La Cravate. hommes mode pouvoir. Musée national de Zurich Le
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Magazine IV | 2014. La Cravate. hommes mode pouvoir. Musée national de Zurich Page 6 Le meilleur de la photo de presse. Château de Prangins suisse Page 10 Masqué. Magie des masques. Forum de l’histoire suisse Page 13 Noël et crèches. Musée national de Zurich Page 4 LUCERNE FESTIVAL AU PIANO 22 – 30 novembre 2014 Pierre-Laurent Aimard Benjamin Grosvenor Marc-André Hamelin Martin Helmchen Evgeny Kissin Paul Lewis Mahler Chamber Orchestra | Leif Ove Andsnes Sophie Pacini Maurizio Pollini Vestard Shimkus Piano Off-Stage 25 – 30 novembre 2014 Des longues soirées de jazz dans les plus beaux bars de Lucerne Billets et informations: +41 (0)41 226 44 80 | www.lucernefestival.ch Sponsor Principal LA COULEUR ET MOI ADÈLE D’AFFRY (1836-1879) DUCHESSE DE CASTIGLIONE COLONNA 19.09.2014 – 08.02.2015 FEMME ARTISTE ENTRE COUR ET BOHÈME 07.11.2014-22.02.2015 Photo: Francesco Ragusa, MAHF – Layout : Corrado Luvisotto, Grafix MARCELLO MUSEE D’ART ET D’HISTOIRE FRIBOURG HODLERSTRASSE 8 – 12 CH -3000 BERN 7 WWW.KUNSTMUSEUMBERN.CH DI 10H – 21H MI – SO 10H – 17H 2 Chère lectrice, Cher lecteur, Sur www.francois-tacravate.fr, Françaises et Français se moquent de la cravate de leur président. Trop à gauche, trop à droite, une fois sur deux, la cravate de François Hollande est de travers. Et le nœud ? Il y a aussi toujours quelque chose qui ne va pas. Cela fait longtemps que le port de la cravate n’est plus obligatoire et, pourtant, cet accessoire n’a pas pour autant perdu de son importance. Voici un paradoxe pour le moins étrange. Au cours de ses 400 ans d’existence, la cravate a déjà changé maintes fois de signification et connu, entre le champ de bataille et le bureau, bien des «domaines d’application». Il était donc grand temps pour le Musée national de Zurich de consacrer une grande exposition à cet accessoire et son histoire, à savoir «La Cravate. hommes mode pouvoir» (à partir de la page 4). De la Suisse orientale au Tessin, du Lötschental à Bâle, toutes les régions du pays ont envoyé des objets qui figurent dans notre deuxième grande exposition automnale «Masqué. Magie des masques», proposée au Forum de l’histoire suisse de Schwytz. L’exposition illustre les différentes fonctions et facettes d’un masque et s’interroge sur l’effet qu’il fait aux personnes qui le portent (à partir de la page 10). Enfin, l’histoire qui se cache derrière la chambre dite tapissée est des plus passionnantes (page 12). Lorsque les restaurateurs du Centre des collections du Musée national suisse se sont attelés à la rénovation d’une certaine tapisserie de plus de 200 ans, ils ont découvert, entre celle-ci et son support de bois, un véritable trésor ... Je vous souhaite un bel automne riche en expositions. Andreas Spillmann, Directeur du Musée national suisse Notre recommandation ... Coup de projecteur: Claude Nobs Château de Prangins En 2013, Claude Nobs (1936 –2013), le fondateur du Festival de jazz de Montreux, est définitivement entré dans l’histoire. Le Musée national suisse a en effet reçu en qualité de legs son harmonica et un de ses costumes haut en couleurs. Ces objets, témoins de l’actualité, sont présentés au Château de Prangins jusqu’au 26 octobre. Ils témoignent de la politique d’acquisition du Musée national suisse élargie depuis quelques années à des objets-témoins qui illustrent des actions ou des événements marquants de la vie sociale, politique, économique ou culturelle de la Suisse contemporaine. Ils viennent rappeler la personnalité hors du commun de Claude Nobs qui a marqué l’univers musical, en Suisse et dans le monde entier. Jusqu’au 26 octobre Bienvenue aux artistes du masque de Lucerne Forum de l’histoire suisse, Schwytz La cinquième saison frappe déjà bientôt à nos portes. C’est pourquoi la journée du dimanche 30 novembre sera intégralement consacrée au carnaval 2015. Les deux célèbres artisans du masque Pietro Galbusera et Hugo Stadelmann, de Lucerne, donneront au public l’occasion de découvrir comment ils procèdent. Ces deux artistes passent pratiquement toute l’année à concevoir des masques de carnaval. Dans la matinée, de 10 h à 13 h, Pietro Galbusera expliquera comment on fabrique un masque et présentera certaines de ses créations destinées aux Guggenmusik. Hugo Stadelmann, originaire d’Emmenbrücke, sera quant à lui présent de 13 h 30 à 16 h 30 dans l’atelier de l’exposition «Masqué. Magie des masques». Ce fanatique du carnaval produit plus de 300 masques chaque année et se spécialise dans les têtes de personnage en latex. Un hot dog à «Du grand cinéma»! Musée national de Zurich Qui en est l’inventeur? Est-ce, comme le veut la légende, un boucher de Francfort (D), dès 1487? Ou est-ce plutôt un ancien vendeur de gâteaux de Coney Island (USA) qui vendit le premier hot dog en 1867? Ce qui est sûr, c’est qu’hormis le pop-corn, aucun met ne s’associe plus au cinéma que cette saucisse fichée dans un pain. Et, puisque l’exposition «Du grand cinéma. La Suisse? Tout un film», qui présente dans dix petites salles de cinéma 100 années de création cinématographique suisse via des extraits de 10 à 30 minutes, met particulièrement en appétit, nous proposons aux visiteurs une offre spéciale pour le temps de midi: la visite de «Du grand cinéma» au Musée national de Zurich durant le temps de midi (de 11 h 30 à 14 h 30) pour la modeste somme de 10 CHF, hot dog compris. Jusqu’au 19 octobre Dimanche 30 novembre | De 10h à 13 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30. Impressum Musée national suisse Museumstrasse 2 Postfach, CH-8021 Zürich Rédaction Serge Hediger T. +41 (0)58 466 66 65 [email protected] Annonces T. +41 (0)58 466 65 29 carole.neuenschwander@ snm.admin.ch T. +41 (0)58 466 65 11 F. +41 (0)44 211 29 49 [email protected] www.nationalmuseum.ch Gestion des adresses Secrétariat du Musée national suisse, Zurich T. +41 (0)58 466 65 11 [email protected] Iconographie Matériel iconographique des Archives photographiques du Musée national suisse Conception graphique integral ruedi baur Impression Multicolor Print AG, Baar Tirage 21 500 d | 5500 f ISSN 1664-0608 3 La Cravate. hommes mode pouvoir Du 19 septembre 2014 au 18 janvier 2015 D’où vient la cravate? Quel rôle joue-t-elle dans l’art, dans la panoplie vestimentaire féminine? Et que lui doit l’industrie zurichoise de la soie, jadis florissante? Voici quelques-unes des questions qu’abordera notre nouvelle grande exposition temporaire «La Cravate. hommes mode pouvoir». Cet événement organisé au Musée national de Zurich est étonnant à plus d’un titre, tant par la rareté des pièces exposées que par sa scénographie originale. Parlonsen avec Anna Lisa Galizia, conceptrice de l’exposition. Madame Galizia, que nous promet l’exposition «La Cravate. hommes mode pouvoir»? Nous proposons au public de porter un regard nouveau et insolite sur cet accessoire qui, à force d’être porté quotidiennement, est devenu banal. Ainsi, l’histoire de la cravate, qui remonte au milieu du XVIIe siècle, sous Louis XIV, le roi soleil, est illustrée par des pièces d’époque en provenance du Royaume-Uni, du Danemark et de Suède. Mais nous nous intéressons également au XXe siècle, où la cravate a trouvé sa place dans la mode féminine, mais aussi dans l’univers de la musique pop-rock. Nous nous penchons enfin sur le rôle de la cravate dans l’art, avec des cravates imaginées par des artistes tels que Picasso et Dalì ou des œuvres de Jime Dine ou Jeffrey Vallance, dont le motif est la cravate. En se promenant au travers de l’exposition, il apparaît très clairement que, malgré son grand âge (près de 400 ans), cet accessoire n’a rien perdu de sa modernité. De par ses matières et son design, la cravate a contribué à l’histoire industrielle suisse, notamment dans un secteur méconnu. L’exposition permet de découvrir des étoffes merveilleuses issues des ateliers suisses spécialisés dans la production de tissus imprimés destinés à la confection de cravates. Cette industrie, longtemps florissante, a définitivement disparu à la fin du siècle dernier. Grâce à la société zurichoise de l’industrie de la soie ZSIG, ces documents ont récemment intégré les collections du Musée national suisse. La ZSIG soutient généreusement l’inventorisation de ces biens culturels ainsi que cette exposition. C’est une occasion unique pour le public de se familiariser avec ces matières et d’en savoir plus sur ce volet de l’histoire de la région de Zurich et de l’industrie suisse, mais aussi de l’apport surprenant de la Suisse à la mode internationale. Une histoire qui, par ailleurs, se poursuit aujourd’hui grâce à des créatifs reconnus tels que le directeur artistique Beda Achermann et le photographe Walter Pfeiffer. Ensemble, ils ont réalisé une série de portraits mettant en scène de manière aussi subtile qu’amusante la cravate contemporaine, à retrouver dans l’exposition et dans la publication annexe. tionnelle, une volonté de véhiculer une position sociale et hiérarchique. On la retrouve essentiellement dans le monde professionnel. On trouve cependant aussi une nouvelle cravate, jeune, moderne, née de l’imagination d’une génération pour qui elle n’avait plus aucun sens, après avoir pratiquement disparu dans les années 70. Ainsi revisitée, elle est revenue en tant qu’accessoire de mode ou, tout simplement, touche d’élégance. Quels sont les moments forts de l’exposition? Nous ne présentons pratiquement aucune pièce originale célèbre, mais bien des modèles très rares provenant des archives zurichoises, qui montrent quels tissus ont servi à la confection de cravates, à partir du XIXe siècle. La modernité de certains motifs ou encore les compositions de couleurs sont souvent étonnantes. En admirant ces modèles et motifs anciens, on ne peut s’empêcher de se dire que, visuellement, l’époque actuelle est plutôt monotone. Dans quel état d’esprit les visiteurs devraient-ils sortir de l’exposition? Je serais ravie qu’ils en ressortent le sourire aux lèvres et, comme ce fut le cas pour moi, en ayant abandonné leurs préjugés par rapport à cet accessoire. Je trouve que les photos de Walter Pfeiffer, qui clôturent l’exposition, vont précisément dans ce sens. «From Zurich with Love – Portraits by Walter Pfeiffer 01 Fabian Pena, 2014. L’une des photos présentées à l’exposition. Photo: Walter Pfeiffer. 02 Ty Gurfein, 2014. L’une des photos présentées à l’exposition. Photo: Walter Pfeiffer. 03 Nadine Strittmatter, 2014. L’une des photos présentées à l’exposition. Photo: Walter Pfeiffer. Page de titre: François Berthoud, 2014. L’une des photos présentées à l’exposition. Photo: Walter Pfeiffer. Lors de la conception de l’exposition, qu’est-ce qui vous a particulièrement interpellée? D’une part, les cravates de l’artiste futuriste Giacomo Balla. Il explore la manière dont on noue une cravate, un geste traditionnel qui remonte au XIXe siècle et reste d’actualité. D’autre part, j’ai été étonnée par les découvertes du physicien britannique Yong Mao, qui a calculé 85 manières de nouer une cravate. Récemment, des études ont même montré qu’il en existait 177 147. Avec rien qu’une bande de tissu! Je trouve cela fascinant. Les cravates sont également le reflet d’une époque, de son esprit, de la société et des normes qui la régissent. Il existe aujourd’hui deux types de cravates. L’une perpétue une approche conven- Exposition | Musée national de Zurich. 4 01 02 03 01 Swiss et World Press Photo 14 A partir du 7 novembre 2014 Pour la deuxième année consécutive, le Château de Prangins présente simultanément «World Press Photo 14» et «Swiss Press Photo 14», concours réputés de journalisme visuels. Ces expositions présentent les meilleures photo-graphies de presse, internationales et nationales, de l’année écoulée et prouvent, si besoin est, que le photojournalisme est encore très vivant. «Il y a, chez les jeunes photographes, la volonté de continuer ce type de reportage», constate Eddy Mottaz qui, cette année, a reçu un des prix Swiss Press Photo pour ses photographies sur le thème de la famille. Eddy Mottaz, comment est née l’idée de ce reportage sur la famille? Une journaliste du «Temps», Juliette Conti, a proposé ce thème pour le supplément de fin d’année. Elle a sélectionné cinq familles très différentes: une famille monoparentale, une famille homoparentale, une famille avec des grandes différences d’âge, une famille dite «classique» et une famille de bobos urbains. De quelle manière avez-vous procédé pour photographier ces familles? J’ai proposé de prendre des photographies sans que les personnes posent. A mes yeux, si elles posaient, les différences entre les familles auraient été réduites. Je voulais que ces familles puissent se montrer comme elles étaient, ce qui était bien sûr un peu risqué. J’avais conscience qu’au bout du compte nous pouvions ne rien avoir… Mais cela n’a pas été le cas! Au contraire, après les deux premières familles, je me suis trouvé dans une sorte d’«état de grâce» … Si l’on songe à ces photographies qui ont pour sujet principal les êtres humains, comme d’ailleurs celles que vous avez faites des artistes en coulisse au Paléo Festival de Nyon ou des festivaliers, on pourrait imaginer que vous avez davantage d’intérêt pour l’humain que pour l’atmosphère? Je ne pense pas, ma première formation étant celle de sculpteur sur pierre! Mais je crois que si vous êtes attentifs aux autres, ils sont alors prêts à vous donner beaucoup. J’ai d’ailleurs plutôt l’impression de recevoir une photographie que de la prendre. Vous mentionnez votre métier de photographe de presse, comment le définiriez-vous? Considérez-vous que vous êtes un artiste travaillant pour la presse? Pas du tout! C’est un mandat qu’un journal m’a donné, et je me considère donc comme son représentant. J’estime que je suis au service de la personne que je photographie. phie: le journaliste a certains acquis, notamment ses connaissances du sujet à traiter, tandis que le photographe, à l’exception de son acquis technique, doit toujours repartir de zéro pour faire une bonne photographie … Ces dernières années, plusieurs gagnants d’un des prix Swiss Press Photo étaient romands. Faut-il en déduire que les photojournalistes francophones sont meilleurs que les suisses alémaniques? Absolument pas! La raison réside dans le fait que les journaux romands proposent encore à leurs lecteurs des reportages, ce qui n’est plus le cas des journaux d’outre-Sarine! Il y a donc simplement plus de possibilités d’exercer le métier de photojournaliste en Romandie qu’en Suisse allemande. 01 A partir de quand est-ce qu’une famille forme une famille? Eddy Mottaz, gagnant «Vie Quotidienne», Le Temps. Avant de photographier une personne, célèbre ou non, avez-vous déjà en tête une image d’elle? Non, je n’imagine rien pour pouvoir être le plus ouvert possible. C’est peut-être ce qui fait la différence entre le journalisme et la photogra- Exposition | Château de Prangins. 6 wie der Krieg die Schweiz veränderte 14 / 18 La SuiSSe et La grande guerre 14 / 18 La Svizzera e La grande guerra 29. 08. 2014 – 26. 10. 2014 Agenda. IV|2014. Octobre | Novembre | Décembre Landesmuseum Zürich. Museumstrasse 2, 8001 Zürich T. +41 (0)58 466 65 11 | F. +41 (0)44 211 29 49 [email protected] www.landesmuseum.ch Je 13.11.14 «Blickfang Krawatte. Männermode im Wandel». Avec Corinna Pinna, historienne de l’art et architecte. 18 h 00 – 19 h 00 Ouvert du mardi au dimanche de 10 h 00 à 17 h 00. | Jeudi de 10 h 00 à 19 h 00. Lundi fermé. 24.14.14 ouvert de 10 h 00 à 14 h 00 25.12.14, 26.12.14, 31.12.14 ouvert de 10 h 00 à 17 h 00 01.01.15. 02.01.15 ouvert de 10 h 00 à 17 h 00 Je 20.11.14 «Fokus Robt. Schwarzenbach & Co.» Avec Alexis Schwarzenbach, membre du conseil de direction de la Société zurichoise de l’industrie de la soie ZSIG, chef de projet de la sécurisation des archives des membres. 18 h 00 – 19 h 00 Prix d’entrée: CHF 10 | CHF 8 Entrée gratuite pour les enfants et les jeunes jusqu’à 16 ans Je 30.11.14 «Muster, Motive, Farben» Avec Christoph Hefti, designer textile. 18 h 00 – 19 h 00 Je 04.12.14 Permanents «Histoire de la Suisse» «Galerie des collections» «Meubles et intérieurs suisses» «Der weibliche Blick». Avec Elisabeth Bronfen, chercheuse en sciences culturelles et littéraires, Université de Zurich, et Barbara Vinken, chercheuse en sciences culturelles et littéraires, Ludwig-Maximilians-Universität de Munich. 18 h 30 – 19 h 30 Je 11.12.14 «Fokus Weisbrod-Zürrer». Avec Ronald Weisbrod, vice-président de Weisbrod-Zürrer AG, membre du conseil de direction de la Société de l’industrie zurichoise de la soie ZSIG. 18 h 00 – 19 h 00 «Tour des armes» Visites guidées Di 05.10. | 19.10. | 02.11. | 16.11. | 30.11. | 14.12. | 28.12.14 Le meilleur de l’exposition «Galerie des collections». 14 h 00 – 15 h 00 «Birkenteer-Kaugummi und geheimnisvolle Runen. Von den Pfahlbauern bis zu den Alemanne». Avec Eva Fischlin, médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 15 Je 09.10.14 Di 19.10.14 «Die erste Schweizer Fahne: Eine Trikolore». Avec Denise Tonella, commissaire. 12 h 30 – 13 h 00 Di 12.10. | 26.10. | 09.11. | 23.11. | 21.12.14 Visite de l’exposition «Histoire de la Suisse». 14 h 00 – 15 h 00 Je 23.10.14 «Hodlers ‹Rückzug von Marignano› in der Ruhmeshalle». Avec Erika Hebeisen, commissaire. 12 h 30 – 13 h 00 Je 13.11.2014 «Löwe, Einhorn und Liebespaare – Ofenschmuck im Mittelalter». Avec Christine Keller, conservatrice. 12 h 30 – 13 h 00 Ma 18.11.14 «Das Gold- und Silberschmiedatelier Bossard Expos temporaires Il est possible de réserver des tickets pour les visites guidées publiques et les manifestations. T. +41 (0)58 466 66 00 ou [email protected] 04.07. – 19.10.14 «Du grand cinéma. La Suisse? Tout un film» www.kino.landesmuseum.ch 22.08. – 26.10.14 «Krieg aus Sicht der Opfer – Photographien von Jean Mohr» www.landesmuseum.ch/jeanmohr 29.08. – 26.10.14 «14/18 – Die Schweiz und der grosse Krieg» www.14-18.landesmuseum.ch Luzern (1869 – 2001)». Avec Hanspeter Lanz, Jusqu’au 21.12.14 commissaire. 18 h 00 – 19 h 00 «Archéologie. Trésors du Je 27.11.14 Musée national suisse» «Fotochromolithografie oder wie die Welt www.archaeologie.landesmuseum.ch farbig wurde». Avec Ricabeth Steiger, conservatrice. 12 h 30 – 13 h 00 Ma 14.10.14 Di 07.12.14 «Das mittelalterliche Fraumünsterquartier». Avec Eva Carlevaro, commissaire. 18 h 00 – 19 h 00 Ma 02.12.14 «‹La Tène› und die Archäologie im 19. Jahrhundert». Avec Luca Tori, conservateur. 18 h 00 – 19 h 00 www.krippen.landesmuseum.ch Une exposition de saison pour grands et petits. Jeux et activités de bricolage pour les enfants à partir de 5 ans. Me 26.11.14 «Mode an der Krippe/Weihnachtsmode». Visite avec Corinna Pinna, médiatrice culturelle. 18 h 00 – 19 h 00 Me 03.12.14 «Maria, Josef und das Kind. Darstellungen der Heiligen Familie.». Visite avec Christine Keller, conservatrice. 18 h 00 – 19 h 00 «Weihnachten und Krippen». Visite de l’exposition temporaire en compagnie de Mylène Ruoss, commissaire. 18 h 00 – 19 h 00 19.09.14 – 28.01.15 Me 17.12.14 «La cravate. «Ewige Faszination Gold». Visite guidée avec hommes mode pouvoir» Prisca Senn, responsable du département Offre pédagogique et culturelle. 18 h 00 – 19 h 00 www.krawatte.landesmuseum.ch Je 11.12.14 «Die älteste Darstellung Zürichs auf den Altartafeln von Hans Leu d. Ä». Avec Mylène Ruoss, commissaire 12 h 30 – 13 h 00 Visites guidées Me 08.10.14 «14/18 – Die Schweiz und der Grosse Krieg». Avec Matthias Senn, conservateur à la retraite, et une interprète en langue des signes. 18 h 00 – 19 h 15 Me 03.12.14 «La cravate hommes mode pouvoir.». Avec Corinna Pinna, médiatrice culturelle, et une interprète en langue des signes. 18 h 00 – 19 h 15 Me 10.12.14 Pour les aînés Visites guidées publiques. CHF 15 y c. café et gâteaux | Nombre de participants limité. T. +41 (0)44 218 66 00 ou [email protected] Visites guidées 09.10.14 «La cravate hommes mode pouvoir.». Sa 04.10. | 11.10. | 18.10. | Avec Corinna Pinna, médiatrice culturelle. Visites guidées 14 h 00 – 15 h 30 25.10. | 02.11. | 08.11. | Rendez-vous au foyer Je 11.12.14 15.11. | 22.11. | 29.11. | «Weihnachten – Feste, Traditionen und ihre Geschichte». Avec Kristiana Eppenberger, «Le nouveau Musée 06.12. | 13.12. | 20.12. | médiatrice culturelle. 14 h 00 – 15 h 30 national Zurich» 27.12.14 Visite générale de l’exposition. 11 h 00 – 12 h 00 Je 02.10. | 06.11. | 04.12.14 Familles & enfants Je 23.10.14 Le nouveau Musée national prend forme. «Fokus Gessner». Avec Thomas Isler, viceprésident de Gessner SA et membre du conseil de direction de la Société zurichoise de l’industrie de la soie ZSIG. 18 h 00 – 19 h 00 Je 06.11.14 «Zwischen Konvention und Rebellion». Avec Joya Indermühle, assistante-commissaire de l’exposition. 18 h 00 – 19 h 00 Le projet d’agrandissement en chiffres, faits et informations et toutes les étapes des travaux de construction et rénovation ainsi que leur état actuel. Cette présentation du nouveau bâtiment s’accompagne d’un retour sur l’histoire centenaire et multiple de sa fondation et de sa construction. 12 h 30 – 13 h 30 «Zürich – Reise durch eine mittelalterliche Stadt». Avec Kristiana Eppenberger, médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 15 Di 09.11.14 «Drachen, Hexen, Strolche – Übeltätern auf der Spur». Avec Kristiana Eppenberger, médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 15 Di 16.11.14 «Pferd, Schwert und Schild machen einen Ritter». Avec Sophie Krummenacher, médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 15 Di 30.11.14 «Täglich geht ein Türchen auf. Geschichten zum Advent». Avec Judith Stutz. 15 h 15 – 16 h 15 Di 14.12.14 «Es leuchtet und glänzt. Ewige Faszination Gold». Avec Andrea Oertle, médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 15 Di 21.12.14 «Die Heilige Nacht. Bilder erzählen die Weihnachtsgeschichte». Avec Kristiana Eppen berger, médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 15 Di 28.12.14 «Die Wundertüte! Überraschendes zum Jahresende». Avec Kristiana Eppenberger, médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 15 Guide sur iPad en langue des signes pour «Histoire de la Suisse». A emprunter au foyer. La Première Guerre mondiale a bouleversé le monde comme aucune autre auparavant. Bien que la Suisse n’ait pas directement participé aux faits de guerre, elle a malgré tout été profondément ébranlée et transformée, comme le montre l’exposition. Visite de l’exposition «Histoire de la Suisse». 14 h 00 – 15 h 00 Personnes sourdes 28.11.14 – 04.01.15 «Magie de Noël et crèches» Visites guidées pour familles avec goûter Di 12.10.14 Activités pour enfants à partir de 5 ans et leurs parents. Inscription jusqu‘au jeudi précédent. Nombre de participants limité. Entrées par famille CHF 20. Du lundi au vendredi de 09 h 00 à 12 h 30 | T. +41 (0)44 218 66 00 ou [email protected] Ateliers pour familles et enfants Di 05.10.14 «Einhorn, Löwe, Drache. Fabelhafte. Welches Tier passt zu Dir?» Visite guidée et grimage en animal. Avec Eva Fischlin, médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 45 Di 26.10. | 23.11.14 «Schlips! Die abenteuerliche Reise der Krawatte». Avec Amanda Kohler et Eva Fischlin, médiatrice culturelle. 15 h 00 – 16 h 30 Di 02.11.14 «Malen mit der Nadel. 1000 Stiche machen ein Bild». Avec Sophie Krummenacher, médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 45 Di 07.12.14 «Die rätselhaften Goldstücke des heiligen Nikolaus». Visite guidée et bricolage surprise. Avec Andrea Oertle, médiatrice culturelle. 15 h 15 – 16 h 45 «La nuit, seul au musée …» Entrée par famille: CHF 20 Ve 07.11. | 14.11. | 21.11. | 28.11. | 05.12. | 12.12. | 26.12.14 Lorsque le Musée ferme ses portes, le soir venu, et qu’il se plonge dans l’obscurité, c’est à nouveau le moment de se lancer dans une épopée palpitante où de preux chevaliers rencontrent de terrifiants dragons et un bateau de pirates doré. Qui trouvera le trésor caché? 17 h30 – 18 h 30 Visite aux lampions Entrée par famille: CHF 20 Ma 16.12. | Me 17.12 | Ve 19.12.14 «Glänzender Himmel, leuchtender Stern». A la lueur de nos lampions, partons à la recherche des tableaux qui nous relatent l’histoire de Noël. 17 h 00 – 19 h 00 Plus d’informations sur www.museenational.ch Bricolage de l’Avent pour les enfants Dans l’exposition «Noël et crèches». Pour les enfants à partir de 5 ans. Gratuit. Ve 16.11.14 – Di 04.01.15 Les me, sa et di. Saint Nicolas Ve 05.12.14 Saint Nicolas rend visite aux enfants au Musée national de Zurich. Avec un programme plein de surprises. 14 h 00 Manifestations Zürich liest Nombre de places limité. Possibilité de réserver les billets d’entrée. T. +41 (0)58 466 66 00 ou [email protected] Sa 25.10.14 «Grüezi lieber Kamerad. Denke nicht, dass ich mutlos bin». La Grande Guerre en lettres et notes (1914 – 1918). Lecture scénique en musique: Graziella Rossi (oratrice), Helmut Vogel (orateur) et Luca Ramella (percussions). CHF 25 / réd. CHF 15. 17 h 00 – 18 h 15 Di 26.10.14 «I bi meh aus eine». Les histoires peu conventionnelles, mais bien réelles, d’émigrés suisses du XIXe siècle, écrites et racontées avec humour, suspense et émotions par Pedro Lenz, accompagné au piano par Patrik Neuhaus. CHF 30 / réd. CHF 20 17 h 00 – 19 h 00 Freie Vereinigung Zürcher Numismatiker Entrée gratuite, sans inscription Ma 28.01.14 «Histoire de la monnaie et de l’argent à Berne.» Avec Hansueli Geiger, Zurich. de 18h15 à 19h15 Au musée en français Visites guidées Pour les enfants dès 5 ans et les adultes | CHF 20 par famille | Nombre de participants limité | Inscription prélable souhaitée. Lu – Ve 09 h 00 – 12 h 30 | T. +41 (0)58 466 65 04 [email protected] Ve 24.10.14 «Avec les victimes de guerre – Photographies de Jean Mohr». Exposition temporaire. Avec Stefan Holenstein, historien de l’art, Musée de L’Elysée, Lausanne. 18.00 – 19.00 Ma 02.11.14 «Galerie des collections». Avec Sophie Krummenacher, médiatrice culturelle. 14 h 00 – 15 h 00 Visites guidées en famille Ma 16.11.14 «Chic! L’aventure de la cravate». Avec Isabelle Warin, médiatrice culturelle. 14 h 00 – 15 h 00 Ve 07.11. | 14.11. | 21.11. | 28.11. | 05.12. | 12.12. | 19.12. | 26.12.14 «La nuit, seul au musée …». Visite guidée. Lampe de poche fournie. Avec Sophie Krummenacher, médiatrice culturelle. 18 h 45 – 19 h 45 Di 16.11.14 «Les monnayages gaulois et marseillais découverts en vallée du Rhône: circulation monétaire et approche économique.». Avec Dr Julia Genechesi, conservatrice au Musée monétaire cantonal, Lausanne et Lyon. 18 h 15 – 19 h 15 Château de Prangins. 1197 Prangins T. +41 (0)58 466 80 90 | F. +41 (0)58 469 88 90 [email protected] www.chateaudeprangins.ch Ouvert du mardi au dimanche de 10 h 00 à 17 h 00 | Lundi fermé Fermé le 25 décembre 2014 et le 1er janvier 2015 Prix d’entrée: CHF 10 | CHF 8 Entrée gratuite pour les enfants et les jeunes jusqu’à 16 ans | Entrée libre jardin potager, centre d’interprétation et sentier découverte Audioguides du jardin potager et de l’exposition «Noblesse oblige!» (F/D/E/I) gratuits Permanents «Noblesse oblige! La vie de château au 18e siècle» L’exposition met en scène de manière interactive la vie quotidienne dans un château de plaisance au siècle des Lumières. «La Suisse en mouvement» Exposition permanente sur la vie en Suisse de 1750 à 1920 «Panorama de l’histoire suisse» L’histoire de la Suisse des origines à aujourd’hui est présentée en un coup d’œil à travers quelques faits, mythes et clichés. «Promenade des Lumières – A la découverte du site historique» Une exposition permanente en plein air qui offre une promenade originale «Le jardin dévoilé – Anciennes variétés, enjeux actuels» Audioguide du potager et parcours sensoriel pour les enfants accompagnent ce centre d’interprétation sur le jardin. Expos temporaires 07.11. – 30.11.14 World Press Photo 14 Manifestations Je 06.11.14 Vernissage des expositions «Swiss Press Photo 14» et «World Press Photo 14». Entrée libre | 18 h 30 20. – 22.11.14 Colloque «La vie de château». Organisé en collaboration avec l’Université de Lausanne. Ouvert à tous, places limitées | Sur inscription jusqu’au 15.10.14 à [email protected], mention «colloque» Prix sur demande Visites guidées Familles & enfants «Mardi au Musée» Pendant les vacances scolaires, des ateliers sont proposés chaque mardi après-midi. Pour les enfants de 7 à 12 ans. Inscription préalable au T. +41 (0)22 994 88 90. CHF 10. Goûter offert. 14 h 00 – 16 h 30 Ma 14.10.14 «De la lumière à la photographie» Ma 21.10.14 «Ça coupe et ça pique!» Prangins côté jardin Je 02.10. | 06.11. | 04.12.14 «Le potager de mois Visite guidée de l’exposition permanente «Noblesse oblige!» avec Helen Bieri Thomson, en mois» commissaire de l’exposition CHF 10 | 14 h 30 – 15 h 30 Visite-atelier avec Bernard Messerli, conservateur des jardins, et un-e invité-e. CHF 10 | 10 h 30 – 12 h 00 Di 05.10.14 Saisissantes – le Château de Prangins présente les photographies gagnantes du concours international «World Press Photo 14». Choisies parmi près de 100 000 envois par un jury indépendant, les images exposées déploient un impressionnant panorama de l’histoire contemporaine. Biodiversité & nomenclature | «L’improbable richesse des noms des plantes» avec un invité surprise. Sammlungszentrum. Lindenmoosstrasse 1, 8910 Affoltern T. +41 (0)44 762 13 13 | F. +41 (0)44 762 13 41 [email protected] www.sammlungszentrum.ch Inscriptions acceptées jusqu’à 12 h 00 le jour de la visite: +41 (0)44 762 13 13 ou [email protected]. Prix d’entrée: CHF 10 Visites guidées Me 15.10.14 «Streifzug durch die Kulturgüter-Schatz truhe». Avec Edgar Hiltebrand, responsable de l’emmagasinage et de l’administration des dépôts. 18 h 30 – 19 h 50 Me 19.11.14 «Archäologische Schätze: Die Fundkonservierung im Schweizerischen Nationalmuseum». Avec Janet Schramm, conservatricerestauratrice en archéologie. 18 h 30 – 19 h 50 17.12.14 «Jahresrückblick 2014 – Konservatorische Highlights und Alltägliches aus der Grosskonservierung». Avec Françoise Michel, conservatrice-restauratrice. 18 h 30 – 19 h 50 Zunfthaus zur Meisen Zürich. 07.11.14 – 01.03.15 Swiss Press Photo 14 Le Château de Prangins réunit les meilleures photographies de la presse suisse de l’année 2013 dans l’exposition «Swiss Press Photo 14». En présentant le large éventail du photojournalisme, les lauréats montrent d’une manière factuelle ou artistique la vie en Suisse et à l’étranger. Münsterhof 20, 8001 Zürich T. +41 (0)44 221 28 07 | F. +41 (0)44 211 29 49 [email protected] www.nationalmuseum.ch/meisen Ouvert du jeudi au dimanche de 11 h 00 à 16 h 00 Fermé du lundi au mercredi Prix d’entrée: CHF 3 | CHF 2 Forum Schweizer Geschichte Schwyz. Hofmatt, Zeughausstr. 5, 6430 Schwyz T. +41 (0)41 819 60 11 | F. +41 (0)41 819 60 10 [email protected] www.forumschwyz.ch Ouverture les jours fériés: 01.11. | 24.12. jusque 14 h 00 | 31.12. jusque 14 h 00 Fermeture les jours fériés: 08.12. | 25.12. | 26.12. Prix d’entrée: CHF 10 | CHF 8 Entrée gratuite pour les enfants et les jeunes jusqu’à 16 ans Permanents «Les origines de la Suisse. En chemin du XIIe au XIV e siècle» Expos temporaires 18.10.14 – 06.04.15 «Masqué. Magie des masques» Ve 17.10.14 Bal masqué à l’occasion du vernissage sous le chapiteau des fêtes. Ouverture au public à partir de 21 h 00. Avec le Samuel Rohrer Quartett «NüüUrchig». Ouverture tardive jusque 02 h 00 | Entrée gratuite pour les personnes masquées. Di 09.11.14 Visite guidée publique: dialogue avec Judith Rickenbach. 11 h 00 – 12 h 00 Atelier ouvert à tous: un fabricant de masques de théâtre en visite à Schwytz. 13 h 30 – 16 h 30 Les visiteurs pourront regarder travailler le fabricant de masques Axel Orlia, qui a notamment créé des masques pour le Théâtre de Bâle. Di 30.11.14 Atelier ouvert à tous: deux artistes du masque originaires de Lucerne en visite à Schwytz. Dès 10 h 00, Pietro Galbusera, de Lucerne, expliquera comment il fabrique ses «Grende», masques spéciaux destinés aux Guggenmusik. Vers 13 h 30, Hugo Stadelmann d’Emmenbrücke présentera ses œuvres et donnera un aperçu de son processus de création. 10 h 00 – 16 h 30 Di 14.12.14 Visite guidée publique: dialogue avec Josias Clavadetscher. 13 h 30 – 16 h 30 Atelier ouvert à tous: un sculpteur de Tschäggättä en visite à Schwytz. Le sculpteur de masques Oskar Ebiner lève le voile sur le travail qu’il réalise sur les «Tschäggättä», ces célèbres masques de bois terrifiants du Lötschental, dans le Valais. 11 h 00 – 12 h 00 Visites guidées Me 15.10.14 «Zürich und Nyon 1780 – 1790. Zwei Schweizer Porzellanmanufakturen in Konkurrenz». Avec Hanspeter Lanz, commissaire. 18 h 00 – 19 h 00 Je 20.11.14 Vitrine de l’exposition temporaire: «Tintengeschirre. Ein Statussymbol für Stadt und Land». Avec Hanspeter Lanz, commissaire. 18 h 00 – 19 h 00 Familles & enfants Adultes: CH 10 | Entrée libre pour les enfants et jeunes jusqu’au 16 ans Di 19.10. | 21.12.14 «Ritterleben – Ritterspielen!» Visite guidée familiale pour garçons et filles à partir de 5 ans. Di 16.11.14 Visites guidées Rendez-vous à 14 h dans l’exposition permanente «Les origines de la Suisse». Di 05.10.14 «Spiel mit Masken». Atelier consacré au masque pour les familles avec enfants à partir de 5 ans. Pour les aînés «Kaiser, Abt und Landsmann» – Puissances et confédérations au Moyen-Age. Entrée libre. 14 h 00 Di 02.11.14 Me 15.10.14 Di 07.12.14 Me 19.11. | 17.12.14 «Könige, Kaufleute und Säumer unterwegs» – La mobilité au Moyen-Age. «Kirche, Kloster und Krone» – La foi au Moyen-Age. Visite guidée destinée à nos aînés de l’exposition «Les origines de la Suisse». Visite guidée destinée à nos aînés de l’exposition «Magie des masques» Ve 05.12.14 Nuit du commerce sous une pluie d’étoiles. Tous les commerces de la ville de Schwytz sont ouverts en soirée. Entrée gratuite et verre de punch offert, en toute décontraction. Entrée gratuite pour tous à partir de 18 h 00. 18 h 00 – 23 h 00 Recevez le magazine gratuitement chez vous. Commande: [email protected] ou +41 (0)58 466 65 11. Newsletter du Musée national suisse. Abonnement: www.nationalmuseum.ch/newsletter. Museo doganale. 6978 Cantine di Gandria T. +41 (0)91 923 98 43 www.nationalmuseum.ch/gandria Fermé jusqu’au dimanche des Rameaux 2015. 13 h 30 à 17 h 30, ouvert les jours fériés Entrée libre Le Musée suisse des douanes Cantine du Gandria, aussi connu sous le nom de Musée des contrebandiers, est situé sur la rive sud du Lac de Lugano et est accessible par bateau. Le lac, les flancs montagneux bordés de châtaigniers, les grotti alentours et la proximité de la frontière italienne sont le cadre d’une visite de musée pas comme les autres. Masqué. Magie des masques Du 18 octobre 2014 au 6 avril 2015 Ici, un masque de carnaval provenant de Suisse centrale. Là, un masque de théâtre japonais … Le masque est présent depuis la nuit des temps dans toutes les cultures. Qu’on le regarde ou qu’on le porte, le masque fascine. Dissimulant le visage, il nous permet de revêtir une autre identité. Cette magie se reflète dans la nouvelle exposition permanente qui se tient au Forum de l’histoire suisse de Schwytz. Dans notre pays, le masque est principalement mis à l’honneur lors du carnaval. A l’exposition «Masqué. Magie des masques», on pourra admirer quelques masques de carnaval des régions suisses où leur tradition reste très vivante, comme celles de Bâle, de Suisse centrale, du Sarganserland ou encore du Lötschental, mais aussi des masques venus d’Afrique ou du Japon. Du théâtre à la vie professionnelle Le masque nous accompagne toutefois aussi au théâtre, lors de rituels, de fêtes, dans notre quotidien professionnel ou encore lors de manifestations. Certains types de masques sont ainsi réservés à des fonctions bien distinctes. On découvrira ainsi au fil de l’exposition une passionnante succession de masques rituels et de danse des morts, de masques de déshonneur ou de contestation, de masques de protection et de masques de théâtre. Les masques de carnaval proviennent en majorité des merveilleuses collections du Musée Rietberg de Zurich et du Musée des cultures de Bâle. Des pièces précieuses, mais aussi des trésors rares et des trouvailles exceptionnelles issues de la tradition carnavalesque nous ont par ailleurs été prêtées par d’autres institutions et collectionneurs privés. L’exposition en quelques mots clés... ... Masques de carnaval Il est fait mention dès le Moyen-Age du port de masques durant le carnaval. Des masques à l’effigie du diable, du bouc, du «sauvage» ou encore du fou sont quant à eux autant de réminiscences de l’interdiction édictée par les autorités de célébrer le carnaval aux XVe et XVIe siècles. Toutefois, les premiers masques de carnaval à proprement parler apparaissent au XVIIIe siècle pour se multiplier aux XIXe et XXe siècles. ... Masques de déshonneur Le port d’un masque de déshonneur est une forme de châtiment courante en Europe aux XVIIe et XVIIIe siècles. On sanctionnait ainsi des crimes de moindre importance comme l’adultère, l’ivresse, l’insulte, les incivilités ou un travail artisanal de mauvaise qualité. Portant ce masque de déshonneur, le coupable s’exposait aux moqueries de ses concitoyens. Il existait des masques à différentes effigies ou portant des inscriptions ne laissant aucun doute sur la nature du délit commis: une personne qui écoute aux portes était affublée d’un masque à grandes oreilles, la tête de cochon punissait celui qui s’était rendu coupable d’obscénité ou d’adultère, tandis que le masque à longue langue affublait celui qui avait calomnié. ... Masques de théâtre Au théâtre, le masque joue un rôle central. Les masques de théâtre les plus célèbres sont ceux de la Grèce antique, mais aussi les masques du théâtre Nô japonais ou encore ceux de la Commedia dell’arte. Tout comme les masques antiques sont une réminiscence du culte de Dionysos, les masques japonais trouvent leur origine, au XIVe siècle, dans des rites religieux. Les figures de ces masques sont également fortement typées, tout comme celles des masques de la Commedia dell’Arte, un genre de «théâtre populaire» qui a vu le jour au XVIe siècle dans le nord de l’Italie, en réaction au théâtre intellectuel. Les différents personnages typiques, notamment le plus célèbre d’entre eux, Arlequin, y incarnent des rôles bien précis au sein de la société. ... Masques de protection Les masques de protection servent à protéger la tête, le visage, en particulier les yeux et les voies respiratoires, dans la vie professionnelle, au travail et à la guerre. Ainsi, durant la seconde Guerre mondiale, les masques à gaz n’étaient pas portés uniquement par les soldats, mais aussi par les civils, tandis que tant les professionnels de la santé que leur patients se servent de masques faciaux pour se prémunir de virus dangereux. ... Masques de contestation Le masque garantit l’anonymat et provoque. Le masque de Guy Fawkes est devenu, par le biais du collectif Internet «Anonymous» et du mouvement Occupy Wall Street, le symbole d’une culture mondiale de la contestation. Les musiciennes du groupe punk russe Pussy Riot sont pour leur part passées, sous leurs cagoules en maille multicolores, au rang d’icônes d’une génération contestataire en devenir. Peu après leur arrestation, des sympathisants ont exigé leur libération en arborant eux aussi des cagoules du même type. ... Masques et rituels Les masques africains nous plongent dans une tout autre réalité culturelle. En Afrique, la signification des masques est plus complexe car ils sont souvent utilisés lors de rituels pour chasser des maladies ou se libérer de l’emprise de la magie noire. Les masques vont ici plus loin que la mascarade ou le déguisement. Celui qui le porte se transforme en un autre être, en un esprit, en un ancêtre mythique ou un animal. Masque et porteur, masque et visage se confondent: celui qui le porte ne fait plus qu’un avec son masque. Un bal masqué à l’occasion de l’inauguration A l’occasion du vernissage de l’exposition, un flamboyant bal masqué sera organisé. Les personnes venues masquées, comme au temps des grands bals masqués, se verront offrir l’accès gratuit à l’exposition. Nous attendons des «Bundesräte», des «Nüssler» de Schwytz, des «Wöschwiiber» de Kriens, des «Waggis» de Bâle, des «Tschäggättä» du Lötschental ou encore des «Mummerie» et des «Johee» d’Einsiedeln et bien d’autres masques de carnaval encore. Un riche programme annexe complète l’exposition: visites guidées spéciales, débats et ateliers avec des créatrices de masques, mais aussi un atelier de fabrication de masques au cœur de l’exposition, où l’on pourra découvrir comment l’on procède de nos jours pour créer les masques de carnaval. Différents créateurs de masques et sculpteurs sur bois s’y succéderont et présenteront, étape par étape, la naissance d’un masque de carnaval, de théâtre ou de cinéma, par le biais de différents procédés: sculpture sur bois, papier mâché, toile de cire ou masque tissé, sans oublier les masques de latex utilisés dans le cinéma et le théâtre. 01 Masque de carnaval caricaturant Adolf Hitler. Sculpteur sur bois: Justus Stoop (1869 – 1950), Flums SG. Bois, vers 1940. Musée national suisse 02 Masque de carnaval en bois sculpté. Bois dur. Non daté. Musée national suisse. Exposition | Forum de l’histoire suisse de Schwytz. 10 01 02 11 01 02 Joyau de la tapisserie découvert Voici l’histoire insolite d’un trésor qui recèle un trésor: les conservateurs-restaurateurs du Centre des collections du Musée national suisse (MNS) étaient occupés à assurer la conservation d’une précieuse tapisserie parisienne de 1780/1790 lorsqu’ils découvrirent que celle-ci abritait une seconde tapisserie, plus ancienne, une pièce sensationnelle d’importance internationale. Ici, le sacrifice d’Iphigénie. Là, la métamorphose de Daphné. Et plus loin, Eurydice mordu par un serpent. En tout, ce sont onze tableaux foisonnants illustrant six scènes des «Métamorphoses» du poète latin Ovide qui constituent le décor de cette chambre tapissée, un salon correspondant à la mode parisienne au XVIIIe siècle. Cet ensemble revêt une valeur artistique et culturelle exceptionnelle car il est le seul à être conservé avec son support (un panneau de bois) et le seul, avec ses trois murs pratiquement intégralement conservés, à rendre l’impression que devait donner la pièce à l’origine. C’est également le plus complet et le plus vaste en termes d’iconographie. De plus, il est en bon état: les couleurs de l’impression laissée par le moule en bois sont presqu’aussi vives qu’au premier jour. Sauvée de la destruction il y a 60 ans Cette chambre tapissée provient d’une ferme de La Cibourg, dans le Jura bernois. Après que celleci ait changé de propriétaire, en 1957, cette œuvre a pu être sauvée de la destruction grâce à une mesure d’urgence prise par la Société d’histoire et d’archéologie du canton de Neuchâtel. Elle fut ensuite léguée au Musée national suisse en 2011. Elle sera maintenant soigneusement conservée au Centre des collections d’Affoltern a. A. «La conservation et l’étude de la chambre tapis- sée constituent un projet transversal exemplaire auquel collaborent les spécialistes du MNS et des experts externes», se réjouit Markus Leuthard, reponsable du département Conservation et restauration au Centre des collections et directeur adjoint du Musée national suisse. «Les infrastructures du Centre des collections se prêtent admirablement à ce travail car nous disposons de suffisamment d’espace pour reconstituer la chambre tapissée en taille réelle, mais aussi des spécialistes du bois, de la peinture, du papier, de la photographie et de l’analyse, sans qui il serait impossible de mener à bien un projet d’une telle complexité.» Un exemplaire exceptionnellement bien préservé Lorsque les conservateurs-restaurateurs ont entamé leurs premières analyses, au début de l’année, ils ont fait une découverte pour le moins inattendue: la tapisserie ornée des «Métamorphoses» d’Ovide recouvrait un décor encore plus ancien et plus rare, un papier de tapisserie. Ce papier de tapisserie se compose d’une part d’une bordure à motifs en zig-zag et à fleurs entourées de feuillage et, d’autre part, d’un représentation chinoise d’oiseaux et d’édifices cachés dans une rangée d’arbres. «Du fait de sa riche iconographie, de son état de conservation et de sa rareté, la chambre tapissée constitue déjà une pièce maîtresse de notre collection, mais elle est maintenant encore plus importante en raison de la présence du papier de tapisserie qu’elle recouvre», explique Helen Bieri Thomson, conservatrice et experte en tapisserie réputée dans la Suisse entière. «Cette icône de l’histoire de la tapisserie vient d’une production importante de l’une des plus grandes manufactures parisiennes. On ne connaît que trois autres ensembles de ce type.» Exposition | Centre des collections. Documenter, stabiliser, compléter A l’heure actuelle, les travaux de conservation sont en cours de préparation. Ils visent principalement à préserver les matériaux existants, stabiliser le bois du support et mettre la chambre tapissée dans un état qui permettra de l’exposer. Les parties manquantes, au niveau de la frise par exemple, seront reconstituées et intégrées de manière discrète, et les déchirures seront réparées. La pièce ne sera toutefois pas reconstruite. «Les marques d’usure normale et les nombreuses taches d’eau sont acceptées car elles font partie de l’histoire de l’objet et ne seront réduites que lorsqu’elles sont considérées comme très dérangeantes», explique la conservatrice-restauratrice Françoise Michel. Cette tapisserie témoigne comme bien peu d’autres objets de temps révolus et nous replonge de manière très réaliste dans l’atmosphère d’un salon que la mode parisienne a transposé jadis dans les montagnes du Jura. 01 Ensemble en très bon état: la tapisserie a été conservée avec son support en bois (centre de l’image, mur à droite: les portes de la chambre) et permet de se rendre compte de l’atmosphère qui émanait du salon à l’époque. 02 «Un trésor qui recèle un trésor»: sous la tapisserie visible, un papier tapissé, plus ancien. 12 01 Noël et crèches Du 28 novembre 2014 au 4 janvier 2015 Pour la troisième fois déjà, le Musée national de Zurich propose, autour de la période de l’Avent, une sélection de crèches de Noël remarquables. Au fil des années, parents, enfants et grandsparents continuent d’adorer cette exposition qui fait la part belle à la magie de Noël et au bricolage. Cette année, les 22 pièces exposées proviennent de Suisse et des pays voisins. Joseph est penché sur le berceau. Marie est agenouillée. Les deux ont les mains jointes en prière et contemplent tendrement leur enfant, né dans une crèche, au milieu de murs et de colonnes en ruines. Cette scène provient d’une crèche de Noël filigrane en porcelaine, l’une des pièces les plus anciennes et les plus précieuses de l’exposition «Noël et crèches». Fabriquée en 1785 dans la manufacture de porcelaine zurichoise KilchbergSchooren, cette crèche présente un intérêt supplémentaire: elle a été crée juste au moment où les crèches à hauteur de taille, jadis très répandues dans les églises durant l’Avent, furent provisoirement interdites sous le règne de Marie-Thérèse d’Autriche et de son fils, l’empereur Joseph II. Cette interdiction eut pour effet de populariser l’utilisation de crèches à la maison, plutôt qu’à l’église, et, dès lors, de ramener les crèches à un format plus petit. La crèche de porcelaine zurichoise constitue ainsi un témoignage très précoce de cette nouvelle manière de fêter Noël en famille, de manière plus intimiste, comme nous le faisons aujourd’hui. Illustration de l’histoire sainte On retrouve par ailleurs un exemple particulièrement tardif de la tradition qui consistait jadis à décorer uniquement l’église de personnages de la crèche. Ceux-ci proviennent du couvent Ste Anne de Lucerne, où les sœurs ont commencé, dès la fin du XVIIe siècle, à créer des figurines d’environ 80 centimètres de haut, vêtues d’habits en tissus précieux, qu’elles ont constamment renouvelé jusqu’au XIXe siècle. Des crèches très peuplées telles que celle-ci ont contribué, notamment en raison de leur foisonnante décoration, à illustrer l’histoire sainte pour les fidèles. Ainsi, Saint François d’Assises est considéré comme l’inventeur de la crèche. Il a en effet été le premier à reproduire, en 1223, la Nativité avec des animaux et des personnages vivants. Quant au terme de crèche, on le doit à Luc l’Evangéliste, qui a donné la description la plus détaillée du lieu de naissance de Jésus (Luc 2, 4 – 7). lage de saison, mais aussi les bornes d’écoute où résonnent rengaines enfantines et contes de Noël. Si, l’année passée, «Noël et crèches» a donné au public l’occasion de découvrir des crèches du monde entier, cette année, nous mettons l’accent sur des œuvres locales. Ainsi, elle reprendra des crèches artisanales et historiques, mais aussi des crèches traditionnelles en bois sculpté typiques de l’Oberland bernois et du canton d’Obwald, qui, à l’époque, sont reparties dans les bagages de nombreux touristes venus des quatre coins du monde. 01 Noël se fête en famille, à la maison: la crèche de porcelaine zurichoise de 1785. La magie d’un paysage hivernal L’exposition de crèches du Musée national de Zurich est aussi appréciée des parents et de leurs enfants que des grands-parents: «Tout le monde adore la mise en scène éminemment de saison, tout autant que les superbes pièces exposées», explique la curatrice Mylène Ruoss. «Personne ne résiste à la magie qui émane de la salle d’exposition, métamorphosée en un paysage hivernal sous un ciel étoilé, où les objets sont présentés dans des vitrines évoquant des igloos». Et tant les enfants que ceux qui les accompagnent apprécient les possibilités, parfois organisées, parfois libres, de s’adonner au brico- Exposition | Musée national de Zurich. 13 Des ambassadeurs américains nous font l’honneur de leur visite Dans le mois même de son entrée en fonction, en juin 2014, la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis en Suisse, Suzan LeVine, est venue découvrir le Musée national de Zurich. Zurich, où elle a été accueillie par Heidi Amrein et Marco Castellaneta, tous deux membres de la direction, pour ensuite bénéficier d’une visite guidée au travers de l’exposition «Histoire de la Suisse». Suzan LeVine a étudié l’anglais et la construction mécanique, travaillé pour Microsoft et jure littéralement par la technique, au point d’avoir été la première ambassadrice des Etats-Unis à prêter serment sur une liseuse dotée d’une version électronique de la constitution américaine. C’est donc un regard particulièrement en phase avec les technologies modernes de communication qu’elle a posé sur le Musée national, non sans échanger avec les responsables du Musée des idées volontaires et avisées pour le musée de demain. 01 Quelques semaines auparavant, Jeffrey Cellars avait lui aussi fait l’honneur d’une visite au Musée national de Zurich dans le cadre de ses fonctions de chargé d’affaires par intérim de l’ambassade des Etats-Unis à Berne. Ce diplomate, lauréat à trois reprises du Superior Honor Award du ministère des affaires étrangères américain, s’est montré particulièrement impressionné par la diligence jaune du Gotthard, qui, jusqu’en 1882, emmenait les voyageurs de Flüelen à Camerlata (Milan) en pas moins de 25 heures. 01 Devant l’ancienne diligence du Gotthard: le chargé d’affaires Jeffrey Cellars de l’ambassade des Etats-Unis à Berne (à g.) et son épouse Bethanne Loncasty (2e avant à droite) avec Heidi Amrein et Marco Castellaneta. 02 Un intérêt pour la Suisse et son histoire: l’ambassadrice des Etats-Unis Suzan LeVine (2e avant à droite) avec Heidi Amrein et Marco Castellaneta, membres de la direction du Musée national suisse et la commissaire Pascale Meyer (à g.). 02 Notre nouveau site Internet www.nationalmuseum.ch Depuis le mois de juillet, de grandes photos accueillent le visiteur sur le nouveau site Internet du Musée national suisse (www.nationalmuseum.ch) et le plongent immédiatement dans l’ambiance du Musée. Sur smartphone ou à la maison, le nouveau système de navigation permet à l’utilisateur de connaître à tout moment les expositions et manifestations organisées au Musée national de Zurich, au Forum de l’histoire suisse de Schwytz, au Château de Prangins ou encore au Centre des collections d’Affoltern a. A., sans plus devoir quitter le site, qu’il s’agisse de consulter les heures d’ouverture, de procéder à une réservation ou de trouver des informations sur l’institution. 03 Vous souhaitez consulter les heures d’ouverture ou procéder à une réservation? Les intéressés peuvent se renseigner vite et facilement sur le nouveau site Internet www.nationalmuseum.ch 03 L’historien Philipp Blom au Musée national Le roman de Philipp Blom «Der taumelnde Kontinent. Europa 1900 – 1914» («Le continent chancelant. L’Europe entre 1900 et 1914», non traduit en français) a servi d’inspiration pour l’exposition «1900 – 1914. Expédition Bonheur» proposée au Musée national de Zurich. Dans le cadre de cette exposition, l’historien a participé à une table ronde en compagnie du conservateur Stefan Zweifel et du journaliste Daniel Binswanger. «J’ai été surpris par le parallèle historique opéré par Philipp Blom qui a décrit l’antisémitisme d’alors comme une réponse réactionnaire à la modernité et l’a comparé à la tendance actuelle vis-à-vis des islamistes radicaux», se souvient le concepteur de l’exposition Stefan Zweifel. «L’histoire est riche en enseignements, mais l’expérience montre que les guerres mondiales ont été déclenchées par une succession de hasards, ce qui peut se reproduire n’importe quand.» 04 04 L’historien et auteur Phillipp Blom. © www.philipp-blom.eu Acutalités | Musée national suisse 14 LA FLÛTE ENCHANTÉE Une contribution à la culture du PREMIÈRE 7 DÉC 2O14 EGON SCHIELE JENNY SAVI LLE KUNSTHAUS ZÜRICH 10. 10. – 25. 0 1. 2015 WWW.KUNSTHAUS.CH Egon Schiele, Selbstbildnis mit Lampionfrüchten, 1912, Leopold Museum, Wien Jenny Saville, Hyphen, 1998/99, Collection of Larry Gagosian, © 2014 ProLitteris, Zürich