aujourd’hui. L’Algérie est présente aux Mondiaux d’athlétisme (19 au 24 juillet) avec sept athlètes. C. B. LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 20 juillet 2016 COMMENTAIRE FRANCE Justice La communauté musulmane durement frappée par l'attentat de Nice sociale PHOTO : DR Dernière prière pour les victimes de l'attentat de Nice à la mosquée Errahma vice-président du Conseil régional du culte musulman, Boubekeur Bekri, durant la cérémonie. «Voilà le résultat de cette barbarie», a-t-il dit tristement aux fidèles figés devant les cercueils. «Qu'Allah donne de la force aux familles dans notre pays qu'on aime et qu'on chérit», a prié l'imam de la mosquée Errahma, Otmane Aissaoui, après avoir égréné les dates de naissance des victimes et leur date de décès, le 14 juillet 2016, jour de Fête nationale. «Votre communauté est sans doute la plus touchée dans cet attentat», a précisé un représentant de la mairie de Nice, Auguste Vérola. Aujourd’hui, une cérémonie dans une autre mosquée honorera une FrancoMarocaine et son neveu de 13 ans. Jeudi, les fidèles prieront aussi pour deux FrancoAlgériens morts dans l'attentat. Ils s'inclineront sans doute aussi devant le cercueil de la Franco-Marocaine Fatima Charrihi, 62 ans, mère au foyer de huit enfants, une femme pratiquante portant le voile, qui était arrivée à Nice à l'âge de 20 ans pour rejoindre son mari maçon. Cinq jours après le carnage qui a fait 84 morts sur la célèbre avenue du front de mer de Nice, les responsables niçois du culte musulman lancent tous des appels à l'union. La tension était palpable, lundi, lors de la minute de silence observée sur la promenade des Anglais où des invectives ont fusé à l'encontre des Maghrébins présents, selon plusieurs témoignages. Agences APRÈS LES AFFRONTEMENTS QUI ONT SECOUÉ LA VILLE DE TAMANRASSET 494 MALIENS SERONT RAPATRIÉS JEUDI PROCHAIN ■ Selon Abderhamane Galla, consul général du Mali à Tamanrasset, «494 ressortissants maliens vont être rapatriés vers le Mali à leur demande jeudi prochain». Cette opération intervient quelques semaines après les affrontements entre migrants et habitants de la ville qui ont secoué Tamanrasset. Selon une source sécuritaire locale, «les migrants ne peuvent plus désormais quitter la ville de Tamanrasset pour rejoindre les wilayas du Nord, c’est pour cette raison qu’ils s’entassent dans les quartiers de la ville». Juste après les affrontement, «plus de 500 ressortissants maliens étaient logés dans les locaux du consulat, à Tam, et c’est à ce moment qu’ils nous ont demandé de les rapatrier car ils ne peuvent plus poursuivre leur chemin vers le nord du pays ou l’Europe, donc, leur objectif n’est pas atteint», ajoute le consul général. Le transporteur a préféré passer par le Niger avant de rejoindre le Mali que de passer directement par Timiaouine. L’opération de rapatriement sera prise en charge par le gouvernement malien qui a donné une suite favorable à la demande du consul et «le wali de Tamanrasset nous a promis de nous aider dans la mesure du possible pour le carburant et les besoins en alimentation durant le trajet de rapatriement». Le nombre de migrants dans le sud du pays, selon le consul, est estimé à 10 000 personnes ; la wilaya de Tamanrasset à elle seule compte environ 3000 migrants, mais la plupart d'entre eux ne sont pas enregistrés auprès du consulat. Bouzid Ichalalene POINT ZÉRO Le bon père de famille est celui qui frappe ses enfants avec bonté Par Chawki Amari P Par Réda Bekkat C U ne trentaine de personnes de confession musulmane, majoritairement des Franco-Tunisiens, ont été fauchées par le camion du tueur tunisien radicalisé Mohamed Lahouaiej-Bouhlel sur la promenade des Anglais de Nice, estiment les imams niçois sur la base d'informations encore parcellaires. A la grande mosquée Errahma (La Miséricorde), dans le quartier populaire de l'Ariane, une cinquantaine d'hommes et une trentaine de femmes ont prié hier devant deux cercueils d'adultes en bois clair et un petit cercueil blanc d'enfant, a constaté l'AFP. Ce sont ceux de la Franco-Tunisienne Olfa Khalfallah, née en 1985, et son garçonnet Kylan, qui aurait eu 4 ans le 14 août, pleurés par Tahar. Et celui de Bilal Labaoui, un jeune homme de 29 ans originaire de la ville de Kasserine, en Tunisie, qui projetait de se fiancer. Les défunts seront enterrés en Tunisie. «Que les victimes soient musulmanes, qu'elles soient chrétiennes, qu'elles soient athées, c'est une douleur pour l'ensemble de l'humanité», a glissé le remière hypothèse, la justice est indépendante, des juges, plus ou moins sévères et ayant eu une mauvaise enfance, sanctionnent en leur âme et conscience. D’où la récente menace du Syndicat de la magistrature à l’encontre de ceux qui critiquent les décisions de justice, avec la promesse de traîner devant les tribunaux les personnes qui se posent des questions sur les rafles en cours. Deuxième hypothèse : la justice n’est pas autonome, elle est actionnée par l’Exécutif ou du moins par des groupes à l’intérieur de l’Exécutif qui préfèrent terroriser la société plutôt que de négocier et dialoguer avec elle, en se cachant derrière des plaintes, auto-saisines du parquet et poursuites judiciaires. Ce qui explique aussi cette même menace du Syndicat de la magistrature. Mais d’une façon générale, on connaît trop bien le régime, qui a aussi eu une mauvaise enfance, pour imaginer qu’il puisse laisser cette force aussi puissante que la justice hors de son contrôle, tout comme il n’arrive toujours pas à laisser les travailleurs s’organiser en dehors du carcan de l’UGTA, les femmes en dehors de l’UNFA ou les poules en dehors de l’UNPA. Cette vieille idée stalinienne de tout contrôler, y compris les comités de quartier et la publicité, a un avantage indéniable, celui de ne pas travailler et de tout faire avec un bouton dans un bureau ou une forêt, la main sur le joystick d’un drone. A l’inverse, l’inconvénient est évident, la terreur, l’immobilisme, l’absence d’autonomie créatrice d’une société pliée par aérodynamisme obligé dans le sens du vent. La récente Constitution a pourtant imposé une nouvelle règle, l’inamovibilité du juge de siège, ce qui le mettrait en théorie à l’abri des pressions de l’Exécutif. En pratique, tout le monde attend la prochaine arrestation, celle de Belhouchet, de Dilem, du général Nezzar, de Abdelkader Secteur ou de Rebrab. Aux dernières nouvelles d’ailleurs, celui-ci serait parti vivre au Brésil, en Italie ou en Théorie. Car en théorie, tout va bien. onstat sidérant du Fonds monétaire international (FMI) : près du quart le plus riche de la population algérienne profite six fois plus des subventions énergétiques que 20% de la population la plus pauvre, selon une étude réalisée par le FMI qu’on ne peut pas qualifier comme une organisation philanthropique ou caritative. Il a fallu du temps et surtout la crise pétrolière avec ses incidences financières directes sur l’économie algérienne pour que les pouvoirs publics se décident à revoir, notamment, les prix de l’électricité et du gaz à la hausse, en ciblant les tranches de consommation les plus élevées. Un pas vers une révision de la politique des subventions a été fait, un peu tard certes, mais est non moins nécessaire, selon les experts, parce que ce soutien au prix énergétique, tel qu’il avait été conçu, est en soi inéquitable, injuste, profitant davantage aux catégories les plus riches. Il est vrai que nombre de spécialistes avaient appelé, dès les premiers effets de la crise à revoir cette démarche non différenciée et considérée comme faisant partie d’une «justice sociale» alors que l’étude du FMI montre que pour les produits énergétiques au moins, elle est profondément injuste, ne profitant pas aux Algériens qui en ont le plus besoin. De toute évidence, ces subventions mal réparties auraient pu et doivent désormais être investies dans le développement économique. Dès lors, il convient sans doute de retenir le principe qui a inspiré la révision des prix de l’électricité et du gaz pour l’élargir progressivement à d’autres secteurs et faire en sorte que la subvention des prix profite d’abord aux catégories qui en ont le plus besoin, c'est-à-dire les plus pauvres et non les plus riches. Et c’est dans ce cas seulement que la justice sociale prendrait sa véritable signification, notamment dans les domaines de l’alimentation, de la santé et de l’éducation. Elle aura en outre comme effet bénéfique l’abandon ou du moins la réduction de manière sensible de dépenses onéreuses, à l’instar des 1500 milliards de dinars de subventions énergétiques destinées à couvrir le différentiel entre les prix réels et les prix à la consommation interne des carburants et du gaz. L’Algérie devrait saisir ce contexte de la chute des prix du pétrole comme une fenêtre d’opportunité pour revoir son modèle de croissance et diversifier son économie. Telle est la conclusion avancée par la délégation du Fonds monétaire international qui a séjourné récemment en Algérie. En d’autres termes, les pouvoirs publics devraient, en dépit de la conjoncture défavorable et de la crise pétrolière, mettre rapidement en œuvre des mesures pour réduire non seulement la dépendance à l’égard des hydrocarbures pour le financement de son économie, mais également pour lever tous les obstacles au développement du secteur privé en améliorant le climat des affaires, entre autres. météo Aujourd’hui Demain 20° 34° ALGER 21° 36° 21° 34° ORAN 23° 33° 18° 37° CONSTANTINE 24° 41° OUARGLA 21° 39° 24° 41° JUSTICE LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 20 juillet 2016 N°7848 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com ÉDITION DU CENTRE MOUVEMENT DANS LE CORPS DES MAGISTRATS LIRE L’ARTICLE DE MADJID MAKEDHI EN PAGE 2 PRESTATIONS MÉDIOCRES ET PRIX EXORBITANTS L’arnaque du «tourisme local» DESSIN SAÂD ■ LIRE L’ARTICLE DE SALIMA TLEMÇANI EN PAGE 4 c’est l’été DÉCLIC. FERHAT BOUDA, PHOTOGRAPHE FREELANCE À LA RENCONTRE DE L’HUMAIN… LE ROYAUME CHÉRIFIEN ET L’UA SONGES ET MENSONGES DU MAROC ■ Un véritable complot a été mis au point pour évincer la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et la remplacer par le Maroc. Avant le Sommet de l’UA, Rabat avait envoyé des délégations sillonner l’Afrique pour expliquer ses intentions avec un discours à géométrie variable. LIRE L’ARTICLE DE TAYEB BELGHICHE EN PAGE 10 RETROUVEZ VOTRE SUPPLÉMENT EN PAGES 13, 14, 15, 16 ET 17 «LES CAISSES DES APC SONT VIDES ET LA SITUATION EST GRAVE» LIRE L’ARTICLE DE SALIM MESBAH EN PAGE 3 PHOTO : B. SOUHIL LOUISA HANOUNE CRITIQUE LA NOUVELLE POLITIQUE ADOPTÉE ENVERS LES COLLECTIVITÉS LOCALES