petrole en thailande 2002

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petrole en thailande 2002
PETROLE EN THAILANDE 2002
1. GAZODUC THAÎLANDE-MALAISIE. UN RASSEMBLEMENT DE TROIS JOURS MARQUE UN
RENOUVEAU DES DEMANDES DE REJET DU PROJET
Des opposants au gazoduc Thaïlande – Malaisie réalisèrent hier une danse de
protestation sur une plage de Songkhla, durant la première journée de leur
rassemblement de trois jours contre le projet.
Des opposants au barrage de Pak Moon se joignirent à la population locale.
http://www.bangkokpost.com/News/03Sep2002_news06.html Kultida Samabuddhi
– Songkhla Environ 2000 villageois affectés par des projets étatiques initièrent une
manifestation de tríos jours sur la plage de Lan Hoy Siab dans le district Chana de
Songkhla pour demander l’annulation du projet de gazoduc Thaïlande – Malaisie.
« Le gouvernement détruit les moyens d’existence des villageois Chana comme il
l’a déjà fair pour les villageois de Pak Moon. », déclara Sompong Wiangchan, 50
ans, opposante au barrage de Pak Moon de la province nord-orientale de Ubon
Ratchathani.
Selon madame Sompong, le rassemblement soutient le combat vieux de cinq ans
du peuple Chana contre le projet de gazoduc. Elle accepte cependant qu’il pourrait
ne pas changer l’opinion du Premier Ministre Thaksin Shinawatra par rapport au
projet, parce que monsieur Thaksin a démontré que l’opinion publique ne l’importe
pas.
Le 10 mai, monsieur Thaksin approuva le gazoduc et la centrale de séparation de
gaz, d’une valeur totale de 41 billions de bath, résultant d’un partenariat entre PTT
Plc et Petronas de Malaisie, à condition que le gazoduc soit déplacé de 5
kilomètres par rapport à son site original.
L’approbation du Premier Ministre fut accordée après huit rejets de l’évaluation de
l’impact environnemental du projet.
Madame Sompong avertit les opposants d’éviter l’usage de la violence dans leur
lutte.
« L’expérience des villageois du barrage de Pak Moon montre que la violence est
inefficace », dit-elle.
Prakob Lamsoh, un résident Chana de 60 ans vivant près de la servitude de
passage du gazoduc, dit que les villageois n’ont plus confiance en monsieur
Thaksin car ils pensent qu’il est en faveur des développeurs.
La pollution industrielle préoccupe les opposants. Ils disent aussi que le contrat de
partenariat avec la Malaisie défavorise la Thaïlande.
Les villageois Chana disent que monsieur Thaksin a promis, lors d’une visite du
site réalisée en début d’année, qu’il ne poursuivrait pas le projet s’il causait des
problèmes à la population locale.
Monsieur Prakob dit que les opposants refusèrent de rencontrer monsieur Thaksin
durant sa visite à Songkhla vendredi passé parce que cela n’aurait servi à rien.
Selon un villageois qui demanda de garder l’anonymat, certaines personnes
soutiennent le projet de gazoduc mais préfèrent garder un bas profil de peur d’être
évités par leurs voisins. « De nombreuses personnes pensent que le projet créera
des emplois », dit-il. L’association en partenariat exploitera les réserves de gaz de
la région appelée « zone de développement conjoint » (JDA) qui se trouve dans le
Golf de Thaïlande, au point de rencontre entre la Thaïlande et la Malaisie. Les
compagnies pétrolières de ces deux pays ont créé la Trans Thai-Malaysia
Company afin de construire un gazoduc permettant de mener le gaz sur terre au
sud de la Thaïlande. A l’origine, le gazoduc aurait dû entrer en opération cette
année même.
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Fuente: RESISTENCIA Número 33-BOLETÍN DE LA RED OILWATCH.- Octubre
2002
2. DES OPPOSANTS A L’OLEODUC ARBORENT LE DRAPEAU ROUGE
En janvier dernier, lors de la visite du Premier Ministre Thaksin Shinawatra à
Songkhla, les drapeaux marquant le site prévu du gazoduc Thaïlande-Malaisie
étaient verts. Hier, les drapeaux étaient toujours là mais cette fois, ils avaient viré
au rouge.
Selon la population locale il s’agit-là d’un message destiné au Premier Ministre lui
signalant : « Nous combattrons le gazoduc avec tous nos moyens ».
Près de 1000 opposants au projet donnèrent hier le coup d’envoi d’un
rassemblement de trios jours dans le district Chana de Songkhla. Voyageant par
bus, camionnettes et camions, ils vinrent des quatre coins du pays en emportant
des vivres.
Un grand nombre d’entre eux affrontent dans leur village de pareils projets
gouvernementaux impopulaires.
L’atmosphère était sympathique sur la plage de Larn Hoi Siab, là où le
rassemblement eut lieu et où le gazoduc projeté pénétrera sur le continent.
Des jeunes villageois gardaient le site et la police n’était pas présente. Le dirigeant
Nanchong Nasae déclara que l’alcool n’était pas autorisé. Le célèbre chanteur
Surachai Chanthimathorn, ou Ngaa Caravan, montra son soutien au
rassemblement en donnant un concert sur la plage à la fin du forum organisé par
les académiciens de Songkhla.
Les opposants au projet organisèrent aussi une collecte de fonds basée sur des
activités typiques du Sud nommées Liang Namchar (faire un don d’argent et boire
le thé).
Les groupes de l’opposition avaient programmé une série d’activités pour cet
événement, dont une manifestation devant la mairie et le Consulat de Malaisie.
Pendant ce temps, à Bangkok, des académiciens, des sénateurs ainsi que la
Commission nationale pour les droits de l’homme décidèrent de joindre leurs
efforts afin de pousser le gouvernement à abandonner l’actuel projet et d’éviter
ainsi tout risque de violence.
La Commission nationale pour les droits de l’homme organisera aujourd’hui une
reunión spéciale afin de demander au Tribunal constitutionnel de juger si la
décision du gouvernement de poursuivre le projet de gazoduc respecte la
Constitution.
« Nous le soumettrons par le biais de l’Inspecteur du Parlement », déclara Wasan
Panich, membre de la Commission. Le Ministre de l’Industrie, Suriya
Juengrungruangkit, insista à nouveau cette semaine sur le fait que le
gouvernement ne devrait par changer sa politique par rapport au projet.
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Fuente: RESISTENCIA Número 33-BOLETÍN DE LA RED OILWATCH.- Octubre
2002

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