SENART, 20 ans de jumelage avec la Mauritanie

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SENART, 20 ans de jumelage avec la
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SOMMAIRE
1. Communiqué de synthèse
2. Le San de Sénart et sa politique de coopération
décentralisée
3. La Mauritanie
4. L’engagement de Sénart auprès de la Mauritanie
et les différents échanges d’expérience
5. Les acteurs intercommunaux de ce réseau
d’échanges
6. Le programme de ces 10 jours.
Focus sur :
•
La soirée mauritanienne et le concert
de Daby Touré
•
La conférence sur le bilan de la
transition démocratique en Mauritanie
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Sénart, 20 ans de
jumelage en Mauritanie
Sénart accueille du 17 au 27 juin une délégation de 60 Mauritaniens pour célébrer le 20e
anniversaire des jumelages entre les communes. Ce sera l’occasion de renforcer les liens avec
les nouveaux élus mauritaniens et d’échanger des expériences sur la décentralisation et la
démocratie participative.
La ville nouvelle et ses communes sont engagées depuis déjà 20 ans dans des actions de coopération
avec la Mauritanie. Sept communes des 2 régions du Brakna et du Trarza sont ainsi jumelées avec
leurs homologues sénartaises : Bababé-Cesson, R’Kiz-Combs-la-Ville, Méderdra-Lieusaint, RossoMoissy-Cramayel, Tiguent-Nandy, Boutilimit-Savigny-le-Temple, Keur-Macène-Vert-Saint-Denis.
Outre le San et les communes, de nombreux acteurs participent à cet échange : les comités de
jumelage, la mission locale de Sénart, des associations sénartaises, Cités-Unies France, les ministères
et ambassades mauritaniens et français.
Ces 10 jours doivent permettre aux Mauritaniens de découvrir Sénart et aux habitants de la ville
nouvelle de mieux connaître la Mauritanie. Des liens de travail vont se tisser avec les nouveaux élus
(issus des urnes mauritaniennes en novembre 2006), désireux de réfléchir aux pratiques de nos
collectivités, particulièrement sur la fiscalité, le budget et la démocratie participative. Les suites du
Programme de Développement Local de Proximité vont être discutées (lundi 25 juin, 15h). Le San
accueille le vendredi 22 juin (10 h) le Groupe pays Mauritanie de Cités Unies France qui regroupe la
quinzaine de collectivités françaises jumelées.
Pour honorer la présence de la délégation mauritanienne, deux temps forts publics sont à retenir :
Vendredi 22 juin, 18h30 au San de Sénart
Une conférence sur le bilan de la transition démocratique en Mauritanie en présence de
l’Ambassadeur de Mauritanie et d’un représentant du ministère mauritanien des Affaires étrangères.
Mardi 19 juin, 20h30 au Millénaire à Savigny-le-Temple
Une soirée mauritanienne avec les stands des comités de jumelage, des expositions artisanales et
photographiques, des séances de contes sous une tente maure, des dégustations de spécialités
africaines, et un concert de Daby Touré, chanteur mauritanien installé en France depuis 1989 qui a
connu la consécration grâce à son producteur Peter Gabriel.
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Le San de Sénart et sa politique de
coopération décentralisée
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La ville nouvelle de Sénart s’est engagée depuis 1986 dans des actions
internationales en direction de la Mauritanie (1990 pour la Roumanie). Le
jumelage, puis la coopération décentralisée, ont légitimé et renforcé l’action
extérieure des collectivités locales françaises.
Qu’est-ce que la coopération décentralisée ? C’est « l’ensemble des actions de coopération
internationale menées entre une ou plusieurs collectivités territoriales françaises et une ou plusieurs
autorités locales étrangères dans un intérêt commun. (…) Elle correspond essentiellement à un échange
d’expériences et de savoir-faire sur un mode de réciprocité », (Guide de la coopération décentralisée, La
documentation française, 2000). Outre ce cadre légal, ces actions doivent avoir un intérêt réciproque
pour les deux parties et revêtir un intérêt pour les populations concernées.
Et le jumelage ? Si le jumelage reste de la coopération décentralisée, le mot -qui date de 1951- est le
premier terme inventé pour définir « l’action extérieure des collectivités locales ». L’expression
« coopération décentralisée » est apparue en 1982 pour désigner un partenariat plus pérenne. Le
jumelage, inscrit dans la durée, nécessite la signature d’un accord ou d’un pacte d’amitié. Les comités
de jumelage sont des associations qui agissent dans le cadre des accords de jumelage signés par la
commune.
Au-delà des textes de décentralisation et des compétences qu’ils confèrent aux collectivités, c’est un
engagement politique fort et profondément humaniste que le SAN de Sénart et sept communes de la
Ville Nouvelle prônent par leurs relations internationales.
Souhaitant repousser les préjugés culturels, l’action internationale menée collectivement à Sénart
s’adresse à nos partenaires mauritaniens, mais aussi aux sénartais. Elle contribue au développement local
ici et là-bas, à la consolidation de la démocratie, à la connaissance mutuelle des peuples et au
renforcement des amitiés.
Face à la mondialisation, les actions locales menées à l’étranger, proposent une alternative, une autre
économie, solidaire, durable, à l’échelle du citoyen, dans le respect de la culture et des croyances de nos
partenaires.
S'engager :
• pour la solidarité internationale
• pour changer les comportements
• pour ouvrir le territoire de Sénart sur le reste du monde
• faire vivre l'intercommunalité et la renforcer de manière originale tout en œuvrant à l’identité
sénartaise
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La Mauritanie
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Ce pays méconnu, que Mermoz et Saint-Exupéry appellent « Terre des Hommes », est pétri de
contrastes. Le premier est d’abord géographique puisque la Mauritanie représente deux fois la superficie
de la France, à la charnière du Maghreb et de l’Afrique noire, de l’océan et du désert, tout en étant
peuplée de 3,1 millions d’habitants.
La mixité des peuples maures (Beydanes, Haratines), d’origine berbère et arabe, et négro-africains (Peul,
Soninké, Halpulaar, Wolof, Bambaras) issus du sud du fleuve Sénégal, a enrichi la culture mauritanienne
au fil des siècles.
La diversité des paysages, des dunes du Sahara, aux rives sahéliennes du fleuve Sénégal, en passant par
le parc national du banc d'Arguin sur la côte atlantique, est à la hauteur des richesses culturelles
mauritaniennes.
7 communes – 2 régions:
Les régions du Brakna et du Trarza concentrent 20% de la population mauritanienne sur moins de 10%
du territoire. Elles bénéficient de la proximité du fleuve Sénégal où l’aménagement de deux barrages
(Diama et Manantali au Mali) permet de maîtriser le niveau des eaux et d’accroître les possibilités
d’irrigation et les rendements agricoles.
Carrefour commercial, ces deux régions se caractérisent par une concentration des agglomérations
autour desquelles affluent et se fixent les populations nomades refoulées et appauvries par la
désertification.
La diversité des populations, des paysages et des caractéristiques économiques, permet d’appréhender
sur un territoire restreint, l’ensemble des spécificités de la Mauritanie : des populations négro-africaines
aux maures, de la savane aux milieux désertiques, de l’agriculture de décrue à l’élevage.
Le Brakna : 220 000 habitants
Bababé : Située à 350 km de Nouakchott, en bordure du fleuve Sénégal, Bababé, est le cheflieu du département. 13 000 habitants (dont 65% ont moins de 25 ans), majoritairement peuls, vivent
principalement de l'élevage, de l'agriculture et de la pêche.
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La Mauritanie
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Le Trarza : 270 000 habitants
Boutilimit :
Avec ses 35 000 habitants, Boutilimit, qui signifie « l'endroit où pousse le tilimit » (graminée de 1 mètre
de haut qui couvrait la région il y a encore 35 ans) est à l'origine un village très ancien, bâti autour d'un
puits. La ville a toujours été un lieu de passage important et de commerce actif, renforcé par le passage
de la route de l'espoir qui traverse la Mauritanie sur 2000 km.
Keur Macène :
A mi-chemin entre Rosso et Saint-Louis du Sénégal, Keur Macène (« chez Macène »), compte 9 000
habitants et réunit une quinzaine de petits villages. La population vit essentiellement de l'agriculture
(notamment la riziculture), de la pêche et de l'élevage. Keur Macène offre en certaines saisons un ballet
majestueux d'oiseaux provenant de la réserve de Diawling, et on peut même y croiser phacochères,
singes ou chacals.
Mederdra :
Chef lieu de département, Mederdra, compte 23 000 habitants répartis autour d'un centre urbain de 8
000 habitants. Pôle artisanal important, Mederdra fournit l'essentiel des produits touristiques vendus à
Nouakchott (maroquinerie, bijouterie, travail du bois). Les nombreux acacias et la source d'eau qui y
jaillit font le charme de Mederdra.
Rosso :
Capitale régionale, située au bord du fleuve Sénégal, Rosso compte 50 000 habitants. Carrefour
stratégique entre la Mauritanie et le Sénégal, Rosso vit de l'agriculture, de l'élevage, mais surtout des
échanges entre commerçants venant de toute la Mauritanie et du Sénégal qui doublent la population du
centre ville les jours de marché.
R'Kiz:
Située en plein cœur de la savane, à 250 km de Nouakchott, R'Kiz compte 20 000 habitants, vivant
essentiellement de l'agriculture et du commerce. Son territoire très étendu (25 km du Nord au Sud et
près de 15 km d'Est en Ouest) en fait une bourgade rurale sans fin. Un peu plus loin, le lac de R'Kiz,
offre un îlot de végétation luxuriante au milieu d'une savane aride.
Tiguent :
Composée de 19 000 habitants, dont 4 000 dans le bourg central, Tiguent s'étend le long de la route
nationale, à mi-chemin entre Nouakchott et Rosso. Ceinturée de dunes, à 13 km de l'océan atlantique,
elle offre aux voyageurs un lieu de repos et de restauration.
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Histoire de l’engagement de Sénart
auprès de la Mauritanie
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La Santé, le premier engagement de Sénart en Mauritanie
Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans (dans un pays où le taux de mortalité infantile reste
très élevé), améliorer la santé maternelle, combattre le VIH/Sida et le paludisme sont parmi les
principaux objectifs, dans le domaine de la santé. Ces engagements sont ceux de Sénart depuis plus de
20 ans. Pour des actions en Mauritanie, mais également à Sénart....
Soutien à l'hôpital régional du Trarza
L'action sénartaise a conduit à la réhabilitation complète des bâtiments, à la réfection des réseaux
d'eau et d'électricité, à l'équipement des locaux en matériel médical, à la mise en place d'une gestion
administrative et financière et à la formation du personnel.
Réhabilitation et construction des cases et centres de santé
Appuyé par le ministère français des Affaires étrangères, Sénart a permis la réhabilitation des centres
de santé et la construction de cases de santé dans des villages éloignés des centres villes.
Formations
La formation des personnels de santé est une préoccupation permanente de l'action sénartaise.
Médecins, infirmiers, sage-femmes, sont accompagnés par des professionnels en Mauritanie ou à
Sénart, pour une amélioration de l'offre de santé.
Appui logistique
A la demande de ses partenaires, Sénart envoie annuellement du matériel médical et des
consommables de laboratoire et de radiologie, à destination de l'hôpital régional du Trarza et des
centres de santé.
Savigny-le-Temple, la santé dans la réciprocité
La commune de Savigny-le-Temple a organisé, en 2005, le déplacement d'un professeur de l'université
de Nouakchott afin de présenter aux travailleurs sociaux savigniens les outils utilisés en Mauritanie
dans la lutte contre le Sida.
De la même manière, une accoucheuse boutilimitoise a réalisé en juin 2007, une formation à
destination des sapeurs-pompiers de Savigny pour une meilleure prise en charge des accouchements
en urgence.
Sénart et la santé maternelle et infantile
Depuis 1998, Sénart a établi une relation partenariale avec l'ONG mauritanienne Naître et Grandir.
Cette ONG, composée de professionnels de la santé, mène des actions de formation et de supervision
dans les centres de santé, dans le domaine de la santé maternelle et infantile. Ces professionnels se
rendent régulièrement dans les centres de santé accompagnés par des infirmières sénartaises.
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Sénart accompagne les communes mauritaniennes dans la décentralisation et le
développement local
Sénart a contribué à la définition des projets de développement des communes mauritaniennes,
renforçant les capacités de gestion communale par des échanges importants, répétés et durables entre
élus et techniciens. L'objectif principal de cette intervention est maintenant d'appuyer les communes
mauritaniennes dans la création d'un espace public local où les élus se voient légitimés par les actions
mises en place en direction des populations.
Renforcer l'appareil communal dans sa gestion et sa légitimité
L'action sénartaise vise à augmenter la visibilité de l’appareil communal vis-à-vis de la population, en
offrant un réel service municipal. Elle veut permettre à la municipalité d’identifier des actions de
développement et d’aménagement de la commune, de les hiérarchiser et de les faire financer :
construction de routes, de marchés, de salles de classes, mais aussi accompagnement d'initiatives de la
société civile.
Accompagner la formation des fonctionnaires territoriaux
Sénart s'attache à ne pas réaliser les actions à la place des ses partenaires ou les faire réaliser par d'autres
opérateurs. Par de la formation et de l'appui technique, c'est le renforcement des capacités des services
communaux qui est visé.
Appuyer le développement économique local
Sénart appuie les communes pour qu'elles puissent offrir aux populations concernées une expertise
municipale pour les accompagner dans la création de leurs propres activités économiques.
Le Programme de Développement Local de Proximité
Ce programme, qui a reçu le soutien du ministère français des Affaires étrangères et de l'Etat
mauritanien, a permis la création dans chaque commune d'un service de développement local. A sa tête,
un agent de développement local a rédigé en concertation avec les populations, un plan de
développement communal. Ces plans encouragent les bailleurs de fonds à accompagner le
développement local de ces communes.
Électrification et éclairage public à Tiguent
Nandy a permis la mise en place d'un éclairage public sur la route principale de Tiguent (couplé à une
alimentation en électricité des habitants). Ce réseau a contribué à l'essor économique de la commune,
boutiques et restaurants fleurissant autour des points de lumière et offrant aux voyageurs de passage une
restauration de nuit.
Électrification des hameaux de R'Kiz
Les communes de R'Kiz et de Combs-la-Ville ont entrepris l'électrification d'une partie des hameaux de
R'Kiz. Ce projet est porté par le lycée Prévert de Combs-la-Ville qui a prévu de réaliser un chantier-école
pour l'installation de panneaux solaires.
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Une coopération pour améliorer le réseau d’eau et d’assainissement
Réduire de moitié, d'ici à 2015, le pourcentage de la population qui n'a pas accès de façon durable à
un approvisionnement en eau potable et à des services d'assainissement de base : tel est un des
objectifs du Millénaire pour le développement repris à son compte par Sénart dans la conduite de sa
coopération.
Mise en place de réseaux d'eau
Sénart participe dans la plupart des communes à la mise à disposition d'éoliennes, de panneaux
solaires ou de groupes électrogènes pour assurer la distribution de l'eau ou même à la création
d'équipement complet pour assurer le traitement et la distribution de l'eau.
Creusement de puits
Dans les villages plus reculés qui ne peuvent être atteints par les réseaux de distribution, Sénart
collabore au creusement ou au surcreusement de puits permettant aux populations d'avoir un accès
direct à une source d'eau, pour l'alimentation des foyers ou la mise en place de périmètres maraîchers.
Assainissement
Par la mise en place de projets de collectes des déchets, d'envoi d'équipements, ou par la mise à
disposition d'experts, Sénart appuie les communes mauritaniennes dans la résolution de ce problème
majeur qu'est l'assainissement en zone urbaine.
Réseau de distribution d'eau à Keur Macène
Avec l'appui du ministère des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Caisse des dépôts et
consignations, le comité de jumelage de Vert-Saint-Denis a mis en place une station de traitement et un
réseau de distribution d'eau potable sur la commune de Keur Macène, permettant à la population de
bénéficier d'une eau potable après pompage dans le marigot et traitement par décantation-floculation.
Appui aux services techniques de Rosso
La commune de Moissy-Cramayel participe depuis de nombreuses années, et depuis peu aux côtés de
l'Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), à l'appui au service communal
d'assainissement : formations, missions d'experts, envoi de matériel...
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Education, ici et là-bas
Sénart considère l'éducation comme un objectif prioritaire de son action et ce, quel que soit le public :
aider à de meilleures conditions dans les écoles mauritaniennes ou permettre aux sénartais de s'ouvrir sur
d'autres cultures participe ici de la même logique.
Amélioration des conditions de scolarisation
Que ce soit par la construction de salles de classes et d’équipements sanitaires ou la mise à disposition de
matériel scolaire, l'engagement sénartais vise à permettre un meilleur taux de scolarisation. Cet appui
s'accompagne le plus souvent par des correspondances entre classes.
Échanges de jeunes
Près d'une centaine de jeunes sénartais et mauritaniens ont participé à des chantiers de jeunes.
Constructions ou plantations, activités culturelles et sportives ont permis à ces jeunes de s'ouvrir à une
autre culture.
Éducation au développement à Sénart
Les acteurs de l'action internationale souhaitent permettre aux sénartais de s'ouvrir à d'autres cultures et
de comprendre la réalité des relations internationales. Cet engagement se traduit par la participation à des
campagnes nationales telles que la Semaine de la Solidarité Internationale ou la Semaine du Commerce
Equitable.
Création d'un lycée à Bababé
Le comité de jumelage de Cesson, avec l'appui du Ministère français des Affaires étrangères, a appuyé les
associations de parents d'élèves de Bababé et de ses environs dans la construction d'un lycée. 9 salles de
classes ont été construites sur le site du collège existant, permettant une meilleure scolarisation des jeunes
et surtout des jeunes filles.
La Semaine de la Solidarité Internationale
Tous les ans au mois de novembre, Sénart s'investit dans la Semaine de la Solidarité Internationale. San,
communes, comités de jumelage et associations interculturelles travaillent en partenariat pour sensibiliser
la population sénartaise à la solidarité internationale. Une vingtaine d'évènements sont organisés chaque
année : conférences, concerts, expo-photos, projections de films, intervention dans les écoles...
Chantiers de jeunes à Mederdra
16 jeunes issus de Lieusaint et Mederdra ont participé en octobre 2005 à un chantier de plantation de
gommiers afin de freiner l'avancée des dunes. Ateliers de hip-hop, de chants, de contes ainsi que du sport
étaient également au rendez-vous. La suite, avec d'autres jeunes, est prévue à l'automne 2007, avec pour
objectif la construction d'une clôture autour d'un stade.
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Les acteurs intercommunaux de ce réseau
d’échanges
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Le San et les communes
Sept des dix communes de Sénart sont jumelées ou ont des accords de coopération avec sept
villes mauritaniennes des régions du Trarza et du Brakna. Par sa vocation intercommunale, le
SAN aide au développement des actions en menant des projets communs englobant les
communes de Sénart et les villes mauritaniennes. Il apporte également un appui logistique et
une assistance technique dans l’identification et la réalisation de projets.
Les comités de jumelages
Associations loi 1901, ils sont composés de bénévoles sénartais aux profils différents et
constituent une ressource humaine inépuisable pour les jumelages. Ils assurent aux côtés des
Création
d’un
« pôle de la
très
services
communaux,
mise en œuvre des projets de coopération. Par leur engagement, ils
haute
technologie
»
entretiennent les liens permanents
avec nos partenaires mauritaniens et permettent un ancrage
regroupant
autour
de
la
sur le territoire sénartais.
Snecma
des
PME
aux
activités
complémentaires,
Mais aussi ...
source d’emplois qualifiés.
Les écoles, la mission locale de Sénart, l'IUT, les associations de solidarité...
Au sein d'un réseau de professionnels de la coopération : ministères mauritaniens de
l'Intérieur et de la Santé, ministère français des Affaires étrangères, Ambassade de France à
Nouakchott, Ambassade de Mauritanie à Paris, Cités-Unies France, délégation de l'Union
européenne à Nouakchott.
Un nouveau pôle commercial
dédiéNaître
à l’équipement
de la
En partenariat avec des Organisations Non Gouvernementales : EcoDéveloppement,
et
maison
Grandir Mauritanie, le Gret...
Les comités de jumelage, les élus et les techniciens territoriaux se retrouvent 5 à 6 fois par an
pour des réunions de concertation. Une trentaine de personnes se réunissent au San afin
d'échanger des informations, des bonnes pratiques, préparer les missions et élaborer des projets
intercommunaux.
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Le programme des 10 jours
mauritaniens
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Les temps forts intercommunaux :
−
Lundi 18 juin de 9 h à 12 h : Petit déjeuner au San et visite de Sénart pour l'ensemble de la
délégation
−
Lundi 18 juin de 15 h à 17 h : Formation des élus et des Agents de Développement Local au San,
sur le thème des finances (taux d'imposition, budget) animée par René Réthoré et Yannick Klein
−
Lundi 18 juin à 18h30 : Réception au San pour l'ensemble de la délégation et la presse
−
Mardi 19 juin de 15 h à 17 h : Formation des élus et des Agents de Développement Local au San,
sur le thème de la démocratie participative, animée par Jean-Jacques Fournier
−
Mardi 19 juin à partir de 19 h : Soirée Mauritanie au Millénaire à Savigny-le-Temple pour
l'ensemble de la délégation
−
Jeudi 21 juin : Journée de formation pour les Agents de Développement Local à la Mission Locale
de Sénart
−
Vendredi 22 juin de 10 h à 17 h : Réunion au San du Groupe-pays Mauritanie de Cités Unies
France
−
Vendredi 22 juin à 18h30 : Conférence au San avec l'Ambassade de Mauritanie en France
−
Lundi 25 juin après-midi : Au San, atelier « Suite à donner au Programme de Développement Local
de Proximité » à l'attention des élus et des ADL
Les communes participantes organisent aussi des manifestations avec leurs communes jumelles.
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Focus sur :
Page 2/3
L’Allée
Royale,
voie douce de
près de 6 km de
long, créée en
1751 pour Louis
XV, puis recréée
en 2003 pour les
Sénartais
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