dossier de presse a télécharger - Théâtre de Poche

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COMMUNICATION
Laurent Codair – 06 22 50 60 67
[email protected]
RELATIONS PUBLIQUES Catherine Schlemmer – 06 66 80 64 92
[email protected]
MÉMOIRES D’UN FOU
De Gustave Flaubert
Adaptation de Charlotte Escamez
Mise en scène de Sterenn Guirriec
Avec
William Mesguich
Lumières et vidéo, Mathieu Courtaillier
Son, Franck Berthoux
Décor et costumes, Camille Ansquer
Durée : 1h
Production Théâtre de l’Étreinte et coréalisation Théâtre de Poche-Montparnasse
Compagnie soutenue par la Région Île-de-France au titre de la permanence artistique
et du Conseil général du Val-de-Marne au titre de l’aide au fonctionnement
En partenariat avec France 3 et À nous Paris
Du 8 septembre au 8 novembre 2015
Représentations du mardi au samedi à 19h, dimanche à 17h30
Relâches exceptionnelles les 2, 14, 16 octobre et 5 novembre
Prix des places : plein tarif 24 €, tarif réduit 18 €, tarif jeunes - 26 ans 10 €
Renseignements et réservations par téléphone : 01 45 44 50 21
Au guichet du théâtre : lundi, mardi, jeudi et vendredi de 14h à 18h
Mercredi, samedi et dimanche de 11h à 18h
Sur le site internet, www.theatredepoche-montparnasse.com
Facebook,TheatredePocheMontparnasse
Twitter, @PocheMparnasse
Instagram, @pochemontparnasse
GÉNÉRIQUE
MÉMOIRES D’UN FOU
« À cette époque où on a coutume de se faire des cadeaux,
on se donne de l’or et des poignées de main.
Mais moi je te donne mes pensées ;
Triste cadeau ! Accepte-les, elles sont à toi comme mon cœur. »
Gustave Flaubert, 4 janvier 1839
Écrites à 17 ans, les Mémoires d’un fou sont dans l’œuvre de Flaubert une tentative singulière de mêler
les genres de la biographie et des mémoires. Réflexion sur les liens qui existent entre le langage et la
réalité qu’il tente de représenter, Flaubert nous entraîne dans un jeu habile où il oppose sa « folie »
à la bêtise du monde.
Roman de jeunesse de Flaubert, les Mémoires d’un fou sont un récit en partie autobiographique. Flaubert
l’écrit à 17 ans, et c’est déjà son premier ouvrage majeur. Il relate notamment ses angoisses, son dégoût
du monde et des hommes, mais aussi sa première passion pour une femme, Maria, amour dont il se
souviendra à tout jamais. Ce petit livre intelligent et puissant contient déjà les grandes lignes de L’Éducation
sentimentale, que Gustave Flaubert écrira… trente et un ans plus tard ! Mais ce qui est remarquable ici,
c’est surtout le regard amer et désenchanté de l’auteur sur un monde qui ne lui convient en rien, où
matérialité et orgueil passent sous silence les véritables plaisirs de la vie, comme le soleil ou la poésie.
On remarquera aussi l’aspect « rétrospectif » du récit, comme si l’auteur revenait sur ses souvenirs de
jeunesse à l’ombre de sa maturité. Il n’en est rien, l’auteur sait déjà faire les deux, alors qu’il n’est encore
qu’un enfant. Le style de Flaubert se rapproche parfois du pamphlet ou de la plainte élégiaque. En fait,
les Mémoires d’un fou nous permettent de découvrir un auteur que nous ne connaissons pas du tout :
Flaubert n’est pas encore Flaubert.
LA PIÈCE
SEUL AVEC LES MOTS
Mettre en scène les Mémoires d’un fou, c’est vouloir faire théâtre de l’acte, l’acte même d’écrire, c’est
convier le vertige de tout ce qu’il est à dire, à traduire, c’est désirer entendre piaffer tous les possibles
en tel mot choisi – à moins que ce ne soit en tel autre. Car il s’agit de célébrer cet instant du choix qui
est au carrefour des temps, imprégné de souvenirs, et jaillissant pourtant vers l’à-venir, par ce présent
qui est aussi celui de la représentation. Le comédien encre alors d’inexprimable la pensée d’une parole
qu’il vient faire trembler.
Essentiel insaisissable d’une écriture à l’œuvre où les idées se catapultent et se télescopent comme pour
offrir du rire à tout regard porté sur le monde. Lorsque le dire fuit la certitude, lorsque se joue du jeu
entre les mots, lorsque ce qui est écrit s’invente autrement qu’une « vérité ». Au fond, c’est la rencontre
entre du Théâtre et de la Littérature où se conjugue, affolante, la nécessité de vivre.
Sterenn Guirriec, metteur en scène
Se prêter à l’exercice solitaire est un vertige saisissant, une gageure à nulle autre pareille. Être sans
camarade de jeu, sur scène (ce qui ne m’était jamais arrivé), seul avec les mots, le sens des mots, le silence
autour, le tourbillon de la langue, de tous les autres qui sont en nous. C’est une épreuve de feu, une prise
de risque luxueuse. Quand il s’agit d’accompagner, avec le regard, le cœur, l’écriture somptueuse de
Flaubert, cela devient un ravissement aigu, un enivrement de l’âme. Faire danser les phrases, les entrechoquer
de manière miraculeuse avec ses fantasmes, ses peurs teintées de rêve, c’est un chemin inconnu, et
sublime, chemin d’accueil de tous les possibles. Les Mémoires d’un fou sont la matrice poétique et virtuose
qui interroge le monde, embrasse les parts d’ombre en nous, nous réconcilie avec ces parcelles imaginaires
qui nous peuplent. La langue de Flaubert, son style, sont incomparables. Une beauté littéraire à l’égal
d’un tableau de Monet ou d’une symphonie de Berlioz.
William Mesguich, comédien
LA MISE EN SCÈNE
« MA VIE, C’EST MA PENSÉE »
« C’est un fou qui a écrit ces pages, et si ce mot paraît souvent surpasser le sentiment qu’il exprime,
c’est que, ailleurs, il a fléchi sous le poids du cœur. Maria. Maria résonne encore, dans ma tête.
Ô une femme, quelle belle chose ! Mettez-y deux ailes et vous en ferez un ange. »
« Le futur me ravit, le présent est peu de choses, le passé me désespère et je ne gagne point d’expérience.
J’aime beaucoup à penser à l’avenir. J’y ai pensé toujours et jamais il ne s’est accompli un seul fait que
j’avais espéré, attendu ou craint. »
« Je ne suis plus ce jeune homme, le visage sans ride, le cœur sans passion. Ma vie, voilà ce que j’ai voulu
raconter, or ma vie, ce ne sont pas des faits ; ma vie, c’est ma pensée. »
« Je me vois encore, assis sur les bancs de la classe. Je fus au collège dès l’âge de 10 ans, et j’y contractai
de bonne heure une aversion pour les hommes – cette société d’enfants est aussi cruelle pour ses
victimes que l’autre petite société, celle des hommes. »
« Je me vois assis, absorbé dans mes rêves d’avenir, pensant à ce que l’imagination d’un enfant peut rêver
de plus sublime, tandis que le pédagogue se moquait de mes vers latins, que mes camarades me
regardaient en ricanant. »
« “Gustave, tu composes comme une buse !
— Hey, Gustave, tu pourrais écrire tes vers sur une fontaine publique !”
Les imbéciles ! Eux, rire de moi ! Eux si faibles, si communs, au cerveau si étroit ; moi, dont l’esprit se
noyait dans l’esprit de la création, qui étais perdu dans tous les mondes de la poésie, qui me sentais plus
grand qu’eux tous, qui recevais des jouissances infinies et qui avais des extases célestes devant toutes les
révélations intimes de mon âme !
Pauvre fou ! »
EXTRAITS
« Je me voyais jeune, à 20 ans, entouré de gloire ; je rêvais de lointains voyages dans les contrées du Sud,
je voyais l’Orient et ses sables immenses ; je voyais des vagues bleues, un ciel pur, et puis près de moi,
sous une tente, quelque femme à la peau brune, au regard ardent, qui m’entourait de ses deux bras et
me parlait la langue des houris. Et la nuit venue, je rêvais de joies infinies, des voluptés qui sont du ciel…
et c’était encore la gloire, avec ses bruits de mains, ses fanfares vers le ciel, sa poussière d’or jetée au
vent – c’était un brillant théâtre avec des femmes parées, des diamants aux lumières, un air lourd, des
poitrines haletantes – puis un recueillement religieux, des paroles dévorantes, comme l’incendie, des
pleurs, du rire, des sanglots, des cris d’enthousiasme, le trépignement de la foule, quoi ! De la vanité, du
bruit, du néant. »
EXTRAITS
Sterenn GUIRRIEC - metteur en scène
Diplômée du Conservatoire national supérieur d’art dramatique en 2011, Sterenn Guirriec a été auparavant
formée au cours Florent. Elle a joué sous la direction de Daniel Mesguich La Fiancée aux yeux bandés d’Hélène
Cixous et Hamlet de Shakespeare, de Nicolas Liautard Le Misanthrope de Molière, de William Mesguich Les Mystères
de Paris d’Eugène Sue et de Sandrine Anglade Le Cid de Corneille.
Au cinéma, elle joue dans Monsieur l’abbé, moyen métrage de Blandine Lenoir nominé aux Césars et La Part Céleste
de Thibaut Gobry. À la télévision, elle joue dans L’Honneur de Robert de Blandine Lenoir diffusé sur Arte.
Elle a récemment mis en scène Partage de midi de Paul Claudel au Théâtre du Conservatoire national d’art
dramatique.
Charlotte ESCAMEz - adaptateur, auteur
Titulaire d’un DEA de lettres modernes à Paris-III, Charlotte Escamez est la secrétaire littéraire de Roland Dubillard
de 2001 à 2003. Elle écrit la postface de Irma, la poire, le pneu et autres récits brefs, aux éditions Mille et une nuits,
en 2003, et travaille au montage de La Chatouille et le Miroir avec Maria Machado diffusés sur France Culture.
En 2004, elle est l’auteur d’articles critiques sur Roland Dubillard (Revue du Rond-Point n° 6, Actes Sud), et dramaturge
de Madame fait ce qu’elle dit de Roland Dubillard, créé au Théâtre du Rond-Point, mis en scène par Werner
Schroeter. En 2005, elle écrit un carnet de mise en scène de Si Camille me voyait de Roland Dubillard (Gallimard).
En 2010, elle écrit et collabore artistiquement à La Légende du pirate, spectacle de théâtre et de magie mis en
scène par Daniel Mesguich, créé au Théâtre de Carquefou. Elle travaille à la dramaturgie d’un portrait de Roland
Dubillard, soutenu par l’Ina, mis en scène par Maria Machado, créé à l’Espace culturel Jean-Jacques-Robert de
Mennecy. Entre 2010 et 2011, elle écrit La Classe vive, essai sur l’école de l’écriture, paru chez Actes Sud.
Elle est par ailleurs intervenante spécialisée sur le cycle Roland Dubillard (Les Chemins de la connaissance, débat et
lectures) et chargée du fonds Rolland Dubillard à l’Imec.
Depuis 2003, elle est auteur associé à la compagnie du Théâtre de l’Étreinte. Elle assiste William Mesguich dans la
mise en scène de Tohu-Bohu en 2004, coécrit et comet en scène avec Philippe Fenwick Le Grand Carabet Ratapine,
créé en 2005. La même année, elle met en scène et monte Feux d’artifice, théâtre forum, elle écrit et travaille à la
collaboration artistique de Comment devient-on Chamoune ?, spectacle jeune public mis en scène par William
Mesguich, repris en 2006 au Sudden Théâtre à Paris, et assiste William Mesguich à la mise en scène de Monsieur
Septime, Solange et la casserole de Philippe Fenwick créé au Théâtre de l’Atalante.
Elle travaille à la collaboration artistique de Ruy Blas de Victor Hugo, mis en scène par William Mesguich, créé à la
Scène Watteau de Nogent-sur-Marne en 2006, repris au Théâtre Mouffetard de janvier à mars 2007. Cette même
année, elle écrit et collabore artistiquement à La Veuve, la Couturière et la Commère, mises en scène par William
Mesguich, éditées par l’Œil du Prince et jouées au Théâtre de l’Atalante à Paris.
Entre 2008 et 2011, elle adapte La Belle et la Bête, publiées à L’Harmattan Théâtre, et collabore à la mise en scène
de William Mesguich jouée au Théâtre Mouffetard d’octobre 2008 à janvier 2009. Elle écrit Lomania, pièce courte
jouée dans le festival Mises en capsules au Ciné 13-Théâtre en 2010, présentée en lecture février 2011 et mise en
scène par William Mesguich en mars 2012 dans le cadre du festival des Écritures contemporaines au Pôle culturel
BIOGRAPHIES
d’Alfortville. Elle traduit, adapte et collabore artistiquement sur La vie est un songe de Pedro Caldéron de la Barca,
éditée aux éditions Les Cygnes, créée au Théâtre 13 à Paris en 2010 et mise en scène par William Mesguich. En 2012,
elle adapte Les Mystères de Paris d’Eugène Sue, adaptation parue aux éditions Les Cygnes et assiste William Mesguich
dans sa mise en scène, reprise en 2013 au Théâtre de la Tempête – Cartoucherie à Paris.
William MESGUICH - comédien
Après une maîtrise de lettres modernes à Paris-IV, William Mesguich suit les cours de Philippe Duclos et intègre
l’École supérieure d’art dramatique Pierre Debauche-Françoise Danell. Depuis 1982, il participe comme comédien
à de nombreux spectacles sous la direction de, notamment, Antoine Vitez, Roger Planchon, Pierre Debauche,
Françoise Danell, Frédérique Smetana, Liliane Nataf, Robert Angebaud, Madeleine Marion, Miguel Ángel Sevilla,
Daniel Mesguich, Jean-Louis Benoit… et sous sa propre direction.
Il joue notamment dans Athalie de Jean Racine, Marie Tudor de Victor Hugo, L’Histoire (qu’on ne connaîtra jamais)
d’Hélène Cixous, Les Troyennes de Sénèque, Tartuffe et L’Avare de Molière, Le roi se meurt d’Eugène Ionesco, La
Périchole de Jacques Offenbach, La Seconde Surprise de l’amour de Marivaux, L’Échange de Paul Claudel, Le Diable
et le Bon Dieu de Jean-Paul Sartre, Si j’aime les trains, c’est sans doute parce qu’ils vont plus vite que les enterrements,
autour de Robert Desnos, Antoine et Cléopâtre de Shakespeare, Le Prince de Hombourg de Heinrich von Kleist,
L’Entretien de M. Descartes avec M. Pascal le Jeune de Jean-Claude Brisville, Agatha de Marguerite Duras et Hamlet
de Shakespeare.
Il participe également aux Théâtrales Charles-Dullin, biennale d’écriture contemporaine, en 2004 et 2006. En tant
que récitant, il participe à des opéras et des spectacles musicaux sous la direction, notamment, de Kurt Masur,
Serge Bodo, Jean-Claude Malgoire, Jean-François Essert, Jeanne au bûcher de Paul Claudel et Arthur Honegger, Le
Fou de Marcel Landowski, L’Enfant et les Sortilèges de Maurice Ravel et Colette, Egmont de Beethoven, Cyril de
Diedrich, Athalie de Felix Mendelssohn et Jean Racine, Babar de Francis Poulenc, L’Histoire du soldat d’Igor Stravinsky
et Kaspar Zehnder, Loup y es-tu ? avec l’Orchestre national d’Île-de-France.
Au cinéma, il joue, notamment, dans Fait d’hiver de Robert Enrico, La Fidélité d’Andrzej Zulawski et se produit à la
télévision sous la direction de Jean-Louis Lorenzi, Bruno Herbulot,Thierry Bénisti, Pierre Aknine, Charlotte Brandstom,
Hervé Balsé, Brigitte Koskas, Nina Companeez.
Il participe régulièrement aux fictions dramatiques de France Culture, sous la direction de Claude Guerre, Jacques
Taroni ou Jean Couturier.
Depuis 1996, il est metteur en scène au sein du Théâtre de l’Étreinte (excepté Oncle Vania, Tohu-Bohu et Lomania,
il joue dans tous les spectacles qu’il met en scène) : Fin de partie de Samuel Beckett, Oncle Vania d’Anton Tchekhov,
Le Chat botté de Charles Perrault, L’Histoire du soldat d’Igor Stravinsky, Le Cabaret des monstres, La Légende des
porteurs de souffle, La Légende d’Antigone, La Légende de l’étoile, La Légende du Palladium et Monsieur Septime, Solange
et la casserole de Philippe Fenwick, Tohu-Bohu, tragédie écrite par les lycéens de Noisy-le-Grand, avec leur professeur
Cécile Ladjali, Comme il vous plaira de Shakespeare, Les Amours de Perlimplin et Bélise en son jardin de Federico
García Lorca, Comment devient-on Chamoune ?, La Veuve, la Couturière et la Commère, Lomania de Charlotte Escamez,
Il était une fois… les fables et Les Fables de La Fontaine de Jean de La Fontaine, Ruy Blas de Victor Hugo, La Belle
BIOGRAPHIES
et la Bête de Mme le Prince de Beaumont, La vie est un songe de Caldéron et Les Mystères de Paris d’Eugène Sue.
Avec la compagnie Artistes en mouvement, il met en scène Il était une fois la création du monde, spectacle théâtralomusical. En 2011, il met en scène Le Misanthrope de Molière, à Pékin en chinois avec les élèves de l’Académie
centrale de Pékin. En 2012, il retourne à Pékin où il met en scène l’adaptation chinoise du spectacle Il était une
fois… les fables.
Il enregistre pour Gallimard, sous la direction de Catherine Lagarde, Le Grand Meaulnes d’Alain-Fournier. Il met
en scène en 2012 Sur un air de Shakespeare, à partir des grands sonnets de Shakespeare.
Diplômé d’État d’enseignement du théâtre, il anime des stages et des ateliers de pratique théâtrale tant en milieu
scolaire qu’associatif. Il est régulièrement récitant (Bibliothèque nationale de France, maison Balzac, Archives
nationales, musée de la Renaissance, association Texte et voix, etc.)
BIOGRAPHIES
LE THÉÂTRE DE L’ÉTREINTE
Philippe Fenwick (auteur) et William Mesguich (metteur en scène), tous deux comédiens, fondent le
Théâtre de l’Étreinte en 1998. Leurs choix artistiques portent aussi bien sur des auteurs classiques que
contemporains. Leurs spectacles s’adressent à tous les publics et prennent des formes variées (spectacles
musicaux, itinérants, jeune public, etc.). Depuis 2011,William Mesguich dirige seul le Théâtre de l’Étreinte.
Les auteurs classiques
En 1997, William Mesguich met en scène Fin de partie de Samuel Beckett et Les Amours de Perlimpinpin
et Bélise en son jardin de Federico García Lorca, en 1998 L’Avare de Molière, en 2001 Oncle Vania d’Anton
Tchekhov, en 2005 Comme il vous plaira de William Shakespeare, en 2006 Ruy Blas de Victor Hugo, en
2010 La vie est un songe de Calderón, en 2012 Les Mystères de Paris d’Eugène Sue et en 2013 Noces de
sang de Federico García Lorca.
Les auteurs contemporains
Le Théâtre de l’Étreinte travaille en étroite collaboration avec, entre autres, deux auteurs contemporains,
Philippe Fenwick et Charlotte Escamez. William Mesguich met en scène en 2004 Tohu-Bohu de Cécile
Ladjali, et Monsieur Septime, Solange et la casserole de Philippe Fenwick, en 2007 La Veuve, la Couturière
et la Commère de Charlotte Escamez et en 2012 Lomania, du même auteur.
Les spectacles familiaux
En 2004, William Mesguich crée Il était une fois … les fables de La Fontaine, en 2007, Comment devient-on
Chamoune ? de Charlotte Escamez, en 2008 La Belle et la Bête de Mme le Prince de Beaumont,
en 2010 Adèle et les Merveilles de Charlotte Escamez et en 2013, Les Fables de La Fontaine de Jean de
La Fontaine.
Les spectacles itinérants
À trois reprises, le Théâtre de l’Étreinte a parcouru à pied les routes de France et d‘Europe, portant la
parole théâtrale dans les villes et villages. Les textes de Philippe Fenwick, mis en scène par William
Mesguich, ont parcouru plus de 6 000 kilomètres avec La Légende des porteurs de souffle en 1998, La
Légende d’Antigone en 2002 et Confusions, la légende de l’étoile en 2006.
LA COMPAGNIE
Les spectacles musicaux
En 2003,William Mesguich met en scène La Légende du Palladium, spectacle musical autour des chansons
de Léo Ferré écrit par Philippe Fenwick. En 2005, Charlotte Escamez et Philippe Fenwick écrivent et
mettent en scène Le Grand Carabet, sur une musique de Stéphane Barrière.
Actions culturelles
Le Théâtre de l’Étreinte s’investit dans de nombreux projets socioculturels. Chaque année, la compagnie
organise des lectures publiques et anime environ 300 heures d’ateliers de théâtre et de sensibilisation.
Depuis 2013, le Théâtre de l’Étreinte prend en charge l’enseignement du théâtre en option fondamentale
et d’expérimentation au lycée Henri-Moissan à Meaux.
Résidences
Le Théâtre de l’Étreinte a été en résidence au Forum de Blanc-Mesnil en 2000 et au Palais des fêtes de
Romainville entre 2001 et 2002. De 2003 à 2007, la compagnie a été en résidence à Rosny-sous-Bois
(93) au Théâtre Georges-Simenon, où William Mesguich et Philippe Fenwick assuraient la direction
artistique. De 2008 à 2011, la compagnie s’est associée au Théâtre Victor-Hugo de Bagneux (92). Depuis
2011, le Théâtre de l’Étreinte est en résidence au Pôle culturel d’Alfortville.
Nos partenaires
La compagnie est subventionnée par la Région Île-de-France au titre de l’aide à la permanence artistique
et par le Conseil général du Val-de-Marne pour son fonctionnement. La compagnie reçoit également
l’aide de la Spedidam, de l’Adami, du Jeune Théâtre national, de la Mairie de Paris, du Conseil général du
Val-de-Marne au titre de l’aide à la création et du Conseil général des Hauts-de-Seine.
Théâtre de l’Étreinte – Compagnie William Mesguich
Administration : Clémence Martens
06 63 88 24 59 / 09 81 47 72 93
[email protected]
Chargé de diffusion : Olivier Talpaert
06 77 32 50 50
[email protected]
www.theatredeletreinte.com
LA COMPAGNIE
LE CALENDRIER DU THÉÂTRE DE POCHE-MONTPARNASSE
SAISON 2015/2016 : PREMIÈRE PARTIE
AU POCHE
AU PETIT POCHE
THE SERVANT
De Robin Maugham
Traduction, Laurent Sillan
Mise en scène,Thierry Harcourt
Avec Maxime d’Aboville, Roxane Bret ou Juliette Petiot,
Xavier Lafitte, Adrien Melin, Alexie Ribes
DU 1ER SEPTEMBRE AU 8 NOVEMBRE 2015
19h du mardi au samedi, dimanche 17h30
Relâches exceptionnelles les 6 et 23 septembre
MÉMOIRES D’UN FOU
De Gustave Flaubert
Mise en scène, Sterenn Guirriec
Avec William Mesguich
DU 8 SEPTEMBRE AU 8 NOVEMBRE 2015
19h du mardi au samedi, dimanche 17h30
Relâches exceptionnelles les 2, 14, 16 octobre
et 5 novembre
LES VOISINS
De Michel Vinaver
Mise en scène, Marc Paquien
Avec Lionel Abelanski, Alice Berger, Patrick Catalifo,
Loïc Mobihan
À PARTIR DU 4 SEPTEMBRE 2015
21h du mardi au samedi, dimanche 15h
MADAME BOVARY
De Gustave Flaubert
Adaptation, Paul Edmond
Mise en scène, Sandrine Molaro et Gilles-Vincent Kapps
À PARTIR DU 12 NOVEMBRE 2015
19h du mardi au samedi, dimanche 17h30
LES GRANDES SCÈNES DU THÉÂTRE
Conférences-spectacles proposées et animées par
Olivier Barrot, journaliste et écrivain
Lundi à 19h
5 OCTOBRE, 9 NOVEMBRE, 21 DÉCEMBRE,
18 JANVIER, 22 FÉVRIER, 21 MARS, 18 AVRIL, 9 MAI,
6 JUIN
UNE LABORIEUSE ENTREPRISE
De Hanokh Levin
Mise en scène, Myriam Azencot
Avec Yann Denécé, Luciana Velocci Silva, Cédric Revollon
DU 22 SEPTEMBRE AU 29 NOVEMBRE 2015
21h du mardi au samedi, dimanche 15h
ROBERT LE DIABLE
Cabaret Desnos
Conçu par Marion Bierry
Avec Marion Bierry, Vincent Heden, Sandrine Molaro,
Alexandre Bierry
DU 19 OCTOBRE 2015 AU 18 JANVIER 2016
20h30 le lundi
LE MONTE-PLATS
De Harold Pinter
Mise en scène, Christophe Gand
Avec Jacques Boudet et Maxime Lombard
DU 10 NOVEMBRE 2015 AU 10 JANVIER 2016
19h du mardi au samedi, dimanche 17h30
L’AUTRE
De Florian zeller
Mise en scène,Thibault Ameline
DU 1ER DÉCEMBRE 2015 AU 28 FÉVRIER 2016
21h du mardi au samedi, dimanche 15h
PROGRAMMATION
LE CALENDRIER DU THÉÂTRE DE POCHE-MONTPARNASSE
SAISON 2015/2016 : PREMIÈRE PARTIE
LES APRÈS-MIDI DU POCHE
CINÉ-CONCERTS RUSSES
Florilège au fil des neiges,
programme de films d’animation de 1927 à 1997
Création musicale, Dimitri Artemenko et Vadim Sher
La Jeune Fille au carton à chapeau,
un film de Boris Barnet (URSS, 1927)
Composition musicale originale,Vadim Sher
Avec Vadim Sher – piano, accordéon, clavier et, selon
le programme, Dimitri Ar temenko – violon, Marie
Gremillard – violoncelle
Représentations le samedi à 16h30
Florilège au fil des neiges les 24 OCTOBRE,
14 et 28 NOVEMBRE, 5, 12 et 19 DÉCEMBRE
La Jeune Fille au carton à chapeau les 31 OCTOBRE,
7 et 21 NOVEMBRE
Prix des places : de 10 à 35 €
Une place achetée en plein tarif au guichet donne droit à une place à tarif réduit pour un autre spectacle
(uniquement sur présentation du billet utilisé et dans la limite des places disponibles).
Formule d’abonnement
Carte Pass en Poche : Au choix dans la programmation 3 spectacles dans la salle du Poche + 2 spectacles dans
la salle du Petit Poche - 100 € au lieu de 153 €
Disponible sur demande au guichet du Théâtre.
Directrices artistiques, Charlotte Rondelez, Stéphanie Tesson I Assistantes à la direction, Daphné Tesson,
Brigitte Wilson I Directeur de la communication et du développement, Laurent Codair I Relations publiques,
Catherine Schlemmer I Régisseur général, François Loiseau I Billetterie, Bérangère Delobelle,
Charlotte Herbeau, Cédric Martinez I Intendant, Licinio da Silva I Régisseurs, Jérémie Riou, Jeanne Belhassen
et Héloïse Evano I Ouvreuses, Natalia Ermilova, Clémence Cardot I Concepteur graphique, Pierre Barrière I
Réalisation des documents de communication, L’avant-scène théâtre
L’espace librairie du Théâtre propose une sélection d’ouvrages en lien avec la programmation.
PROGRAMMATION

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