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Vol. 16 | No 30 | Le lundi 25 avril 2016 SYNDICAT DE L’ENSEIGNEMENT DE LA POINTE-DE-L’ÎLE (SEPÎ) Journal syndical (514) 645-4536 | Téléc. (514) 645-6951 | www.sepi.qc.ca | f www.facebook.com/sepi.syndicat INFO | SURVEILLEZ VOS PAYES Le conseil en titre s’adresse, bien entendu, aux profs de tous les secteurs, mais ce qui suit concerne ceux de l’ÉDA et de la FP. Des éléments retrouvés par hasard dans certains dossiers et une déclaration récente de la directrice adjointe aux ressources humaines nous laissent croire que des gens de ces deux secteurs auraient été mal payés, l’an dernier, pour les heures faites dans le cadre d’événements décrits plus bas. Il semble que les profs réguliers et contractuels qui auraient fait certaines des 12 premières heures de remplacement d’absence auraient été payés à taux horaire plutôt qu’au millième du traitement dans le cas où ces heures auraient occasionné un dépassement des 720 ou des 800 heures annuelles. L’entente nationale E-6 (articles 11-7.08 et 13-7.08) prévoit, autant à l’ÉDA qu’en FP, que les heures d’absence d’un prof (régulier ou à temps partiel) s’ajoutent au contrat de la personne ou des personnes qui sont appelées à remplacer lorsque la somme des heures d’absence consécutives est de plus de 12. Il n’y a aucune obligation que ce soit la même personne qui ait fait le remplacement des 12 premières heures pour que celles-ci s’additionnent. En clair et à titre d’exemple : Géraldine enseigne 6 heures par jour. Elle s’absente lundi, mardi, mercredi et jeudi. Pierre (contrat à 70 %) la remplace lundi et mardi, Thérèse (contrat à 50 %) la remplace mercredi et finalement Cyprien (contrat à 100 %) la remplace jeudi. Compte tenu de l’absence de Géraldine pour plus de 12 heures consécutives, les heures faites par les trois remplaçants s’ajouteront à leur contrat jusqu’à concurrence d’une pleine tâche annuelle. En cas de dépassement de celle-ci, les heures sont payables au millième du traitement. Si ces remplacements ont été faits par des profs réguliers, et que ces heures occasionnent un dépassement de la tâche annuelle de 720 ou de 800 heures, ces heures deviennent payables au millième du traitement (11-10.04 F et 13-10.07 D). Le paiement de ces heures, s’il y a lieu, devrait apparaître sur les prochaines payes, selon votre date de fin de contrat, ou à la fin de l’année pour les réguliers. En cas d’irrégularités, vous devez nous aviser rapidement car les délais de griefs ne sont que de 90 jours. En cas de doute sur l’application de ces clauses dans vos centres, n’hésitez pas à contacter Sophie Fabris à l’adresse suivante : [email protected]. INFO | FAE - L’AUTONOME Fin mai-début juin, un numéro spécial du journal L’Autonome sera publié dans le cadre des célébrations du 10e anniversaire de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE). Cette dernière souhaite publier quelques bons souvenirs des membres. Nous lançons un appel à toutes et tous pour un partage des meilleurs souvenirs de la FAE (un événement, une manif, un bon coup, etc.) La rédaction de ces moments mémorables doit être concise (2-3 lignes). Vous pouvez acheminer, avant le vendredi 6 mai 2016, vos témoignages directement à Lucie Lépine à l’adresse suivante : [email protected]. Merci de votre collaboration ! AGENDA RASSEMBLEMENT PERSONNES DÉLÉGUÉES >> L e dimanche 1er mai 2016 à 12h30 : rassemblement dans le cadre de la Journée internationale des travailleuses et des travailleurs au Québec >> L e mercredi 4 mai 2016 en libération : conseil des personnes déléguées >> L e mercredi 18 mai 2016 à 19h : conseil des commissaires de la CSPÎ >> L es 18, 19 et 20 mai 2016 : conseil fédératif (CF) de la FAE Lieu : centre Leonardo da Vinci (8370, boul. Lacordaire à Saint-Léonard) Lieu : centre administratif de la CSPÎ (550, 53e Avenue à Pointe-aux-Trembles) Lieu : Crowne Plaza à Gatineau Lieu : parc La Fontaine COMMISSAIRES CONSEIL FÉDÉRATIF IMPORTANT | FAE - POINT NÉGO Vous recevez cette semaine la toute dernière parution du Point Négo 2016. D’entrée de jeu, vous trouverez un mot du comité exécutif qui nous invite à ne pas laisser tomber les luttes que nous devons mener tous les jours et à rester fierEs de ce que nous avons toutes et tous accompli, malgré des résultats qui n’ont peut-être pas été à la hauteur de notre mobilisation. À l’intérieur, par les 10 faits saillants bien circonscrits de cette entente de principe, vous pourrez être à même de constater l’amélioration de vos conditions de travail. Pour finir, vous pourrez consulter deux tableaux qui font état des résultats de la négociation intersectorielle (augmentations salariales). Un Point Négo à conserver… ▪ Lucie Lépine| [email protected] RAPPEL | FAE - PREMIER RÉSEAU SUR LA DIVERSITÉ SEXUELLE Dans le cadre de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, le Comité des alliées et alliés pour la diversité sexuelle de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) vous invite à sa toute première activité de réseautage. Sur le thème Diversité sexuelle dans les écoles : soutenir nos élèves et nos collègues, l’événement sera l’occasion de vous informer et de vous sensibiliser aux réalités des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et transidentitaires (LGBT) afin de prendre une part active à la lutte contre l’homophobie et la transphobie dans votre milieu. Date : Le mardi 17 mai 2016 de 9h à 16h Lieu : Hôtel Gouverneur Place Dupuis (1415, rue St-Hubert, Montréal, QC H2L 3Y9) Date limite d’inscription : 29 avril 2016 Pour vous inscrire, il suffit de communiquer avec votre syndicat en composant le (514) 645-4536 ou par courriel au [email protected]. Le nombre de places est limité à six (6). Faites vite ! ▪ Lucie Lépine| [email protected] COMITÉ DE LA CONDITION DES FEMMES (CCF) Clin d’oeil de la conférence du 12 mars : Avez-vous tenté un +2 pour votre dernier retour annoncé à la maison ? 2 TOPO - Vol. 16 | No 30 | Le 25 avril 2016 INFO | RETOUR SUR LE RÉSEAU DES FEMMES 2016 DE LA FAE Avancer vers l’arrière ? Ce titre-thème fait drôlement penser à la consigne du chauffeur d’autobus de notre périple de transport scolaire, jadis… Et quand on avance vers l’arrière, s’en va-t-on directement dans le fond ? C’est ce que nous avons toutes et tous effectivement pensé lorsque nous avons entendu récemment la ministre Lise Thériault déclarer qu’elle n’était pas féministe – comme si c’était une tare… L’affirmation a par contre eu l’effet et le mérite de relancer le débat sur le féminisme, sa définition, les différentes façons de le voir et de le vivre. Le 15 avril dernier, de nombreuses femmes membres de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) ont réfléchi à la problématique principale soulevée par le mouvement : Les rapports entre les sexes sont-ils égalitaires ? A-t-on complètement éradiqué les stéréotypes sexuels ? Qu’en est-il quelque 40 ans après la deuxième vague du mouvement, après le Mouvement de libération des femmes et le Women’s Lib et après la troisième vague avec des groupements médiatisés comme les Chiennes de garde, La Barbe, Osez le féminisme ! et encore plus récemment, le FEMEN ? La journée a débuté par une intervention fort remarquée de Koriass, jeune slameur québécois qui a conquis le cœur de toutes les femmes lors de son passage à TLMP en février dernier. Koriass qui avoue faire partie du « boys’club » avec tous les privilèges que cela octroie. Qui avoue aussi avoir été élevé à ne pas agir « comme une fille », à ne pas courir « comme une fille », à ne pas lancer le ballon « comme une fille ». « Comme une fille », insulte suprême. Un coriace programmé « pour cultiver et engendrer ce comportement de dominance face à la femme, cette position d’autorité face au sexe féminin ». Programmé pour être un homme, et être un homme, c’est surtout ne pas être une fille. Mais bien mal lui en prit, Koriass est un Natural Born Féministe qui a toujours vu les filles ou les femmes comme ses égales. Il le redit avec conviction et sans honte, il est féministe dans l’acception la plus simple du terme : il veut seulement que la femme soit l’égale de l’homme dans toutes les sphères sociales. Il invite même tous les hommes à déchirer leur carte de membre du fameux « boys’club » et à vivre leur condition d’homme différemment, à faire preuve de sensibilité et à participer pleinement, dans ce sens, à l’éducation des filles et des garçons. Ont suivi trois courtes conférences. D’abord, Geneviève Dumont du Conseil du statut de la femme nous a présenté les résultats inédits de sa recherche sur la vie amoureuse et sexuelle des adolescentes au Québec. Ensuite, Lilia Goldfarb du Y des femmes de Montréal nous a entretenues de l’impact des stéréotypes sexuels sur l’égalité et finalement, Élizabeth Harper de l’UQAM nous a présenté, pour sa part, une conférence s’intitulant Prévenir et contrer la violence médiée par TIC chez les filles et les jeunes femmes. Ces allocutions documentées visaient à nous faire prendre conscience des avancées et des reculs de notre société quant à l’égalité entre les sexes. On avance ? Certainement ! Pour preuves, tous les réseaux, organismes, comités de femmes. La recherche, les syndicats, les universités qui se penchent toujours sur le sujet, qui n’abandonnent pas la lutte, qui ne se laissent pas distraire par une supposée atteinte de l’égalité. On avance par les politiques gouvernementales pour la conciliation travail-famille. On avance parce que dans nos foyers, le processus de transmission des valeurs féministes s’effectue. On avance parce que la technologie et tout ce qui se passe de positif sur le web permet aux femmes de s’exprimer librement, de défendre leur cause, d’être lues et entendues partout à travers le monde. On avance parce que de plus en plus d’hommes et de femmes se déclarent ouvertement féministes, quel que soit le féminisme choisi parmi l’éventail. On avance parce que chacune de nous détermine son propre féminisme. Paradoxalement, on ne peut éviter de constater des reculs. Les stéréotypes sexuels sont encore bien vivants, les modèles pour les jeunes filles, de plus en plus sexualisés et l’hypersexualisation, de plus en plus hâtive. On recule parce que la disparition des cours d’éducation sexuelle a laissé un grand vide. On semble vouloir les réintégrer au cursus scolaire, mais fera-t-on encore l’erreur de ne s’en tenir qu’à un contenu où il n’est question que de « mécanique de l’acte » ? Exclura-t-on encore une fois le volet amour/désir/plaisir/intimité de l’équation ? On recule quand les interventions d’éducation sexuelle sont plutôt médicalisées, quand on ne veut que protéger les jeunes contre les infections transmissibles sexuellement. Le sexe, c’est problématique et dangereux. Fait-on réellement de l’éducation quand tout ce qu’on enseigne aux filles, c’est qu’elles n’ont qu’un seul pouvoir, celui de dire oui ou non et qu’elles doivent ensuite évaluer les risques à dire oui ? Ou encore, faiton de l’éducation quand on impose un code vestimentaire plutôt que d’éduquer à un code vestimentaire ? On recule parce qu’on a encore aujourd’hui une mauvaise perception du féminisme, les femmes censées nous représenter se défendant bien de l’être ou devant expliquer ce qu’elles entendent par être féministe quand elles se résignent enfin à l’avouer. Peu de jeunes femmes également dans les activités féministes organisées. Par ailleurs, que penser du projet de loi 20 concernant la limitation à l’accès à l’avortement et à la procréation assistée ? Que penser de l’employabilité des femmes enceintes en 2016 ? Et la technologie, le web, les réseaux sociaux ne contribuent-ils pas aussi à miner les efforts des femmes – et des hommes – quand ils diffusent à grande échelle des images dégradantes de soumission, de contrôle, de violence, quand ces plateformes sont le lieu d’intimidation, de harcèlement ou de pression sociale pour correspondre à un modèle sexuellement actif dès le début de l’adolescence ? La semaine prochaine : Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ? Pistes de solutions, défis et outils. ▪ Lucie Lépine| [email protected] TOPO - Vol. 16 | No 30 | Le 25 avril 2016 3 INFO | CONGÉ DE MATERNITÉ OU DE PATERNITÉ Vous commencerez sous peu un congé de maternité ou de paternité : les jours de grève auront-ils un impact ? Au cours de votre congé de maternité/paternité, vous recevrez des prestations du RQAP. Ces prestations sont, grosso modo, calculées en fonction du revenu gagné en lien avec les 26 dernières semaines de travail précédant le début de votre congé de maternité/paternité. Ainsi, si l’on retrouve la semaine du lundi 7 décembre 2015 (semaine au cours de laquelle il y a eu les jours de grève des 9, 10 et 11 décembre 2015) dans cette période de 26 semaines, ceci aura un effet négatif sur votre moyenne salariale (les jours de grève n’étant pas rémunérés). Afin d’éviter cet impact négatif sur la détermination du montant des prestations versées par le RQAP, vous pourrez demander l’application de l’article 31.2 du Règlement d’application de la loi sur l’assurance parentale. L’application de cet article aura pour effet que la période de 26 semaines qui sera considérée par le RQAP débutera la semaine du 29 novembre 2015, excluant ainsi la semaine du 7 décembre 2015 où ont eu lieu trois jours de grève. Ainsi, dans un cas type, à la suite de l’application de l’article 31.2 du Règlement d’application de la loi sur l’assurance parentale, les 26 semaines qui seront considérées par le RQAP pour établir votre moyenne salariale seront celles du 7 juin 2015 RAPPEL | LE 1 ER au 29 novembre 2015 inclusivement pour les enseignantEs à temps plein. Pour les enseignantEs à temps partiel, ce seront les semaines du 12 avril 2015 au 21 juin 2015 inclusivement et du 24 août 2015 au 29 novembre 2015 inclusivement (puisque les semaines de la période estivale ne sont pas considérées par le RQAP pour les enseignantEs à temps partiel). Afin de demander cette application, nous vous conseillons d’effectuer votre demande de prestations au RQAP par téléphone et lors de cette demande, vous devrez mentionner que vous demandez l’application de cet article. Vous devrez de plus soumettre une lettre au RQAP énonçant que vous étiez en grève les 9, 10 et 11 décembre 2015 : pour ce faire, vous devrez communiquer avec nous afin que nous vous transmettions une lettre personnalisée. Finalement, si l’application de l’article 31.2 du Règlement d’application de la loi sur l’assurance parentale s’avérait désavantageuse pour vous, le RQAP ne l’appliquera pas et ce, automatiquement. Dans le doute, vous avez donc avantage à effectuer cette demande au RQAP. N’hésitez pas à communiquer avec Josiane Gratton ou Maya Gagnon pour toute question en lien avec l’information énoncée ci-dessus au (514) 645-4536. ▪ Josiane Gratton | [email protected] MAI : ON A LE QUÉBEC À CŒUR Venez en grand nombre à ce rendez-vous avec vos amiEs et vos enfants pour célébrer pour une 44e fois la Fête internationale des travailleuses et des travailleurs au Québec. Le rendez-vous pour les membres du SEPÎ et de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) est le dimanche 1er mai 2016 à l’angle de la rue Rachel et de l’avenue du Parc La Fontaine à 12h30. Le départ de la marche se fera à 13h. ▪ Serafino Fabrizi | [email protected] Le TOPO est réalisé par le Syndicat de l’enseignement de la Pointe-de-l’Île (SEPÎ). Tiré à 2600 exemplaires, le TOPO est distribué à toutes les enseignantes et tous les enseignants de la Commission scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSPÎ). La reproduction du journal, en tout ou en partie, est autorisée à condition de mentionner la source. Commentaires et/ou suggestions Syndicat de l’enseignement de la Pointe-de-l’Île 745, 15e Avenue | Montréal (Québec) H1B 3P9 Tél. : (514) 645-4536 | Téléc. : (514) 645-6951 Par courriel : [email protected] 4 TOPO - Vol. 16 | No 30 | Le 25 avril 2016