La Cravate. hommes mode pouvoir. Musée national de Zurich Le

Transcription

La Cravate. hommes mode pouvoir. Musée national de Zurich Le
Magazine IV | 2014.
La Cravate.
hommes mode pouvoir.
Musée national de Zurich
Page 6
Le meilleur de la photo de presse.
Château de Prangins suisse
Page 10
Masqué. Magie des masques.
Forum de l’histoire suisse
Page 13
Noël et crèches.
Musée national de Zurich
Page 4
LUCERNE FESTIVAL
AU PIANO
22 – 30 novembre 2014
Pierre-Laurent Aimard
Benjamin Grosvenor
Marc-André Hamelin
Martin Helmchen
Evgeny Kissin
Paul Lewis
Mahler Chamber Orchestra | Leif Ove Andsnes
Sophie Pacini
Maurizio Pollini
Vestard Shimkus
Piano Off-Stage
25 – 30 novembre 2014
Des longues soirées de jazz dans les plus beaux bars de Lucerne
Billets et informations:
+41 (0)41 226 44 80 | www.lucernefestival.ch
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LA COULEUR ET MOI
ADÈLE D’AFFRY (1836-1879)
DUCHESSE DE CASTIGLIONE COLONNA
19.09.2014 – 08.02.2015
FEMME ARTISTE ENTRE COUR ET BOHÈME
07.11.2014-22.02.2015
Photo: Francesco Ragusa, MAHF – Layout : Corrado Luvisotto, Grafix
MARCELLO
MUSEE D’ART
ET D’HISTOIRE
FRIBOURG
HODLERSTRASSE 8 – 12
CH -3000 BERN 7
WWW.KUNSTMUSEUMBERN.CH
DI 10H – 21H MI – SO 10H – 17H
2
Chère lectrice,
Cher lecteur,
Sur www.francois-tacravate.fr, Françaises et Français se moquent de la
cravate de leur président. Trop à gauche, trop à droite, une fois sur deux,
la cravate de François Hollande est de travers. Et le nœud ? Il y a aussi
toujours quelque chose qui ne va pas.
Cela fait longtemps que le port de la cravate n’est plus obligatoire et,
pourtant, cet accessoire n’a pas pour autant perdu de son importance. Voici
un paradoxe pour le moins étrange.
Au cours de ses 400 ans d’existence, la cravate a déjà changé maintes fois
de signification et connu, entre le champ de bataille et le bureau, bien des
«domaines d’application». Il était donc grand temps pour le Musée national
de Zurich de consacrer une grande exposition à cet accessoire et son histoire, à savoir «La Cravate. hommes mode pouvoir» (à partir de la page 4).
De la Suisse orientale au Tessin, du Lötschental à Bâle, toutes les régions
du pays ont envoyé des objets qui figurent dans notre deuxième grande
exposition automnale «Masqué. Magie des masques», proposée au Forum
de l’histoire suisse de Schwytz. L’exposition illustre les différentes
fonctions et facettes d’un masque et s’interroge sur l’effet qu’il fait aux
personnes qui le portent (à partir de la page 10).
Enfin, l’histoire qui se cache derrière la chambre dite tapissée est des plus
passionnantes (page 12). Lorsque les restaurateurs du Centre des collections du Musée national suisse se sont attelés à la rénovation d’une certaine tapisserie de plus de 200 ans, ils ont découvert, entre celle-ci et son
support de bois, un véritable trésor ...
Je vous souhaite un bel automne riche en expositions.
Andreas Spillmann,
Directeur du Musée national suisse
Notre recommandation ...
Coup de projecteur: Claude Nobs
Château de Prangins
En 2013, Claude Nobs (1936 –2013), le fondateur
du Festival de jazz de Montreux, est définitivement entré dans l’histoire. Le Musée national
suisse a en effet reçu en qualité de legs son
harmonica et un de ses costumes haut en couleurs. Ces objets, témoins de l’actualité, sont
présentés au Château de Prangins jusqu’au
26 octobre. Ils témoignent de la politique d’acquisition du Musée national suisse élargie
depuis quelques années à des objets-témoins
qui illustrent des actions ou des événements
marquants de la vie sociale, politique, économique ou culturelle de la Suisse contemporaine.
Ils viennent rappeler la personnalité hors du
commun de Claude Nobs qui a marqué l’univers
musical, en Suisse et dans le monde entier.
Jusqu’au 26 octobre
Bienvenue aux artistes du masque de Lucerne
Forum de l’histoire suisse, Schwytz
La cinquième saison frappe déjà bientôt à nos
portes. C’est pourquoi la journée du dimanche
30 novembre sera intégralement consacrée au
carnaval 2015. Les deux célèbres artisans du
masque Pietro Galbusera et Hugo Stadelmann,
de Lucerne, donneront au public l’occasion de
découvrir comment ils procèdent. Ces deux
artistes passent pratiquement toute l’année à
concevoir des masques de carnaval. Dans la
matinée, de 10 h à 13 h, Pietro Galbusera expliquera comment on fabrique un masque et présentera certaines de ses créations destinées aux
Guggenmusik. Hugo Stadelmann, originaire
d’Emmenbrücke, sera quant à lui présent de
13 h 30 à 16 h 30 dans l’atelier de l’exposition
«Masqué. Magie des masques». Ce fanatique du
carnaval produit plus de 300 masques chaque
année et se spécialise dans les têtes de personnage en latex.
Un hot dog à «Du grand cinéma»!
Musée national de Zurich
Qui en est l’inventeur? Est-ce, comme le veut la
légende, un boucher de Francfort (D), dès 1487?
Ou est-ce plutôt un ancien vendeur de gâteaux de
Coney Island (USA) qui vendit le premier hot dog en
1867? Ce qui est sûr, c’est qu’hormis le pop-corn,
aucun met ne s’associe plus au cinéma que cette
saucisse fichée dans un pain. Et, puisque l’exposition «Du grand cinéma. La Suisse? Tout un film»,
qui présente dans dix petites salles de cinéma
100 années de création cinématographique suisse
via des extraits de 10 à 30 minutes, met particulièrement en appétit, nous proposons aux visiteurs
une offre spéciale pour le temps de midi: la visite
de «Du grand cinéma» au Musée national de Zurich
durant le temps de midi (de 11 h 30 à 14 h 30) pour
la modeste somme de 10 CHF, hot dog compris.
Jusqu’au 19 octobre
Dimanche 30 novembre | De 10h à 13 h 30 et de
13 h 30 à 16 h 30.
Impressum
Musée national suisse
Museumstrasse 2
Postfach, CH-8021 Zürich
Rédaction
Serge Hediger
T. +41 (0)58 466 66 65
[email protected]
Annonces
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carole.neuenschwander@
snm.admin.ch
T. +41 (0)58 466 65 11
F. +41 (0)44 211 29 49
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www.nationalmuseum.ch
Gestion des adresses Secrétariat
du Musée national suisse, Zurich
T. +41 (0)58 466 65 11
[email protected]
Iconographie
Matériel iconographique des
Archives photographiques du Musée
national suisse
Conception graphique
integral ruedi baur
Impression
Multicolor Print AG, Baar
Tirage 21 500 d | 5500 f
ISSN 1664-0608
3
La Cravate.
hommes mode pouvoir
Du 19 septembre 2014 au 18 janvier 2015
D’où vient la cravate? Quel rôle
joue-t-elle dans l’art, dans la
panoplie vestimentaire féminine?
Et que lui doit l’industrie zurichoise de la soie, jadis florissante?
Voici quelques-unes des questions qu’abordera notre nouvelle
grande exposition temporaire «La
Cravate. hommes mode pouvoir».
Cet événement organisé au Musée
national de Zurich est étonnant à
plus d’un titre, tant par la rareté
des pièces exposées que par sa
scénographie originale. Parlonsen avec Anna Lisa Galizia, conceptrice de l’exposition.
Madame Galizia, que nous promet
l’exposition «La Cravate. hommes
mode pouvoir»?
Nous proposons au public de porter un regard nouveau et insolite
sur cet accessoire qui, à force
d’être porté quotidiennement, est
devenu banal. Ainsi, l’histoire de
la cravate, qui remonte au milieu
du XVIIe siècle, sous Louis XIV, le
roi soleil, est illustrée par des pièces
d’époque en provenance du
Royaume-Uni, du Danemark et de
Suède. Mais nous nous intéressons également au XXe siècle, où la
cravate a trouvé sa place dans la
mode féminine, mais aussi dans
l’univers de la musique pop-rock.
Nous nous penchons enfin sur le
rôle de la cravate dans l’art, avec
des cravates imaginées par des
artistes tels que Picasso et Dalì
ou des œuvres de Jime Dine ou
Jeffrey Vallance, dont le motif
est la cravate. En se promenant au
travers de l’exposition, il apparaît
très clairement que, malgré son
grand âge (près de 400 ans), cet
accessoire n’a rien perdu de sa
modernité.
De par ses matières et son design,
la cravate a contribué à l’histoire
industrielle suisse, notamment
dans un secteur méconnu. L’exposition permet de découvrir des
étoffes merveilleuses issues des
ateliers suisses spécialisés dans
la production de tissus imprimés
destinés à la confection de cravates. Cette industrie, longtemps
florissante, a définitivement
disparu à la fin du siècle dernier.
Grâce à la société zurichoise
de l’industrie de la soie ZSIG, ces
documents ont récemment
intégré les collections du Musée
national suisse. La ZSIG soutient
généreusement l’inventorisation
de ces biens culturels ainsi que
cette exposition. C’est une occasion unique pour le public de se
familiariser avec ces matières et
d’en savoir plus sur ce volet de
l’histoire de la région de Zurich et
de l’industrie suisse, mais aussi
de l’apport surprenant de la Suisse
à la mode internationale. Une
histoire qui, par ailleurs, se poursuit aujourd’hui grâce à des créatifs reconnus tels que le directeur
artistique Beda Achermann et
le photographe Walter Pfeiffer.
Ensemble, ils ont réalisé une série
de portraits mettant en scène de
manière aussi subtile qu’amusante
la cravate contemporaine, à
retrouver dans l’exposition et dans
la publication annexe.
tionnelle, une volonté de véhiculer
une position sociale et hiérarchique. On la retrouve essentiellement dans le monde professionnel.
On trouve cependant aussi une nouvelle cravate, jeune, moderne, née
de l’imagination d’une génération
pour qui elle n’avait plus aucun
sens, après avoir pratiquement
disparu dans les années 70. Ainsi
revisitée, elle est revenue en tant
qu’accessoire de mode ou, tout
simplement, touche d’élégance.
Quels sont les moments forts
de l’exposition?
Nous ne présentons pratiquement
aucune pièce originale célèbre,
mais bien des modèles très rares
provenant des archives zurichoises, qui montrent quels tissus
ont servi à la confection de cravates, à partir du XIXe siècle. La
modernité de certains motifs ou
encore les compositions de couleurs sont souvent étonnantes.
En admirant ces modèles et motifs
anciens, on ne peut s’empêcher de
se dire que, visuellement, l’époque
actuelle est plutôt monotone.
Dans quel état d’esprit les
visiteurs devraient-ils sortir
de l’exposition?
Je serais ravie qu’ils en ressortent
le sourire aux lèvres et, comme ce
fut le cas pour moi, en ayant abandonné leurs préjugés par rapport à
cet accessoire. Je trouve que les
photos de Walter Pfeiffer, qui
clôturent l’exposition, vont précisément dans ce sens.
«From Zurich with Love – Portraits by
Walter Pfeiffer
01
Fabian Pena, 2014. L’une des photos
présentées à l’exposition. Photo: Walter
Pfeiffer.
02
Ty Gurfein, 2014. L’une des photos présentées à l’exposition. Photo: Walter Pfeiffer.
03
Nadine Strittmatter, 2014. L’une des photos
présentées à l’exposition. Photo: Walter
Pfeiffer.
Page de titre:
François Berthoud, 2014. L’une des photos
présentées à l’exposition. Photo: Walter
Pfeiffer.
Lors de la conception de
l’exposition, qu’est-ce qui vous a
particulièrement interpellée?
D’une part, les cravates de l’artiste
futuriste Giacomo Balla. Il explore
la manière dont on noue une
cravate, un geste traditionnel qui
remonte au XIXe siècle et reste
d’actualité. D’autre part, j’ai été
étonnée par les découvertes du
physicien britannique Yong Mao,
qui a calculé 85 manières de
nouer une cravate. Récemment,
des études ont même montré
qu’il en existait 177 147. Avec rien
qu’une bande de tissu! Je trouve
cela fascinant.
Les cravates sont également le
reflet d’une époque, de son esprit,
de la société et des normes qui
la régissent. Il existe aujourd’hui
deux types de cravates. L’une
perpétue une approche conven-
Exposition | Musée national de Zurich.
4
01
02
03
01
Swiss et World Press Photo 14
A partir du 7 novembre 2014
Pour la deuxième année consécutive, le Château
de Prangins présente simultanément «World
Press Photo 14» et «Swiss Press Photo 14», concours réputés de journalisme visuels. Ces expositions présentent les meilleures photo-graphies
de presse, internationales et nationales, de
l’année écoulée et prouvent, si besoin est, que le
photojournalisme est encore très vivant. «Il y a, chez les jeunes photographes, la volonté
de continuer ce type de reportage», constate
Eddy Mottaz qui, cette année, a reçu un des
prix Swiss Press Photo pour ses photographies
sur le thème de la famille.
Eddy Mottaz, comment est née l’idée de ce
reportage sur la famille?
Une journaliste du «Temps», Juliette Conti, a
proposé ce thème pour le supplément de fin
d’année. Elle a sélectionné cinq familles très
différentes: une famille monoparentale, une
famille homoparentale, une famille avec des
grandes différences d’âge, une famille dite
«classique» et une famille de bobos urbains.
De quelle manière avez-vous procédé pour
photographier ces familles?
J’ai proposé de prendre des photographies sans
que les personnes posent. A mes yeux, si elles
posaient, les différences entre les familles
auraient été réduites. Je voulais que ces familles
puissent se montrer comme elles étaient, ce qui
était bien sûr un peu risqué. J’avais conscience
qu’au bout du compte nous pouvions ne rien
avoir… Mais cela n’a pas été le cas! Au contraire,
après les deux premières familles, je me suis
trouvé dans une sorte d’«état de grâce» …
Si l’on songe à ces photographies qui ont pour
sujet principal les êtres humains, comme
d’ailleurs celles que vous avez faites des artistes
en coulisse au Paléo Festival de Nyon ou des
festivaliers, on pourrait imaginer que vous avez
davantage d’intérêt pour l’humain que pour
l’atmosphère?
Je ne pense pas, ma première formation étant
celle de sculpteur sur pierre! Mais je crois que si
vous êtes attentifs aux autres, ils sont alors prêts
à vous donner beaucoup. J’ai d’ailleurs plutôt
l’impression de recevoir une photographie que de
la prendre.
Vous mentionnez votre métier de photographe
de presse, comment le définiriez-vous?
Considérez-vous que vous êtes un artiste
travaillant pour la presse?
Pas du tout! C’est un mandat qu’un journal m’a
donné, et je me considère donc comme son
représentant. J’estime que je suis au service de
la personne que je photographie.
phie: le journaliste a certains acquis, notamment
ses connaissances du sujet à traiter, tandis que
le photographe, à l’exception de son acquis
technique, doit toujours repartir de zéro pour
faire une bonne photographie …
Ces dernières années, plusieurs gagnants
d’un des prix Swiss Press Photo étaient romands.
Faut-il en déduire que les photojournalistes
francophones sont meilleurs que les suisses
alémaniques?
Absolument pas! La raison réside dans le fait que
les journaux romands proposent encore à leurs
lecteurs des reportages, ce qui n’est plus le cas
des journaux d’outre-Sarine! Il y a donc simplement plus de possibilités d’exercer le métier de
photojournaliste en Romandie qu’en Suisse
allemande.
01
A partir de quand est-ce qu’une famille forme une
famille? Eddy Mottaz, gagnant «Vie Quotidienne»,
Le Temps.
Avant de photographier une personne, célèbre ou
non, avez-vous déjà en tête une image d’elle?
Non, je n’imagine rien pour pouvoir être le plus
ouvert possible. C’est peut-être ce qui fait la
différence entre le journalisme et la photogra-
Exposition | Château de Prangins.
6
wie der Krieg
die Schweiz veränderte
14 / 18
La SuiSSe et
La grande guerre
14 / 18
La Svizzera e
La grande guerra
29. 08. 2014 – 26. 10. 2014
Agenda. IV|2014. Octobre | Novembre | Décembre
Landesmuseum Zürich.
Museumstrasse 2, 8001 Zürich
T. +41 (0)58 466 65 11 | F. +41 (0)44 211 29 49
[email protected]
www.landesmuseum.ch
Je 13.11.14
«Blickfang Krawatte. Männermode im Wandel».
Avec Corinna Pinna, historienne de l’art et
architecte. 18 h 00 – 19 h 00
Ouvert du mardi au dimanche de
10 h 00 à 17 h 00. | Jeudi de 10 h 00 à 19 h 00.
Lundi fermé.
24.14.14 ouvert de 10 h 00 à 14 h 00
25.12.14, 26.12.14, 31.12.14 ouvert de 10 h 00 à
17 h 00
01.01.15. 02.01.15 ouvert de 10 h 00 à 17 h 00
Je 20.11.14
«Fokus Robt. Schwarzenbach & Co.» Avec
Alexis Schwarzenbach, membre du conseil
de direction de la Société zurichoise de
l’industrie de la soie ZSIG, chef de projet de la
sécurisation des archives des membres.
18 h 00 – 19 h 00
Prix d’entrée: CHF 10 | CHF 8
Entrée gratuite pour les enfants et les jeunes
jusqu’à 16 ans
Je 30.11.14
«Muster, Motive, Farben» Avec Christoph
Hefti, designer textile. 18 h 00 – 19 h 00
Je 04.12.14
Permanents
«Histoire de la Suisse»
«Galerie des collections»
«Meubles et intérieurs
suisses»
«Der weibliche Blick». Avec Elisabeth Bronfen,
chercheuse en sciences culturelles et
littéraires, Université de Zurich, et Barbara
Vinken, chercheuse en sciences culturelles et
littéraires, Ludwig-Maximilians-Universität de
Munich. 18 h 30 – 19 h 30
Je 11.12.14
«Fokus Weisbrod-Zürrer». Avec Ronald
Weisbrod, vice-président de Weisbrod-Zürrer
AG, membre du conseil de direction de la
Société de l’industrie zurichoise de la soie
ZSIG. 18 h 00 – 19 h 00
«Tour des armes»
Visites guidées
Di 05.10. | 19.10. | 02.11. |
16.11. | 30.11. | 14.12. |
28.12.14
Le meilleur de l’exposition «Galerie des
collections». 14 h 00 – 15 h 00
«Birkenteer-Kaugummi und geheimnisvolle
Runen. Von den Pfahlbauern bis zu den
Alemanne». Avec Eva Fischlin, médiatrice
culturelle. 15 h 15 – 16 h 15
Je 09.10.14
Di 19.10.14
«Die erste Schweizer Fahne: Eine Trikolore».
Avec Denise Tonella, commissaire.
12 h 30 – 13 h 00
Di 12.10. | 26.10. | 09.11. |
23.11. | 21.12.14
Visite de l’exposition «Histoire de la Suisse».
14 h 00 – 15 h 00
Je 23.10.14
«Hodlers ‹Rückzug von Marignano› in der
Ruhmeshalle». Avec Erika Hebeisen,
commissaire. 12 h 30 – 13 h 00
Je 13.11.2014
«Löwe, Einhorn und Liebespaare –
Ofenschmuck im Mittelalter». Avec Christine
Keller, conservatrice. 12 h 30 – 13 h 00
Ma 18.11.14
«Das Gold- und Silberschmiedatelier Bossard
Expos temporaires
Il est possible de réserver des tickets pour
les visites guidées publiques et les manifestations. T. +41 (0)58 466 66 00 ou
[email protected]
04.07. – 19.10.14
«Du grand cinéma.
La Suisse? Tout un film»
www.kino.landesmuseum.ch
22.08. – 26.10.14
«Krieg aus Sicht der
Opfer – Photographien
von Jean Mohr»
www.landesmuseum.ch/jeanmohr
29.08. – 26.10.14
«14/18 – Die Schweiz
und der grosse Krieg»
www.14-18.landesmuseum.ch
Luzern (1869 – 2001)». Avec Hanspeter Lanz,
Jusqu’au 21.12.14
commissaire. 18 h 00 – 19 h 00
«Archéologie. Trésors du
Je 27.11.14
Musée national suisse» «Fotochromolithografie oder wie die Welt
www.archaeologie.landesmuseum.ch
farbig wurde». Avec Ricabeth Steiger,
conservatrice. 12 h 30 – 13 h 00
Ma 14.10.14
Di 07.12.14
«Das mittelalterliche Fraumünsterquartier».
Avec Eva Carlevaro, commissaire.
18 h 00 – 19 h 00
Ma 02.12.14
«‹La Tène› und die Archäologie im 19. Jahr­hundert». Avec Luca Tori, conservateur.
18 h 00 – 19 h 00
www.krippen.landesmuseum.ch
Une exposition de saison pour grands et
petits. Jeux et activités de bricolage pour les
enfants à partir de 5 ans.
Me 26.11.14
«Mode an der Krippe/Weihnachtsmode».
Visite avec Corinna Pinna, médiatrice
culturelle. 18 h 00 – 19 h 00
Me 03.12.14
«Maria, Josef und das Kind. Darstellungen der
Heiligen Familie.». Visite avec Christine Keller,
conservatrice. 18 h 00 – 19 h 00
«Weihnachten und Krippen». Visite de
l’exposition temporaire en compagnie de
Mylène Ruoss, commissaire. 18 h 00 – 19 h 00
19.09.14 – 28.01.15
Me 17.12.14
«La cravate.
«Ewige Faszination Gold». Visite guidée avec
hommes mode pouvoir» Prisca Senn, responsable du département
Offre pédagogique et culturelle. 18 h 00 – 19 h 00
www.krawatte.landesmuseum.ch
Je 11.12.14
«Die älteste Darstellung Zürichs auf den
Altartafeln von Hans Leu d. Ä». Avec Mylène
Ruoss, commissaire 12 h 30 – 13 h 00
Visites guidées
Me 08.10.14
«14/18 – Die Schweiz und der Grosse Krieg».
Avec Matthias Senn, conservateur à la
retraite, et une interprète en langue des
signes. 18 h 00 – 19 h 15
Me 03.12.14
«La cravate hommes mode pouvoir.».
Avec Corinna Pinna, médiatrice culturelle,
et une interprète en langue des signes.
18 h 00 – 19 h 15
Me 10.12.14
Pour les aînés
Visites guidées publiques. CHF 15 y c. café
et gâteaux | Nombre de participants limité.
T. +41 (0)44 218 66 00 ou
[email protected]
Visites guidées
09.10.14
«La cravate hommes mode pouvoir.».
Sa 04.10. | 11.10. | 18.10. |
Avec Corinna Pinna, médiatrice culturelle.
Visites guidées
14 h 00 – 15 h 30
25.10. | 02.11. | 08.11. |
Rendez-vous au foyer
Je 11.12.14
15.11. | 22.11. | 29.11. |
«Weihnachten – Feste, Traditionen und ihre
Geschichte». Avec Kristiana Eppenberger,
«Le nouveau Musée
06.12. | 13.12. | 20.12. |
médiatrice culturelle. 14 h 00 – 15 h 30
national Zurich»
27.12.14
Visite générale de l’exposition. 11 h 00 – 12 h 00
Je 02.10. | 06.11. | 04.12.14
Familles & enfants
Je 23.10.14
Le nouveau Musée national prend forme.
«Fokus Gessner». Avec Thomas Isler, viceprésident de Gessner SA et membre du
conseil de direction de la Société zurichoise
de l’industrie de la soie ZSIG. 18 h 00 – 19 h 00
Je 06.11.14
«Zwischen Konvention und Rebellion». Avec
Joya Indermühle, assistante-commissaire de
l’exposition. 18 h 00 – 19 h 00
Le projet d’agrandissement en chiffres, faits
et informations et toutes les étapes des
travaux de construction et rénovation ainsi
que leur état actuel. Cette présentation du
nouveau bâtiment s’accompagne d’un retour
sur l’histoire centenaire et multiple de sa
fondation et de sa construction. 12 h 30 – 13 h 30
«Zürich – Reise durch eine mittelalterliche
Stadt». Avec Kristiana Eppenberger,
médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 15
Di 09.11.14
«Drachen, Hexen, Strolche – Übeltätern
auf der Spur». Avec Kristiana Eppenberger,
médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 15
Di 16.11.14
«Pferd, Schwert und Schild machen einen
Ritter». Avec Sophie Krummenacher,
médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 15
Di 30.11.14
«Täglich geht ein Türchen auf. Geschichten
zum Advent». Avec Judith Stutz. 15 h 15 – 16 h 15
Di 14.12.14
«Es leuchtet und glänzt. Ewige Faszination
Gold». Avec Andrea Oertle, médiatrice
culturelle. 15 h 15 – 16 h 15
Di 21.12.14
«Die Heilige Nacht. Bilder erzählen die Weih­nachtsgeschichte». Avec Kristiana Eppen­
berger, médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 15
Di 28.12.14
«Die Wundertüte! Überraschendes zum
Jahresende». Avec Kristiana Eppenberger,
médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 15
Guide sur iPad en langue des signes pour
«Histoire de la Suisse». A emprunter au foyer.
La Première Guerre mondiale a bouleversé
le monde comme aucune autre auparavant.
Bien que la Suisse n’ait pas directement
participé aux faits de guerre, elle a malgré
tout été profondément ébranlée et transformée, comme le montre l’exposition.
Visite de l’exposition «Histoire de la Suisse».
14 h 00 – 15 h 00
Personnes sourdes
28.11.14 – 04.01.15
«Magie de Noël
et crèches»
Visites guidées pour
familles avec goûter
Di 12.10.14
Activités pour enfants à partir de 5 ans et leurs
parents. Inscription jusqu‘au jeudi précédent.
Nombre de participants limité. Entrées par
famille CHF 20. Du lundi au vendredi de 09 h 00
à 12 h 30 | T. +41 (0)44 218 66 00 ou
[email protected]
Ateliers pour familles
et enfants
Di 05.10.14
«Einhorn, Löwe, Drache. Fabelhafte. Welches
Tier passt zu Dir?» Visite guidée et
grimage en animal. Avec Eva Fischlin,
médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 45
Di 26.10. | 23.11.14
«Schlips! Die abenteuerliche Reise der
Krawatte». Avec Amanda Kohler et Eva Fischlin,
médiatrice culturelle. 15 h 00 – 16 h 30
Di 02.11.14
«Malen mit der Nadel. 1000 Stiche machen
ein Bild». Avec Sophie Krummenacher,
médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 45
Di 07.12.14
«Die rätselhaften Goldstücke des heiligen
Nikolaus». Visite guidée et bricolage
surprise. Avec Andrea Oertle, médiatrice
culturelle. 15 h 15 – 16 h 45
«La nuit, seul au
musée …»
Entrée par famille: CHF 20
Ve 07.11. | 14.11. | 21.11. |
28.11. | 05.12. | 12.12. |
26.12.14
Lorsque le Musée ferme ses portes, le soir
venu, et qu’il se plonge dans l’obscurité,
c’est à nouveau le moment de se lancer dans
une épopée palpitante où de preux chevaliers
rencontrent de terrifiants dragons et un
bateau de pirates doré. Qui trouvera le trésor
caché? 17 h30 – 18 h 30
Visite aux lampions
Entrée par famille: CHF 20
Ma 16.12. | Me 17.12 |
Ve 19.12.14
«Glänzender Himmel, leuchtender Stern».
A la lueur de nos lampions, partons à la
recherche des tableaux qui nous relatent
l’histoire de Noël. 17 h 00 – 19 h 00
Plus d’informations sur www.museenational.ch
Bricolage de l’Avent
pour les enfants
Dans l’exposition «Noël et crèches».
Pour les enfants à partir de 5 ans. Gratuit.
Ve 16.11.14 – Di 04.01.15
Les me, sa et di.
Saint Nicolas
Ve 05.12.14
Saint Nicolas rend visite aux enfants au
Musée national de Zurich. Avec un programme
plein de surprises. 14 h 00
Manifestations
Zürich liest
Nombre de places limité. Possibilité de
réserver les billets d’entrée.
T. +41 (0)58 466 66 00 ou
[email protected]
Sa 25.10.14
«Grüezi lieber Kamerad. Denke nicht, dass ich
mutlos bin». La Grande Guerre en lettres et
notes (1914 – 1918). Lecture scénique en
musique: Graziella Rossi (oratrice), Helmut
Vogel (orateur) et Luca Ramella (percussions).
CHF 25 / réd. CHF 15. 17 h 00 – 18 h 15
Di 26.10.14
«I bi meh aus eine». Les histoires peu
conventionnelles, mais bien réelles, d’émigrés
suisses du XIXe siècle, écrites et racontées
avec humour, suspense et émotions par Pedro
Lenz, accompagné au piano par Patrik
Neuhaus. CHF 30 / réd. CHF 20
17 h 00 – 19 h 00
Freie Vereinigung
Zürcher Numismatiker
Entrée gratuite, sans inscription
Ma 28.01.14
«Histoire de la monnaie et de l’argent à
Berne.» Avec Hansueli Geiger, Zurich.
de 18h15 à 19h15
Au musée en français
Visites guidées
Pour les enfants dès 5 ans et les adultes |
CHF 20 par famille | Nombre de participants
limité | Inscription prélable souhaitée.
Lu – Ve 09 h 00 – 12 h 30 | T. +41 (0)58 466 65 04
[email protected]
Ve 24.10.14
«Avec les victimes de guerre – Photographies
de Jean Mohr». Exposition temporaire. Avec
Stefan Holenstein, historien de l’art, Musée de
L’Elysée, Lausanne. 18.00 – 19.00
Ma 02.11.14
«Galerie des collections». Avec Sophie
Krummen­acher, médiatrice culturelle.
14 h 00 – 15 h 00
Visites guidées
en famille
Ma 16.11.14
«Chic! L’aventure de la cravate». Avec Isabelle
Warin, médiatrice culturelle. 14 h 00 – 15 h 00
Ve 07.11. | 14.11. | 21.11. |
28.11. | 05.12. | 12.12. |
19.12. | 26.12.14
«La nuit, seul au musée …». Visite guidée.
Lampe de poche fournie. Avec Sophie
Krummenacher, médiatrice culturelle.
18 h 45 – 19 h 45
Di 16.11.14
«Les monnayages gaulois et marseillais
découverts en vallée du Rhône: circulation
monétaire et approche économique.». Avec
Dr Julia Genechesi, conservatrice au Musée
monétaire cantonal, Lausanne et Lyon.
18 h 15 – 19 h 15
Château de Prangins.
1197 Prangins
T. +41 (0)58 466 80 90 | F. +41 (0)58 469 88 90
[email protected]
www.chateaudeprangins.ch
Ouvert du mardi au dimanche de
10 h 00 à 17 h 00 | Lundi fermé
Fermé le 25 décembre 2014 et le 1er janvier
2015
Prix d’entrée: CHF 10 | CHF 8
Entrée gratuite pour les enfants et les jeunes
jusqu’à 16 ans | Entrée libre jardin potager,
centre d’interprétation et sentier découverte
Audioguides du jardin potager et de
l’exposition «Noblesse oblige!» (F/D/E/I)
gratuits
Permanents
«Noblesse oblige!
La vie de château au
18e siècle»
L’exposition met en scène de manière
inter­active la vie quotidienne dans un château
de plaisance au siècle des Lumières.
«La Suisse en
mouvement»
Exposition permanente sur la vie en Suisse
de 1750 à 1920
«Panorama de l’histoire
suisse»
L’histoire de la Suisse des origines à
aujourd’hui est présentée en un coup d’œil à
travers quelques faits, mythes et clichés.
«Promenade des
Lumières – A la
découverte du site
historique»
Une exposition permanente en plein air qui
offre une promenade originale
«Le jardin dévoilé –
Anciennes variétés,
enjeux actuels»
Audioguide du potager et parcours sensoriel
pour les enfants accompagnent ce centre
d’interprétation sur le jardin.
Expos temporaires
07.11. – 30.11.14
World Press Photo 14
Manifestations
Je 06.11.14
Vernissage des expositions «Swiss Press
Photo 14» et «World Press Photo 14».
Entrée libre | 18 h 30
20. – 22.11.14
Colloque «La vie de château». Organisé en
collaboration avec l’Université de Lausanne.
Ouvert à tous, places limitées | Sur inscription
jusqu’au 15.10.14 à
[email protected],
mention «colloque» Prix sur demande
Visites guidées
Familles & enfants
«Mardi au Musée»
Pendant les vacances scolaires, des ateliers
sont proposés chaque mardi après-midi.
Pour les enfants de 7 à 12 ans. Inscription
préalable au T. +41 (0)22 994 88 90. CHF 10.
Goûter offert. 14 h 00 – 16 h 30
Ma 14.10.14
«De la lumière à la photographie»
Ma 21.10.14
«Ça coupe et ça pique!»
Prangins côté jardin
Je 02.10. | 06.11. | 04.12.14 «Le potager de mois
Visite guidée de l’exposition permanente
«Noblesse oblige!» avec Helen Bieri Thomson,
en mois»
commissaire de l’exposition
CHF 10 | 14 h 30 – 15 h 30
Visite-atelier avec Bernard Messerli,
conservateur des jardins, et un-e invité-e.
CHF 10 | 10 h 30 – 12 h 00
Di 05.10.14
Saisissantes – le Château de Prangins
présente les photographies gagnantes du
concours international «World Press Photo 14».
Choisies parmi près de 100 000 envois par un
jury indépendant, les images exposées
déploient un impressionnant panorama de
l’histoire contemporaine.
Biodiversité & nomenclature | «L’improbable
richesse des noms des plantes» avec un invité
surprise.
Sammlungs­zentrum.
Lindenmoosstrasse 1, 8910 Affoltern
T. +41 (0)44 762 13 13 | F. +41 (0)44 762 13 41
[email protected]
www.sammlungszentrum.ch
Inscriptions acceptées jusqu’à 12 h 00
le jour de la visite: +41 (0)44 762 13 13 ou
[email protected].
Prix d’entrée: CHF 10
Visites guidées
Me 15.10.14
«Streifzug durch die Kulturgüter-Schatz­
truhe». Avec Edgar Hiltebrand, responsable
de l’emmagasinage et de l’administration
des dépôts. 18 h 30 – 19 h 50
Me 19.11.14
«Archäologische Schätze: Die Fundkonservierung im Schweizerischen Nationalmuseum».
Avec Janet Schramm, conservatricerestauratrice en archéologie. 18 h 30 – 19 h 50
17.12.14
«Jahresrückblick 2014 – Konservatorische
Highlights und Alltägliches aus der Grosskonservierung». Avec Françoise Michel,
conservatrice-restauratrice. 18 h 30 – 19 h 50
Zunfthaus zur
Meisen Zürich.
07.11.14 – 01.03.15
Swiss Press Photo 14
Le Château de Prangins réunit les meilleures
photographies de la presse suisse de l’année
2013 dans l’exposition «Swiss Press Photo 14».
En présentant le large éventail du photojournalisme, les lauréats montrent d’une
manière factuelle ou artistique la vie en
Suisse et à l’étranger.
Münsterhof 20, 8001 Zürich
T. +41 (0)44 221 28 07 | F. +41 (0)44 211 29 49
[email protected]
www.nationalmuseum.ch/meisen
Ouvert du jeudi au dimanche de
11 h 00 à 16 h 00
Fermé du lundi au mercredi
Prix d’entrée: CHF 3 | CHF 2
Forum Schweizer
Geschichte Schwyz.
Hofmatt, Zeughausstr. 5, 6430 Schwyz
T. +41 (0)41 819 60 11 | F. +41 (0)41 819 60 10
[email protected]
www.forumschwyz.ch
Ouverture les jours fériés: 01.11. | 24.12.
jusque 14 h 00 | 31.12. jusque 14 h 00
Fermeture les jours fériés: 08.12. | 25.12. | 26.12.
Prix d’entrée: CHF 10 | CHF 8
Entrée gratuite pour les enfants et les jeunes
jusqu’à 16 ans
Permanents
«Les origines de la
Suisse. En chemin du
XIIe au XIV e siècle»
Expos temporaires
18.10.14 – 06.04.15
«Masqué. Magie des
masques»
Ve 17.10.14
Bal masqué à l’occasion du vernissage sous
le chapiteau des fêtes. Ouverture au public à
partir de 21 h 00. Avec le Samuel Rohrer
Quartett «NüüUrchig». Ouverture tardive
jusque 02 h 00 | Entrée gratuite pour les
personnes masquées.
Di 09.11.14
Visite guidée publique: dialogue avec Judith
Rickenbach. 11 h 00 – 12 h 00
Atelier ouvert à tous: un fabricant de masques
de théâtre en visite à Schwytz. 13 h 30 – 16 h 30
Les visiteurs pourront regarder travailler
le fabricant de masques Axel Orlia, qui a
notamment créé des masques pour le Théâtre
de Bâle.
Di 30.11.14
Atelier ouvert à tous: deux artistes du masque
originaires de Lucerne en visite à Schwytz.
Dès 10 h 00, Pietro Galbusera, de Lucerne,
expliquera comment il fabrique ses «Grende»,
masques spéciaux destinés aux Guggenmusik.
Vers 13 h 30, Hugo Stadelmann d’Emmenbrücke présentera ses œuvres et donnera un
aperçu de son processus de création.
10 h 00 – 16 h 30
Di 14.12.14
Visite guidée publique: dialogue avec Josias
Clavadetscher. 13 h 30 – 16 h 30
Atelier ouvert à tous: un sculpteur de
Tschäggättä en visite à Schwytz. Le sculpteur
de masques Oskar Ebiner lève le voile sur le
travail qu’il réalise sur les «Tschäggättä», ces
célèbres masques de bois terrifiants du
Lötschental, dans le Valais. 11 h 00 – 12 h 00
Visites guidées
Me 15.10.14
«Zürich und Nyon 1780 – 1790. Zwei Schweizer
Porzellanmanufakturen in Konkurrenz».
Avec Hanspeter Lanz, commissaire.
18 h 00 – 19 h 00
Je 20.11.14
Vitrine de l’exposition temporaire: «Tintengeschirre. Ein Statussymbol für Stadt und
Land». Avec Hanspeter Lanz, commissaire.
18 h 00 – 19 h 00
Familles & enfants
Adultes: CH 10 | Entrée libre pour les enfants
et jeunes jusqu’au 16 ans
Di 19.10. | 21.12.14
«Ritterleben – Ritterspielen!» Visite guidée
familiale pour garçons et filles à partir de
5 ans.
Di 16.11.14
Visites guidées
Rendez-vous à 14 h dans l’exposition
permanente «Les origines de la Suisse».
Di 05.10.14
«Spiel mit Masken». Atelier consacré au
masque pour les familles avec enfants
à partir de 5 ans.
Pour les aînés
«Kaiser, Abt und Landsmann» – Puissances
et confédérations au Moyen-Age.
Entrée libre. 14 h 00
Di 02.11.14
Me 15.10.14
Di 07.12.14
Me 19.11. | 17.12.14
«Könige, Kaufleute und Säumer unterwegs» –
La mobilité au Moyen-Age.
«Kirche, Kloster und Krone» – La foi au
Moyen-Age.
Visite guidée destinée à nos aînés de
l’exposition «Les origines de la Suisse».
Visite guidée destinée à nos aînés de
l’exposition «Magie des masques»
Ve 05.12.14
Nuit du commerce sous une pluie d’étoiles.
Tous les commerces de la ville de Schwytz sont
ouverts en soirée. Entrée gratuite et verre de
punch offert, en toute décontraction.
Entrée gratuite pour tous à partir de 18 h 00.
18 h 00 – 23 h 00
Recevez le magazine gratuitement chez vous. Commande: [email protected] ou +41 (0)58 466 65 11.
Newsletter du Musée national suisse. Abonnement: www.nationalmuseum.ch/newsletter.
Museo
doganale.
6978 Cantine di Gandria
T. +41 (0)91 923 98 43
www.nationalmuseum.ch/gandria
Fermé jusqu’au dimanche des Rameaux 2015.
13 h 30 à 17 h 30, ouvert les jours fériés
Entrée libre
Le Musée suisse des douanes Cantine du
Gandria, aussi connu sous le nom de Musée
des contrebandiers, est situé sur la rive sud
du Lac de Lugano et est accessible par bateau.
Le lac, les flancs montagneux bordés de
châtaigniers, les grotti alentours et la proximité
de la frontière italienne sont le cadre d’une
visite de musée pas comme les autres.
Masqué. Magie des masques
Du 18 octobre 2014 au 6 avril 2015
Ici, un masque de carnaval provenant de Suisse centrale. Là, un masque
de théâtre japonais … Le masque est présent depuis la nuit des temps dans
toutes les cultures. Qu’on le regarde ou qu’on le porte, le masque fascine.
Dissimulant le visage, il nous permet de revêtir une autre identité. Cette
magie se reflète dans la nouvelle exposition permanente qui se tient au
Forum de l’histoire suisse de Schwytz.
Dans notre pays, le masque est principalement mis à l’honneur lors du
carnaval. A l’exposition «Masqué. Magie des masques», on pourra admirer
quelques masques de carnaval des régions suisses où leur tradition reste
très vivante, comme celles de Bâle, de Suisse centrale, du Sarganserland ou
encore du Lötschental, mais aussi des masques venus d’Afrique ou du
Japon.
Du théâtre à la vie professionnelle
Le masque nous accompagne toutefois aussi au théâtre, lors de rituels, de
fêtes, dans notre quotidien professionnel ou encore lors de manifestations.
Certains types de masques sont ainsi réservés à des fonctions bien distinctes. On découvrira ainsi au fil de l’exposition une passionnante succession de masques rituels et de danse des morts, de masques de déshonneur
ou de contestation, de masques de protection et de masques de théâtre.
Les masques de carnaval proviennent en majorité des merveilleuses collections du Musée Rietberg de Zurich et du Musée des cultures de Bâle.
Des pièces précieuses, mais aussi des trésors rares et des trouvailles
exceptionnelles issues de la tradition carnavalesque nous ont par ailleurs
été prêtées par d’autres institutions et collectionneurs privés.
L’exposition en quelques mots clés...
... Masques de carnaval
Il est fait mention dès le Moyen-Age du port de masques durant le carnaval. Des masques à l’effigie du diable, du bouc, du «sauvage» ou encore du
fou sont quant à eux autant de réminiscences de l’interdiction édictée par
les autorités de célébrer le carnaval aux XVe et XVIe siècles. Toutefois, les
premiers masques de carnaval à proprement parler apparaissent au XVIIIe
siècle pour se multiplier aux XIXe et XXe siècles.
... Masques de déshonneur
Le port d’un masque de déshonneur est une forme de châtiment courante
en Europe aux XVIIe et XVIIIe siècles. On sanctionnait ainsi des crimes de
moindre importance comme l’adultère, l’ivresse, l’insulte, les incivilités ou
un travail artisanal de mauvaise qualité. Portant ce masque de déshonneur,
le coupable s’exposait aux moqueries de ses concitoyens. Il existait des
masques à différentes effigies ou portant des inscriptions ne laissant
aucun doute sur la nature du délit commis: une personne qui écoute aux
portes était affublée d’un masque à grandes oreilles, la tête de cochon
punissait celui qui s’était rendu coupable d’obscénité ou d’adultère, tandis
que le masque à longue langue affublait celui qui avait calomnié.
... Masques de théâtre
Au théâtre, le masque joue un rôle central. Les masques de théâtre les plus
célèbres sont ceux de la Grèce antique, mais aussi les masques du théâtre
Nô japonais ou encore ceux de la Commedia dell’arte. Tout comme les
masques antiques sont une réminiscence du culte de Dionysos, les masques
japonais trouvent leur origine, au XIVe siècle, dans des rites religieux. Les
figures de ces masques sont également fortement typées, tout comme celles
des masques de la Commedia dell’Arte, un genre de «théâtre populaire» qui a
vu le jour au XVIe siècle dans le nord de l’Italie, en réaction au théâtre intellectuel. Les différents personnages typiques, notamment le plus célèbre
d’entre eux, Arlequin, y incarnent des rôles bien précis au sein de la société.
... Masques de protection
Les masques de protection servent à protéger la tête, le visage, en particulier les yeux et les voies respiratoires, dans la vie professionnelle, au travail
et à la guerre. Ainsi, durant la seconde Guerre mondiale, les masques à gaz
n’étaient pas portés uniquement par les soldats, mais aussi par les civils,
tandis que tant les professionnels de la santé que leur patients se servent
de masques faciaux pour se prémunir de virus dangereux.
... Masques de contestation
Le masque garantit l’anonymat et provoque. Le masque de Guy Fawkes est
devenu, par le biais du collectif Internet «Anonymous» et du mouvement
Occupy Wall Street, le symbole d’une culture mondiale de la contestation.
Les musiciennes du groupe punk russe Pussy Riot sont pour leur part
passées, sous leurs cagoules en maille multicolores, au rang d’icônes d’une
génération contestataire en devenir. Peu après leur arrestation, des sympathisants ont exigé leur libération en arborant eux aussi des cagoules du
même type.
... Masques et rituels
Les masques africains nous plongent dans une tout autre réalité culturelle.
En Afrique, la signification des masques est plus complexe car ils sont
souvent utilisés lors de rituels pour chasser des maladies ou se libérer de
l’emprise de la magie noire. Les masques vont ici plus loin que la mascarade ou le déguisement. Celui qui le porte se transforme en un autre être,
en un esprit, en un ancêtre mythique ou un animal. Masque et porteur,
masque et visage se confondent: celui qui le porte ne fait plus qu’un avec
son masque.
Un bal masqué à l’occasion de l’inauguration
A l’occasion du vernissage de l’exposition, un flamboyant bal masqué sera
organisé. Les personnes venues masquées, comme au temps des grands
bals masqués, se verront offrir l’accès gratuit à l’exposition. Nous attendons des «Bundesräte», des «Nüssler» de Schwytz, des «Wöschwiiber» de
Kriens, des «Waggis» de Bâle, des «Tschäggättä» du Lötschental ou encore
des «Mummerie» et des «Johee» d’Einsiedeln et bien d’autres masques de
carnaval encore. Un riche programme annexe complète l’exposition: visites
guidées spéciales, débats et ateliers avec des créatrices de masques, mais
aussi un atelier de fabrication de masques au cœur de l’exposition, où l’on
pourra découvrir comment l’on procède de nos jours pour créer les masques
de carnaval. Différents créateurs de masques et sculpteurs sur bois s’y
succéderont et présenteront, étape par étape, la naissance d’un masque de
carnaval, de théâtre ou de cinéma, par le biais de différents procédés:
sculpture sur bois, papier mâché, toile de cire ou masque tissé, sans oublier
les masques de latex utilisés dans le cinéma et le théâtre.
01
Masque de carnaval caricaturant Adolf Hitler. Sculpteur
sur bois: Justus Stoop (1869 – 1950), Flums SG. Bois,
vers 1940. Musée national suisse
02
Masque de carnaval en bois sculpté. Bois dur. Non daté.
Musée national suisse.
Exposition | Forum de l’histoire suisse de Schwytz.
10
01
02
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01
02
Joyau de la tapisserie découvert
Voici l’histoire insolite d’un trésor qui recèle un
trésor: les conservateurs-restaurateurs du
Centre des collections du Musée national suisse
(MNS) étaient occupés à assurer la conservation d’une précieuse tapisserie parisienne de
1780/1790 lorsqu’ils découvrirent que celle-ci
abritait une seconde tapisserie, plus ancienne,
une pièce sensationnelle d’importance internationale.
Ici, le sacrifice d’Iphigénie. Là, la métamorphose
de Daphné. Et plus loin, Eurydice mordu par un
serpent. En tout, ce sont onze tableaux foisonnants illustrant six scènes des «Métamorphoses»
du poète latin Ovide qui constituent le décor de
cette chambre tapissée, un salon correspondant
à la mode parisienne au XVIIIe siècle.
Cet ensemble revêt une valeur artistique et
culturelle exceptionnelle car il est le seul à être
conservé avec son support (un panneau de bois)
et le seul, avec ses trois murs pratiquement
intégralement conservés, à rendre l’impression
que devait donner la pièce à l’origine. C’est également le plus complet et le plus vaste en termes
d’iconographie. De plus, il est en bon état: les
couleurs de l’impression laissée par le moule en
bois sont presqu’aussi vives qu’au premier jour.
Sauvée de la destruction il y a 60 ans
Cette chambre tapissée provient d’une ferme de
La Cibourg, dans le Jura bernois. Après que celleci ait changé de propriétaire, en 1957, cette œuvre
a pu être sauvée de la destruction grâce à une
mesure d’urgence prise par la Société d’histoire
et d’archéologie du canton de Neuchâtel. Elle fut
ensuite léguée au Musée national suisse en 2011.
Elle sera maintenant soigneusement conservée
au Centre des collections d’Affoltern a. A.
«La conservation et l’étude de la chambre tapis-
sée constituent un projet transversal exemplaire
auquel collaborent les spécialistes du MNS
et des experts externes», se réjouit Markus
Leuthard, reponsable du département Conservation et restauration au Centre des collections
et directeur adjoint du Musée national suisse.
«Les infrastructures du Centre des collections
se prêtent admirablement à ce travail car nous
disposons de suffisamment d’espace pour
reconstituer la chambre tapissée en taille réelle,
mais aussi des spécialistes du bois, de la peinture, du papier, de la photographie et de l’analyse,
sans qui il serait impossible de mener à bien un
projet d’une telle complexité.»
Un exemplaire exceptionnellement bien préservé
Lorsque les conservateurs-restaurateurs ont
entamé leurs premières analyses, au début de
l’année, ils ont fait une découverte pour le moins
inattendue: la tapisserie ornée des «Métamorphoses» d’Ovide recouvrait un décor encore plus
ancien et plus rare, un papier de tapisserie. Ce
papier de tapisserie se compose d’une part d’une
bordure à motifs en zig-zag et à fleurs entourées
de feuillage et, d’autre part, d’un représentation
chinoise d’oiseaux et d’édifices cachés dans
une rangée d’arbres. «Du fait de sa riche iconographie, de son état de conservation et de sa
rareté, la chambre tapissée constitue déjà une
pièce maîtresse de notre collection, mais elle
est maintenant encore plus importante en raison
de la présence du papier de tapisserie qu’elle
recouvre», explique Helen Bieri Thomson, conservatrice et experte en tapisserie réputée dans la
Suisse entière. «Cette icône de l’histoire de la
tapisserie vient d’une production importante de
l’une des plus grandes manufactures parisiennes.
On ne connaît que trois autres ensembles de ce
type.»
Exposition | Centre des collections.
Documenter, stabiliser, compléter
A l’heure actuelle, les travaux de conservation
sont en cours de préparation. Ils visent principalement à préserver les matériaux existants,
stabiliser le bois du support et mettre la chambre
tapissée dans un état qui permettra de l’exposer.
Les parties manquantes, au niveau de la frise par
exemple, seront reconstituées et intégrées de
manière discrète, et les déchirures seront réparées. La pièce ne sera toutefois pas reconstruite.
«Les marques d’usure normale et les nombreuses
taches d’eau sont acceptées car elles font partie
de l’histoire de l’objet et ne seront réduites que
lorsqu’elles sont considérées comme très dérangeantes», explique la conservatrice-restauratrice
Françoise Michel.
Cette tapisserie témoigne comme bien peu
d’autres objets de temps révolus et nous
replonge de manière très réaliste dans l’atmosphère d’un salon que la mode parisienne a
transposé jadis dans les montagnes du Jura.
01
Ensemble en très bon état: la tapisserie a été conservée
avec son support en bois (centre de l’image, mur à
droite: les portes de la chambre) et permet de se rendre
compte de l’atmosphère qui émanait du salon à
l’époque.
02
«Un trésor qui recèle un trésor»: sous la tapisserie
visible, un papier tapissé, plus ancien.
12
01
Noël et crèches
Du 28 novembre 2014 au 4 janvier 2015
Pour la troisième fois déjà, le Musée national de
Zurich propose, autour de la période de l’Avent,
une sélection de crèches de Noël remarquables.
Au fil des années, parents, enfants et grandsparents continuent d’adorer cette exposition qui
fait la part belle à la magie de Noël et au bricolage. Cette année, les 22 pièces exposées proviennent de Suisse et des pays voisins.
Joseph est penché sur le berceau. Marie est
agenouillée. Les deux ont les mains jointes en
prière et contemplent tendrement leur enfant,
né dans une crèche, au milieu de murs et de
colonnes en ruines.
Cette scène provient d’une crèche de Noël filigrane en porcelaine, l’une des pièces les plus
anciennes et les plus précieuses de l’exposition
«Noël et crèches». Fabriquée en 1785 dans la
manufacture de porcelaine zurichoise KilchbergSchooren, cette crèche présente un intérêt
supplémentaire: elle a été crée juste au moment
où les crèches à hauteur de taille, jadis très
répandues dans les églises durant l’Avent, furent
provisoirement interdites sous le règne de
Marie-Thérèse d’Autriche et de son fils, l’empereur Joseph II. Cette interdiction eut pour effet
de populariser l’utilisation de crèches à la maison, plutôt qu’à l’église, et, dès lors, de ramener
les crèches à un format plus petit. La crèche de
porcelaine zurichoise constitue ainsi un témoignage très précoce de cette nouvelle manière de
fêter Noël en famille, de manière plus intimiste,
comme nous le faisons aujourd’hui.
Illustration de l’histoire sainte
On retrouve par ailleurs un exemple particulièrement tardif de la tradition qui consistait jadis à
décorer uniquement l’église de personnages de la
crèche. Ceux-ci proviennent du couvent Ste Anne
de Lucerne, où les sœurs ont commencé, dès la
fin du XVIIe siècle, à créer des figurines d’environ
80 centimètres de haut, vêtues d’habits en tissus
précieux, qu’elles ont constamment renouvelé
jusqu’au XIXe siècle. Des crèches très peuplées
telles que celle-ci ont contribué, notamment en
raison de leur foisonnante décoration, à illustrer
l’histoire sainte pour les fidèles.
Ainsi, Saint François d’Assises est considéré
comme l’inventeur de la crèche. Il a en effet été le
premier à reproduire, en 1223, la Nativité avec
des animaux et des personnages vivants. Quant
au terme de crèche, on le doit à Luc l’Evangéliste,
qui a donné la description la plus détaillée du
lieu de naissance de Jésus (Luc 2, 4 – 7).
lage de saison, mais aussi les bornes d’écoute
où résonnent rengaines enfantines et contes de
Noël.
Si, l’année passée, «Noël et crèches» a donné au
public l’occasion de découvrir des crèches du
monde entier, cette année, nous mettons l’accent
sur des œuvres locales. Ainsi, elle reprendra
des crèches artisanales et historiques, mais
aussi des crèches traditionnelles en bois sculpté
typiques de l’Oberland bernois et du canton
d’Obwald, qui, à l’époque, sont reparties dans les
bagages de nombreux touristes venus des quatre
coins du monde.
01
Noël se fête en famille, à la maison: la crèche de
porcelaine zurichoise de 1785.
La magie d’un paysage hivernal
L’exposition de crèches du Musée national de
Zurich est aussi appréciée des parents et de
leurs enfants que des grands-parents: «Tout le
monde adore la mise en scène éminemment
de saison, tout autant que les superbes pièces
exposées», explique la curatrice Mylène Ruoss.
«Personne ne résiste à la magie qui émane de la
salle d’exposition, métamorphosée en un paysage hivernal sous un ciel étoilé, où les objets
sont présentés dans des vitrines évoquant
des igloos». Et tant les enfants que ceux qui les
accompagnent apprécient les possibilités, parfois
organisées, parfois libres, de s’adonner au brico-
Exposition | Musée national de Zurich.
13
Des ambassadeurs américains nous
font l’honneur de leur visite
Dans le mois même de son entrée en fonction, en juin 2014, la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis en Suisse, Suzan LeVine, est venue découvrir le Musée national
de Zurich. Zurich, où elle a été accueillie par Heidi Amrein et Marco Castellaneta,
tous deux membres de la direction, pour ensuite bénéficier d’une visite guidée au
travers de l’exposition «Histoire de la Suisse». Suzan LeVine a étudié l’anglais et
la construction mécanique, travaillé pour Microsoft et jure littéralement par la
technique, au point d’avoir été la première ambassadrice des Etats-Unis à prêter
serment sur une liseuse dotée d’une version électronique de la constitution américaine. C’est donc un regard particulièrement en phase avec les technologies
modernes de communication qu’elle a posé sur le Musée national, non sans échanger avec les responsables du Musée des idées volontaires et avisées pour le musée
de demain.
01
Quelques semaines auparavant, Jeffrey Cellars avait lui aussi fait l’honneur d’une
visite au Musée national de Zurich dans le cadre de ses fonctions de chargé d’affaires par intérim de l’ambassade des Etats-Unis à Berne. Ce diplomate, lauréat à
trois reprises du Superior Honor Award du ministère des affaires étrangères américain, s’est montré particulièrement impressionné par la diligence jaune du Gotthard,
qui, jusqu’en 1882, emmenait les voyageurs de Flüelen à Camerlata (Milan) en pas
moins de 25 heures.
01 Devant l’ancienne diligence du Gotthard: le chargé d’affaires Jeffrey Cellars de
l’ambassade des Etats-Unis à Berne (à g.) et son épouse Bethanne Loncasty (2e
avant à droite) avec Heidi Amrein et Marco Castellaneta. 02 Un intérêt pour la Suisse
et son histoire: l’ambassadrice des Etats-Unis Suzan LeVine (2e avant à droite) avec
Heidi Amrein et Marco Castellaneta, membres de la direction du Musée national
suisse et la commissaire Pascale Meyer (à g.).
02
Notre nouveau site Internet
www.nationalmuseum.ch
Depuis le mois de juillet, de grandes photos accueillent le visiteur sur le nouveau
site Internet du Musée national suisse (www.nationalmuseum.ch) et le plongent
immédiatement dans l’ambiance du Musée. Sur smartphone ou à la maison, le
nouveau système de navigation permet à l’utilisateur de connaître à tout moment
les expositions et manifestations organisées au Musée national de Zurich, au
Forum de l’histoire suisse de Schwytz, au Château de Prangins ou encore au Centre
des collections d’Affoltern a. A., sans plus devoir quitter le site, qu’il s’agisse de
consulter les heures d’ouverture, de procéder à une réservation ou de trouver des
informations sur l’institution.
03 Vous souhaitez consulter les heures d’ouverture ou procéder à une réservation?
Les intéressés peuvent se renseigner vite et facilement sur le nouveau site Internet
www.nationalmuseum.ch 03
L’historien Philipp Blom
au Musée national
Le roman de Philipp Blom «Der taumelnde Kontinent. Europa 1900 – 1914» («Le
continent chancelant. L’Europe entre 1900 et 1914», non traduit en français) a servi
d’inspiration pour l’exposition «1900 – 1914. Expédition Bonheur» proposée au
Musée national de Zurich. Dans le cadre de cette exposition, l’historien a participé à
une table ronde en compagnie du conservateur Stefan Zweifel et du journaliste
Daniel Binswanger. «J’ai été surpris par le parallèle historique opéré par Philipp
Blom qui a décrit l’antisémitisme d’alors comme une réponse réactionnaire à la
modernité et l’a comparé à la tendance actuelle vis-à-vis des islamistes radicaux»,
se souvient le concepteur de l’exposition Stefan Zweifel. «L’histoire est riche en
enseignements, mais l’expérience montre que les guerres mondiales ont été déclenchées par une succession de hasards, ce qui peut se reproduire n’importe quand.»
04
04 L’historien et auteur Phillipp Blom. © www.philipp-blom.eu
Acutalités | Musée national suisse
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LA FLÛTE
ENCHANTÉE
Une contribution à la culture du
PREMIÈRE 7 DÉC 2O14
EGON
SCHIELE
JENNY
SAVI LLE
KUNSTHAUS
ZÜRICH
10. 10. –
25. 0 1. 2015
WWW.KUNSTHAUS.CH
Egon Schiele, Selbstbildnis mit Lampionfrüchten, 1912, Leopold Museum, Wien
Jenny Saville, Hyphen, 1998/99, Collection of Larry Gagosian, © 2014 ProLitteris, Zürich

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