conseil municipal - Ville de Mérignac
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conseil municipal - Ville de Mérignac
1 CONSEIL MUNICIPAL Le CONSEIL MUNICIPAL s'est réuni le 27 mars 2015 à 18:00, en séance publique, sous la présidence de Monsieur Alain ANZIANI, Maire de MERIGNAC. PRESENTS : Mesdames, Messieurs : Alain ANZIANI, Thierry TRIJOULET, Marie RECALDE, Gérard CHAUSSET, Cécile SAINT-MARC, Jean Marc GUILLEMBET, Anne-Eugénie GASPAR, Daniel MARGNES, Sylvie CASSOU-SCHOTTE, Joël GIRARD, Régine MARCHAND (jusqu'à la délibération n° 2015-18), David CHARBIT, Fatou DIOP, René SABA, Jean Claude PRADELS, Michèle COURBIN, Jean-Michel BERTRAND, Joëlle LEAO, Claude MELLIER, Alain CHARRIER, Martine BERJOT, Lionel AZOUGALHI, Monique POITREAU, Léna BEAULIEU, Marie-Christine EWANS, Pierre GIRARD (jusqu'à la délibération n° 2015-22), Martine CHAPEYROU, Christian DEDIEU, Gwenaëlle GIRARD, David VALADE, Anne COUPLAN, Alain LAMAISON, Catherine DARTEYRE, Thierry MILLET (à partir de la délibération n° 2015-19), Christine PEYRE, Rémi COCUELLE, Hélène DELNESTE, Catherine TARMO, Bruno MARNE, Elisabeth RAUX (jusqu'à la délibération n° 2015-24), Jean Pierre BRASSEUR, Marie Noëlle VAILLANT, Philippe BRIANT, Christophe VASQUEZ (à partir de la délibération n° 2015-19), Jean Luc AUPETIT (jusqu'à la délibération n° 2015-23) EXCUSES AYANT DONNE PROCURATION : Mesdames, Messieurs : Mauricette BOISSEAU à Michèle COURBIN, Bernard LE ROUX à Jean Marc GUILLEMBET, Valéry LAURAND à Daniel MARGNES, Stéphane GASO à Jean Claude PRADELS, Régine MARCHAND à Cécile SAINT-MARC (à compter de la délibération n° 2015-19), Pierre GIRARD à Alain CHARRIER (à partir de la délibération n° 2015-23), Elisabeth RAUX à Marie Noëlle VAILLANT (à partir de la délibération n° 2015-25) ABSENTS : Mesdames, Messieurs : Thierry MILLET jusqu'à la délibération n° 2015-18, Christophe VASQUEZ jusqu'à la délibération n° 2015-18, Jean Luc AUPETIT (à partir de la délibération n° 2015-24) SECRETAIRE DE SEANCE : Monsieur David CHARBIT ********** ADOPTION DU PROCES-VERBAL DE LA SEANCE DU 20 FEVRIER 2015 ADOPTE A l'UNANIMITE. - ETABLISSEMENT ET SIGNATURE DE CONTRATS CONCLUS SELON LA DELEGATION DONNEE PAR LE CONSEIL MUNICIPAL DM-2015-034 De signer avec la Société FUTUR SYSTEM un marché passé selon la procédure adaptée 2 relatif à l’acquisition d’une solution de gestion comptable des régies de recettes et d’avances. DM-2015-035 De désigner la SCP NOYER-CAZCARRA, 168 rue Fondaudège à Bordeaux, pour représenter les intérêts de la Ville dans le cadre de la requête introduite devant la Cour Administrative d'Appel de Bordeaux par la SNC PATRIMOINE ET ENVIRONNEMENT, enregistrée le 22 janvier 2015, sous le numéro 15BX00231 DM-2015-036 De signer avec l’association GROUPE LOCAL ACTION DES CHRETIENS POUR L’ABOLITION DE LA TORTURE, une convention autorisant l’exposition d’œuvres à la Maison des Associations, du vendredi 27 février au jeudi 5 mars 2015 et ce, à titre gratuit. DM-2015-037 De conclure avec la société CHAPE 16, domiciliée ZE Terres de Plessis – 16 440 Roulet, un marché à procédure adaptée relatif à la construction d’un conservatoire et rénovation de la Maison Carrée (Monument Historique) - Lot 4 Chapes. DM-2015-038 De conclure avec la société SOPREMA ENTREPRISES, domiciliée Parc d’activités Mermoz – 33 326 Eysines, un marché à procédure adaptée relatif à la construction d’un conservatoire et rénovation de la Maison Carrée (Monument Historique) - Lot 5 Etanchéité. DM-2015-039 De conclure avec la société MFD GOUDARD, domiciliée 211 route de Tuc – 40 300 Orthevielle, un marché à procédure adaptée relatif à la construction d’un conservatoire et rénovation de la Maison Carrée (Monument Historique) - Lot 8 Menuiseries métalliques/serrurerie/ferronnerie. DM-2015-040 De conclure avec la société OMNIUM 24, domiciliée 14 rue des Genêts – 33 450 Saint Loubès, un marché à procédure adaptée relatif à la construction d’un conservatoire et rénovation de la Maison Carrée (Monument Historique) - Lot 9 Revêtements durs. DM-2015-041 De conclure avec la société ARKENSOL, domiciliée Parc d’activités des docks maritimes – Quai Carriet – 33 310 Lormont, un marché à procédure adaptée relatif à la construction d’un conservatoire et rénovation de la Maison Carrée (Monument Historique) - Lot 16 Chauffage/ventilation/rafraichissement. DM-2015-042 De signer les conventions avec les associations (liste en pièce jointe) pour des prestations organisées par la médiathèque de Mérignac, pour le mois de mars-avril 2015. DM-2015-043 De désigner la SCP NOYER-CAZCARRA, 168 rue Fondaudège à Bordeaux, pour représenter les intérêts de la Ville dans le cadre de la requête introduite devant le Tribunal Administratif de Bordeaux par Monsieur Bernard GONZALEZ, enregistrée le 2 février 2015, sous le numéro 1500461-2 DM-2015-044 De conclure avec la Société GMA CONSULTING, sise Immeuble les Lauriers, 812 rue Paul Valérie à Bolléne 84 500, l’avenant n°1 au contrat 2013-6029 ayant pour but de rajouter la maintenance et l’assistance de l’interface Gestion Technique de Bâtiment fournit à la Ville par le prestataire et utilisé par le service de gestion des installations sportives de la Ville. DM-2015-045 De signer avec Madame Anouk SOULTANIAN, une convention de prestations de services ayant pour objet la réalisation d'un diagnostic permettant l'identification des déterminants du gaspillage alimentaire au niveau de la restauration collective dans les établissements scolaires de Mérignac, pour un montant TTC de 2.000 €. DM-2015-046 De signer avec l'association "Pour la Vie", une convention de partenariat pour la collecte de téléphones mobiles inutilisés qui sont entreposés au service des objets trouvés de la Ville de Mérignac, pour une année renouvelable par tacite reconduction dans la limite de trois années et ce à titre gratuit. DM-2015-047 De signer avec la société MEDIAKIOSK SAS, une convention d'occupation du domaine public pour l'installation d'un kiosque à journaux place Jean Jaurès à Mérignac moyennant une redevance annuelle égale à 5 % du chiffre d'affaires HT. DM-2015-048 De signer avec Madame Monique JEANNEL un bail locatif pour un bien sis 6 rue Raoul Duffy à Mérignac, pour un montant mensuel de 1.250 €. 3 DM-2015-049 De signer avec Bordeaux Métropole, un avenant n° 3 à la convention d'occupation temporaire de l'ensemble immobilier sis 10 avenue de l'Yser à Mérignac pour la période allant jusqu'au 30 juin 2015 et ce, à titre gratuit. DM-2015-050 De signer avec Bordeaux Métropole, un avenant n° 9 à la convention d'occupation de l'ensemble immobilier sis 182 avenue des Eyquems à Mérignac, pour la période allant jusqu'au 31 août 2015. DM-2015-051 De conclure avec la Société AESIS Conseil, sise Parc de l’arboretum - Bat A1, 73 rue de saint Mondrier, ZA de la millonne à Six Flours les plages 83 140, représentée par Messieurs Franck Goirand et Marco Simondo, un contrat relatif à la maintenance et l’assistance à l’utilisation du logiciel Horigani relié aux espaces Espaces Publics Numériques dont le centre de ressources assure le développement numérique des territoires, avec des lieux de diffusion et d’expérimentation ,des nouveaux services et des nouveaux usages liés au numérique, ainsi que des lieux d’animation de projets collaboratifs de proximité. Ces EPN sont installés aux deux cyber bases de la Médiathèque de la Ville. DM-2015-052 De conclure avec la Société ORSUD Valley, sise avenue des Trois cardinaux à Bordeaux 33000, un contrat relatif à l’émission, l’impression, l’archivage, l’insertion éventuelle d’annexes et la mise sous plis des bulletins de salaires des agents territoriaux de la Ville et du CCAS de Mérignac. DM-2015-054 De conclure avec la Société ESPELIA, dont le siège social est situé 80 rue Taitbout à Paris 75009 représentée par son agence régionale du Sud-Ouest 89 rue Porte Dijeaux à Bordeaux 33000, la mission d’assistance à maitrise d’ouvrage par la production de la rédaction d’une annexe au contrat d’engagement en accord à l’adéquation des objectifs municipaux faisant suite à la démarche traduite par l’adhésion au cycle 1 des mutualisations. DM-2015-055 De conclure avec la Société UGAP , sise Direction interrégionale du Sud Ouest Axis Business Parck 18 avenue de Pythagore CS 60046 33 692 Mérignac cedex, un contrat faisant suite à l'acquisition le 24 décembre 2014 d'un copieur de marque Toshiba réréfence E-STUDIO 2555CSE fonction noir et blanc et couleur installé au service des archives - sous sol du batiment principal A de l’hotel de Ville, la maintenance assocciée à l'équipement pour une période de 3 ans. DM-2015-056 De signer dans le cadre de l’exposition « 6ème sens, une exposition sensible », les différentes conventions avec les artistes (voir liste jointe), pour un montant total de 345 € TTC. DM-2015-057 De conclure avec la Société LOGITUD, sise ZAC du Parc des Collines – 53 rue Victor Schoelcher à Mulhouse 68 200, un contrat relatif à LA maintenance du logiciel SACHA utilisés par les crèches : - Multi accueil badaboum - Multi accueil les couleurs de mon enfance - Multi accueil croqu’ile - Multi accueil au fil de l’eau - Multi accueil des petits lutins - Service accueil familial Et dont la ville s’est acquittée de chaque licence d’utilisation. DM-2015-058 De conclure avec la SARL ECOPROP domiciliée 2, rue Jean Bonnardel, Immeuble Le Topaze - Entrée C - 33140 Villenave d’Ornon, un deuxième avenant au marché passé selon la procédure adaptée relatif au nettoyage biannuel des vitres des bâtiments et équipements communaux - lot 3 bâtiments et équipements communaux. DM-2015-059 De signer avec la société PEPINIERES GUILLOT-BOURNE SA le marché subséquent n°6 à l’accord-cadre passé selon la procédure adaptée relatif à la fourniture d’arbres et arbustes – lot 2 : Arbres de circonférence supérieure ou égale à 18/20. DM-2015-060 De désigner la SCP NOYER-CAZCARRA, 168 rue Fondaudège à Bordeaux, pour représenter les intérêts de la Ville dans le cadre de la requête en référé introduite devant le Tribunal 4 Administratif de Bordeaux par la SCI LA MAISON DU PASSAGE, enregistrée le 27 février 2015, sous le n° 1500893 DM-2015-061 De conclure avec la société INTUITIV SECTEUR PUBLIC domiciliée 7, quai Général Sarrail - 69006 Lyon, un premier avenant au marché passé selon la procédure adaptée relatif à la maîtrise d’ouvrage pur la refonte de l’écosystème numérique de la Ville. DM-2015-062 De signer avec l’association Domaine de Fantaisie, une convention autorisant l’exposition d’œuvres à la Maison des Associations et le prêt de matériel, du mercredi 11 au mercredi 18 mars 2015 et ce, à titre gratuit. DM-2015-063 De signer avec l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance, une convention autorisant l’exposition d’œuvres à la Maison des Associations et le prêt de matériel, du mardi 14 avril au vendredi 24 avril 2015 et ce, à titre gratuit. DM-2015-064 De signer avec l’association MJC Chemin Long Animations Loisirs, une convention autorisant l’exposition d’œuvres à la Maison des Associations et le prêt de matériel du mardi 9 juin au vendredi 19 juin 2015 et ce, à titre gratuit. DM-2015-065 de désigner la SCP NOYER-CAZCARRA, 168 rue Fondaudège à Bordeaux, pour représenter les intérêts de la Ville dans le cadre de la requête introduite devant le Tribunal Administratif de Bordeaux par la SCI LA MAISON DU PASSAGE, enregistrée le 27 février 2015, sous le n° 1500899 DM-2015-066 De désigner la SCP NOYER-CAZCARRA, 168 rue Fondaudège à Bordeaux, pour représenter les intérêts de la Ville dans le cadre de la requête introduite devant le Tribunal Administratif de Bordeaux par l'ASSOCIATION DES ARCHITECTES DU PATRIMOINE, enregistrée le 17 février 2015, sous le n° 1500706-1. DM-2015-067 De conclure avec la société MPS, domiciliée ZA du Mouta - CS 50014 – 40 230 Josse, un marché à procédure adaptée relatif à des travaux d’installation d’un bloc toilette préfabriqué à nettoyage automatique plaine de Beutre. DM-2015-069 De signer dans le cadre de l’exposition « 6ème sens, une exposition sensible », les différentes conventions avec les collectivités et artistes (voir liste jointe), pour un montant total de 400 € TTC. DM-2015-070 De signer avec l’association Arts et loisirs d’Arlac, une convention autorisant l’exposition d’œuvres à la Maison des Associations et le prêt de matériel du mardi 23 juin au mardi 7 juillet 2015 et ce, à titre gratuit. DM-2015-071 De désigner la SCP NOYER-CAZCARRA, 168 rue Fondaudège à Bordeaux, pour représenter les intérêts de la Ville dans le cadre d'une assignation en référé de mise en cause devant le Tribunal de Grande Instance de Bordeaux par les époux DENCAUSSE. DM-2015-072 De signer avec le groupement JEAN CAZENAVE et ANDRE/PETUAUD-LETANG le marché subséquent n°7 à l’accord-cadre passé selon la procédure adaptée relatif à la prestation de relevés de géomètres. DM-2015-073 De désigner la SCP NOYER-CAZCARRA, 168 rue Fondaudège à Bordeaux, pour représenter les intérêts de la Ville dans le cadre de l'ordonnance d'ouverture d'une procédure juridictionnelle enregistrée par le Tribunal Administratif de Bordeaux sous le numéro 1500892. DM-2015-074 De signer avec le centre d’animations des Eyquems – Domaine de Fantaisie une convention autorisant l’exposition d’œuvres à la Maison des Associations et le prêt de matériel du mercredi 1er avril au vendredi 10 avril 2015 et ce, à titre gratuit. DM-2015-075 De conclure avec la société YVES COUGNAUD, domiciliée 3 avenue du Général Monsabert– 31 023 Toulouse cedex, un avenant 2 au marché à procédure adaptée relatif à l’installation de structures modulaires provisoires au Burck. 5 DM-2015-076 De conclure avec la Société UGAP, sise Direction interrégionale du Sud Ouest Axis Business Parck 18 avenue de Pythagore CS 60046 33 692 Mérignac cedex, un contrat relatif à suite à l'acquisition le 6 mars 2015 de deux copieurs de marque Toshiba réréfence E-STUDIO 2555CSE fonction noir et blanc et couleur installés à la médiathèque de la Ville, la maintenance assocciée à chaque équipement pour une periode de 3 ans, DM-2015-077 De conclure avec la société INEO DIGITAL domiciliée 15 Impasse Dumur- 92100 CLICHY, un premier avenant au marché passé selon la procédure adaptée relatif à la maintenance architecture serveur et wifi lot 2 Maintenance architecture wifi. DM-2015-078 De conclure avec la SAS ESPELIA domiciliée 80 rue Taitbout- 75009 PARIS, un premier avenant au marché passé selon la procédure adaptée relatif à l’assistance à maitrise d’ouvrage pour une prestation de diagnostic et de conseil organisationnel de la ville de Mérignac. DM-2015-079 De conclure avec la SAS ESPELIA domiciliée 80 rue Taitbout- 75009 PARIS, un premier avenant au marché passé selon la procédure adaptée relatif à la désignation d’un programmiste dans le cadre de la réhabilitation de la crèche Croq’ile. DM-2015-080 De conclure avec la SAS ESPELIA domiciliée 80 rue Taitbout- 75009 PARIS, un premier avenant au marché passé selon la procédure adaptée relatif à la désignation d’un programmiste dans le cadre de la réhabilitation du stade nautique JEAN BADET. DM-2015-082 De signer avec la Compagnie EDA – Ambra Senatore et l’IDDAC, une convention pour l’organisation, dans le cadre du festival Répertoires 2 danse(s), de la manifestation « Concert d’immeuble » à la Cité des Pins, le samedi 11 avril 2015, pour un montant de 3.003,58€ TTC. DM-2015-083 De désigner la SCP NOYER-CAZCARRA, 168 rue Fondaudège à Bordeaux, pour représenter les intérêts de la Ville dans le cadre de la requête introduite devant la Cour Administrative d'Appel de Bordeaux par l'association RAFT Les Riverains associés de la rue de Fustel de Coulanges et de l'Avenue du Truc, enregistrée le 5 mars 2015, sous le n° 15BX00818. DM-2015-085 De signer dans le cadre de l’exposition « Pierre de Berroeta, 1959 - 1972 » et le Mérignac Photographic Festival 2015, les différentes conventions avec les intervenants (voir liste jointe), pour un montant total de 12 200 € TTC. Monsieur le Maire 2015- 17 - METROPOLE – PERIMETRE DE MUTUALISATION – ADOPTION Monsieur le Maire commente le diaporama relatif au périmètre de mutualisation qui doit être fixé. Il rappelle que lors du dernier Conseil Municipal, ce dernier avait adopté le schéma de mutualisation. Il s’agit d’un document général qui fixe les grandes orientations et qui fixe essentiellement deux grandes orientations. La première, c’est que ce schéma est un schéma à la carte, c’est-à-dire que chaque commune l'adopte et le met en œuvre comme elle le souhaite. Certaines vont s’engager totalement, d’autres partiellement ; certaines vont s’engager tout de suite, d’autres vont attendre un an ou davantage et d’autres ne s’engageront pas du tout. La seule sans doute à ne pas s’engager du tout est la commune de Villenave d’Ornon puisque le schéma a été adopté par 27 des 28 communes, mais à Villenave d’Ornon, il y a eu un vote négatif sur ce schéma. Ce schéma, va ensuite se décliner dans une mise en œuvre entre la Ville et la Métropole. Aujourd’hui, sur les 27 communes qui ont émis un avis favorable, 11 s’engagent dans le premier cycle, c’est-à-dire que 11 y vont tout de suite, préférant prendre les devants. Il y a un certain nombre d’avantages à prendre les devants, cela permet de figurer dans l’organigramme et d’avoir des responsabilités supérieures qu’en arrivant dans le dernier train. Bordeaux va s’engager totalement ou quasiment, Blanquefort va s’engager essentiellement sur les espaces verts qui sont son point fort, Bruges s’engage à peu près à la même hauteur que Mérignac, le Bouscat s’engage, le Taillan Médoc, St Aubin du 6 Médoc, Floirac, Lormont, Bègles, Pessac. C’est considérable car ce sont les deux tiers de la population de la Métropole qui y vont tout de suite, ce qui va représenter environ 2100 agents concernés. Les effectifs de la CUB étaient d’un peu moins de 3000. Demain, avec cette première vague, les effectifs de la Métropole passeront à plus de 5000. Donc, 2100 de différence. Il reste ensuite à faire le travail le plus difficile - celui qui inquiète les salariés que Monsieur le Maire salue - qui consiste à dire ce que la Ville souhaite. Il rappelle précisément la délibération de ce soir. Il s’agit d’une délibération de principe, d’intention. Ce qui est demandé, c’est de donner mandat à Monsieur le Maire pour qu’il puisse négocier avec la Métropole les services qui seront mis en communs. En réalité, le document juridique, celui qui va engager la Ville, sera le contrat d’engagement que les Conseillers auront à examiner à l’automne puisqu’il faudra autoriser Monsieur le Maire à le signer, c'est un document assez volumineux qui va fixer qui fait quoi, dans quel délai la Métropole doit intervenir, le service commun doit intervenir, qui saisit le service commun – ce seront les adjoints en particulier, les Conseillers Délégués d’une façon générale, et l’administration qui pourront émettre un souhait. L’idée de ce schéma de mutualisation est que la commune reste le donneur d’ordre. Il existe deux conceptions de la Métropole et, selon lui, c’est ce qui est peut-être mal perçu. La première conception est la Métropole intégration, c’est-à-dire que les communes sont intégrées dans la Métropole. Ce n’est pas celle de Mérignac et cela a été une décision des 28 Maires de la Métropole que de refuser cette Métropole intégration. Il a été choisi une Métropole qui soit un outil au service des communes, c’est-à-dire, les communes demandent à la Métropole, mais au lieu de faire elles-mêmes, c’est la Métropole qui fait pour le compte des communes dans des conditions qui sont précisées par ce contrat d’engagement. Ce contrat est en cours d'écriture. Il demande beaucoup d’allers-retours. Monsieur le Maire tient à saluer le travail que réalise le DGS à ce sujet et l’ensemble des services qui y passent des jours et des nuits, en tous cas ils y passent des jours et ils en rêvent la nuit. Ce travail est accompagné également d’un autre document qui est le guide de gouvernance qui est un document qui explique les choses, qui essaie de les commenter, qui essaie de les rendre vivantes. Il sera accompagné de conventions entre la Ville de Mérignac et la Métropole qui définiront ce qui vient d’être mentionné. Tout cela sera très encadré juridiquement. Il a félicité tout à l’heure Laurent BOURGÈS parce que Laurent BOURGÈS a tenu une quinzaine de réunions au moins avec l’ensemble des personnels et il a rencontré la quasi-totalité des gens concernés par la mutualisation, à l’exception de ceux qui étaient absents ce jour-là. Sinon, tous ont eu un entretien, ont pu essayer de se positionner et exprimer leurs inquiétudes, et voir de quelle façon il était possible de trouver des solutions. Mérignac est très avancée, ce qui n’était peut-être pas le cas à la Métropole, les inquiétudes aujourd'hui sont en train de disparaître. Le résultat de tout cela est que cela concerne 208 personnes sur 1172, c’est-à-dire 18 % des agents. C’est beaucoup, mais ce n’est pas non plus une révolution. Cela signifie que de l’autre côté, 72 % du personnel municipal va rester ici. Monsieur le Maire cite trois exemples qui permettront peut-être de rendre plus lisible ce qui est en cours. Premier exemple, il est proposé de mutualiser les finances. Cela peut susciter des questions. Cela fait peur. Symboliquement, c’est ce qu’il y a de plus fort dans toute la mutualisation. Or, cela ne signifie pas que la Ville va perdre son pouvoir budgétaire. Ceux qui vont fixer le taux des impôts ne vont pas changer et ce n’est pas la Métropole qui demain va venir leur dire qu’il faut augmenter ou baisser les impôts. C’est acquis. S’il faut contracter des emprunts, ce sera le Conseil Municipal qui le décidera. 7 Jean-Marc GUILLEMBET ira voir le service commun qui se tiendra dans le pôle territorial et indiquera ce qu’il souhaite. Demain, si Jean-Marc GUILLEMBET considère qu’il est nécessaire de lever de l’emprunt, au lieu que ce soit la Ville qui prenne son bâton de pèlerin pour aller négocier des emprunts, ce sera le service commun qui le fera. Dans un cas pareil, l’intérêt est visible. Si c’est l’ensemble de la Métropole qui contractualise les emprunts, les conditions seront vraisemblablement meilleures. Aujourd’hui, les taux d’emprunt sont relativement bas, mais cela n’a pas toujours été le cas et il se rappelle, y compris dans cette Ville, qu’ils avaient parfois des difficultés à trouver de l’emprunt auprès de banques et ces temps-là peuvent revenir. Deuxième point, que signifie mutualiser les Ressources Humaines ? Il n’ignore pas l’inquiétude que cela suscite. Celà signifie-t-il que la Ville ne recrute pas, que la Métropole embauche qui elle veut, que c’est elle qui décide de la formation, des promotions, etc. ? C’est exactement l’inverse. Si la mairie veut recruter, elle continuera à exprimer ses besoins de recrutement, comme à ce jour, par contre les démarches de publicité, d’élaboration d’une fiche de poste, etc., seront faites par le service commun. René SABA donnera les instructions au service commun pour essayer d’engager la procédure qui correspondra à ce que la Ville veut. Sur l’avancement, ce n’est évidemment pas la Métropole qui va décider, mais la mairie, et tous les organismes paritaires de la mairie qui existent aujourd’hui continueront à exister et fonctionneront, il l’espère, aussi bien qu’ils fonctionnent aujourd’hui. Cela ne change strictement rien. Sur la formation, si Laurent BOURGES considère qu’il y a besoin au sein de la mairie d’un plan de formation sur tel ou tel secteur, René SABA se tournera vers le service commun qui s’adressera à un organisme de formation, selon un cahier des charges que la mairie aura rédigé. Monsieur le Maire voit mal comment la mairie va perdre du pouvoir en la matière. Au contraire, il estime qu’elle va beaucoup gagner en efficacité. Dernier point concernant l’urbanisme qui est un secteur sensible, si le Conseil accepte qu’il soit mutualisé, lorsqu'une personne viendra déposer son permis de construire, il y aura une pré-instruction qui sera faite par les agents de la Ville et le dialogue de proximité continuera à exister, mais une fois que le dossier prêt, il sera envoyé au service commun de la Direction Territoriale où sera réaliser l’instruction. A ce jour, il existe deux instructions : la mairie et les services de la Communauté Urbaine. Nous allons simplifier en une seule instruction et une fois qu’elle sera effectuée, conformément au PLU qui est élaboré par la Métropole, c’est le Maire qui continuera à signer le permis de construire. Monsieur le Maire espère que les trois exemples qu’il a mentionnés sont les plus clairs possibles pour expliquer en quoi consiste cette mutualisation. Il est proposé de mutualiser tout d’abord le domaine public. Il rappelle que depuis presque 50 ans, la compétence voirie-propreté aurait dû être exercée par la Communauté Urbaine comme c’est le cas dans d’autres agglomérations. A l’occasion de cette évolution, désormais, cette compétence sera exercée par la Métropole. Au total, 65 agents, au titre de la régularisation, seront sous statut de la Métropole. Par ailleurs, il semble difficile de couper en morceaux les espaces verts ou le domaine public de façon générale, il est donc préférable que 129 agents soient également mutualisés. Deuxième point, le Programme Local de l’Habitat. C’est une question intéressante et il entend bien les discussions, notamment avec Sylvie CASSOU-SCHOTTE. La Politique de la Ville est une compétence désormais de la Métropole. C’est acté depuis le 1er janvier. Pourtant, seul le Programme Local de l’Habitat sera transféré dans la Politique de la Ville, avec un seul agent. Cela ne veut pas dire pour autant qu’à terme, on n’aille pas plus loin. Cela étant, il a été considéré qu’aujourd’hui, les services de la Métropole tels qu’ils sont, ne sont pas encore prêts à assumer une vraie compétence de 8 Politique de la Ville. A la Métropole, il y a une personne pour la Politique de la Ville des 28 communes. En conséquence, il est préférable dans un premier temps de garder cette partie de la Politique de la Ville pour que la Métropole se dote de moyens plus conséquents et à ce titre, seul le Programme Locale de l’Habitat sera transféré. Sur les Finances, 29 agents, il n’y revient pas. Sur les affaires juridiques, 2 agents, avec une exception sur les archives. Là non plus, la Métropole n’est pas en capacité d’accueillir l’ensemble du service des archives. Il ne revient pas sur les Ressources Humaines. Le Numérique et le Système d’Information sont transférés, à l’exception d’une fonction majeure, qui est la stratégie qui est gardée ici en mairie. David CHARBIT, lorsqu’il aura besoin de quelque chose, s’adressera au service commun au lieu du service de la mairie et la même réponse qu'aujourd'hui devra être apportée à David. Le Cadre de vie et l’Urbanisme, 13 agents. Au total, 208 agents sur 1172, soit 18 %. Un autre point qui mérite également une réflexion, les bâtiments publics et les écoles ne sont pas mutualisés. Il existe en effet aujourd’hui un processus de TAP, des activités périscolaires, qui est en cours, qui sollicite l’occupation des bâtiments et il semble, dans cette année expérimentale des TAP, avec une évaluation qui vient d’être faite et qui donne de bons résultats – il remercie celle qui s’occupe de cette délégation – que ce n’est pas encore le moment, mais à terme, selon lui, ce sera mutualisé. Les Transports n’ont pas été mutualisés pour une raison simple, c’est que les Transports ici, font parti de l’aide à la personne et relève du CCAS et donc, il a été considéré que c’était du domaine du social qu’il valait mieux garder auprès du CCAS. L’Animation Economique n’a pas non plus été mutualisée et c’est une question intéressante, parce que la Ville est aujourd’hui engagée dans un certain nombre de dossiers très lourds en matière d’animation économique, de développement économique, et il leur semble que ce n’est pas encore le moment. Il existe notamment une OIN qui est en train de se constituer du côté de l’Aéroparc avec la Métropole. Une mission de préfiguration est en cours et, à terme, cela devrait faire partie de la mutualisation. Ensuite, il va rester 964 agents en mairie. Monsieur le Maire rappelle que ne sont pas de la compétence de la métropole, l’Action Sociale, la Culture, l’Education, Sport, Droits Civiques. Donc, l’idée que les mairies sont dépouillées… Le dernier point est relatif au calendrier. Aujourd’hui, il s’agit d’autoriser Monsieur le Maire à négocier avec Bordeaux Métropole. Il revient sur ce qui s’est passé au dernier Conseil de la Métropole et de son point de vue, les uns et les autres en tirent les leçons et ont bien compris, vis-à-vis des salariés, et il tient à leur dire, que les choses à la Métropole nécessitent peut-être un peu de temps. Il en a parlé avec le Président de Bordeaux Métropole et avec le Vice-Président chargé des Ressources Humaines. Des réunions de l’ensemble du personnel de la Métropole devaient avoir lieu et ont été reportées. Il va ensuite s’ensuivre un nouveau cycle de négociations et de dialogue entre la Métropole et ses agents, il distingue bien les agents de la Métropole et les agents de la mairie. C’est la raison pour laquelle, au lieu qu’une pré-affectation ait lieu en avril, elle pourrait avoir lieu en juin 2015. L’acte juridique est prévu pour l’automne 2015 et à ce titre, le Conseil Municipal devra l’autoriser à signer les actes d’engagement. A chaque action qu’il a décrite, il y aura un acte d’engagement. Enfin, la prise de poste des agents concernés n’interviendrait pas avant janvier 2016. Monsieur le Maire a essayé d’être le plus clair possible. Il n’ignore pas que beaucoup d’interrogations se posent et il les comprend. Il ajoute que deux Conseils Municipaux se sont réunis jusqu’à présent, un à Blanquefort qui a voté à l’unanimité le périmètre de mutualisation, un autre qui s’est tenu hier soir à Bruges et qui a également voté à l’unanimité le périmètre de mutualisation, c’est-à-dire PS, Verts, Parti Communiste, Opposition, avec toutes les actions qu’il a énoncées plus haut. 9 Il estime qu’il faut aller de l’avant et être soucieux du personnel de la mairie, c’est le rôle d’un maire, mais qu’il ne faut pas se faire trop peur non plus et que, parfois, un peu d’innovation, un peu d’audace est mieux que de trainer les pieds. Madame BEAULIEU demande la parole, soulignant que comme il n’existe pas d’uniformité au Parti Communiste, cela va changer un peu. Elle s’est demandé comment expliquer l’importance d’une DRH dans une collectivité territoriale puisque lors d’une discussion antérieure, elle a bien vu que peu de personnes comprenaient pourquoi son groupe insistait si fortement sur ce sujet bien précis. Elle cherché sur Internet la définition des ressources humaines et voilà ce qu’elle a trouvé : « Les ressources humaines permettent de gérer de nombreux domaines, intervenant à tous les stades de la vie des collaborateurs incluant la définition des postes, le recrutement, la gestion de la paie et des rémunérations, l’évaluation des performances, la gestion des conflits, les relations sociales et syndicales, les motivations et l’implication du personnel, la communication, les conditions de travail, veillant sur les sélections et l’équité afin de valoriser les compétences, la motivation, l’information et l’organisation ». Elle a également cherché à quoi sert donc une DRH. Quel que soit le document trouvé, les principes sont toujours les mêmes : une gestion RH performante est celle qui permet à une organisation d’avoir la bonne personne au bon poste à tout moment afin d’atteindre et d’améliorer ses résultats. La gestion RH doit donc développer des métiers d’écoute et de conseil, des capacités à gérer de manière prévisionnelle les carrières et les besoins des services et d’élaborer des politiques de formation qui s’adaptent aux missions évolutives des services publics. Si la DRH est regardée comme une prestation de service, la valeur ajoutée des fonctions RH peut être analysée ainsi. Du point de vue de l’agent géré, quelle disponibilité ont pour lui les services gestionnaires ? Quelle optimisation de sa carrière ? Quelle utilisation de ses compétences ? Quelle prise en compte de ses intérêts personnels, de son bien-être au travail lui sont offerts ? Du point du vue du service donneur de travail, quelle est la rapidité des réponses à ses questions ? Quelle expertise et quel appui lui sont offerts ? Quel dialogue de gestion est organisé entre la DRH et lui ? Mais comment peut-on penser qu’une DRH délocalisée puisse être au fait des besoins des personnels, être aussi réactive à l’évolution des compétences des besoins des services ici à la mairie ? D’autres pays ont fait l’expérience de mutualisation des Ressources Humaines pour une meilleure utilisation des deniers publics. Ici, a été créée une agence spécialisée pour la paix. Là, des écoles de service public ont été regroupées, mais sans pour autant atteindre les objectifs de dynamiser l’administration et d’assainir les finances publiques. En Belgique, l’ambitieuse réforme lancée avec énergie a été très largement freinée et réorientée. Quant aux salariés, ils préfèrent en général une gestion de proximité, une assistance individuelle et des informations disponibles au plus vite. La mise en œuvre de réformes, de changements profonds dans toute organisation génère de réelles conséquences sur le vécu du travail. Elles comportent notamment une importante part des risques professionnels pour les agents dont les valeurs, repères et cadres habituels de travail vont se trouver largement bouleversés par ces nouvelles donnes, sans pour autant assurer de dégager les économies budgétaires attendues. Madame BEAULIEU rappelle à Monsieur le Maire que pendant sa campagne, il parlait de mutualiser la paie. Aujourd’hui, c’est la DRH dans son intégralité qu’il veut mutualiser. Il ne souhaite conserver que 2 cadres dans les murs de la mairie, mais bien sûr, la Métropole a déjà ses cadres et ne compte pas multiplier leur nombre par 27 et là, elle ne parle que de la DRH, mais le problème est le même pour les autres compétences transférées. 10 Beaucoup de questions se posent auxquelles ils n’ont pas de réponse. Demain, comment fera le salarié pour rencontrer son gestionnaire RH ? Devra-t-il prendre un jour de congé ? Comment se passeront des CAP préparés par une DRH qui ne connaitra plus ses agents ? Quelle sera la CAP compétente pour les services communs ? Qui s’occupera des conditions de travail et gèrera les conflits ? Les chefs de service ? Quand le conflit sera entre l’agent et le chef de service, le DGS peut-être, endossant ainsi la double casquette de DGS et DRH ? Elle avait pourtant cru comprendre que le temps des cadres était déjà bien compté. Les 19 et 20 mars derniers, les agents de la Métropole et de certaines communes se sont massivement mobilisés pour exprimer leurs craintes quant à leurs futures conditions de travail. Si son groupe, lui, n’est pas écouté, elle demande à Monsieur le Maire de ne pas leur faire l’affront de ne pas tenir compte de leurs craintes quant à leur avenir et celui de leur service rendu au public, mais de prendre le temps d’une vraie concertation ; de ne pas faire qu’entendre, mais d’écouter ce que les agents ont à lui dire. Ce sont eux qui sont concernés, ils peuvent tout comprendre dès lors qu’on leur laisse la parole et qu’on les intègre pleinement au projet. Tout le monde est en accord avec le principe de mutualisation, mais pas à n’importe quel prix. Le Groupe Communiste votera contre cette délibération. Monsieur BRASSEUR ne revient pas sur l’intérêt de la mutualisation qui vient d’être évoqué. Il souhaite cependant attirer l’attention sur la gestion des Ressources Humaines qui va en résulter. Les changements sur un plan professionnel sont parfois difficiles à vivre et l’intégration des agents concernés par la mutualisation, ainsi que ceux qui ne le sont pas d’ailleurs, peut s’avérer problématique. Par ailleurs, les questions posées par les agents de la Métropole sur ce sujet ne montrent pas beaucoup de sérénité pour leur part. Il a été précisé en commission que l’accompagnement des agents de la Ville concernés par la mutualisation serait traité. Cela vient d’être confirmé. L’aspect financier et les économies d’échelle réalisables sont majeurs pour les communes adhérentes à Bordeaux Métropole, mais il ne faut pas oublier que la qualité de service donnée aux Mérignacais et le bien-être des agents doivent rester la priorité. Par conséquent, son groupe demande, comme cela a été confirmé en commission et comme Monsieur le Maire vient de l’indiquer, la plus grande vigilance concernant l’accompagnement nécessaire de tous les agents de la Ville pour la réussite de cette mutation importante. Une question maintenant concernant le périmètre de mutualisation proposé dans lequel sont inclus les RH hors dialogue social. Globalement, 18 % des emplois permanents, soit 208 agents de la Ville, seront transférables à Bordeaux Métropole. S’il y a effectivement un intérêt à mutualiser le service de la paie, est-il opportun pour autant de transférer 26 agents DRH à la Métropole ? Il a bien entendu l’exposé de Monsieur le Maire, mais ne voit pas les + réels sur un plan opérationnel. Il précise que ce dernier sujet n’a pas été abordé en commission le 16 mars, le Comité Technique n’ayant pas encore été sollicité à cette date. Madame CASSOU-SCHOTTE souligne que son groupe a toujours été favorable à la métropolisation et à la mutualisation. Il est convaincu que la métropolisation est plus qu’un défi. Elle est un atout majeur pour améliorer l’avenir des citoyens qui composent ce territoire, tous les citoyens, y compris, et peut-être surtout, ceux qui sont éloignés de tout, de l’emploi, du logement, de la culture. Tous ceux qui relèvent notamment de ces quartiers fragiles et fragilisés, ces quartiers prioritaires qui relèvent de la Politique de la Ville notamment. Cette politique de la Ville qui est devenue une compétence obligatoire pour les Métropoles. Ces quartiers, à ses yeux, seront donc ainsi mieux pris en compte et intégrés dans une véritable politique d’égalité et de solidarité des territoires à une échelle beaucoup plus grande. Son groupe s’y emploiera. Volontaire, il l’est et, pour autant, il est aussi soucieux des modalités de mise en œuvre de 11 cette métropolisation et de sa lisibilité, tant pour les citoyens que pour tous les élus, que pour les personnels des collectivités concernées. Oui, la Métropole existe avec des compétences obligatoires et un transfert de compétences, mais le schéma de mutualisation à géométrie variable où chaque commune choisit son menu à la carte révèle une adhésion très relative de certaines communes et peut faire défaut à sa mise en œuvre comme à sa lisibilité. 11 communes sur 26 semblent vraiment s’engager et s’impliquer dans ce processus. Quid d’un vrai projet politique de la Métropole ? C’est une question qui demeure. Mais pour ce qui concerne ce processus de mutualisation, il se dessine dans un timing très serré pour les services malgré un enjeu humain fort. Il concerne des milliers de personnels sans qui cette nouvelle organisation ambitieuse et complexe ne peut se mettre en place favorablement. Vu l’enjeu, un véritable dialogue social s’avère absolument nécessaire pour garantir la réussite de cette délicate entreprise. Or, la mobilisation des enjeux de Bordeaux Métropole, et les prises de parole au dernier Conseil de CUB du 20 mars ont démontré un réel malaise qui ne peut pas laisser les élus indifférents, cette mobilisation faisait d’abord unanimité entre toutes les organisations syndicales. Elle ne révélait pas une résistance au changement, elle ne révélait pas une résistance au processus de mutualisation, mais bien une volonté d’y parvenir dans des conditions de travail satisfaisantes pour tous et aussi pour garantir un service public efficient. Leur mot d’ordre : « la métropolisation, chiche, mais pas à importe quel prix ». C’est le titre de leur tract. C’est également la volonté du groupe Europe Ecologie les Verts, comme il l’a signifié ici comme au Conseil de CUB. Inutile d’aller trop vite, de rater des étapes essentielles. L’enjeu est trop important. Il y a peut-être une question de temps, quelques mois pour formaliser et appliquer des choix effectués par les 28 communes, mais il y a surtout une question de méthode. La nomination d’un même DGS pour la Ville centre et pour la Métropole, avec comme feuille de route l’application concrète et rapide de ce schéma, n’est sans doute pas un bon choix. Cela n’a peut-être pas introduit assez de confiance et en plus, cette personne n’a pas forcément disposé de toute la disponibilité nécessaire pour effectuer cette mission. Il faut du temps et si le souhait de ne pas développer un climat anxiogène est louable et sans doute souhaitable, cela signifie qu’au regard du calendrier fixé, il ne faut pas hésiter à multiplier les rencontres dans ce temps très court pour informer, écouter, rassurer, accompagner, réajuster les choix, si nécessaire, afin de trouver un consensus. A défaut, il y a blocage et il y a eu blocage, non pas sur la métropolisation, sur son principe, mais sur ses conditions de mise en œuvre. Cette expérience doit les alerter sur l’importance de la gestion des Ressources Humaines pour garantir le succès d’une restructuration d’une entreprise publique qui s’engage dans un processus de profond changement, qui se réorganise, qui se mutualise, qui se recompose dans un contexte relativement trouble et confus car amené à évoluer d’une année sur l’autre, cette fameuse géométrie variable et ce menu à la carte, ce schéma progressif et évolutif. Bien que majoritairement convaincus des principes fondateurs de ce changement, ils avancent avec autant de détermination que de prudence pour atteindre le cap fixé. Vis-à-vis des administrés, des habitants de la Ville, de la Métropole, ils ont la responsabilité de ne pas se tromper. Alors, au regard du périmètre de mutualisation proposé dans cette délibération qui comprend des supports d’activité opérationnels tout à fait pertinents au regard du transfert de compétences, comme les finances, le domaine public, le cadre de vie, n’est-il pas raisonnable d’être prudent pour la Ville de Mérignac et de ne pas se démunir trop vite du service de Ressources Humaines aussi opérationnel qu’essentiel dans ce contexte alors que la Ville conserve plus de 1000 agents ? En effet, le groupe Europe Ecologie les Verts estime que la profonde mutation qui se met en œuvre et la qualité du service public à optimiser passent par le maintien d’une gestion des Ressources Humaines stimulante, efficace, motivante et engageante pour les agents impliqués dans l’activité du 12 service de la Ville, menée par la Ville et avec la Métropole. La Ville garde un effectif numériquement trop important pour se priver de pouvoir administrer, animer le dialogue social, organiser et anticiper les évolutions inévitables en matière de réorganisation des services et de création de nouveaux emplois. Aussi, à la lumière de la mobilisation syndicale à Bordeaux Métropole, des avis des organisations syndicales de Mérignac au dernier CTP, certains ont voté contre, d’autres se sont abstenus, au regard des enjeux que représente un service RH dans une collectivité comme celle de Mérignac et dans ce contexte, le groupe Europe Ecologie souhaite faire preuve de prudence en souhaitant différer la mutualisation de ce service RH, ce pour quoi et pour toutes ces raisons, il s’abstiendra sur cette délibération. Madame COUPLAN souhaite faire partager à ses collègues une interrogation. Lorsque l’on consulte le site de la Ville de Mérignac concernant la Métropole, il est indiqué que la CUB est devenue Métropole au 1er janvier et il est expliqué que les services rendus sont équivalents, voire meilleurs, avec une maîtrise accrue des dépenses publiques. On parle également de faire des économies d’échelle avec une rationalisation de la dépense publique. Cette même phrase est reprise par le site de Bordeaux Métropole. Son interrogation est la suivante : Des économies sont promises à la clé, mais lorsqu’il est expliqué que Bordeaux Métropole va mutualiser 2000 agents, que chaque agent communal qui va devenir agent métropolitain bénéficiera d’un traitement de 1.000 € supplémentaires, cela va aboutir, pour les agents mutualisés de Bordeaux Métropole uniquement, à une augmentation des charges de 2 M€ par an. Au bout de 5 ans, cela fera 10 M€ et au bout de 10 ans, 20 M€. Or, en cette période où l’argent public est rare, elle considère que la mutualisation sera peut-être une bonne chose, mais espère qu’à terme, des économies seront réalisées… ? Monsieur le Maire fait observer que cela ne s’ajoute pas. Les 2 M€ en plus pour la Métropole sont 2 M€ en moins pour les Villes. Madame COUPLAN entend bien, mais ajoute que la dette de la France reste toujours la dette de la France. Que ce soit la commune, la Métropole, le Département, la Région, au bout du compte, quelqu’un paye l’addition. C’est ce qu’elle a du mal à comprendre. Monsieur le Maire y reviendra. Monsieur TRIJOUET énonce très rapidement que la si la commune de Mérignac se place dans une dynamique des évolutions de la métropolisation, il faut savoir anticiper pour une meilleure efficacité de l’action municipale. Cela ne peut se faire qu’avec l’ensemble des acteurs concernés et dans le respect et la considération. Mais il n’en a jamais été autrement à Mérignac et cela continuera. Le dialogue existe et existera. A écouter les interventions, il recommande d’éviter les postures et les procès d’intention où l’on peut jouer à se faire peur, mais cela ne fera jamais une politique. La mutualisation qui est proposée renvoie à des notions de mise en commun et de solidarité entre Métropole et communes pour mener une politique au niveau de la commune, voulue par les élus, attendue par la population et cela se fera avec les agents, les mutualisations qui sont proposées correspondent à des blocs homogènes, cohérents et qui vont permettre des mises en application efficaces. La très grande majorité des services mutualisés resteront présents sur le terrain, comme ils le sont déjà, avec des permanences de proximité qui seront envisagées et proposées. Le Maire sera très attentif à la place de ses agents et de ses cadres au sein de l’organisation des services communs à venir. Il considère, par ce qui est proposé dans cette délibération, que l’ambition fixée sur ce sujet est forte. Il ne s’agit pas de faire faire pour faire, mais de préparer une organisation du service public mérignacais 13 pour les 20 ans à venir. Il s’agira bien de préserver la dynamique territoriale des services publics de proximité et donc, des services rendus à la population. Comment envisager cela sans s’assurer des meilleures conditions dans lesquelles ces services seront rendus. Ce sera l’objectif de la majorité municipale, sa démarche et sa philosophie dans ce domaine. Cela correspond à ses convictions et ses valeurs car ce ne seront que des agents qui se sentent bien dans leur emploi, leur fonction, leur mission, qui pourront accomplir cela. Une nouvelle organisation territoriale dynamique est en marche. Elle ne fonctionnera et ne réussira que si elle est respectueuse des communes, des décisions des élus et du travail des milliers d’agents en charge au quotidien du service rendu à la population. Il s’agira d’œuvrer dans ce sens avec vigilance, mais détermination pour avancer et l’intérêt général sera le guide pour une mutualisation que le groupe de la majorité souhaite pour Mérignac. Le groupe de la majorité votera pour donner mandat à Monsieur le Maire pour mener à bien la négociation adaptée. Monsieur SABA intervient pour apporter quelques précisions sur les Ressources Humaines. Il rappelle qu’il s’agit d’une fonction support comme dans toutes les entreprises. Il développera trois points : le rôle de la municipalité demain, le rôle de la Métropole et le personnel. En préambule, il fait état du calendrier. A entendre les uns et les autres, il a eu l’impression qu’il y a eu un peu de précipitation. Cette métropolisation et les services en commun sont évoqués depuis quelque temps déjà et les élus travaillent sur la mutualisation depuis déjà bon nombre de mois. Il rappelle quand même que tous les élus ont été approchés avec les services concernés afin d’élaborer le travail qui a été fait. Par ailleurs, en termes de communication vers le personnel, via les représentants du personnel, des points d’étape ont été effectués régulièrement au travers des CTP anciens, aujourd’hui CT, au travers de l’ancien CHS, aujourd’hui CHSCT, et des réunions supplémentaires qui ont été menées. Par ailleurs, pour ce qui est du calendrier, les élus doivent s’exprimer ce soir sur le plan de l’adoption qui ne sera effective juridiquement qu’au mois de septembre, pour une mise en œuvre en début d’année 2016. Concernant le rôle de la municipalité, son niveau d’exigence est le même que tout un chacun parce qu’il s’agit de conserver la commune quelles que soient les évolutions à venir. Il se trouve que dans les réflexions partagées avec les chefs de service et les élus, des contrats d’engagement ont été élaborés qui, en termes de recrutements, permettront d’avoir la totalité de la maîtrise. Concernant la gestion administrative et statutaire des agents de la Ville, celle-ci restera en mairie. Le pilotage sera fait sur la commune de Mérignac. Le plan de formation initial est élaboré lors des évaluations qui sont faites annuellement et qui remontent du personnel. Ce n’est pas le personnel DRH de la formation qui va sur le terrain écouter s’exprimer les besoins. C’est après que l’élaboration du plan de formation est réalisée à travers des outils. Pour ce qui est du domaine de la santé et la sécurité, le CHSCT demeurera tout comme le CT et comme les CAP dans le domaine de la Ville de Mérignac. C’est le Maire qui sera décisionnaire en dernier ressort des avancements déterminés par les CAP. En revanche, les outils qui seront mis en commun seront utilisés. Il rappelle qu’ils se sont engagés, il y a quatre ou cinq ans, sur le bien-être au travail. Un document unique a été élaboré qui reprend toutes les fiches de poste et ce travail va se poursuivre sur la Ville de Mérignac. Cette mission ne sera pas confiée à la Métropole. La Métropole le mettra en musique dans ses outils que la Ville utilisera au même titre que le service de la paye. L’outil Métropole sera utilisé. Actuellement, sur la Métropole, quatre ou cinq logiciels de gestion doivent exister et, pour revenir sur les coûts, demain il n’y en aura qu’un. Ce sera une source d’économie. 14 De même que pour les espaces verts, du matériel sera mis en commun. Il rappelle qu’ils ont été confrontés récemment à des préoccupations liées à des balayeuses. La Ville ne va pas investir dans des balayeuses quand elle peut partager ces moyens, s’ils existent au niveau Métropole, et pas uniquement au niveau de la Ville de Mérignac. La gestion des risques juridiques est de la décision du Maire et non de la Métropole. Ester en justice ou prendre des positions vis-à-vis de recours contentieux de la part des habitants est le choix du Maire. Que la Métropole se positionne sur un plan technique et juridique parce qu’il y aura un service qui sera dédié à ces préoccupations, certes, mais pas la totalité. Concernant l’accompagnement du personnel, la ville y tient. Cela a été évoqué en commission et ils en reparleront, mais le personnel sera accompagné. Toujours dans le cadre de la DRH, il revient sur la proximité. 2 cadres interfaces vont être gardés avec la Métropole. Il rappelle que le cadre territorial pour Mérignac sera situé au Haillan. Par ailleurs, il est souhaité que les agents puissent communiquer directement avec la DRH et certains agents resteront ici dans les locaux. Le sujet a été abordé en Comité Technique. Pour terminer et conclure sur les préoccupations liées au travail de la Métropole, il rappelle que la réflexion et les décisions se prennent au niveau de la Ville de Mérignac. Concernant la mise en application, c’est la Métropole, à travers ses outils qui rendra service à la Ville. Il ajoute enfin, pour rassurer Mme BEAULIEU, M. BRASSEUR et Mme CASSOU-SCHOTTE, que la Ville s’occupera du personnel. Monsieur GUILLEMBET souhaitait inscrire le débat dans un contexte un tout petit peu plus large. Il lui semble important de prendre conscience, aujourd’hui, de la raréfaction des finances, d’un contexte totalement différent, dans la mesure où la réorganisation des structures et des collectivités territoriales s’annonce inéluctable. A partir de là, il convient d’avoir une vision un peu plus prospective, c’est-àdire être capable dans les années à venir de continuer à pouvoir gérer les services dans un cadre de mutualisation puisque la Ville ne pourra plus continuer à travailler comme elle l’a toujours fait, seule, et la mutualisation apporte un certain nombre d’avantages en termes financiers. La finance est une réalité et fait qu’il est inéluctable aujourd’hui de s’organiser différemment et d’aller vers davantage de mutualisations et de réorganisations. Cela lui semble nécessaire dans une vision prospective. Pour répondre à Anne COUPLAN, il avait effectivement été précisé au moment du budget que les effets de la mutualisation ne se feraient pas sentir immédiatement, mais à moyen terme. Ceci est valable dans chaque réorganisation où qu’elle soit. Les effets ne sont jamais immédiats. Au moment où la ressource financière sera encore plus difficile à obtenir, les effets de la réorganisation joueront à plein. Madame MELLIER souhaite réagir à la dernière intervention sur la raréfaction des finances publiques. Elle a conscience qu’il peut être fait en sorte qu’il n’y ait pas de raréfaction de la finance publique parce qu’elle sait aujourd’hui que la fraude fiscale représente 60 Mrds€ tous les ans. Or, cette fraude fiscale manque pour les finances de l’Etat. Il y a lieu de prendre ses responsabilités et de créer les conditions pour que ces 60 Mrds reviennent dans les caisses de l’Etat et à partir de là, il existe un élément de réponse par rapport à cet aspect des finances publiques. Autre élément, il faut arrêter d’exonérer les grands groupes. Cela représente 220 Mrds€ par an qui manquent toujours dans les finances publiques de l’Etat. Madame MELLIER déclare que non, ce n’est pas inéluctable, ce n’est pas fatal. Il existe une autre approche, une autre orientation de la répartition des richesses publiques. 15 Monsieur le Maire les remercier pour la qualité de ce débat. Il comprend les interventions des uns et des autres. Il s’agit d’une période de transition et il est normal que cela suscite beaucoup d’interrogations. Il les prend en compte. Il souhaiterait indiquer qu’il sera très attentif au personnel et au malaise qui pourrait en découler, il est conscient qu’il existe. Selon lui, il faut distinguer le malaise du personnel de la Métropole de celui du personnel de la Ville. Le personnel a besoin de beaucoup d’explications, beaucoup de pédagogie. Il considère que parfois, un certain nombre de choses qui sont dites au personnel ne sont pas exactes. A ce titre, les élus doivent avoir cette discipline de dire les choses telles qu’elles sont. Le débat ne va pas se terminer ce soir, mais se poursuivre pendant plusieurs mois. Deuxième point, sur la RH tout a été dit, mais il aimerait prendre un engagement sur les Ressources Humaines en espérant que leur position n'est pas figée et que la discussion de ce soir peut la faire évoluer. L'important, c’est le contrat d’engagement qui va fixer les règles. Il ne signera pas un contrat d’engagement portant sur les Ressources Humaines si il n’y a pas toutes les garanties que la Ville reste maître effectivement de sa politique de Ressources Humaines. Plus simplement, et peut-être trop personnellement, si le Maire ne reste pas le patron des Ressources Humaines et n’a pas les moyens de suivre le dialogue social, s'il ne peut pas recruter qui il veut, s'il ne peut pas regarder les carrières, ce contrat d’engagement ne sera pas signé. Il les invite à en tenir compte car le seul document juridique c'est le contrat et donc, cela devrait modifier le vote de certains. Troisième point, ce qu’a dit Anne COUPLAN est vrai dans un premier temps. Effectivement, il va y avoir environ 2000 personnes. Il faut expliquer qu’en passant de la Ville à la Métropole, c’est le régime indemnitaire de la Métropole qui s’appliquera et donc, il va y avoir un coût de 1.000 € par personne et effectivement, de 2 M€ et même un peu plus que cela parce que n’est pas prise en compte dans ce coût une enveloppe de 700.000 € pour permettre à la protection sociale de rester la même à la Métropole. Aujourd’hui, c’est vrai, il y aura un surcoût. Mais leur devoir de responsables politiques n’est pas de regarder uniquement ce qui se passe aujourd’hui, mais ce qui se passera demain et après-demain. Demain, les communes verront leur masse salariale qui augmente de 3 % par an, supportée par la Métropole. Dès lors, sur cette partie de la rémunération, les Villes vont économiser 3 % tous les ans. Dans un premier temps, les Villes vont avoir un peu plus d’oxygène et non pas d’asphyxie. Dans un troisième temps, il ne trouve pas choquant de dire que les dépenses vont être rationalisées. S’il existe un seul service de la paye au lieu de 28, les dépenses se feront autrement. Dans quelques années, il considère que la mutualisation sera un grand service qui aura été rendu au service public. Il espère que certains auront été sensibles à ce débat et que les postions pourront évoluer. - CONTRE : Groupe Communiste et « Rassemblement Bleu Marine pour Mérignac. ABSENTION : Groupe « Europe Ecologie les Verts » ADOPTE A LA MAJORITE Monsieur le Maire remercie les uns et les autres et espère que ce débat va se poursuivre car il est très riche. DELEGATION DE Monsieur Jean-Marc GUILLEMBET FINANCES – DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET EMPLOI 2015- 18 - FISCALITE DIRECTE LOCALE – VOTE DES TAUX DES TROIS TAXES 16 Monsieur GUILLEMBET expose que comme chaque année, à la même période, il est procédé au vote des taux. Conformément aux engagements initiaux, les taux municipaux ne bougeront pas sur les trois taxes locales. Un élément est à prendre en compte toutefois, c’est que la structure même de la fiscalité locale fait qu’ils ne sont pas maîtres de l’assiette fiscale. Or, l’assiette fiscale fait l’objet d’une revalorisation annuelle forfaitaire et cette année, elle est de 0,9, ce qui va, en termes de ressources, apporter quelques ressources supplémentaires dans la mesure où le budget prévisionnel est toujours construit à partir de taux forfaitaires équivalents à ceux de l’année précédente. Il y a là une rentrée de 500.000 € supplémentaires par rapport au budget initial qui seront intégrés dans le Budget Supplémentaire qui sera présenté fin mai. Monsieur COCUELLE souhaite revenir sur un des éléments constitutifs de la combinaison qui aboutit aux impôts locaux que payent les Mérignacais, à savoir les bases d’imposition. Les taux, certes, sont constants, mais pour autant, est-ce que cela va se traduire en 2015 pour les Mérignacais par des avis de Taxe d’Habitation et de Taxe Foncière d’un montant équivalent à ceux de 2014 ? La réponse est négative parce que les bases augmentent. Elles augmentent, liées à l’augmentation physique pour la Taxe d’Habitation et la Taxe sur le foncier bâti. Il relève quelques précautions de langage dans le rapport, mais il importe de constater que les bases de la Taxe d’Habitation vont augmenter physiquement de 1,37 % et les bases de la Taxe sur le foncier bâti, de 1,77 %. Il souhaite surtout s’attarder quelques instants sur l’augmentation forfaitaire qui, elle, est pour l’ensemble des trois taxes. Cette augmentation forfaitaire est de 0,9 % ; c’est contenu dans la loi de finances. Il est estimé que, sauf aléas imprévus, l’inflation cette année ne sera pas de 0,9 % comme l’a prévu le législateur, mais plutôt de 0,5, voire même peut-être moins. Il est à préciser qu’à fin février, l’inflation était même négative par rapport à février 2014 puisqu’elle était de -0,3 %. Dans ces conditions, pourquoi le taux de revalorisation des valeurs locatives qui est voté par le Parlement, donc par les Députés et Sénateurs de la majorité dont Monsieur le Maire fait partie, est-il supérieur aux prévisions des instituts les plus sérieux et crédibles, qu’ils soient publics ou privés ? Pourquoi faut-il encore et toujours que le porte-monnaie du contribuable soit sollicité ? La satisfaction que la majorité pourrait retirer à juste titre d’un maintien strict des niveaux d’imposition directe de la commune ne serait légitime que s'il se traduisait dans les faits lorsque les Mérignacais reçoivent leur avis de Taxe d’Habitation et de Taxe Foncière. Or, ce n’est pas le cas et ce ne sera pas le cas à nouveau en 2015 et il y aura une augmentation concrète, une augmentation chiffrée, une augmentation implacable. Cette augmentation qui est couverte du voile pudique de maintien des taux pour en cacher la permanence irrépressible a un corollaire qu’il faut rappeler, l’argent qui est pris en trop aux contribuables faute d’une mauvaise prévision d’inflation, sciemment exagérée, cet argent ne leur est jamais restitué. Monsieur le Maire le sait mieux qu’aucun d’entre eux, la revalorisation des bases s’effectue sur une prévision d’inflation avec une marge d’erreur d’environ 100 %, de 0,9 à 0,5, ce qui est un défi au plus médiocre des statisticiens, mais de surcroît, quand l’inflation d’une année n qui est constatée in fine est inférieure à celle prévue, jamais un correctif n’est apporté l’année suivante, l’année n+1. Deux exemples les plus récents, en 2013 et 2014, la revalorisation des bases cadastrales a été deux fois plus forte que l’inflation réelle : 1,8 % prévu en 2013 contre 0,9 % à la fin de l’année et en 2014, 0,9 contre 0,5 %. Ceci a contribué largement à l’augmentation du produit des impôts locaux qui auront été versés par les ménages. La Cour des Comptes a épinglé cette pratique et il en rappelle les chiffres. En 2013, ce qu’il faut appeler « le coup de pouce parlementaire » a représenté 840 M€ sur le 1,8 Mrd€ d’impôts locaux supplémentaires payés par les Français. 17 Si Monsieur le Maire pouvait en tant que Maire donner un coup de pouce dans le sens inverse à celui qu’il ne peut réprimer à Paris lorsqu’il est au Sénat, les Mérignacais lui en sauraient gré. Pour l’instant, ce n’est pas le cas, son groupe le regrette, et c’est pour cette raison qu’il votera contre cette délibération. Madame MELLIER indique qu’avec cette délibération, est abordé le produit fiscal du Budget Primitif 2015. Deux constats sont à souligner. Le premier est une baisse de la Taxe Professionnelle qui, en 2013, était de 129.950 €, qui se retrouve à 67.414 en 2014. A cela s’ajoute la hausse de la compensation de la Taxe d’Habitation pour les personnes de condition modeste. C’est l’expression de la progression de la pauvreté dans la Ville, en lien avec l’ultra précarité et la progression du chômage. A cette occasion, Madame MELLIER revient sur un point important qui mériterait à son sens un véritable débat, c’est de s’orienter vers une réforme de la fiscalité locale afin de doter les collectivités des moyens nécessaires pour répondre aux besoins sociaux des populations, besoins en progression. Elle rappelle deux propositions que le groupe Communiste fait régulièrement, rétablir un impôt économique qui devrait sceller les liens entre les entreprises et le territoire qui les accueille, sans pour autant pénaliser les territoires industriels, et également faire contribuer les actifs financiers qui aujourd’hui ne cotisent pas pour le développement de l’intérêt général. Donc, une réforme locale fiscale est indispensable pour répondre aux besoins de la population et surtout, corriger les inégalités sociales et territoriales et, très important, favoriser la croissance et l’emploi. Elle tenait à rappeler ces propositions qui lui semblent être au cœur des préoccupations de la population. Monsieur PRADELS annonce que son groupe votera cette délibération. Lors de la campagne municipale, ils ont indiqué qu’ils n’augmenteraient pas les impôts locaux. Ils n’augmentent pas les taux. Effectivement, les bases augmentent, ce qui est n’est pas du fait de la municipalité, mais de l’Etat. Il répond à son collègue de l’opposition que ce qu’en retirent les habitants de Mérignac, c’est un peu plus d’actions de la mairie en leur faveur, des aides aux associations. Cette marge financière permet en effet d’avancer et de donner davantage de choses aux Mérignacais. Rien ne reste dans la poche, ni du Maire ni des élus, bien évidemment. Monsieur GUILLEMBET a envie de dire à M. COCUELLE que le simplisme est confortable et l’esprit critique, un peu différent. Il trouve sa démonstration un peu excessive dans la mesure où tout le monde sait aujourd’hui que l’assiette d’imposition locale est la valeur locative cadastrale qui date de 1970. Les loyers depuis 1970 ont augmenté dans des proportions importantes et à partir de cette valeur locative cadastrale, il y a eu une révision en 1980, et depuis, chaque année, quelle que soit la majorité et quel que soit le gouvernement en place, il y a une revalorisation qui n’est pas seulement liée à l’inflation, mais qui est également liée à l’évolution des loyers dans la mesure où il faut aujourd’hui au moins trouver un niveau de valeur locative qui soit intéressant, qui soit conforme, le moins éloigné possible de la valeur locative réelle. Il cite les augmentations des années précédentes. 2007 : 1,8. 2008, 1,6. 2009 : 1,5. 2010 : 1,2. 2011 : 2. Il souligne que c’est vraiment une adaptation de la valeur locative au niveau réel et ne pense pas qu’il y ait derrière une démarche politique. D’ailleurs, la réforme des valeurs locatives que demande Mme MELLIER, qui est justifiée, est un sujet extrêmement brûlant. Qui va s’y attaquer ? Il a la chance de participer à la commission intercommunale des valeurs locatives, notamment pour les locaux professionnels. Cinq départements ont été testés avec un nouveau système de calcul et cela fait peur car cela aboutirait à des augmentations sensibles en raison du retard à rattraper. 18 Même chose pour les valeurs locatives d’habitation. Le gouvernement a décidé de lancer un test sur cinq départements, le Nord, la Charente, Paris, le Val de Marne et un autre, pour voir comment réviser ce système qui est obsolète aujourd’hui et qui aurait besoin d’être totalement révisé. Cela étant, politiquement, qui aura le courage demain de réviser les valeurs locatives ? Qui ? - CONTRE : C. PEYRE, R.COCUELLE, H. DELNESTE, C. TERMO, B. MARNE, E. RAUX, J-P BRASSEUR, M-N VAILLANT, P. BRIANT ADOPTE A LA MAJORITE DELEGATION DE Monsieur SABA ADMINISTRATION GENERALE – RESSOURCES HUMAINES – AFFAIRES MILITAIRES ET TRANQUILLITE PUBLIQUE - LISTE DES EMPLOIS ET CONDITIONS D’OCCUPATION DES LOGEMENTS 2015- 19 DE FONCTION PAR NECESSITE ABSOLUE DE SERVICE – AUTORISATION Monsieur SABA rappelle qu’il s’agit de s’adapter à l’évolution de la législation qui dorénavant impose, soit le paiement d’un loyer et le paiement des fluides (eau, électricité, gaz), soit, pour raisons de nécessité absolue de service, uniquement le paiement des fluides compte tenu des astreintes de ces personnels. Dès le mois de septembre, il sera nécessaire que les agents paient leurs fluides vis-à-vis de la législation fiscale. Bon nombre de ces logements ne sont pas encore dotés de compteurs et il est proposé d’adopter les forfaits suivants : 30 m3 par personne occupant le logement et par an, pour les charges relatives à l’eau et concernant l’énergie, il est proposé un montant de 20 €/m² et par an. Une indexation sera appliquée par la suite en fonction des évolutions. Ces logements seront équipés progressivement de compteurs pour toutes les énergies consommées. Le Comité Technique a été consulté le 17 mars, il est donc proposé d’adopter la liste des emplois nécessitant la mise à disposition des logements de fonction par nécessité absolue, d’autoriser Monsieur le Maire à signer tous les documents relatifs à la mise à disposition de ces logements et d’approuver le principe d’une facturation forfaitaire, sachant que le budget sera impacté des crédits correspondants. ADOPTE A L’UNANIMITE - ATTRIBUTION D’UN LOGEMENT PAR NECESSITE ABSOLUE DE SERVICE 2015- 20 ET D’UN VEHICULE DE FONCTION AU DIRECTEUR GENERAL DES SERVICES – AUTORISATION Monsieur SABA énonce que pour les communes de plus de 5000 habitants, la règlementation permet d’attribuer un logement et un véhicule de fonction au Directeur Général des Services. Il existe des contraintes relatives à la superficie, à savoir, 80 m² par bénéficiaire, plus 20 m² par personne à charge du bénéficiaire et charge au bénéficiaire de payer tous les fluides (eau, gaz, électricité). L’appartement mis à la disposition du DGS est un 4 pièces. Par ailleurs, toujours conformément à la réglementation, il sera affecté de façon privative, permanente et exclusive un véhicule qui sera consacré aux besoins du service et aux besoins non professionnels. Le tout, appartement et véhicule, est fiscalisé, la fiscalité prévoyant qu’il s’agit d’un avantage en nature. Il est proposé d’approuver ces dispositions, d’autoriser Monsieur le Maire à signer tous les documents relatifs à la mise à disposition du logement et du véhicule de fonction. Le budget sera impacté par les crédits correspondants. 19 Monsieur VASQUEZ indique que la présente délibération propose l’attribution au titre de la nécessité absolue de service d’un véhicule de fonction et d’un logement au Directeur Général des Services. Le rapport de présentation ainsi que les éléments qui leur ont été communiqués en commission en réponse à leurs interrogations justifient la volonté de la majorité par, en substance, le fait que de telles dispositions soient permises par la loi et, il cite, « des sujétions particulières en termes de disponibilité, déplacements, et de réponse à des situations d’urgence ». Dès lors, ils s’interrogent. La loi ne permet pas explicitement l’attribution de logements et de véhicules de fonction à d’autres cadres de l’administration communale que le DGS au titre de la nécessité absolue de service. Selon toute vraisemblance et à moins que des éclairages nouveaux leur soient apportés, seul le DGS de la Ville de Mérignac et les gardiens d’installations publiques cités à la précédente délibération bénéficieront de cette mesure. Pourtant, il leur semble que d’autres responsables de service occupent des fonctions entrainant des contraintes de disponibilité au moins aussi importantes que pour le Directeur Général des Services. Pour ne citer que de simples exemples, la fonction de Directeur Général des Services Techniques ou la Direction de la Police Municipale, deux services sollicités presque à toute heure du jour et souvent de la nuit et souvent tous les jours de la semaine. Toujours en commission, lorsqu’ils se sont interrogés sur l’existence d’un tel avantage en nature valorisable à plus de 1.700 €/mois, 1 250 € de loyer, sachant que le tarif pour un véhicule de fonction est usuellement aux alentours de 500 €, pour le précédent DGS, il leur a été répondu en substance que ce dernier n’en bénéficiait pas puisqu’il avait choisi de se doter de son propre logement. En l’occurrence et en dehors de toute considération personnelle envers le titulaire actuel du poste, ils pensent qu’attribuer un logement par nécessité absolue de service au seul DGS de la Ville marque une iniquité vis-à-vis d’autres responsables de service dont les postes leur paraissent au moins aussi exigeants quant aux obligations de disponibilité qu’ils comportent. Et de plus, l’avantage en nature dont ils parlent ici étant octroyé près d’un an après l’entrée en fonction du titulaire, ils sont fondés à penser qu’il n’a pas été pris en compte, mais qu’il a fait l’objet d’une contrepartie de rémunération lors de l’embauche. Il constitue donc une augmentation salariale substantielle dans une période où la très large majorité des concitoyens, qu’ils soient travailleurs indépendants, employés, fonctionnaires ou autres, voient leurs ressources stagner quand elles ne diminuent pas. En l’occurrence, la preuve a visiblement été faite que pendant un an, une autre solution de logement était possible et ils n’osent pas penser que la Ville n’accorde pas à son DGS des émoluments suffisants à assurer sa substance normale hors la norme. La norme, justement, est que l’on paye le toit qui nous abrite. Ce n’est pas parce qu’il est légal qu’un acte relève nécessairement d’une bonne gestion et encore moins d’une gestion équitable ou qui sera perçue comme telle. Monsieur SABA entend les réflexions portant sur le mode de vie du DGS, mais il entend également la réglementation. Sur un plan général, connaissant la vie professionnelle et le personnel mobile, il ne se permettrait pas d’aller à l’encontre de la législation qui prévoit de mettre à disposition un appartement et un véhicule. Elle ne l’oblige pas, mais elle le permet. Philosophiquement, il préfère rester sur le bon sens de la législation. Il suppose que d’autres dans cette enceinte ont fait partie ou feront partie ou font partie actuellement de personnel mobile et bénéficient de cet avantage en nature dont il rappelle toutefois qu’il est fiscalisé, aussi bien le logement que la voiture. Par ailleurs, lorsqu’il y a dépassement de la superficie, c’est totalement imposable. Il n’a rien de plus à ajouter. Monsieur le Maire comprend bien les interrogations qui sont exprimées. Cela étant, il a un double souci : l’équité dans le personnel et la sobriété des dépenses, ainsi que le respect de la loi. Il suffit 20 d’énoncer le respect de la loi pour voir qu’il n’y a pas de discussion. Il les invite à faire la distinction élémentaire entre les véhicules de fonction et les véhicules de service. Le DGS a un véhicule de fonction et d’autres ont des véhicules de service. Concernant le logement de fonction, la loi stipule qu’en dessous de 80000 habitants, le logement de fonction ne peut bénéficier qu’au Directeur Général des Services. Au-dessus de 80000 habitants, il pourrait bénéficier à des Directeurs Généraux adjoints. A ce titre, la question est réglée. Toutefois, il remercie l’opposition de l’attention qu’elle porte au personnel de la mairie qu’il partage fortement. - CONTRE : Groupe « Ensemble, changeons Mérignac ». ADOPTE A LA MAJORITE 2015- 21 - STATIONNEMENT DU CENTRE VILLE – STATIONNEMENT PERSONNES HANDICAPEES – MODIFICATION DES TARIFS – AUTORISATION DES Monsieur SABA aborde en premier lieu le stationnement des personnes handicapées. Le législateur a décidé de permettre aux personnes à mobilité réduite de pouvoir garer leur véhicule ou le véhicule de l’accompagnant où que ce soit, sans avoir de stationnement attribué et pendant une durée qu’ils ont fixée à 24 h. Beaucoup de récriminations se sont manifestées de la part de gens venant des communes voisines parce que la règlementation était à Mérignac définie via les associations. C’est maintenant caduc et la loi sera appliquée à partir du 1er avril. Pour ce qui est du stationnement en centre-ville, la Ville souhaite le faire évoluer en tenant compte des remarques des habitants du centre-ville et surtout des commerçants pour qui une demi-heure n’est pas suffisante. Les services ont examiné le stationnement en centre-ville et cette évolution est consécutive à plusieurs observations. L’implantation des horodateurs va être examinée parce qu’ils ne sont pas toujours positionnés au bon endroit et ne sont pas assez nombreux. L’amélioration de la signalétique du parking souterrain ; avec la voie du tram, elle n’est pas forcément très visible. Le parking souterrain était déjà peu fréquenté et il semblerait qu’il ne le soit pas davantage aujourd’hui. La station VCub qui se trouve à proximité de l’arrêt du tram en centre-ville sera déplacée, ce qui permettra d’avoir quatre ou cinq stationnements de véhicules supplémentaires et enfin, modification de la tarification du stationnement payant en surface, en maintenant la cohérence avec les tarifs du parking souterrain qui sont négociés régulièrement, pour équilibrer les prix en surface et dans le parking souterrain. Il est proposé de porter la durée de stationnement à 1 h gratuite au lieu d’une demi-heure et pour la nouvelle tarification, gratuité pour la première heure, puis 1,50 € par demi-heure supplémentaire, ce qui amènera à un tarif équivalent au précédent, soit 3 € pour 2 h de stationnement qui sera la durée maximale. Il est proposé d’adopter les propositions présentées avec effet au 1er avril 2015. Monsieur MARNE déclare que son groupe se réjouit de voir que la majorité reprend une de ses propositions de campagne et qu’elle le rejoint sur la durée d’1 h gratuite au centre-ville. Mais ceci est encore insuffisant. Il manque cruellement des places de parking et même si le déplacement de la station VCub va libérer quelques places, cette situation engendre, entre autre, des insatisfactions des commerçants du centre-ville et aussi, et c’est encore plus grave, des dépôts de bilan car, quand il n’y a pas de parking, il n’y a pas de business. C’est une réalité. Comme la majorité rejoint les propositions de son groupe, ce dernier votera pour cette délibération et engage la majorité à suivre encore plus régulièrement les propositions de son groupe. 21 Monsieur CHAUSSET indique que son groupe ne se réjouit pas et ce, pour plusieurs raisons. La première, c’est que cette proposition n’était pas dans leur programme parce que, contrairement à ce qui peut être indiqué parfois, ils sont des gens de compromis. Pour reprendre les choses dans l’ordre, plusieurs décisions sont comprises dans cette délibération. Tout d’abord, la rationalisation de l’implantation des horodateurs. Ils ne sont pas toujours bien placés et en avoir davantage et mieux les placer lui semble plutôt intelligent. Ensuite, l’amélioration de la signalétique du parking souterrain et de la zone payante de surface. Mieux on est vu, mieux c’est et il estime que c’est plutôt bien. Si les choses peuvent être améliorées, il ne faut pas s’en priver. Déplacement de la station VCub située à la station Maréchal Leclerc afin de créer des places de stationnement supplémentaires devant les commerces. Cela va coûter 36.000 € et ce n’est pas la CUB qui va payer, ni Kéolis, mais la commune parce que l’emplacement aura changé. Il n’est pas contre le fait qu’il y ait quelques places supplémentaires si cela peut améliorer les choses, mais là, il constate qu’il y a pression d’un commerçant particulier qui souhaite avoir place libre devant chez lui. Modification de la tarification du stationnement payant de surface en maintenant la cohérence avec les tarifs du parking souterrain géré par Parcub. Il faudra que le parking souterrain soit plus attractif que le stationnement de surface. Il y est passé ce matin et il y avait 120 places de libres. Donc, l’idée que ces investissements publics soient le mieux occupés possibles et qu’il y ait une cohérence lui semble normal. Il est proposé également de porter d’une demi-heure à 1 h la période de gratuité. C’est là où son groupe a un vrai point de désaccord. D’abord, il existe un programme où il est indiqué, la gratuité du stationnement en centre-ville le week-end et renouveler la demi-heure de stationnement gratuit en semaine et mettre en place une signalétique revalorisée. Cette demi-heure a un sens car elle permet la rotation. Il considère que cette délibération va à l’encontre de ce qui avait été fait sous la mandature précédente. Elle va à l’encontre d’un engagement et elle va également à l’encontre des études qui ont été faites. Il y a des observations, mais c’est un peu comme le sentiment d’insécurité. On a l’impression qu’il y a de l’insécurité, mais quand on examine les choses dans le détail, c’est davantage une impression qu’une réalité. Or, ils sont dans cette idée-là. De plus, symboliquement, cela fait des années et des années qu’il y a des travaux en centre-ville dont ils vont peut-être voir le bout, le tramway arrive en centre-ville et le signal donné, c’est que même avec le tramway, les gens peuvent venir se garer au moins 1 h sans souci. Cette délibération soulève deux questions. D’abord, celle du tramway. Pourquoi fait-on un tramway ? Ce n’est pas pour faire beau. On fait un tramway pour offrir un vrai transport collectif qui peut permettre de diminuer la présence de la voiture. A chaque fois que l’on met le tramway, on essaie d’accompagner un meilleur partage de la rue et de la voirie. Aujourd’hui, que se passe-t-il au niveau du stationnement en centre-ville ? Les études qui ont été faites par la Ville, démontrent que ce n’est pas du tout cela. La réalité est la suivante. Il existe 370 places gratuites et les taux d’occupation moyens sont compris entre 35 % à 6 h du matin et 68 % la journée. Il reste autour de 140 places disponibles quand la demande est la plus forte et les taux de rotation sont assez importants : plus de 50 % des véhicules sont partis entre deux créneaux de relevés. En zone payante, le taux moyen d’occupation est de 40 % avec un minimum de 14 % à 6 h du matin et un maximum de 48 % vers 11 h. Il reste autour de 80 places de stationnement quand la demande est la plus forte. Les taux de rotation sont assez importants et c’est ce qui est recherché car les commerçants veulent que les gens puissent se garer, faire leurs courses et repartir et non que la voiture reste là 1 ou 2 h. Plus de 80 % des véhicules sont partis entre deux créneaux de relevés. A noter un pic de 83 % d’occupation le samedi vers 11 h et 23 véhicules en stationnement illicite. Donc, 80 % des usagers 22 prennent un ticket de 30 mn et profitent de la gratuité, ce qui sous-entend une rotation importante. Seuls 20 % des usagers ont payé pour un stationnement d’1 h comprise entre 30 mn et 2 h. Même s’il ne conteste pas qu’il y ait un problème rue Beaumarchais - et ce n’est pas en allongeant d’1 h que le problème va se régler –, il considère qu’un mauvais signal est donné. Cela ne va pas forcément favoriser davantage le commerce parce que c’est la rotation qui est importante. D’autre part, en termes écologique, avec l’arrivée du tramway, il pense que ce n’est pas un bon signal. La seconde question est le problème de l’animation du centre-ville. M. MARNE reprend un précepte des années 60-70 qui est né dans les années 50 aux Etats-Unis. Le modèle aujourd’hui est celui-là. Il fait observer que M. JUPPE ne fait pas cela à Bordeaux et qu’il a une politique courageuse en matière de contraintes de l’automobile. A Mérignac, les contraintes ne sont pas les mêmes, la politique menée est mesurée. Cependant, le signal qui est donné n’est pas très bon. Concernant l’animation du centre-ville, il est allé chercher des articles dans les Echos sur des initiatives locales parfois diverses parce qu’un certain nombre de centres villes se meurent. Ils se meurent, non pas parce que les gens ne peuvent pas se garer, mais parce qu’il existe des centres commerciaux en périphérie. Il existe 30 % de surfaces commerciales sur l’agglomération, ce qui est supérieur à la moyenne nationale. Il est évident que les Eleveurs Girondins et d’autres souffrent. Les surfaces commerciales ont été augmentées de 20 000 m², des stationnements gratuits supplémentaires ont été ajoutés. De ce fait, comment des centres villes, à Mérignac ou dans des villes comme Angoulême ou ailleurs, peuvent-ils résister ? Il y a là un vrai problème. Son groupe considère que tant que l’on fera de la prolifération de centres commerciaux en périphérie qui favorisent la voiture, les centres villes auront beaucoup de difficultés. Dans un certain nombre de villes moyennes, il constate que les grandes enseignes fuient les centres villes pour aller dans des centres de périphérie, ce qui est un vrai problème de fond. A Mérignac, il est estimé que le passage à 1 h va faire plaisir aux commerçants et va leur rendre service. Pour sa part, il n’est pas sûr que cela rendra service aux commerçants et favorisera la rotation. Il est possible que ce soit une fausse bonne idée. En outre, le passage d’une demi-heure à 1 h va coûter à la commune 30.000 € en raison de la perte de recettes. Elle perd à peu près le salaire d’un ASVT. De plus, il va falloir compenser le parking souterrain qui va devoir passer à 1 h gratuite. Il souligne qu’à Bordeaux, les parkings souterrains sont utilisés parce que les gens ne peuvent pas faire autrement. Ils n’y vont jamais par plaisir ; ils essaient autant que possible de se garer en surface. Il comprend que cela puisse être un peu compliqué pour certains commerçants. C’est pour cela qu’il faut du stationnement de surface pour favoriser la fluidité et le stationnement furtif, mais il faut également pouvoir contraindre et aider à utiliser ce parking souterrain. Pendant des années – c’était pareil à Pessac -, il n’existait pas de politique de stationnement et les gens se sont complètement désintéressés du parking souterrain. Des habitudes ont été prises. Il convient donc, selon lui, de recadrer ces habitudes et de retravailler ce dossier. C’est une position que certains qualifieront d’idéologique, le groupe « Europe Ecologie les Verts » n’en veut à personne et chacun a le droit d’avoir des positions différentes, mais il considère que c’est une mauvaise approche. Monsieur CHARRIER sera beaucoup plus bref que Monsieur CHAUSSET, juste pour indiquer que lorsqu’il a discuté avec les commerçants du centre-ville de cette mesure, ils y étaient particulièrement favorables et satisfaits. Il s’y trouvait également des habitants qui lui ont fait part de leur satisfaction, non pas qu’ils comptent rester plus d’1 h, mais quand ils vont faire des courses, quand ils vont dans plusieurs commerces, une demi-heure, c’est un peu court, 1 h c’est un peu long, mais ils indiquent qu’il leur faut en moyenne trois quart d’heure pour passer chez le boucher, pour passer chez le boulanger, chez le marchand de fruits et que cela leur permet de faire leurs courses sans regarder la montre et sans se presser. 23 Il revient ensuite sur les places de VCub. Le fait de libérer ces places va permettre aux commerçants d’avoir un peu plus de facilités pour leurs clients. Il estime que pour avoir un centre-ville qui soit attractif, il faut à un moment donné permettre aux gens du quartier de venir faire leurs courses avec la voiture parce que tout le monde ne peut pas porter des paniers sur des distances trop longues. Il indique à Monsieur le Maire que les gens lui sont particulièrement reconnaissants de cette mesure. Ce sera à voir à l’usage. Madame COURBIN rejoint M. CHARRIER dans son intervention. Autant sur Capeyron que sur le centre-ville, les commerçants ne sont pas les seuls à le demander. Dans les Conseils de quartiers, le problème du stationnement est abordé et il se trouve que c’est une forte demande de la part des administrés. Elle remercie Monsieur le Maire d’y répondre. Monsieur le Maire formule quelques mots. Il a envie de dire que c’est bien la difficulté d’être Maire. D’un côté, on lui dit qu’il n’en fait pas assez, de l’autre qu’il en fait trop. Il considère que, comme toujours, il faut essayer de trouver un équilibre. Cette délibération ne comporte pas qu’un point sur cette gratuité supplémentaire, mais des points très importants et aborde pratiquement toutes les questions du stationnement et, selon lui, il faut également insister sur la gratuité du stationnement pour les handicapés. Cela a été un combat pendant des années et des années. Les handicapés avaient des difficultés pour se garer en centre-ville ou dans les villes et là, une vraie solution est trouvée. Il a par ailleurs assisté au débat au Sénat sur cette question-là et il y a eu l’unanimité de tous les groupes politiques pour voter. Il tient à l’indiquer parce que c’est un des points importants de cette délibération. Les handicapés ont aussi le droit à ce que l’on parle d’eux. Il aborde le point plus délicat du passage d’une demi-heure à 1 h de gratuité. Il fait observer que ce n’est pas ce qui va menacer la transition énergétique. Il entend bien les arguments des uns et des autres dont certains sont tout à fait fondés. Cela étant, comme Alain CHARRIER ou comme Michèle COURBIN, il est souvent dehors. Ils savent ce qu’ils entendent. Il rappelle à Gérard CHAUSSET qu’ils sont allés un jour voir quelques commerçants ensemble et que lui aussi a entendu ce qu’ils attendaient. C’est une demande générale et pas uniquement des commerçants. Selon lui il faut qu’ils entendent leurs habitants car c’est leur rôle. Concernant les études, il rappelle qu’il vient d’en recaler une concernant le stationnement sur Capeyron parce qu’elle a été réalisée à la période où il y a le moins d’affluence. Evidemment, dans ces conditions, l’étude conclut qu’il y a trop de places à Capeyron alors qu’il suffit d’y aller pour savoir que ce n’est pas le cas. C’est une évidence, mais ça ne l’était pas pour ceux qui ont rendu l’étude. De temps en temps, il faut arriver à prendre un peu de distance par rapport à cela. Ensuite, il comprend bien cette exaspération que tous ont vis-à-vis du parking souterrain. Il la partage. Cela étant, le principe de réalité est de constater qu’il existe un parking souterrain qui n’est pas suffisamment fréquenté depuis vingt ans. Il a systématiquement un étage de libre. Soit on constate la réalité, soit on se met un chapeau sur les yeux, un bonnet sur les oreilles et on n’écoute rien. Comme cela a été indiqué, la signalétique du parking doit être améliorée et cela sera fait. Concernant le tramway, il est un fana du tramway. Toutefois, on prend le tramway quand il vient d’où l’on vient et quand il va où l’on va. Sinon, on ne le prend pas. Dans cette salle ce soir, il pose la question - il y a un arrêt de tram qui est tout près de la mairie -, combien sont venus en tramway ce soir ? Ils sont hyper minoritaires, même dans le groupe de Gérard CHAUSSET. Ceci dit, il voudrait s’associer aux propos de Gérard CHAUSSET en lui disant qu’ils ont conçu un programme ensemble sur la transition énergétique qui comprend de très nombreuses mesures. Cette partie du programme va être mise en œuvre, comme sera mis en œuvre l’ensemble du programme. Un grand chantier s’ouvre devant eux sur la transition énergétique dont ils reparleront dans les mois et les 24 années qui viennent. La réalité est la réalité et il est toujours pour avoir les deux pieds sur terre et pour écouter les gens. Ils ont une orientation politique, mais ils se doivent d’écouter ce que les habitants leur disent. - CONTRE : Groupe « Europe Ecologie Les Verts » ADOPTE A LA MAJORITE Monsieur le Maire les remercie d’adopter cette délibération qui sera très utile pour les citoyens. DELEGATION DE Monsieur Pierre GIRARD ENERGIE ET PLAN CLIMAT 2015- 22 - SYNDICAT DEPARTEMENTAL D’ENERGIE ELECTRIQUE DE LA GIRONDE (SDEEG) – EVOLUTION DES STATUTS – APPROBATION Monsieur GIRARD énonce que cette délibération entérine le fait que le Syndicat d’Electrification de la Gironde évolue et est en réflexion pour changer son nom. Donc, simplement pour prendre en compte les évolutions réglementaires et législatives puisque la loi l’autorise maintenant à couvrir plus largement que le seul champ d’électricité. Le Syndicat va être composé de 6 collèges avec chacun des thèmes bien précis, ce qui évitera ce qui s’est passé dans des réunions précédentes du Syndicat, à savoir que des gens votent pour des délibérations qui ne les concernent pas du tout puisqu’il est possible d’adhérer au Syndicat sur différents modes. La commune n’a pas à transférer son pouvoir concessionnaire puisque c’est la Métropole qui va l’avoir et donc, la commune était adhérente au Syndicat, mais n’utilisait qu’une petite partie des services que peut rendre le Syndicat aux différentes collectivités. Il y aura donc un Collège Electricité, un Collège Gaz - au niveau du gaz, la commune adhère au groupement d’achats qu’a créé le Syndicat pour les achats de gaz -, un Collège Eclairage public, un Collège Energie, maîtrise de l’énergie et énergies renouvelables, un collège Eau et Assainissement et un Collège Urbanisme. La Ville est assez peu concernée puisqu’il n’y a que dans le Collège Gaz qu’elle a à voir avec le Syndicat. Cela ne change rien en ce qui concerne la représentation. Il y a 5 sièges aujourd’hui et il y en aura 5 demain. En revanche, la Métropole va pouvoir y adhérer, ce qui n’était pas le cas de la CUB, et elle bénéficiera de 15 sièges. Peut-être y aura-t-il des élus Mérignacais, ce qui confortera la représentation de la Ville au niveau du Syndicat. Globalement, la Métropole, avec toutes les Villes qui la composent, bénéficiera de 95 sièges sur les 300 du Syndicat. Madame TARMO relève, à l’avant-dernière ligne, qu’on leur promet les 24 articles dont le détail devait être joint en annexe. Or, ils n’ont rien. D’autant plus que la commission a été annulée, aucun point n’ayant été inscrit à l’ordre du jour. Elle est contente de voir qu’il y avait un point inscrit à l’ordre du jour. Monsieur GIRARD la rassure. Ce point-là ne pouvait pas être inscrit à l’ordre du jour de la commission parce que la lettre du Syndicat est arrivée trop tard pour cela. Pour ce qui est des annexes, les nouveaux statuts peuvent leur être envoyés. Monsieur le Maire propose de les lui communiquer tout de suite et de reporter cette délibération à la fin de la séance pour le vote. Madame TARMO accepte cette proposition et le remercie. DELEGATION DE Madame Marie RECALDE EDUCATION ET INNOVATION 25 2015- 23 - CONSERVATOIRE DE L’AIR ET DE L’ESPACE D’AQUITAINE (CAEA) ATTRIBUTION D’UNE SUBVENTION SUR LA REALISATION D’UNE ETUDE D’OPPORTUNITE D’UN CENTRE AERONAUTIQUE ET SPATIAL – AUTORISATION Madame RECALDE précise, qu’il s’agit du Conservatoire de l’Air et de l’Espace qui est une association sise à Mérignac qui existe depuis 1987. Depuis 1999, ce Conservatoire est installé dans des locaux sur la Base Aérienne 106. Le Conservatoire dispose d’environ 60 aéronefs dont une vingtaine appartient au groupe Dassault Aviation. C’est pour cela qu’ils ont peut-être parfois entendu parler du musée Dassault, à tort. Il s’agit d’une soixantaine d’aéronefs auxquels se joignent également des maquettes et des archives très importantes puisque ce fonds à archives est aussi important que celui du Bourget. Cela ne se sait pas toujours parce que ce patrimoine se trouve sur le site de la Base Aérienne 106. Aujourd’hui, ce site, compte tenu des dispositifs d’accessibilité liés aux activités de la base militaire et, compte tenu de la vétusté des locaux, ne peut plus être abrité sur la Base Aérienne 106. C’est la raison pour laquelle le Conservatoire a souhaité réaliser un nouveau site d’accueil et il a sollicité à la fois les collectivités traditionnelles et le groupe des avions Marcel Dassault puisqu’une vingtaine d’aéronefs lui appartient. Aujourd’hui, les premières réunions qui ont eu lieu entre le CAEA, le groupe Dassault Aviation et les collectivités concernées qui sont le Conseil Régional d’Aquitaine, le Conseil Général de Gironde, Bordeaux Métropole et la Ville de Mérignac ont abouti à la conclusion qu’avant tout lancement d’investissement, il valait mieux réaliser une étude d’opportunité qui porte sur plusieurs points : - la validation et en tous cas la spécification bien précise des attentes et des objectifs de chaque partenaire, l’établissement d’un business plan parce que c’est un programme qui nécessite que les choses soient viables, la définition du portage en termes d’investissement initial, mais aussi en termes de fonctionnement de ce Conservatoire. L’étude réalisée par Cap Sciences s’élève à un montant de 21.600 € TTC. Il est proposé de partager à parts égales entre les cinq acteurs mentionnés ci-dessus le financement de cette étude, soit pour chaque acteur, dont pour la Commune de Mérignac, un montant de 4.320 € TTC. Il est proposé d’autoriser Monsieur le Maire à signer le lancement de cette étude et l’accord de cette subvention au Conservatoire qui portera l’étude. Monsieur VASQUEZ énonce que la présente délibération passe enfin à l’esquisse d’une avancée dans le dossier de relocalisation du Conservatoire de l’Air et de l’Espace d’Aquitaine et c’est avec satisfaction que son groupe accueille ce signe d’une volonté d’accompagnement du désenclavement de ce patrimoine remarquable et emblématique, en un sens, de la cité. Il ne doute pas une seconde du bien-fondé du déplacement de cet équipement hors des murs de la Base Aérienne 106. Il est enclin à penser que les frais occasionnés par la construction ou la location de nouvelles infrastructures pourraient se voir équilibrés à terme par les recettes nouvelles permises par une meilleure accessibilité au public, qu’il soit novice ou passionné. Bien évidemment, la réussite d’un tel projet aux multiples acteurs nécessite d’engager au préalable une réflexion approfondie quant aux problématiques soulevées et à leurs solutions et il comprend donc pleinement la visée de la présente délibération attribuant une subvention pour la réalisation de l’étude d’opportunité. Une réserve cependant, il note à Mérignac, comme c’est certainement le cas ailleurs, le nombre non négligeable d’études financées par la subvention pour des montants qui, mis bout à bout, ne sont pas anodins. Dès lors, une exigence particulière vis-à-vis du fonds comme de la forme des livrables de 26 chaque étude est indispensable pour s’assurer que la réflexion ne soit pas stérile, mais bel et bien suivie de réalisation. Bien sûr, le montant ici n’est pas énorme et la présente étude est la première concernant une possibilité de désenclavement et son groupe l’approuve donc. Il apprécierait toutefois d’en recevoir les conclusions lorsque ces dernières paraîtront. Il les en remercie par avance. Madame RECALDE ajoute qu’est souvent cité Aeroscopia à Toulouse qui n’est pas très loin. Régine MARCHAND est partie, mais elle y était il y a peu. Ce sont des projets qui prennent de nombreuses années avant d’être mis sur pied pour les raisons que M. VASQUEZ a indiquées et que tout le monde connait. On ne se lance pas aujourd’hui, que ce soit les collectivités locales, les collectivités publiques ou les groupes privés, dans des investissements de cette nature et des budgets de fonctionnement sans avoir les garanties nécessaires sur la faisabilité de l’opération. C’est la raison pour laquelle cette première étude est lancée. Il est évident qu’elle aboutira à un rapport qui sera l’objet d’une présentation en commission et qu’elle sera suivie de réalisation ou pas. C’est la, ou les études nécessaires complémentaires qui détermineront s’ils ont, tous ensemble, ou pas, les capacités et l’opportunité d’engager la suite. Bien évidemment, tous souhaitent qu’à Mérignac, capitale de l’aéronautique, ce Musée et ce Conservatoire, avec une vocation pédagogique, puissent voir le jour. Monsieur le Maire souligne que c’est un très beau projet. Il y met toutefois deux conditions. La première est de savoir qui paye quoi, notamment en matière d’investissement. Si l’investissement est trop important, la Ville n’ira pas. Il faut réaliser un plan de financement qui fasse en sorte que la Ville n’ait qu’une participation marginale. Deuxième point, le fonctionnement. Les uns et les autres ne vont pas prendre le risque d’avoir un déficit d’exploitation chaque année car ensuite, qui va payer ? Il sera très vigilant, à la fois sur le montant de l’investissement qui sera sollicité et également sur les risques de déficit d’exploitation. Madame CASSOU-SCHOTTE s’enquiert de savoir si l’étude sera là également pour aller investiguer toutes les aides financières qui pourront être recherchées. Elle pense notamment aux fonds européens. Madame RECALDE répond affirmativement. ADOPTE A L’UNANIMITE DELEGATION DE Madame Monique POITREAU VIE SCOLAIRE - ECOLE D’APPLICATION DE BOURRAN MATERNELLE – PROJET 2015- 24 ERASMUS + - DEMANDE DE SUBVENTIONS – AUTORISATION Madame POITREAU indique qu’il s’agit d’un projet qui devrait s’étendre sur la période 2015-2017, avec des actions qui vont reposer sur les apprentissages transversaux - découverte des langues, de la nature, des arbres, botanique - et qui pourront être partagés avec d’autres écoles européennes via les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Ce projet s’inclut dans le projet éducatif territorial et il est proposé de soutenir cette démarche en portant administrativement ce projet monté par l’école et validé par l’Education Nationale. Elle fait remarquer que c’est un projet fédérateur parce qu’il va concerner les enseignants de l’école, les ASSEM volontaires et le référent. Dans cette période de mise en route des TAP, elle considère qu’il est vraiment symbolique que ce projet inclue tout ce personnel dans un projet pédagogique. 27 D’autre part, il permettra de découvrir la culture d’autres pays et de communiquer, notamment dans les échanges européens. Le budget prévisionnel est de 49.670 €, financé en intégralité par l’Europe et il est à noter que dans ce budget, sont compris les déplacements, mais également un panel d’outils numériques pour l’école maternelle de 20.800 €, ce qui peut être intéressant parce que cela va permettre d’avoir une école qui sera dotée d’écrans interactifs de 6.000 € que la municipalité n’aura pas à fournir dans le cadre de dotations ultérieures. Il est proposé d’autoriser Monsieur le Maire à solliciter des subventions auprès du programme ERASMUS afin de prendre en charge les déplacements et l’ensemble des dépenses prévus au projet. ADOPTE A L’UNANIMITE DELEGATION DE Madame Martine BERJOT REUSSITE EDUCATIVE ET VIE PERISCOLAIRE - EXPERIMENTATION DE MATERIEL NUMERIQUE DANS LES ECOLES 2015- 25 MATERNELLES – AUTORISATION ADOPTE A L’UNANIMITE DELEGATION DE Madame Cécile SAINT-MARC SPORTS ET RELATIONS AVEC LE MOUVEMENT SPORTIF - CREATION DE VESTIAIRES AU COMPLEXE 2015- 26 COLOMBIER – DEMANDE DE SUBVENTIONS – AUTORISATION SPORTIF DANIEL Monsieur COCUELLE formule deux ou trois remarques sur cette délibération que son groupe va voter. Au niveau de la partie recettes, il est indiqué un total de recettes de 244.166 € qui se décomposent en une aide de la Fédération Française de Football pour 20.000 € et un autofinancement pour 224.166 €. Sa première question à ce niveau est la suivante : la FFF permet de bénéficier d'un dispositif qui s’appelle le Fonds d’Aide au Football Amateur qui est plafonné à 50.000 € H.T pour les équipements et sa question est de savoir si le présent projet rentre dans ce cadre et si la demande plafonnée à 50.000 € a été faite. Deuxième question : qu’attend la municipalité comme subventions étant précisé qu’il est indiqué « autofinancement » pour le solde. Il souhaite savoir comment tout cela s’articule et quelles sont les espérances de la municipalité en la matière. Madame SAINT-MARC confirme que la Fédération Française de Football alloue effectivement des crédits pour aider le football amateur. Cela rentre donc dans ce cadre-là. Pour ce qui est de l’autofinancement, la Ville a prévu, dans le cadre de ses investissements, de procéder à ces travaux-là. Monsieur COCUELLE suppose que les éventuelles subventions supplémentaires viendront impacter en diminution l’autofinancement. Il souhaite savoir quelles sont les subventions qu’ils peuvent espérer. Madame SAINT-MARC indique qu’elles seront à étudier éventuellement ensuite et viendront en déduction. A ce jour, ils en restent à l’autofinancement de la Ville et à la Fédération Française de Football. 28 ADOPTE A L’UNANIMITE 2015- 27 - REHABILITATION DU FOYER SPORTIF AU STADE DU JARD – DEMANDE DE SUBVENTIONS – AUTORISATION ADOPTE A L’UNANIMITE DELEGATION DE Monsieur Lionel AZOUGALHI JEUNESSE – INTERGENERATION – SPORT LOISIRS ET MADIATION SOCIALE - OPERATION SAC A DOS AQUITAINE – CONVENTION DE PARTENARIAT 2015- 28 AVEC LE CONSEIL REGIONAL – AUTORISATION Monsieur MARNE souligne que les jeunes vont être heureux d’avoir un appareil photo jetable, une carte téléphonique avec peut-être l’option minitel. Il souhaite savoir si l’on s’adresse aux jeunes d’aujourd’hui ou aux jeunes de 1985. Concernant le préservatif, les familles ont-elles été consultées ? Son groupe considère que l’on joue vraiment petit bras, même si cela ne se met pas au bras. Un seul préservatif, c’est peu. Il préconise une boite et propose de remplacer l’appareil photo jetable et la carte téléphonique, de remplacer ces outils obsolètes par un couteau suisse qui, lui, est indémodable et d’une grande utilité. Néanmoins, son groupe votera pour cette délibération, espérant bien que ces modifications seront prises en compte. En particulier, la boite de préservatifs paraît plus adéquate que chichement un. A noter également une incohérence entre 15 ans, écrit au premier paragraphe et 16 ans, au premier alinéa. Il ajoute que cela les a fait également sourire. Monsieur le Maire le remercie pour son intérêt sur ce dossier. Monsieur AZOUGALHI entend bien les petites remarques qui sont formulées. Il trouve plutôt sympa qu’ils puissent de temps en temps rire sur des sujets aussi sympathiques que la jeunesse, avec tous les souvenirs qui peuvent tous les animer ici et qui leur font prendre conscience qu’ils ont peut-être des progrès à faire, notamment sur la boite de préservatifs. Il est en mesure de le confirmer pour avoir quatre enfants dont deux grands. Quant à l’écart d’âge, entre les 15-25 et les 16-25, sous réserve de vérification, le dispositif du Conseil Régional est un peu en décalage avec celui de la Ville. C’est peut-être l’explication. Il donnera l’information à M. MARNE avec grand plaisir. Concernant le couteau suisse, il ne voudrait avoir des problèmes avec les parents. Sur le sujet, il faudrait effectivement les consulter. ADOPTE A L’UNANIMITE 2015- 29 - SERVICE CIVIQUE – CONVENTION DE MISE A DISPOSITION AVEC LA MISSION LOCALE TECHNOWEST (MLT) – AUTORISATION Monsieur COCUELLE indique que cette délibération lui permet de mettre en lumière le service civique et le débat qui l’entoure depuis quelques semaines. Chacun peut ici s’accorder à reconnaitre que sa création en 2010 a été bienvenue. La France souffre depuis plusieurs décennies de la négligence des creusets républicains qu’elle a pourtant eu tant de mal à construire au cours des deux siècles précédents. La conscription a été suspendue en 1997. L’école, après avoir parfaitement rempli son rôle 29 pendant plus d’un siècle, ne parvient plus depuis des années à combler les inégalités de départ entre les enfants. La République, bafouée par ceux qui en font une lecture étriquée, ségrégationniste et intolérante, a besoin de dispositifs qui créent du lien commun où la jeunesse peut se découvrir un destin partagé. Dans cette optique, le service civique qui a succédé au service civil, créé en 2006 après les émeutes de banlieue de novembre 2005, est une planche de salut encourageante. Evidemment, tout n’est pas résolu, loin s’en faut. Pour 2015, le nombre de missions que les jeunes peuvent accomplir dans le cadre de ce service civique est plafonné à 45.000 dans le budget de la nation. C’est très peu, même s’il y a une montée en puissance puisqu’en 2011, 15.000 missions étaient budgétées. Le débat qu’il évoquait en début de son propos est la conséquence paradoxale d’un consensus, celui de la reconnaissance par l’ensemble des partis républicains, de l’intérêt du dispositif pour renforcer la cohésion nationale et la mixité sociale. Au fond, il existe deux challenges à relever : le premier est celui des missions. L’efficacité du service civique repose sur la qualité des missions proposées et corrélativement, sur la qualité de l’encadrement. Le Président de la République a promis récemment que tout jeune se présentant à partir du 1er juin de cette année pourra faire un service civique de huit mois. Cela signifie, d’après les estimations, 150.000 à 170.000 missions. En 2014, alors que l’objectif présidentiel était bien moindre, la Cour des Comptes écrivait « que la perspective à faire émerger de nombreuses missions de qualité se pose. Les gisements de missions nouvelles se trouvent dans les secteurs comme la santé ou le sport ou dans des structures, associations ou collectivités territoriales, où les risques de substitution à l’emploi sont plus importants que dans d’autres types de secteurs ou de structures ». Une montée en charge devra donc s’accompagner d’une vigilance accrue sur la non-utilisation de volontaires en service civique pour les activités qui pourront être confiées à des salariés. Le deuxième défi qu’il faudra relever est celui du financement. L’engagement du Président de la République représente un coût, selon le ministère de la jeunesse et des sports, de 608 M€ par an pour 150.000 jeunes, jusqu’à 680 M€ par an pour 170.000 jeunes. Selon les calculs de la Cour des Comptes, il faudrait plutôt compter 1 Mrd€. Récemment, certaines voix, tant à droite qu’au centre ou à gauche, se sont élevées pour la création d’un service national civique obligatoire. Dans cette hypothèse, le budget serait encore plus important puisqu’estimé entre 2,5 Mrds€ et 4 Mrds€ en fonction du temps consacré et de l’indemnisation accordée ou non. L’enjeu n’est pas mince, mais il considère que tout ce qui concourt à encourager la citoyenneté et à renforcer le rassemblement des français autour des valeurs de la République n’a pas forcément de prix. Le Groupe « Ensemble, changeons Mérignac » votera le rapport qui est proposé. Madame RECALDE apporte un petit complément à ce qui vient d’être indiqué. Rappeler que le Président de la République a parlé du service civique en ce début d’année et qu’il a confié à M. CHEREQUE une mission pour laquelle les premières conclusions sont attendues. M. CHEREQUE a été auditionné par la Commission de la Défense à l’Assemblée Nationale à laquelle Mme. RECALDE appartient, laquelle Commission s’est saisie depuis un certain temps, et avant même les évènements tragiques du début d’année, de la question d’un service national républicain. Ce sont les prémices. M. COCUELLE a souligné très justement que cela soulève un certain nombre d’éléments, non seulement financiers puisque sur une classe d’âge, cela a des conséquences financières importantes, mais également du point de vue de l’évolution des armés il y a quelques années, par les choix qui ont été faits par un Président de la République puisqu’on est passé d’une armée de conscription à une armée désormais professionnelle, une armée de métier et que cela implique beaucoup de choses. 30 Néanmoins, les Parlementaires se sont saisis de ce sujet, l’ensemble de la classe politique se saisit de ce sujet sur tous les bancs et travaille sur ce point-là. Elle rappelle qu’ici-même il y a quelque temps, une délibération a été votée sur la réserve citoyenne qui fait également partie de ce dispositif et auquel le gouvernement réfléchit beaucoup dans le cadre de l’opération Sentinelle qui est l’opération intérieure de protection dans le cadre de Vigipirate Attentats. S’agissant des valeurs de la République, elle rappelle qu’il appartient à l’école fondamentalement de mettre en avant les valeurs de la République. L’article L111-1 du Code de l’Education indique que la nation confie à l’école la mission de faire partager les valeurs de la République. C’est également ce que la municipalité s’emploie à faire ici aussi au travers des temps et des travaux d’accueil périscolaires. ADOPTE A L’UNANIMITE DELEGATION DE Madame Eugénie GASPAR ASSOCIATIONS – JEUNESSE – MAISONS DE QUARTIER - PROMOTION CULTURE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE – REVERSEMENT 2015- 30 DE LA SUBVENTION DE LA REGION AQUITAINE AU PROFIT DE L’ASSOCIATION CAP SCIENCES – AUTORISATION - ADOPTE A L’UNANIMITE DELEGATION DE Madame Joëlle LEAO SANTE ET HANDICAP - CENTRE DE L’AUDITION ET DU LANGAGE – BAIL EMPHYTEOTIQUE 2015- 31 AVEC L’ASSOCIATION DES ŒUVRES GIRONDINES DE PROTECTION DE L’ENFANCE Monsieur le Maire souligne que c’est un dossier comme ils les aiment. Monsieur COCUELLE indique que son groupe l’aime également. Il formule une remarque qui ne porte pas sur le fond du dossier, mais sur la forme. Il parle sous l’autorité du Maire en tant qu’éminent juriste et sous l’autorité d’Anne COUPLAN également. A propos du bail emphytéotique, il est indiqué à la fin du quatrième alinéa que ce type de bail peut être conclu pour une durée de 18 à 99 ans et moyennant une redevance modeste. En revanche, il pense qu'il est inexact d'indiquer que la particularité étant qu’à l’échéance du bail, le bailleur redevient propriétaire du terrain et de l’ensemble des constructions. En effet, sous réserve de leur accord, il suppose que le bailleur reste propriétaire pendant toute la durée du bail ; le locataire bénéficie d’un droit réel, mais il n’a jamais été question de transférer la propriété. Il demande si c’est exact ou pas. Il faut préciser que le bailleur devient propriétaire des constructions au terme du bail. Monsieur le Maire suppose qu’il y a une erreur de rédaction et le remercie de sa vigilance. C’est le principe même du bail emphytéotique. Le texte sera modifié. Madame VAILLANT formule une petite observation concernant ces très très bonnes dispositions. Elle s’inquiète depuis quelques semaines, voire quelques mois – et s’est rapprochée de Marie RECALDE – de la sécurité des enfants sur l’école des Bosquets, maternelle et primaire. Elle ose espérer qu’ils n’attendront pas les résultats d’une enquête publique pour avoir des passages cloutés, des améliorations sur les trottoirs puisque les enfants ne peuvent pas aller au centre social et à la bibliothèque sans être sur la route. Elle attire l’attention de Marie RECALDE sur ce point. 31 Madame RECALDE confirme qu’elles ont échangé sur ce sujet très important et problématique. Les services qu’elle a saisis lui ont fait part du fait qu’ils avaient déjà saisi il y a quelques années la Communauté Urbaine sur ce sujet, puisque c’est elle qui est chargée de ces opérations-là, qui n’avait pas jugé opportun de déplacer le passage protégé. Compte tenu des nouvelles données et du chantier qui arrive, elle est intervenue auprès de Bordeaux Métropole pour que les choses évoluent rapidement. Cela devrait se faire dans les jours qui viennent. ADOPTE A L’UNANIMITE DELEGATION DE Monsieur Daniel MARGNES CULTURE – COMMUNICATION ET RELATIONS INTERNATIONALES - FONDS DE DOTATION MERIGNAC MECENAT – RAPPORT D’ACTIVITE 2015- 32 2013/2014 – COMMUNICATION (Communication non soumise à vote) - FONDS DE DOTATION MERIGNAC MECENAT – MODIFICATION DES 2015- 33 STATUTS ET ELECTION DES REPRESENTANTS DE LA VILLE Monsieur le Maire propose de ne pas voter à bulletins secrets. Il demande son accord au Conseil Municipal qui l’accepte. Il propose ensuite de fixer à 5 le nombre des membres représentant la collectivité, à savoir : Daniel MARGNES, Jean-Marc GUILLEMBET, Sylvie CASSOU-SCHOTTE, David VALADE et JeanPierre BRASSEUR. ADOPTE A L’UNANIMITE Monsieur le Maire revient sur la délibération 2015- 22, dossier excellemment présenté par Pierre GIRARD sur le SDEEG. Il présume que tout le monde a pu prendre connaissance des documents. ADOPTE A L’UNANIMITE DELEGATION DE Madame Marie-Christine EWANS ACHATS ET MARCHES - RESTRUCTURATION DU CHATEAU DU BURCK – APPEL D’OFFRES 2015- 34 OUVERT N°2013-063-10 – AVENANT 1 CONCLU AVEC LA SOCIETE SEGONZAC ADOPTE A L’UNANIMITE Regroupement du 2015- 25 à 2015- 47 Madame EWANS regroupe les délibérations, s’agissant d’un pôle d’équipement public social et culturel à Beaudésert. Ce marché porte sur les travaux de construction d’un pôle d’équipement. Cette consultation comporte 13 lots distincts avec, pour certains, des prestations supplémentaires. Elle leur fait grâce de la lecture de tous les attributaires. Ils sont portés dans les délibérations, ainsi que le prix. La bonne surprise, c’est que tous les lots ont été attribués et qu’ils sont bien en dessous de l’estimation. 32 Elle leur propose d’autoriser Monsieur le Maire à signer les marchés avec les entreprises attributaires pour tous les lots, à prendre toute décision relative à l’exécution et au règlement des marchés et à prévoir les crédits correspondants en investissement au chapitre 42-23. Madame VAILLANT confirme qu’ils peuvent effectivement se féliciter que le montant total des travaux soit inférieur aux travaux estimés. En cette période, toute économie est bonne à prendre. Elle présume qu’ils seront tous d’accord sur ce point. Concernant le lot 1 VRD et Paysage, elle a évoqué en commission un achat de bancs sur la PSE1 qui lui paraît complètement surévalué, sachant que la commission a par ailleurs signé un appel d’offres par bon de commande pour les bancs de la mairie qui s’élèvent entre 300 et 500 € alors que là, ils s’élèvent à 1.100 €. 5.700 € pour 4 bancs. Après en avoir discuté en commission, elle a refusée de signer la PSE1 et son groupe s’abstiendra donc sur cette PSE1 du lot 1 VRD et Paysage. Madame EWANS note que Mme VAILLANT a étudié les offres pendant 12 h, ce qui montre qu’elle est une élue consciencieuse. Il s’agissait d’un marché global où les prestations supplémentaires étaient données et tous les concurrents ont répondu sur la même base de prix. Donc, les prix étaient justifiés. De plus, il s’agit d’une exigence architecturale. Ce sont des bancs qui sont dans le prolongement de la terrasse et qui permettent une double assise, soit vers le théâtre de verdure, soit de l’autre côté, et qui ne ressemblent pas à ceux qui ont été commandés dans les autres parcs. Ce sont des bancs constitués de lattes de bois, piètements en béton, dimension 2,20 m X 0,60 et monolithiques. Si les autres concurrents ont répondu avec la même base de prix, c’est que ces prix étaient justifiés. En revanche, si Mme VAILLANT est obsédée par ces bancs, elle n’a pas vu que les autres prestations étaient bien en dessous des prix. Elle considère que c’est un manque de respect pour le travail de l’architecte, un manque de respect pour les services techniques qui ont travaillé. Ils sont vigilants quant aux prix et la délibération précédente le montre puisqu’ils ont essayé de réduire le prix de l’avenant. De son point de vue, il faut arrêter de se bloquer sur ces bancs. Monsieur le Maire signale qu’ils ne font qu’appliquer les règles du code des marchés publics. Madame VAILLANT ne comprend pas. Elle prend à cœur le travail qu’elle réalise en commission, comme l’ensemble des gens de cette commission, et elle ne pense pas manquer de respect à M. l’architecte à qui elle s’est adressée en commission. S’entendre dire qu’elle fait une fixation sur les bancs, elle sait également indiquer que ça va lorsque c’est le cas. Cela étant, se satisfaire de cela parce que l’ensemble des travaux est inférieur à l’estimation, elle s’en excuse, mais ce n’est pas son point de vue. Son groupe maintient sa position. ABSTENTION : Groupe « Ensemble, changeons Mérignac » (Lot 1) ADOPTE A LA MAJORITE - Sur les autres lots : ADOPTE A L’UNANIMITE Monsieur le Maire remercie l’assemblée.