programme en pdf - Orchestre Philharmonique Royal de Liège
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1 € symphonique mozart / ives jeudi 25 octobre 2012, 20h BRAHMS, Ouverture tragique op. 81 (1880) w env. 13’ MOZART, Concerto pour piano n° 17 en sol majeur K. 453 (1784) w env. 30’ 1.Allegro 2.Andante 3.Allegretto – Finale. Presto Cédric Pescia, piano PAUSE IVES, Holidays Symphony (1897-1913) w env. 40’ 1. Washington’s Birthday (Hiver) 2. Decoration Day (Printemps) 3. The Fourth of July (Été) Fernand Iaciu, concertmeister Orchestre National de Lille Lothar Zagrosek, direction S’ il est un compositeur qui n’eut aucun complexe à intégrer dans sa musique toutes celles qu’il pouvait entendre autour de lui, c’est bien l’Américain Charles Ives (1874-1954). Orgue, fanfares, marches militaires, cantiques, hymnes, chansons populaires, dissonances hardies, trouvent leur place dans sa musique, sans hiérarchie ni synthèse. La Holidays Symphony (1913) est une sorte de Symphonie des « Quatre saisons » évoquant quatre Fêtes américaines, de février à novembre. jeudi 25/10/2012 mozart / ives [programme 05] 4.Thanksgiving and Forefathers’ Day (Automne) BRAHMS OUVERTURE TRAGIQUE (1880) Réponse double. Gratifié du titre de docteur honoris causa à l’Université de philosophie de Breslau en 1879, Johannes Brahms (1833-1897) écrit l’année suivante, à titre de remerciement, l’Ouverture pour une fête académique, fantaisie légère qui reprend des motifs de chansons estudiantines. C’est probablement en travaillant sur cette œuvre que l’idée lui vient d’en composer une autre qui lui réponde : ainsi prend forme l’Ouverture tragique, la même année 1880. Il semble que le choix d’un tel titre fut motivé par un désir de célébrer l’esprit de la tragédie, plus qu’un événement dramatique en particulier de la vie du compositeur. De ce diptyque, qui fait d’ailleurs l’effet d’une réminiscence des masques doubles du théâtre antique, Brahms déclara non sans ironie : « L’une rit et l’autre pleure ». Trois sections. Écrite en ré mineur, l’Ouverture tragique se compose de trois sections principales : Allegro ma non troppo – Molto più moderato –Tempo primo ma tranquillo. La première est énergique, fougueuse, aux phrases pointées incisives. Sa force réside particulièrement dans la contribution active de tous les niveaux de l’orchestre. Le son plaintif du hautbois annonce le deuxième thème, qui s’étend et s’intériorise dans une tonalité majeure. L’œuvre est construite sur les lignes d’une forme sonate classique (opposant deux thèmes), que Brahms assouplit volontiers. Alternant solennité dramatique et lyrisme mélodique, elle se poursuit sur un rythme de marche atténuée jusqu’à une éclatante coda. Peter Latham, dans la biographie qu’il consacra au compositeur, la décrit d’ailleurs comme une victoire, loin d’être le « désastre final » attendu dans la tragédie. MOZART CONCERTO N° 17 (1784) 27 concertos. Installé à Vienne depuis qu’il a quitté Paris, Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) se lance en 1782 dans une grande série de concertos pour piano dont la profusion témoigne de sa popularité auprès du public viennois. 1784 en marque l’apogée, avec six nouveaux concertos, parmi lesquels deux sont écrits pour l’une de ses plus talentueuses élèves, Barbara Ployer : le n° 14 K. 449, et le n° 17 K. 453 en sol majeur. Chardonneret. Le premier mouvement, Allegro gracieux et coloré, ouvre le Concerto dans une expression mélodique chaleureuse. Il donne l’impression d’une progression fluide, tout en s’aventurant dans des tonalités inattendues. Les bois occupent un rôle porteur dans l’orchestre, ce qui pouvait susciter la surprise à l’époque de Mozart. En filigrane se dessinent aussi quelques accents fantaisistes d’opéra. L’Andante central se veut beaucoup plus pudique, déployant une sérénité pourtant constamment menacée : des modulations puissantes et quelques interruptions confèrent des accents incertains et dramatiques. Loin d’être le rondo attendu, le mouvement conclusif se présente comme cinq variations sur un thème simple, qui sont de réelles prouesses créatives, à la fois comiques et touchantes, dont la dernière s’apparente à un finale d’opéra-comique. L’anecdote veut que Mozart ait été inspiré par le chant d’un chardonneret pour cet Allegretto, bien que l’on suppose plutôt que ce soit le compositeur luimême qui ait enseigné la mélodie à l’oiseau. Barbara Ployer a donné la première audition de ce Concerto le 13 juin 1784, dans la banlieue viennoise de Döbling, accompagnée par un orchestre engagé par son père pour l’occasion. IVES HOLIDAYS SYMPHONY (1897-1913) Quatre saisons. Les quatre poèmes symphoniques qui forment A Symphony : New England Holidays (ou plus simplement, Holidays Symphony) ont été composé entre 1897 et 1913. Dans ses mémoires, Ives raconte : « …Ce sont des morceaux séparés que l’on peut traiter et jouer en tant que tels. Ensemble, ces quatre pièces ont été appelées symphonie, et plus tard simplement recueil de morceaux, parce que j’en avais assez d’entendre tous ces critiques musicaux conservateurs dire : C’est une symphonie, ça ? — Grand Dieu ! — Mais où est donc le premier thème de 12 mesures en do majeur ?... » Ives continue sur le même ton, ajoutant que « ce sont quelques morceaux d’orgue pour le service de Thanksgiving [Fête célébrée en novembre] qui ont créé presque tous ces ennuis ». Ces œuvres, maintenant disparues, étaient un Prélude et un Postlude, joués pour la première fois par Ives en novembre 1897 à la Center Church de New Haven. Il les remania en 1903, utilisant à la fois le matériel central avec lequel il composa le morceau pour orchestre Thanksgiving and Forefathers’ Day. Ives raconte qu’après avoir terminé l’esquisse de la partition en 1904, « cela [lui] donna l’idée de composer une sorte de Symphonie des « Quatre saisons », chaque mouvement étant basé sur les souvenirs de fêtes [américaines] de son enfance ». Washington’s Birthday (Hiver), Fête américaine célébrée le troisième lundi de février, en l’honneur de George Washington, premier président des ÉtatsUnis. D’abord esquissé en 1909, puis écrit pour orchestre de chambre en 1913, ce premier mouvement fut joué lors d’un concert privé en 1913 ou 1914, puis créé en public le 3 septembre 1931 sous la direction de Nicolas Slonimsky. Une introduction lente donne « l’idée du froid lugubre d’une nuit de février ». Après quoi, les jeunes du coin se réunissent pour aller danser dans une grange sur des airs populaires : « L’orchestre du village composé de crincrins, de fifres et de cornets joue un pot-pourri sans fin et épuisant, et Longtemps ignorée. Né au Connecticut, Charles Ives (1874-1954) est initié à des expérimentations musicales par son père, chef de fanfares d’une petite ville de NouvelleAngleterre. Il écrit d’abord des hymnes religieuses pour la paroisse dont il devient l’organiste à 14 ans. Après avoir étudié à l’Université de Yale avec Horatio Parker, il continue d’écrire en poussant assez loin son travail expérimental, tout en se lançant dans les activités lucratives de sa société d’assurances Ives & Co. C’est vers 1920, alors que des problèmes de santé le contraignent à arrêter ses activités professionnelles et artistiques, que l’avant-garde musicale new-yorkaise commence à révéler à la critique et au public sa musique longtemps ignorée, notamment grâce à la création de la Concord Sonata, puis en 1947 de sa Troisième Symphonie qui remporte le Prix Pulitzer. BÉNÉDICTE VERMEESCH 2 3 les jeunes gens saluent leurs partenaires et tourbillonnent jusqu’à minuit ; vers la fin de la fête, les airs sentimentaux de l’époque sont chantés, à moitiés pour rire, à moitié sérieusement, et avec l’inévitable adieu aux dames la soirée se termine dans la morne grisaille de la nuit de février ». Decoration Day (Printemps), ancien nom du Memorial Day, Fête célébrée le dernier lundi de mai, à la mémoire de tous les soldats américains tombés au champ d’honneur. D’abord conçu pour violon et piano, ce deuxième mouvement fut orchestré en 1912. Joué lors d’une répétition publique au Carnegie Hall de New York par le New Symphony Orchestra de New York, il ne fut créé en public que le 27 décembre 1931, par l’Orchestre Philharmonique de La Havane dirigé par le chef d’orchestre et compositeur cubain Amadeo Roldán. Ives se souvient de ces journées de sa jeunesse, telles qu’il les vivait à Danbury, Connecticut. La structure musicale en trois parties correspond aux événements de la journée : réunion sur la place du village le matin, défilé vers le cimetière, et marche de retour au pas cadencé. L’hymne Adeste fideles (« Peuple fidèle ») anime la seconde partie qui culmine par la sonnerie aux morts qu’on entend sur des fragments de l’air Bethany (« Mon Dieu, plus près de Toi ») de Lowell Mason. La marche finale est un pastiche facétieux sur l’une des marches du XIXe siècle favorites d’Ives, Second Regiment Connecticut National Guard March de David Willis Reeve. The Fourth of July (Été), aussi appelé Independence Day, est la Fête nationale célébrée le 4 juillet, en souvenir de l’indépendance obtenue de la GrandeBretagne, le 4 juillet 1776. Commencé en 1911 et terminé en 1912, c’est le plus complexe et le plus difficile des quatre mouvements. Il fut joué pour la première fois à Paris le 21 février 1932, par l’Orchestre Symphonique de Paris dirigé par Nicolas Slonimsky. Ives résuma ainsi son intention : « … Je fis ce que je voulais, absolument 4 convaincu que cela ne serait jamais joué, et ne pourrait peut-être jamais l’être… Dans les parties imitant des explosions [deux explosions se produisent, au milieu et à la fin], j’ai soigneusement mis au point, au moyen de formules, des combinaisons de tons et de rythmes, comme serait élaboré un produit chimique pour faire des explosions ». Les Américains y reconnaîtront de nombreux fragments d’airs connus. Thanksgiving (Automne), Fête (à l’origine, « Action de grâces ») célébrée le quatrième jeudi de novembre, en remerciement des bonheurs reçus au cours de l’année, est ici couplée au Forefathers’ Day, une fête célébrée à Plymouth, Massachusetts, le 22 décembre, pour commémorer l’arrivée des premiers colons à cet endroit, le 21 décembre 1620. Esquissé de 1897 à 1904, ce finale est le plus ancien des quatre mouvements. Il dut pourtant attendre le 9 avril 1954 (un mois avant la mort d’Ives) pour être joué (avec les trois autres mouvements) lors de la première mondiale de la Holidays Symphony, avec l’Orchestre Symphonique de Minneapolis dirigé par Antal Dorati. Rempli de fragments d’airs et de cantiques religieux, il s’ouvre par des accords dissonants traduisant « la sévérité, la force et l’austérité » des Puritains. Plus loin, « on trouve un thème de la faucille ou de la moisson, qui est un genre de contrepoint irrégulier et faux ». La partie médiane, dérivée de l’ancien Prélude pour orgue, est une fantaisie sur le gospel de George Frederick Root, The Shining Shore (« Mes jours s’écoulent rapidement »). À la fin, un long crescendo de tout l’orchestre culmine sur l’hymne Duke Street, écrite en 1833 par le révérend Leonard Bacon pour commémorer le bicentenaire de la fondation de New Haven, deuxième plus grande ville du Connecticut. D’APRÈS PAUL C. ECHOLS LOTHAR ZAGROSEK CÉDRIC PESCIA DIRECTION Né en 1976, ce pianiste franco-suisse est d’abord l’élève de Christian Favre au Conservatoire de Lausanne, puis celui de Dominique Merlet à Genève. Il reçoit en 1993 le Premier Prix de Virtuosité avec les félicitations du jury, puis récidive en 1997 en remportant le même prix, cette fois avec distinction. Dans la classe de Klaus Hellwig à l’Université des Arts de Berlin, il se perfectionne parallèlement auprès de Daniel Barenboim, Christian Zacharias, Irwin Gage, Pierre-Laurent Aimard, et du Quatuor Alban Berg. En 2002, il remporte la Médaille d’or de la Gina Bachauer International Artists Piano Competition à Salt Lake City (États-Unis). Cédric Pescia joue dans les grandes salles européennes, mais aussi aux États-Unis, en Amérique du Sud et en Afrique du Nord. Il se produit au cours de festivals comme Le Printemps de Prague, le Schleswig-Holstein Musik Festival, et le Festival de Radio France et Montpellier. Ses activités de soliste en font l’invité de nombreux orchestres européens. Il se consacre avec une même passion à la musique de chambre, notamment en collaboration avec la violoniste Nurit Stark. Depuis 2006, il est directeur artistique de la série lausannoise de concerts de musique de chambre Ensemble en Scène dont il est membre fondateur. En 2012, il a été nommé professeur de piano à la Haute École de Musique de Genève. Lothar Zagrosek commence sa carrière musicale comme choriste de la cathédrale de Ratisbonne (Regensburg). C’est notamment avec Hans Swarowsky, Bruno Maderna et Herbert von Karajan qu’il étudie la direction d’orchestre. D’abord Directeur musical général à Solingen et à Krefeld-Mönchengladbach, il est par la suite nommé Directeur principal de l’Orchestre Symphonique de la Radio Autrichienne de Vienne. Il passe aussi trois ans à la tête de l’Opéra de Paris, pendant lesquels il est aussi Premier Chef invité à l’Orchestre Symphonique de la BBC. Directeur musical général de l’Opéra de Stuttgart, il s’y voit décerner le Prix « Compagnie d’opéra de l’année » à cinq reprises, et est lui-même nommé deux fois « Chef d’orchestre de l’année ». Dans le domaine symphonique, Lothar Zagrosek travaille avec l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, les Orchestres Philharmoniques de Berlin, Vienne, Londres, Montréal, l’Orchestre National de France. Invité de prestigieux festivals à Vienne, Berlin, Londres, Munich, Salzbourg, il est aussi régulièrement sollicité par des festivals de musique contemporaine à Berlin, Bruxelles et Paris. Passionné par l’éducation musicale et soucieux de soutenir les jeunes talents, il encourage tout particulièrement « l’Offensive pour l’Education Culturelle » à Berlin. PIANO 5 À ÉCOUTER BRAHMS, Ouverture tragique (+ symphonies) wHerbert von Karajan, Orchestre Philharmonique de Berlin (DGG) wCharles Munch, Orchestre Symphonique de Boston (RCA) MOZART, Concerto pour piano n° 17 wChristian Zacharias, Orchestre de Chambre de Lausanne (MDG) wDaniel Barenboim, Orchestre de Chambre Anglais (EMI) IVES, Holidays Symphony w Eugene Ormandy, Orchestre de Philadelphie (SONY) ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE RÉGION NORD-PAS DE CALAIS Créé en 1976 grâce à la volonté de la Région Nord-Pas de Calais et l’appui de l’État, l’Orchestre National de Lille s’est doté d’un projet artistique ambitieux initié par Jean-Claude Casadesus en direction de tous les publics : diffusion du répertoire, création contemporaine (notamment grâce aux résidences de compositeurs : le dernier étant Bruno Mantovani, « compositeur de l’année » des Victoires de la Musique Classique 2009), promotion des jeunes talents, activités pédagogiques et actions jeune public. À l’invitation de son directeur, chefs et solistes internationaux s’unissent ainsi à l’ONL pour, selon sa formule, « porter la musique partout où elle peut être reçue ». Tournées. En France, à l’étranger ou naturellement au cœur de plus de 200 communes de la Région Nord-Pas de Calais qu’il irrigue musicalement dans une démarche exemplaire de décentralisation, l’ONL s’est ainsi imposé en 35 ans comme un véritable ambassadeur de sa région et de la Culture française au fil de quatre continents et plus de 30 pays. Après la Chine (en 2007 et 2010 pour l’Exposition Universelle de Shanghai) et une tournée triomphale 6 en Autriche, Slovénie et Croatie (2009), l’ONL et son chef ont donné cinq concerts exceptionnels en Russie dans le cadre de l’année France — Russie 2010. Sa dernière tournée s’est déroulée en Allemagne et en Slovaquie (2011). Médias. L’ONL développe par ailleurs une présence régulière à la radio et à la télévision ainsi qu’une politique discographique dynamique illustrée notamment par une monographie de Thierry Escaich — compositeur en résidence de 2003 à 2005 (« Choc de l‘Année » du Monde de la musique en 2007). Un second disque consacré à Canteloube a reçu un Orphée d‘Or de l’Académie du disque lyrique et le Prix SACD du meilleur enregistrement d’un compositeur français. Celui-ci est paru après le premier volume des Chants d’Auvergne, meilleure vente mondiale du label Naxos en 2005. L’ONL est le premier orchestre français à avoir enregistré les deux symphonies de William Walton parues récemment sous le label BIS (juillet 2010). L’Orchestre a sorti un disque consacré à Bizet (Clovis et Clotilde, Te Deum) sous la direction de Jean-Claude Casadesus chez Naxos (novembre 2010) et a participé au disque de Bernard Cavanna (compositeur en résidence de 2005 à 2008) à travers le Shanghai Concerto et le Karl Koop Konzert sous la direction de Peter Rundel et Grant Llewellyn chez Æon (janvier 2011). L’ONL figure dans le DVD Carmen de Bizet avec Stéphanie d’Oustrac dans le rôle-titre, sous la direction de Jean-Claude Casadesus, dans une mise en scène de Jean-François Sivadier (avril 2011). À l’occasion de la rentrée 2012, l’ONL et Jean-Claude Casadesus éditent leur premier DVD pédagogique à destination des enseignants du primaire et du secondaire « Tableaux d’une Exposition, entre musique et peinture », fondé sur l’œuvre de Moussorgski/Ravel et fruit d’une collaboration inédite avec le Palais des Beaux-Arts de Lille. Subventions. L’ONL est subventionné par le Conseil régional Nord / Pas-de-Calais, le Ministère de la Culture et de la Communication, Lille Métropole Communauté urbaine, et la Ville de Lille. guy / arming jeudi 22 novembre 2012 – 20h Proch ain concert JANACEK, De la maison des morts, prélude BRAHMS, Concerto pour piano n° 2 DVORAK, Symphonie n° 7 François Frédéric Guy, piano | OPRL | Christian Arming, direction wBrigitte Engerer aurait dû fêter son 60e anniversaire avec le public de Liège si la maladie n’en avait décidé autrement. Pour lui rendre hommage, François-Frédéric Guy qui avait partagé la Nuit du piano organisée le 15 octobre 2010 par la pianiste disparue, reprend le flambeau dans le monumental 2e Concerto pour piano de Brahms. 7 salle philharmonique prochains concerts Mercredi 31 octobre 2012 – 20h Paris – Théâtre des Champs-Élysées LIÈGE À PARIS Dans le cadre de la candidature de Liège Expo 2017 BERLIOZ, Les nuits d’été, Villanelle FRANCK, Symphonie en ré mineur Sophie Karthäuser, soprano OPRL | Christian Arming, direction FRANCK/VAN HOVE, Stradella, Ouverture MOZART, Les noces de Figaro, air de Suzanne « Deh vieni, non tardar » VERDI, Macbeth, Chœur « Patria oppressa » MASCAGNI, Cavalleria Rusticana, Intermezzo VERDI, Nabucco, Chœur « Gli Arredi festivi » VERDI, Nabucco, Chœur « Va pensiero » VERDI, La forza del destino, Ouverture Sophie Karthäuser, soprano Orchestre et Chœurs de l’Opéra Royal de Wallonie Paolo Arrivabeni, direction Vendredi 2 novembre 2012 – 20h CONSERVATOIRE 1 GINASTERA, Estancia op. 8 PIAZZOLLA, Sinfonia Buenos Aires op. 15 Oblivion | Libertango | Adios Nonino Maria de Buenos Aires Siempre se vulve a Buenos Aires Balada para mi muerte Balada para un loco Orchestre de la Grande Région Leonardo García Alarcón, direction Dimanche 11 novembre 2012 – 16h GOSSEC THÉSÉE Coproduction Centre de musique baroque de Versailles, Palazzetto Bru Zane, Centre d’Art Vocal et de Musique Ancienne de Namur, Opéra Royal de Wallonie, Salle Philharmonique de Liège GOSSEC, Thésée Chœur de Chambre de Namur Les Agrémens | Guy van Waas, direction 8 Mercredi 21 novembre 2012 – 18h30 Le dessous des quartes DVORAK 7 Dans le cadre de : Orchestres en fête DVORAK, Symphonie n° 7 Orchestre Philharmonique Royal de Liège Christian Arming, direction Jeudi 22 novembre 2012 – 20h GUY / ARMING Dans le cadre de : Orchestres en fête JANACEK, De la maison des morts, prélude BRAHMS, Concerto pour piano n° 2 DVORAK, Symphonie n° 7 François-Frédéric Guy, piano Orchestre Philharmonique Royal de Liège Christian Arming, direction Samedi 24 novembre 2012 – 16h Les samedis en famille LE PIANO ET L’ORCHESTRE Dans le cadre de : Orchestres en fête Avec le soutien d’Ethias BRAHMS, Concerto pour piano n° 2 François Frédéric Guy, piano Orchestre Philharmonique Royal de Liège Christian Arming, direction Vendredi 30 novembre 2012 – 18h et 20h L’orchestre à la portée des enfants ALICE AU PAYS DES MERVEILLES Coproduction Jeunesses Musicales / OPRL ELFMAN, Alice au pays des merveilles (Musique pour le film de Tim Burton) Maureen Dor, narration Orchestre Philharmonique Royal de Liège Christian Arming, direction Lionel Rougerie, mise en scène Satu Peltoniemi, scénographie Mercredi 5 décembre 2012 – 12h30 Musique à midi MESSIAEN / LA NATIVITÉ MESSIAEN, La Nativité du Seigneur. Neuf méditations pour orgue Éric Mairlot, orgue