Université du Québec à Montréal Département des Communications
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Université du Québec à Montréal Département des Communications COM 5050 Initiation aux technologies numériques Projet de recherche d’informations sur internet La radio au Québec Présenté à Serge Corbeil Par Marc-André Laporte 22 Mars 2006 Intérogations Avec l’arrivée d’internet et autres nouveaux médias, la radio semble être vouée à disparaître dans les prochaines années. Pour bien comprendre où nous en sommes avec ce média, je me devrai de faire un retour dans le temps à la recherche des origines de la radio au Québec. Ensuite, je me focusserai sur sa place au 21ieme siècle et sur son futur et de quelle manière elle devra s’améliorer pour rester dans la course des médias. Moimême à la tête d’une émission de radio hebdomadaire depuis 2 ans sur les ondes FM, je me dois de commencer à penser aux options qui me sont données si je veux continuer dans ce domaine. Questionnement - Qu’elles sont les origines la radio au Québec? Qu’elles sont les avantages de la radio comparée aux autres médias? Qu’elle est sa place dans la communauté d’aujourd’hui? Qu’est-ce que le CRTC? En quoi consiste la radio satellite? En quoi consiste le podcasting? Le futur, qu’en pensent les spécialistes? Description des recherches Ceci étant une recherche basée uniquement sur le monde radiophonique québécois, le recherche internet se doit d’être très précise. Avant même d’avoir commencé à chercher, j’essaierai de mettre le plus possible de côté les sites anglophones et non québécois. Afin de bien orienter ma recherche, je me concentrerai sur le site de la toile du Québec en premier lieu pour ensuite rechercher plus globalement avec Google et Yahoo. Il est aussi facile de s’éloigner du moteur de recherche, car chaque lien direct sur un site X où l’on navigue est une source d’information pertinente que j’utilise souvent à l’habitude. Alors, à partir des 3 moteurs de recherche nommés plus haut j’ai mis la main sur plusieurs sites connexes très intéressants. Voici la liste ainsi qu’une brève description du site en question. http://cbc.radio-canada.ca/accueil.asp Un site qui reflète bien cette grande compagnie québécoise: intelligent, innovateur et rempli d’audace. De l’historique aux rapports annuels aux principales présentations institutionnelles et réglementaires, ce site a comme but d’informer à un sérieux niveau. http://www.cab-acr.ca/ Un site sur l’ACR. Le porte-parole national des radiodiffuseurs du Canada. Beaucoup d’information en lien avec le CRTC et de liens juridiques. http://www.crtc.gc.ca/ Site fédéral sur le Conseil de la Radiodiffusion et des Télécommunications canadiennes. http://www.arcq.qc.ca/ Association des radiodiffuseurs communautaires du Québec. http://www.siriuscanada.com/ http://www.xmradio.ca/ Les sites officiels des deux radios satellites disponibles au Canada depuis 2005. http://www.largeur.com/expArt.asp?artID=2021 Site faisant référence sur le Podcasting, annoncé comme étant le futur de la radio où l’auditeur pourra lui même faire ses choix musicaux. http://www.adisq.com/doc/press-communiques-49.html Communiqué de l’Adisq datant du 6 septembre 2005 fessant mention des 2 nouvelles radios satellites. http://www.meidia.ca/archives/2005/06/le_podcasting_p.php?l=fr Blog sur le Podcast écrit par Marie-Chantale Turgeon expliquant le principe de ce dernier ainsi que quelques pensées. http://collections.ic.gc.ca/museeradio/fr/histoire/quebec.html Site sur le musée québécois de la radio. Compte-rendu des résultats - Qu’elles sont les origines la radio au Québec? Au Québec, tous les nombreux développements de cette nouvelle science étaient suivis, bien entendu, pas nos compatriotes. C'est ainsi qu'en 1912 avait débuté en Mauricie un réseau expérimental de TSF dont les principaux instigateurs avaient été Georges Désilets de Nicolet, le docteur Honorius Ricard de Grand-Mère et le frère Germain Ouellet de Trois-Rivières. En 1913 et 1914, le gouvernement fédéral avait accordé 47 licences expérimentales de TSF à travers le Canada, dont 18 au Québec. Ces licences avaient été émises à des institutions scolaires à Nicolet, Trois-Rivières, SaintHyacinthe, Verdun et à l'École polytechnique de Montréal.... En 1923, la radiodiffusion commençait à présenter des développements intéressants pour un grand nombre d'amateurs aux écoutes. En ces années d'effervescence où les inventions de toutes sortes se succédaient à une vitesse folle, devenait amateur celui qui manifestait un tant soit peu d'intérêt pour une science ou une nouvelle invention. Aucune licence n'était requise. Un amateur n'avait même pas besoin de posséder un émetteur pour être affublé du nom d'amateur. Il lui suffisait de construire lui-même son poste récepteur, d'écouter les émissions de ceux qui avaient construit leurs émetteurs et la grande fraternité était née. Nos pionniers de la première heure n'avaient même pas eu besoin d'attendre que les Américains leur indiquent le chemin. La preuve, le premier club de radioamateurs en Amérique fut fondé au Québec.... En 1957, l'ère spatiale s'ouvre lorsque le premier satellite artificiel Spoutnik 1 s'élance vers l'espace. Spoutnik 1 émet sur une fréquence voisine de 20 MHz, dans la gamme HF très proche de celle utilisée par le réseau des émetteurs de signaux horaires WWV. De ce fait, bon nombre d'auditeurs sur radio ondes courtes pouvaient capter son signal reçu avec force. Parmi ces auditeurs, plusieurs étaient radioamateurs et constituaient ainsi une excellente source d'observation. L'idée était séduisante à tel point qu'en 1960, des radioamateurs californiens se regroupèrent pour fonder une association qui porterait le nom de OSCAR (Orbiting Satellite Carrying Amateur Radio) dont le but était de construire et de mettre sur orbite des satellites destinés aux radioamateurs. Et peu après, en 1969, dans la région de Washington DC, était créée la corporation des satellites de radioamateurs toujours existante et connue sous le nom de AMSAT. La communication par satellites radioamateurs ouvrait alors l'une des avenues les plus prometteuses pour expérimenter de nouveaux modes de transmission des ondes radio... - Qu’elles sont les avantages de la radio comparée aux autres médias? La radio, par sa simplicité technique et sa flexibilité, est mieux placée que n'importe quel autre média pour répondre aux nouveaux défis posés par la diversité culturelle. Elle parle du quotidien, elle explique le monde, elle se passionne pour " l'ordinaire " de chacun de nos concitoyens. Elle crée une intimité avec ses auditeurs et c'est là, dans cette intimité, que se forge l'opinion citoyenne et l'identité culturelle, deux éléments fondamentaux qui forgeront les citoyens du monde de demain. - Qu’est-ce que le CRTC? Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC, en anglais, Canadian Radio-television and Telecommunications Commission) a été établi en 1968 par le Parlement du Canada pour remplacer le Conseil des gouverneurs d'émission. Il réglemente les activités de radiodiffusion et de télécommunications au Canada dont, du côté de la radiodiffusion, les règlements ayant trait au contenu canadien et à la musique vocale de langue française. - En quoi consiste la radio satellite? Les ondes radio balayent le territoire nord-américain, gracieuseté de plusieurs satellites. Radio-Canada, en partenariat avec la principale société de diffusion sur radio satellite, Sirius, a d’ailleurs présenté une demande au CRTC afin de monter une nouvelle programmation pour le satellite. Tout comme la radio numérique, la radio satellite demande aux consommateurs d’investir dans de nouveaux récepteurs radio, mais déjà ceux-ci sont un tantinet moins chers que les récepteurs numériques. La radio satellite sera comme la télé payante : pour la capter, il faudra souscrire à un abonnement mensuel. - En quoi consiste le podcasting? Le podcasting, que les Canadiens ont joliment baptisé «baladodiffusion», consiste à télécharger des programmes radiophoniques sur un walkman numérique. Pratiquement, l'usager télécharge l'émission de son choix sur son ordinateur, généralement gratuitement. Un logiciel adéquat transfère ensuite le programme sur son baladeur MP3, son assistant électronique ou même son téléphone portable, pour qu'il puisse ensuite l'écouter à sa guise. - Le futur, qu’en pensent les spécialistes? Ces nouveaux médias que sont la radio satellite et Internet risquent de faire exploser les notions de territorialité du droit. En effet, si on sait qu’Internet est un grand réseau mondial, on sait toutefois moins que la radio satellite ne sera pas uniquement diffusée au Canada. Par sa nature, les auditeurs américains seront à même de capter les émissions canadiennes et vice versa. Quid d’un animateur canadien qui diffame une personnalité américaine ou l’inverse ? Avec l’explosion des notions de territorialité, les diffuseurs devront revoir leurs ententes avec les associations d’ayant droit, parce que les ententes actuelles avec la SRC par exemple ne concernent qu’une diffusion sur le territoire canadien. Toutefois, la véritable révolution pour la radio sera de passer d’un mode traditionnel de « one-to-many » à celui de « many-to-many », c’est-à-dire d’un mode diffusion, qui ne fait que pousser l’information vers l’auditeur en un mode ou, sachant que tout est conversation, il serait possible pour la radio de migrer vers un mode plus « interactif », où l’auditeur serait partie prenante de la programmation. Les nouveaux outils technologiques permettent aussi à quiconque de créer ses propres fichiers audio. Tous peuvent dorénavant devenir des « radiodiffuseurs ». Cependant, seuls ceux qui possèdent ce don de transmettre des idées par la voix se démarqueront de la masse, un peu comme seuls les meilleurs blogueurs parviennent à se distinguer des millions de carnets web existants. Encore une fois, le contenu est roi. Jugement personnel Il est inévitable de se donner un certain temps d’adaptation lorsque l’on commence à naviguer sur l’autoroute de l’information. Il est facile de s’éloigner du coeur de notre recherche si l’on accède à tous les liens pertinents qui nous sont offerts. J’ai pour ma part, eu mon baptême de l’internet vers la fin des années 1990. Bien sur, les possibilités sont énormes et iront même à faire peur à certains. Je compare donc l’internet à la ville de Montreal pour un habitant de la campagne qui trouve la ville trop grande et mélangeante. Dans les 2 cas, avec le temps, on y trouve un chemin qui nous rend à l’aise et on finit par le prendre la majorité du temps. Depuis les dernières années, je débute mes recherches de manière commune. J’ai trouvé comment économiser du temps et je ne me sens pas égaré. Quand le squelette de la recherche est bien entamé, j’élargis mes horizons en accédant aux liens qui me sont offerts sur chaque site rencontré. Voilà où l’on peut facilement se perdre dans nos recherches, car les possibilités d’avancement sont illimitées. J’ai donc gardé ce même plan de match pour cette recherche et encore une fois il s’est avéré être un succès.