ryoanji - Contrechamps
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ryoanji - Contrechamps
RYOANJI 19.01.2014 Musée d'art et d'histoire de Genève INTRODUCTION 2 La percussion constitue une inépuisable promesse d’émancipation sonore : en ce sens, elle s’est totalement affranchie des catégorisations auxquelles la musique orchestrale jusqu’à la moitié du siècle dernier l’avait cantonnée. L’éventail est vaste : depuis les objets trouvés que représentent de simples bouteilles de verre redécouvertes et transfigurées par Hanna Eimermacher, en passant par l’évocation d’impressions visuelles passées au tamis de la tradition japonaise chez John Cage, ou les étranges et faussement impersonnelles horloges de Franco Donatoni, jusqu’aux scintillements erratiques et suspendus de Morton Feldman : autant de situations se désaxant des certitudes héritées par les anciennes habitudes d’écoute «philharmonique». PROGRAMME Lara Morciano Embedded tangles, 2013 pour flûte et électronique en temps réel - 10 min Franco Donatoni Darkness, 1984 pour six percussionnistes - 10 min Morton Feldman Instruments III, 1977 pour flûte, hautbois et percussion - 15 min Hanna Eimermacher Transparenz, 2002-2003 pour trois percussions et bande - 13 min John Cage Ryoanji, 1983-1985 pour flûte, hautbois, trombone, contrebasse et percussion - 20/25 min Sébastian Jacot, flûte Béatrice Zawodnik, hautbois Jean-Marc Daviet, trombone Sébastien Cordier, Damien Darioli, Thierry Debons, Loïc Defaux, Dorian Fretto, JeanMarie Paraire, percussion Jonathan Haskell, contrebasse José Miguel Fernández, David Poissonnier, réalisation informatique musicale En coproduction avec Eklekto et le Centre d’informatique et d’électroacoustique de la Haute École de Musique de Genève LES ŒUVRES 4 LARA MORCIANO EMBEDDED TANGLES, 2013 POUR FLÛTE ET ÉLECTRONIQUE EN TEMPS RÉEL Dans la pièce Embedded tangles, les sonorités du jeu instrumental sont le point de départ d’une exploration qui cherche des analogies et correspondances entre l’action de l'interprète, l’écriture instrumentale et les traitements électroniques. Une recherche sur la différentiation et l’homogénéité dans les processus de dérivation timbrale mène le parcours musical de la pièce à travers l’alternance des différents espaces sonores. Plusieurs éléments sont pris en compte dans un travail qui met en évidence et amplifie certaines caractéristiques sonores et idiomatiques de l’instrument : les composantes percussives, soufflées, bruitées, inharmoniques, polyphoniques deviennent l’occasion d’un travail visant à la prolifération de matériaux similaires (à l’aide de différents types de processus granulaires et de descripteurs timbraux), tout en créant un univers sonore imaginaire et symbolique qui révèle le dialogue double, éthéré et incisif à la fois, du discours musical de l’œuvre. Brice Pauset FRANCO DONATONI DARKNESS, 1984 POUR SIX PERCUSSIONNISTES Dans cette pièce, le nombre d’instruments est relativement limité ; tous utilisés fréquemment, ce sont ceux qui offrent le plus grand intérêt du point de vue des articulations rythmiques. Chacune des cinq sections est caractérisée par l’usage d’instruments aux timbres homogènes, qui vont graduellement diverger vers de nouvelles situations plus hétérogènes : de manière d’abord rampante, de nouveaux instruments domineront dans la section suivante. Aux moments où chaque section est soumise à un timbre homogène correspondent des articulations monoformes : le continuum très brillant expose des passages gestuellement statiques, même si la silhouette générale n’est rien d’autre qu’un simple crescendo. Darkness a été composé en 1984 et est dédié aux Percussions de Strasbourg. Brice Pauset MORTON FELDMAN INSTRUMENTS III, 1977 POUR FLÛTE, HAUTBOIS ET PERCUSSION Morton Feldman résiste aux catégories hâtives de la musique contemporaine. Souvent étiquetée « minimaliste », sa musique ne recouvre en rien les caractéristiques musicales des compositeurs minimalistes conservateurs (Steve Reich, Terry Riley, Philip Glass) : contrairement au recours à la tonalité volontiers triviale de ces derniers, Feldman vise à libérer la perception de l’auditeur à l’aide d’un flux musical apparemment contemplatif, traversé de répétitions, mais dont les contours sont sans cesse en mouvement. En ce sens, la métaphore picturale joue à plein : on écoute la musique de Feldman comme on contemple un phénomène pictural apparemment simple, mais dont les détails révèlent complexité et mouvement, comme par exemple les toiles de Mark Rothko (dont sera tirée la pièce pour chœur et instruments Rothko Chapel en 1971), ou la technique de motifs irrégulièrement réguliers des tapisseries traditionnelles d’Anatolie (dans Coptic Light pour orchestre en 1985). Dans Instruments III, composé en 1977, Morton Feldman expérimente la question de l’influence de la notation musicale sur les interprètes. Comme il l’a dit lui-même : « Le son est meilleur lorsque la notation est folle… ». Pour ce faire, il recourt dans cette œuvre à des subtilités rythmiques très inhabituelles, dont on ne trouve des antécédents que dans la musique de la fin de l’Ars Nova au XIVe siècle, ou plus tard à notre époque chez les représentants de la « nouvelle complexité », comme Brian Ferneyhough ou Klaus Karl Hübler. Toute de retenue, de mystère et pourtant de limpidité, la musique de Feldman ne cesse de questionner et de s’imposer par sa mystérieuse évidence. Brice Pauset HANNA EIMERMACHER TRANSPARENZ, 2002-2003 POUR TROIS PERCUSSIONS ET BANDE J’ai composé cette œuvre au début de mes études à Brème et elle constitue en fait mon opus 1. Jusqu’à présent, j’ai toujours joué cette œuvre avec deux collègues compositeurs et je me réjouis d’entendre aujourd’hui la pièce interprétée par les membres de l’Ensemble Contrechamps. Ici, on fait de la musique avec des objets quotidiens : bouteilles de vin vides, billes de verre, cuillères à café, glougloutements d’eau. C’était avec beaucoup de plaisir que j’avais alors recherché et expérimenté ces sonorités à l’aide de vieux objets en verre dans notre appartement d’étudiants. 6 Où regardons-nous avec plus d’acuité ? Où écoutons-nous avec plus d’acuité ? C’est pour moi une question susceptible d’ouvrir tout un univers. Chaque musicien est légèrement amplifié afin d’agrandir la qualité immanente des sons. La bande consiste en enregistrements live des bouteilles de verre ; les sons joués en direct sur scène fusionnent ainsi avec la bande en élargissant la présence de ceux-ci dans l’espace à l’aide de six haut-parleurs. Dès que notre cadre de perception habituel est épuisé, un haut degré d’éveil nous permet de nous orienter vers quelque chose de neuf ; cela vaut pour les musiciens comme pour les auditeurs, auxquels je souhaite une agréable écoute. Hanna Eimermacher JOHN CAGE RYOANJI, 1983-1985 POUR FLÛTE, HAUTBOIS, TROMBONE, CONTREBASSE ET PERCUSSION C’est en pensant au jardin zen de Ryôan-ji, abrité dans le temple du même nom cons-truit en 1499 dans le quartier nord-ouest de Kyôto au Japon que, à partir de l’été 1983, John Cage réalisa une série de dessins intitulés Where R = Ryoanji. Il traça les contours de quinze pierres disposées sur la feuille grâce à ses fameuses opérations de hasard inspirées par le Yi-King. C’est en utilisant le même procédé qu’il composa sa série de solos baptisée Ryoanji : les contours, insérés dans des cadres rectangulaires, étaient désormais à interpréter comme des glissandi. Après les pierres, John Cage souhaita s’occuper du gravier. Il ajouta donc une partie de percussion, cinq battements répartis aléatoirement dans des mesures de 12 à 15 temps, avec l’idée qu’on ne puisse à aucun moment reconnaître la moindre figure rythmique. Entre 1983 et 1984, John Cage composa cinq pièces portant le titre identique de Ryoanji (ainsi qu’un grand nombre de gravures et de dessins), à la composition énigmatique. Ces cinq pièces – successivement pour voix, contrebasse, hautbois, trombone et flûte ont été écrites selon le même principe : une succession de plusieurs jardins représentés chacun par deux pages sur lesquelles le compositeur a posé des pierres servant de guide pour le crayon dessinant ainsi des courbes accidentées. Les cinq pièces, indépendantes les unes des autres, sont accompagnées par la même partition de percussion, représentant selon le compositeur le gravier ratissé du jardin zen. Brice Pauset LES COMPOSITEURS LARA MORCIANO Lara Morciano étudie le piano dès son plus jeune âge et obtient un diplôme à l’âge de seize ans au Conservatoire Tito-Schipa de Lecce (Italie). Parallèlement à ses activités de concertiste, elle étudie la composition au Conservatoire Sainte-Cécile à Rome, puis se perfectionne auprès de Franco Donatoni à l’Académie Nationale de Sainte-Cécile. En France, elle obtient le diplôme de composition au Conservatoire National Régional de Strasbourg (classe d’Ivan Fedele) et participe, en 2001, au stage de composition et d’informatique musicale organisé à l’Ircam. Entre 2005 et 2006, elle suit le cursus de composition et d’informatique musicale de l’Ircam. En 2009, elle obtient un Master d’Arts, mention musique, spécialité musicologie, création, musique et société, à l’Université Paris 8, sous la directions de Horacio Vaggione et Anne Sedes. Successivement, elle est lauréate du doctorat SACRe (Sciences, Arts, Création et Recherche), du Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Paris, de l’École Normale Supérieure et de Paris Sciences et Lettres. Ses compositions ont été jouées dans le cadre de diverses manifestations et festivals de musique contemporaine, notamment à l’Ircam, au Centre Pompidou, au festival Ultima à Oslo, Musica à Strasbourg, International Gaudeamus Music Week à Amsterdam, Warsaw Autumn Festival, la Biennale de Venise, International Festival of Exploratory Music en Australie, De Singel à Anvers, Muzyka Centrum à Cracovie, le Festival d’Édimbourg, le Festival de violoncelle de Beauvais, le Festival Manca à Nice, Traiettorie à Parme, Fabbrica Europa à Florence, Nuova Consonanza, Nuovi Spazi Musicali, Musica d’oggi à Rome, I Pomeriggi musicali, Nuove Sincronie, LMCSL à Milan… Elle collabore avec des ensembles tels que l’Ensemble Intercontemporain, Court Circuit, TM+, 2e2m, Accroche Note, Algoritmo et avec des interprètes comme Hae Sun Kang, Mario Caroli, Claude Delangle. Ses œuvres ont été dirigées par des chefs d’orchestre tels que Susanna Mälkki, Pascal Rophé, Pierre-André Valade, Jean Deroyer, Marco Angius, Pierre Roullier. Sa musique est diffusée sur Radio France (France Musique), Rai3-RadioTelevisione Italiana, Radio Nationale Slovène, Radio Suisse Romande, ABC Classic FM. Elle a reçu des commandes d’œuvres, notamment du Ministère de la Culture français, de l’Ensemble Intercontemporain, de l’IrcamCentre Pompidou, du Festival Musica de Strasbourg, de la Biennale de Venise, du Mécénat musical Société Générale. Elle a été lauréate du concours international de composition Prix Giga-Hertz 2012 pour sa pièce Raggi di stringhe (2011) pour violon et électronique, commande de l’Ircam, créée au Centre Pompidou par Hae-Sun Kang. Sa prochaine production, pour quatuor à cordes, électroniqueet vidéo, sera réalisée dans le cadre d’une résidence au ZKM (Centre d’art et de technologie des médias de Karlsruhe). En 2015, une nouvelle œuvre pour cinq 8 solistes et électronique, commande de l’Ircam-Centre Pompidou, sera créée dans le cadre du festival ManiFeste à Paris. FRANCO DONATONI Franco Donatoni est né en 1927 à Vérone; et mort en 2000 à Milan. Ayant étudié très jeune le violon, il s’est tourné rapidement vers la composition, suivant des cours d’écriture au Conservatoire de Milan, puis à Bologne. Il adopte dans ses premiers essais une esthétique postbartokienne, un style proche de la musique de Petrassi, puis, sous l’influence de Bruno Maderna, se rend à Darmstadt en 1954, où il se confronte au sérialisme. Il choisira toutefois une voie originale, fondée sur un artisanat poussé à l’extrême, pour lequel l’essentiel n’est pas l’idée en soi (Donatoni utilise souvent un matériau appartenant à d’autres œuvres), mais le travail d’écriture par lequel ce matériau engendre une combinatoire et un ensemble de transformations organiques. C’est ainsi qu’il a développé, après une phase « négativiste », un style extrêmement brillant, ludique, imaginatif, où l’expressivité naît de l’écriture elle-même. Sa musique est toujours très colorée, très rythmique, et se présente comme un tissu dense où chaque note est essentielle. Il a été invité à plusieurs reprises par l'Ensemble Contrechamps à Genève, pour lequel Donatoni a composé deux œuvres : Arpège et Madrigaux, que l’Ensemble a enregistrées sur disque. MORTON FELDMAN Compositeur américain né en 1926 et mort en 1987, Morton Feldman fut l’élève de Riegger et de Wolpe et étudia également la peinture. Sa rencontre avec Cage en 1951 fut décisive : il s’engagea dans la voie d’une libération des sons, notamment à travers des partitions graphiques, avant de fixer son style avec des œuvres qui s’installent dans la durée, dans une dynamique très faible, où le silence joue un rôle essentiel, et elles s’apparentent selon les propos de l’auteur au tissage d’un tapis. Compositeur secret refusant tout compromis, Feldman a écrit dans sa dernière période des œuvres de plus en plus longues, qui sont de véritables labyrinthes sonores (son quatuor à cordes dure plus de quatre heures !). Ses réflexions souvent caustiques, son humour et son goût des paradoxes, qui cachent une dimension philosophique très profonde, lui ont donné une place particulière dans le paysage de la musique contemporaine, et en particulier dans le contexte américain, où il demeura toujours un marginal. HANNA EIMERMACHER Née en 1981, Hanna Eimermacher achève ses études de composition à Brème, Graz et Francfort avec Younghi Pagh-Paan, Beat Furrer, Pierluigi Billone et Mark Andre. Elle suivra ensuite des cours de perfectionnement sous la supervision de Beat Furrer et Mark Andre, suivis par une invitation de l’Université de Buffalo (État de New York, USA) pour l’année universitaire 2010-2011 chez David Felder, en tant qu’étudiante en recherche. Elle a reçu le prix de composition BerlinRheinsberger, ainsi que des bourses de travail pour la Villa Massimo à Rome, Voix Nouvelles à Royaumont, l’académie d’été du Schloss Solitude et un Sokrates Erasmus scholarship. Elle participe à des master classes avec Rebecca Saunders, Georges Aperghis, Chaya Czernowin, Mark Andre, Francesco Filidei, Brice Pauset, Liza Lim et Brian Ferneyhough. Ses œuvres sont jouées par les ensembles Contrechamps, Apparat, Adapter, Mosaik, Kollektiv, Interface, Les Cris de Paris, Linea, Modern, SurPlus ainsi que le Trio Onyx. Ses prochaines œuvres seront données en première audition à Stuttgart à la SWR, ainsi qu’à Berlin dans le cadre du festival Märzmusik en 2014. Compositrice indépendante, Hanna Eimermacher vit à Berlin. JOHN CAGE Né à Los Angeles le 5 septembre 1912, mort à New York le 12 août 1992. Après des études brillantes, il s’initie à la technique musicale avec Richard Buhlig et Adolph Weiss, reçoit pour ses premières œuvres les conseils d’Henry Cowell et devient l’élève d’Arnold Schoenberg, qui décèle en lui un « inventeur de génie ». Il n’hésitera pas pour autant à outrepasser l’enseignement (essentiellement harmonique et contrapuntique) de son maître. Celui-ci n’a-t-il pas, dans son Traité d’harmonie de 1911, prophétisé l’avènement d’une musique centrée sur le timbre, et non plus seulement sur la dimension des hauteurs ? Plus royaliste que le roi, Cage va s’engager dans la voie de l’exploration des sonorités pour elles-mêmes : dans le sillage de Varèse (Ionisation pour treize « batteurs » avait été créée en 1931), il se voue à la percussion, seul moyen de « libérer » les sons. Accompagnateur – à l’âge de vingt-cinq ans – de la classe de danse de la Cornish School à Seattle, il réclame, dans un manifeste célèbre, l’ouverture de studios de musique électronique à l’intention des compositeurs. Il créera – avant Pierre Schaeffer – les premières pièces « électro-acoustiques » : Imaginary Landscape N° 1 (1939) ; The City Wears a Slouch Hat (1941). Mais c’est l’invention du « piano préparé » – Bacchanale (1938) ; Seize sonates et quatre interludes pour piano préparé (1948) – qui le fera connaître du grand public : par l’introduction d’objets divers (écrous, boulons, tiges métalliques, etc.) il en viendra à transformer ce dernier en un véritable orchestre de percussions. Le caractère « orien10 talisant » des sonorités (« balinaises ») ainsi obtenues renvoie effectivement au souci profond d’universalisation qui anime le musicien : déjà nourri de philosophie indienne, Cage suit, de 1951 à 1953, les leçons de Daisetz Teitaro Suzuki à l’université de Columbia, et entreprend d’appliquer à la musique d’abord, et à toutes les sphères de ses activités ensuite, le principe d’interprétation « sans obstruction » propre à la logique du bouddhisme kegon. En zéniste accompli, il se défiera désormais des pulsions de son « ego », et s’en remettra aux tirages au sort des oracles du Yi king pour se constituer une poétique de l’imprévisible faisant ouvertement appel au hasard. 1952 est l’année charnière de la Music of Changes pour piano et de la pièce silencieuse 4’33’’, que va suivre, avec l’invention du « happening » et de la « live electronic music », une pléiade d’œuvres révolutionnaires. Devenu mondialement célèbre, Cage continuera à défrayer la chronique, tant en organisant des happenings monstres – les « Musicircuses » à partir de 1967, le « train musical » de Bologne en 1978, le Roaratorio d’après Finnegans Wake de Joyce en 1979 – qu’en « ordinateurisant » des œuvres complexes comme HPSCHD (1969) ou les cinq oeuvres de la série Europa (1984-1992). Sa production, devenue fluviale (plus de 60 partitions de 1987 à 1992), a ouvert la voie à toutes les innovations de la fin du XXe siècle en matière musicale ; mais l’impact de l’« anarchisme » cagien a très largement débordé la musique : plus de quinze livres ont fait de Cage l’un des écrivains les plus en vue de l’Amérique d’aujourd’hui ; professeur de poésie à Havard, il s’est imposé comme le maître de la poésie « expérimentale » ; ses gravures ont fait le tour du monde ; il a fondé la Société de mycologie de New York. La liste n’est pas close … Daniel Charle LES INTERPRÈTES SÉBASTIAN JACOT FLÛTE Né en 1987, Sébastian Jacot commence l’étude de la flûte traversière à huit ans. Il étudie avec Isabelle Giraud et à quinze ans, il réussit le concours d’entrée au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève dans la classe de Jacques Zoon, avec qui il étudie jusqu’en 2010 et obtient un diplôme de pédagogie et un diplôme de soliste avec distinction. En 2002 et 2004, Sébastian Jacot reçoit un Premier Prix au Concours Suisse de Musique pour la Jeunesse et en 2005, il est nommé « Soliste de l’année » par la Fondation Jmanuel und Evamaria Schenk. De 2006 à 2008, il est engagé comme assistant principal flûte par Edo de Waart à l’Orchestre Philharmonique de Hong Kong et, depuis 2008, il est premier flûtiste au Saito Kinen Festival sous la direction de Seiji Osawa. Sébastian est régulièrement invité à jouer dans des orchestres tels que l’Orchestre de Chambre Mahler, l’Orchestre Mozart à Bologne sous la direction de Claudio Abbado, l’Orchestre de Chambre de Francfort, l’Orchestre de Chambre de Genève, etc. Sébastian Jacot a également un grand intérêt pour la musique de chambre. Il participe au Festival Amadeus (Genève), au Festival Les Musicales (Colmar) ; et comme ses trois frères, sa sœur et sa mère sont également musiciens, ils ont déjà donné ensemble plus d’une centaine de concerts en Europe, au Mexique, en Algérie et à Hong Kong. Il développe actuellement un studio d’enregistrement et se prépare à de prochains concours internationaux. BÉATRICE ZAWODNIK HAUTBOIS Hautboïste, programmatrice et pédagogue née à Lausanne en 1974, Béatrice Zawodnik mène une carrière musicale comme soliste et enseignante. Elle se forme à Genève, Berlin puis Freiburg-in-Breisgau, étudiant en simultané le hautbois et le piano avec, notamment, D. Weber, R. Perrenoud, A. Mayer et M. Bourgue, avant de passer sa virtuosité avec distinction, en 2001, dans la classe de Heinz Holliger. Elle complète sa formation musicale avec un certificat postgrade de hautbois baroque en 2007. Active dans de multiples orchestres et ensembles de musique de chambre, ses grandes capacités techniques lui permettent de déployer son jeu sur un répertoire étendu allant du baroque à la musique du XXIe siècle. On a ainsi pu l’entendre lors de différents festivals à Davos, Saint-Moritz, Lucerne, Musica à Strasbourg, Festival d’Automne à Paris, Ars Musica à Bruxelles, Salzbourg, Madrid, Shanghai, Huddersfield, pour ne 12 citer que les plus réputés, avec des ensembles et orchestres tels l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre de Chambre de Genève, la Cappella Mediterranea, l’Ensemble Phœnix de Bâle, le Collegium Novum de Zurich, le Klangforum Wien, parmi d’autres. Grande défenseuse de la musique contemporaine, elle est membre de l’Ensemble Contrechamps depuis 2000 et collabore régulièrement avec différents compositeurs pour lesquels elle a créé plusieurs œuvres. Estimant que le travail de musicienne inclut la promotion de la musique, elle s’engage dans différents projets de programmation de concerts. Elle est ainsi membre fondatrice de l’Ensemble Vortex avec lequel elle joue de 2005 à 2011 et qui se donne pour mission de défendre la création de jeunes compositeurs, avant de créer, en 2010 et avec le compositeur Denis Schuler, l’Ensemble Vide, plateforme interdisciplinaire de recherche sur le son contemporain. Passionnée également par la transmission des savoirs, Béatrice Zawodnik considère l’apprentissage comme partie intégrante de son métier de musicienne. Elle enseigne son instrument ainsi que la musique de chambre au Conservatoire Populaire de Musique, Danse et Théâtre (Genève) et au Conservatoire de Musique de Genève, coordonne la filière préprofessionnelle CEGM et est professeure de didactique à la HEM Genève et Lausanne. JEAN-MARC DAVIET TROMBONE Jean-Marc Daviet débute le trombone à l’âge de treize ans dans sa ville d’Annecy. Après un passage aux conservatoires de Lyon et Paris, il termine ses études à Genève dans la classe de Roland Schnorhk où il obtient un Premier Prix avec distinction. Avec son ensemble de musique de chambre (quintette de cuivres), il est lauréat de plusieurs prix dans des concours internationaux. Jean-Marc Daviet est titulaire du certificat d’aptitude de professeur de trombone, ce qui lui permet d’enseigner au Conservatoire de Genève et au Conservatoire de musique d’Annemasse. Ses activités de musicien l’amènent à collaborer régulièrement avec l’OSR. Il est membre du Quatuor de trombones de Genève. SÉBASTIEN CORDIER PERCUSSION Sébastien Cordier effectue ses études au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève et au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Ses nombreuses collaborations avec des formations de renommée mondiale comme l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Opéra National du Rhin, l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre National de Catalogne lui permettent de se produire dans les plus prestigieuses salles du monde et de fréquenter des chefs comme Armin Jordan, Marek Janovsky, Emmanuel Krivine, Pascal Rophé, Pierre Boulez, se forgeant ainsi une solide expérience. Comme chambriste, il se produit régulièrement avec le Quatuor Makrokosmos, qui vient de faire paraitre son dernier disque Magical Worlds Of Sounds, le Drumming 4tet et contribue avec l’Ensemble Contrechamps à explorer et à créer des œuvres du XXIe siècle en collaboration avec des compositeurs comme Heinz Holliger, Stefano Gervasoni, Helmut Lachenmann, Michael Jarrell, Hanspeter Kyburz… DAMIEN DARIOLI PERCUSSION Originaire du canton du Valais, Damien a débuté ses études musicales au Conservatoire Cantonal de Sion. Après l'obtention d’un certificat de percussion et d’orgue, il poursuit sa formation au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève dans la classe de MM Y. Brustaux, W. Blank et J. Geoffroy. Au terme de ses études, il obtient son diplôme d’enseignement ainsi que son diplôme de concert de percussion. En 2003, il reçoit le 1er prix de vibraphone au concours national d’exécution musicale de Riddes. Il collabore régulièrement avec différentes formations dont l'Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre de Chambre de Genève, l'Ensemble Contrechamps et se produit également en soliste ou en musique de chambre. Il a notamment joué à plusieurs reprises dans le cadre du Festival Archipel. Damien est membre d’Eklekto. Son activité pédagogique est importante et très complète. Il enseigne la percussion et le théâtre musical au Conservatoire de Musique ainsi qu’aux Cadets de Genève. En 2006, il est engagé durant une année par la Haute École de Musique de Genève en qualité de professeur assistant de William Blank pour l’enseignement des percussions à claviers. Il est régulièrement sollicité pour encadrer des stages de musique d’ensemble, comme jury lors de concours ou comme soliste. THIERRY DEBONS PERCUSSION Né à Savièse (Suisse), Thierry Debons débute ses études de percussion au Conservatoire de Sion et pratique la batterie à l’École de Jazz et Musique Actuelles (EJMA). Il obtient ensuite au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève (CMG) son Diplôme de Capacité Professionnelle d’enseignement de la 14 Percussion, un Premier Prix de Virtuosité ainsi que le Prix Spécial des Amis du Conservatoire. Enseignant… Professeur au Conservatoire de Musique de Genève depuis 1998, il y enseigne la percussion, le théâtre musical aux élèves de la section d’art dramatique, la méthodologie didactique aux étudiants en Master de pédagogie ainsi que « l’ethno rythm », cours d’initiation musicale destiné aux jeunes enfants. Il est également coordinateur de la section percussion du CMG. Musicien contemporain… Percussionniste de l’Ensemble Contrechamps de Genève et de Eklekto, Thierry Debons a travaillé à de nombreuses exécutions ou créations d’œuvres du répertoire contemporain. Il a de ce fait rencontré différentes personnalités qui font le paysage musical d’aujourd’hui. Ses créations musicales aux textures insolites sont fréquemment inspirées de ces diverses rencontres et expériences. Intéressé aux spectacles pluridisciplinaires, il a créé à deux reprises la musique de Showdevant de la compagnie de cirque Gare aux Artistes, et, plus récemment, la musique des Poèmes à Lou d’Apollinaire pour la Compagnie du Brandon. À l’automne 2010, il a contribué à l’habillage sonore de Monsieur, Monsieur de Jean Tardieu, spectacle de poésie musicale créé par la Compagnie Kataracte de Lausanne. Thierry Debons travaille avec des ingénieurs à l’élaboration d’un nouveau projet, Torito II, pour capteurs d’accélérations et détection vidéo et participera notamment à la création musicale de Cale sèche au Théâtre T50 de Genève au printemps 2012. LOÏC DEFAUX PERCUSSION Loïc Defaux a étudié la percussion au Conservatoire à rayonnement régional de Metz, à l'École normale de musique de Paris-Noisiel, et à la Haute École de Musique de Genève où il a reçu plusieurs prix en percussion et en musique de chambre. Il a été lauréat de la Fondation Yamaha Europe en 2000, du Concours national d'exécution musicale de Riddes (Suisse, 2001), et du Concours international de Percussion de Fermo (Italie,2004). Comme musicien d'orchestre, Loïc Defaux s'est produit régulièrement avec l'Orchestre Symphonique du Jura, l'OSR, la Sinfonietta Lausanne, l'Orchestre de l'Opéra de Rome et l'Orchestre Philharmonique de Durban (Afrique du Sud) pour n'en citer que quelques-uns. Ces expériences l'ont amené à jouer avec certains chefs de grande renommée comme Levine, Temirkanov, Sawallish, Nagano, Jarvi, Boulez, Jordan, Dutoit… La musique de chambre n'est pas son seul centre d'intérêt, il est également membre des ensembles TRiLOC, EXII et Eklekto. Par ailleurs, il a joué dans différents festivals de musique contemporaine notamment à Genève, Paris, Strasbourg, Milan, Salzbourg, Hanovre, Marseille, San Diego et Zurich. Enfin, Loïc Defaux a enseigné pendant quinze ans au sein de différentes écoles de musique ou conservatoires en Suisse, France et Afrique du Sud. DORIAN FRETTO PERCUSSION Né en 1983, Dorian Fretto débute la percussion à l'âge de huit ans à l'école de musique d'Hyères. Il poursuit ensuite ses études au Conservatoire à rayonnement régional de Nice dans la classe de Jacques Carré où il obtient en 2004 son diplôme de percussion. Il décroche également l'année suivante un prix de perfectionnement au Conservatoire à rayonnement régional de Toulon et intègre la Haute École de Musique de Genève dans la classe d'Yves Brustaux, Jean Geoffroy et William Blank. Il termine son cursus au sein de cette institution en 2008, diplômé d'un master en interprétation ainsi que d'un master en pédagogie avec mention très bien. En 2012, il obtient un master en théâtre musical à la Hochschule der Künste Bern. Son expérience professionnelle débute en tant que musicien supplémentaire au sein de l'Orchestre Philharmonique de Nice. Rapidement d'autres orchestres comme l'Orchestre PACA, l'Orchestre de l'Opéra de Toulon, l'Orchestre de l'Opéra de Marseille, l'Orchestre National de Lille et l'Orchestre Philharmonique de Liège vont le solliciter pour divers concerts symphoniques ou opéras, ce qui lui permet de jouer sous la direction de chefs d'orchestres de renommée internationale tels que Charles Dutoit, Armin Jordan, Jean Claude Casadesus et Klaus Weiss. Depuis 2009, il est musicien remplaçant à l'Orchestre de la Suisse Romande. La musique contemporaine occupe également une place importante dans son parcours musical. Il participe au Printemps des arts de Monaco, se produit avec l'ensemble Namascae, et Eklekto. Il collabore également avec différents compositeurs tels Kenji Sakai, Philippe Leroux et Marc Garcia Vittoria. La recherche permanente d'un enrichissement musical l'amène à s'intéresser au jazz ainsi qu'à la musique indienne. Il se perfectionne en batterie auprès de Claude Gastaldin et pratique les tablas en appliquant le savoir d'Anindo Chatterjee. JEAN-MARIE PARAIRE PERCUSSION 16 Né à Vienne (Isère), Jean-Marie Paraire débute la percussion auprès d’Olivier Ducatel à l’école de musique de Vienne puis continue avec Alain Londeix au Conservatoire de Lyon. Il obtient ensuite au Conservatoire Supérieur de Musique de Genève un Diplôme de Soliste (Mention TB), un Diplôme de Musicien d’Orchestre (Mention TB) ainsi que le Prix Spécial de la Ville de Genève. Titulaire du Diplôme d'État, il enseigne à la Haute École de Musique de Genève ainsi qu’au Conservatoire de Musique d’Annemasse. Il collabore régulièrement avec l’Orchestre de la Suisse Romande et l’Opéra National de Lyon. Percussionniste du Centre International de Percussion, il y pratique différents genres musicaux et fait la rencontre de musiciens expérimentés. (Steven Schick, Keiko Abe, Fritz Hauser…) Membre fondateur de Namascae Lemanic Modern Ensemble, direction William Blank, il y rencontre différents compositeurs comme Betsy Jolas, Jonathan Harvey, Stefano Gervasoni, Isabel Mundry… Paralèllement à ses activitées de percussionniste, il dirige la Musique Municipale de Carouge ainsi que son école de musique. JONATHAN HASKELL CONTREBASSE Natif des rives d’un autre grand lac (Michigan), Jonathan Haskell est membre de l’Orchestre de la Suisse romande depuis 1978. Élève de Joseph Guastafeste (Chicago Symphony), il est diplômé de l’Université de Chicago (études de langue française) et de l’Université de Yale (études de direction avec Otto-Werner Müller). En 1973, il est le plus jeune membre de l’Orchestre symphonique de Bâle. Depuis 1981, il est le contrebassiste de l’Ensemble Contrechamps. Il a créé en Suisse l’œuvre de Luca Lombardi Ai piedi del faro pour contrebasse et ensemble. Sa contrebasse, probablement d’origine disparate (table italienne, dos français), est d’un luthier inconnu. Son archet est en bois d’amourette. JOSÉ MIGUEL FERNÁNDEZ RÉALISATION INFORMATIQUE MUSICALE José Miguel Fernández (Osorno, Chili, 1973) étudie la musique et la composition à l'université du Chili et au Laboratoire de recherche et de production musicale de Buenos Aires, Argentine en 1996. Puis il suit les cours de composition au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon et participe au cursus annuel de composition de l'Ircam (2005-2006). Il compose des œuvres de musique instrumentale, électroacoustique et mixte. Ses œuvres sont créées dans plusieurs festivals de musique contemporaine en Amérique, Europe et Asie. Il a été sélectionné au concours international de musiques électroacoustiques de Bourges (2000) et est lauréat du concours international de composition Grame-EOC de Lyon (2008) et du Giga Hertz Award du ZKM/ Experimentalstudio en Allemagne (2010). Parallèlement à son activité de compositeur, il travaille sur divers projets de développement d'informatique musicale avec notamment des compositeurs et interprètes. DAVID POISSONNIER RÉALISATION INFORMATIQUE MUSICALE Après des études musicales (violon, harmonie) au Conservatoire National de Région de Nîmes et Montpellier et une licence de physique, il obtient le diplôme de Directeur du Son du Centre Primus à Strasbourg. Il entre à l’Ircam en 1994 où il est responsable de l’Ingénierie Sonore de 2003 à 2010. Il travaille régulièrement avec de nombreux compositeurs parmi lesquels Pierre Boulez, Kaija Saariaho, Philippe Manoury, Michael Jarrell, Jonathan Harvey, Georges Aperghis, Martín Matalon, entre autres. Il assure la diffusion sonore et la création de nombreux concerts et opéras dans toute l’Europe et aux États-Unis dans des salles prestigieuses (Carnegie Hall, Philharmonie de Berlin, Opéra Bastille, Théâtre de la Monnaie, etc.) avec différents ensembles et orchestres (Ensemble Intercontemporain, Klangforum de Vienne, Philharmonique de Berlin, Orchestre de Paris, Contrechamps, Musikfabrik, Court-Circuit, etc.). Par ailleurs, il enregistre des disques pour l’Ensemble Intercontemporain (Collection Sirènes), les Percussions de Strasbourg et des solistes comme Alexis Descharmes (Saariaho), Vincent David (Boulez-Berio) ou Aurelian-Octav Popa. Depuis l’été 2010, il travaille à la Haute École de Musique de Genève au sein du Centre de Musique Électroacoustique (CME), ainsi que comme ingénieur du son freelance. 18 EKLEKTO GENEVA PERCUSSION CENTER Fondé en 1974 sous le nom de CIP par Pierre Métral, Eklekto Geneva Percussion Center est un pôle créatif, scénique et formateur dédié à la percussion contemporaine. Il est motivé par la notion d’ouverture et perçoit le musicien d’aujourd’hui comme un acteur du développement de la percussion. Il rassemble des musiciens virtuoses et polyvalents, capables de donner vie aux projets et aux musiques les plus variés. Eklekto produit de nombreux évènements dédiés à la percussion contemporaine sous toutes ses formes et coproduit de nombreux concerts avec des structures culturelles telles que La Bâtie Festival de Genève, l’Ensemble Contrechamps, l’Orchestre de la Suisse Romande, Leonzio Cherubini, l’Usinesonore, les Bibliothèques municipales de Genève, le Théâtre du Galpon, l’ensemble Vortex, la Cave12, le Festival Archipel, la Haute École de Musique, le Internationale Orgelwoche Nürnberg, le Centre Culturel Suisse de Paris. Eklekto développe parallèlement des activités pédagogiques dédiées aux écoles genevoises. L’ensemble possède également le plus grand instrumentarium de Suisse romande, dont de nombreuses structures culturelles bénéficient toute l’année. Pour ce concert, Eklekto bénéficie du précieux soutien de la Ville de Genève et de l’État de Genève Président : Yves Brustaux / Directeur ar tistique : Alexandre Babel / Administratrice : Sandrine Jeannet / Régisseur instrumentarium : Nicolas Curti ENSEMBLE CONTRECHAMPS Fondé en 1980, l’Ensemble Contrechamps a pour mission de jouer le répertoire des XXe et XXIe siècles et de soutenir la création actuelle. Il anime une saison à Genève comprenant des concerts dirigés, des concerts de musique de chambre, des activités destinées à tous les publics, enfants, scolaires, adultes, passionnés comme néophytes. L’Ensemble Contrechamps a enregistré plus d’une vingtaine de disques. Brice Pauset est directeur artistique de l’Ensemble Contrechamps depuis janvier 2013. Collaboration privilégiée: avec notamment les compositeurs suivants: George Benjamin, Pierre Boulez, Unsuk Chin, Hugues Dufourt, Beat Furrer, Brian Ferneyhough, Stefano Gerva- soni, Jonathan Harvey, Heinz Holliger, Michael Jarrell, György Kurtág, Helmut Lachenmann, Tristan Murail, Brice Pauset, Mathias Pintscher, Rebecca Saunders… avec les chefs tels que: Stefan Asbury, Jean Deroyer, Jurjen Hempel, Jürg Henneberger, Peter Hirsch, Clement Power, Pascal Rophé, Peter Rundel… avec de nombreux solistes internationaux comme: Pierre-Laurent Aimard, Teodoro Anzelotti, Luisa Castellani, Hedwig Fassbender, Isabelle Faust, Rosemary Hardy, Nicolas Hodges, Salomé Kammer, Robert Koller, Donatienne Michel-Dansac, Christoph Prégardien, Yeree Suh, Kay Wessel,… Participation aux festivals suivants: Musica à Strasbourg, Festival d’Automne à Paris, Bludenzer Tage zeitgemässer Musik, Voix nouvelles à Royaumont, Ars Musica de Bruxelles, Musicadhoy de Madrid, Lisbonne, Witten, Festival de Salzbourg, Biennale de Venise, Wien-Modern, DeSingel à Anvers, Maerzmusik Berlin, Tage für Neue Musik (Zurich), Lucerne Festival, etc. Il collabore régulièrement avec le Centre d’informatique et d’électroacoustique de la Haute École de Musique de Genève, Eklekto, le Musée d’art et d’histoire de Genève, le Conservatoire populaire de musique, danse et théâtre, le Théâtre du Galpon et le Théâtre Am Stram Gram. Contrechamps bénéficie du soutien de la Ville de Genève et de la République et canton de Genève. 20 8 rue de la Coulouvrenière • CH-1204 GENÈVE Téléphone +41 22 329 24 00 www.contrechamps.ch Brice Pauset, directeur artistique Frédérique Bouchet, administratrice générale Philippe Albèra, directeur des éditions Dany-Léna Meyer et Michael Seum, chargés de production Florence Dozol, chargée de communication et presse Sarah Mouquod, chargée des activités pédagogiques Marc Racordon, comptable Véronique Larequi, billetterie Diffusion des éditions : Héros-Limite Graphisme, photographies : Alain Kissling, www.atelierk.org Webmaster : Olivier Bergère Impression : Contrechamps Comité de l’Association Contrechamps Philipp Ganzoni, président • Sarah Mouquod • Thierry Debons • Peter Minten • Didier Schnorhk SOUTIENS ET PARTENAIRES Ville de Genève État de Genève Hôtel Cornavin Le Courrier Espace 2