Sarah Nemtanu

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Sarah Nemtanu
Sarah Nemtanu, violon
Lorsque l’on prend connaissance du parcours artistique de Sarah Nemtanu, qui vient d’obtenir une Victoire
d’Honneur aux Victoires de la Musique Classique 2013 avec son père et sa sœur, on a du mal à croire qu’elle a à
peine un peu plus de 30 ans.
Nommée Premier violon solo de l’Orchestre National de France à seulement 21 ans, elle est, en 2007, nominée
en tant que “révélation soliste instrumental de l’année“ aux Victoires de la Musique Classique. En 2009, elle est la
vraie violoniste du film Le Concert de Radu Mihaileanu où elle conseille et double Mélanie Laurent en y
interprétant le premier mouvement du concerto de Piotr Ilitch Tchaïkovski élu œuvre musicale classique préférée
des auditeurs de Radio-Classique en mai 2012 ; en 2013 sort précisément chez Naïve Classic l’enregistrement
de ce concerto interprété par Sarah Nemtanu en live avec l’Orchestre National de France dirigé par Kurt Masur.
A propos de disque, Gypsic, qui montre l’étendue du talent de Sarah Nemtanu en allant aux frontières des
musiques du monde en évoquant l’esprit tzigane et les rythmes des Balkans, a été un des succès marquants de
Naïve Classic.
On retrouve fréquemment Sarah Nemtanu à la radio ou à la télévision.
Avant d’en arriver là, Sarah a commencé l’étude du violon avec son père Vladimir, violon solo de l’Orchestre
National de Bordeaux Aquitaine. D’une belle précocité elle a intégré la classe de Gérard Poulet au CNSMD de
Paris à 16 ans où elle obtint des premiers prix de violon et de musique de chambre (à chaque fois avec mention
très bien). Après ses succès en concours internationaux - Premier Prix Maurice Ravel à Saint-Jean de Luz en
1998 et lauréate du réputé concours international Antonio Stradivarius en 2001 -, elle est révélée au grand public
à Paris à la Cité de la Musique lorsqu’elle joue le Double Concerto de Brahms avec Gautier Capuçon sous la
baguette d’Emmanuel Krivine.
Ses prestations en soliste au sein de l’Orchestre National de France, bien sûr, mais aussi de prestigieux
orchestres tels que le London Symphony Orchestra, l’Orchestre de la radio suédoise, l’Orchestre de la Santa
Cecilia de Rome, le Mahler Chamber Orchestra, qui ont fait et font régulièrement appel à elle, lui valent les plus
grands éloges.
Ses rencontres avec de fortes personnalités telles que Bernard Haitink, Sir Colin Davis, Ricardo Mutti, l’ont
conduites dans les plus belles salles du monde comme le Théâtre des Champs-Elysées, le Century Hall à Tokyo,
le Carnegie Hall à New York ou le Musikverein de Vienne.
Si elle excelle dans le vaste répertoire traditionnel en soliste ou en formation de chambre (ses complices
habituels ont pour noms Lise Berthaud, Romain Descharmes, Anne-Lise Gastaldi, David Guerrier, Jean-Frédéric
Neuburger ou encore sa sœur Déborah), elle est aussi une artiste imaginative qui adore déborder du cadre
classique en jouant avec des musiciens tels que Richard Galliano, Chilly Gonzales ou la chanteuse Juliette.
Enfin offrir, transmettre et partager étant, pour elle, essentiel dans la façon de vivre son art, Sarah joue en
soutien à de belles causes. Elle s’est ainsi engagée pour l'association "Musique et Santé" dirigée par Philippe
Bouteloup, mène des actions à l'Institut Gustave Roussy de Villejuif. Elle apporte son aide à l’éducation musicale
des plus jeunes avec des master-classes et des actions pédagogiques.
La prestigieuse Fondation Zilber-Rampal lui prête un violon Giovanni Battista Guadagnini de 1784.

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