Grâce au portail de la Défense, Néodyme maîtrise son risque

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Grâce au portail de la Défense, Néodyme maîtrise son risque
Grâce au portail de la Défense, Néodyme maîtrise son risque, PME & Régions
MARDI 30 JUIN
2015
PME & RÉGIONS
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Mardi 30 Juin 2015
Grâce au portail de la Défense,
Néodyme maîtrise son risque
STEPHANE FRACHET / CORRESPONDANT À TOURS | LE 30/06 À 06:00
Spécialiste du risque industriel, Néodyme s'étend aux audits de sécurité
des bases militaires
Lancé dans la foulée de l'accident AZF de Toulouse, le renforcement de la législation sur les risques
industriels a donné naissance à Néodyme, un bureau d'études crée par cinq ingénieurs à Joué-lès-Tours
(Indre-et-Loire) fin 2004. Dix ans plus tard, les 100 salariés inspectent des usines, des centrales, des
mines, des raffineries et rédigent des demandes d'autorisation d'exploitation, des audits de sûreté, des
diagnostics environnement pour des clients tels que EDF, le CEA, Technip, Total.
Après avoir connu une croissance continue, le chiffre d'affaires hexagonal stagne depuis 2011. C'est
pourquoi l'entreprise a cherché de nouveaux débouchés. Outre l'international, elle s'est tournée vers le
secteur de la Défense. « Nous avions déjà travaillé ponctuellement pour des sites militaires, mais le
nouveau portail du ministère nous ouvre des perspectives sur tout le territoire », résume Philippe Lebot
en faisant référence au site Internet sur lequel le ministère publie ses appels d'offres.
Jusqu'à présent, c'est plutôt le critère de proximité qui prévalait. Outre les sites du CEA à Marcoule,
Brière-le-Châtel, Dijon-Valduc, Bordeaux-Le Barp et Tours-Monts, le principal client militaire de Néodyme
est la base aérienne de Châteaudun (Eure-et-Loir), qui sert d'entrepôt logistique à l'armée de l'Air.
Le grand changement, pour Philippe Lebot, c'est la lisibilité des offres du ministère. Auparavant, il fallait
se faire connaître du responsable des achats de chaque base ou de chaque structure et passer les
verrous des secrétaires, des adjoints. « Ce qui nécessitait une force commerciale que nous ne pouvions
pas nous payer », ajoute le patron. Le bureau d'études vient par exemple de remporter un contrat sur la
base de tir de Cazaux (Gironde). De 2013 à 2014, le chiffre d'affaires Défense de Néodyme est passé de
300.000 à 500.000 euros. Outre-mer, une filiale a été ouverte en NouvelleCalédonie en 2011, pour servir
le géant minier Vale, puis en Australie l'an passé. Une implantation au Canada est à l'étude. En 2014,
Néodyme a enregistré 6,3 millions d'euros de chiffre d'affaires.
Stéphane Frachet, Les Echos
Correspondant à Tours
http://www.lesechos.fr/journal20150630/lec2_pme_et_regions/021157926908-grace-a... 01/07/2015