Le HibOO - Ephelide

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Le HibOO
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expositions, cinéma
En attendant les femmes s’en mêlent #10 : The Rodeo + My
Brightest Diamond au Point Ephémère
Mardi 27 février 2007 (13:32) par Alain G.
En arrivant ce soir au Point Ephémère j’étais impatient d’écouter My Brightest Diamond car toutes
les critiques que j’avais lues étaient enthousiastes et les extraits que j’avais écoutés me semblait
bien être à la hauteur de leur réputation. Prévu initialement à La Maroquinerie, le concert a été
déplacé au Point Ephémère, sur les quais du désormais “célèbre” canal Saint-Martin.
The Rodeo (web)
Je découvre la salle, assez petite, froide et humide. Je me demande si tout le monde va pouvoir
entrer vue la taille de la file d’attente à l’extérieur. Le point commun entre Hopper et The Rodeo est
sa chanteuse. Aujourd’hui la formation se limite à un duo. J’ai nettement mieux aimé ce soir.
Manifestement The Rodeo a les mêmes influences que My Brightest Diamond, en particulier PJ
Harvey. La musique, sans être transcendante, s’écoute avec plaisir. Je retiens surtout la voix de la
chanteuse que j’apprécie de plus en plus.
My Brightest Diamond (web)
Après avoir lu dans diverses chroniques les comparaisons flatteuses avec PJ Harvey, Jeff Buckley,
Portishead, Björk ou les Cocteau Twins, je m’attends à passer un très bon moment avec My
Brightest Diamond. Shara Worden entre sur scène avec une jolie robe verte, collants mauves et
escarpins vernis, accompagnée d’un batteur et d’un bassiste. Elle est souriante et explique
tranquillement pourquoi le concert a été déplacé ce soir. Pour commencer par le meilleur, sa voix
est exceptionnelle, avec parfois un petit vibrato à la Portishead, capable à elle seule de transporter le
public. Les comparaisons ne sont pas exagérées, des titres comme “Disappear” sont effectivement
du niveau de ce que pourrait faire Björk, une référence pour moi dans ce style. Musicalement c’est
excellent, à voir les sourires et les applaudissements du public je ne suis pas le seul à le penser.
Shara Worden n’est pas insensible à cet accueil et lance un “je ne suis pas née dans le bon pays !” ;
pour une américaine, c’est un sacré compliment. Certains morceaux sont plus énergiques, les
passages les plus “rock progressif” sont captivants. Régulièrement, entre deux couplets, Shara
Worden se met à courir et a sauter comme un diable. Le bassiste est lui dans un autre monde et ne
tient pas une seconde en place. La fin arrive très vite, Shara enlève ses chaussures pour mieux
sauter. Après deux rappels, le set aura duré 1h30 ; je quitte la salle avec la sensation délicieuse
d’avoir assisté à un grand moment de musique.
Merci à la Maroquinerie, au Point Ephémère et Imperial Prod pour l’invitation/accréditation

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