Président au Parlement de Paris de 1628 à 1643

Transcription

Président au Parlement de Paris de 1628 à 1643
1586-1652
Nicolas de Bailleul
Président au Parlement de Paris (1628)
La charge de prévôt des marchands semble bien avoir été pour Nicolas III de Bailleul l’occasion d’être apprécié du roi, à la fois dans sa façon
de gérer la ville, et dans son empressement à répondre aux sollicitations royales, en une période du règne de Louis XIII où de nombreuses
préoccupations militaires l’accaparaient à l’extérieur de sa bonne ville de Paris. A son actif, on peut citer son aptitude à :
- traiter la cherté et la rareté du pain, et donc éviter la disette,
- améliorer la salubrité de la ville par la construction de nombreuses fontaines, la mise en place d’un système d’adduction des eaux de Rungis
et l’aménagement et l’entretien des égouts,
- ménager les intérêts des rentiers de Paris, en intervenant sur le système des rentes de l’hôtel de ville, dans les différentes affaires qu’il a
connues.
En août 1628, il laisse sa place à Christophe Sanguin, conseiller d’état, président aux enquêtes, qui sera prévôt des marchands de 1628 à 1631.
Président au Parlement de Paris de 1628 à 1643
Nicolas III de Bailleul quitte la charge de prévôt des marchands pour une autre «grande charge», celle de président en la cour de Parlement de
Paris, située dans l’enceinte du Palais.
Le 25 septembre 1627, le registre des délibérations du bureau de la ville de Paris rapporte que «Messire Nicolas III de Bailleul, chevallier, seigneur
de Vattetot sur la mer et de Soisy sur Seyne, conseiller du Roy en ses Conseilz d’estat et privé, Lieutenant civil de la ville, prévosté et vicomté
de Paris et Prévost des Marchans, a esté reçeu en la court de Parlement de Paris Président en ladicte court, au lieu de Monsieur le Président
d’Ozembray, à présent Premier Président ; et encores que ledict sieur de Bailleul soit constitué et reçeu en ceste charge de Président, il ne laissera
pourtant de parachever l’exercice de sa dernière année de Prévost des Marchans, qui doibt expirer au mois d’août 1628».
Le Palais et la Seine
Nicolas III de Bailleul
au Parlement de Paris
Le mortier (d’après le dictionnaire de Furetière)
En terme de Palais, il représente une marque de dignité que portaient les grands présidents du
Parlement. Aux grandes cérémonies, ils le portaient sur la tête, comme par exemple à l’entrée du
roi. A l’ordinaire, ils portaient ce couvre-chef à la main.
Le mortier est la marque de la justice souveraine.
Nicolas III de Bailleul,
président à mortier du Parlement de Paris