L`arnaque du «tourisme local

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L`arnaque du «tourisme local
JUSTICE
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 20 juillet 2016
N°7848 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $.
ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com
ÉDITION DU CENTRE
MOUVEMENT
DANS LE CORPS
DES MAGISTRATS
LIRE L’ARTICLE DE MADJID MAKEDHI EN PAGE 2
PRESTATIONS MÉDIOCRES ET PRIX EXORBITANTS
L’arnaque du
«tourisme local»
DESSIN SAÂD
■ LIRE
L’ARTICLE DE
SALIMA TLEMÇANI
EN PAGE 4
c’est l’été
DÉCLIC. FERHAT BOUDA,
PHOTOGRAPHE FREELANCE
À LA RENCONTRE
DE L’HUMAIN…
LE ROYAUME CHÉRIFIEN ET L’UA
SONGES ET MENSONGES
DU MAROC
■ Un véritable complot a été mis au point pour évincer la République arabe
sahraouie démocratique (RASD) et la remplacer par le Maroc. Avant le Sommet
de l’UA, Rabat avait envoyé des délégations sillonner l’Afrique pour expliquer
ses intentions avec un discours à géométrie variable.
LIRE L’ARTICLE DE TAYEB BELGHICHE EN PAGE 10
RETROUVEZ VOTRE SUPPLÉMENT
EN PAGES 13, 14, 15, 16 ET 17
«LES CAISSES DES APC SONT VIDES
ET LA SITUATION EST GRAVE»
LIRE L’ARTICLE DE SALIM MESBAH EN PAGE 3
PHOTO : B. SOUHIL
LOUISA HANOUNE CRITIQUE LA NOUVELLE POLITIQUE
ADOPTÉE ENVERS LES COLLECTIVITÉS LOCALES
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 2
L’ACTUALITÉ
NOMINATIONS ET PERMUTATIONS
CORPS ENSEIGNANT
Mouvement dans le corps
de la magistrature
La Casnos
cible les cours
particuliers
L
a présidence de la République a
annoncé, hier, un important mouvement
dans le corps de la magistrature.
«Conformément aux dispositions de l’article
92 de la Constitution et de l’article 49 de
la loi organique n°04-11 du 6 septembre
2004 portant statut de la magistrature, Son
Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika,
président de la République, président du
Conseil supérieur de la magistrature, a
procédé ce jour à un mouvement dans le corps
de la magistrature», précise un communiqué
de la Présidence. Ce mouvement, lit-on dans
ce document, a concerné 11 présidents de
cour, 6 procureurs généraux, 5 présidents
de tribunal administratif et 9 commissaires
d’Etat. Ce mouvement a été plus important
à Alger où le président de la cour, Abdi
Benyounès, cède sa place à Benharadj
Mokhtar qui était jusque-là président de
la cour de Ouargla. Le procureur général
près la cour d’Alger, Brahmi Lachemi, qui
avait été nommé récemment à ce poste en
remplacement de Belkacem Zeghmati, laisse
sa place à Benikhetir Benaïssa qui occupait
le poste de conseiller à la Cour suprême.
Pour sa part, le procureur adjoint près la
cour d’Alger, Nacef El Hocine, bénéficie
d’une promotion ; il est nommé en qualité de
procureur général près la cour de Aïn Defla.
Que signifie ce mouvement ? Des juristes
que nous avons contactés le qualifient
d’«ordinaire», en tout cas a priori.
M. M.
COMMUNIQUÉ DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE
Conformément aux dispositions de l’article 92 de la Constitution et de
l’article 49 de la loi organique n°04-11 du 21 Rajab 1425, correspondant
au 6 septembre 2004, portant statut de la magistrature, Son Excellence
Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, président du
Conseil supérieur de la magistrature, a procédé ce jour à un mouvement
dans le corps de la magistrature portant :
1. NOMINATIONS AU NIVEAU DES COURS
- Smati Saïd, président de chambre à la cour de Bordj Bou Arréridj, en qualité de
président de la cour de Batna ;
- Zilabdi Houria, conseiller au tribunal administratif d’Alger, en qualité de présidente
de la cour de Béjaïa ;
- Benahmed Lakhdar, président de la cour de Saïda, en qualité de président de la
cour de Tlemcen ;
- Benharadj Mokhtar, président de la cour de Ouargla, en qualité de président de la
cour d’Alger ;
- Boualem Mohamed Bouchaala, président de chambre et vice-président de la cour
de Béchar, en qualité de président de la cour de Saïda ;
- Bendellaa Ahmed, président de la cour de Aïn Defla, en qualité de président de la
cour de Sidi Bel Abbès ;
- Saadoune Abdelkader, avocat général près la Cour suprême, en qualité de
président de la cour de Annaba ;
- Bouchrite Mokhtar, président de la cour de Béjaïa, en qualité de président de la
cour de Guelma ;
- Anteur Menouar, président de chambre et vice-président de la cour de Blida, en
qualité de président de la cour de Ouargla ;
- Maameria Lazhari, conseiller à la cour de Médéa, en qualité de président de la cour
d’Illizi ;
- Bouhalloufa Farid, président de la cour de Sidi Bel Abbès, en qualité de président
de la cour de Aïn Defla ;
- Aït Challal Mourad, procureur général adjoint près la cour de Blida, en qualité de
procureur général près la cour de Blida ;
- Tagraret Nceur, procureur général adjoint près la cour d’El Oued, en qualité de
procureur général près la cour de Tamanrasset ;
- Beniketir Benaïssa, conseiller à la Cour suprême, en qualité de procureur général
près la cour d’Alger ;
- Rahim Ahmed, conseiller d’Etat au Conseil d’Etat, en qualité de procureur général
près la cour de Annaba ;
- Nacef El Hocine, procureur général adjoint près la cour d’Alger, en qualité de
procureur général près la cour de Aïn Defla ;
- Nabout Mohamed, président de chambre à la cour d’Oran, en qualité de procureur
général près la cour de Relizane.
2. NOMINATIONS AU NIVEAU DES TRIBUNAUX ADMINISTRATIFS
- Belbraouate Mohamed, conseiller au tribunal administratif de Saïda, en qualité de
président du tribunal administratif de Béchar ;
- Makadem Aïssa, président de chambre au tribunal administratif de Guelma, en
qualité de président du tribunal administratif de Tamanrasset ;
- Aouak Saliha, conseiller au tribunal administratif d’Alger, en qualité de présidente
du tribunal administratif de Tizi Ouzou ;
- Lebcir Fatna, présidente de chambre au tribunal administratif de Constantine, en
qualité de présidente du tribunal administratif de Sétif ;
- Sandali Mohamed Lhabib, conseiller au tribunal administratif d’El Oued, en qualité
de président du tribunal administratif d’Illizi ;
- Herouadji Bachir, conseiller au tribunal administratif de Médéa, en qualité de
commissaire d’Etat près de tribunal administratif de Laghouat ;
- Libair Abdelkader, procureur de la République près le tribunal de Laghouat, en
qualité de commissaire d’Etat près le tribunal administratif d’Oum El Bouaghi ;
- Bezaoucha Abdelhalim, président de chambre et vice-président de la cour de Tizi
Ouzou, en qualité de commissaire d’Etat près le tribunal administratif de Bouira ;
- Sayoud Saadi, commissaire d’Etat près le tribunal administratif de Ouargla, en
qualité de commissaire d’Etat près le tribunal administratif de Sétif ;
- Boutemeur Boukhalfa, commissaire d’Etat près le tribunal administratif de Sétif, en
qualité de commissaire d’Etat près le tribunal administratif de Annaba ;
- Ghani Afif, conseiller au tribunal administratif de Relizane, en qualité de
commissaire d’Etat près le tribunal administratif de Ouargla ;
- Facih Ammar, conseiller au tribunal administratif de Jijel, en qualité de commissaire
d’Etat près le tribunal administratif d’Illizi ;
- Ouadhi Djilali, conseiller au tribunal administratif de Mostaganem, en qualité de
commissaire d’Etat près le tribunal administratif de Bordj Bou Arréridj ;
- Amrani Kamel, procureur de la République près le tribunal de Biskra, en qualité de
commissaire d’Etat près le tribunal administratif d’El Oued.
Source APS
NOUVEAU RÉGIME ÉLECTORAL
Le pouvoir ne concède rien
L
’article 73 du projet de loi relative au régime
électoral, qui exige au moins 4% des suffrages lors des précédentes élections, n’est
pas restrictif dans la mesure où l’exigence ne
concerne que les partis ayant participé aux dernières élections», a affirmé avant-hier à Alger
le ministre de l’Intérieur et des Collectivités
locales, Noureddine Bedoui. Répondant aux
préoccupations des membres du Conseil de la
nation, M. Bedoui a précisé que l’article 73 de
ce projet de loi «ne restreint aucunement le droit
du candidat qui est garanti par la Constitution»,
soulignant que le taux de 4% exigé pour l’admission du dossier de candidature «ne concerne que
les partis ayant participé aux dernières élections». Les partis qui n’ont pas pris part aux précédentes élections et les nouvelles formations
politiques sont tenus de recueillir les signatures
de 50 électeurs pour chaque siège à pourvoir aux
élections locales, a ajouté le ministre. «Au titre
des nouvelles dispositions du projet de loi, les
listes indépendantes doivent être appuyées par
250 signatures d’électeurs de la circonscription
électorale concernée par l’élection de l’Assemblée populaire nationale.» Les assurances du
ministre de l’Intérieur suffiront-elles à calmer
une classe politique qui, dans sa majorité, voit
dans les derniers projets de loi, notamment
celui portant sur le régime électoral, une volonté
affichée du gouvernement de verrouiller encore
plus le champ politique ? Les partis de l’opposition — ceux qui se sont regroupés au sein de
l’Instance de concertation et de suivi (ICSO)
ou ceux qui siègent au Parlement, le Front des
forces socialistes (FFS) le Parti des travailleurs
(PT) et l’Alliance verte — la rejettent.
Les élections législatives et communales approchent et le nouvel arsenal électoral inquiète
au plus haut point. La nouvelle législation installe
une multitude d’écueils à l’activité politique.
Cette fois-ci, le gouvernement, qui a fait adopter
ses lois en s’appuyant essentiellement sur la
majorité constituée par les deux partis du pouvoir
— FLN et RND —, agit en amont en excluant
d’emblée certains partis en exigeant d’eux un
taux de 4% et les candidats indépendants 250
parrainages pour se lancer dans la course électorale. Mais comment juger du poids d’une formation politique dans un système électoral fondé,
comme l’a souvent critiqué toute l’opposition,
sur la fraude ? Toutes les élections qui ont eu lieu
dans le pays, depuis l’indépendance, ont été entachées d’irrégularités. Les élections de mai 2012
ne l’étaient pas moins. Si une bonne partie de la
classe politique les avait boycottées, les partis qui
y avaient participé avaient dénoncé une fraude
orchestrée par une machine politico-administrative bien huilée.
On comprend bien aujourd’hui pourquoi l’opposition réclame avec insistance la mise en place
d’une commission indépendance d’organisation
des élections. Visiblement, Noureddine Bedoui
ne l’entend pas de cette oreille. L’argumentaire
du ministre de l’Intérieur est ahurissant. Il leur
demande de faire confiance aux institutions de
l’Etat dans l’organisation des élections. «Cellesci figurent parmi leurs missions politiques principales», a indiqué le ministre en réponse aux
questions des membres du Conseil de la nation
sur le projet de loi organique relatif à la Haute
instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) lors d’une séance plénière de cette
institution. Pour M. Bedoui, «la désignation du
président de la HIISE et de ses membres parmi
les magistrats compte dans les prérogatives du
seul président de la République».
Mais en quoi la mise en place d’une commission
indépendante gênerait-elle le gouvernement ? Le
contrôle du processus électoral et la manipulation
de ses résultats ont toujours été un enjeu vital
pour lui.
Saïd Rabia
L
e directeur général de la Caisse nationale d’assurance des non-salariés (Casnos)
annonce des facilitations pour les artisans
et agriculteurs qui veulent s’y affilier. Avec une
bonne santé financière et des structures renforcées,
la Caisse compte cibler l’activité des cours particuliers et les métiers de l’agriculture.
Chawki Acheuk Youcef, directeur général de la
Casnos, a révélé hier, lors d’un point de presse
animé à la direction de la Caisse, qu’une opération «d’abord de sensibilisation» sera lancée à la
rentrée à l’adresse des enseignants qui donnent
des cours particuliers, que ce soit à domicile ou
dans des espaces aménagés, pour leur proposer
une couverture sociale de leur activité, «même s’ils
sont déjà affiliés à la Caisse nationale Sécurité
sociale (CNAS). Une double affiliation est envisageable», explique-t-il. M. Acheuk Youcef offre des
facilitations concernant la déclaration spontanée
à la Casnos. «Toute activité générant de l’argent
doit être couverte et soumise à cotisation, comme
tout autre métier générant des revenus», soutientil, indiquant que des contrôleurs agréés feront un
travail sur le terrain pour saisir ces enseignants
et les convaincre de se déclarer à la Casnos. Le
même travail se fera à l’adresse des agriculteurs et
des aides agricoles qui ne sont pas encore déclarés
aux caisses d’assurance. Plusieurs offres leur sont
proposées, comme la possibilité de payer toutes les
cotisations même à 55 ans, pour pouvoir bénéficier
des prestations de la Casnos à leur retraite et les
remboursements de frais de santé.
Les dispositions de la loi de finances complémentaire 2015, stipulant l’annulation des pénalités
de retard sur les cotisations impayées visant à
augmenter les affiliés à la Casnos parmi les
agriculteurs qui sont au nombre de 160 000, sont
toujours en vigueur et se prolongent jusqu’au 31
décembre prochain, rappelle le même responsable.
Ce dernier reconnaît les difficultés qui se dressent
devant l’adhésion des agriculteurs à la Casnos :
«La couverture sociale se faisait par le passé
par la Caisse nationale de mutualité agricole
(CNMA) qui s’est spécialisée, à partir de 1996,
dans l’assurance professionnelle. L’assurance
sociale des agriculteurs passe alors à la Casnos et,
à ce jour, des agriculteurs ignorent ce changement,
certains n’ont pas payé leurs cotisations depuis ce
transfert de tutelle, d’où la nécessité d’un travail
de communication et de sensibilisation ciblé.» Ce
travail ciblera également les assurés de la Caisse
pour augmenter leur taux d’assurance, sachant que
44% d’entre eux optent actuellement pour l’offre
minimum. «Nous avons proposé à nos assurés
d’augmenter leur taux de cotisation pour leur permettre d’améliorer les prestations dont ils bénéficient, comme une retraite à 200 000 DA mensuels,
au lieu de l’offre minimum qui leur permet l’accès
à une retraite de 80 000 DA», explique le même
responsable.
Fatima Aït Khaldoun-Arab
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● Ce mouvement a concerné 11 présidents de cour,
5 présidents de tribunal et 6 procureurs généraux.
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 3
L’ACTUALITÉ
LOUISA HANOUNE CRITIQUE LA NOUVELLE POLITIQUE ADOPTÉE
ENVERS LES COLLECTIVITÉS LOCALES
«Les caisses des APC sont vides
et la situation est grave»
L
ouisa Hanoune manie les chiffres
à la perfection. Elle en a encore
fait la démonstration au milieu
des élus nationaux et locaux de son
parti, réunis hier pour débattre de la
situation catastrophique dans laquelle
se trouvent les APC et APW. Privés
d’argent alors que l’Etat alimentait
jusqu’alors 60% de leurs budgets, elles
sont aujourd’hui contraintes de trouver
d’autres sources de financement
tout en continuant à répondre aux
exigences de la population. Une
équation impossible qui fait craindre
le pire selon la secrétaire générale du
PT. «Quand l’Etat décide de geler
5000 projets, et qu’en même temps
la très grande majorité des APC
ont leurs caisses vides et n’arrivent
même plus à payer leurs employés,
c’est que la situation est très grave»,
a affirmé Mme Hanoune, pour qui
les échauffourées qui ont éclaté à
Tamanrasset entre la population locale
et les migrants subsahariens sont
l’exemple même des conséquences
qui découlent de la politique menée
par ce gouvernement, conduisant à
une situation locale désastreuse.
Autre preuve du désarroi des
présidents d’APC : certains en sont
réduits à vendre leur parc immobilier
afin de renflouer les caisses. «Nous
sommes en pleine transformation
radicale, a expliqué la secrétaire
générale du PT. Nous avons atteint
un dangereux point de rupture depuis
la mise en place de ce plan drastique
qui permet l’enrichissement d’une
minorité au détriment de la grande
majorité des Algériens.» Pour la
patronne du Parti des travailleurs, les
décisions prises par le gouvernement
Sellal sont en totale contradiction
avec les orientations du président
Bouteflika. «Cette politique mène
le pays vers un sous-développement
total», juge-t-elle. «Nous sommes
face à un pays qui peut s’effondrer à
tout moment», a-t-elle averti, accusant
l’équipe Sellal d’être à la solde des
riches. «Ce gouvernement est plus
préoccupé par l’enrichissement
d’une minorité que de venir en aide
aux plus nécessiteux», accuse-t-elle.
D’autant que ceux qui profitent des
avantages fiscaux ne donnent rien en
contrepartie.
L’opération d’emprunt obligataire en
est un parfait exemple. Lancée en
grande pompe, l’opération est un
échec malgré l’obligation faite aux
banques publiques de participer à la
campagne. «Les banques publiques
ont été contraintes de mettre la
main à la poche. Mais même ainsi,
cet emprunt n’a rapporté que 500
milliards de dinars», a rappellé
Mme Hanoune, qui pointe du doigt le
jeu trouble du FCE, la plus importante
organisation patronale. Pour elle, le
Forum des chefs d’entreprise que
préside Ali Haddad s’est contenté de
«faire des promesses».
Pour éviter de basculer dans une
politique d’endettement soufflée
par les économistes du FMI, la
secrétaire générale du PT préconise
le recouvrement de l’impôt, qui n’est
que de 12% en Algérie et ne rapporte
que 100 milliards de dinars au Trésor
public. Face à ses cadres, Louisa
Hanoune a demandé à ce que l’on aille
chercher l’argent là où il se trouve.
«Si l’on récupère les 100 milliards
de dollars d’impôts impayés et les 57
milliards de dollars de prêts accordés
aux ‘‘copains’’ et que l’on y ajoute les
5 milliards de dollars accordés au
FMI, on aboutit à 162 milliards de
dollars. Avec cet argent, on peut tenir
trois ans sans recourir à l’endettement
extérieur.»
Salim Mesbah
PHOTO : B. SOUHIL / ARCHIVES
● La secrétaire générale du PT préconise le recouvrement de l’impôt qui ne rapporte que 100 milliards de dinars au Trésor public et propose
de récupérer les 62 milliards de dollars de prêts accordés aux «copains» et au FMI.
Louisa Hanoune, secrétaire générale du PT
HOLLANDE DANS UNE LETTRE
À BOUTEFLIKA
L
’Algérie et la France «plus
fortes ensemble pour faire
face aux grands défis de notre
temps». Le président François
Hollande se réjouit, dans une
lettre de félicitations adressée
au président Abdelaziz
Bouteflika à l’occasion de la
célébration de la Fête nationale
de l’indépendance et de l’Aïd
El Fitr, de l’excellence des
relations entre les deux pays
et «l’amitié et le respect» qui
unissent les deux hommes.
Dans ce message, François
Hollande
réitère
son
engagement, qu’il sait partagé,
à continuer à faire «progresser
cette relation». Le président
français se dit aussi «fier du
chemin parcouru avec vous
depuis maintenant quatre
années, lorsque nous signions
ensemble, en décembre 2012,
le texte fondateur d’Alger sur
l’amitié et la coopération et
décidions d’ouvrir un nouveau
chapitre de nos relations.
Chacun sait combien cela
n’allait pas de soi alors même
que c’était le sens profond de
notre histoire et l’aspiration
intime de nos peuples». M.
Hollande rappelle, dans le
document, son «attachement
personnel à la poursuite de la
construction d’un partenariat
fort, durable et d’exception
entre l’Algérie et la France.
Nous avons tous les deux un
vaste et ambitieux dessein
commun à poursuivre». Une
relation et des liens jugés
«confiants, sereins et denses»,
et ce, en dépit «des difficultés
conjoncturelles qui pourront
toujours survenir mais que
nous saurons désormais
dépasser». La force de ces
liens, «consolidés sur le socle
de la vérité» historique, se
construit aussi sur un dialogue
politique «permanent et bien
structuré», commente le
président français. «Nous nous
parlons souvent et de tous
les sujets, quelles que soient
nos divergences. Nous avons
construit une feuille de route
d’une densité exceptionnelle
qui progresse à chaque étape»,
ajoute-t-il. Et s’il se félicite
de ce dialogue «accru» sur
les dossiers régionaux,
M. Hollande souhaite renforcer
davantage «nos efforts et notre
coordination, notamment entre
nos forces armées, dans une
lutte sans relâche contre le
terrorisme». «Ce que nous
avons fait ensemble au Mali
a permis d’ouvrir la voie à
une stabilisation de ce pays. Il
nous faut continuer à œuvrer
à des solutions politiques
créatives et inclusives aux
crises qui nous entourent,
notamment en Libye, où nous
soutenons les efforts en ce
sens des Nations unies. C’est
dans cet esprit aussi que la
France a jugé indispensable
de relancer les efforts de paix
au Proche-Orient et je sais
pouvoir compter sur le soutien
de l’Algérie pour y parvenir»,
illustre-t-il.
Le président français plaide
aussi, dans le même document,
pour une consolidation du
partenariat économique algérofrançais et le renforcement de
la mobilité professionnelle
des jeunes, tout comme il
salue la coopération bilatérale
en termes d’éducation,
de formation et de culture.
« La jeunesse est notre cap
et notre priorité commune.
Nous devons tout faire pour
lui permettre de prendre en
main à son tour l’avenir de
notre relation», conclut M.
Hollande.
G. L.
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Les deux pays
«plus forts ensemble»
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 4
L’ACTUALITÉ
PRESTATIONS MÉDIOCRES ET PRIX EXORBITANTS
L’ARNAQUE DU «TOURISME LOCAL»
● Devant une tarification de la nuitée qui donne le tournis et des conditions d’hébergement souvent loin des standards internationaux, des milliers
d’Algériens préfèrent passer leurs vacances dans des pays comme la Tunisie ou la Turquie qui offrent des séjours de rêve à des prix alléchants.
Il suffit d’appeler le service réservation des hôtels les plus fréquentés
durant la saison estivale pour se
rendre à l’évidence. Les 4 et 5 étoiles
qu’ils soient à l’ouest, au centre ou
à l’est du pays, dans la majorité des
cas, avec des plages ouvertes aux estivants externes et un service loin des
normes, affichent des nuitées comprises entre 26 800 DA et 42 000 DA
pour une chambre double souvent
sans petit-déjeuner. Dans des complexes publics, aussi bien à l’Ouest
qu’au Centre, les chambres et les
bungalows, datant de plus de 30 ans,
situés à proximité de plages envahies
par les estivants les sept jours de la
semaine, affichent des tarifs compris
entre 10 et 15 000 DA la nuitée par
personne avec, dans les meilleurs des
cas, le petit-déjeuner. Mieux encore,
dans une résidence, ou plutôt auberge
très prisée à Béjaïa, la chambre
double avec petit-déjeuner seulement
coûte entre 14 et 18 000 DA.
Une tarification excessive qui pousse
les bourses moyennes à opter pour des
destinations moins coûteuses comme
la Tunisie, mais aussi la Turquie où
les Algériens sont de plus en plus
nombreux à se rendre. Des séjours
d’une semaine à Istanbul, dans des
hôtels de 4 étoiles, en demi-pension,
avec visite guidée des sites culturels
et sortie sur le Bosphore, sont vendus
à des prix exceptionnels : 175 euros,
ce qui représente à peine deux nuitées
sans les repas en Algérie. Le choix est
vite fait et personne ne peut dire le
contraire. Les bourses moyennes sont
non seulement dans l’incapacité de
se payer des séjours en Algérie, mais
celles qui peuvent se le permettre
n’y pensent même pas en raison des
prestations de service médiocres et de
l’absence de toute norme d’hôtellerie.
Une situation qui explique, quelque
part, le fait que sur les 1800 agences
de voyages et de tourisme qui activent
en Algérie, rares — voire exceptionnelles, pour ne pas dire inexistantes — sont celles qui ramènent
des touristes étrangers. L’écrasante
majorité se sont spécialisées dans des
destinations comme la Tunisie, la Turquie, l’Egypte ou encore Malte et la
Grèce, parce qu’elles ne peuvent rien
proposer à leurs clients.
CHERTÉ DES NUITÉES, MANQUE
D’HYGIÈNE ET MAUVAISE
RESTAURATION
La cherté des nuitées, les mauvaises
conditions d’accueil, de restauration
et de prise en charge dans les hôtels
sont une amère réalité. Même l’habitant s’y met. Les séjours d’été en
appartement dans les régions côtières
sont devenus inabordables. Dans
une ville comme Béjaïa, infernale
pendant la saison estivale en raison
de la circulation, des embouteillages,
des travaux sur la voie publique,
de la cherté de la vie et surtout
des coupures d’eau, un F3 peut
atteindre les 10 000 DA la nuitée,
voire 12 000 DA. A Saket, la location d’une maison à peine équipée
et avec un accès très difficile pour
les personnes âgées et les enfants,
des coupures d’eau nécessitant donc
un stockage permanent de cette ressource vitale coûte 17 000 DA la nuitée. Un appartement de trois pièces
au centre-ville de Annaba est loué à
15 000 DA la nuitée, alors qu’à Jijel,
où le mois d’août devient infernal
pour les habitants en raison du rush
des estivants, le même appartement
est loué à 12 000 DA la nuit, avec des
commodités minimums souvent en
très mauvais état. Le même tarif est
pratiqué dans les villes de l’Oranie,
parfois sans eau potable dans les
robinets.
Si les Algériens préfèrent aller ailleurs, il ne faut surtout pas s’attendre
à ce que les étrangers optent pour la
destination Algérie. Ceux qui ont eu
le courage d’y venir ont été marqués.
Il n’y a qu’à voir leurs commentaires sur les nombreux sites électroniques des hôtels 4 et 5 étoiles où ils
étaient hébergés. Quelques-uns de
ces messages sont révélateurs : «Un
cadre magnifique laissé à l’abandon.
Chambres sales (literie, mobilier,
etc.), nourriture très très moyenne,
des plages où sont visiblement déversés les eaux usées... A proximité, un
des nombreux vestiges romains où
l’on trouve toutes sortes de déchets.
Wifi médiocre...» Ou encore : «C’est
une honte ce centre, il faut payer
20 000 DA pour passer la nuit dans
des chambres dégueulasses, WC bouchés, placards cassés, repas sans
plus ! Le pire est la saleté partout,
sable, gazon et mer, des sachets, des
boîtes de jus, des canettes de bière !
Et de plus, des gens de l’extérieur,
qui ne sont pas locataires, peuvent
accéder.»
L’image est désolante pour un pays
qui recèle des paysages à couper le
souffle, qui aurait pu être une destination touristique privilégiée. Hélas, ce
n’est pas le cas.
Ce qui explique probablement le
coup de gueule du premier responsable du département du Tourisme,
Abdelwahab Nouri. En effet, lundi
dernier, lors des assises nationales
consacrées au tourisme, il a exprimé
son mécontentement par rapport à la
situation qui, selon lui, appelle à «une
grande mutation» aussi bien juridique qu’économique. Très critique,
après avoir dressé un tableau noir
de la situation, M. Nouri a déclaré :
«Certes l’Algérie recèle un potentiel
touristique énorme, mais elle souffre
d’attractivité. Nous avons passé notre
temps à vénérer la beauté de notre
pays sans rien faire pour exploiter
cette richesse en faveur du développement et du tourisme.»
Salima Tlemçani
PUBLICITÉ
A
peine 48 heures après l’Aïd
El Fitr coïncidant avec la fin
du Ramadhan, 30 000 Algériens avaient rejoint la Tunisie. L’été
dernier, ce pays voisin a fait le plein
grâce à une campagne médiatique
menée en Algérie sous le slogan
«La Tunisie est le pays qui vous va».
Résultat : quelque un million et demi
d’Algériens ont passé leurs vacances
sur la côte tunisienne, et ce, malgré
les attentats de Sousse qui ont fait
plusieurs morts et surtout fait fuir une
bonne partie des touristes européens.
Des prix des plus attractifs ont permis
à des familles algériennes, composées d’une moyenne deux adultes
et quatre enfants, de séjourner dans
des hôtels d’au moins quatre étoiles
situés dans des stations balnéaires
aux standards internationaux où la
baignade en maillot, surtout pour les
femmes, n’est pas en voie de disparition. Cette année encore, les offres
des agences tunisiennes ne passent
pas inaperçues. Pour seulement 47
000 DA, le touriste algérien peut être
hébergé dans un hôtel 3 à 4 étoiles,
petit-déjeuner et repas compris, avec
en bonus des balades et des excursions avec guides et accompagnateurs. Comment ne pas être tenté
lorsque l’on sait qu’un tel montant
représente deux nuitées dans un hôtel
moyen en Algérie, loin d’atteindre le
niveau des prestations offertes par les
tour-opérateurs tunisiens ?
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 5
L’ACTUALITÉ
UN DÉBUT DE SAISON ESTIVALE PÉNIBLE À BÉJAÏA
BACCALAURÉAT
Des routes fermées et
des automobilistes exaspérés
Sellal honore
les lauréats
● Forte perturbation de la circulation automobile dans la wilaya de Béjaïa depuis quelques jours. Les citoyens de
plusieurs communes manifestent leur mécontentement en fermant les axes routiers.
La route d’Akbou fermée par les citoyens
qui demandent la dissolution de l’APC
pour mauvaise gestion
interpeller les autorités sur le
stade de proximité dont l’état
de délabrement «pénalise fortement les athlètes locaux».
Cette fermeture a créé des
bouchons monstres qui se sont
étendus sur des kilomètres.
Les automobilistes ont été bloqués deux longues heures sous
un soleil de plomb, jusqu’à la
réouverture de la route en début d’après-midi, après que les
protestataires aient eu la ga-
rantie des autorités de prendre
en charge la réhabilitation du
stade, a indiqué une source
locale. Dans le lot des automobilistes, beaucoup de touristes
venus des quatre coins du
pays. Ils n’en reviennent pas
du fait que leur séjour estival
soit compromis de cette façon.
«C’est la deuxième année
consécutive que je séjourne
à Béjaïa et c’est la deuxième
fois que je suis pris dans un
bouchon à cause d’une fermeture de route», se lamente
un enseignant venu de M’sila. Un habitant d’Akbou qui
campe à Aokas supplie un
protestataire : «Ayez pitié des
centaines de familles, enfants
et personnes âgées que vous
bloquez, libérez la voie.» Le
protestataire, cigarette aux
lèvres, en débardeur, ne veut
rien entendre et se justifie :
«Sans cela, on n’aura rien.»
PHOTO :EL WATAN
D
epuis quelques jours, le
trafic routier est fortement perturbé à Béjaïa
à cause de la fermeture des
routes par des citoyens en
colère portant de multiples
revendications. Les frondeurs
ciblent des tronçons routiers névralgiques, tels que
les RN26 et RN9 pour leurs
actions, estimant que ce procédé est le seul langage que les
autorités comprennent. Pris au
piège dans les bouchons, les
automobilistes sont les victimes collatérales et les grands
perdants de cette situation.
Hier, des citoyens de la localité
de Djebira, commune de Tichy, ont fermé la RN9 menant
de Béjaïa à Jijel et Sétif, à
hauteur du lieudit Lotissement 7, exigeant le raccordement de leurs foyers au
gaz naturel. Avant-hier, Béjaïa
était presque isolée du reste
du pays. Ses deux principaux
axes routiers ont été fermés à
la circulation par des citoyens
en colère. A Tichy, vers 11h,
un groupe de jeunes ne dépassant pas la vingtaine a fermé
la RN9, à hauteur de l’agglomération de Baccaro, à deux
kilomètres de la ville, a-t-on
constaté sur place. Les protestataires ont agi ainsi pour
A Akbou, c’est la même scène
pendant toute la journée. Bouchons, surchauffe, exaspération et empoignades entre les
protestataires et les automobilistes qui refusent de faire les
frais de cette action. Plusieurs
dizaines de citoyens d’Akbou
se sont donné rendez-vous
à 4h au carrefour de Taharacht, à quelques dizaines de
mètres de la zone industrielle.
A l’aide d’objets hétéroclites,
ils ont obstrué la RN26, reliant Béjaïa à Alger. L’action
survient après plusieurs
marches organisées dans la
ville d’Akbou pour amener les
autorités à dénouer la crise qui
bloque l’APC depuis 2012.
Les protestataires dénonçaient
la gestion «catastrophique»
de l’APC et exigeaient sa
dissolution et le déblocage
de centaines de millions de
dinars pris en otage dans les
caisses, pendant que la population est privée de projets de
développement. Le wali est
intervenu sur la radio locale où
il a fustigé la mauvaise gestion
prévalant à l’APC d’Akbou.
A noter que les APC d’Amalou et de Tizi n’Berber ont été
également fermées par des
citoyens pour diverses revendications.
M. H.-K.
Cinquante-six lauréats du
baccalauréat session 2016,
ayant obtenu d’excellentes
moyennes, ont été honorés,
hier à Alger, par le Premier
ministre, Abdelmalek Sellal.
Le président du Conseil de la
nation, Abdelkader Bensalah,
le président de l’Assemblée
populaire nationale (APN),
Mohamed Larbi Ould
Khelifa, et le président du
Conseil constitutionnel,
Mourad Medelci, ont
assisté à cette cérémonie
qui s’est déroulée au Palais
du peuple en présence de
membres du gouvernement.
A cette occasion, le Premier
ministre, en plus des cadeaux
symboliques, a décerné
aux meilleurs bacheliers
des médailles en or, en
argent et en bronze. Il s’agit
de Ousalah Kenza Naïla
d’Oran qui a décroché la
meilleure moyenne au niveau
national avec 19,14 (branche
mathématiques), suivie de
Oucif Amani de la wilaya
de Khenchela (sciences
expérimentales, 19,02), puis
du cadet de la nation Ounasse
Walid de Blida (branche
mathématiques, 18,91).
D’autres lauréats ayant des
besoins spécifiques ont reçu
également des cadeaux et
des attestations honorifiques
lors de cette cérémonie.
Un total 241 élèves ont
décroché, cette année,
leur bac avec la mention
«excellent», 5011 avec la
mention «très bien» et 19 025
avec la mention «bien».
Agence
PRÉINSCRIPTION UNIVERSITAIRE
Tout se passe en ligne
N
ous avons mis à la disposition des nouveaux
bacheliers des équipes qui travaillent 24h/24
pour dispenser les informations nécessaires aux
préinscriptions universitaires. Deux numéros verts
sont en service pour assurer une bonne orientation», informe Mouloud Koudil, directeur de
l’Ecole supérieure d’informatique (ESI) dont
l’établissement a créé le site www.orientation.esi.
dz dédié à la préinscription.
Débutée hier, l’opération de préinscription et
d’orientation des bacheliers se déroulera donc exclusivement sur internet et se poursuivra jusqu’au
21 juillet. Faisant le choix de la Toile, le ministère
de l’Enseignement supérieur a rassemblé toutes
les opérations susceptibles d’être menées par les
étudiants au niveau du site sus-cité. Ainsi, que
ce soit pour la préinscription, l’orientation ou le
recours, le futur étudiant est tenu de passer par le
site élaboré par l’ESI. Et pour en faciliter l’accès,
une connexion gratuite est à la disposition des nouveaux bacheliers à partir des cyberspaces ouverts
à cet effet au niveau des établissements universitaires, comme annoncé par le directeur général de
l’enseignement et de la formation au ministère,
Noureddine Ghouali, à l’APS. Muni de son numéro de matricule et de son code personnel qui se
trouve au bas de l’attestation provisoire de succès,
le nouveau bachelier doit effectuer les six choix
de filière dans lesquelles il doit impérativement
intégrer au moins une université et ne pas se limiter
aux grandes écoles. Concernant l’orientation, M.
Ghouali explique que celle-ci obéit à un classement
qui repose sur quatre paramètres : les fiches de
vœux exprimés par le titulaire du baccalauréat, la
série et les résultats du baccalauréat, les capacités
d’accueil des établissements d’enseignement et
de formation supérieurs ainsi que les circonscriptions géographiques. M. Ghouali précise que pour
participer au classement dans certaines spécialités
ou grandes écoles, le candidat doit justifier d’une
moyenne générale minimale au baccalauréat. Dans
le cas où l’affectation ne le satisfait pas, le candidat
peut introduire un recours exclusivement en ligne
sur le même site. Pour ce qui est des inscriptions
dans les filières à recrutement national, les filières
des sciences médicales, vétérinaires et celles dispensées par les écoles nationales, les candidats sont
soumis à un test de langues étrangères organisé par
l’établissement d’accueil. Concernant le transfert,
une plateforme transfert est à la disposition des
bacheliers sur le site de préinscription.
Fatma-Zohra Foudil
GENDARMERIE ET SÉCURITÉ ROUTIÈRE
LE SITE TARIKI OFFICIELLEMENT OPÉRATIONNEL
A
nnoncé en grande pompe en avril dernier,
le site Tariki est entré en service hier.
Dédié à l’information routière en Algérie,
Tariki est un projet initié par la Gendarmerie
nationale basé sur des solutions open source.
Il permet aux usagers de la route d’avoir des
informations sur la situation des axes routiers, qu’ils comptent prendre, en temps réel.
C’est ce qu’a déclaré, hier, le général Guir
Badaoui, directeur de la télématique au commandement de la Gendarmerie nationale,
lors d’un point de presse.
Toutefois, contrairement à ce qui a été annoncé en avril dernier, l’application téléchargeable sur les smartphones n’est pas encore
prête, il s’agit du site web www.tariki.dz. Le
général Guir Badaoui affirme que les ingénieurs de la gendarmerie planchent dessus
pour le rendre accessible dans un future très
proche. «Le site Tariki s’inscrit dans le cadre
de la consolidation des actions de proximité
envers les citoyens, visant à leur offrir un
meilleur service de prévention et de sécurité
routières. Il a été développé en raison de la
généralisation d’internet, mais aussi étant
donné que 85% des infrastructures routières
du pays relèvent de la compétence de la Gendarmerie nationale. Nous visons, également,
à travers cette application, à répondre à la
demande importante des automobilistes sur
la situation du trafic routier, formulée via le
numéro vert 1055, et surtout pour être plus
proches de nos concitoyens, à la hauteur
leurs attentes, à jour avec le développement
technologique et accompagner les générations futures de plus en plus connectées»,
indique-t-il.
Sur la cartographie disponible sur le site, les
usagers de la route ont une vision des itinéraires possibles et optimaux, des bouchons,
des points noirs, des aires de repos, des parkings, de la météo et bien d’autres informations qui seront incluses au fur et à mesure.
LES ACCIDENTS DE LA ROUTE EN BAISSE
Lors de cette conférence, le chef de la division sécurité routière au commandement de
la gendarmerie, le colonel Mohamed Triki,
a annoncé que les accidents de la route ont
connu une sensible baisse durant le premier
semestre de l’année en cours, comparé à la
même période de l’année écoulée. Avec 2906
accidents de moins, les différents axes routiers dépendants de la Gendarmerie nationale
ont été le théâtre macabre de 7000 drames
routiers. Ils ont mené au décès de 1559 personnes etn plus de 12 123 blessés. «Cette
baisse a influé directement sur la moyenne
journalière des accidents, déclare-t-il. Alors
qu’elle était de 55 accidents, 9 morts et
96 blessés par jour durant le premier semestre 2015, elle est passée à 38 accidents,
8 morts et 67 blessés durant la même période
de cette année 2016.»
Asma Bersali
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 6
ÉCONOMIE
PRODUCTION D’HYDROCARBURES
ÉCONOMIE
MONDIALE
Sonatrach cible 30%
de croissance
Le FMI
pessimiste
a production nationale d’hydrocarbures devrait augmenter de 30% sur les quatre
années à venir, si l’on en croit
l’annonce faite avant-hier à Hassi
Messaoud par le nouveau ministre de l’Energie, Noureddine
Bouterfa. S’exprimant lors d’une
visite de travail dans le sud du
pays, le ministre, cité par l’APS,
a ainsi affirmé que la compagnie
nationale Sonatrach prévoit une
augmentation de sa production en
hydrocarbures de l’ordre de 30% à
l’horizon 2020. Cet objectif, s’estil contenté de souligner, s’inscrit
dans le cadre de la stratégie des
pouvoirs publics visant à faire
face aux nouvelles tendances des
marchés internationaux. Pour ce
faire, «les efforts sont déployés
pour atteindre cet objectif dans
les délais ciblés», a encore indiqué le ministre, soulignant par
ailleurs que le partenariat revêt une
grande importance dans l’essor
du secteur, notamment en matière
de développement et d’exploitation des gisements des champs
d’hydrocarbures. Après près d’une
décennie de baisse, faut-il rappeler, la production nationale d’hydrocarbures a commencé depuis
peu à repartir à la hausse, comme
l’avait affirmé, il y a quelques
PHOTO : DR
L
Sonatrach essaie de rattraper un retard de dix ans de production
mois, les responsables du secteur.
Dès l’année en cours, avait ainsi
annoncé, en mars dernier, le président-directeur général de Sonatrach, Amine Mazouzi, «il y aura
une hausse assez importante de la
production d’hydrocarbures et elle
s’est déjà faite ressentir avec les
résultats obtenus à fin février, où
les objectifs de production ont été
atteints à 100%». Selon le même
responsable, d’ici la fin de l’année
en cours, les projections actuelles
de reprise de la production vont
certainement être dépassées pour
marquer enfin une rupture avec
près d’une décennie de régression.
Dans une large mesure, avait-il
encore expliqué, cette reprise de
la production est liée à des investissements qui ont permis d’optimiser les ressources en pétrole
et gaz des puits en exploitation,
tout en réduisant les coûts de ces
investissements. Dans une récente
évaluation, rappelle-t-on enfin,
l’Office national des statistiques
(ONS) a indiqué que la production
du secteur des hydrocarbures a
affiché une hausse de 3,3% au
premier trimestre de 2016, comparativement à la même période de
2015. L’ONS soulignait que cette
progression a été enregistrée après
plusieurs baisses consécutives durant 2015, année où la production
des hydrocarbures avait reculé
globalement de 3,1% par rapport à
2014.
Akli R.
SECTEUR AGRICOLE
Plaidoyer pour une refonte de la loi de 2008
L
e mode de gouvernance du secteur agricole
doit être revu, selon le Forum des chefs
d’entreprise (FCE) qui préconise «une évaluation
de l’application de la loi de 2008 portant
orientation agricole en vue de son éventuelle
révision».
Le FCE qui présentait hier, lors d’un séminaire
à Alger, «une étude sur la sécurité alimentaire»,
élaborée par le professeur Omar Bessaoud,
a par ailleurs estimé, par la voix de son viceprésident Brahim Benabdeslem, qu’il faut plus de
«rigueur financière» dans la gestion du secteur
agricole, notamment en ce qui concerne «le
système de subventions» afin de mieux cibler les
priorités et «mettre fin au gaspillage» et autres
détournements. Pour le FCE, le rôle primordial
de l’Etat est à saluer pour les efforts entrepris
depuis des années. Il soutient cependant qu’il
faut un réajustement en vue d’une meilleure
«maîtrise des dépenses». C’est également le
point de vue du professeur Bessaoud qui estime
que «l’Etat doit continuer à investir et à soutenir
le secteur agricole qui ne peut se développer sans
son aide, comme c’est le cas y compris dans les
grandes puissances européennes». M. Bessaoud
souligne que ces aides doivent cependant se
faire de manière rationnelle. «On a créé des
fonds, mais on n’a pas prévu une politique de
suivi de leur gestion, ce qui a donné lieu à des
détournements et à des gaspillages», affirme
notre interlocuteur. Pour ce dernier, beaucoup
de budgets dégagés «n’ont pas été affectés
réellement à l’agriculture».
Le professeur Bessaoud insiste par ailleurs
sur une nécessaire refonte de l’administration,
estimant que «la gouvernance doit changer,
afin de permettre aux élites et aux milliers
d’ingénieurs formés chaque année de participer
à l’effort de recherche et de prise en charge
des préoccupations du secteur agricole et
de la paysannerie». Il ajoute qu’une facture
alimentaire de 10 milliards de dollars doit amener
le gouvernement à orienter ses efforts «vers des
produits agricoles stratégiques, en intensifiant
les cultures afin de réduire la dépendance visà-vis des exportations». Il cite notamment le
blé dur, qui a toujours été le socle du modèle
de consommation ancestral des Algériens, la
filière lait ou encore celle de la pomme de terre
— qui recèle des gisements de productivité
importants —, pour créer la base d’une sécurité
alimentaire propre à notre pays et qui pourrait
le prémunir en cas de crise et de tensions à
l’échelle mondiale. Pour le professeur Bessaoud,
«il faut considérer la question de la sécurité
alimentaire d’un point de vue géopolitique».
Une «menace politique bien réelle» qui pose
à l’avenir, selon l’étude du FCE, l’impératif
de rééquilibrer le rapport entre offre nationale
et recours aux marchés mondiaux au regard
des bouleversements qui caractérisent le
monde depuis quelques années. Pour le FCE,
il est impératif de rendre la facture alimentaire
soutenable et compatible avec les moyens
financiers de l’Etat. Un objectif qui passe, selon
l’organisation de Ali Haddad, par l’amélioration
de la productivité de l’agriculture, seul moyen
de lever le verrou du handicap naturel qui
caractérise le secteur agricole. Zhor Hadjam
PÉTROLE
Les cours fléchissent
Les prix du pétrole continuaient à perdre du
terrain hier en cours d’échanges européens,
sur fond de résurgence des inquiétudes
concernant l’excès mondial d’offre alors que
les stocks de produits pétroliers sont très
élevés. Le baril de brent de la mer du Nord pour
livraison en septembre valait 46,81 dollars sur
l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres,
en repli de 15 cents par rapport à la clôture de
lundi. Dans les échanges électroniques sur le
New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril
de light sweet crude (WTI) pour livraison en août
perdait 10 cents à 45,14 dollars. Les cours du
brent et du WTI restaient orientés à la baisse hier
en ligne, avec la tendance observée depuis le
début du mois de juillet, même si les prix se sont
légèrement repris depuis leurs plus bas en deux
mois le 11 juillet. «Les facteurs baissiers l’ont
emporté sur les agents haussiers au cours des
dernières 24 heures avec ces craintes concernant
une surabondance mondiale d’offre refaisant
surface sur fond de préoccupations pour la
demande», relevaient des analystes.
R. E.
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● Pour faire face aux nouvelles tendances des marchés internationaux des hydrocarbures, le nouveau
ministre de l’Energie, Noureddine Bouterfa, a affirmé que Sonatrach prévoit une augmentation de sa
production en hydrocarbures de l’ordre de 30% à l’horizon 2020.
L’après-Brexit va peser sur l’économie mondiale :
le Fonds monétaire international (FMI) a
abaissé hier ses prévisions de croissance face
à «l’incertitude exceptionnelle» créée par le
vote britannique pour une sortie de l’Union
européenne (UE), dans un contexte de reprise
déjà cahotante. «Le résultat du vote au RoyaumeUni (...) a donné corps à un important risque de
détérioration pour l’économie mondiale», écrit le
FMI dans ses nouvelles prévisions économiques
trimestrielles. Le produit intérieur brut (PIB)
mondial ne devrait plus progresser que de 3,1%
en 2016 et de 3,4% en 2017, marquant un recul
de 0,1 point par rapport à avril et une inquiétante
stagnation par rapport à 2015. La dégradation
est pour l’heure minime mais, prévient le FMI,
elle pourrait prendre une toute autre ampleur, si
Londres et les Etats membres de l’UE peinaient à
s’entendre sur leur nouvelle relation économique
et la question cruciale de l’accès au marché
unique européen. «Les négociations prolongées
qui vont probablement précéder l’établissement
d’une nouvelle relation entre le Royaume-Uni
et l’Union européenne pourraient affecter plus
que prévu la croissance mondiale», prévient le
FMI. Dans un scénario noir jugé peu probable par
l’institution, la croissance mondiale ralentirait
ainsi à 2,8% dès cette année et la zone euro serait
la proie de «tensions généralisées» dans son
secteur bancaire. L’impact sur le Royaume-Uni,
lui, ne se fera pas attendre : le FMI se montre bien
moins optimiste pour la croissance britannique
cette année (-0,2 point, à 1,7%) et surtout en 2017
(-0,9 point, à 1,3%). Dans l’hypothèse du scénario
noir, l’institution envisage même une «récession»
britannique en cas de chute brutale de l’activité à
la City de Londres et de recul de l’investissement
dans le reste du pays. «Les effets futurs du
Brexit sont exceptionnellement incertains»,
résume le chef économiste du FMI, Maurice
Obstfeld. Le contexte général n’est par ailleurs
pas spécialement porteur. Le vote pour le Brexit
«ajoute une incertitude considérable à une reprise
mondiale déjà fragile», note ainsi le FMI, qui était
toutefois prêt à relever légèrement ses prévisions
mondiales avant le choc du référendum.
R. E.
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 7
RÉGIONS
MÉDÉA
Le déficit en eau potable se fait
de plus en plus sentir
● Une citerne de 3000 litres d’eau coûte entre 1300 et 1500 DA.
PHOTO : DR
L
a population de plusieurs
quartiers de la ville de Médéa
et autres localités de la wilaya
continue de souffrir le martyre
pour s’alimenter en eau potable,
surtout durant la saison estivale,
excepté celle parmi une vingtaine
de communes qui a bénéficié du
bienfait du raccordement à partir
du gigantesque barrage de Koudiet
Asserdoun (wilaya de Bouïra),
distant de 190 km, où la distribution de ce précieux liquide s’est
nettement améliorée. Au niveau du
chef-lieu de wilaya, dont les projets
de renforcement de l’approvisionnement tardent à se concrétiser,
ces retards n’ont pas manqué de
pénaliser les ménages en ce produit
vital, qui est devenu avec le temps
très rare à Médéa et ses environs,
accusant un grand déficit dépassant
plus de 10 000 m3/ jour. Les robinets, disent les citoyens, restent à
sec durant plus d’une semaine et
les plus chanceux sont soumis à
un rationnement très strict avec un
débit trop faible ne pouvant remplir
quelques récipients pour l’usage
de la cuisine. Le siège de l’unité de
distribution de l’ADE ne désemplit
pas quotidiennement de contestataires.
Le directeur de l’unité ADE de
Médéa, Mohamed Menaï, regrette
infiniment ces perturbations, qui
causent des désagréments fâcheux
aux habitants. «Elles sont indépendantes de la bonne volonté des
cadres et du personnel de l’entreprise de distribution, qui se dévoue
dans l’intérêt des clients», dit-il.
Il précise par ailleurs que «ce
phénomène embarrassant est dû
au manque de produit provenant
essentiellement de la station d’adduction du barrage Grib de Aïn
Defla et aussi de la baisse sensible
des réserves d’eau au niveau de
la station de pompage située au
niveau des gorges de la Chiffa».
Des projets datant des années
1970 sont largement dépassés par
La galère des pénuries d’eau à Médéa
les facteurs de la croissance démographique et l’impressionnante
extension de la cité millénaire
d’antan. Les autres sources de production (petits forages et sources
naturelles) restent insignifiants et
ne représentent que 2% des 22
000 m3 de la production journalière globale que reçoit la ville de
Médéa et ses environs. Alors que
les besoins estimés aujourd’hui
sont de plus 35 000 m3 pour une
distribution quotidienne correcte
et sans coupure trop longue. Ces
faits cités, dit-il, sont souvent en
déperdition et sont subordonnées
aux conditions climatiques de la
pluviométrie de la saison hivernale qui précède l’année. Aussi, il
faut ajouter à cela, mentionne-t-il,
les pannes techniques dues aux
coupures d’ électricité, qui se produisent le plus souvent au niveau
des armoires d’alimentation en
énergie provoquées par les fortes
chaleurs caniculaires de l’été et qui
accentuent encore en cette période
les perturbations récurrentes du
pompage d’eau potable.
Cette pénible et intenable situation
a contraint les ménages à se rabattre
sur les colporteurs d’eau pour
se procurer ce précieux liquide
indispensable à la vie et la santé
de l’individu. Une citerne d’eau
d’une capacité de 3000 litres coûte
cette année de 1300 DA à 1500 DA.
Un prix qui n’est pas à la portée de
tout le monde évidemment, surtout
lorsqu’il s’agit de familles nombreuses, ce qui nécessite des achats
réguliers, alors faisons l’addition à
la fin du mois.
LES CITERNES POUSSENT
COMME DES CHAMPIGNONS
Aussi, cette pénurie a poussé les
ménages à faire des dépenses
supplémentaires en se dotant, au
grand bonheur des ferronniers,
de citernes installées sur les terrasses des immeubles, où elles sont
devenues plus nombreuses que
les paraboles. Mais comme dit le
dicton, le malheur des uns fait bien
le bonheur des autres. C’est une aubaine pour ce nouveau commerce
qui a pris de l’ampleur ces derniers
temps à Médéa pour satisfaire
les nombreuses demandes. Les
tracteurs remorquant des citernes
devront faire plusieurs rotations par
jour pour satisfaire les commandes
sans pour cela vous garantir la provenance et les conditions d’hygiène
de cette eau qui, parfois, est trans-
portée dans des citernes douteuses
et rouillées. Le consommateur n’a
pas d’autre choix, il doit se fier à la
confiance de son livreur habituel.
Pour d’autres gens manquant de
moyens financiers, ils ne se permettent pas ce luxe et doivent
compter sur leurs bras pour s’approvisionner. La tâche est confiée
la plupart du temps aux enfants qui
ne cessent de faire des va-et-vient
entre les fontaines et la maison, en
ahanant sur les sentiers caillouteux
et les pentes accentuées par le poids
du jerrican transporté sur le dos par
ces corps frêles.
Sitôt la provision d’eau transvasée dans un fût pour constituer la
réserve du jour, il leur faut repartir
à la fontaine, encore et encore une
autre fois, une corvée insupportable pour ces gamins qui n’ont plus
de répit pour jouer et se consacrer à
leurs jeux préférés. Heureusement
que la bonté, la générosité et la bénédiction des propriétaires de puits
ont prévalu, en facilitant et aidant
énormément les ménages dépourvus d’eau à s’approvisionner en
quantité voulue en toute quiétude
à partir des multiples fontaines
qui ont été installées et se trouvant
sur les voies publiques devant les
domiciles au niveau de plusieurs
quartiers de la cité, permettant ainsi
la disponibilité et l’accessibilité de
ce précieux liquide à la portée de
tout le monde sans exception jour
et nuit afin d’étancher. En attendant
des jours meilleurs, la population
de Médéa et ses environs devra
se démener comme elle peut pour
se ravitailler en eau. On vient
d’apprendre qu’une réunion a été
programmée à l’APW de Médéa,
qui doit regrouper tous les responsables concernés, afin d’examiner
la situation explosive et tendue qui
prévaut dans certaines localités de
la wilaya et les mesures évidemment à prendre en urgence pour
pallier ces insuffisances.
A.Teta
PRÉINSCRIPTIONS UNIVERSITAIRES À BLIDA
Des gérants de cyber conseillers d’orientation !
P
ouvez-vous m’aider, s’il vous plaît, nous orienter pour une bonne formation universitaire ?
Comme vous avez de l’expérience et un niveau, je
crois que vous êtes à même d’aider mon fils/ma fille
à choisir une spécialité prometteuse à l’université»...
Au premier jour des préinscriptions universitaires
des nouveaux bacheliers, les gérants de cybercafés
ont visiblement, changé de vocation à Blida. Ils sont
devenus conseillers d’orientation pédagogique pour
la circonstance !
Ces jeunes sont très sollicités par des parents et les
nouveaux bacheliers, pressés d’opter pour une formation universitaire de qualité et surtout offrant des
opportunités d’emploi à l’avenir. Ces espaces sont,
en effet, pris d’assaut, dès les premières heures de
la matinée, tant l’enjeu est de taille, celui de faire
une «bonne» préinscription. Les débats sont parfois
houleux devant le bureau du gérant du cyber, qui
peine à satisfaire tout ce beau monde qui lui impose
une nouvelle fonction. «Attendez, je suis la première
arrivée ici, je veux finir vite !» lance une dame à une
autre, toutes les deux en compagnie de jeunes filles
nouvelles bachelières, dans un cybercafé du quartier
Montpensier. D’autres clientes s’insurgent : «Un peu
de respect, et calmez-vous, nous sommes toutes ici
pour le même besoin !»
Le jeune gérant du cyber a du mal à maîtriser cette
ambiance électrique. Il tente de rassurer ses clientes,
tout en faisant preuve d’une honnêteté exemplaire.
«Je ne suis pas spécialiste dans l’orientation, je vais
seulement essayer de vous aider», lance-t-il. Et cette
image d’un homme âgé, venu seul, dans un cybercafé
de Bab Dzaïr, reste la plus marquante. Muni du relevé de notes de sa fille ayant décroché son bac avec à
peine 11/20 de moyenne, filière sciences expérimentales, il insiste pour mettre le choix de «médecine»
dans toutes les cases. «Je veux que ma fille soit médecin, c’est tout!» réclame-t-il pour amener le gérant
du cyber à remplir la fiche de vœux d’une façon
propre à lui. Ce dernier lui explique que différentes
spécialités devaient être portées dans les cases de la
fiche de vœux, mais en vain. La tension monte d’un
cran et l’heureux papa perd son sang-froid. « Je suis
venu pour inscrire ma fille à l’université. Vous n’avez
qu’à faire ce que je vous demande et je vous paye.
Sinon vous mettez médecine dans une seule case et
les autres restent vides», rouspète-t-il, face au gérant
du cyber, qui a déjà du mal à gérer convenablement
son business en cette journée particulière.
Suite à l’intervention de plusieurs autres personnes
se trouvant sur les lieux, lui expliquant que ce qu’il
demandait était impossible, le concerné claque la
porte, déçu !
C’est dire que la généralisation de l’internet mobile
(3G) et la possibilité d’effectuer cette étape par les
bacheliers eux-mêmes et de chez eux n’ont pas entamé le travail des cybercafés, très sollicités. Et que les
nouveaux bacheliers sont en quête d’appui et d’orientation, même auprès de personnes pas toujours bien
indiquées pour cette mission.
Anis Hanni
COMMUNE
DE DRARIA
Les habitants
de Sidi Lakehal
dans l’impasse
D
epuis plus d’une dizaine d’années, une trentaine de familles
souffrent de l’absence de raccordement de leur cité au réseau d’évacuation des eaux usées. Ainsi, ces
familles utilisent jusqu’à présent
des fosses septiques pour contenir
les eaux impropres. Egalement, les
habitants se sont rendus à plusieurs
reprises et depuis des années au
siège de l’APC pour demander une
solution. Selon A. Guelfi, l’un des
nombreux résidants de Sidi Lakehal,
des promesses ont été faites, mais
le passage a l’acte n’a jamais eu
lieu. «A chaque fois que nous nous
déplaçons en petit comité au siège
de la mairie de Draria, le président
d’APC nous explique que des travaux seront bientôt réalisés, mais
nous avons pris conscience après
3ans que rien ne sera réalisé pour
rendre le quotidien des citoyens
plus simple», nous confie-t-il. Aussi,
notre interlocuteur nous informe
qu’il y a quelques années, la route
conduisant de l’hôpital de Tixeraïne
jusqu’à Seballa a été entièrement
goudronnée à neuf pour le plus
grand bonheur des habitants ainsi
que des milliers d’automobilistes
qui transitent par ce chemin très emprunté. Durant la phase de bitumage,
un réseau de canalisation a été mis
en place, mais le raccordement qui
était censé se produire n’a pas eu lieu
encore une fois. «Avant que la nouvelle couche de goudron soit mise
en place, des canalisations avaient
été installés au bord de la route,
ainsi, nous en tant qu’habitants qui
attendons un miracle depuis une
dizaine d’années, nous nous sommes
réjouis de voir des tuyaux posés à
même le sol, quelques jours après,
nous avons constaté que le raccordement ne se fera pas encore, à notre
grand désarroi», s’indigne notre
interlocuteur, tout en expliquant que
«le réseau reliant Seballa à Tixeraïne censé suivre le bas-côté de la
route qui aurait du nous permettre
de connecter nos habitations a été
dévié sans raison et nous ne comprenons pas de tels agissements»,
reprend-il. Les habitants qui n’ont
pas voulu baisser les bras, se sont
par la suite orientés vers le chef de
daïra qui ne les a pas rencontrés,
plusieurs lettres ont été envoyées
pour dénoncer un problème qui tarde
à être résolu. D’après ces habitants,
qui veulent alerter le wali d’Alger,
Abdelkader Zoukh, sur leur cas, il
est insensé que des propriétaires
de maisons construites selon les
normes en vigueur ne soient pas
raccordées à un réseau d’égouts.
«Notre dernière chance est que le
wali d’Alger prenne en charge cette
affaire au plus tôt, car aujourd’hui
notre problème est devenu un vecteur de maladies et détruit aussi un
cimetière non loin de nous», conclut
un habitant.
R. Larbi
HORAIRES DES PRIÈRES
Alger et ses environs
MERCREDI 15 CHAWAL 1437
Fadjr………………
Chorouk....………
Dohr………………
Asser…… …………
Maghreb…..……
Îcha……………
03:59
05:46
12:54
16:44
20:07
21:42
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 7
RÉGIONS
LOGEMENTS PARTICIPATIFS AIDÉS À CONSTANTINE
SAISON ESTIVALE À JIJEL
Les souscripteurs au projet de C
l’ex-Batigec dans l’expectative
’est dans un climat de sérénité retrouvé après tant d’années d’anarchie
que les estivants locaux et ceux des autres wilayas louent et se félicitent à l’unisson. Sur les plages que nous avons visitées, nous avons
découvert cette image qui tranche complètement avec celle des occupations
anarchiques et même parfois violentes des espaces publics, aux abords des
plages et parfois même les accotements de la route nationale. Dieu soit loué,
semblent se dire les milliers d’estivants qui déferlent sur les rivages de la
wilaya, où ils peuvent s’aventurer à leur guise sans être sous la menace de
quelque interdit promulgué par les jeunes squatteurs. A titre d’exemple,
sur la première plage de Bordj Blida à El Aouana, les familles s’installaient
librement et certaines louaient les équipements qu’avaient posés des jeunes à
la limite de la plage. Beaucoup de parkings demeurent libres d’accès à cause,
dit-on, du retard pris dans l’octroi, ou encore le refus des soumissionnaires
des nouvelles conditions du cahier des charges, qui stipule un tarif de seulement 50 dinars, contrairement aux 100, voire 200, dinars exigés habituellement les années écoulées. Cette situation a encore ravi les estivants déplumés
à chaque arrêt, que ce soit sur la route, sur un accès ou près d’une plage. La
présence des services de sécurité, que ce soit de la police ou de la gendarmerie, est aussi rassurante chez les citoyens qui ne comptent plus laisser-faire et
subir silencieusement les abus et autres dépassements enregistrés auparavant.
Les désormais «parkingueurs» et autres loueurs d’équipements de plages ne
sont plus à l’abri de poursuites. Les saisies des équipements dressés le long
de la plage par les services de la police et les amendes judiciaires dissuadent
les contrevenants à s’imposer le long des plages contre le gré des estivants.
Cette situation a même conduit des jeunes à investir le siège de la commune
de Jijel pour exiger d’être autorisés à placer leurs équipements. Une chose est
sûre, pour le moment la situation paraît bien mieux organisée et sereine au
grand plaisir des estivants qui ne demandent qu’une évasion avant de retrouver leurs habitudes chez eux.
Fodil S.
● Les concernés, qui se sont remis à espérer après la reprise quoique timide
des travaux, ont vite déchanté en raison des difficultés financières rencontrées
par le nouveau promoteur.
DESSIN: SOUHAYLA
L
e collectif des souscripteurs au projet de
1000 logements participatifs aidés (LPA) monte
au créneau pour dénoncer le
retard pris dans la réalisation
de ce projet. «Les travaux
de réalisation de ces logements devaient débuter en
2012 pour un délai de 24
mois. Chaque acquéreur a
versé à cette époque 20% du
montant total, soit 840 000
DA pour l’acquisition d’un
logement au niveau de l’UV
15 à Ali Mendjeli. Mais mis
à part quelques travaux de
terrassement et plateformes
réalisées, le projet est resté
au stade embryonnaire», affirment des représentants du
collectif. Le secrétaire général de l’association des souscripteurs, Hamoudi Haboul
précise que depuis 2014,
et après le retard enregistré
dans la réalisation du projet en raison des difficultés
financières auxquelles était
confrontée l’ex-entreprise
Batigec, les actifs et les passifs de celle-ci ont été rachetés par le groupe Benhamadi. «Nous nous attendions
à ce que les choses évoluent
dans le bon sens depuis
la reprise du projet par ce
groupe, mais nous avons
vite déchanté en constatant que les travaux traînent
toujours. L’on vient d’apprendre d’ailleurs que les
entreprises engagées par le
groupe pour réaliser le projet ont, après une timide reprise des travaux, décidé de
se retirer pour une histoire
de situations non réglées
par le promoteur. Celui-ci
nous a avoué récemment,
lors d’une réunion tenue à
Bordj Bou Arréridj au siège
de son groupe, qu’il était
confronté lui aussi à des
contraintes financières en
raison des dettes cumulées
par l’ex-entreprise Batigec,
qu’il se doit de combler,
pour remettre l’entreprise
à flot en nous demandant
de patienter. Nous nous
retrouvons à présent dans
une situation semblable à
celle où nous nous trouvions
avant l’opération de reprise
du projet par le groupe Benhamadi. Le bout du tunnel
nous semble bien loin à entrevoir dans ces conditions»,
déplorent les souscripteurs.
F. Raoui
Projet d’éclairage d’ambiance
question, confié à une entreprise spécialisée de la wilaya de Batna, est un
ensemble de projecteurs multicolores
qui seront dirigés sur les hauts mâts
supportant les câbles, sur les piles qui
soutiennent le tablier et la partie inférieure de celui-ci.
L’ouvrage d’art, devenu un site incontournable pour les cortèges nuptiaux
dans la région et un lieu de détente
pour les riverains, est un viaduc à haubans, long de 670 mètres et haut de 83
mètres au-dessus du lac du barrage de
Beni Haroun, qu’il enjambe au niveau
d’Oued Dib, l’un des affluents du lac.
Construit par GICO, une entreprise
italienne, entre 1993 et 2002, le viaduc
a été mis en service en 2003. Le DTP
affirme que le type de construction
adopté, celui du tablier porté par des
câbles, est très approprié dans le cas
du pont d’Oued Dib, compte tenu des
reliefs de la région. «Les câbles portés
par deux mâts géants d’une hauteur
de 40 mètres assurent la stabilité de
l’ouvrage, rendant le poids du tablier
plus léger pour les deux pylônes qui
le portent d’en bas». Reliant la wilaya
de Mila à celle de Jijel, le viaduc ne
désemplit pas en période estivale. Il
est régulièrement pris d’assaut par des
visiteurs, surtout qu’il est ancré dans
un site paradisiaque. Dans tous les cas,
on ne peut résister à la tentation de le
visiter quand on est de passage dans la
région, car il est classé parmi les plus
beaux ouvrages d’art du pays.
Kamel B.
D
eux jours durant, les services de la commune de Jijel, épaulés par ceux
de la Conservation des forêts, du Parc national de Taza et de la Protection
civile se sont attaqués à une héronnière établie sur les arbres de la place de la
République, en face du siège de la mairie. La première opération a consisté en
un nettoyage en lançant un puissant jet d’eau sur les arbres, avec la récupération
des oiseaux par les agents du parc animalier de Kissir. L’élagage de certaines
branches d’arbres est aussi prévu. Reste à espérer que ces derniers ne soient pas
complètement dénudés. Pour rappel, cette héronnière qui s’est installée depuis
juste quelques années, a rendu l’air irrespirable aux abords de cette place du
fait des fientes nauséabondes de ces échassiers, qui ont par ailleurs dégarni les
branches par leur forte acidité. Une bonne initiative qui redonnera aux citoyens
le goût de réinvestir cette place.
F. S.
A quand l’aménagement extérieur ?
L
PHOTO: D.R.
e pont à haubans de Oued Dib qui
enjambe le lac de Beni Haroun
sera très prochainement embelli d’un
système d’éclairage d’ambiance. Le
projet, qui est en cours de réalisation,
ajoutera à coup sûr à la beauté de l’ouvrage et du site du barrage en général.
D’ailleurs, c’est là le but recherché
par la direction des travaux publics
qui, selon son premier responsable,
veut donner une touche de beauté supplémentaire au viaduc et encourager
les visites nocturnes. «Le viaduc est
bien visité de jour et notre intention
consiste à faciliter les visites nocturnes
en période estivale», explique le DTP,
Abdellah Salay. Il s’agit d’un système
d’éclairage particulier qui mettra en
valeur cet ouvrage d’art. Le système en
Le centre-ville débarrassé
de l’héronnière
CITÉ DES 40 LOGEMENTS
À TÉBESSA
PONT À HAUBANS DE OUED DIB (MILA)
L
Sous de bons auspices
es habitants de la cité 40 Logements participatifs de la ville de Tébessa
s’insurgent contre l’indifférence des autorités locales quant à l’amélioration
du cadre de vie de leur quartier. Ils ont lancé récemment un appel pressant au
wali de Tébessa, avant de s’adresser au ministre de l’Habitat pour engager des
travaux d’aménagement extérieur et de voirie pour mettre un terme au calvaire
qu’ils endurent depuis plus de 13 ans. Ces quarante familles ont également
soulevé le problème de l’éclairage public et le manque d’aires de jeux pour leur
progéniture. A signaler que cette cité attribuée aux bénéficiaires en 2003 s’est
transformée au fil du temps en dépotoir à ciel ouvert, notamment en été, où les
ordures ménagères qui débordent, dégagent des odeurs nauséabondes, rendant
l’air irrespirable, et provoquent la prolifération des insectes.
En hiver et à la moindre averse, le site devient un immense bourbier, causant
des désagréments pour les habitants. Ces derniers accusent la direction de
l’agence foncière de Tébessa, maître de l’ouvrage de ce projet, d’avoir détourné, selon leurs propos, le budget de l’aménagement extérieur. «C’est la seule
cité de la ville restée toujours sans aménagement extérieur. Nous demandons
aux autorités compétentes d’ouvrir une enquête pour savoir où est passé le
budget destiné à ces travaux», a déclaré un habitant. Auparavant, la direction de
l’agence foncière avait fait savoir que l’enveloppe destinée à l’aménagement,
estimée à 2 millions de dinars, a été transférée vers un autre chapitre, celui de
l’AEP des quatre bâtiments. Chose qui n’a pas convaincu les habitants. Ces
derniers affirment que l’alimentation en eau potable est l’une des prérogatives
de l’APC. Une contradiction qui suscite encore des interrogations parmi les
résidants, qui s’interrogent encore : «A quand l’aménagement extérieur de la
cité 40 Logements ?»
Lakehal Samir
90 000 euros saisis
à Bouchebka
P
rès de 90 000 euros ont été saisis, lundi, par la brigade des Douanes du poste frontalier
de Bouchebka, à 30 km de Tébessa, apprend-on d’une source douanière. Celle-ci a
ajouté que cette somme en devises a été récupérée après une opération de redressement de la
valeur sur des produits ferreux importés depuis la Tunisie et qui s’est avérée en surévaluation
de 89 865 euros. Aussitôt, et selon ce plan de redressement, la direction de la prévention et du
contentieux de la douane a taxé l’importateur pour fraude douanière. Il devrait payer une
amende de plus de 55 millions de dinars.
L. S.
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 8
RÉGIONS
FESTIVAL RACONTE-ARTS
TIZI OUZOU
Difficultés financières
pour la 13e édition
● Seulement 900 000 DA ont été réunis, une somme jugée dérisoire
● 350 festivaliers et 10 000 visiteurs sont attendus à Souamaâ.
L
e Festival Raconte-arts,
qui en est à sa 13e édition,
s’ouvrira le 24 juillet à
Souamaâ, dans la wilaya de
Tizi Ouzou.
Cette manifestation populaire
à caractère culturel et international, qui est accueillie par les
villages de Kabylie, connaît
cette année des difficultés financières. Selon l’estimation
des organisateurs, le Festival
Raconte-arts 2016 reviendra
à près de seize millions de dinars (cachets pour les artistes,
prises en charge, location de
matériel, communication,
entre autres). Hacène Metref,
directeur du festival, dira avec
beaucoup de dépit : «Nous
n’avons pu avoir qu’une subvention de 800 000, 00 DA
de l’APW de Tizi Ouzou et
100 000,00 DA du HCA. Pour
réunir les fonds nécessaires, je
suis en train de faire du porteà-porte. C’est triste pour un
festival de cette dimension.»
Sur place, les festivaliers seront pris en charge (restauration et hébergement) par les
habitants de Souamaâ (daïra
de Mekla) pendant la durée du
festival, qui se terminera le 31
juillet. M. Metref rappellera
également que des factures de
Un festival indépendant et citoyen dont c’est la 13e édition
la douzième édition ne sont
pas encore réglées. Pour la présente édition, les organisateurs
ont remis des dossiers aux institutions publiques, comme la
direction locale de la culture,
de la jeunesse et l’APC de Tizi
Ouzou. «Nous nous posons
sans cesse la même question :
pourquoi on refuse de subventionner les Raconte-arts ? On
l’organise depuis 2004 sans
interruption et j’ai l’impression qu’on est ostracisés. C’est
le plus grand festival autonome de la région. A travers El
Watan, nous lançons un appel
à tous ceux qui peuvent aider
le festival à se manifester»,
lance Hacène Metref.
Raconte-arts, festival à multiple dimension (culturel,
scientifique et pédagogique)
connaît une grande notoriété
en Kabylie. L’année dernière,
il a réuni plus de 10 000
visiteurs à Iguersafène. Cette
année, 350 participants de différentes régions du pays et
des étrangers sont attendus.
Au-delà de son côté festif,
Raconte-arts se veut un carrefour qui vise à «conscientiser
et sensibiliser la population sur
des problématiques de société
majeurs, tels que la question
environnementale, l’équité, les
discriminations et la citoyenneté, tout en réconciliant notre
public avec les concepts d’animation culturelle indépendante,
l’interculturalité et la créativité», est-il écrit dans une note
de présentation du festival.
Tout un programme, ambitieux
et généreux, qui mériterait une
meilleure considération de la
part des entités publiques et
privées.
Saïd Gada
BENI AMRANE (BOUMERDÈS)
Des villages sans eau
L
es habitants de sept villages relevant
de la commune de Beni Amrane, au
sud de Boumerdès, ont protesté vendredi
dernier pour réclamer le partage équitable de l’eau potable et dénoncer les
branchements illicites. Ils étaient quelque
200 personnes à se rassembler devant
la station de pompage principale de la
commune.
Les protestataires ont barricadé la route
devant le président de l’APC de Beni
Amrane qui était de passage dans la
région, pour l’obliger à écouter leurs
doléances. «Le président de l’APC n’a
même pas voulu sortir de sa voiture pour
El Watan
Tél./Fax :
026.93.67.68
le subdivisionnaire des services des ressources en eau de la daïra de Thénia,
Amar Bennai, qui a tenté de calmer
les esprits. Selon lui, le réseau a été
réalisé conformément aux plans approuvés par l’ADE. «Cette pénurie est
la conséquence de la gestion catastrophique de la distribution de l’eau
potable par l’APC de Beni Amrane.
Pour le moment, nous avons découvert
et éradiqué 8 piquages d’eau illicites.
J’ai recommandé aux différents responsable de recruter au moins deux
agents pour surveiller le réseau»,
dira-t-il.
Omar Arbane
BECHLOUL (BOUIRA)
Les ouvriers des travaux
publics en grève
BOUIRA
Cité Draâ El Bordj. 280 logements. Bt 5. 2e étage.
s’enquérir de la situation. Après une
heure d’attente, il a repris son chemin
sans dire un mot. C’était du mépris envers
nous», dénonce l’un des villageois joint
par téléphone. Selon les protestataires,
le problème de la pénurie d’eau dans
les villages de Beni Amrane remonte à
plus d’une année. «Nous avons dénoncé
à plusieurs reprises auprès des responsables locaux les branchements illicites
au niveau de la conduite principale qui
alimente le réservoir d’eau potable.
Malheureusement, la situation n’a pas
changé d’un iota», témoigne-t-on. En
l’absence du président de l’APC, c’était
L
es ouvriers de la subdivision des travaux
publics de la daïra de Bechloul (STP) sont
en grève. Ils réclament le départ de leur subdivisionnaire accusé d’«abus d’autorité».
Dans une requête adressée au directeur des
travaux publics de la wilaya de Bouira, les protestataires ont qualifié leur situation de «cauchemardesque».
Dans leur pétition, les grévistes signalent :
«Le subdivisionnaire ne cesse de nous humilier,
d’user d’un langage vulgaire et même d’utiliser
la violence physique. Il y a lieu de signaler
aussi de nombreuses retenues sur salaire et sur
les primes de rendement, et ce, sans prendre en
considération nos faibles revenus mensuels».
Dans ce document adressé à la tutelle, ils affirment : «Malgré les efforts sur le terrain et le
dévouement, le comportement du subdivisionnaire envers nous reste inchangé.»
Les ouvriers de la STP de Bechloul lancent
un appel urgent aux responsables du secteur
des travaux publics de la wilaya de Bouira
afin d’intervenir dans les plus brefs délais.
Omar A.
SIT-IN DEVANT
LA CASNOS
L
e collectif des associations professionnelles de la
wilaya de Tizi Ouzou a organisé dimanche dernier
un sit-in devant le siège de la Casnos pour «dénoncer
l’augmentation du montant des cotisations jugé arbitraire
et illégal».
Ce collectif regroupe notamment l’Association nationale
pour la promotion rurale de la wilaya (ANPPR), l’Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA),
l’Association des entreprises de jeunes (AEJ), l’Association pour le développement de l’agriculture de Timizart
(Adact) et enfin le Collectif d’appui à la microentreprise
(CAME). Le porte-parole de la CAME explique : «Nous
sommes habitués à payer 32 400 DA de cotisations à la
Sécurité sociale conformément au décret exécutif 15/289
du 18 novembre 2015 dont l’article 14 détermine ce volet».
Pour lui, ce même article a été «piétiné par les responsables de la Casnos à Tizi Ouzou en décidant des hausses
illégales et arbitraires». La CNAS, rappelle-t-on, réclame
la somme de 64 800 DA aux cotisants. Les protestataires
indiquent que cette hausse n’est appliquée qu’à Tizi
Ouzou.
Lors du rassemblement, les manifestants ont réclamé le
départ du directeur de la Casnos de Tizi Ouzou.
Tassadit Chibani
BAC À AÏN EL HAMMAM
LE LYCÉE BEN
BOULAÏD
SE DISTINGUE
vec un taux de réussite au bac de 79,16%, le lycée
Mustapha Ben Boulaïd dont les résultats sont, sans
A
conteste, les meilleurs de la région, s’octroie la septième
place sur les 69 lycées que compte la wilaya de Tizi Ouzou.
Ce qui confirme les progrès enregistrés, ces dernières
années, par le doyen des établissements du secondaire de
toute la région de haute montagne. Ainsi, la série langues
étrangères a obtenu 90,91% de réussite, les lettres et philosophie 85,36%, les sciences expérimentales 84,93%, les
mathématiques 84,61 % et les techniques mathématiques
76,92%. Pour sa part, la série gestion-économie a atteint
le taux de 60%. Dans cet établissement, la meilleure
moyenne est 16,47, obtenue par Aït Ouchegou Lydia, qui
a obtenu 16,47. Mourad Temim, proviseur du lycée, ne
cache pas sa satisfaction. «Ces résultats sont le fruit du
travail de toute l’équipe pédagogique et d’encadrement à
qui revient le grand mérite de cette réussite. Les professeurs n’ont pas ménagé leurs efforts pour dispenser des
cours de soutien, durant toute l’année et même pendant les
vacances», dit-il avec humilité. Le proviseur a également
obtenu des autorisations de la direction de l’éducation pour
l’utilisation de classes des écoles primaires des villages par
les élèves des classes de terminales, désireux d’y travailler
en groupes.
Notons que le lycée de jeunes filles, situé sur les hauteurs
de la ville, a effectué un bond qualitatif avec 50% d’admises alors que celui d’Aït Yahia, tout proche, a atteint les
57% de réussite.
Nacer Benzekri
LA BADR SANS
DIRECTEUR
Banque algérienne de développement rural (BADR)
Ltroisademois.
Aïn El Hammam est sans directeur depuis près de
Le départ en retraite de son directeur et d’autres
cadres génère des mécontentements de la clientèle qui
peine à trouver un interlocuteur. «Les guichets se vident un
à un, suite au départ vers l’étranger, au canada particulièrement, de plusieurs cadres, non remplacés», témoigne-ton. Cette banque gère les comptes de centaines de clients
issus des daïras de la région comme Ouacifs, Aïn El Hammam, Iferhounene et de Mekla.
Aussi, constate-t-on de longues queues qui se forment
quotidiennement à l’intérieur et même à l’extérieur de cet
établissement financier. «Une fois que les sièges du hall
sont occupés, le reste des usagers n’a d’autre choix que
d’attendre sur le trottoir, sous le soleil brûlant. Des femmes
âgées ne pouvant rester debout sont contraintes de s’asseoir à même le sol pour attendre leur tour, gênant ainsi
les piétons», dénonce un client. Le moins que l’on puisse
dire est que les conditions d’accueil dans cette banque sont
déplorables.
Nacer B.
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 8
RÉGION EST
UNIVERSITÉ FERHAT ABBAS DE SÉTIF
POR T RAIT
RACHID CHEBLI. Auteur et
metteur en scène
56 logements publics sans
organisme propriétaire
« Tous mes écrits sont
dédiés aux enfants»
● Depuis 1988, un imbroglio concernant la situation administrative de ces
logements perdure ● Les habitants ont pourtant sollicité toutes les autorités pour
régler ce problème, sans résultat.
a situation administrative
des 56 logements des enseignants et des travailleurs de
l’université Ferhat Mekki Abbas
de Sétif (UFAS) demeure en suspens depuis plus de 28 ans. Les
innombrables démarches entreprises par les infortunés citoyens
qui ont frappé aux portes de
nombreux responsables n’ont
pas abouti. Le calvaire des occupants des immeubles situés
désormais au beau milieu de la
nouvelle cité administrative de
Aïn Tbinet, où sont installées
diverses directions de l’exécutif
de la wilaya perdure. Ne voyant
pas le bout du tunnel, ces pères
de famille, dont certains ne sont
plus de ce monde, reviennent
une fois de plus à la charge. Ils
remettent sur la voie publique le
problème qui leur empoisonne
la vie, rien que pour clarifier la
situation d’un bien public «ignoré» depuis plus de 28 ans. Ils se
battent pour mettre un terme à un
imbroglio leur causant d’importants préjudices. «Malgré nos
démarches, la situation des logements, que nous occupons depuis maintenant 28 ans, n’a pas
changé d’un iota. Sollicités, les
différents walis qui se sont succédé à la tête de la wilaya, ainsi
que les responsables du ministère de l’Enseignement supérieur
n’ont malheureusement donné
aucune suite à nos doléances.
Détenteurs de titres d’attribution
délivrés par l’ancien recteur le
01/07/1994 et des décisions de
désistement de l’université le
14/04/1999, nous ne comprenons
pas pourquoi la situation administrative de nos logements, occupés pour certains d’entre nous
depuis 1988, demeure ambiguë.
Cette situation ne peut durer
éternellement. Le plus navrant
dans cette triste histoire, c’est les
cas des collègues décédés ayant
laissé derrière eux des familles
qui ne savent plus où donner de
la tête. On ne demande qu’une
simple régularisation des logements que nous occupons légalement. Nous saisissons cette nouvelle opportunité pour demander
l’intervention des autorités pour
non seulement statuer sur ce cas,
mais déterminer un organisme
devant éventuellement percevoir
les frais de location. Il faut savoir que nous ne payons aucun
centime depuis des années. Le
Trésor public, qui a financé la
réalisation de ces logements, est
le plus grand perdant dans cette
affaire. Son manque à gagner
se chiffre sans nul doute à des
centaines de millions de dinars.
Le moment est donc venu pour
mettre fin à une telle situation.
On souhaite que cet énième cri
de détresse ne connaîtra pas le
même sort que les précédents.
On interpelle en outre les élus
à différents niveaux pour qu’ils
plaident la cause de 56 familles,
tancées par ce flou», martèlent
des habitants de 56 LPNI (logements publics non identifiés).
Kamel Beniaiche
PHOTO :EL WATAN
L
S
ans détour, lors de notre rencontre avec le metteur en
scène de pièces de théâtre pour enfants, Rachid Chebli
nous confie que s’il se consacre à l’enfant, c’est parce qu’il
est d’abord et avant tout un éducateur. C’est sans doute sa
profession d’enseignant qui l’a propulsé, voire fait verser
dans le théâtre pour enfants. Il reconnaît, néanmoins, que
c’est son ami Belgacem Bouakkaz qui l’a encouragé à
embrasser cette carrière, ô combien respectable. Ainsi,
depuis les années 2000, Chebli s’est adonné au quatrième
art, écrivant par-ci des pièces, réalisant par-là des opérettes.
Rachid Chebli, qui est né à Aïn Beïda en 1957, a opté pour
une carrière d’enseignant.
Il a exercé ce métier de 1977 à 2009, année pendant laquelle
il a pris sa retraite. Depuis, il s’est engagé à mettre sur
pied une coopérative dénommée «Théâtre et culture pour
l’enfant». Avec sa troupe, il participera à de nombreux festivals, au cours desquels il glanera des prix et des reconnaissances. «Toutes mes pièces de théâtre sont exclusivement
consacrées à l’éducation. A travers mes pièces, je cultive,
éduque et inculque des règles de civisme aux enfants. C’est
d’ailleurs le but de tout théâtre destiné aux jeunes enfants,
encore fréquentant les écoles», nous informe-t-il. Rachid
Chebli s’est fait remarquer par la direction du théâtre régional d’Oum El Bouaghi, qui lui a commandé des pièces. Des
pièces qui furent jouées par la troupe dans divers lieux.
Citons à titre d’exemple les pièces «Wafa et le voyage fantastique», «Le miroir du magicien», et «La propriétaire du
trésor».
Toutes les pièces comportent une morale comme dans les
contes. Mais de tous ses travaux, ce qu’il considère comme
une œuvre majeure, c’est l’opéra qu’il a consacré au pays.
«Cela commence de 1915 et se termine en 1962, avec le
recouvrement de l’indépendance», nous apprend-il. Dernièrement, la direction de la culture d’Oum El Bouaghi a
pris attache avec lui pour la réalisation d’un scénario pour
un court métrage. Chebli en a écrit un ayant pour titre «Une
amitié factice». Le scénario, comme il nous l’explique est
un judicieux avertissement quant à l’usage du plastique.
Comme on le sait, beaucoup de produits à usage domestique sont contenus dans des bouteilles en plastique. L’auteur
met toute la lumière sur les dangers potentiels que tout individu encourt s’il en fait un usage abusif. Le film documentaire qu’il se prépare à réaliser est donc une mise en garde,
aussi bien aux parents qu’aux enfants, contre les effets
ravageurs du plastique et sur l’environnement et sur la santé
de l’individu. Rachid a, par ailleurs, confié à un éditeur établi à Constantine un dictionnaire comportant un millier de
vocables propres aux sciences technologiques. En fait, c’est
un lexique présenté dans les deux langues (arabe et français) que l’auteur destine aux jeunes apprenants des cycles
primaire, moyen et même secondaire.
L. Baâziz
EL EULMA
Le dernier maréchal-ferrant tire sa révérence
L
es nombreux métiers qui existaient à El Eulma, plus particulièrement à Harat Legouatna, il y a à peine une trentaine d’années, ont
complètement disparu, l’un après l’autre de la vie des gens et des us
de la société locale et tombent en désuétude en raison des évolutions
socio-économiques. Jadis, la ville d’El Eulma avec ses nombreux
fondouks, ses souks et ses placettes abritait de nombreux artisans,
parmi eux le maréchal-ferrant, qui était très sollicité par les éleveurs,
notamment.
Dans son atelier de la rue de la Révolution, il s’adonnait sans relâche
à la pose de fer à cheval aux bêtes. Son soufflet attisait le feu. Il était
toujours en sueur en martelant sans discontinuer le fer rouge en le
trempant tour à tour dans l’eau jusqu’il prenne la forme du sabot.
Aidé par un apprenti, il nettoyait complètement les excroissances du
sabot pour le ramener à sa forme initiale avant de le ferrer. Cette protection donne plus d’aisance à la bête et la protège des blessures. En
l’absence de vétérinaire, le maréchal-ferrant faisait office de soigneur.
Il pratiquait aussi la castration des chevaux de trait et des mulets pour
préserver leur bonne forme physique et les rendre plus dociles pour les
travaux agricoles. Aujourd’hui, tout a changé et avec la mécanisation
des tâches agricoles et des transports, le métier de maréchal-ferrant,
tout comme l’élevage de chevaux ont totalement disparu.
Les rares éleveurs qui persistent ont du mal à trouver un maréchalferrant. A El Eulma, le dernier maréchal-ferrant s’est éteint emportant
avec lui la noblesse de son métier. Son petit atelier a été transformé en
magasin de fruits et légumes par ses héritiers.
L. Bourdim
ANNABA
Rush sur la grande foire
● L’esplanade du complexe 19 Mai 1956 n’a pas désempli ; de nombreux visiteurs
sont venus découvrir les produits des opérateurs locaux et nationaux.
L
EL TARF
UN NOYÉ RETROUVÉ
À LA GRANDE PLAGE
PHOTO : D.R.
a grande foire de Annaba, qui se tient
depuis jeudi et s’étalera sur toute cette
semaine, a été une véritable occasion pour
les citoyens en quête de découverte des produits des opérateurs économiques locaux et
nationaux. En effet, l’esplanade du complexe
sportif 19 Mai 1956 n’a pas désempli depuis
l’inauguration de l’événement par les autorités locales sous l’égide de la Chambre de
commerce et d’industrie (CCI) Seybouse.
Abrités par 47 stands, bien disposés sous des
chapiteaux, les nombreux exposants ont attiré
la foule essentiellement de pères et mères
de famille. «Les produits les plus convoités
sont l’agroalimentaire, l’électroménager, les
services bancaires et les nouveaux véhicules
poids lourds montés en Algérie, tels que les
nouveaux camions Hyundai de Batna et les
bus de la SNVI», affirme Omar Bedkane, le
patron de l’agence Initiative, organisatrice
de cette manifestation commerciale. De leur
côté, les visiteurs se disent satisfaits des prix
appliqués par les exposants. «Nous avons
acheté plusieurs produits dont les prix affichés sont en deçà de ceux appliqués ailleurs.
Nous avons pu faire plusieurs bonnes af-
faires, notamment les produits électroménagers (climatiseurs)», témoignent des visiteurs
rencontrés sur le lieu. Force est de souligner
que l’agence Initiative a pu inscrire dans la
pérennité l’organisation de plusieurs Salons,
dont celui de l’automobile, du bâtiment et
de l’agriculture. Ces manifestations sont
maintenant bien ancrées dans les traditions
du pays, voire s’érigent en un événement
d’envergure. Pour cette édition, la participation de pas moins de 47 exposants a donné
vraisemblablement une grande dimension à
ce rendez-vous. Par ailleurs, les organisateurs
ont déploré l’absence d’un espace d’exposition digne de ce nom à Annaba.
Leïla Azzouz
Le corps d’un jeune homme de 19 ans originaire de
Tébessa, venu en excursion vendredi et qui a disparu à
7h dans les flots démontés de la Messida, a été
retrouvé, mardi matin, soit 92 heures après sa
disparition, à la Grande Plage d’El Kala, 6 km plus loin,
selon un communiqué de la Protection civile, qui
indique que ce regrettable premier décès de la saison
sur les plages de la wilaya d’El Tarf est encore dû au
non-respect des consignes élémentaires de sécurité.
Ne pas se baigner sans la présence des agents de la
Protection civile et surtout lorsque la baignade est
interdite.
Slim Sadki
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 9
RÉGIONS
AÏN TÉMOUCHENT
LES HABITANTS
PROTESTENT
CONTRE
LA PÉNURIE D’EAU
LA GENDARMERIE
LANCE UN
SITE DÉDIÉ À
LA SÉCURITÉ
ROUTIÈRE
Le 2e commandement
régional de la Gendarmerie
nationale d’Oran a lancé,
depuis hier, «Tariki», un site
informatisé dédié à la
sécurité routière.
«Opérationnel depuis hier, ce
site «www. Tariki gn.dz» est
mis à la disposition des
automobilistes», a expliqué
le général Guir Badaoui, chef
de service de la télématique
au commandement de la
gendarmerie. Dans une
visioconférence diffusée à
partir d’Alger, le conférencier
affirme que ce nouveau
système a pour but
d’informer les usagers de la
route sur la situation routière
en temps réel. L’application
englobe plusieurs rubriques,
dont les itinéraires, l’éducation
routière, les aires de service, les
embouteillages, les points noirs,
la météo et également les
accidents de la route. Toutes ces
informations vont contribuer à
l’amélioration du trafic routier et
surtout renforcer le travail
préventif contre les accidents de
la route. La gendarmerie a
enregistré, au terme du 1er
semestre, 7000 accidents qui ont
fait 1559 morts et 12 132 blessés.
A noter que 390 informaticiens
sont mobilisés au niveau
national pour la réussite de
ce nouveau service.
F. A.
■ DES ÉLUS DEVANT LA
La viticulture
en difficulté
JUSTICE À TIARET
Suite à une enquête policière sur l’octroi d’un ordre
de service pour un projet lié à Blanche-Algérie,
B.M., maire d’obédience El Moustaqbal de Aïn
Dheb, 60 km au sud de Tiaret, est en proie avec la
justice. La semaine précédant les fêtes de l’Aïd, cet
élu, certains de ses pairs et des citoyens ont été
entendus par le juge d’instruction près le tribunal
de Frenda sur une présumée déviation dans l’octroi
d’un projet. Selon des élus contactés, «ce n’est
pas le maire qui a signé mais un autre élu». Le
magistrat en charge du dossier, après les premières
auditions, a décidé le report de l’affaire. A. Fawzi
● La campagne vendanges va réjouir les uns et mécontenter les autres
en raison des effets de la sécheresse. Mais dans les deux cas, cette situation entraînera de fâcheuses conséquences pour la viticulture de cuve, dont l’éradication non déclarée se précise avec l’encouragement de l’importation dans ce
seul créneau, contrairement au reste de l’import-import.
■ 3 ANS DE PRISON
POUR ABUS SEXUEL SUR
MINEURE
PHOTO: D.R.
Les habitants de la cité Frères
Nedjari, dans la commune de
Sidi Akkacha, au nord de
Chlef, ont protesté, avanthier, contre la pénurie d’eau
en bloquant la route reliant la
ville côtière de Ténès au cheflieu de wilaya. Ils ont dressé
des jerricans et des citernes
d’eau sur la voie très
fréquentée en cette période
pour manifester leur colère
contre le manque d’eau
potable depuis deux mois. En
effet, ils trouvent la situation
pour le moins étrange,
sachant que leur cité ne se
situe qu’à quelques
encablures de la nouvelle
station de dessalement mise
en service il y a six mois. Pour
les protestataires, les
autorités locales portent
l’entière responsabilité de
cette situation qui aurait pu
être évitée si elles avaient
pris les dispositions
nécessaires. «Nous sommes
allés à plusieurs reprises voir
le maire pour lui proposer
une solution alternative, à
savoir l’approvisionnement
de la population par le biais
de citernes de la commune,
en attendant de rétablir
l’alimentation des foyers
ne serait-ce qu’à raison
d’un jour par semaine.
Malheureusement, rien n’a
été fait pour atténuer le
calvaire des habitants»,
déplorent-ils.
A.Yechkour
NOUVELLES DE L’OUEST
La viticulture, une filière en quête d’un véritable plan de développement
D
eux aspects des vendanges
2016 auront des impacts
positifs. Le premier
concerne le raisin de table, dont
les vendanges ont débuté avec les
raisins précoces, et le second a
trait aux crus de bonne qualité que
vont élaborer les transformateurs
à partir de la mi-août, début de la
cueillette du raisin de cuve. Pour
ce qui est de la vigne de table, ses
progrès vont être accentués du fait
que le créneau est plus porteur que
jamais, la demande étant plus forte
cette année. Elle l’est en raison
des dommages subis par les autres
fruits de saison subséquemment à
la sécheresse et aux effets pervers
d’un usage fâcheux des produits
phytosanitaires, des engrais et de la
culture sous serre qui leur ont fait
perdre leurs qualités gustatives.
Quant aux transformateurs, ils sont
gagnants du fait que les grappes
de raisin de cuve qui, elles, n’ont
pas souffert de maladies cryptogamiques jusqu’à l’heure actuelle
leur poids sera moindre du fait
que la grosseur des baies va être
amoindrie. Il y aura moins de suc
mais il sera plus concentré avec
plus de sucre et d’arômes. De la
sorte, ce qui sera perdu en termes
de quantité sera récupéré en termes
de qualité des vins. L’ennui dans
l’affaire, c’est qu’ils font payer
cette dernière à leur clientèle sans
répercussion d’une partie des gains
au profit du viticulteur, qui, lui,
n’est rémunéré que sur la base
des quantités livrées. Pourtant,
depuis des décennies, la tendance à
l’échelle mondiale, est à la promotion de la qualité en raison d’une
constante baisse de la consommation et la concurrence de la production de nouveaux pays viticoles.
Qu’en est-il des chiffres ? Question
pluviométrie, à Témouchent, il
est tombé 294mm en 2016 contre
446 en 2015, sachant que le déficit
aurait pu être sans gros effets si
les précipitations n’avaient pas
fait défaut en automne durant la
période critique du développement
des ceps.
En effet, la vigne de cuve étant un
arbuste rustique, le stress hydrique,
s’il n’est pas étalé sur quelques
années successives, ne l’empêche
pas de produire. Concrètement
à Témouchent, première région
viticole du pays, ses 8 337 ha
de vignoble de cuve, selon une
estimation de la DSA, vont produire cette année 210 000 q, soit
15 à 20% de moins en termes de
quantité qu’en 2015. C’est dire
si, encore cette année, la concurrence va être rude entre les grands
crus de l’Ouest (GCO), principal
transformateur privé, et l’Office
national de la commercialisation
des vins (ONCV). Face à eux, les
producteurs de raisin n’en tireront aucun bénéfice, la profession
ayant été émiettée par une catastrophique politique des pouvoirs
publics. La rivalité entre les deux
transformateurs a reçu un coup de
fouet inespéré, car il n’était pas
dit que l’ONCV allait acheter du
raisin cette année en raison de ses
surstocks, dans la mesure où 60%
du marché national sont passés
entre les mains des importateurs,
ces derniers profitant de leur mainmise sur les circuits de commercialisation pour ne pas écouler la
production nationale.
C’est d’ailleurs, curieusement, le
seul créneau où l’Etat n’est pas
intervenu pour limiter les importations. En fait, c’est grâce à une
importation de 3 millions de bouteilles, soit 22 500 hl, par Singapour que l’ONCV au bord de la
faillite s’en est tiré. On s’attend
à ce que la Turquie importe pour
sa part 15 millions de bouteilles.
Mais encore, GCO a sollicité
l’ONCV pour l’achat de vins en
vrac. On ne sait quelles quantités
ni pour quelles variétés de vins.
Il n’est pas difficile de le deviner
sachant que GCO qui a consenti un
notable investissement en matière
d’équipement vinaire de ses caves
pour l’élever au rang des standards
internationaux, ne possède comme
cépages de qualité que le Grenache
et le Carignan lesquels, ajoutés
au terroir, font la typicité des vins
algériens et dont GCO tire des
vins de qualité. Il lui fait défaut
les cépages améliorateurs que seul
l’ONCV possède pour les avoir introduits il y a plus d’une décennie.
L’ONCV acceptera-t-il le marché ?
Mohammed Kali
L’ALGÉRIE À LA TRAÎNE
A titre comparatif, en France, la viticulture
représente 15% de la valeur de sa production
agricole, cela pour seulement 3% de la SAU, soit
près du double de ce qu’il en était en Algérie
jusque dans les années 1970. Les exportations
françaises de vin rapportent 7,6 milliards d’euros,
le vin étant le second secteur d’exportation
français. Pour ce qui est du Maroc, le vin y est un
secteur économique en plein essor, avec 49 000
ha pour 230 000 t de raisin, dont 58 000 de raisin
de cuve, soit une production de 400 000 hecto de
vin par an dont 40% sont exportés, ce qui fait du
Maroc le deuxième grand producteur vinicole dans
le monde arabe. La Tunisie, sur 15 000 ha produit
300 000 h. Quant à l’Algérie, sur 50 000 ha, elle ne
produit que 500 000 hectolitres. Normal diront
d’aucuns, ne serait-ce que parce que le secteur de
l’agriculture a connu, en cinq ans, trois ministres
sans qu’aucune stratégie claire soit dégagée.
M. K.
Au Ramadhan 2015, un jeune homme, accusé
d’attentat à la pudeur sur mineure de moins de 16
ans, s’était isolé dans sa chambre avec la jeune
fille. Une fois de retour chez elle, la victime tiendra
ses parents au courant des faits, ces derniers
déposent une plainte, assortie du certificat médical
délivré par le légiste, qui indique que la jeune fille a
été victime d’un viol. Arrêté et confronté aux griefs
retenus contre lui, le jeune homme ne les niera pas,
expliquant toutefois qu’à aucun moment il n’a forcé
la victime à accéder à ses désirs, ajoutant qu’il la
croyait majeure. Cité au box des accusés du tribunal
criminel, le jeune ne changera pas ses déclarations,
ajoutant qu’après avoir appris la tournure des faits,
il a entamé une procédure en mariage auprès de
la jeune fille. Le représentant du ministère public
a requis 10 ans de prison. La défense plaidera les
circonstances atténuantes, évoquant la bonne foi
du mis en cause. Aux termes des délibérations, il
écopera de 3 ans de prison avec sursis. S. Moncef
■ DÉCOUVERTE D’UN
CADAVRE À TAFRAOUI
Les éléments de la Protection civile ont déposé,
avant-hier, à la morgue de l’EHU 1er Novembre, le
corps sans vie d’un jeune. Selon un communiqué,
un jeune âgé d’environ 17ans, ne portant aucune
pièce d’identité, a été découvert, peu après
minuit, gisant sans vie sur la chaussée au douar El
Wahrani à Tafraoui. La victime portait de profondes
blessures à la tête et des brûlures du 2e degré au
visage, selon la même source. Une enquête a été
ouverte par la gendarmerie afin d’identifier la
victime et d’élucider cette affaire.
Zekri S.
■ DEUX MORTS DANS UN
CARAMBOLAGE À ORAN
Deux jeunes sont morts avant-hier soir à Oran,
suite à un accident de la circulation survenu à
hauteur du rond-point El Bahia, entre la cité
Djamel et El Barki. Selon la Protection civile, un
carambolage impliquant quatre véhicules (Golf
7, Chevrolet, Clio et Ibiza) s’est produit la nuit de
lundi à mardi. Les secouristes ont recensé trois
blessés graves. Evacués vers les services des UMC
de l’hôpital d’Oran, deux parmi eux ont succombé à
leurs blessures, selon des sources hospitalières.
Nayla hammoud
■ UN CHAUFFARD TUE UN
PIÉTON ET PREND LA FUITE
À MOSTAGANEM
Un homme âgé de moins de 40 ans, père de 3 enfants,
est décédé sur le coup, avant-hier, après s’être fait
renverser par une voiture au niveau du hameau d’Ouled
Bouziane, longeant la RN11 à Sidi Lakhdar. Le drame s’est
déroulé vers minuit. Après l’accident, l’automobiliste a
pris la fuite. La victime a été transférée vers la morgue
de l’hôpital de Sid Ali et une enquête a été ouverte par la
gendarmerie pour déterminer les circonstances exactes de
l’accident.
L. H.
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 9
RÉGIONS
GHARDAÏA
La criminalité en nette baisse
● Un important dispositif sécuritaire mis en place a permis à cette région, au lendemain des douloureux événements qui l’ont marquée,
de voir le nombre des délits baisser de manière significative.
DISSUASION
Selon le commissaire de police Gana
Med Tidjani, chef de service de wilaya
de sécurité publique, «ces mesures,
toutes coercitives qu’elles soient, ont
permis de dissuader toute tentative
d’atteinte, notamment aux biens d’autrui, durant les heures de rupture du
jeûne et de la prière des tarawih». Pas
moins de 472 individus ont fait l’objet
d’un examen de situation lors de 22
opérations coups-de-poing menées
dans les foyers de la criminalité, sous
toutes ses formes.
En matière de sécurité routière, les
services concernés ont organisé, en
sus de 958 patrouilles pédestres et 953
patrouilles véhiculées, 560 barrages
de contrôle fixes et mobiles et ont
effectué 5138 contrôles de véhicules.
301 infractions au code de la route et
33 délits ont été relevés au cours de
la même période, induisant 32 mises
à la fourrière (tous genres confondus). Pour les deux roues, véritable
problème de circulation et de mise en
danger d’autrui dans cette région, il a
été procédé à 36 retraits de permis de
conduire et 33 mises en fourrière de
motocyclettes. 13 accidents corporels
de la circulation ont été enregistrés,
ayant occasionné un décès et douze
blessés.
ASSISTANCE
La sûreté de wilaya de Ghardaïa a par
ailleurs offert des f’tours collectifs au
profit des usagers de la route chaque
vendredi, lors desquels plus de 500
repas chauds ont été distribués par les
éléments de ce corps de sécurité, aux
voyageurs empruntant la RN1. Pour ce
qui est des activités de la police judiciaire, le responsable de ce service,
en l’occurrence Nabil Nasri, chef de
service de wilaya de police judiciaire,
qui n’a pas caché sa satisfaction quant
au nombre des affaires résolues, elles
ont font l’objet d’une lecture concise.
Ainsi, il ressort du tableau des statistiques présenté que le nombre
d’affaires criminelles et délictuelles
relevées cette année sont nettement en
baisse par rapport à celui du Ramadhan 2015.
Du document détaillé et chiffré remis
à la presse, on note 58 affaires, dont
37 relèvent du chapitre «coups et blessures volontaires», 11 pour «insultes
et injures» et 6 pour «menaces».
Quarante d’entre elles ont été traitées
et résolues soit un taux de 69%. Au
chapitre «atteintes aux biens», sur les
64 affaires enregistrées, 14 d’entre
elles, impliquant 22 individus, dont
de dépôt. Neuf affaires d’«atteinte à
l’ordre public», impliquant 13 individus, dont une femme, ont été enregistrées. Trois des mis en cause, poursuivis pour «détention d’armes blanches»
et «atteinte et trouble à l’ordre public»,
ont été placés sous mandat de dépôt.
Pour «trafic, détention, consommation
et commercialisation de stupéfiants et
de psychotropes», trois individus ont
été appréhendés pour trois affaires différentes dans les localités de Guerrara,
El Ménéa et Ghardaïa. Ils ont été tous
les trois placés sous mandat de dépôt
et incarcérés.
La police a aussi mis la main sur six
personnes recherchées par les tribunaux qui ont, en vertu d’un mandat
d’arrêt lancé contre elles, été arrêtées
et écrouées en attendant leur jugement.
PHOTO : EL WATAN
C
’est à Bouhraoua, sur les hauteurs de la vieille ville de Ghardaïa, au siège flambant neuf
des renseignements généraux (RG)
de la police et où, pour la première
fois, des représentants de la presse y
accèdent, que le commissaire divisionnaire Yahia Bousselah, chef de
sûreté de wilaya de Ghardaïa, entouré
du commissaire de police Gana Med
Tidjani, chef de service de wilaya de
sécurité publique (SWSP), du commissaire principal de police, Nabil
Nasr, chef de service de wilaya de
la police judiciaire (SWPJ) et, bien
entendu, du chef de la cellule de communication de la sûreté de wilaya de
Ghardaïa, l’officier Djaber Djâafar, a
tenu un point de presse à travers lequel
il a brossé un tableau succinct des résultats tirés du fameux plan sécuritaire
appelé Spécial Ramadhan.
Le chef de sûreté de wilaya de Ghardaïa a affiché son satisfecit quant aux
résultats «qui, au regard de la spécificité de la région et de sa situation au
lendemain des événements de juillet
de l’an passé, se sont avérés positifs et
satisfaisants, grâce à la mise en place
d’un important dispositif de milliers
de policiers». Des effectifs supplémentaires (tous grades confondus)
ont été déployés à travers les centres
urbains de la wilaya, en particulier
dans les endroits chauds, mouvementés et fréquentés par la population en
vue de renforcer la surveillance en
permanence sur le terrain.
Point de presse du commissaire divisionnaire Yahia Bousselah, chef de sûreté
de wilaya de Ghardaïa
un étranger, ont été traitées, soit 22%.
Présentés au parquet, cinq de ces
individus ont été placés sous mandat
de dépôt et incarcérés, un placé sous
contrôle judiciaire et un a bénéficié de
la citation à comparaître directe le jour
du procès. Les autre mis en cause ont
été libérés.
Parmi ces affaires, une concernant une
«association de malfaiteurs» ayant
commis un vol de nuit par effraction
a été résolue. Les trois individus composant cette bande ont été neutralisés
et 122 millions de centimes provenant
du vol ont été récupérés. Présentés au
parquet, deux des mis en cause ont
été placés sous mandat de dépôt et
écroués, quant au troisième, il a été
placé sous contrôle judiciaire.
Deux autres individus, arrêtés séparément pour deux «vols distincts de
motos», ont été placés sous mandat
CONTRÔLE ACCRU
Durant cette même période, il y a lieu
de relever que les services de la police
judiciaire ont mené 41 opérations
de contrôle, engageant pas moins de
849 éléments, tous grades et tous services confondus, lors desquelles 768
personnes et 644 véhicules et motos
ont été soumis à contrôle.
Les nombreux appels téléphoniques
reçus sur le numéro vert 1548 et 17,
ont été traités minutieusement et une
suite leur a été, évidemment, réservée.
Durant cette rencontre, un débat fructueux s’est instauré entre les gens de la
presse et le patron de la police, lors de
laquelle plusieurs points et questions
pertinents ont été abordés. A cette
occasion, certains confrères ont émis
le souhait d’être associés, comme
avant, aux diverses, ou du moins à
quelques-unes des opérations coupde-poing ainsi que dans les grandes
interventions. Le chef de sûreté de wilaya, très ouvert au débat et n’éludant
aucune question, a donné instruction
sur-le-champ à son chargé de communication de prendre acte et d’inviter les
gens de la presse à ce genre de sortie.
K. Djamel
GHARDAÏA
Deux des agresseurs du bus
sous les verrous
● Quatre autres, formellement identifiés, sont activement recherchés.
C
’était, on s’en souvient, le 20 avril passé,
lorsque vers 15h30, entre Belghenem et
Touzzouz, un bus de l’Entreprise publique de
transport urbain (ETUG) reliant la commune
de Ghardaïa à celle de Dhaïa Ben Dahoua, à
une dizaine de kilomètres, a été attaqué à coups
de cocktails Molotov et de pierres par une
bande portant, selon des témoins et occupants
du bus, des masques, type Anonymous. L’attaque s’est déroulée à Tighouza, dans un virage
très incliné, entre Akhelkhal et Touzzouz, dans
l’Oasis nord appelée communément El Ghaba,
sur les bords d’un profond précipice sur le côté
droit de la route. Ce qui a failli précipiter le
bus dans le ravin après que le chauffeur ait été
atteint par les flammes. Heureusement, grâce à
son sang-froid et malgré la douleur, le chauffeur a réussi à maintenir le bus sur la route, évitant ainsi un autre drame. Treize blessés, pour
la plupart atteints de brûlures, dont une femme
enceinte tenant dans ses bras un enfant de 3
ans et quatre Subsahariens qui rentraient chez
eux après une éprouvante journée de travail,
ont été évacués vers la polyclinique de Dhaïa
Ben Dahoua où ils ont reçus les premiers soins,
avant d’être réorientés vers l’hôpital Docteur
Brahim Tirichine de Sidi Abbaz, où ils ont été
pris en charge.
A noter que très rapidement, des centaines
d’éléments des compagnies républicaines de
sécurité (CRS), arrivés en trombe à bord de
dizaines de camions de transport de troupes
Vario, appuyés par des éléments des autres
services de la sûreté de wilaya de Ghardaïa,
tels l’identité judiciaire, la BRI, la BMPJ et
les RG, ont bouclé la zone à la recherche des
agresseurs.
A Dhaïa Ben Dahoua des citoyens, qui ont
essayé de se rendre dans la zone de l’agression
pour venger les leurs, ont été stoppés net par
les services de sécurité qui se sont énergiquement interposés et par les sages qui leur ont
demandé de ne pas tomber dans le piège de la
provocation.
ÉVITER LE DÉRAPAGE
Le wali, Azzedine Mechri, accompagné du
procureur général de la République, Mohamed
Bensalem et du colonel Abderrazak Mâameri,
chef du secteur opérationnel de Ghardaïa, se
sont immédiatement rendus sur les lieux de
l’agression où ils ont rejoint le commissaire
divisionnaire Yahia Bousselah, chef de la sûreté
de wilaya de Ghardaïa, qui dirigeait personnellement les opérations de recherche, d’identification et de perquisition.
C’est dire que l’affaire a été prise très au
sérieux au plus haut niveau et que toutes les
dispositions ont été prises pour démasquer les
coupables et leurs commanditaires et surtout
tout faire pour éviter les dérapages, l’amalgame et la stigmatisation.
Très rapidement, l’enquête a évolué et les
agresseurs ont été identifiés. La traque pour
les arrêter a été lancée. Elle a duré trois mois,
au bout desquels, la perspicacité et le professionnalisme des services de sécurité ont eu le
dessus par l’arrestation de deux des huit agresseurs identifiés.
Présentés lundi devant le procureur de la République près le tribunal de Ghardaïa qui les a
déférés devant le magistrat instructeur, ils ont
été placés sous mandat de dépôt et incarcérés
à la prison de Châabet Ennichène, à Ghardaïa,
où ils iront attendre l’arrivée de leurs acolytes
pour lesquels des mandats d’arrêt ont été lancés
par le parquet. Selon certaines sources, qui ont
requis l’anonymat, les agresseurs seraient des
militants et sympathisants du MAK de Ferhat
Mehenni et du MAM de Kamel Eddine Fekhar.
Ce qui, en quelque sorte, accréditerait le choix
de cette date anniversaire du 20 Avril 1980,
symbole du combat pacifique pour l’amazighité.
K. D.
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 10
I N T E R N AT I O N A L E
LE ROYAUME CHÉRIFIEN ET L’UNION AFRICAINE
Songes et mensonges du Maroc
● Le Maroc est à la recherche de soutiens auprès des pays membres pour réintégrer l’Union africaine.
L
’Union africaine l’a échappé
belle, sa destruction était programmée lors de son sommet qui vient de se tenir à Kigali
(Rwanda). Un véritable complot
a été mis au point pour évincer la
République arabe sahraouie démocratique (RASD) et la remplacer par
le Maroc. Avant cette conférence,
Rabat a envoyé des délégations sillonner l’Afrique pour expliquer ses
intentions avec un discours à géométrie variable, selon la nature de
l’interlocuteur.
Devant les Algériens par exemple,
elles ont développé un discours purement mensonger. Elles ont demandé
à Alger de les soutenir pour adhérer à
l’UA, en précisant qu’elles ne posent
aucune condition pour ce fait.
Or, à la veille de l’ouverture du
sommet, le président sénégalais,
Macky Sall, a donné une interview
à l’hebdomadaire Jeune Afrique du
Tunisien Bachir Ben Yahmed qui,
depuis 1975, déverse son fiel sur
l’Algérie et sur le Front Polisario,
mais qui continue jusqu’à ce jour à
vivre — suprême ingratitude — avec
la publicité des société publiques
algériennes. Rappelant l’époque où
Léopold Sédar Senghor distillait des
contrevérités contre les Sahraouis à
l’OUA, il a prétendu que 28 pays ont
signé une pétition pour demander la
suspension de la RASD. Il a des raisons pour être hostile à ce jeune Etat.
Le Maroc et le Sénégal ont conclu,
dans les années 1960, une entente
pour dépecer la Mauritanie, le premier s’emparant de la partie «arabe»
et le second de la partie «noire». Le
président sénégalais, en fait, s’était
impliqué dans un honteux complot
qui aurait pu provoquer la disparition
Mohammed VI, en visite au Sénégal
lors de sa tournée africaine en 2015,
reçu par le président Macky Sall
PHOTO : DR
de l’UA. En effet, le roi Mohammed VI a envoyé une missive accompagnée d’un discours qu’il lirait
devant ses pairs africains, posant
comme condition préalable la suspension de la RASD. Il n’attendait
que le feu vert pour se rendre dans la
capitale rwandaise : il lui a été répondu que la Charte de l’Union africaine
ne peut suspendre, temporairement,
un Etat membre qu’en cas de coup
d’Etat ou de non-paiement de ses
cotisations durant deux ans. En
outre, pour être membre de l’Union,
il faut respecter l’intangibilité des
frontières héritées à l’indépendance.
Or, le Maroc a violé cette disposition
en envahissant le Sahara occidental, qui est considéré jusqu’à ce
jour comme territoire non autonome
nécessitant un référendum d’autodétermination de son peuple. De
plus, pour être membre, il faut l’aval
des deux tiers des Etats membres.
Une seule faveur a été accordée à
Mohammed VI : il pouvait prononcer son discours lors de la réception
offerte par le président du pays
hôte, en l’occurrence Paul Kagame.
N’étaient la vigilance et le sens élevé
des responsabilités des chefs de délégation présents à Kigali, le Maroc et
le Sénégal, soutenus en coulisses par
une minorité, auraient provoqué une
grave crise aux conséquences terribles, comme celle qui a vu l’OUA
coupée en deux. Celle-ci n’a connu
la stabilité qu’après l’admission de
la RASD et le retrait du Maroc en
1984. Les Africains n’avaient plus
à supporter les sautes d’humeur du
monarque marocain, qui traitait les
réunions africaines de «conférences
tamtam» et de «danse de Saint-Guy».
Tayeb Belghiche
ABDELAZIZ RAHABI. Ancien ministre
«Le Maroc a perdu beaucoup de positions
diplomatiques en Afrique»
Propos recueillis par Nadjia Bouaricha
Le roi du Maroc est allé jusqu’à suggérer, dans son message au Sommet de l’UA,
que le retour de son pays est une manière de
«guérir l’Union africaine de son mal», visant
par là la présence du Sahara occidental…
Je pense qu’il a surtout réalisé que sa sortie
de l’OUA, il y a 32 ans, lui a fait perdre beaucoup de positions diplomatiques en Afrique.
Et qu’il était insuffisant d’être en Afrique uniquement sur le plan commercial, économique
ou dans la formation des imams. Il a réalisé
qu’on ne pouvait pas négliger le poids et le
rôle de l’UA dans le règlement de la question
sahraouie.
PHOTO : H. LYES
Comment expliquez-vous la volonté du
Maroc de réintégrer les rangs de l’Union
africaine ?
D’abord parce qu’il a réalisé que la
politique de la chaise vide était néfaste et qu’il
s’était éloigné de l’Afrique, qui représente un
poids politique important au sein de l’ONU.
Et je pense aussi qu’il a réagi à la position de
l’Afrique de dépêcher l’ancien président du
Mozambique, Joaquim Chissano, auprès du
Conseil de sécurité pour défendre la question du référendum d’autodétermination du
peuple sahraoui. Il y a aussi le fait que le
Maroc compte beaucoup d’amis en Afrique
de l’Ouest, essentiellement le Sénégal, la Côte
d’Ivoire et le Gabon, qui l’ont convaincu de
l’utilité d’être présent dans ce forum.
RASD parce que, selon les textes constitutifs
de l’UA, seules les prises de pouvoir illégales
(c’est-à-dire les coups d’Etat) peuvent entraîner la suspension d’un membre. A ce titre, si
le Maroc est disposé à cohabiter avec les Sahraouis, je pense que c’est une avancée diplomatique importante pour les Sahraouis et pour
l’Union africaine.
Vous avez qualifié, dans une déclaration,
que cette demande d’adhésion à l’UA peut
être considérée comme une victoire de la
diplomatie algérienne. En quoi est-ce une
victoire, si ce siège marocain peut être considéré comme celui d’un adversaire, notamment sur la question sahraouie ?
Je pense que c’est une victoire pour la
diplomatie algérienne, mais avant tout pour la
cause sahraouie. Certes, le Maroc a le droit de
réintégrer l’Union africaine, il en est sorti pour
des raisons qui le concernent, mais personne
ne peut demander la suspension de la RASD. A
ce titre, le Maroc va se retrouver avec les Sahraouis au sein de l’UA. On peut même considérer cette réadhésion du Maroc comme une
forme de reconnaissance tacite de la RASD.
Personne ne peut envisager de suspendre la
Cette réintégration pourrait être aussi
une manière de faire rallier le maximum de
pays africains à la position marocaine sur la
question sahraouie…
Les principaux pays africains — Afrique
centrale et australe et quelques pays d’Afrique
de l’Ouest — ont connu des situations de
colonisation et mesurent la réalité de l’indépendance. Ce sont d’anciennes colonies américaines, françaises ou portugaises et ont une
attitude très claire concernant la question de
l’autodétermination et du parachèvement de la
décolonisation de l’Afrique. Avec la question
sahraouie, l’Afrique reste le dernier continent
à décoloniser… C’est un continent qui a un
parcours marqué par des processus de décolonisation ayant commencé dans les années
1960-70 et qui s’est malheureusement arrêté en
1975 avec la colonisation du Sahara occidental.
Quelques pays d’Afrique de l’Ouest et surtout
le Sénégal — qui est le fer de lance du retour du
Maroc à l’UA — disent vouloir suspendre la
RASD jusqu’à l’issue du référendum d’autodétermination. C’est là un discours inacceptable
car personne ne fait rien pour que le référendum se tienne, surtout le Sénégal. Les pays qui
sponsorisent et soutiennent le retour du Maroc,
sont eux-mêmes les principaux obstacles à
la tenue du référendum d’autodétermination
pour le Sahara occidental. Leur discours relève
d’une duplicité tout à fait inacceptable.
Quelle pourrait être aujourd’hui l’attitude de l’UA face à la demande marocaine ?
Une très grosse pression s’exerce en ce
moment sur la commission pour qu’un candidat d’Afrique de l’Ouest très proche du Maroc
prenne la présidence de la commission et
succède à Mme Zuma. Il y a déjà eu un report
de l’élection du président de l’UA après des
pressions exercées par les Etats d’Afrique de
l’Ouest. C’est pour cela que lors du dernier
vote, il y a eu plus d’abstentions que de voix
en faveur des candidats. La demande du retour
du Maroc est donc accompagnée par une très
grande pression des amis du royaume, pour
avoir la présidence de la Commission africaine. L’UA a constamment fonctionné de la
sorte, il y a toujours eu deux groupes avec des
intérêts diplomatiques différents. D’une part,
l’Afrique de l’Ouest qui fait jonction avec le
Maroc et la diplomatie française, d’autre part
le reste de l’Afrique qui a une diplomatie plus
ou moins autonome. Donc l’enjeu, maintenant,
est d’avoir la présidence de la commission.
Même si cette présidence échoit aux amis du
Maroc, cela ne lui donne pas le pouvoir absolu
pour suspendre la RASD ou inverser le rapport
de force au sein de l’UA. Ce dernier n’est pas
favorable aux amis du Maroc en ce moment.
N. B.
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 11
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Le cahier des charges précisant les conditions et modalités de soumission est mis par la direction
juridique à la disposition des soumissionnaires intéressés contre remise d’un justificatif de virement
d’une somme de dix mille dinars (10 000 DA) versée à la Banque Extérieure d’Algérie, Agence El
Marsa, n°11 rue Fertas Mohamed, Arzew (Oran), au compte n°RIB : 002000700702200046 – 70.
Les soumissionnaires intéressés par le présent avis d’appel d’offres peuvent retirer le cahier des
charges au Lot n° 02, îlot 17, rue du 1er Mai Béthioua, Oran, Algérie,
Une caution de soumission doit être émise par une banque de droit algérien d’un montant de Vingt
millions de dinars algériens (20 000 000,00 DA).
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(sans prix). Chaque offre sera présentée séparément dans une enveloppe scellée et ces deux enveloppes porteront respectivement les mentions «Offre financière» et «Offre technique».
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> L’objectif recherché par le directeur
général du CDER, Nordine Yassa, et son équipe
de chercheurs à la suite de l’installation d’une
station d’observation atmosphérique à Bou
Ismail (Tipasa) est de permettre aux scientifiques
algériens de suivre l’évolution des échanges
atmosphériques
> Alan Vega, l’une des figures les plus
marquantes des débuts de la scène punk
américaine et un pionnier de la musique
électronique avec son groupe Suicide, est
mort «paisiblement dans son sommeil»
samedi à l’âge de 78 ans, a annoncé sa famille
dans un communiqué.
>Bonne nouvelle pour les amateurs de la
musique reggae, ce soir, Julian Ricardo Marley,
qui n’est autre que le fils de la légende Bob Marley,
se produira pour la première à Oran, au théâtre de
verdure Hasn Chekroun.
c’est l’été
Les femmes de L’Azawad
DÉCLIC. FERHAT BOUDA, PHOTOGRAPHE FREELANCE
N
é en Bouzeguène, en Haute Kabylie, ce photographe free lance s’est construit tout seul, à la
force du poignet, contre vents et marées et destins
contrariés. Comme un coureur de fond qui se fixe
un lointain objectif et le poursuit jusqu’à l’atteindre. «Je me
suis mis au marathon par fidélité à un ami décédé d’un cancer.
C’était une façon pour moi de lui rendre hommage», raconte ce
passionné de la course à pied, qui a couvert son premier marathon en 3 h et 3 minutes.
LE MARATHON PAR PASSION, LA PHOTO PAR VOCATION
Ses deux passions, la photo et le marathon, on changé le cours
de sa vie. Le marathon pour l’endurance, le courage et la philosophie de vie qu’il apporte. La photo pour la vocation. Tel est
Ferhat Bouda, dont on perçoit au premier contact cette sensibi-
Partir à la rencontre des peuples
berbères, dans les montagnes, les
vallées et les déserts. Partir à la
rencontre de l’humain pour dire
toute sa fragilité. En noir et blanc,
comme pour souligner cette
frontière toujours changeante entre
la guerre et la paix, la haine et
l’amour, l’ombre et la lumière. Telle
est la mission, la vocation de Ferhat
Bouda.
ferhat bouda vue
À LA RENCONTRE
DE L’HUMAIN…
lité à fleur de peau. Il vient tout juste d’être le récipiendaire du
prix Pierre et Alexandra Boulat pour l’année 2016. C’est une
bourse de 8 000 euros qui va lui permettre de poursuivre son
travail en noir et blanc sur les peuples berbères. «Ce prix m’a
remonté le moral et va me permettre de poursuivre mon travail
tout en m’offrant une petite visibilité.
Il est difficile de trouver des contrats et des sponsorings tout
comme il est difficile de vivre de son art, de sa passion, pour un
photographe», dit-il. Ferhat Bouda a déjà publié ses reportages
photographiques dans des publications aussi prestigieuses que
Time, le New York Times, Le Monde, L’Express, Libération,
Le Figaro, Paris Match, Jeune Afrique, Le point, Frankfurter
Allegmeine, etc. Avant d’en arriver là, le chemin a été ardu.
Djamel Alilat
(Suite en page 14)
Objectif
C’EST
L’ÉTÉ
Le photographe Spencer Tunick, connu pour ses photos
de foules dénudées, a ressorti son appareil dimanche 17
juillet pour capturer les silhouettes de 100 femmes nues
avec des miroirs.
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 14
DÉCLIC. FERHAT BOUDA, PHOTOGRAPHE FREELANCE
A la rencontre de l’humain…
L
LA PHOTO EST UN CHEMINEMENT SPIRITUEL
Conseillé par un ami photographe, il déniche une
petite école où il se rend un jour par semaine. Prise
de vue le matin et labo l’après-midi. Il fait également quelques workshops avec des photographes
et tente tant bien que mal d’acquérir cette culture
photographique qui lui manque tant. En 2004, il part
s’installer en Allemagne et sa vie se partage désormais entre la France, l’Algérie et l’Allemagne, entre
petits boulot pour survivre et photographie. «Je
n’avais pas encore d’objectif dans ma tête», souligne-t-il. A partir de l’année 2010, Ferhat Bouda
décide de faire uniquement de la photographie et
arrête les petits boulots qui le faisaient vivre jusquelà. Un ami photographe, qui avait décelé en lui cette
vocation dévorante, lui dit un jour : «Si tu ne t’engages pas, toute ta vie tu seras malheureux.» Avec
quelques sous économisés laborieusement, Ferhat
choisit de partir en Mongolie pour faire son premier
reportage. Si loin ? «La photo est un cheminement
spirituel, un long processus naturel. Il ne suffit pas
de faire des photos pour être photographe. C’est
une grande responsabilité», déclare-t-il. Entretemps, les révolutions arabes arrivent sans crier gare
et Ferhat débarque un jour dans une Libye déchirée
par la guerre. «Je voulais témoigner pour les Berbères», dit-il. Ces peuples en lutte que tout le monde
noyait dans un monde arabe hégémonique. Ferhat
va faire le front de Libye à travers plusieurs voyages.
«Je ne faisais pas du news. Je voulais témoigner
pour la communauté ber-
Photos : Ferhat Bouda vue
Suite de la page 13
ycéen à l’époque du fameux boycott
scolaire, Ferhat rate son bac car trop
investi dans la lutte pour la reconnaissance de l’identité berbère. Commence
alors pour lui un long processus de recherche : il
fait du théâtre, de la musique, de la photo et rêve
même de faire des films de cinéma. Entre-temps,
il travaille comme manœuvre au village. En 2000,
il part en France, toujours à la poursuite de ce rêve
impossible de cinéma. «Je voulais entrer dans une
école de cinéma, mais je me suis vite rendu compte
que les prix étaient inabordables», dit-il. Qu’à cela
ne tienne, il s’instruit autrement en fréquentant
assidûment le centre Pompidou et sa bibliothèque
gratuite, où il dévore tous les livres de cinéma et
de photos qui lui tombent sous la main. Sa soif de
savoir il pouvait enfin l’assouvir. «Je renaissais
véritablement», explique-t-il. Un jour de l’année
2001, il trouve un appareil photo qui ne le quittera
plus. Dans Paris, cette ville capitale du monde où se
croisent toutes les nationalités, Ferhat shoot tout ce
qui bouge. «J’essayais de développer mon langage
visuel, ma culture photographique. Je n’avais pas
de sujet et encore moins d’expérience», affirme-t-il.
bère», affirme-t-il. A Zouara, puis à Tripoli. Sur
le front, ça ne plaisante pas. «Je voyais la mort en
face. Ça pétait de partout. J’étais mort de peur. Je
ne conseille à personne de vivre ça. C’était une
erreur», ajoute-t-il encore, aujourd’hui, visiblement
ému par ces images qui revenaient l’assaillir. Cela
a fait un plus dans sa documentation et au retour il
en profite pour faire un reportage sur les Berbères
de Tunisie. Ferhat Bouda repartira en Libye à la
mort d’El Gueddafi. Sans jamais avouer la vérité à
sa famille et surtout à sa mère. «Tu pars en guerre,
tu ne sais pas si tu vas revenir…», dit-il. «Face à la
mort, tu n’as que ton appareil photo. La photo c’est
juste du papier mais derrière il y a l’humain…»,
explique-t-il
encore.
«SI ON DOIT TOUS MOURIR, TU SERAS LE
DERNIER»
Après la Libye, Ferhat Bouda part à l’Azawad au
début de l’année 2012, lorsque la guerre éclate.
«Je cherche de l’argent et des contacts et je pars
enfin pour un mois.» Partir est déjà une grande
aventure. 1500 kilomètres par route défoncée entre
Nouakchott, en Mauritanie, et Bassikounou, à la
frontière du Mali, avant de rentrer dans l’Azawad.
Deux jours de route dans des transports en commun
improbables, avec des dizaines de check-points, où
le simple fait d’être Algérien fait
de vous un suspect en puissance. «Les seuls réseaux
qui fonctionnent là-bas sont ceux des contrebandiers et des terroristes», dit-il. Mais Ferhat
Bouda est déterminé. Il veut témoigner pour cette
guerre sans image. Il arrive à effectuer un premier
reportage au nord du Mali aux côtés des rebelles
du MNLA. «On revient plus que bouleversé de ces
contrées. Tu perds une partie de toi-même, de ton
humanité, face aux souffrances des gens, face aux
atrocités de la guerre qui s’ajoutent à la sécheresse,
à un dénuement presque total», déclare-t-il. Malgré
des conditions de vie extrêmement difficiles, les
gens sont restés profondément humains. Un jour
qu’il s’inquiétait du coût éventuel de son voyage,
un chef targui lui répond : «Si tu viens avec des milliards, cela ne te suffira pas. Si tu viens avec rien, tu
ne manqueras de rien.» «J’y suis reparti plusieurs
fois, notamment 3 semaines dans l’enfer de Kidal,
avec toujours les mêmes énormes difficultés, aussi
bien pour entrer que pour sortir», dit-il. Un jour,
c’est l’armée française qui doit dépêcher un avion
pour les rapatrier lui et un collègue français. L’attachement de Ferhat Bouda aux Touareg, «peuple
aux valeurs tellement humanistes», et à leur terre
devient viscéral. «C’est une terre dure, mais qui
te donne de la force et de l’énergie. Comme un
marathon, en fait», remarque-t-il. Les combattants
du MNLA se font un devoir sacré de le protéger. «Si
on doit mourir, tu seras le dernier. On mourra tous
pour toi», lui dit un jour au cours d’une opération un
de leurs chefs.
Djamel Alilat
Plagiat
C’EST
L’ÉTÉ
Melania, la femme de Donald Trump, a affirmé lundi soir
à la convention républicaine que son mari était «prêt à
diriger le pays», mais ce sont surtout quelques phrases,
semblant empruntées à un discours de Michelle Obama
qui ont provoqué une vive émotion.
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 15
BOU ISMAÏL
Une station d’observation
atmosphérique
PHOTOS : D. R.
L’objectif recherché
par le directeur
général du CDER,
Nordine Yassa, et ses
équipes de
chercheurs, à la suite
de l’installation d’une
station d’observation
atmosphérique à Bou
Ismaïl (Tipasa) est de
permettre aux
scientifiques algériens
de suivre l’évolution
des échanges
atmosphériques entre
la rive sud et la rive
nord de la
Méditerranée.
a pollution dans l’atmosphère est en perpétuel
mouvement. Il n’y a pas
d’obstacles pour arrêter ses
mouvements qui s’attaquent à la
santé des citoyens. A l’aide de cet
équipement de haute technologie
acquis grâce au budget accordé par
les pouvoirs publics à la recherche
scientifique, les chercheurs algériens
arrivent à suivre l’évolution de la
pollution qui vient des pays du sud
de l’Europe, notamment la France,
l’Espagne, l’Italie, y compris des
localités environnantes, telles que la
capitale, Alger. «Nous pouvons voir
les effets des incendies de forêt dans
L
l’atmosphère, nous déclare Nordine
Yassa, directeur général du CDER
(Centre de recherches et de développement en énergies renouvelables,
ndlr) grâce aux donnes affichées par
nos équipements, d’ailleurs quelques
indicateurs nous permettent d’identifier les sources des feux de forêt»,
ajoute-t-il. Cette station d’observation atmosphérique fait partie d’un
réseau d’observation qui sert à mesurer les gaz qui «voyagent» dans
l’atmosphère. Elle est opérationnelle
depuis 2011. Elle avait été installée
sur le site du CNRDPA (Centre national de recherches, de développement
de la pêche et de l’aquaculture) de
Bou Ismaïl. Par conséquent, la station d’observation atmosphérique
de Bou Ismaïl est reliée à l’ensemble
des autres stations similaires qui
existent autour du bassin méditerranéen. Les scientifiques qui travaillent
dans ces stations échangent les informations avec leurs confrères des
autres pays de la Méditerranée. Cet
équipement technologique implanté
au bord du littoral de Bou Ismaïl permet de mesurer l’ozone, les oxydes
d’azote, les plaques noires (plaques
carbone), les composants organiques
qu’on ne peut pas voir, les particules
en suspension, les particules inhalables, invisibles aux yeux de l’être
humain. L’impact des informations
recueillies par ces matériels technologiques et les résultats des analyses
est très important pour la santé des
populations. Il n’en demeure pas
moins que le meilleur emplacement
d’une station d’observation atmosphérique devra être là où il n’y a
pas d’impacts locaux, cela signifie
un site isolé. Questionné à ce sujet,
le docteur et scientifique Nordine
Yassa, qui avait effectué des explorations scientifiques aux niveau des
deux pôles extrêmes de la Terre et
dans d’autres endroits sensibles de
la planète en compagnie des scientifiques européens et américains au
sommet du mont Chenoua a déclaré:
«Ce serait idéal d’ériger une station
d’observation atmosphérique, elle
serait alimentée en énergie solaire
avec une centrale photovoltaïque
et nous serions capables de suivre
le travail à distance, c’est-à-dire
de suivre et d’analyser les données
recueillies, puis transmises par ces
équipements grâce au système du
télémonitoring, nous maîtrisons la
technologie en Algérie, nous souhaitons que nos responsables répondent
à notre appel», conclut-il. Cet appel
aux chercheurs et scientifiques algériens soucieux de la santé de leurs
compatriotes sera-t-il entendu ? Des
données scientifiques qui permettent
aux responsables algériens d’engager
les moyens de lutte et de prévention
contre les effets néfastes sur la santé
des populations algériennes. L’énergie propre en Algérie végète toujours
dans les laboratoires, dans l’attente
d’un sursaut, d’une décision politique, en mesure de mettre en pratique le fruit des travaux des scientifiques et des chercheurs algériens
sur le terrain de leur pays, l’Algérie.
M’hamed H.
CÔTE DE LA WILAYA DE CHLEF
Destination privilégiée des estivants
a commune côtière de Sidi Abderrahmane, à
l’ouest de Ténès, est devenue une destination
privilégiée des estivants venus de la région
mais aussi d’autres wilayas. Pratiquement, toutes les
dispositions ont été prises par la municipalité pour
accueillir ces derniers dans de bonnes conditions.
C’est ce qu’a réaffirmé, hier, le jeune président de
l’APC, Abderrahmane Khaldi, dans une déclaration
à El Watan. «Nous comptons six plages autorisées à
la baignade, toutes ont été aménagées pour offrir de
meilleures conditions d’accueil des vacanciers sur
les plages Kafkala, Oued Melh, Oued Zeboudj, Sidi
Abderrahmane Centre, Dattier et Taghzoult. Il y a des
blocs sanitaires et de douche, de l’éclairage public, de
l’eau courante et des parkings. De plus, nous avons
dégagé 1,3 milliard de centimes au titre du PCD pour
l’aménagement et l’équipement de la plage d’Oued
Zeboudj, un véritable havre de paix et de tranquillité.
L
Cette opération s’ajoute à la réalisation de postes
de secours de la Protection civile et d’autres équipements sur les budgets de wilaya et sectoriels», a-t-il
souligné. Autre initiative qui mérite d’être relevée :
l’exigence d’une tenue unique pour les exploitants
des parkings et la pose de bacs à ordures le long des
six plages autorisées à la baignade. Cependant, la
difficulté majeure à laquelle est confrontée l’APC
de Sidi Abderrahmane est l’incivisme des familles
et des jeunes qui fréquentent les lieux. «Je vous cite
l’exemple du site naturel de Dramla, qui surplombe
la mer, où de nombreuse familles viennent passer
d’agréables moments en forêt. Nous les avons sensibilisés pour protéger ce coin paradisiaque, mais en
vain. Des quantités énormes de déchets continuent
d’être déversées dans la nature» déplore le président
de l’APC, qui en appelle encore une fois au sens
civique des citoyens.
A.Yechkour
Celine Dion
C’EST
L’ÉTÉ
Céline Dion sortira un nouvel album studio le 26 août, le
premier depuis le décès, en janvier, de son époux et manager
René Angelil, a annoncé lundi Sony Music France. En mai, la
superstar canadienne avait dévoilé un premier titre intitulé
Encore un soir
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016- 16
Tifra, le village martyr aux
mille et une vanités
C’est parce que le village de
Tifra était, par excellence, un
haut lieu de la résistance durant
la guerre d’Indépendance que
l’auteur, Ali Ferhat, a voulu
coucher sur le papier une saga
familiale bien particulière.
L
’ouvrage en question, intitulé Tifra, le
village martyr aux mille et une vanités,
la bataille de Tihrirqine, haut lieu de la
résistance durant la guerre d’Indépendance
a été publié le mois dernier par les éditions
algériennes Aframed. Ainsi, après la publication
de son premier roman Tifra aux 300 martyrs
, Ali Ferhat récidive en zoomant une seconde
fois sur des faits réels qui se sont déroulés dans
son village natal. Usant d’un style des plus simplistes, cet enseignant universitaire et formateur
respectivement à l’Ecole normale de Bouzaréah et au niveau de l’Ile
d’Alger convie le potentiel lecteur à entrer dans les arcanes du village
oublié de Tifra, une commune de Kabylie de la wilaya de Béjaïa. Dans
un style des plus simplistes, l’auteur Ali Ferhat met en exergue l’histoire
de deux familles voisines, se disputant pudiquement le droit de regard sur une rue. N’ayant pas
m
trouvé un terrain d’entente, les deux familles
tr
ennemies Fadhi vont opter pour un terrible duel.
en
Les héritiers poursuivent la quête de leurs parents,
L
een se mettant, eux aussi, de la partie. Ils décident
dde mener à bien cette bataille d’intérêt. Ainsi,
lla Guerre d’Algérie éclate. Les deux familles
eennemies choisissent chacune leur camp. Certtains optent pour être harkis tandis que le second
cclan rejoint tout fièrement les rangs de la glorieuse
ALN. Les moudjahidine arriveront à exterminer
A
aavec succès l’ennemi. Trente années après l’indéppendance, alors que l’entourage pensait que les
rrancunes s’étaient estompées à jamais, les deux
familles décident de reprendre le flambeau de la
vengeance et de la discorde, mais cette fois-ci avec
l’avènement du terrorisme. Une saga familiale qui
se donne à lire, en deux parties, avec beaucoup
dd’intérêt.
Nacima Chabani
Ali Ferhat- Tifra, le village martyr aux mille et une vanités,
La bataille de Tihriqine, Haut lieu de la résistance durant la
guerre d’Indépendance».
359 pages. Edition Aframed.
Juin 2016.
ORAN
Concert, ce soir,
du fils de Bob
Marley
Bo
Bonne
nouvelle pour les
amateurs de la musique
am
reggae. Ce soir, Julian
re
Ricardo
Marley, qui n’est
R
autre
au que le fils de la
légende
Bob Marley, se
lé
produira
pour la première
p
fois
fo à Oran, au théâtre de
Verdure
Hasn Chekroun.
V
Sa
S venue dans la capitale
de
d l’Ouest algérien entre
dans
le cadre d’un festival
d
de
d musique concocté par l’ONCI,
qui se déroule en ce moment à El Bahia, et
auquel prennent part de grands noms de la
chanson arabe et universelle. Julian Marley,
âgé de 41ans, vit entre la Jamaïque et
l’Angleterre. Il est, entre autres, claviériste,
batteur, bassiste et guitariste. Selon sa
biographie, c’est à partir de l’année 1989
qu’«il s’est impliqué dans la création de la
maison de production Ghetto Youths Crew en
compagnie de ses frères Ziggy et Stephen, et
ce n’est qu’en 1996 qu’il a réalisé son
premier album solo, appelé Lion the
Morning», avant d’entamer sa première
tournée internationale.
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PUBLICATION
Cinéma
C’EST
L’ÉTÉ
la 9e édition du Festival international d’Oran du film arabe
(FIOFA), prévue du 22 au 27 juillet dans la capitale de l’ouest
du pays, mettra en lice 34 films pour des prix, a-t-on appris,
dimanche, du commissariat du festival
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016- 17
MORT D’ALAN VEGA
Un extra-terrestre du punk
H
PHOTO : DR
Alan Vega, l’une
des figures les
plus
marquantes des
débuts de la
scène punk
américaine et un
pionnier de la
musique
électronique
avec son groupe
Suicide, est mort
«paisiblement
dans son
sommeil»
samedi à l’âge
de 78 ans, a
annoncé sa
famille dans un
communiqué.
enry Rollins, un autre porte-drapeau
du punk aux Etats-Unis, a diffusé la
nouvelle en postant le communiqué
de la famille sur son site internet.
«C’est avec une profonde tristesse et une immobilité que seule une nouvelle comme celle-là
peut provoquer, que nous avons le regret de vous
informer que le grand artiste et la force créatrice,
Alan Vega, est décédé», poursuit la famille. Elle
rend hommage à l’esprit d’avant-garde et sans
concession de Boruch Alan Bermowitz, né à
Brooklyn, un quartier de New York, en 1938.
«Alan Vega était l’essence même de l’artiste à
tous les niveaux imaginables. Toute sa vie a été
consacrée à donner vie à ce que sa vision lui
commandait de faire», souligne la famille de
l’artiste, qui était également un sculpteur et un
peintre. Il a fondé Suicide en 1970, un duo dont il
était le chanteur et Martin Rev tenait les claviers.
Il a affirmé avoir été inspiré par un concert des
Stooges d’Iggy Pop à New York en 1969. Le duo
est crédité de l’utilisation du terme punk (voyou
en anglais) pour se décrire.
Et sur les premiers posters du duo on pouvait
lire l’expression -- qui fera ensuite florès et
définira tout un genre musical -- «Punk Music».
«Jusque-là le mot n’existait pas. Mais c’était
juste une façon d’être. Nous n’aurions jamais
imaginé qu’il y aurait un mouvement punk»,
a expliqué Vega dans un interview à Igloo en
2008. De fait le grand journaliste musical avait
déjà parlé de «punk» pour décrire les Stooges.
Les concerts étaient provocateurs à dessein et
Vega, qui à ses début montait sur scène avec une
chaîne de moto, était souvent visé par divers
objets: des «classiques» de concert rock comme
des chaises ou des bouteilles mais aussi un
tomahawk, lancé sur lui lors d’une tournée avec
les «Clash». , a t-il reconnu. Le premier album
éponyme Suicide sort en 1977 et est considéré
comme l’un des marqueurs dans l’histoire du
rock. Il a influencé d’innombrables groupes
de la New Wave des années 80 mais aussi des
rockers comme Bruce Springsteen, dont l’abum
«Nevada» a été fortement inspiré par «Frankie
Teardrop», une chanson de 10 minutes racontant
le meurtre de sa femme et de ses enfants par
un ouvrier. Le rythme basique et lancinant des
claviers de Rev sur Suicide a donné le ton pour
plusieurs générations de musique électronique.
Le phrasé très particulier d’Alan Vega a aussi
inspiré de nombreux chanteurs dans sa foulée.
En 1980, Alan Vega sort «Jukebox Baby» -- un
morceau très rockabilly -- en solo et fait un tabac
en France, où il sera un moment plus connu que
dans son pays natal.
Il a récemment fait un duo avec le chanteur
Christophe, qui est un fan absolu («Tangerine»
sur «Les vestiges du chaos»). Il était de santé
fragile depuis un accident vasculaire cérébral en
2012. L’homme ne s’est pas contenté de faire de
la musique il était également peintre et sculpteur, et bien entendu d’avant-garde. Le musée
d’art moderne de Lyon (France) avait consacré
une grande exposition - rétrospective «Infinite
Mercy» à son œuvre en 2009. Vega a très tôt
réalisé des sculptures de lumière avec des tubes
néon.
AFP
Programme TV
19:55 Série
19:55 Téléfilm
19:55 Culture info
BLACKLIST
BOULEVARD DU PALAIS
DES RACINES ET DES AILES
Alors que le FBI est sur le point de
l’appréhender, Liz parvient in
extremis à trouver refuge au sein des
locaux de l’ambassade de Russie.
Alors qu’elle se sait hors d’atteinte,
elle essaie d’imaginer un plan pour
échapper aux agents fédéraux qui
quadrillent le secteur. Pour l’aider,
Reddington projette de piéger ...
Isabelle, employée d’un centre
éducatif fermé, est retrouvée morte
après avoir reçu plusieurs coups de
couteau à son domicile. La juge Nadia
Lintz et le commandant Rovère vont
chercher à savoir si la victime a été
agressée par l’un des jeunes
délinquants récidivistes,
pensionnaires de cet établissement...
L’animatrice entame un voyage à
Saint-Malo puis le long de la côte
d’Emeraude, de Cancale au cap
Fréhel. Au sommaire : sur la côte
d’Emeraude. S’étendant sur 30
kilomètres, elle abrite un patrimoine
naturel et architectural d’exception •
Saint-Malo, le passé recomposé. La
cité fortifiée a été détruite à 80 % ...
19:55 Culture info
19:55 Divertissement
ZONE INTERDITE
HYPNOSE, LE GRAND JEU
Beauval 2016 : les nouveaux paris du
plus grand zoo de France Au zoo de
Beauval, à Saint-Aignan-sur-Cher
(41), les événements se succèdent,
ne laissant aucun répit à Rodolphe
Delord, qui dirige plus de 300
employés. La saison 2016 s’annonce
chargée avec l’arrivée exceptionnelle
de deux hippopotames…
Cinq candidats, qui ne se connaissent
pas, jouent en équipe et doivent
relever des défis pour tenter de
gagner jusqu’à 20 000 euros au cours
de quatre manches. En apparence,
tout a l’air simple... mais ils ont été
hypnotisés pour toute la durée du jeu,
ce qui complique sérieusement les
choses...
19:55 Culture info
PARC ASTÉRIX : DANS LES COULISSES DU
PLUS GAULOIS DES PARCS
D’ATTRACTIONS
Ce complexe consacré à l’univers de
la bande dessinée d’Uderzo et de
Goscinny a attiré près d’1,7 million de
visiteurs l’an dernier. S’il compte
bien moins de salariés que son
illustre concurrent, Disneyland Paris,
il est le deuxième parc d’attractions...
19:55 Cinéma
19:55 Cinéma
MAGIC MIKE XXL
LES VALSEUSES
Cela fait trois ans que Magic Mike a
abandonné le striptease pour se
consacrer à son entreprise de
meubles. Mais Tarzan et ses amis,
abandonnés par Dallas,
convainquent Mike de se joindre à
eux pour une ultime tournée, qui
doit les mener à une convention…
Petits délinquants, Jean-Claude et
Pierrot font les quatre cents coups
dans leur cité de Valence, dans la
Drôme. Après avoir terrorisé une
femme, en la suivant en Caddie dans
les rues de la ville, ils volent une
voiture le temps d’une balade...
19:55 Culture info
19:55 Culture info
EN QUÊTE D’ACTUALITÉ
LES 30 HISTOIRES
Cuba : le nouvel eldorado des
touristes français. Actuellement, la
perle des Caraïbes, au sud de la
Floride, est une destination en
vogue. L’île a accueilli 3,5 millions
de touristes l’an dernier, soit 15 % de
plus qu’en 2014 ! Le régime a opéré
un rapprochement diplomatique
avec son ancien ennemi américain…
Trente histoires incroyables
racontées par les protagonistes qui
les ont vécues. «Manille». La police
évacue les habitants d’un immeuble
qui menace de s’effondrer •
«L’homme canon». Ermes Zamperla
se lance dans un numéro à haut
risque • « Bébé koala». Une femelle
se fait percuter par une voiture...
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 18
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Mme Vve Arhab
née Mellal Khelloudja
survenu le 27 juin 2016 à l'âge de 81 ans, ses enfants
et petits-enfants de Djemâa Saharidj,Tizi-Ouzou, et
d'Ottawa, profondément touchés par les marques de
sympathie et d'affection qui leur ont été témoignées,
tiennent à remercier tous ceux et celles qui ont
compati à leur douleur en cette pénible épreuve.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons."
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en informatique opt. base de
données cherche emploi. Tél. :
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Pensée
Cela fait une année, le 20 juillet 2015, que nous a quittés pour
un monde meilleur notre cher et regretté père et grand-père
Zouaoui Ahmed
ravi à l'affection des siens à l'âge de 64 ans.
En ce douloureux souvenir, son épouse, son fils unique
Abdelmalek et ses petits-enfants Youyou et Amina à qui tu
manques terriblement et toute la famille Zouaoui ainsi que ses
amis demandent à tous ceux qui l'ont connu et aimé d'avoir
une pieuse pensée à sa mémoire.
Que Dieu ait son âme et l'accueille en Son Vaste Paradis.
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 20
JEUX - DÉTENTE
HORIZONTALEMENT : 1.Actions de prévoir 2.Regarder
du coin de l'œil. Elément de cellule. Amérindien 3.Pronom.
Insupportables 4.Doses excessives. Peur 5.Essaie. Fin de
verbe. Sans effets. Roulement de tambour 6.Danseur d'opéra.
Donnes ta voix pour. Lettre grecque 7.Fleuve d'Afrique. Ville
des profondeurs. Chlore 8.Platine. Renard polaire. Divisible
par deux 9.Ville d'Allemagne. Bambins. Matière d'alliance
10.Ancien camp. Café-restaurant. Rivière d'Asie 11.Mariés.
Tête d'armée. Ronds 12.Affluent de la Seine. Situation difficile 13.Fourre-tout. Divinité. Etudient de nouveau 14.Fous.
Soulagent un besoin 15.Suite. Bagarres. Général sudiste.
VERTICALEMENT : 1.Qui ont des propriétés physiques
différentes 2.Originalité. Menace plus ou moins précise 3.
Ville d'Italie. Assombrir 4.Tête iguane. En route. Paquet de
billets. Chiffre romain 5.Ancienne ville de Carie. Préposition.
Volonté 6.C'est-à-dire. Heures du matin. Fine lame 7.Zèle
ardent pour recruter des adeptes. Strontium 8.Moquerie
méprisante. Tour 9.Ne dis pas. Dangereux 10.Courroux. Partie
d'église. Lettres de choc. Exalté par une passion 11.Des Etats
unis. Vieux plis. Chien 12.Petite patronne. Individu spécial.
Branché 13.Transpirer. Ride. Point vrai 14.Empereurs.
Fonction. Sur la rose des vents 15.Note. Chef de bande. Petit
sourire.
Quinze sur 15
1
N° 788
2
Une grille est composée
de plusieurs
carrés. Chaque carré
contient tous les chiffres
de 1 à 9. Chaque ligne
comme chaque colonne
contient aussi tous les
chiffres de 1 à 9.
Certains chiffres vous
sont donnés, à vous de
trouver les autres. Pour
cela, procédez par
déduction et élimination.
Tout Codé
4
N° 4488
1
4
7
2
6
7
11
8
3
6
VII
7
VIII
6
7
10
8
11
2
13
8
7
3
3
7
1
3
3
4
17
7
1
3
6
7
18
4
7
3
11
4
16
8
7
19
7
8
7
10
7
15
14
4
4
8
2
7
1
3
V
20
7
2
3
11
8
2
7
10
12
8
12
1
1
10
8
1
14
19
12
8
19
12
8
8
1
3
SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :
10
11
12
13
14
1
17
8
9
10
VERTICALEMENT
15
VERTICALEMENT : 1.CHIMERIQUES. BLE 2.OUTIL. OUVRABLES
3.NI. IDA. MIRE 4.SLOOP. ENVIEUSE 5.EETION. TETS. STE 6.CR.
ROUTINE. MUET 7.RIA. LISTE. DARSE 8.AEDE. ANSE. EIN 9.RMC.
ETEULE. ED 10.ITOU. SCIURE. ENA 11.ORIEL. IFS. TOT 12.NAT.
ULM. EMEU. TD 13.SCENE. ENSERRER 14.AULNE. TESSON 15.DES.
RAT. ASSETTE.
4
Solution
5
8
4
6
5
9
8
2
1
7
5
3
9
4
6
9
5
4
2
6
1
3
7
8
6
7
3
4
9
8
5
1
2
1
3
7
6
2
5
4
8
9
qui sont en
état d’agir
tends
l’oreille
modèles
abrégées
4
8
6
1
7
9
2
3
5
5
9
2
3
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4
1
6
7
7
4
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9
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6
8
2
3
2
10
14
8
7
8
1
11
2
4
7
4
8
7
8
7
2
10
3
1
10
7
3
SOLUTION N° 4487
HORIZONTALEMENT
I- SOLILOQUER. II- APADANA - NE. III - CHIEN SETI. IV - CIE - CAIMAN. V - HO - RENDUS. VI ALE - OTA - SE. VII-RIDICULE - TET. VIII - ITE ENCORE. IX - DE - TENIR. X - CASE - TUE.
VERTICALEMENT
1- SACCHARIDE. II - OPHIOLITE. 3 - LAIE - EDE.
4 - EDE. 5 - IDE - TA. 6 - ON - ANTENNE. 7 - QASIDA - CI. 8 - EMU - TORT. 9 - ENTASSER. 10 REIN - ETETE.
Fléchés Express
N° 4488
uniformité
convenable
le moi
du psy
personnel
science
des Verts
orifice
lettre
grecque
plat de
berger
bagnole
sauver
sous haute
tension
parfois
pronom
sortis des
urnes
alcaloïde
toxique
patrie de
Zénon
vit retirée
du monde
patriarche
petits
boucliers
7
18
2
1
9
8
3
7
6
5
4
1- Flambeau à plusieurs branches. 2 - Dont la
forme ressemble à celle de l'œuf. 3 -Poisson Plus de trois. 4 - Au fond, elle est imbuvable Pays. 5 - Crack - Créature - Petit nouveau. 6 Très . 7 - Chère. 8 - Courroie - Se tire quand vient
la traite. 9 - Tranche de temps - Cataire. 10 - Tranquilliser.
trouble
11
16
3
6
8
5
4
2
7
9
1
7
1
3
10
4
6
1
8
X
1
7
1- Travailler avec d'autres à une œuvre commune. 2 Etre proche de. 3 - La douloureuse - Embarrasser. 4 Parle - Va sans but. 5 - Privée de mordant - Points
opposés. 6 - Au-dessus du sol - Moyens de protection. 7 - Clouées au pieu - Pouvoir du passé. 8 - Symbole chimique - Mathématicien écossais. 9 - Ce qui
réunit - Fait sortir les brebis. 10 - On l'a dans le dos Se mouiller.
10
impôts
7
4
13
6
HORIZONTALEMENT
12
14
5
X
9
12
7
6
4
IX
8
3
1
3
VI
En vous aidant de la définition du mot encadré, complétez la grille, puis reportez les lettres correspondant
aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous
découvrirez le nom d’un personnage célèbre.
5
4
3
2
2
V
5
1
2
1
IV
8
5
10 11 12 13 14 15
4
2
2
9
II
Sudoku
précédent
8
8
III
Qui soutient une opinion, une doctrine contraire aux idées reçues (par un groupe).
1
7
3
1
8
Définition
du mot encadré
6
N°4488
Par M. IRATNI
2
8
1
9
5
5
7
5
9
4
Mots croisés
I
6
REGLE DU JEU
3
1
SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENTS : HORIZONTALEMENT : 1.
CONSECRATIONS 2.HUILERIE. TRACTE 3.IT. OT. ADROITE 4.
MIROIR. EMUE. NA 5.EL. POOL. LUEUR 6.NUIT. LA 7.IODE. TS.
ECIMENT 8.QUANTITATIF. NE 9.UV. VENENEUSES 10.ERMITE. SUR.
METS 11.SAIES. DELETERES 12.BRU. MA. OURSE 13.BLESSURE. ET.
EST 14.LE. ETESIEN. TROT 15.EST. ETENDARD. NE.
Sudoku
2
N° 4488
prince des
démons
mortifications
piges
mis en
branle
mis en fin
de compte
tractait
pelotonné
17
divinité
du Nil
marque
l’alternative
refus
enfantin
HASE - ANDIE MACDOWELL
SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRÉCÉDENTS :
HORIZONTALEMENT : DEPANNAGE / LUPANARS / ALIENE / ES / IS / OMISE / EGAL / ILS /
ETA / SOIF / FRIRE / TOI / AEDES / NE / ENROLER / RAI / VERSATILE / SU / MISER.
VERTICALEMENT : BELLIGERANTES / PUISATIER / RU / PAPE / LARDONS / NANO / EEL /
AM / ENNEMIS / SERTI / AA / ILOT / RAIS / AGRESSION / ILE / ESSE / FIEL / ER.
apirer avec
la bouche
à
l’inétrieur
de
Jeux proposés par
gym C Magazine
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 21
L’ÉPOQUE
RENCONTRE NATIONALE SUR L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE ET LE TOURISME
ON VOUS LE DIT
Deux nouvelles exécutions
en Arabie Saoudite
A quand le passage
aux actes ?
Un Pakistanais et un Saoudien, condamnés à mort dans deux
affaires distinctes, ont été décapités au sabre, hier, ce qui porte à
98 le nombre d'exécutions en Arabie Saoudite depuis le début de
l'année. Mohammed Mokhtar, un Pakistanais, condamné pour
«trafic d'héroïne à grande échelle», a été exécuté à Dammam, dans
l'est du royaume, a précisé le ministère saoudien de l'Intérieur
dans un communiqué. Un Saoudien, Ali Assiri, condamné pour
avoir poignardé à mort un de ses concitoyens, a été exécuté dans
sa région d'Assir (sud), selon un autre communiqué du même
ministère. Les exécutions ont repris dimanche en Arabie après une
pause durant le mois de Ramadhan.
Une équipe internationale d'astronomes a confirmé lundi la
découverte par le télescope spatial américain Kepler de 104
planètes en dehors du système solaire. La confirmation et la
détermination des caractéristiques de ces exoplanètes ont été
effectuées par plusieurs observatoires au sol, dont les quatre
télescopes Keck au sommet du mont Mauna Kea à Hawaï. Parmi
ces planètes figure un groupe de quatre en orbite autour d'une
même étoile qui pourraient ressembler à la Terre. Ces nouvelles
planètes varient en taille, de plus petites que la Terre à plus
grandes que Jupiter. Toutes ces exoplanètes sont en orbite
proche de leur étoile et de ce fait très chaudes. La mission
Kepler a déjà permis de découvrir plus de 4600 planètes depuis
2009, dont 2 326 ont été confirmées. Parmi ces dernières, 21 se
situent à une distance dite habitable de leur étoile, où l'eau peut
exister à l'état liquide à la surface et permettre potentiellement
l'existence de la vie.
Un nouveau responsable
de la communication
à la Gendarmerie nationale
En remplacement au colonel Abdelhamid Kerroud, qui a choisi
de partir en retraite, la Gendarmerie nationale a depuis hier un
nouveau responsable de son service de la communication. Il
s'agit du colonel Mohamed Terghini. Ce dernier, interprète de
formation, a occupé plusieurs postes de responsabilité avant
d’atterrir au service de la communication. Le tout dernier était
celui de chef de division recrutement, examens et concours au
sein de la même institution.
L’ASSOCIATION IBTISSAMA
À L’EPH DE MEFTAH
L’association culturelle et de bienfaisance, Ibtissama, de Chebli, a
organisé, ce samedi, une sortie à l’EPH (Etablissement public
hospitalier) de Meftah (extrême sud de la wilaya de Blida). Une
quinzaine de lycéens et d’étudiants ont décidé de rendre visite et
d’offrir des cadeaux aux dix-huit pensionnaires du service pédiatrie
de cet hôpital qui se trouve à cinq kilomètres de Meftah, sur la route
de Djebabra, surplombant l’ancienne ville de Rivet. L’accueil
chaleureux de la part des fonctionnaires de cet établissement a
permis aux organisateurs de cette action culturelle et humanitaire
d’atteindre les objectifs assignés à cette sortie, à savoir, permettre
aux jeunes membres de cette association (qui n’a pas encore son
agrément) de vivre un moment agréable avec les petits malades,
d’être à l’écoute de leurs doléances, de créer de l’ambiance et de
briser la monotonie dans cet espace où règne l’odeur persistante
des médicaments. Les enfants et leurs parents ont réagi
positivement aux jeux bouffons et aux sketchs du clown de
l’association. Beaucoup de photos prises en compagnie de ce clown
femme déguisé(e) en «Bob l’éponge» pour la circonstance,
beaucoup de sourires et de rires à gorge déployée : Ibtissama a
vaincu, le temps de la visite, la maladie. Ces petits bouts de chou
(certains n’ont que quelques mois), qui souffrent de maladies
respiratoires, pour les uns, de diabète, pour d'autres, ou de
méningite, ou de gastroentérite, ou d’infection urinaire, ont oublié
leur douleur et ont chanté, dansé et applaudi, comme des enfants
sains, durant toute la prestation de l’animatrice. Une autre forme de
thérapie que les médecins devraient prescrire à leurs petits
malades et que les hôpitaux pourraient intégrer dans leurs
programmes de soins. D’après les gens rencontrés sur ce site et qui
y travaillent, des visites de ce genre sont rares. Ils ont ressenti le
changement opéré sur les petits malades par ce groupe de jeunes
volontaires, à l’humour contagieux, qui ne demandent qu’à créer de
la joie et du bonheur autour d’eux. Nous ne pouvons clore ce
chapitre sans saluer la disponibilité, le professionnalisme et le
dévouement de tout le personnel du service pédiatrie de l’EPH de
Meftah. Bravo !
El Watan -
Le Quotidien Indépendant
Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de
255 623 520 DA. Directeur de la
publication : Omar Belhouchet
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PHOTO : D. R.
Une équipe internationale
d'astronomes confirme la
découverte de 104 exoplanètes
U
ne rencontre nationale du secteur de
l’aménagement du territoire, du tourisme et de l’artisanat a eu lieu à
Alger les 18 et 19 juillet sous le thème «Le
développement du tourisme et de l’artisanat, vecteur de diversification économique
et de dynamique territoriale». Abdelwahab
Nouri, ministre de tutelle, a affirmé que
«ce n’est pas une rencontre routinière mais
une opportunité pour faire le bilan et surtout évaluer le rendement du secteur, car il
est temps de faire de l’Algérie une destination touristique». Réelle volonté gouvernementale de prendre les choses en main
ou simple réunion pour être sous les feux
médiatiques ? Face aux cadres de ce secteur, le ministre est allé droit au but,
conscient que la tâche était loin d'être
facile et que le changement était tributaire
d'une réelle volonté de rupture des opérateurs avec les anciennes pratiques de gestion (notamment dans les hôtels publics).
Son intervention à l’ouverture de cette
rencontre peut laisser supposer que le tourisme est une priorité, mais il a besoin
d'être accompagné d'un passage aux actes.
Le tourisme doit jouer un rôle plus important dans un contexte de chute d’environ
70% de nos entrées en devises. Vanter la
beauté de l’Algérie ne suffit pas pour la
relance, qui reste tributaire de notre capacité à transformer ce potentiel en produits
touristiques de qualité. L’Algérie «exporte»
plus de touristes qu’elle n’en reçoit. Les
objectifs assignés sont donc de parvenir à
un meilleur équilibre. Le ministre ajoute :
«En dépit de la dynamique que connaît
l’investissement dans le secteur, nous restons encore loin d’asseoir une assise
solide d’une destination touristique
capable d’absorber la demande interne et
d’attirer plus de touristes étrangers en
tenant compte de la forte concurrence des
marchés extérieurs.» Les investissements
privés ont atteint 1548 projets touristiques
d’une valeur de 664 milliards de dinars
avec une capacité d’accueil de 194 916 lits
dont 511 projets en cours de réalisation
avec une capacité d’accueil de 72 535 lits
et un volume d’investissement de 259 milliards de dinars. Cette rencontre vise à
mettre en évidence les carences du système juridique afin de lui conférer plus de
souplesse susceptible de cadrer avec le
choix du gouvernement, qui a opté pour
une simplification des procédures. «Est-il
normal que les agences de voyages et de
tourisme renouvellent leur agrément tous
les trois ans ? Imaginez les chaînes dans
les administrations en plus, cela provoque
une nuisance et des frustrations. Il faut
actualiser les données sur le terrain pour
évoluer sans complaisance». Il faut savoir
que 1867 agences ont été agréées par le
ministère. La grande majorité ne commercialise pas la destination Algérie et leur
activité se limite à l'organisation de séjours
à l'étranger. Or, le défi de l'Algérie est de
passer de pays émetteur à pays récepteur.
Elle gravite essentiellement autour du produit omra, où il y a une forte demande et
aussi la billetterie aérienne.
Concernant le problème du transfert de
devises par ces mêmes agences, le ministre
dira : «Il est temps de trouver une solution
et ne pas pousser ces agences vers le
change parallèle». Reste un problème qui
freine la venue du touriste étranger : l’octroi de visas. Le ministre le reconnaît, mais
ajoute : «Il ne faut pas oublier que notre
région connaît des perturbations sécuritaires et nous avons le droit de délivrer un
visa après une étude minutieuse.» Le secteur doit aussi actualiser les statistiques qui
ne reflètent plus la réalité. Parmi les dossiers prioritaires, figure celui des zones
d’expansion touristique (ZET), estimées à
205 sites, qui a été préparé en 1988 et que
le ministère n’a pas assaini.
Kamel Benelkadi
SÉTIF
Malika Gaïd perpétue la tradition
C
omme à l’accoutumée, le célèbre
lycée Malika Gaïd de Sétif ponctue
l’année scolaire par de nouvelles
performances. Ainsi, l’établissement s’est
offert deux mentions «excellent» (plus de
18) et 25 mentions «très bien» (plus de
17/20) dont 22 lauréats sont issus de la
filière des sciences expérimentales. Avec
80,95%, celle-ci se positionne à la 3e
place, derrière les langues étrangères,
occupant le haut du podium avec un taux
de 84,09%, devançant de peu la filière
technique-mathématiques, qui se distingue
par l’excellent taux de 83,33%. Dépassant
la moyenne nationale, la branche Gestionéconomie obtient 65,91%, surclassant la
filière "lettres-philosophie", fermant la
marche avec le décevant résultat de
33,33%. Ce point noir a quelque peu écorché les résultats de Malika Gaïd affichant
un taux de réussite de 73,02 %. Le lycée,
qui a donné à la cause nationale des martyrs ayant pour noms Malika Kharchi,
Site web : http://www.elwatan.com E-mail :
[email protected] PAO/Photogravure : El Watan Publicité - Abonnement : El Watan 1, rue Bachir Attar Place du 1er Mai - Alger. Tél : 021 67 23 54 - 021 67 17 62
Fax : 021 67 19 88.
R.C : N° 02B18857 Alger.
Compte CPA N° 00.400 103 400 099001178 - Compte
devises : CPA N° 00.400 103 457 050349084
ACOM : Agence de communication : 102 Logts, tour de Sidi
Meriem Bouattoura, Ziza Sakina dite
Massika, n’occupe pas le devant de la
scène en raison d'un simple concours de
circonstances. Plantées par d’illustres
managers et de grands pédagogues, les
belles traditions faisant de Malika Gaïd un
établissement d’élite, sont jalousement
gardées et préservées. La directrice de
l’établissement, Hamdi Cherif Wassila, le
dit clairement : «C’est à la fois un honneur
et un privilège pour les Sétifiens d’enseigner où d’étudier à Malika Gaïd, où les
règles sont établies et respectées depuis
toujours. Cette nouvelle performance est
le fruit d’un travail d’équipe et de l’implication des parents adhérant pleinement à
nos méthodes. Je profite de l’opportunité
pour rendre un vibrant hommage à 13
brillants enseignants, qui partent cette
année en retraite.» Madame Louaïl Sonia,
qui vient de boucher 34 ans de bons et
loyaux services divulgue quelques secrets
: «En plus de la synergie liant les ensei-
Yahia, Hydra. Tél :023573258/59
Impression : ALDP - Imprimerie Centre ;
SIMPREC- Imprimerie Est ; ENIMPOR - Imprimerie Ouest.
Diffusion : Centre : Aldp Tél/Fax : 021 - 55 77 31
0552 31 80 65. Est : Société de distribution El Khabar.
Tél : 031 66 43 67 - Fax : 031 66 49 35 - Ouest : SPA El Watan
Diffusion, 38, Bd Benzerdjeb
(Oran) Tél : 041 41 23 62 Fax : 041 40 91 66
gnants à l’administration ne prenant aucune
décision sans l’avis de l’équipe pédagogique, l’enseignement est de qualité à Gaïd,
où la discipline est stricte. En intégrant
l’établissement, l’élève est obligé de rentrer
dans le moule. Ces facteurs sont à l’origine
des bons résultats qui se pérennisent.» La
professeure de français qui quitte elle aussi
ce bastion du savoir dit avec un pincement au
cœur : «Durant mes 34 ans de carrière professionnelle, je n’ai connu que le lycée
Malika Gaïd. En le quittant, j’ai eu une
boule dans la gorge. Je n’arrive pas à me
séparer des lieux. Je dis adieu à mon beau
métier, adieu aux beaux jours passés auprès
des mes petits compagnons (les élèves s’entend).» Cette dernière est l’une des meilleures professeurs de français d’un lycée qui
attend une utopique réfection de sa cour et de
son réfectoire. En guise de récompense,
Mme Benghebrit va-t-elle dégager une petite
enveloppe pour cette institution modèle ? La
Kamel Beniaiche
question est posée…
Les manuscrits, photographies ou tout
autre document et illustration adressés
ou remis à la rédaction ne seront pas
rendus et ne feront l’objet d’aucune
réclamation. Reproduction interdite de
tous articles sauf accord de la rédaction.
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 22
PUBLICITÉ
Félicitations
Félicitations
Félicitations
Félicitations
Bravo à
notre fils
Bravo
Bravo
La famille Bachta
en particulier
maman Aïcha et
papa Sid Ahmed
félicitent
leurs fille
et petite-fille
Rassim
Messaoudi
pour sa
brillante
réussite au baccalauréat.
Grande réussite pour tes
études universitaires.
Papa, maman et tes
frères.
Bravo !
Meroua
Aourdache
pour ton succès
aux épreuves
du baccalauréat.
Papa, maman,
les familles
Aourdache et Zeguili te félicitent
chaleureusement et te souhaitent
longue vie et une bonne santé
pour ton anniversaire que tu fêtes
en ce jour du 20 juillet 2016.
A d'autres succès dans ton cursus
universitaire.
Sarah
Afia
pour ton
succès aux
épreuves du
BEM.
Ton papa, ta maman, tes
sœurs ainsi que toute la
famille Afia t'embrassent
bien fort et te souhaitent
d'autres succès dans ton
cursus scolaire.
et
Nermine
pour sa réussite au bac et
Sandra
pour sa licence et leur
souhaitent d'autres succès dans
l'avenir.
Bravo.
Félicitations
Félicitations
Félicitations
Félicitations
Quelle joie et quel
plaisir que
d'apprendre la
merveilleuse
nouvelle de
l'obtention
avec brio du
baccalauréat de
notre enfant
Bravo
La famille Laddada
Rabie Benaâmer
de Dellys a la joie
d'annoncer la réussite
au baccalauréat de ses
six enfants candidats.
Bravo à
Bravo
Alidia Fellahi
pour ton succès aux
épreuves du baccalauréat
2016.
Tonton Ziad Fellahi est
très fier de toi. Il se joint
à toute la famille grands
et petits pour te féliciter
chaleureusement et
te souhaiter d'autres
succès dans ton parcours
universitaire.
Mahdi
Djezairi
Ton papa, ta maman, ton frère
et ta sœur te félicitent et te
remercient pour le bonheur que
tu leur as procuré, merci encore.
A plus de succès incha'Allah.
pour ta brillante
réussite à
l’examen du bac
série sciences
avec mention
très bien.
Tes parents et grands-parents
te félicitent et te remercient
pour l’immense bonheur que tu
leur as procuré et te souhaitent
plus de succès dans tes études
universitaires.
Encore une fois, bravo Mahdi.
Félicitations
Félicitations
Les familles Ouali
et Ouchène de
Makouda et de
Mizrana félicitent
leur fille
Quelle joie et quel plaisir
d’apprendre la merveilleuse nouvelle
de l’obtention du baccalauréat de nos
deux filles et petites-filles
Achour Sohaib
Kheirreddine
Lyticia Ouali
pour son obtention
du baccalauréat et lui
souhaitent d’autres
succès à l’avenir.
Katia Haroun et
Chanez Haroun
Vos parents, grand-parents paternels
Haroun et maternels Lassouaoui sont
fiers de vous. Ils vous remercient
pour l’immense bonheur que vous
leur procurez et vous félicitent
chaleureusement en vous souhaitant
plus de succès durant votre cursus
universitaires et une vie parsemée de
belles choses Incha' Allah. Bravo
Kahina, Lina,
Nesrine, Boualem
Riadh et Hicham.
Si Ramdane
Condoléances
Pensée
Le présidentdirecteur général,
le conseiller, les
chefs de division,
directeurs centraux
du groupe
mécanique, les
membres du conseil
d'administration,
commissaire aux comptes, cadres et
travailleurs de l'entreprise publique
économique Cycma Guelma
présentent à la famille du défunt et
regretté
Cela fait 18 ans que
notre cher père et
grand-père
Bouzidi
Dahmane
nous a quittés pour
un monde meilleur.
Sa femme, ses
enfants et petits-enfants demandent
à tous ceux qui l'ont connu d'avoir
une pieuse pensée à sa mémoire.
Que Dieu le Tout-Puissant
l'accueille en Son Vaste Paradis et
lui accorde Sa Sainte Miséricorde.
"A Dieu nous appartenons et à Lui
nous retournons."
Benslim Rachid
président-directeur général
leurs condoléances et l'assurent de
leur profonde sympathie.
Condoléances
Condoléances
40e jour
Condoléances
Très affectés par le décès, survenu le
16/7/2016 à Constantine
à l'âge de 90 ans, de
Les cadres dirigeants ainsi
que l'ensemble du personnel
de la résidence El Mithak,
très affectés par le décès
de l'épouse de leur
directeur général
Boucetta Abdelkrim
lui présentent ainsi qu'à
toute sa famille leurs sincères
condoléances et les assurent en
cette pénible circonstance de
leur profonde sympathie.
«A Dieu nous appartenons et à
Lui nous retournons.»
Il y a 40 jours
disparaissait
prématurément
Aït Saadi Ali
Sa famille invite tous
ceux qui l'ont connu
et apprécié ses qualités
humaines d'avoir une
pieuse pensée à la
mémoire du très cher
disparu.
La clinique d’accouchement
Les Orangers de Rouiba
déplore le décès de deux
nourrissons, survenu le
15.07.2016, après un acte
vaccinal.
La directrice de la clinique,
le staff médical et
paramédical ainsi que
l’ensemble du personnel
présentent leurs sincères
condoléances aux familles
Idou et Djabri.
Hadja Chérifa Mekroud
veuve du défunt
Belkacem Benaissa
les consorts Rouabah Hadj
Salah Bentoumi présentent à son
fils Hadj Ahmed Benaissa, à tous ses
enfants et à l'ensemble de ses proches
leurs sincères condoléances et les
assurent en cette douloureuse
circonstance de leur compassion et
sympathie.
"A Dieu nous appartenons
et à Lui nous retournons"
El Watan - Mercredi 20 juillet 2016 - 23
SPORTS
Le dernier libéré
connu aujourd’hui
ÉLIMINATOIRES
CAN-2017 (U17)
La Tunisie au
menu des Verts
L’équipe nationale des U17, qui a
arraché difficilement sa qualification
au deuxième tour des éliminatoires de
la CAN-2017 de la catégorie aux
dépens de la Libye, renouera avec la
préparation aujourd’hui, avec un
nouveau regroupement au Centre
technique national (CTN) de Sidi
Moussa. Un regroupement de quatre
jours avant que l’EN U17 ne s’envole
pour Tunis où elle disputera deux
matchs face à son homologue
tunisienne (26 et 29 juillet). Une
double joute amicale qui servira de
préparation pour les Verts avant
d’affronter le Gabon en aller et retour
le mois prochain (le 6 août à Alger, le
21 à Libreville), pour le compte du
deuxième et avant-dernier tour des
éliminatoires de la CAN-2017, dont la
phase finale est prévue l’année
prochaine à Madagascar.
Le sélectionneur national, Saber
Bensmaïn, a convoqué 23 joueurs pour
prendre part à ce stage, qui sera
ponctué par la double confrontation
face à la Tunisie.
K. G.
ARBITRAGE
Vers la réactivation
de l’Association
des arbitres
Abderrahmane Bergui, ancien
arbitre international de football,
compte réactiver l’Association
nationale des anciens arbitres
actuellement en veilleuse, dont il fut
le fondateur.
Face à la situation très contestée de
la gestion de l’arbitrage, M. Bergui,
qui a derrière lui une carrière de plus
de 25 années dont plus de 15 ans de
gestion de l’arbitrage, compte ainsi
s’impliquer davantage pour
défendre les valeurs cette activité. Il
appelle les anciens arbitres à
s’impliquer pour protéger nos
jeunes arbitres des influences
négatives qui influent sur le bon
comportement et leur carrière.
K. G.
Valence et Grenade
au menu des Verts
PHOTO : DR
Dernière ligne droite pour
les Algériens avant les JO
L
a sélection nationale olympique de football, qui se
trouve depuis lundi à Maurice (Espagne) pour un stage d’une
semaine en prévision des Jeux
olympiques de Rio (Brésil), disputera deux matchs amicaux contre
des équipes de première division
espagnole (Liga). Le premier est
prévu ce soir à 21h face au FC
Valence, qui était attendu à Murcie
hier, et le deuxième le 23 juillet à
18h30 face à Grenade qui est déjà
sur place depuis une dizaine de
jours, a annoncé la FAF sur son
site internet.
L’équipe nationale olympique est
arrivée lundi matin (à 12h) à l’aéroport San Javier de Murcie après
45 minutes de vol. La délégation
Kerbadj réagit
président de la Ligue de football
L eprofessionnel
(LFP), Mahfoud Kerbadj, a qualifié hier de «surprenante»
algérienne a établi son quartier
général dans un luxueux hôtel
de cette ville quelques minutes
plus tard. Après quoi, l’entraîneur
national André-Pierre Schurmann
a programmé une première séance
d’entraînement le jour même à
18h. Les camarades du portier
Salhi ont effectué deux séances
d’entraînement hier matin. La
première dans une salle de musculation et la seconde sur le terrain
d’entraînement à 19h.
Avant son départ pour l’Espagne,
la sélection nationale avait effectué deux stages bloqués.
Le premier sur les hauteurs de
Tikjda (Bouira), consacré au volet physique, et le deuxième à
Sidi Moussa, ponctué par deux
matchs amicaux contre son homologue irakienne, au cours desquels
l’entraîneur suisse André-Pierre
Schurmann a arrêté la liste des
18 joueurs qui prendront part aux
Jeux olympiques de Rio, du 5 au
21 août prochain. Le premier
match s’est soldé par une défaite
et le second par une victoire
qui devrait permettre aux joueurs
de se libérer psychologiquement
après trois défaites de suite contre
la Corée du Sud et la Palestine.
A rappeler que l’Algérie, qui n’a
plus participé aux Jeux olympiques depuis l’édition de Moscou en 1980, est tombée dans
un groupe difficile, composé de
l’Argentine, du Portugal et du
Honduras.
S. M.
ÉLIMINATOIRES DU MONDIAL 2018
Salisu Yusuf sélectionneur
du Nigeria
L
a Fédération nigériane de football (NFF) a décidé, lundi soir,
de faire confiance à l’actuel sélectionneur intérimaire des Green
Eagles, le Nigérian Salisu Yusuf,
pour conduire l’équipe nationale
dans sa prochaine conquête des
éliminatoires du Mondial Russie 2018. La NFF a en effet
confirmé le technicien nigérian au
poste de sélectionneur principal,
avec comme objectif de décrocher l’unique billet qualificatif du
«groupe de la mort» (groupe B),
pour les éliminatoires du Mondial
russe, qui comprend outre l’Algérie, un autre mondialiste, le Cameroun et le champion d’Afrique
2012, la Zambie.
Salisu Yusuf, qui faisait partie
du staff de la sélection, s’est vu
confier la direction par intérim des
Green Eagles en février dernier,
suite à la démission de l’entraîneur
en chef Sunday Oliseh dont il était
l’adjoint, après l’élimination du
Nigeria de la course à la CAN2017 du Gabon. Depuis, la Fédération a lancé un appel d’offres
international pour dénicher un
technicien étranger pour prendre
en main les destinées de la sélection. Ayant reçu une vingtaine de
CV de techniciens étrangers, dont
plusieurs connus, la NFF avait
publié, le 8 juillet une short-list de
trois techniciens, comprenant le
nom du coach intérimaire Salisu
Yusuf et de deux entraîneurs étran-
la décision prise par le Tribunal arbitral
du sport (TAS), gelant la rétrogradation
du CRB Aïn Fekroun en Division nationale amateur. «La FAF et la LFP ont
toujours respecté les décisions de cette
structure, mais celle prise dimanche est
surprenante d’autant qu’à l’origine, le
TAS était appelé à trancher la décision
de la rétrogradation du CRBAF en
refusant ou approuvant le verdict de
la commission de discipline. Le TAS ne
doit en aucun cas donner de leçons à la
FAF ou à la LFP en leur demandant de
rouvrir le dossier», a affirmé Kerbadj
à l’APS.
La commission de discipline de la
LFP a annoncé le 5 juin dernier la
rétrogradation du CRBAF en Division
nationale amateur pour «violations
présumées à l’éthique, à la morale et
à l’intégrité du championnat de football professionnel de Ligue 2». La
commission de discipline avait ouvert
une procédure disciplinaire contre les
Tortues, mettant en cause l’intégrité
de la rencontre CRB Aïn Fekroun-AS
Khroub, disputée le 6 mai dernier pour
le compte de la 30e et dernière journée. L’US Chaouia, tenue en échec à
domicile par la JSM Béjaïa (1-1), allait
être sauvée de la relégation, n’était la
victoire des Khroubis à Aïn Fekroun
(1-0), suite à un but inscrit à la dernière
minute du temps additionnel. La partie
avait connu un arrêt de jeu de plus de
20 minutes après l’envahissement du
terrain par des supporters avant que
l’arbitre ne décide de reprendre les
débats. «Nous allons étudier le verdict
du TAS et allons lui répondre dans les
prochaines 48 heures», a souligné Kerbadj. Outre la rétrogradation du club
assortie d’une amende de 2 millions de
dinars, le président du CRBAF, Hassan
Bekkouche, a été sanctionné d’une
interdiction de deux années d’exercer
toute fonction en relation avec le football, avec proposition de radiation à vie
du mouvement sportif national.
MONDIAUX
D’ATHLÉTISME
JUNIORS
PHOTO : DR
Après le prolongement du contrat du
défenseur Karim Ghazi, le staff
technique du NA Hussein Dey se
trouve contraint de libérer un joueur
pour arrêter la liste à 22 joueurs
conformément à la nouvelle
réglementation de la LFP. Selon nos
informations, l’entraîneur Bouzidi
pourrait sacrifier un des deux
éléments, l’attaquant Mokhtari ou le
défenseur Farhat, qui évoluent dans
des postes bien garnis de joueurs
expérimentés. Mais le coach
husseindéen ne veut pas anticiper
avant de les voir à l’œuvre et pourquoi
pas optera pour un autre joueur. En
effet, ce n’est que ce soir que
l’entraîneur tranchera, après le match
amical que livrera son équipe face au
MC El Eulma au centre El Baz de Sétif.
Par ailleurs, le DTS, Rezki Remane, a
désigné les entraîneurs des jeunes
catégories et doit remettre leurs noms
au président du club, Mahfoud Ould
Zmirli. Le Nasria, qui représentera
l’Algérie en Coupe arabe, connaîtra
ses adversaires le 26 août à l’issue du
tirage au sort. Il disputera deux
matchs en aller et retour en novembre
et décembre, selon le nouveau
règlement, avant de passer à la phase
de poules qui aura lieu fort
probablement en Egypte.
A. B.
GEL DE LA
RÉTROGRADATION
DU CRBAF
EN OLYMPIQUE
NAHD
Salisu Yusuf remplace Sunday Oliseh à la tête des Green Eagles
gers : le Français Paul Le Guen et
le Belge Tom Sainfliet. Les trois
techniciens ont même été reçus,
trois jours plus tard, par le comité
directeur de la NFF, avant que
ce dernier ne prenne sa décision,
lundi soir.
LE GUEN REFUSE LE POSTE
DE CONSEILLER TECHNIQUE
Pressenti pour décrocher le poste
de sélectionneur, d’autant plus
qu’il a été plébiscité par la presse
sportive nigériane pour avoir mené
le Cameroun au Mondial sudafricain de 2010, le Français Paul
Le Guen s’est vu proposer le
poste de conseiller technique pour
«assister l’entraîneur en chef de
l’équipe, Salisu Yusuf» dans cette
mission de qualifier les Green
Eagles au prochain Mondial,
comme mentionné dans le communiqué de la Fédération nigériane. Un rôle de superviseur que
l’ancien entraîneur du PSG et des
Glasgow Rangers a décliné tout
de suite, comme l’affirme le site
l’équipe.fr, la version en ligne du
quotidien français L’Equipe. Un
refus du reste prévisible, sachant
que Paul Le Guen avait postulé
pour être sélectionneur du Nigeria
et non assistant.
Il est à rappeler que le Nigeria, adversaire des Verts dans ce
groupe B des éliminatoires pour
le Mondial en Russie, accueillera
la sélection nationale le 9 octobre
prochain en match de la deuxième
journée de ce troisième et dernier
tour des éliminatoires.
T. A. S.
Deux
Algériens
éliminés
de la première journée du ChamLqui orspionnat
du monde d’athlétisme juniors,
a débuté hier à Bydgoszcz (Pologne),
deux athlètes algériens, Abdallah Khelidj
et Abderezak Khelili (1500 m), ont été éliminés dès le premier tour. Dans la 1re série,
Khelidj a terminé 11e (3’52’’06), et Khelili
5e dans la 3e série (3’47’’56). Au concours
du saut en longueur, Yasser Triki auteur du
10e saut (7,54 m) a réussi à se qualifier en
finale, prévue cet après-midi. Triki, dont
le record personnel est de 7,67 m (réalisé
à Alger en 2015), aura du mal à monter sur
le podium vu le niveau de ses adversaires.
Le jeune athlète algérien, qui avait pris
part aux derniers Mondiaux juniors 2014
(Etats-Unis), avait raté la finale pour cause
de blessure. Au moment où nous mettons
sous presse, deux Algériens étaient en
lice dans l’épreuve du 10 000 m, à savoir
Ali Djoudar et Tawfiq Bouziane. Le jeune
Bouanani (110 m haies) fera son entrée
aujourd’hui. L’Algérie est présente aux
Mondiaux d’athlétisme (19 au 24 juillet)
avec sept athlètes.
C. B.
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 20 juillet 2016
COMMENTAIRE
FRANCE
Justice
La communauté musulmane
durement frappée par l'attentat de Nice sociale
PHOTO : DR
Dernière prière pour les victimes de l'attentat de Nice à la mosquée Errahma
vice-président du Conseil
régional du culte musulman,
Boubekeur Bekri, durant la
cérémonie. «Voilà le résultat
de cette barbarie», a-t-il dit
tristement aux fidèles figés
devant les cercueils.
«Qu'Allah donne de la force
aux familles dans notre pays
qu'on aime et qu'on chérit», a
prié l'imam de la mosquée
Errahma, Otmane Aissaoui,
après avoir égréné les dates de
naissance des victimes et leur
date de décès, le 14 juillet
2016, jour de Fête nationale.
«Votre communauté est sans
doute la plus touchée dans cet
attentat», a précisé un représentant de la mairie de Nice,
Auguste Vérola.
Aujourd’hui, une cérémonie
dans une autre mosquée
honorera une FrancoMarocaine et son neveu de
13 ans. Jeudi, les fidèles prieront aussi pour deux FrancoAlgériens morts dans l'attentat. Ils s'inclineront sans doute
aussi devant le cercueil de la
Franco-Marocaine Fatima
Charrihi, 62 ans, mère au
foyer de huit enfants, une
femme pratiquante portant le
voile, qui était arrivée à Nice
à l'âge de 20 ans pour rejoindre
son mari maçon. Cinq jours
après le carnage qui a fait
84 morts sur la célèbre avenue
du front de mer de Nice, les
responsables niçois du culte
musulman lancent tous des
appels à l'union.
La tension était palpable,
lundi, lors de la minute de
silence observée sur la promenade des Anglais où des
invectives ont fusé à l'encontre
des Maghrébins présents,
selon plusieurs témoignages.
Agences
APRÈS LES AFFRONTEMENTS QUI ONT SECOUÉ LA VILLE DE TAMANRASSET
494 MALIENS
SERONT RAPATRIÉS JEUDI PROCHAIN
■ Selon Abderhamane Galla, consul
général du Mali à Tamanrasset, «494
ressortissants maliens vont être
rapatriés vers le Mali à leur demande
jeudi prochain». Cette opération
intervient quelques semaines après
les affrontements entre migrants et
habitants de la ville qui ont secoué
Tamanrasset. Selon une source
sécuritaire locale, «les migrants ne
peuvent plus désormais quitter la ville
de Tamanrasset pour rejoindre les
wilayas du Nord, c’est pour cette raison
qu’ils s’entassent dans les quartiers de
la ville». Juste après les affrontement,
«plus de 500 ressortissants maliens
étaient logés dans les locaux du
consulat, à Tam, et c’est à ce moment
qu’ils nous ont demandé de les
rapatrier car ils ne peuvent plus
poursuivre leur chemin vers le nord du
pays ou l’Europe, donc, leur objectif
n’est pas atteint», ajoute le consul
général. Le transporteur a préféré
passer par le Niger avant de rejoindre
le Mali que de passer directement
par Timiaouine. L’opération de
rapatriement sera prise en charge par
le gouvernement malien qui a donné
une suite favorable à la demande du
consul et «le wali de Tamanrasset
nous a promis de nous aider dans la
mesure du possible pour le carburant
et les besoins en alimentation durant le
trajet de rapatriement». Le nombre de
migrants dans le sud du pays, selon le
consul, est estimé à 10 000 personnes ;
la wilaya de Tamanrasset à elle seule
compte environ 3000 migrants, mais
la plupart d'entre eux ne sont pas
enregistrés auprès du consulat.
Bouzid Ichalalene
POINT ZÉRO
Le bon père de famille est celui qui
frappe ses enfants avec bonté
Par Chawki Amari
P
Par Réda Bekkat
C
U
ne trentaine de personnes de confession
musulmane, majoritairement des Franco-Tunisiens,
ont été fauchées par le camion
du tueur tunisien radicalisé
Mohamed Lahouaiej-Bouhlel
sur la promenade des Anglais
de Nice, estiment les imams
niçois sur la base d'informations encore parcellaires. A la
grande mosquée Errahma (La
Miséricorde), dans le quartier
populaire de l'Ariane, une cinquantaine d'hommes et une
trentaine de femmes ont prié
hier devant deux cercueils
d'adultes en bois clair et un
petit cercueil blanc d'enfant, a
constaté l'AFP. Ce sont ceux
de la Franco-Tunisienne Olfa
Khalfallah, née en 1985, et
son garçonnet Kylan, qui
aurait eu 4 ans le 14 août,
pleurés par Tahar. Et celui de
Bilal Labaoui, un jeune
homme de 29 ans originaire
de la ville de Kasserine, en
Tunisie, qui projetait de se
fiancer. Les défunts seront
enterrés en Tunisie. «Que les
victimes soient musulmanes,
qu'elles soient chrétiennes,
qu'elles soient athées, c'est
une douleur pour l'ensemble
de l'humanité», a glissé le
remière hypothèse, la justice est indépendante,
des juges, plus ou moins sévères et ayant eu une
mauvaise enfance, sanctionnent en leur âme et
conscience. D’où la récente menace du Syndicat de
la magistrature à l’encontre de ceux qui critiquent les
décisions de justice, avec la promesse de traîner devant
les tribunaux les personnes qui se posent des questions
sur les rafles en cours. Deuxième hypothèse : la justice
n’est pas autonome, elle est actionnée par l’Exécutif ou
du moins par des groupes à l’intérieur de l’Exécutif qui
préfèrent terroriser la société plutôt que de négocier et
dialoguer avec elle, en se cachant derrière des plaintes,
auto-saisines du parquet et poursuites judiciaires. Ce
qui explique aussi cette même menace du Syndicat de la
magistrature. Mais d’une façon générale, on connaît trop
bien le régime, qui a aussi eu une mauvaise enfance, pour
imaginer qu’il puisse laisser cette force aussi puissante
que la justice hors de son contrôle, tout comme il n’arrive
toujours pas à laisser les travailleurs s’organiser en
dehors du carcan de l’UGTA, les femmes en dehors de
l’UNFA ou les poules en dehors de l’UNPA. Cette vieille
idée stalinienne de tout contrôler, y compris les comités
de quartier et la publicité, a un avantage indéniable,
celui de ne pas travailler et de tout faire avec un bouton
dans un bureau ou une forêt, la main sur le joystick d’un
drone. A l’inverse, l’inconvénient est évident, la terreur,
l’immobilisme, l’absence d’autonomie créatrice d’une
société pliée par aérodynamisme obligé dans le sens
du vent. La récente Constitution a pourtant imposé une
nouvelle règle, l’inamovibilité du juge de siège, ce qui le
mettrait en théorie à l’abri des pressions de l’Exécutif. En
pratique, tout le monde attend la prochaine arrestation,
celle de Belhouchet, de Dilem, du général Nezzar,
de Abdelkader Secteur ou de Rebrab. Aux dernières
nouvelles d’ailleurs, celui-ci serait parti vivre au Brésil, en
Italie ou en Théorie. Car en théorie, tout va bien.
onstat sidérant du Fonds monétaire
international (FMI) : près du quart le
plus riche de la population algérienne
profite six fois plus des subventions
énergétiques que 20% de la population la plus
pauvre, selon une étude réalisée par le FMI qu’on
ne peut pas qualifier comme une organisation
philanthropique ou caritative. Il a fallu du temps
et surtout la crise pétrolière avec ses incidences
financières directes sur l’économie algérienne
pour que les pouvoirs publics se décident à revoir,
notamment, les prix de l’électricité et du gaz à la
hausse, en ciblant les tranches de consommation
les plus élevées. Un pas vers une révision de la
politique des subventions a été fait, un peu tard
certes, mais est non moins nécessaire, selon les
experts, parce que ce soutien au prix énergétique,
tel qu’il avait été conçu, est en soi inéquitable,
injuste, profitant davantage aux catégories les
plus riches. Il est vrai que nombre de spécialistes
avaient appelé, dès les premiers effets de la crise
à revoir cette démarche non différenciée et
considérée comme faisant partie d’une «justice
sociale» alors que l’étude du FMI montre que
pour les produits énergétiques au moins, elle est
profondément injuste, ne profitant pas aux
Algériens qui en ont le plus besoin. De toute
évidence, ces subventions mal réparties auraient
pu et doivent désormais être investies dans le
développement économique.
Dès lors, il convient sans doute de retenir le
principe qui a inspiré la révision des prix de
l’électricité et du gaz pour l’élargir progressivement
à d’autres secteurs et faire en sorte que la
subvention des prix profite d’abord aux catégories
qui en ont le plus besoin, c'est-à-dire les plus
pauvres et non les plus riches. Et c’est dans ce cas
seulement que la justice sociale prendrait sa
véritable signification, notamment dans les
domaines de l’alimentation, de la santé et de
l’éducation. Elle aura en outre comme effet
bénéfique l’abandon ou du moins la réduction de
manière sensible de dépenses onéreuses, à l’instar
des 1500 milliards de dinars de subventions
énergétiques destinées à couvrir le différentiel
entre les prix réels et les prix à la consommation
interne des carburants et du gaz.
L’Algérie devrait saisir ce contexte de la chute des
prix du pétrole comme une fenêtre d’opportunité
pour revoir son modèle de croissance et diversifier
son économie. Telle est la conclusion avancée par
la délégation du Fonds monétaire international
qui a séjourné récemment en Algérie. En d’autres
termes, les pouvoirs publics devraient, en dépit de
la conjoncture défavorable et de la crise pétrolière,
mettre rapidement en œuvre des mesures pour
réduire non seulement la dépendance à l’égard
des hydrocarbures pour le financement de son
économie, mais également pour lever tous les
obstacles au développement du secteur privé en
améliorant le climat des affaires, entre autres.
météo
Aujourd’hui
Demain
20°
34°
ALGER
21°
36°
21°
34°
ORAN
23°
33°
18°
37°
CONSTANTINE
24°
41°
OUARGLA
21°
39°
24°
41°
JUSTICE
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mercredi 20 juillet 2016
N°7848 - Vingt-sixième année - Prix : Algérie : 20 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $.
ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com
ÉDITION DU CENTRE
MOUVEMENT
DANS LE CORPS
DES MAGISTRATS
LIRE L’ARTICLE DE MADJID MAKEDHI EN PAGE 2
PRESTATIONS MÉDIOCRES ET PRIX EXORBITANTS
L’arnaque du
«tourisme local»
DESSIN SAÂD
■ LIRE
L’ARTICLE DE
SALIMA TLEMÇANI
EN PAGE 4
c’est l’été
DÉCLIC. FERHAT BOUDA,
PHOTOGRAPHE FREELANCE
À LA RENCONTRE
DE L’HUMAIN…
LE ROYAUME CHÉRIFIEN ET L’UA
SONGES ET MENSONGES
DU MAROC
■ Un véritable complot a été mis au point pour évincer la République arabe
sahraouie démocratique (RASD) et la remplacer par le Maroc. Avant le Sommet
de l’UA, Rabat avait envoyé des délégations sillonner l’Afrique pour expliquer
ses intentions avec un discours à géométrie variable.
LIRE L’ARTICLE DE TAYEB BELGHICHE EN PAGE 10
RETROUVEZ VOTRE SUPPLÉMENT
EN PAGES 13, 14, 15, 16 ET 17
«LES CAISSES DES APC SONT VIDES
ET LA SITUATION EST GRAVE»
LIRE L’ARTICLE DE SALIM MESBAH EN PAGE 3
PHOTO : B. SOUHIL
LOUISA HANOUNE CRITIQUE LA NOUVELLE POLITIQUE
ADOPTÉE ENVERS LES COLLECTIVITÉS LOCALES