GRIPPE AVIAIRE

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GRIPPE AVIAIRE
FICHE 1 : SITUATION ET DISPOSITIF MIS EN PLACE
3 cygnes trouvés morts à l’étang de Villers (commune d’Assenoncourt en Moselle) ont été
confirmés positifs en virus H5N1 par le laboratoire national de référence de Ploufragan le
jeudi 5 juillet 2007.
Un arrêté préfectoral en date du 5 juillet 2007 portant déclaration d’infection de la zone
confirme les mesures de précautions prises dès mardi 3 juillet à savoir :
1) la surveillance des oiseaux sauvages par les agents de l’Office National de la Chasse
et de la Faune Sauvage.
2) L’interdiction du transit (entrée–sortie) avec possible dérogation pour les volailles
détenues dans les élevages recensés pour amener des animaux en abattoir, pas de
mesures sur les œufs de consommation.
3) L’interdiction de rassemblements d’ oiseaux.
4) Le contrôle des chats et des chiens par leurs propriétaires.
5) Les mesures de biosécurité :
-
confinement de toutes les volailles, basse-cours incluses,
dérogation de confinement pour les oiseaux soumis à vaccination,
dans les 3 élevages recensés par la Direction Départementale des Services
Vétérinaires : limitation des allers-venues dans les élevages de volailles, mise en
place de pédiluves ou autre mesures équivalentes pour les personnes à l’entrée des
élevages et désinfection des roues des véhicules à l’entrée des élevages.
Ces mesures resteront applicables 21 jours à compter de la date de réalisation du dernier
prélèvement positif en H5N1.
L’objectif de l’ensemble de ces mesures est d’éviter le passage du virus H5N1 de la
population d’oiseaux sauvages aux volailles domestiques.
En Moselle, les éleveurs, la profession agricole, les vétérinaires sanitaires et les services de
l’administration sont en contact régulier. Le comité de pilotage grippe aviaire, mis en place fin
2005, s’est réuni le 5 juillet 2007 à 14 heures 30.
Il est rappelé que l’influenza aviaire n’a été isolé que sur des oiseaux sauvages. Le risque de
transmission à l’homme est négligeable en l’absence de contact étroit et durable avec un
oiseau infecté. Le risque de transmission à l’homme par les œufs ou la viande de volaille,
même en l’absence de cuisson, a été jugé comme nul dans un avis de l’Agence Française
de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA).
La mobilisation sur le terrain des agents de l’Etat est accrue afin de vérifier l’application
effective des dispositions de l’arrêté.
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santé animale
dispositif de prévention
dans les autres communes du département
FICHE D’INFORMATION du 09/07/07
Mesures de biosécurité à appliquer
1.
Confinement
Le confinement des volailles et des oiseaux d’élevage est obligatoire :
• Toit étanche
• Parois latérales interdisant toute pénétration d’oiseaux
• Sans continuité avec le milieu extérieur par l’eau
2.
Dérogation au confinement
• Si le confinement est impossible, l’éleveur doit faire procéder à une visite à son initiation
et à sa charge par le vétérinaire de son choix.
i. Cette visite est mensuelle et la première doit avoir lieu impérativement avant
le 07 août 2007 : elle permet de s’assurer que l’éleveur met en œuvre les
mesures de biosécurité du guide de bonnes pratiques sanitaires décrit dans
l’arrêté ministériel du 05 février 2007
• Les oiseaux de basse-cour ne peuvent pas déroger au confinement
• Les parcs zoologiques peuvent déroger au confinement des oiseaux vaccinés
3.
Rassemblement d’oiseaux
Les rassemblements de volailles et d’oiseaux détenus en captivité, ainsi que les courses de pigeons
voyageurs sont interdits.
FICHE 2: QUE FAIRE EN CAS DE DECOUVERTE D’OISEAUX MORTS ?
Il est possible de découvrir, dans la nature ou en ville, des oiseaux morts dont le décès peut
être dû à la vieillesse, un accident ou une maladie.
Le risque d’Influenza aviaire demande une vigilance particulière et un comportement précis.
De façon générale, il est recommandé de ne pas toucher les cadavres des oiseaux et de
contacter la mairie, la Direction Départementale des Services Vétérinaires (tél. 03 87 37 76
02) ou le Service Départementale d’Incendie et de Secours (tél. 03 87 79 45 00).
En cas de contact avec un oiseau mort, il ne faut pas porter les mains au visage et il faut les
laver soigneusement avec de l’eau savonneuse.
FICHE 3 : QUELS RISQUES REPRESENTENT LES OISEAUX EN VILLE ?
Quels risques de transmission du virus de l’influenza aviaire représentent les oiseaux
que l’on trouve dans la plupart des villes, notamment les cygnes, canards ou
pigeons ?
Le risque est négligeable à nul pour :
-
les personnes ayant un contact occasionnel-riverains et promeneurs- avec ces
oiseaux urbains,
-
les personnes ayant un contact plus fréquent avec ces volatiles-personnels chargés
de l’entretien des parcs et jardins municipaux.
Cependant, il est nécessaire de suivre les recommandations suivantes et d’adapter son
comportement à la situation sanitaire actuelle :
-
ne pas nourrir les pigeons et autres oiseaux dans les parcs et espaces publics,
éviter de provoquer des attroupements d’oiseaux autour de soi,
veiller à ne pas laisser jouer les enfants en bas âge avec des oiseaux,
laver les mains des enfants en cas de jeux extérieurs dans les lieux fréquentés par
des oiseaux,
ne surtout pas toucher les oiseaux trouvés morts,
appeler les services spécialisés pour leur collecte : garde-chasse, fédération
départementale de la chasse, direction départementale des services vétérinaires,
en cas de contact avec un oiseau mort, éviter de porter les mains aux visage et les
laver soigneusement avec de l’eau savonneuse.
FICHE 4 : Y A-T-IL UN RISQUE DE CONTAMINATION LIE A LA CONSOMMATION DE
VOLAILLES OU D’ŒUFS ?
L’AFSSA (l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments), compte tenu des
caractéristiques du virus H5N1 et du fait que la contamination de l’Homme par voie
digestive n’est pas démontrée considère que :
Même en l’absence de cuisson le risque de contamination de l’Homme par ingestion d’œufs,
de viandes de poulets, dindes, pintades, faisans, perdrix, cailles ou pigeons, issus
d’élevages professionnels est nul.
L’Agence considère, en outre, qu’en l’absence de cuisson, le risque de contamination de
l’Homme par ingestion des viandes des oiseaux d’autres espèces et des produits issus des
élevages de basse cour est nul à négligeable, et que lorsque ces denrées sont cuites le
risque est nul.
Enfin l’AFSSA rappelle l’importance du respect des mesures d’hygiène habituelles lors de la
préparation des volailles, notamment la plumaison et l’éviscération, et de la manipulation des
denrées.
RAPPEL :
Les œufs et viandes de volailles mis sur le marché pour la consommation humaine sont
sains et notamment indemnes de virus de l’influenza aviaire. Tout est mis en œuvre par les
autorités sanitaires dans ce but.
FICHE 5 : SITUATION DU PARC DE SAINTE CROIX A RHODES
Le parc animalier Sainte-Croix à Rhodes restera ouvert au public.
En effet, la majorité des oiseaux a subi le programme de vaccination. Environ 25 oiseaux ne
sont pas vaccinés (naissance ou oiseaux introduits depuis la dernière campagne de
vaccination), mais ils seront confinés.
Néanmoins, une population d’oiseaux sauvages se pose sur les étangs du parc et sont donc
au contact des oiseaux inféodés au parc et vaccinés.
Aussi, il est demandé aux visiteurs :
-
de ne pas s’approcher des oiseaux et de ne pas les nourrir,
-
de ne pas toucher d’éventuels cadavres et de les signaler à la direction du parc,
Pour les visiteurs, un pédiluve sera installé à l’entrée et à la sortie du parc. Une plaquette
d’information sera mise à leur disposition.
FICHE 6 : RISQUE DE CONTAMINATION CONCERNANT LES ANIMAUX DOMESTIQUES
Dans les zones touchées qui sont définies par arrêté préfectoral (oiseaux sauvages ou
élevages infectés par le virus H5N1), les mesures suivantes visent à éviter les contacts
directs entre les chats, les chiens et les oiseaux :
-
Les chats et chiens domestiques doivent être maintenus sous le contrôle effectif de
leur propriétaire, chiens en laisse, chats enfermés ;
-
Toute mortalité anormale de chats doit faire l’objet d’une investigation vétérinaire
approfondie afin d’en déterminer la cause et d’objectiver un lien éventuel avec le
virus de l’influenza aviaire.
Dans les zones exemptes d’oiseaux infectés par le virus, le risque d’infection du chat est nul.
Dans les zones touchées, la contamination des chats a déjà été observée mais elle demeure
un phénomène rare et jusqu’à maintenant, aucun cas humain d’infection par le virus de la
grippe aviaire n’a été lié à un contact avec un chat ou un chien malade.
L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) observe que :
-
Les rares contaminations humaines observées en Asie depuis plusieurs mois sont
liées à une cohabitation étroite avec des oiseaux domestiques atteints par le virus,
dans des conditions d’hygiène très médiocres.
-
Le portage passif de ce virus par le chat n’a pas pu être démontré scientifiquement ni
mis en cause épidémiologiquement dans la transmission du virus à l’Homme.
-
Le risque d’infection d’un être humain par le chat peut donc être considéré comme
négligeable voire nul.