Intégration ou filialisation

FO
FÉDÉRATION SYNDICALISTE FORCE OUVRIÈRE DE LA COMMUNICATION
60 rue Vergniaud 75640 Paris CEDEX 13 /www.fo-com.com /[email protected]
France Télécom -- Orange
NOVEMBRE 2010•Codes A, C & T
COM
Ou VA LE ReSEAU DE DISTRIBUTION ?
LE DEVOIR DE S’EXPRIMER,
LE DROIT D’ÊTRE CONSIDÉRÉS
Intégration ou filialisation ?
Beaucoup d’informations circulent en haut lieu concernant le réseau de distribution.
Il n’y a pas là de quoi rassurer le personnel travaillant en boutiques.
Des informations inquiétantes !
Il est prévu le passage rapide (on parle de fin novembre…) de toutes les boutiques France
Télécom sous enseigne « Orange » sans consultation du Comité Central d’Entreprise (CCUES),
alors même qu’il s’agit d’un choix stratégique important avec de fortes répercussions.
Ainsi, il ne sera plus possible de distinguer les
boutiques « franchisées » ou « partenaires »
des boutiques « propriétaires » (où travaille le
personnel France Télécom…) ; par ailleurs, la
disparition de l'esperluette ou de la référence
à « France Télécom » sur l'enseigne peut
représenter jusqu'à 10 % de perte de flux sur
les boutiques concernées, d’après les experts
du marketing…
Résultat probant
d’une filialisation du
réseau de boutiques !
Il est prévu le rachat à 100 % du réseau
PhotoStation-PhotoService (du Groupe
« Générale de Téléphone ») sans intégration au
réseau des boutiques France Télécom, en
maintenant donc une filiale "concurrente", sous
convention collective des services (bien moins
attractive que notre convention collective
nationale des télécommunications…) ;
Il est prévu le passage rapide « sous franchise »
de la totalité des partenaires Mobistore, dont la prise de contrôle par France Télécom sera
totale.
Voilà une accélération des évènements nous laissant présumer que le « nouveau France Télécom » se
prépare à tirer, sinon plus vite que son ombre, du moins aussi fort que l'« ancien France Télécom » !
La stratégie semble sourire aux « séparatistes »
Depuis de nombreuses années, deux principales écoles se confrontent au sein de la direction de
France Télécom concernant la politique de distribution en boutiques.
Pour faire simple :
La première école, ayant survécu jusqu’à présent, considère que l'existence d'un important réseau
de boutiques « propriétaires », avec des salariés « maison », est la meilleure option pour garantir la
qualité de service et le développement des ventes. De manière générale, les partisans de cette école
sont proches des agences de distribution (AD) et savent que les boutiques, lors des crises d’échanges
de LiveBox de ces dernières années, ont porté à bout de bras l'entreprise, qui aurait pu sombrer sous
des centaines de milliers de réclamations clients.
Les enjeux qui se dessinent sont connus !
Pour toutes ces raisons, Force Ouvrière Communication tire la sonnette d'alarme et demande
une audience à Mr Jérôme Barré, Directeur Grand Public France, afin qu'il nous éclaire sur
un certain nombre de points, en particulier les intentions de la direction quand au rachat de
la Générale de Téléphone (réseau PhotoStation-PhotoService).
Force Ouvrière Communication revendique :
Le maintien et le développement d'un fort réseau de boutiques « propriétaires ».
L'intégration de toutes les boutiques « partenaires » et de leurs salariés au sein de France
Télécom S.A.
Le passage sous la convention collective nationale des télécommunications (CCNT) de tous les
salariés de la distribution Orange (mobistores, photoservice, photostation).
L'arrêt de la démagogie sur les coûts de la distribution et la reconnaissance du travail réalisé et
des résultats obtenus par les salariés des boutiques « propriétaires » France Télécom.
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DÉCLARE ADHÉRER À FORCE OUVRIÈRE
À COMPTER DU : ....................................................................................................................................................................
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SIGNATURE
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FO COMMUNICATION
60 RUE VERGNIAUD
75640 PARIS CEDEX 13
n'a une palette aussi large d'activités (et donc de
compétences) que celle des boutiques France
Télécom.
Les tentatives, afin de faire monter en compétences
les réseaux «partenaires» sur le Haut-Débit par
exemple, se sont soldées, dans la plupart des cas,
par des échecs ou, au mieux, par une contribution
faible.
Les réseaux « partenaires » n'ont montré aucune
capacité à faire face au traitement des réclamations
des clients, qui retournent systématiquement vers les
boutiques France Télécom.
Les transferts, à des « partenaires », de boutiques France Télécom fermées, se sont tous soldés par
une baisse du chiffre d’affaires, dont acte !
Enfin, les analyses de coûts réalisées par les « financiers maison » sont biaisées, car on compare des
choux et des carottes ! On compare des boutiques « partenaires » et « concurrentes » où on ne
vend que des mobiles, avec les boutiques « propriétaires » où l’on vend tous les produits de France
Télécom, où l’on réalise du SAV (service après-vente), une grande partie de l’ADV (administration
des ventes), et où l’on traite les réclamations clients. Ces analyses sont tout simplement fausses ! Mais
ce qui dérange nos dirigeants, c’est que les salariés de France Télécom sont en moyenne bien
mieux payés que les salariés des réseaux « partenaires » ou « concurrents ».
Bulletin à remettre
au responsable
local ou à retourner à :
Aucun réseau, « partenaire » ou « concurrent »,
on avait tout…
ils cassent tout,
et veulent tout vendre
maintenant…
NON
Contrairement à ce que prétendent les tenants
de la filialisation, les comparaisons entre
réseaux sont plutôt à l'avantage des boutiques
« propriétaires » France Télécom :
OUI
Il n'appartient pas à un syndicat indépendant tel que le nôtre de dicter une stratégie, quelle qu’elle soit,
à une entreprise. Cela étant, il va sans dire que nous ne sommes pas indifférents aux choix qui
s'opèrent dans ce domaine.
En effet, Force Ouvrière Communication défend l'option d'un fort réseau de boutiques « propriétaires »,
avec des salariés « maison », implanté sur tout le territoire, seul à même de rendre un vrai service de
proximité, garantissant ainsi la fidélisation des clients.
Bulletin
d’adhésion
La filialisation n’est pas la solution !
Ce sont les résultats opérationnels qui en attestent !
ADRESSE : .................................................................................................................................................................................
Il est clair que la politique menée par la direction, aujourd’hui, ne s’est toujours pas nettement
positionnée pour une école de pensée ou l’autre. Mais ces temps-ci, nous avons la nette impression
que la seconde école prédomine.
NOM : .......................................................................................................................................................................................
PRÉNOM : ...............................................................................................................................................................................
EMPLOYEUR : ........................................................................................................................................................................
ÉTABLISSEMENT : .................................................................................................................................................................
GRADE/NIVEAU : .................................................................................................................................................................
N° DE SÉCURITÉ SOCIALE :
heureusement avoir réussi à imposer sa dangereuse politique), considère que les boutiques France
Télécom coûtent beaucoup trop cher, ne sont pas performantes, font trop de « social » et pas assez
de vente. Selon cette même école, France Télécom serait bien plus rentable si on sous-traitait la
distribution auprès de partenaires, franchisés ou indépendants, ou si on filialisait purement et
simplement la distribution, afin de pouvoir mieux la « vendre » le moment venu, tout comme SFR a
vendu ses propres centres d'appels.
Prélèvement des cotisations :
La seconde école, qui s’est faite une belle santé sous l’ère du funeste Louis-Pierre Wenes (sans