Version française - Commission de l`Océan Indien

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Version française - Commission de l`Océan Indien
©Lone Hansen Raffray
©Sylvain Brajeul
UN RAPIDE SURVOL DES RISQUES DE
CATASTROPHES NATURELLES SUR
LES PARTENAIRES DU PROJET ISLANDS
Blue Tower, 4ème étage, Rue de l’Institut,
Ebène, Maurice
Tél: (+230) 402 61 00
Fax: (+230) 466 01 60
www.coi-ioc.org
Financé par
Union
européenne
R. Guillande, L. Malatre, Sept. 2012
Cette publication a été réalisée avec l’aide de la Commission de l’océan
Indien. Les contenus de cette publication n’engagent que la seule
responsabilité de l’auteur et la Commission de l’océan Indien ne saurait
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Des extraits de la présente publication, à l’exclusion des photographies,
peuvent être reproduits sans autorisation, à condition qu’il soit fait
mention de la source (© Commission de l’océan Indien)
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
TABLE DES MATIERES
PAGE
LES DANGERS RÉGIONAUX ET LOCAUX DE LA COI
03
PHÉNOMÈNES CLIMATIQUES
03
LES CYCLONES (VENTS, PLUIES ET VIOLENTES TEMPÊTES)
03
LES VIOLENTES TEMPÊTES
04
LE PHÉNOMÈNE EL NIÑO
05
LES INONDATIONS ET L’ÉROSION
05
LA SÉCHERESSE
05
LES PHÉNOMÈNES GÉOPHYSIQUES
06
LES TREMBLEMENTS DE TERRE
06
LES TSUNAMIS
06
LES ÉRUPTIONS VOLCANIQUES
06
DANS UN CONTEXTE DE CHANGEMENT CLIMATIQUE ET DE LA
HAUSSE DU NIVEAU DE LA MER
07
LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
07
L’ELEVATION DU NIVEAU DE LA MER
07
LES BASES DE DONNÉES SUR LES COÛTS DES DANGERS ET DES
CATASTROPHES NATURELLES : INFORMATIONS PARTIELLES ET
INSUFFISANTES SUR L’IMPACT DES CATASTROPHES NATURELLES
DANS LA COI
08
L’IMPACT ÉCONOMIQUE DES 10 PLUS GRANDES CATASTROPHES
DEPUIS 1980, COMPARAISONS DES IMPACTS POUR LES
PARTENAIRES DU PROJET ISLANDS
QUELQUES COMMENTAIRES ET PROBLÈMES SUR LES RÉSULTATS
PRÉSENTÉS
10
14
1
PAGE
RÉFÉRENCES
15
ANNEXE
16
L’EXPOSITION ET LES VULNÉRABILITÉS, DOMMAGE ET IMPACT
PAR PAYS
16
NOMBRE DE PERSONNES TUÉES DE 1900 À 2010 (MODIFIÉ PAR
EM-DAT, COMPLÉTÉ PAR D’AUTRES SOURCES)
25
NOMBRE DE PERSONNES AFFECTÉES DE 1900 À 2010 (EM-DAT
COMPLÉTÉ PAR D’AUTRES SOURCES)
26
LES PERTES ÉCONOMIQUES
27
UNE VUE SYNTHÉTIQUE DE L’IMPACT DES CATASTROPHES DE
TOUS LES PAYS (MODIFIÉ PAR EM-DAT)
28
SYNTHÈSE DU RAPPORT DE L’IPCC SUR LA PRÉVISION DE
PHÉNOMÈNES EXTRÊMES
31
2
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
La présente section vise à donner un aperçu
de l’impact de 4 étude principaux types
de catastrophes (cyclones, inondations,
sécheresses,
tremblements
de
terres/
tsunamis) sur les partenaires du projet
ISLANDS (Les Comores, Madagascar, Maurice,
Les Seychelles, La Réunion, Zanzibar).
cyclones tropicaux, une mission annexe
importante
consiste
à
mémoriser
la
climatologie de tous les systèmes tropicaux
dans leurs zones de contrôle.
Les dangers régionaux et
locaux dans la COI
Les phénomènes climatiques
Les cyclones (vents, pluies et
violentes tempêtes)
Le principal danger auquel la région de la IOC
est exposée est la ceinture cyclonique du SudOuest de l’océan Indien mais elle comporte
des degrés d’expositions différentes comme
décrit dans les deux cartes suivantes. Il y a en
moyenne 5 cyclones par an dans cette région.
Zanzibar n’est quasiment jamais affecté alors
que Madagascar est chaque année entièrement
frappé par plusieurs cyclones et tempêtes
tropicales. La Réunion et Maurice sont moins
intensément exposées, alors que Les Comores
sont en marge de la ceinture cyclonique et que
les Seychelles sont très rarement affectées par
la queue de certains événements. Le premier
et seul cyclone connu et enregistré pour avoir
touché Zanzibar pourrait être remonter à
1872. De 2000 à 2010, la perte humaine a
avoisiné les 2000 morts.
• 2000 : ELINE, plus de 800 morts
HUDAH, 114 morts
• 2003 : MANOU, plus de 80 morts
• 2004 : GAFILO, plus de 400 morts
• 2005 : ERNEST, plus de 200 morts (?)
• 2007 : INDLALA, 150 morts
• 2008 : IVAN, au moins 73 morts
• 2010 : HUBERT, plus de 85 morts
Un seul RSMCs (Regional Specialized
Meteorological Centers) situé à La Réunion
et dirigé par METEO FRANCE, assure la
surveillance et la prévision des cyclones
tropicaux. Alors que la mission principale de
la RSMCs est l’assurance de la surveillance
opérationnelle (analyses et prévisions) des
L’intensité des phénomènes cycloniques (source: Global Risk data
Platform, GRDP, Ref. 11)
La densité des phénomènes cycloniques (source: Global Risk data
Platform, GRDP, Ref. 11)
Un
aspect
important
des
activités
opérationnelles est d’entretenir les bases de
données historiques de tous les cyclones et
de toutes les tempêtes, en particulier celles
appelées bases de données ‘Best-track’ qui
comporte la position de l’œil des tempêtes
relevée 6 fois par heure ainsi que tous les
paramètres pertinents associés, leur intensité,
leur taille et leur structure…
L’archive RSMC de La réunion est une
contribution fondamentale pour la modélisation
des coûts potentiels des cyclones de la région.
Le Joint Typhoon Warning Center (JTWC, Ref.
3) géré par l’US Navy est aussi une source de
données utile sur les événements historiques.
3
Comores, aux Seychelles et au Zanzibar dans
des conditions de simple dépression tropicale.
Enregistrement des caractéristiques des cyclones du SO de
l’Océan Indien (Source La Réunion RSMC)
Diagramme schématique des processus engendrés par une
tempête (source: http://en.wikipedia.org/wiki/Storm_surge)
Les ondes de tempêtes
Les ondes tempêtes sont induites par
l’élévation temporaire du niveau de la mer
causée principalement par la masse d’eau
emportée par de puissants vents ajoutées à la
perturbation atmosphérique d’une dépression
tropicale ou d’un cyclone. L’altitude peut
atteindre plusieurs mètres et l’inertie des
vagues peut provoquer une pénétration
profonde ainsi que l’immersion complète de
l’intérieur des zones côtières, provoquant
de graves destructions aux constructions
exposées sur les côtes. Les cyclones tropicaux
sont souvent à l’origine de tempête, mais des
tempêtes extratropicales peuvent également
conduire à une augmentation significative
du niveau de la mer. Madagascar, Maurice,
La Réunion sont très exposés et souffrent
d’ondes de tempête à chaque cyclone, mais
certains évènements se sont bien avérés aux
4
Presque toutes les côtes des îles, quelles que
soit leur orientation, sont potentiellement
exposées aux ondes de tempête, mais la côte
nord-est de Madagascar, qui a reçu 85% des
atterrages du cyclone, est le littoral le plus
exposé dans ce pays. L’impact varie selon
les caractéristiques des vagues au large mais
aussi selon la bathymétrie côtière, la forme,
la taille et la pente du plateau continental
de faible profondeur. Les récifs coralliens et
les barrières peuvent réduire l’impact des
vagues. Les côtes intertidales peuvent servir
de rampes et propager davantage le danger à
l’intérieur des terres. Ce phénomène peut être
modélisé à l’aide des données bathymétriques
et des hypothèses de vagues pour obtenir
des cartes de zones exposées et pour évaluer
la pénétration à l’intérieur des terres. Des
analyses croisées entre des cartes de risques
montrant les dangers de pénétration des
vagues ainsi que des profondeurs d’immersion
d’immersion et des bases de données des
dégâts matériels sur les bâtiments et les
actifs, peuvent être estimés.
Ce risque est mis en correspondance dans le
GDRP au niveau régional, mais la modélisation
des
risques
nécessite
des
données
bathymétriques et topographiques précises
pour une évaluation détaillée des dommages
des actifs exposés à l’aide des Geographical
Information Systems (GIS).
Hauteur maximale de l’élévation du niveau de la mer due à une
onde de tempête simulée avec le modèle d’onde de tempête de
Météo-France à La Réunion (chiffres en cm)
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
Le phénomène El Niño
El Niño est défini par des différences prolongées
de températures à la surface de l’océan
Pacifique par rapport à la valeur moyenne.
La définition précise est un réchauffement ou
un refroidissement d’au moins 0,5°C (0,9°F)
en moyenne sur la zone centre-est tropical
de l’océan Pacifique. Ce phénomène qui se
produit dans l’océan Pacifique a une influence
mondiale. Les périodes plus chaudes que les
périodes normales sont appelées El Niño et
les plus froides La Nina. Cette oscillation entre
elles est baptisée phénomène El Niño. Ce
mouvement est principalement responsable
de la sécheresse et des pluies intenses qui
surviennent en dehors des cyclones dans
la région de la COI. En Afrique, l’Afrique de
l’Est - dont la Tanzanie, et le bassin du Nil
Blanc - note, pendant la saison des pluies de
mars à mai, des conditions plus humides que
la normale durant les conditions El Niño. La
Nina entraîne des conditions plus humides que
la normale en Afrique du Sud de décembre
à Février, et plus sèches que des conditions
normales sur l’Afrique équatoriale Est au
cours de la même période. Les Seychelles ont
été particulièrement touchées en 1997 par
l’oscillation et le pays a subi la pire inondation
de son histoire.
Les inondations et l’érosion
L’inondation est un péril très répandu dans les
pays de la COI qui se produit presque toujours
lorsqu’un pays est frappé par un cyclone, mais
aussi lors de la manifestation du phénomène
El Niño. En avril 2012, Les Comores ont
subi les inondations les plus dramatiques
jamais enregistrées, affectant près de 57,000
personnes, près de 7% de la population. Les
inondations sont insuffisamment planifiées
dans la plupart des pays de la COI, sauf à
La Réunion où la régulation du “Plan de la
Prévention des Risques” régit les activités
dans les zones inondables cartographiées en
détail. Les inondations des zones côtières,
provoquées par des ondes de tempête sont
parfois confondues ou assimilées à des
débordements de rivière, qui peuvent être
simultanés, lors de conditions cycloniques.
Extrait des risques naturels de l’atlas de La Réunion. 1:25.000
carte des risques d’inondation pour la commune de SainteSuzanne.
Extrait des risques naturels de l’atlas de
La Réunion. 1:25.000 carte des risques
d’inondation pour la commune de SainteSuzanne.
La sécheresse
Tous les pays de la COI sont confrontés
à l’extrême aridité et la sécheresse est
généralement corrélée avec le phénomène El
Niño. Une nette réduction des précipitations
ainsi qu’une hausse de la température moyenne
dans certains pays de la COI a clairement été
constatée. Maurice a été touchée par une
grave sécheresse, alors que Les Comores
y ont vécu de manière quasi-permanente
lors de la dernière décennie par rapport
aux années précédentes. Il y a des preuves
d’une croissance constante des températures
moyennes et la diminution des précipitations
annuelles dans les deux pays. Selon l’indice
calculé par la PNUE/GRID et accessible sur
le GDRP (Ref. 11), une grande partie des
Comores, de la Réunion, des Seychelles, de
Zanzibar et de Madagascar sont exposés
à l’impact économique de la sécheresse
modérée à grave. Selon les cartes du GDRP
(voir carte suivante), Maurice semble être dans
la pire situation avec un niveau d’exposition
économique élevé sur l’ensemble de son
territoire alors que les autres pays ne sont que
potentiellement affectés de manière partielle.
La sécheresse affecte particulièrement les
secteurs de la pêche et de l’agriculture.
5
Maurice et Les Comores sont les pays les plus
touchés, selon les informations disponibles
dans les bases de données, mais de façons
différentes; dans ces deux pays, il existe une
tendance d’augmentation de la température
moyenne de 1°C au cours des 30 dernières
années et une irrégularité dans la répartition
spatio-temporelle des précipitations mais
les effets sont plus durables aux Comores
alors que Maurice possède l’expérience des
épisodes de grandes sécheresses. Le National
Action Programme of Adaptation to climate
change (NAPA) sur les deux pays met l’accent
sur le déficit récurrent de l’approvisionnement
en eau dans les décennies à venir.
Les phénomènes
géophysiques
Les tremblements de terre
La sismicité est très faible dans les pays de
la COI (sauf la Tanzanie occidentale), ce qui
permet de considérer que généralement ce
phénomène naturel n’affecte pas directement
ces territoires. Le risque de tremblement de
terre n’est cependant pas nul. L’absence de
survenance de séisme catastrophique dans les
dernières décennies empêche pour le moment
d’envisager un mécanisme de couverture de
risque sismique.
Les tsunamis
La région de la COI est exposée aux risques
de tsunami à partir des 3 sources principales
de tremblement de terre :
1. La fosse océanique de la zone de subduction
indonésienne (Le cas du grand tsunami de l’océan Indien en 2004)
2. L’arc de sédimentation de Makran au nord
de la Mer d’Oman.
3. Les tremblements de terre le long de la
ligne de crête de Carlsberg au centre de l’océan Indien septentrionale
D’autres sources existent localement, mais
restent à étudier, notamment à La Réunion
où
d’importantes
failles
sous-marines
sont connues et où une déstabilisation du
6
volcan Piton de la Fournaise qui de par un
effondrement latéral, pourrait générer un
tsunami régional, événement qui s’est déjà
produit dans l’histoire du volcan.
Depuis le grand tsunami de l’océan Indien en
décembre 2004, plusieurs autres événements
ont eu lieu et ont toutes pour source des
tremblements de terre localisés tout au long
de la plaque tectonique indonésienne mais ils
n’ont eu que des impacts négligeables dans
l’océan Indien occidental.
Malgré la dimension intercontinentale de ce
tsunami, et l’observation locale de hautes vagues
(Réf. 2, Réf. 6, Réf. 7), le nombre de morts a
été limité (sauf peut-être pour Madagascar où
le nombre est resté inconnu), par rapport aux
effets d’événements climatiques extrêmes.
L’inondation par les vagues des tsunamis
dépend fortement des caractéristiques de son
origine et de la bathymétrie, de la topographie
et de la morphologie des côtes ainsi que des
rivages. En fonction de ces caractéristiques, la
hauteur des vagues peut différer rapidement
sur quelques kilomètres le long d’une côte.
Les effets de l’événement de décembre 2004
sont négligeables sur Maurice (Ref. 6), alors
qu’ont été mesurées des vagues de près de 7
m de haut au-dessus du niveau moyen de la
mer à point sur la côte orientale de la Grande
Comore (Ref.7)
Les éruptions volcaniques
Les Comores et La Réunion ont des volcans
actifs. Les dernières éruptions à La Réunion ont
causé des dégâts très limités aux infrastructures
et aucune victime n’est à déplorer depuis
plusieurs décennies. A l’inverse, les éruptions
volcaniques des Comores, principalement celle
du volcan Khartala, ont des impacts terribles
sur la population et l’agriculture. L’éruption de
2005 est reconnue pour avoir affecté près de
250,000 personnes.
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
Dans un contexte de changement climatique et
d’élévation du niveau de la mer.
Les risques climatiques sont sous l’influence du changement
climatique dont les effets sont déjà visibles dans les pays de
la COI
Le changement climatique
L’impact du changement climatique est communément considéré comme la cause d’une
augmentation de la fréquence et de l’intensité d’évènements climatiques extrêmes. L’augmentation
des températures, l’irrégularité des précipitations, l’augmentation des évènements extrêmes
ainsi que la disparité régionale de ces tendances rendent la planification à l’adaptation au climat
complexe et très spécifique pour chaque pays concerné (Réf. 4, Réf. 5). L’IPCC a récemment
publié un rapport spécial sur les évènements extrêmes (Réf. 13) dans lequel les tendances ne
semblent pas être si fortes et si différentes d’une région à l’autre sur le continent africain.
La COI et les partenaires du projet ISLANDS sont principalement concernés par les résultats
de la région 4 (Afrique du Sud) car aucun résultat spécifique n’existe pour l’océan Indien
occidental.
Ce rapport du SREX fournit des résultats qui confirment sans aucun doute une augmentation
graduelle d’événements extrêmes tels que les vagues de chaleur, la sécheresse et les fortes
précipitations. Le premier schéma (tableau 1) en annexe indique qu’une fréquence plus élevée
de la sécheresse et de vagues de chaleur est une tendance avérée depuis 1960. Les cyclones
ne sont toutefois pas considérés comme plus fréquents ou intenses, mais les événements
extrêmes (les sécheresses et les fortes précipitations) devraient augmenter dans certaines
régions, mais pas de manière uniforme.
Enfin, le principal argument émanant du rapport SREX indique que les changements devraient
être modérés ou non significatifs concernant les cyclones ainsi que les fréquences et les
intensités des grandes précipitations. En revanche ceux des vagues de chaleur et de sécheresse
augmentent sans doutes. Il n’y a pas d’indice d’un changement radical de phénomène habituel
affectant la région.
Par conséquent, Tous les pays de la COI doivent accorder une attention particulière à la
sécheresse et à ses conséquences et la variabilité des saisons cycloniques devrait se poursuivre.
A ce stade, il n’est pas possible d’établir des effets plus marqués de cyclones sur une région
spécifique ou sur une période et des années où plusieurs cyclones sont enregistrés étant donné
que peu ou pas d’événements peuvent suivre dans les zones les moins exposées.
L’élévation du niveau de la mer
Les conséquences de l’élévation du niveau de la mer sont visibles sur de nombreuses zones
côtières des pays de la COI à travers différents effets tels que le rétrécissement ou le retrait des
plages, l’érosion côtière en général et la progression des intrusions d’eau salée;
De récents résultats scientifiques plaident en faveur d’un changement du niveau de la mer,
qui est hétérogène et complexe dans l’Océan Indien. Une configuration spatiale précise a été
détectée dans l’océan Indien au cours des dernières décennies : le niveau de la mer augmente
dans la plupart des régions de l’océan Indien sauf dans le SO de l’océan Indien tropical près des
Iles Seychelles. (Réf. 15).
7
Les résultats du troisième rapport d’évaluation de l’IPCC (TAR) sur la hausse du niveau de la
mer pour 2100 devraient atteindre entre 110 et 880 mm. Cela aura une forte influence sur les
ondes de tempête le long des zones côtières, ce qui engendra une capacité à pénétrer l’intérieur
des terres et éroder plus rapidement les rivages sablonneux. L’analyse détaillée des risques
provoqués par les ondes de tempête sur la zone côtière basse devrait être réalisée en utilisant
ces projections.
Tout travail de modélisation sur l’impact des catastrophes doit être suffisamment précise pour
intégrer le paramètre de cette élévation du niveau de la mer, ce qui signifie qu’il doit être à
même d’exprimer le risque accru causé par une hausse du niveau de mer de quelques dizaines
de centimètres dans les prochaines décennies, en particulier dans l’océan Indien équatorial et
dans la région de la COI, où un pic d’élévation de la mer est déjà constaté.
Bases de données existantes sur les risques et
les catastrophes coûts : l’information partielle et
insuffisante sur l’impact des catastrophes naturelles
au sein de la COI.
Si la mesure physique du phénomène des catastrophes naturelles a été effectuée pendant
de nombreuses décennies par des organismes scientifiques nationaux et internationaux, c’est
seulement à partir des années 80 que les informations concernant l’impact social et économique
de catastrophes naturelles provoquées par des phénomènes climatiques sont collectées et
stockées.
Outre le phénomène physique, le rapport sur une base constante et étalonnée du coût des
événements naturels est une condition pour l’évaluation économique des risques et l’organisation
d’un mécanisme régional d’assurance couvrant les conséquences des catastrophes. Sur ce point,
il y a un manque de données et de cohérence entre les données disponibles pour évaluer la
description humaine et économique, mais aussi physique des dommages sur les pays de la COI.
Alors que l’Ile de La Réunion est couverte par un système de fonds national d’assurance
fonctionnant pour la France depuis les années 80 (appelé système CAT NAT) nécessitant
la qualification détaillée de l’intensité de chaque grand événement naturel, mais aussi la
quantification de tous les dégâts; les autres membres de la COI ont des connaissances et
des bases de données insuffisantes concernant les effets des catastrophes sur leur territoire.
Les récents projets soutenus par les organisations internationales ont soulevé la nécessité de
créer et de maintenir des bases de données concernant les impacts des catastrophes et c’est
seulement depuis la première décennie de ce siècle qu’un effort systématique et coordonnée
en ce sens a été déclenché. Cela peut être illustré par exemple par les profils des risques de
catastrophes soutenus par le PNUD dans les différents pays de l’océan Indien, parmi lesquels
les Seychelles, qui disposent désormais de données sur les catastrophes gérées et stockées par
le DRDM du Ministère de l’Environnement dans une base de données ACCESS.
En ce qui concerne les pertes économiques causées par les catastrophes naturelles, à l’exception
de bases de données possibles et des études produites par le secteur privé (principalement le
secteur de l’assurance), il y a très peu d’informations consolidées dans une base de données
unique librement accessible, officielle et publique sur les données socio-économiques des
catastrophes. Il n’en existe pas dans la région de la COI. La Banque mondiale a lancé quelques
initiatives à travers le GFDRR pour aller vers une normalisation.
La Banque mondiale a élaboré et appliqué plusieurs méthodes pour quantifier les impacts
socio-économiques des catastrophes tels que l’approche ARIMA ou le Damage, Loss and Needs
Assessment (DaLA), méthode réalisée au niveau national après une catastrophe majeure. Les
8
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
évaluations des besoins post désastres (PDNA) sont également systématiquement préparées
après des catastrophes majeures comme ce fut le cas après les cyclones qui ont frappé
Madagascar en 2008 (réf. 1). Finalement il y a une seule base de données publique accessible
et simple qui compile et trie toutes les données sur les catastrophes et leurs conséquences
économiques, humaines et sociales. C’est la base de données de la EM-DAT (Ref. 10) qui est
gérée par le CRED (Centre for Research on the Epidemiology of Disasters) en Belgique. Depuis
1988, l’OMS a maintenu cette Emergency events Database EM-DAT. L’objectif principal de la
base de données est de servir l’action humanitaire au niveau national et international. Il s’agit
d’une initiative visant à rationaliser la prise de décision pour la prévention des catastrophes,
mais aussi fournir une base objective pour l’évaluation de la vulnérabilité et des dommages ainsi
que de fixer des priorités. EM-DAT contient des données de base essentielles sur la présence et
les effets de plus de 18.000 grandes catastrophes dans le monde de 1900 à nos jours. La base
de données est compilée à partir de diverses sources, y compris celle des agences des Nations
Unies, des organisations non gouvernementales, des compagnies d’assurance, des instituts de
recherche et des agences de presse. La plupart des résultats chiffrés présentés ci-dessous sont
extraits de la base de données EM-DAT, qui est la seule source libre d’accès permettant une
comparaison entre pays.
On remarque cependant que de nombreux phénomènes naturels locaux ou mineurs en marge
des grandes catastrophes génèrent des dommages chaque année et ne sont pas qualifiés de
catastrophe. Surveiller l’antécédent de l’impact de ces catastrophes nécessite l’existence d’une
institution nationale permanente chargée de cette tâche avec un personnel impliqué et des
relais locaux ou des correspondants. Connaître l’ensemble des événements naturels et des
risques est obligatoire pour pouvoir fixer un seuil et qualifier l’événement de catastrophe afin de déclencher à juste titre les mécanismes du risque financier.
La mise en œuvre est très facile aux Seychelles compte tenu de la superficie de son territoire
national, mais beaucoup plus compliquée à Madagascar. La généralisation de ces approches
d’estimation de dommages est une étape vers la possibilité de comparer et de gérer l’impact
socio-économique des catastrophes et de préparer le terrain pour le mécanisme de l’assurance.
En utilisant EM-DAT dans le projet ISLANDS il faut être conscient de certaines limitations et
d’artefacts:
- Les données sont rares ou peu fiables pour les événements avant les années 80
- Seuls les événements importants et marquants ont été identifiés et de nombreux
petits événements locaux ne sont pas mémorisés, ce qui est susceptible de produire
des données de coûts de dommages mal évalués à une échelle inconnue.
- Il y a un effet classique de l’augmentation apparente du nombre de catastrophes de
ces dernières décennies, qui sont les conséquences de deux phénomènes, l’exposition
accrue et la vulnérabilité des personnes ainsi que des biens et de l’amélioration de
comptes-rendus des événements.
- Il y a encore un important manque de données pour certains pays et des informations
spécifiques sur certaines parties de pays comme au Zanzibar ou à La Réunion
n’existent pas car l’information est regroupée au niveau national.
Le projet ISLANDS inclut le territoire de Zanzibar. Les archives existantes ne traitent pas
spécialement de cette zone et des enquêtes locales tanzaniennes doivent être menées pour
analyser l’histoire des catastrophes locales. D’autres institutions internationales telles que
l’UNISDR (Ref. 8), PREVENTIONWEB (Ref. 9), proposent des statistiques et des chiffres concernant
les catastrophes au niveau national pour tous les pays. Presque toutes les informations et les
statistiques ont une seule et unique source, la base de données de l’EM-DAT. Ces statistiques
synthétiques sont présentées en annexe.
9
Une consultation rapide des représentants nationaux concernés a révélé un manque de données
utilisables et fiables sur les catastrophes ainsi que leurs impacts chez certains des partenaires
du projet ISLANDS. Néanmoins, un certain niveau d’informations ne figurant pas dans la source
EM-DAT existe et pourrait être intégré grâce aux données fournies par les points de contact
nationaux ainsi que par une recherche préalable sur Internet. Les tableaux et les résultats
présentés ci-après intègrent cette information supplémentaire dans les résultats EM-DAT.
Jusqu’à présent, l’accent à été mis sur les données socio-économiques agrégées au niveau
national. Pour être utilisables, les données sur les catastrophes doivent également être
localisées géographiquement et être accessibles aussi bien sur des cartes que sur des outils
plus traditionnels tels que Excel ou SIG avec une bonne précision et détermination.
Des données géographiques, des cartes et des bases de données sur la répartition et l’intensité
des catastrophes sont nombreuses, mais pas à des échelles détaillées, bien qu’il y ait une grande
disparité dans la qualité, la quantité et les échelles entre les partenaires du projet ‘Islands’. La
Réunion est couverte pour des risques très détaillés, les cartes de vulnérabilité et leurs données
sont facilement accessibles au moyen des portails Internet au niveau national ou régional
alors que nous avons été incapables d’accéder à la cartographie des risques détaillées pour
les Comores ou Zanzibar. Pour ces pays, les cartes disponibles sont généralement agrégées au
niveau de la province concernée et la cartographie détaillée des zones exposées à des risques
et celles touchées par des catastrophes ne sont pas disponibles. Travaillant au niveau de la COI,
nous nous concentrons néanmoins sur les cartes disponibles qui présentent les phénomènes
naturels, l’exposition, les vulnérabilités et les dommages au niveau régional.
Pour permettre une vue d’ensemble et une comparaison entre les pays, la plateforme de
données du ‘Global Risk Data Platform’ (GRDP) du PNUE/du PNUD/de l’UNISDR/de la Banque
mondiale a été choisie (Réf. 11). Ces documents sont présentés en annexe. Il y a une multitude
de cartes et de données régionales ou locales, qui ne pouvaient pas être étudiées. La plupart
des autres sources de cartographie sont généralement thématiques et traitent un ou plusieurs
phénomènes. Le GRDP permet une comparaison et une grande vue d’ensemble sur les pays
voisins.
L’impact économique des 10 plus grandes catastrophes
depuis 1980, comparaisons des impacts pour les
partenaires du projet ‘ISLANDS’
Le tableau suivant expose les dommages économiques par pays au cours des 3 dernières
décennies, de 1980 à 2010. Le nombre de catastrophes et le poids que représente Madagascar
est la caractéristique la plus marquante. Le cyclone (nommé tempête) est la principale cause
de dommages, sauf pour les Seychelles et pour Zanzibar, pour lesquels aucun véritable cyclone
n’est à déplorer sur le 20e siècle. Près de 60% des coûts ont été pris en charge par Madagascar.
10
Mauritius
Total
Disaster
2003
Flood
1983
1986
Storm
Storm
2007
Storm
2008
2004
Storm
1997
1984
Storm
Storm
1982
Storm
Storm
1981
Storm
Date
0.5
Economic
Damages
(US $ x
1000000)
0.02
population
living at less
than 100 km
of the sea
592000
surface
population
livinf below
5m elevation
above sea
level
430
21320000
9947
GNI per
capita
Total
population
GDP millions
US $
25,000
50,000
60,000
150,000
150,000
240,000
250,000
250,000
250,000
250,000
Cost
1675.0
Storm
Storm
Storm
Epidemic
Storm
Storm
Storm
Storm
Storm
Drought
Disaster
1985
1984
1983
1980
1982
1982
2002
1989
1994
1999
Date
100%
5.60%
2040
8240
1290000
11310
Data related to human and economic loses from disasters that have
occured between 1980 and 2000
Madagascar
421.4
0
0
0
0
323
650
50,000
60,000
135,400
175,000
Cost
Volcano
Volcano
Epidemic
Storm
Epidemic
Drought
Storm
Storm
Storm
Storm
Disaster
2005
2005
2005
2003
1989
1981
1989
1985
1987
1983
Date
100%
0.14
1862
770
754000
610
Comoros
42.8
0
0
0
0
0
0
5,236
5,568
9,000
23,000
Cost
Epidemic
Storm
Flood
Earthquake*
Disaster
2006
2002
1997
2004
Date
100%
42.30%
453
11130
86000
1007
Seychelles
31.7
0
0
1,700
30,000
Cost
0
no data
Disaster
Date
0
100%
2328
526
1000000
590
Zanzibar
0.0
Cost
Storm
Storm
Storm
Disaster
2002
1989
1980
Date
100%
6.80%
2512
22500
830000
17500
La
Réunion
125,000
260,000
325,000
Cost
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
11
Madagascar
9947
Maurice
Madagascar
Maurice
710.0
Comores
17500
Seychelles
Comores
0.0
31.7
42.8
Zanzibar
11310
590
Seychelles
1675.0
Zanzibar
421.4
La Réunion
La Réunion
610
1007
Comparaison des coûts cumulés des catastrophes au cours des 30 dernières années (à droite, en millions de dollars) et en PIB annuel
(à gauche, en millions de dollars) pour les 6 territoires du projet ‘ISLAND’ (modifié d’après EM-DAT).
Un unique épisode de sécheresse et un cas de tremblement de terre (en fait le tsunami de 2004)
correspondent respectivement au coût le plus élevé en matière de catastrophes à Maurice et
aux Seychelles. Bien que la base de données EM-DAT soit incomplète, établir une classification
des coûts par type d’événements et par région fournit une comparaison des dommages subis
les plus coûteux. Dans le tableau ci-dessous les coûts cumulés de tous les événements ont été
divisés par le nombre d’évènements. Les cyclones, les inondations et la sécheresse sont les
types d’événement les plus coûteux.
Le tableau suivant présente l’impact économique, humain et social enregistré pour les dix plus
grands désastres entre 1980 à 2010 dans les pays partenaires du projet ISLANDS. Ces tableaux
ont été construits à partir de la base de données EM-DAT, complétés par diverses sources issues
de bibliographie et de rapports. Cette période peut être considérée comme représentative de
la période avec des données très fiables sur chaque événement majeur. Des données similaires
sur toute cette période sont couvertes par la base de données EM-DAT de 1900 à 2010 sont
proposées en annexe, mais peuvent être plus difficiles à exploiter et à interpréter car elles
comportent des données moins fiables, de nombreux événements sont probablement oubliés et
l’exposition ainsi que la vulnérabilité étaient significativement différentes à celles d’aujourd’hui.
Un premier regard sur ces tableaux met en lumière quelques faits intéressants:
- La sécheresse est l’une des catastrophes les plus graves qui touchent l’ensemble des
pays de la COI
- Les Seychelles semblent avoir des catastrophes d’un impact très limité par rapport
aux autres pays
- Madagascar, Maurice, les Comores sont hautement affectés par les tempêtes
(cyclones) contrairement aux Seychelles et au Zanzibar. Étonnamment La Réunion a
été plus touchée par les inondations que par les tempêtes. Fait qui demande à être
vérifié étant donné que la plupart des inondations peuvent être les conséquences
d’événements climatiques extrêmes, notamment les cyclones.
L’EM-DAT contient des informations concernant d’autres catastrophes qui n’ont pas été citées.
En considérant que certaines d’entre elles peuvent avoir des conséquences ou être ellesmêmes des causes d’autres catastrophes (ex: épidémie comme une conséquence du cyclone
et des inondations) et représentent un poids important, les informations s’y rapportant ont été
conservées dans les tableaux présentés ci-dessous.
12
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
Données socioéconomiques
Madagascar Mauritius
Comoros Seychelles Zanzibar
La Réunion
PNB en million USD
9,947
610
17,500
Population total
Données liées aux
pertes humaines
et économiques
de catastrophes
survenues entre
1980 et 2010
11,310
1,007
590
21,320,000 1,290,000 754,000
86,000
1,000,000 830,000
PNB par personne
430
8,240
770
11,130
526
22,500
Surperficie
59,2000
2,040
1862
453
2,328
2,512
Population vivant
en-dessous de
5m au-dessus du
niveau de la mer
2%
5.60%
14%
42.30%
?
6.80%
Population vivant à
moins de 100km de
la mer
50%
100%
100%
100%
100%
100%
Nombre
d’événements:
53
15
17
4
?
?
Nombre de morts:
3,887
12
148
8
?
?
Moyennes de morts
par an:
125
0
5
0
?
?
Nombre de
personnes
sinistrées:
8,855,003
51,869
409,614
18,328
?
?
Moyenne du
nombre de
personnes sinistrés
par an:
285,645
1,673
13,213
591
?
?
Dommage
1,702,881
économique cumulé
(USD X 1,000):
421,373
42,804
31,700
?
?
Dommage
économique par an
(USD X 1,000):
13,593
1,381
1,023
?
?
Catastrophes
naturelles de
1980 à 2010 aperçu
54,932
Main socio-economic characteristics of ISLAND project partners and main figures about natural risk.
13
La comparaison entre Les Seychelles et les Comores montre très nettement l’impact des
catastrophes, beaucoup plus marqué aux Comores, Les Seychelles sont l’un des pays du monde
le moins affecté par des catastrophes naturelles. Une autre opposition intéressante apparait
clairement avec Madagascar en révélant 13 fois plus d’événements que Les Seychelles. En
outre, cela doit probablement être corrigé par le fait qu’une catastrophe majeure en taille et
en intensité aux Seychelles peut avoir été considérée comme mineure à Madagascar compte
tenu de l’intensité beaucoup plus forte du phénomène à venir frapper la grande île par rapport
à celles concernant les Seychelles. Il vaut la peine d’insister de nouveau sur l’incertitude et
l’incomplétude de ces résultats.
Quelques remarques et questions sur les résultats présentés
La plupart des données présentées dans ce document sont extraites de la base de données
EM-DAT. Cette base de données ne couvre pas les territoires de La Réunion et de Zanzibar qui
sont respectivement des dépendances de la France et de la Tanzanie et une tâche d’exploration
de données est nécessaire pour compléter les résultats de ces 2 partenaires du projet ‘Islands’.
Les points positifs et les atouts sur lesquels un futur outil peut être conçu pour l’évaluation des
risques financiers sont les suivants:
• L’existence de bases de données sur les risques et les coûts des catastrophes
• L’existence de points de contacts nationaux qui pourraient soutenir l’amélioration de la
collecte de données sur les impacts des catastrophes (niveau des dommages, coûts)
• L’existence de nombreuses sources de données pour la modélisation du phénomène
naturel et les capacités régionales pour recueillir les données nécessaires (bathymétrie,
topographie, hydrométéorologie), qui sont devenues obligatoires pour la modélisation
détaillée des risques.
• La COI et le projet ISLANDS peuvent initier la création de bases de données centralisées
sur les catastrophes et de l’impact du changement climatique, ce qui pourrait soutenir le
mécanisme de financement des risques.
• Le savoir-faire régional et le centre d’excellence peuvent soutenir la coopération et le
transfert de connaissances des partenaires moins avancés.
Néanmoins, certaines étapes doivent être franchies pour obtenir des bases fiables pour
l’évaluation des risques et pour la modélisation économique. L’analyse rapide des données
accessibles sur EM-DAT, des diverses sources publiques accessibles sur Internet, sur le rapport
et les documents fournis par le point de contact national révèle qu’il y a plusieurs problèmes et
mesures à surmonter :
• Réaliser un inventaire et examiner les données nationales disponibles dans chaque
pays afin d’évaluer le niveau d’incertitude et de la fiabilité des données décrivant les
catastrophes. La normalisation et la collecte systématique sont nécessaires.
• Mettre en place un mécanisme de collecte de données et de stockage avec une
méthodologie commune dans chacun des pays de la COI pour les nouveaux évènements
en s’inspirant de normes et de pratiques internationales.
• Création d’un référentiel et d’un mécanisme opératoire et d’une équipe de collecte et de
stockage des données.
• Les principales sources de données révèlent surtout que les territoires les moins
développés du projet ISLANDS, à savoir les Comores et Zanzibar ont un mécanisme
insuffisant pour l’évaluation économique des catastrophes. Ils devraient être soutenus
et dotés d’un savoir-faire.
14
REFÉRENCES
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
• Réf. 1 - Damage, Loss, and Needs Assessment for Disaster Recovery and
Reconstruction after the 2008 Cyclone Season in Madagascar Cyclone
Fame, Ivan and Jokwe in Madagascar - A Report prepared by the Government
of Madagascar with the support of the United Nations and The World Bank,
Antananarivo, May 2008.
• Réf. 2 - Profil des risques de catastrophes de la République des Seychelles, Denis
Chang SENG & Richard Guillande, PNUD 2008.
• Réf. 3 - Joint Typhoon Warning Center (JTWC): http://www.usno.navy.mil/JTWC/
• Réf. 4 - Programme d’action national d’adaptation au changement climatique
(PANA) Union des Comores, Ministère du Développement Rural, de la Pêche, de
l’Artisanat et de l’environnement, Mars 2006.
• Réf. 5 - PROGRAMME D’ACTION NATIONALE D’ADAPTATION AU CHANGEMENT
CLIMATIQUE - MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DES EAUX ET FORÊTS
DIRECTION GENERALE DE ‘LENVIRONNEMENT, REPUBLIQUE DE MADAGASCAR
• Réf. 6 - É.A. OKAL, A. SLADEN, E. OKAL - Rodrigues, Mauritius and Reunion
islands Field surveys after the December 2004 Indian Ocean Tsunami, Earthquake
Spectra Special Issue, III, Volume 22, June 2006, S241-S261.
• Réf. 7 - É.A. OKAL, H.M. FRITZ, A. SLADEN - 2004 SUMATRA-ANDAMAN TSUNAMI
SURVEYS IN THE COMORO ISLANDS AND TANZANIA AND REGIONAL
TSUNAMI HAZARD FROM FUTURE SUMATRA EVENTS - SOUTH AFRICAN JOURNAL
OF GEOLOGY.., 2009, Volume 112 PAGE 343-358,
• Réf. 8 - http://www.unisdr.org/partners/countries
• Réf. 9 - http://www.preventionweb.net/english/countries/
• Réf. 10 - http://www.emdat.be/
• Réf. 11 - GLOBAL RISK DATA PLATFORM (GDRP) - GRILLE DES PREVISIONS
DU PNUE CARTES DES DANGERS ET RISQUES: http://www.preventionweb.net/
english/maps/index.php?cid=38 également à:
• http://preview.grid.unep.ch/index_full.php?preview=map&lang=eng&table
Width=1400&extent=42.81686977941176%2044.927560220588234%20
- 1 2 . 3 8 3 0 6 % 2 0 - 1 1 . 3 6 6 9 4 & l y r = Wo r l d % 2 0 L a ke s % 2 0 o c e a n s % 2 0 s a t e l liteoceans&tframe=2008%202011
• Réf. 12 - Etude de vulnérabilité aux changements climatiques DANS LES PAYS
DE LA COI ET GRANDES ORIENTATIONS POUR LA STRATEGIE REGIONALE
D’ADAPTATION - 25 2709 Phase 2 - Etude de vulnérabilité à l’échelle nationale
et formulation des grandes orientations concertée de la Stratégie d’adaptation à
l’Echelle, RAPPORT DE PHASE 2, avril 2011 – COI
• Réf. 13 - GIEC, 2012: Gestion des risques d’évènements extrêmes et des
catastrophes pour faire avancer l’adaptation au changement climatique. Rapport
spécial des Groupes de travail I et II du groupe d’experts intergouvernemental
sur l’évolution du climat [Field, CB, V. Barros, TF Stocker, D. Qin, D.J. Dokken,
K.L. Obi, M.D. Mastrandrea, K.J. Mach, G.-K. Platter, S.K. Allen, M. Tignor et P.M.
Midgley (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge, Royaume-Uni et New
York, NY, USA, 582 pages
• Réf. 14 - Climat et connaissance sur le réseau de développement (2012) Gestion
des phénomènes climatiques extrêmes et des catastrophes en Afrique: les
enseignements du rapport SREX. CDKN, disponible en ligne à www.cdkn.org /
SREX.
• Réf. 15 - Les modèles de changement du niveau de la mer de océan Indien
dans un contexte de réchauffement climatique - Weiqing Han1, Gerald A. Meehl2,
Bajaj Rajagopalan3, John T. Fasullo2, Aixue Hu2, Jialin Lin4, William G. Large2,
Jih-wang Wang1, Xiao-Wei Quan5, Laurie L. Trenary1, Alan Wallcraft6, Toshiaki
Shinoda6 & Stephen Yeager2, Nature Geosciences 3, 546-550 (2010).
15
Annexe
L’exposition et la vulnérabilité, les dommages et l’impact par pays
Une première collecte de données sur l’impact et les dommages ont été effectués avec les
points de contact nationaux dans les projets des pays insulaires. Les données sont tout à fait
accessibles et fiables à La Réunion, Maurice et les Seychelles.
Les informations sur l’impact humain et économique semblent être moins accessibles
aux Comores, Madagascar et Zanzibar. Les différentes sources de coûts économiques des
catastrophes pour Madagascar présentent des problèmes de cohérence et d’une analyse
approfondie des sources et la méthode de calcul est nécessaire. La base de données EMDAT apparaît de nouveau comme sources les plus complètes et homogènes de fournir des
statistiques et des comparaisons nationales entre les pays. Les données de Zanzibar étaient
rares et l’exposition globale de l’île est difficile à évaluer en raison du manque de rapports, de
données ou de documents. Certains travaux de recherche au niveau central en Tanzanie est
probablement nécessaire. Les données ne sont pas disponibles sur les sources consultées pour
Zanzibar et La Réunion et une extraction spécifique à partir d’autres sources est nécessaire.
La comparaison basée sur EM-DAT des profils des catastrophes des 5 territoires (non compris
les périls potentiellement couverts par un mécanisme de transfert des risques, il faut remarquer
qu’un seul évènement volcanique en 2005 a affecté 245000 personnes de, près d’un tiers de
la population des Comores et aucun coût économique est n’y lié. Cela soulève la question de
définition de personne touchée et comment évaluer la perte de tant de gens. Des mécanismes
tels que le PDNA de la Banque mondiale, l’OCHA et l’OMS, la FAO évaluation post-catastrophe et
les ONG peuvent apporter une réponse à l’évaluation du coût économique de ces catastrophes,
à condition qu’ils soient assez forts pour déclencher leurs interventions.
Comparaison par secteur socio-économique de la vulnérabilité au changement climatique et aux catastrophes en faveur des pays du
COI (Zanzibar non inclus) Source de Référence.
16
2,857
0
5
40
79
sur 89
15
sur 162
55th sur 76
- sur 153
ème
- sur 162
165ème sur 184
ème
Cat1
Cat2
Cat3
Cat4
Cat5
Légende:
Cyclones tropicaux (Catégories Saffir-Simpson )
20
Classement des
pays
V&VI
VII
VIII
IX to XII
Séisme (modification des classes à l’échelle Mercali)
10
Pourcentage de la population
20
40
83ème sur 89
Classement des
pays
Tsunami
Séisme
0.00
-
Cat2
Cat3
Cat4
Cat5
V&VI
VII
VIII
IX to XII
Séisme (modification des classes à l’échelle Mercali)
Cat1
Légende:
Cyclones tropicaux (Catégories Saffir-Simpson )
76ème sure76
- sur 153
- sur 162
10
49ème sur 162
0.06
5
Pourcentage de la population
0
Glissement
de terrain
0.00
PIB
exposé
(milliards
USD)
Inondation
Tempête
Type de
risque
Montant modélisé du PIB (Produit Intérieur Brut) présent dans les zones à risques et qui
est ainsi soumis à des pertes potentielles.
Exposition économique
Tsunami
-
15,050
Glissement
de terrain
Séisme
-
Inondation
155
2,240
Tempête
Sécheresse
Population
exposée
Type de
risque
Nombre modélisé de personnes présentes dans les zones à risques et qui sont ainsi
soumises à des pertes potentielles.
Exposition Humaine
5
Volcan
Tempête
Inondation
Epidémie
Sécheresse
0
1
2
3
4
Survenance des catastrophes naturelles signalées
7
Survenance
6
1,381
42,804
Dégâts économiques par an ( USD x 1000)
Dégâts économiques ( USD x 1000);
409,614
13,213
5
17
148
Moyenne de touchés par an:
Nombre de personnes touchées:
Moyenne de tués par an:
Nombre de personnes tuées:
Nombre d’événements:
Aperçu
Catastrophes naturelles de 1980 à 2010
Comores. Les données ci-dessous sont extraites du profil des pays de Prevention web (Ref. 9).
Profil synthétique de risqué de catastrophes par pays (source: Ref. 9)
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
17
Comores. Les données ci-dessous sont extraites du profil des pays de
Prevention web (Ref. 9).
Catastrophe annuelle en moyenne
Statistiques par événement
Sécheresse:
Personnes tuées
Sécheresse:
...
Séisme*:
...
Epidémie:
14.33
Température extrême:
...
Inondation:
2.00
Infestation d’insectes:
...
Mouvement de masse sec:
...
Mouvement de masse humide:
...
Volcan:
0.25
Tempête:
11.80
Incendie:
...
Personnes touchées
Sécheresse:
...
Séisme*:
...
Epidémie:
1,260.33
Température extrême:
...
Inondation:
2,500.00
Infestation d’insectes:
...
Mouvement de masse sec:
...
Mouvement de masse humide:
...
Volcan:
71.050.00
Tempête:
23,070.40
Incendie:
...
Dégâts économiques
Sécheresse:
...
Séisme*:
...
Epidémie:
...
Température extrême:
...
Inondation:
...
Infestation d’insectes:
...
Mouvement de masse sec:
...
Mouvement de masse humide:
...
Volcan:
...
Tempête:
8,560.80
Incendie:
...
US$ x 1,000
Dommages économiques estimés rapportés par
type de catastrophe (USD x 1,000)
50 k
40 k
30 k
20 k
10 k
0k
18
Tempête
0.03
Séisme*:
...
Epidémie:
0.19
Température extrême:
...
Inondation:
0.03
Infestation d’insectes:
...
Mouvement de masse sec:
...
Mouvement de masse humide:
...
Volcan:
0.13
Tempête:
0.16
Incendie:
...
Top 10 des catastrophes naturelles déclarées
Personnes touchées
Catastrophe
Date
Touchés
Volcan
2005
245,000
Tempête
1987
50,000
Volcan
2005
39,000
Tempête
1985
35,000
Tempête
1983
30,052
Epidémie
1998
3,200
Inondation
2009
2,500
Epidémie
2007
1,490
Epidémie
2005
1,358
Epidémie
2006
924
Catastrophe
Date
Tués
Epidémie
1998
40
Tempête
1983
33
Epidémie
2007
29
Tempête
1987
24
Epidémie
1999
14
Epidémie
1989
3
Tempête
1985
2
Inondation
2009
2
Volcan
2005
Sécheresse
1981
(nombre de personnes)
Personnes tuées
(nombre de personnes)
1
0
Dégâts écononomiques
Catastrophe
Date
Coût
Tempête
1983
23,000
Tempête
1987
9,000
Tempête
1985
5,568
Tempête
1989
5,236
Sécheresse
1981
0
Epidemic
1989
0
Tempête
2003
0
Epidemic
2005
0
Volcan
2005
0
Volcan
2005
0
(nombre de personnes)
15,050
Glissement
de terrain
2,857
121
sur 153
- sur 76
ème
43ème sur 162
54ème sur162
55ème sur 184
9ème sur 89
Cat1
Cat2
Cat3
Cat4
Cat5
LLégende:
Cyclones tropicaux (Catégories Saffir-Simpson )
20
V&VI
VII
VIII
IX to XII
Séisme (modification des classes à l’échelle Mercali)
10
0.00
0.00
Glissement
de terrain
Séisme
-
0.01
Tsunami
0.51
Inondation
PIB
exposé
(milliards
USD)
Tempête
Type de
risque
0
5
40
25
sur 89
- sur 76
144ème sur 153
100ème sur 162
97ème sur 162
ème
Classement des
pays
Cat1
Cat2
Cat3
Cat4
Cat5
Légende:
Cyclones tropicaux (Catégories Saffir-Simpson )
20
V&VI
VII
VIII
IX to XII
Séisme (modification des classes à l’échelle Mercali)
10
Pourcentage de la population
Montant modélisé du PIB (Produit Intérieur Brut) présent dans les zones à risques et qui
est ainsi soumis à des pertes potentielles.
Exposition économique
Tsunami
-
-
Inondation
Séisme
2,240
Sécheresse
155
Tempête
5
Tempête
Insecte**
Inondation
Epidémie
Sécheresse
0
1
5
5
6
10
20
30
Survenance des catastrophes naturelles signalées
Dégâts économiques par an ( USD x 1000)
Dégâts économiques ( USD x 1000);
Moyenne de touchés par an:
Nombre de personnes touchées:
Moyenne de tués par an:
Nombre de personnes tuées:
Nombre d’événements:
0
Classement des
40 pays
Aperçu
Pourcentage de la population
Population
exposée
Type de
risque
Catastrophes naturelles de 1980 à 2010
Nombre modélisé de personnes présentes dans les zones à risques et qui sont ainsi
soumises à des pertes potentielles.
Exposition humaine
40
36
Survenance
54,932
1,702,881
285,645
8,855,003
125
3,887
53
Madagascar. Les données ci-dessous sont extraites du profil des pays de Prevention web (Ref. 9).
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
19
Madagascar. Les données ci-dessous sont extraites du profil des pays de
Prevention web (Ref. 9).
Catastrophe annuelle en moyenne
Statistiques par événement
Sécheresse:
Personnes tuées
Sécheresse:
40.00
Séisme*:
...
Epidémie:
334.40
Température extrême:
...
Inondation:
8.67
Infestation d’insectes:
...
Mouvement de masse sec:
...
Mouvement de masse humide:
...
Volcan:
...
Tempête:
54.53
Incendie:
...
Personnes touchées
Sécheresse:
559,058.00
Séisme*:
...
Epidémie:
8,285.00
Température extrême:
...
Inondation:
27,368.33
Infestation d’insectes:
...
Mouvement de masse sec:
...
Mouvement de masse humide:
...
Volcan:
...
Tempête:
162,613.28
Incendie:
...
Dégâts économiques
Sécheresse:
...
Séisme*:
...
Epidémie:
...
Température extrême:
...
Inondation:
25,000.00
Infestation d’insectes:
3,500.00
Mouvement de masse sec:
...
Mouvement de masse humide:
...
Volcan:
...
Tempête:
43,038.36
Incendie:
...
US$ x 1,000
Dommages économiques estimés rapportés par
type de catastrophe (USD x 1,000)
20
2000 k
1500 k
1000 k
0.16
Séisme*:
...
Epidémie:
0.16
Température extrême:
...
Inondation:
0.19
Infestation d’insectes:
0.03
Mouvement de masse sec:
...
Mouvement de masse humide:
...
Volcan:
...
Tempête:
1.16
Incendie:
...
Top 10 des catastrophes naturelles déclarées
Personnes touchées
Catastrophe
Date
Touchés
Sécheresse
1981
1,000,000
Tempête
2004
988,139
Sécheresse
1988
950,000
Tempête
2000
736,937
Sécheresse
2002
600,000
Tempête
1997
600,000
Tempête
1994
540,043
Tempête
2002
526,200
Tempête
2008
524,153
Tempête
2000
369,272
Catastrophe
Date
Tués
Epidémie
1999
860
Epidémie
2002
671
Tempête
2004
363
Sécheresse
1988
200
Tempête
1994
200
Tempête
1997
140
Tempête
2000
130
Epidémie
1999
121
Tempête
2010
120
Tempête
1981
107
Personnes tuées
Catastrophe
Date
Coût
Tempête
1981
250,000
Tempête
1982
250,000
Tempête
1984
250,000
Tempête
2004
250,000
Tempête
2007
240,000
Tempête
1986
150,000
Inondation
2003
150,000
Tempête
2008
60,000
0k
Tempête
1997
50,000
Tempête
1983
25,000
Tempête
(nombre de personnes)
Dégâts économiques
500 k
Inondation
(nombre de personnes)
(nombre de personnes)
Glissement
de terrain
10,051
43ème sur 76
- sur 153
44ème sur 162
- sur 162
133ème sur 184
20ème sur 89
Cat1
Cat2
Cat3
Cat4
Cat5
Légende:
Cyclones tropicaux (Catégories Saffir-Simpson )
20
V&VI
VII
VIII
IX to XII
Séisme (modification des classes à l’échelle Mercali)
10
Tsunami
Séisme
0.02
-
-
0.07
Glissement
de terrain
1.15
PIB
exposé
(milliards
USD)
Inondation
Tempête
Type de
risque
0
5
40
43ème sur 76
- sur 153
45ème sur 162
- sur 162
16ème sur 89
Classement des
pays
Cat1
Cat2
Cat3
Cat4
Cat5
Légende:
Cyclones tropicaux (Catégories Saffir-Simpson )
20
V&VI
VII
VIII
IX to XII
Séisme (modification des classes à l’échelle Mercali)
10
Pourcentage de la population
Montant modélisé du PIB (Produit Intérieur Brut) présent dans les zones à risques et qui
est ainsi soumis à des pertes potentielles.
Exposition économique
Tsunami
-
-
2,380
Inondation
Séisme
55,275
Tempête
Epidémie
Sécheresse
0
2.5
2
1
5
7.5
10
Survenance des catastrophes naturelles signalées
Dégâts économiques par an ( USD x 1000)
Dégâts économiques ( USD x 1000);
Moyenne de touchés par an:
Nombre de personnes touchées:
12
15
Survenance
12.5
13,593
421,373
1,673
51,869
0
244,516
Tempête
Sécheresse
12
Nombre de personnes tuées:
5
Moyenne de tués par an:
15
Nombre d’événements:
0
Classement des
40 pays
Aperçu
Pourcentage de la population
Population
exposée
Type de
risque
Catastrophes naturelles de 1980 à 2010
Nombre modélisé de personnes présentes dans les zones à risques et qui sont ainsi
soumises à des pertes potentielles.
Exposition humaine
Maurice. Les données ci-dessous sont extraites du profil des pays de Prevention web (Ref. 9).
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
21
Maurices. Les données ci-dessous sont extraites du profil des pays de
Prevention web (Ref. 9).
Catastrophe annuelle en moyenne
Statistiques par événement
Sécheresse:
Personnes tuées
Sécheresse:
...
Séisme*:
...
Epidémie:
...
Température extrême:
...
Inondation:
...
Infestation d’insectes:
...
Mouvement de masse sec:
...
Mouvement de masse humide:
...
Volcan:
...
Tempête:
1.00
Incendie:
...
Personnes touchées
Sécheresse:
...
Séisme*:
...
Epidémie:
1,330.50
Température extrême:
...
Inondation:
...
Infestation d’insectes:
...
Mouvement de masse sec:
...
Mouvement de masse humide:
...
Volcan:
...
Tempête:
4,100.67
Incendie:
...
Dégâts économiques
Sécheresse:
175,000.00
Séisme*:
...
Epidémie:
...
Température extrême:
...
Inondation:
...
Infestation d’insectes:
...
Mouvement de masse sec:
...
Mouvement de masse humide:
...
Volcan:
...
Tempête:
20,531.08
Incendie:
...
US$ x 1,000
...
Epidémie:
0.06
Température extrême:
...
Inondation:
...
Infestation d’insectes:
...
Mouvement de masse sec:
...
Mouvement de masse humide:
...
Volcan:
...
Tempête:
0.39
Incendie:
...
Top 10 des catastrophes naturelles déclarées
Personnes touchées
Catastrophe
Date
Touchés
Tempête
1982
32,000
Tempête
1991
7,500
Tempête
1989
4,507
Epidémie
2006
2,553
Tempête
1994
2,300
Tempête
2002
1,050
Tempête
1999
1,000
Tempête
1982
500
Tempête
1983
351
Epidémie
1980
108
Catastrophe
Date
Tués
Tempête
2002
3
Tempête
1996
3
Tempête
2007
2
Tempête
1994
2
Tempête
1983
1
Tempête
1989
1
Epidémie
1980
0
Tempête
1982
0
Tempête
1982
0
Tempête
1984
0
Date
Coût
1999
175,000
Tempête
1994
135,400
Tempête
1989
60,000
Tempête
2002
50,000
Tempête
1982
650
150 k
Tempête
1982
323
100 k
Epidémie
1980
0
Tempête
1983
0
Tempête
1984
0
Tempête
1985
0
250 k
200 k
50 k
0k
Sécheresse
Tempête
(nombre de personnes)
Dégâts économiques
Sécheresse
300 k
(nombre de personnes)
Personnes tuées
Catastrophe
Dommages économiques estimés rapportés par
type de catastrophe (USD x 1,000)
22
0.03
Séisme*:
(nombre de personnes)
0
-
-
-
Sécheresse
Inondation
Glissement
de terrain
Séisme
0
5
51ème sur 76
- sur 153
- sur 162
- sur 162
184ème sur 184
88ème sur 89
Cat1
Cat2
Cat3
Cat4
Cat5
Légende:
Cyclones tropicaux (Catégories Saffir-Simpson )
20
Classement des
40 pays
V&VI
VII
VIII
IX to XII
Séisme (modification des classes à l’échelle Mercali)
10
Pourcentage de la population
-
Séisme
0.01
-
Tsunami
-
Glissement
de terrain
0.00
PIB
exposé
(milliards
USD)
Inondation
Tempête
Type de
risque
0
5
40
52ème sur 76
- sur 153
- sur 162
- sur 162
86ème sur 89
Classement des
pays
Cat1
Cat2
Cat3
Cat4
Cat5
Légende:
Cyclones tropicaux (Catégories Saffir-Simpson )
20
V&VI
VII
VIII
IX to XII
Séisme (modification des classes à l’échelle Mercali)
10
Pourcentage de la population
Montant modélisé du PIB (Produit Intérieur Brut) présent dans les zones à risques et qui
est ainsi soumis à des pertes potentielles.
Exposition économique
4,290
4
Tempête
Tsunami
Population
exposée
Type de
risque
Nombre modélisé de personnes présentes dans les zones à risques et qui sont ainsi
soumises à des pertes potentielles.
Exposition humaine
1
0
Moyenne de tués par an:
Tempête
Inondation
Epidémie
Séisme
0
0.25
0.5
0.75
Survenance des catastrophes naturelles signalées
Dégâts économiques par an ( USD x 1000)
Dégâts économiques ( USD x 1000);
Moyenne de touchés par an:
Survenance
1,023
31,700
591
18,328
8
Nombre de personnes tuées:
Nombre de personnes touchées:
4
Nombre d’événements:
Aperçu
Catastrophes naturelles de 1980 à 2010
Seychelles. Les données ci-dessous sont extraites du profil des pays de Prevention web (Ref. 9).
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
23
Seychelles. Les données ci-dessous sont extraites du profil des pays de
Prevention web (Ref. 9).
Catastrophe annuelle en moyenne
Statistiques par événement
Sécheresse:
Personnes tuées
Sécheresse:
...
Séisme*:
3.00
Epidémie:
...
Température extrême:
...
Inondation:
5.00
Infestation d’insectes:
...
Mouvement de masse sec:
...
Mouvement de masse humide:
...
Volcan:
...
Tempête:
...
Incendie:
...
...
Séisme*:
0.03
Epidémie:
0.03
Température extrême:
...
Inondation:
0.03
Infestation d’insectes:
...
Mouvement de masse sec:
...
Mouvement de masse humide:
...
Volcan:
...
Tempête:
0.03
Incendie:
...
Top 10 des catastrophes naturelles déclarées
Personnes touchées
Personnes touchées
Catastrophe
Date
Séisme*:
4,830.00
Tempête
2002
Epidémie:
5,461.00
Epidémie
2006
Séisme*
2004
Inondation
1997
Sécheresse:
...
Température extrême:
...
Inondation:
1,237.00
Touchés
(nombre de personnes)
(nombre de personnes)
Infestation d’insectes:
...
Personnes tuées
Mouvement de masse sec:
...
Catastrophe
Date
Tués
Mouvement de masse humide:
...
Inondation
1997
5
Volcan:
...
Séisme*
2004
3
Tempête:
6,800.00
Tempête
2002
0
Incendie:
...
Epidémie
2006
0
Dégâts économiques
Dégâts économiques
Sécheresse:
...
Catastrophe
Date
Coût
Séisme*
2004
30,000
Epidémie:
...
Inondation
1997
1,700
Température extrême:
...
Tempête
2002
0
Epidémie
2006
0
Séisme*:
30,000.00
Inondation:
1,700.00
Infestation d’insectes:
...
Mouvement de masse sec:
...
Mouvement de masse humide:
...
Volcan:
...
Tempête:
...
Incendie:
...
US$ x 1,000
Dommages économiques estimés rapportés par
type de catastrophe (USD x 1,000)
40 k
30 k
20 k
10 k
0k
24
Séisme*
Inondation
(nombre de personnes)
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
Nombre de personnes tuées de 1900 à 2010 (modifié à partir
d’EM-DAT, complété avec d’autres sources)
Comores
Désastres
Madagascar
Date
Nombre de
morts
Tempête
04-Jan-51
500
Désastres
Epidémie
Date
Nombre de
morts
24/03/1999
860
Epidémie
16-Feb-1998
40
Epidémie
04/07/2002
671
Tempête
10-Jan-83
33
Tempête
07/03/2004
363
Epidémie
Mar-07
29
Sécheresse
Apr-88
200
Tempête
03-Jan-87
24
Tempête
13/01/1994
200
1903
17
Tempête
24/01/1997
140
11-Nov-99
14
Tempête
17/02/2000
130
25-Apr-2012
4
Epidémie
Dec-99
121
Epidémie
Feb-1989
3
Tempête
10/03/2010
120
Tempête
14-Feb-1985
2
Tempête
20/12/1981
107
Date
Nombre de
morts
Volcan
Epidémie
Inondation
Maurice
Désastres
La Réunion
Date
Nombre de
morts
Tempête
Feb-60
42
Tempête
Feb-48
165
Tempête
06/02/1975
9
Tempête
03/02/1932
100
Tempête
22/12/1979
5
Tempête
15/03/1962
36
Tempête
09/12/1996
3
Tempête
01/03/1980
25
Tempête
22/01/2002
3
Tempête
01/03/1904
24
Tempête
17/02/1972
2
Tempête
01/03/1987
9
Tempête
09/02/1994
2
Tempête
01/02/1989
4
Tempête
25/02/2007
2
Tempête
08/12/1983
1
Tempête
29/01/1989
1
Seychelles
Désastres
Désastres
Tanzanie/Zanzibar
Date
Nombre de
morts
Inondation
13/08/1997
5
T.de.Terre/
tsunami
26/12/2004
3
Désastres
Date
Nombre de
morts
Epidémie
30-Jan-97
2.025
Epidémie
01-Jan-98
1.871
Epidémie
13-May-1998
590
Epidémie
Nov-77
500
Epidémie
21-Nov-97
304
Epidémie
Dec-1991
290
Epidémie
1991
284
Epidémie
Jan-90
200
3-Apr-1990
183
Apr-1983
163
Inondation
25
Nombre de personnes affectées de 1900 a 2010 (EM-DAT
complété avec d’autres sources)
Comores
Désastres
Volcan
Madagascar
Date
Nombre de
morts
24/11/2005
245000
Désastres
Tempête
Inondation
25/04/2012
65137
Sécheresse
Tempête
03/01/1987
50000
Tempête
Volcan
16/04/2005
39000
Sécheresse
Tempête
14/02/1985
35000
Tempête
Tempête
10/01/1983
30052
Sécheresse
Volcan
05/04/1977
25000
Tempête
Epidémie
16/02/1998
3200
Inondation
Inondation
20/04/2009
2500
Mar-07
1490
Epidémie
Maurice
Désastres
Date
Nombre de
morts
14/02/1972
2510056
1981
1000000
07/03/2004
988139
Apr-88
950000
17/02/2000
736937
2008
720000
24/01/1997
600000
Nov-02
600000
Tempête
13/01/1994
540043
Tempête
09/05/2002
526200
Date
Nombre de
morts
La Réunion
Date
Nombre de
morts
Tempête
06/02/1975
826258
Tempête
27/01/1948
20000
Tempête
22/12/1979
105257
Tempête
Mar-02
15000
Tempête
16/01/1982
32000
Tempête
1980
8000
Tempête
17/02/1972
25016
Tempête
1989
6000
Tempête
25/12/1967
23524
Tempête
25/01/1991
7500
Tempête
29/01/1989
4507
Epidémie
Jan-06
2553
Tempête
09/02/1994
2300
Tempête
22/01/2002
1050
Seychelles
Désastres
Désastres
Tanzanie/Zanzibar
Désastres
Date
Nombre de
morts
Sécheresse
2006
3700000
Sécheresse
1996
3000000
Sécheresse
1984
1900000
Sécheresse
Aug-2003
1900000
Sécheresse
Aug-2011
1000000
Date
Nombre de
morts
Sécheresse
1991
800
Tempête
05/09/2002
6800
Sécheresse
Oct-04
254
Epidémie
Jan-06
5461
Inondation
12-Feb-1993
201543
T.de.Terre
26/12/2004
4830
Inondation
3-Apr-1990
162
1237
Inondation
7-Apr-1989
141056
Flood
26
13/08/1997
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
Pertes économiques
Comores
Catastrophes
Madagascar
Date
Dommages(000
Dollars
Americains)
Tempête
10/01/1983
23000
Tempête
03/01/1987
Tempête
14/02/1985
Tempête
24/01/1989
Date
Dommages(000
Dollars
Americains)
Tempête
01/02/1977
350000
9000
Tempête
20/12/1981
250000
5568
Tempête
24/03/1982
250000
5236
Tempête
09/04/1984
250000
Tempête
07/03/2004
250000
Tempête
15/03/2007
240000
Tempête
15/03/1986
150000
Inondation
18/01/2003
150000
Tempête
17/02/2008
60000
Tempête
24/01/1997
50000
Date
Dommages(000
Dollars
Americains)
Maurice
Catastrophes
Date
Dommages(000
Dollars
Americains)
Tempête
06/02/1975
200000
Tempête
22/12/1979
175000
Jan-99
175000
Tempête
09/02/1994
135400
Tempête
29/01/1989
60000
Sécheresse
Catastrophes
La Réunion
Catastrophes
Tempête
22/01/2002
50000
Tempête
25/12/1967
5000
Tempête
02/06/1905
325000
Tempête
16/01/1982
650
Tempête
11/06/1905
260000
Tempête
Feb-82
323
Tempête
Jun-05
125000
Tanzanie/Zanzibar
Seychelles
Catastrophes
Date
Dommages(000
Dollars
Americains)
T.de.Terre
26/12/2004
30000
Inondation
13/08/1997
1700
Catastrophes
Date
Dommages(000
Dollars
Americains)
Inondation
12-Feb-1993
351
Inondation
May-1974
3
Inondation
Mar-68
1
Inondation
3-Apr-1990
280
Catastrophes
Date
Dommages(000
Dollars
Americains)
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
Zanzibar
27
Vue synthétique pays des impacts de catastrophes pour tous
les pays (modifiée à partir d’EM-DAT)
Comores
Sécheresse
# d’évènements Morts
Nombre
de pers.
touchées
Dommages
(000 USD)
1
-
-
-
-
-
-
6
67637
-
3.0
33818
-
-
300
-
-
300
-
500
-
-
500.0
-
-
59
115052
42804
14.8
28763
10701
19
309200
-
3.2
51533
-
# d’évènements Morts
Nombre
de pers.
touchées
Dommages
(000 USD)
6
200
3515290
-
33.3
585881
-
-
48223
-
-
24111
-
45
82987
150000
15.0
27662
50000.0
2484
9509914
1977301
51.8
198123
41193
7
33000
-
7.0
33000
-
Sécheresse
moy. par évènement
Inondation
Inondation Générale
2
moy. par évènement
Tempête
Non
Specifié
1
moy. par évènement
Temêpte Locale
1
moy. par évènement
Tropical cyclone
4
moy. par évènement
Volcan
Eruption Volcanique
6
moy. par évènement
Madagascar
Sécheresse
Sécheresse
moy. par
évènement
Inondation
Non Specifié
2
moy. par
évènement
Inondation
Générale
3
moy. par
évènement
Tempête
Cyclone Tropical
48
moy. par
évènement
Onde de Tempête/
Inondation cotière
moy. par
évènement
28
1
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
Maurice
Sécheresse
Sécheresse
# d’évènements
Morts
Nombre
de pers.
touchées
Dommages
(000 USD)
1
-
-
175000
-
-
175000
42
-
-
42
-
-
28
1029263
626373
1.6
60544
36845
Morts
Nombre
de pers.
touchées
Dommages
(000 USD)
360
500000
710000
moy. par
évènement
Tempête
Non-Specifié
1
moy. par
évènement
Cyclone Tropical
17
La Reunion
# d’évènements
Sécheresse
Sécheresse
moy. par
évènement
T.de.Terre/ Tsunami
tsunami
1
moy. par
évènement
Inondation
moy. par
évènement
Pluies diluviennes
moy. par
évènement
Inondation
générale
moy. par
évènement
Tempête
Tempête local
moy. par
évènement
Cyclone tropical
8
moy. par
évènement
29
Seychelles
T.de.Terre/ Tsunami
tsunami
# d’évènements
Morts
Nombre
de pers.
touchées
Dommages
(000 USD)
1
-
-
175000
3.0
4830
30000
5
1237
1700
5.0
1237
1700
-
6800
-
-
6800
-
Morts
Nombre
de pers.
touchées
Dommages
(000 USD)
moy. par
évènement
Inondation
Non spécifié
1
moy. par
évènement
Tempête
Cyclone tropical
1
moy. par
évènement
Tanzanie/Zanzibar
# d’évènements
Sécheresse
T.de.Terre/
tsunami
-
12737483
-
moy. par
événément
Sécheresse
-
1273748
-
T. de terre (ground 9
shaking)
9
8991
-
moy. par
événément
1
999
-
Tsunami
10
1
moy. par
événément
Inondation
Non spécifié
13
moy. par
événément
Pluies diluviennes
3
moy. par
événément
Inondation
générale
19
moy. par
événément
Tempête
Tempête local
3
moy. par
événément
Cyclone tropical
moy. par
événément
30
1
10
-
-
10
-
-
253
635308
7.51
20
49
578
66
5
-
22
2
-
386
362347
280
20
19071
15
-
1282
-
-
427
-
4
2.5
-
4
2.5
-
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
Synthèse du rapport de l’IPCC sur les prévisions d’événements
extrêmes (SREX, Ref. 13)
Tableau 1 : Changements de température et des précipitations extrêmes
observés depuis 1950 (source:- Climate and Development Knowledge
Network (2012) Managing climate extremes and disasters in Africa: Lessons
from the SREX report. CDKN, available online at www.cdkn.org/srex. )
Le deuxième tableau montre les prévisions de changements des températures et de précipitations
extrêmes pour la dernière décennie du 21 ème siècle. Des vagues de chaleurs et l’aridité sont
clairement établis comme des effets augmentant alors qu’il n’y a pas de preuve tangible pour
l’augmentation de fortes précipitations.
31
Tableau 2: Prévisions de changements des températures et des précipitations
extrêmes, y compris la sécheresse, en Afrique (source: - Climate and
Development Knowledge Network (2012) Managing climate extremes and
disasters in Africa: Lessons from the SREX report. CDKN, available online at
www.cdkn.org/srex.)
32
Commission de l’océan Indien
Presentation des Mecanismes de Transfert des Risques Financiers
Schéma 1: Périodicité projetée (en années) de la fin du 20ème siècle sur les
valeurs de récurrence sur 10 ans du maximum annuel (a) de la température
quotidienne maximum; et (b) la pluviosité en 24h (source: - Climate and
Development Knowledge Network (2012) Managing climate extremes and
disasters in Africa: Lessons from the SREX report. CDKN, available online at
www.cdkn.org/srex.)
33
Le tableau suivant ne montre pas non plus de preuve absolue de l’amplification du phénomène
El Niño ou de cyclone tropical malgré un apparent déplacement vers les pôles des trajectoires
des cyclones. Pas de changement voire une tendance à la baisse par rapport au 20ème siècle
est envisagée pour les cyclones tropicaux.
Tableau 3: Observations et prévisions de tendances des cyclones tropicaux
et autres événements extrêmes significatifs (- Climate and Development
Knowledge Network (2012) Managing climate extremes and disasters in Africa:
Lessons from the SREX report. CDKN, available online at www.cdkn.org/srex.)
34

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