L`association Nîmes-Alès La métropolisation en

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L`association Nîmes-Alès La métropolisation en
Le projet de coopération des agglomérations de Nîmes et Alès est né d’une volonté
politique affirmée d’inscrire leur territoire dans un processus d’ouverture afin de
promouvoir un développement durable.
L'association Nîmes-Alès
Favorable à une démarche initiée par la Délégation interministérielle à l’aménagement et à la
compétitivité des territoires, les agglomérations de Nîmes et Alès ont alors décidé de bâtir une
stratégie de coopération à partir du premier maillon qu’elles constituent et ont cherché le meilleur
support pour initier cette coopération.
L’outil retenu a pris la forme d’une association créée en 2007, portée au niveau logistique par l
’agence d’Urbanisme, et qui s’est vue confier la mission de faire émerger un projet commun pour le
développement des Agglomérations de Nîmes et d’Alès.
Depuis plus de cinq ans, les deux agglomérations ont engagé la mise en œuvre de cette stratégie
de coopération pour préfigurer une démarche de métropolisation au sein de ce territoire à l’Est du
Languedoc-Roussillon.
La métropolisation en marche
Aujourd’hui, la métropolisation est en marche avec la création depuis le 31 décembre 2012 du Pôle
Métropolitain qui disposera des compétences suivantes :
Transport
Développement économique
Enseignement supérieur, promotion de l’innovation, de la recherche et de la culture
Aménagement de l’espace
Il réunit les 2 plus grandes villes du Gard mais a vocation, à terme, de s'étendre dans les
départements voisins, vers les villes de Montpellier, Avignon et Arles. Il a la particularité, et c’est là
l’enjeu de son avenir, de se positionner à la fois à plusieurs échelles (système urbain local, aire
urbaine de Montpellier, systèmes urbains régionaux et interrégionaux) mais également à l’échelle
nationale et internationale.
Le bureau du pôle métropolitain
Il est composé d’un président élu parmi les membres du Comité syndical, d’un vice-président et de
10 délégués (5 représentants de la communauté d’Agglomération Nîmes Métropole et 5 de la
communauté d’Alès Agglomération).
Le siège social est fixé à l’Hôtel de ville de Saint-Hilaire de Brethmas.
Les grands dossiers du Pôle métropolitain
L’approvisionnement en eau
Pour assurer les besoins en eau des populations (étant donné la croissance démographique), le
développement touristique et le renforcement de l’agriculture, il devient indispensable d’amener l
’eau du Rhône sur les bassins de vie de Nîmes et Alès.
Le contrat d’axe ferroviaire
La valorisation de la ligne ferroviaire entre Bessèges et Manduel comprend trois volets :
La modernisation de la ligne Nîmes-Alès (avec le viaduc de Courbessac livré fin 2012)
La rénovation de la ligne Alès-Bessèges (objectif : 3 000 voyageurs par jour à l’horizon 2020)
La liaison de la gare de Nîmes avec la future gare TGV de Manduel (d’ici 2020)
La couverture numérique
L’objectif du Pôle métropolitain est d’apporter le très haut débit sur Alès, en profitant des “tuyaux”
sous la 2x2 voies. Le THD est arrivé à Alès en 2012 et toute la ville est irriguée par 18 km de
fourreaux depuis 2015.
Dans un deuxième temps, toutes les ZAE du Grand Alès doivent être connectées, puis les centres
de toutes les communes du Grand Alès. L'ouvrage ainsi créé reliera les réseaux d'initiatives
publiques de Nîmes Métropole (GECKO), d'Alès Agglomération, ainsi que les principaux points de
présence des opérateurs. Il sera également exploité par le Pôle Métropolitain nouvellement créé.
La coopération sanitaire
Le partenariat médical engagé depuis 2009 entre les hôpitaux d’Alès et de Nîmes permet d’assurer
des soins de meilleure qualité au profit des patients. Ce partenariat va se renforcer avec le Pôle
Métropolitain.
Le désenclavement routier
En ce qui concerne l’achèvement de la 2x2 voies entre Alès et Nîmes et la bretelle de
contournement Nord-Ouest de Nîmes, l’État étudie quatre variantes de tracés dont les chiffrages
sont estimés à 150 M€. Les Agglos de Nîmes et Alès sont en discussion avec les ministères
concernés.
Le pôle vise également le développement des deux bassins d’emploi, notamment par la mise en
place d’une billettique commune pour les transports en commun (BANG) depuis fin 2013.