Historique - Gendarmerie nationale
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Historique - Gendarmerie nationale
Historique du Centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG) Dans le cadre de la formation de ses équipes cynophiles, la gendarmerie nationale s'est dotée depuis le 19 décembre 1945 d'un établissement implanté à GRAMAT (Lot). Créé sous l'appellation "chenil central de la gendarmerie", il est devenu dans les années 1980 "école de sous-officiers de gendarmerie, centre de formation des maîtres de chiens (ESOG-CFMC)" et depuis le 1er octobre 1996 "centre national d'instruction cynophile de la gendarmerie (CNICG)". Le domaine est acquis en 1935 par l'Etat pour y installer, sous la direction des services vétérinaires des armées, "l'établissement hippique de Transition du SEGALA". En 1943, la gendarmerie ayant décidé de se doter de chiens de défense et de recherches a recours à cet établissement qui assure aussi la formation des maîtres. Dépendant depuis son origine du commandement territorial sur lequel il est implanté (Commandement régional de gendarmerie de Midi-Pyrénées), il est rattaché le 1er janvier 1972 au Commandement des écoles de la gendarmerie nationale (CEGN). Au fil des années, le CNICG participe à de nouvelles formations cynophiles : • 1970 : chiens de recherches en avalanches ; • 1973 : chiens de recherches de stupéfiants ; • 1976 : chiens d'assaut pour le GIGN ; • 1988 : chiens de recherches d'explosifs. • Dans les années 70 deux chiens de race "Terre-neuve" sont formés pour secourir les personnes en milieu aquatique. • Il est à souligner que les méthodes de dressage dans toutes ces disciplines sont inventées et façonnées par les personnels du "chenil". Les races de travail retenues initialement sont les labrador (notamment dans la spécialité stupéfiants) et le berger allemand ; Mais dans les vingt dernières années, le berger belge a pris une part prépondérante dans le cheptel de la gendarmerie, en raison de sa remarquable vivacité. Evolutions récentes Le 24 janvier 2002, le Groupe national d’investigations cynophile (GNIC) est créé au sein du centre à GRAMAT. Celui-ci regroupe des équipes de recherches de restes humains susceptibles d’optimiser les investigations menées lors des disparitions de personnes ou de procédures criminelles délicates. L’année 2002 constitue une année charnière pour le centre et plus généralement pour l’organisation des équipes cynophiles de la gendarmerie. Entre 2003 et 2005, apparaîtront les chiens de recherches de traces de sang humain, d’armes et munitions, de produits accélérateurs en incendie criminel et le chien de piste unique de race Saint-Hubert avec ses qualités olfactives très prononcées. -2Par décision du ministre de la Défense en date du 1er décembre 2003, le camp de Viroulou, situé sur le territoire des communes d’Alvignac (Lot) et de Rocamadour (Lot) est attribué à la gendarmerie nationale. Le centre dispose alors d’une surface de 200 hectares pour l’entraînement de ses équipes. Le 14 juillet 2003, les cadres et stagiaires du centre défilent, pour la première fois, sur les Champs Elysées. L'année 2005 marque le 60° anniversaire de la création du CNICG. En 2006, débutent au CNICG des travaux importants de construction et de rénovation de chenils. 2 nouveaux chenils de 17 courettes chacun sont livrés en 2007 alors que les 4 autres sont définitivement rénovés en 2008, portant ainsi à 137 la capacité d'accueil des chiens au sein du centre. Depuis 2002, le centre a atteint un rythme de fonctionnement optimal. Il accueille en moyenne 350 stagiaires par an, forme 250 chiens et organise : • • • • trois stages de formation initiale d'une durée de 14 semaines ; trois stages de recyclage d'une durée de 4 semaines ; trois stages de formation de suppléants d'une durée de 5 semaines ; des stages à la carte pour les délégations étrangères et les formations spécialisées de la gendarmerie. A ce jour, la gendarmerie compte 550 équipes cynophiles opérationnelles et 20 équipes au centre qui se répartissent dans diverses technicités. Selon le schéma directeur des équipes cynophiles de la gendarmerie, le dispositif devrait comprendre, à terme, en 2012, 41 groupes d’investigation cynophiles, 525 équipes cynophiles et 645 chiens. Les objectifs à venir consistent à : • • • consolider les formations actuellement dispensées ; poursuivre les développements en cours (piste unique avec le chien de race Saint-Hubert etc.) ; améliorer les infrastructures du centre pour une efficacité accrue.