Rapport d`activité 2004

Transcription

Rapport
d’activité
2004
- avril 2005 -
Rapport d’activité ADRC 2004
Table des matières
La vie de l’association ................................................................................................. 3
1.
2.
3.
4.
Les adhérents ......................................................................................................
Le Conseil d’administration................................................................................
L’Assemblée générale du 6 mai 2004.................................................................
Le personnel de l’ADRC en 2004.......................................................................
5
6
8
9
Département Etudes et Conseils ........................................................................... 11
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
L’action du département Etudes et Conseils.....................................................
Bilan d’ensemble des interventions en 2004 ....................................................
Consultations, études de projets et concours en 2004 ......................................
Assistance à projet et études de faisabilité........................................................
Etudes de parcs de salles ...................................................................................
Documents et journées de réflexion..................................................................
Participation à des actions de formation ...........................................................
13
15
16
19
20
20
23
Etude ADRC 2004 : Parc de salles et diffusion des films .............................. 25
Information – Animation – Formation ............................................................... 41
1. Information des exploitants – prévisionnements .............................................. 43
2. Centre-ressources : site Internet, photothèque .................................................. 44
3. Formation .......................................................................................................... 46
Mission Patrimoine .................................................................................................... 49
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Aide à la diffusion des films .............................................................................
Nouvelles actions ..............................................................................................
Une mémoire en courts .....................................................................................
Services à destination des salles, Centre-ressources .........................................
Perspectives ......................................................................................................
Annexe Répertoire ............................................................................................
51
56
60
62
66
69
L’accès au film (Tirage de copies supplémentaires) ...................................... 71
1.
2.
3.
4.
5.
L’accès au film – Synthèse ...............................................................................
Répartition des entrées ......................................................................................
Répartition et évolution des tirages selon les procédures .................................
Répartition par nationalités ...............................................................................
Ventilation des tirages Petites Villes selon le nombre de copies ADRC
tirées par film ....................................................................................................
6. Répartition des tirages ADRC selon l’ampleur de diffusion des films.............
7. Art et Essai ........................................................................................................
8. Répartition par distributeur ...............................................................................
9. Répartition par établissements ..........................................................................
10. Répartition géographique des copies par région ADRC ...................................
73
78
80
82
84
85
86
87
91
93
Annexes ........................................................................................................................ 103
• Tableau général : films – copies – résultats
- Procédure Petites Villes
- Procédure Villes Moyennes et procédure Art et Essai
• Liste des localités ayant bénéficié de la procédure Petites Villes
• Modes d’intervention de l’ADRC pour l’accès au film
1
La vie de l’association
Année 2004
1.
Les adhérents
2.
Le Conseil d’administration
3.
L’Assemblée générale du 6 mai 2004
4.
Le personnel de l’ADRC en 2004
3
1. Les adhérents
En 2004, l’Agence pour le développement régional du cinéma comptait
785 adhérents, contre 715 en 2003, soit une progression de 10 % du nombre total
des adhérents :
-
630 exploitants (557 en 2003) ;
-
15 ententes ou groupements de programmation (11 en 2003) ;
-
26 sociétés de distribution (17 en 2003) ;
-
16 producteurs (10 en 2003) ;
-
34 réalisateurs (41 en 2003) ;
-
64 collectivités locales (79 en 2003).
Les adhésions sont ainsi en progression dans toutes les catégories à l’exception
de celle des réalisateurs et celle des collectivités locales pour lesquelles le
nombre des adhérents reste toutefois supérieur à celui de 2002.
Comme au cours des années précédentes, les exploitations les plus nombreuses
sont celles situées dans des agglomérations de moins de 15.000 habitants.
Dans le collège des collectivités, il faut remarquer que, si les communes de
moins de 10.000 habitants forment aujourd’hui 49 % du total des collectivités
adhérentes, les collectivités rassemblées dans les trois autres catégories (de
10.000 à 20.000 habitants ; de 20.000 à 50.000 habitants ; et collectivités de plus
de 50.000 habitants) représentent maintenant 51 % des adhésions de cette
catégorie.
L’évolution du nombre total d’adhésions de 1999 à 2004 montre une
augmentation totale de plus de 57 %.
Nombre d'adhérents 1999-2004
900
785
800
Adhérents
700
656
715
600
500
583
575
500
400
300
200
100
0
1999
2000
2001
2002
2003
2004
Année
5
2. Le Conseil d’administration
Le Conseil d’administration élu en juin 2002 s’est réuni à 4 reprises en 2004.
Le 12 février 2004
Les administrateurs entendent la présentation des budgets 2004 de l’ADRC en ce
qui concerne le budget de fonctionnement principal, le budget répertoire et le
budget copies. Ils adoptent les budgets correspondants.
Ils étudient le rapport sur le bilan des tirages de copies en 2003 : le nombre total
des copies s’est élévé à 1.950 copies, soit une augmentation de 11 % :
-
1.415 copies du dispositif Petites Villes ;
383 du dispositif Villes Moyennes ;
et 152 pour le dispositif Art et Essai.
L’ensemble des copies concerne 139 titres en 2003.
Enfin, le document de synthèse élaboré à l’issue des deux tables rondes de
l’Assemblée générale du 26 juin 2003 et du 16 octobre 2003 à Auch est présenté
au Conseil.
Le 8 avril 2004
Le Conseil d’administration examine les états financiers pour 2003 présentés par
M. Guillon, expert-comptable, et prennent connaissance du résultat positif de
l’exercice : 6.483 Euros. M. Le Bihan présente ensuite en sa qualité de
commissaire aux comptes son rapport au Conseil et confirme la sincérité des
comptes, avant de souligner la santé financière de l’association.
Les états financiers et le rapport financier sont adoptés à l’unanimité par le
Conseil.
Le délégué général présente le projet de rapport moral pour 2003. Le Conseil
adopte le texte du rapport moral en vue de sa diffusion aux adhérents.
Les administrateurs étudient les modalités d’organisation de l’Assemblée
générale du 6 mai 2004 à la FÉMIS.
Les administrateurs examinent ensuite l’évolution du nombre de copies tirées
depuis le début de l’année 2004 : 721 copies.
Les administrateurs étudient les tarifs des interventions du département Etudes,
afin d’arrêter de nouveaux tarifs lors du Conseil suivant.
Enfin, le Conseil examine le nombre des adhésions au début avril (587) et
constate la progression du nombre d’adhérents par rapport à 2003.
6
Le 23 septembre 2004
Le Conseil d’administration étudie l’évolution du tirage de copies durant les huit
premiers mois de l’année 2004. Il constate que le nombre total de copies tirées
durant ces huit premiers mois est inférieur de 12 % au chiffre relatif à la même
période de 2003.
Les administrateurs analysent lors de cette séance la situation des budgets de
l’Agence depuis le début de l’exercice budgétaire 2004, pour ce qui concerne les
budgets de fonctionnement et le budget copies. Ils prennent connaissance de
l’évolution du nombre des adhérents qui s’élève à la fin du mois de septembre à
779.
Le Conseil arrête les nouveaux tarifs des interventions du département Etudes
pour l’assistance et les consultations.
Enfin, le rapport annuel sur les coûts prévisionnels des projets de salles aidés au
titre de l’aide sélective est remis aux membres du Conseil.
Le 9 décembre 2004
Lors de ce Conseil d’administration, les administrateurs procèdent à l’analyse du
bilan des interventions au 1er décembre 2004 : 1.821 copies ont été tirées pour
121 films.
Les administrateurs examinent les documents d’analyse de l’exécution du
budget 2004 de l’Agence et étudient les éléments de préparation du budget 2005.
Après examen, les administrateurs confient au bureau et à la direction de
l’association le soin de préparer le projet de budget qui sera soumis au CNC.
Les études réalisées par l’ADRC sur la fréquentation 2003, les plans de sortie
des distributeurs en nombre de villes desservies et les entrées réalisées par les
films Art et Essai en fonction du type de salles sont présentées au Conseil.
Le Conseil étudie ensuite le calendrier prévisionnel des élections au Conseil
d’administration en 2005 et les dates possibles pour l’Assemblée générale en
2005.
7
3. L’Assemblée générale du 6 mai 2004
Le jeudi 6 mai 2004 les adhérents étaient invités à participer à la cinquième Assemblée
générale organisée depuis la réforme statutaire de 1999. Cette Assemblée générale s’est
tenue, comme celle de l’année précédente, dans les locaux de l’école supérieure du
cinéma (ENSMIS), établie dans les anciens studios de la rue Francœur (Paris 18ème).
Cette Assemblée générale précédait le bilan des actions du département Répertoire
organisé avec les distributeurs et les exploitants particulièrement actifs en ce domaine.
Présidée par Bernard Rapp, l’Assemblée générale a examiné le rapport moral et le
rapport financier qui ont été adoptés à l’unanimité.
Les débats ont porté ensuite essentiellement sur les règles de remboursement des copies
tirées par l’Agence, les difficultés de certains exploitants à obtenir des copies des
distributeurs dans les zones de forte concurrence, le nombre des adhérents par
catégories, les modalités et délais de communication des résultats de ces copies, les
propositions d’une association de limiter le nombre de copies pour un même film.
Jean-Michel Gévaudan a présenté l’ouvrage édité en 2003 le « Guide pratique d’étude
des projets de salles » et fait le point sur sa diffusion , avant d’informer les adhérents de
l’achèvement d’une étude ADRC sur l’évolution de la fréquentation en 2003 dans
34 territoires.
Le bilan organisé par le département Répertoire après l’Assemblée sur les actions en
faveur du Répertoire et leur développement a permis de définir ensuite trois axes
d’action : favoriser l’accès aux copies, développer l’accompagnement et proposer au
jeune public des films du Répertoire, notamment en ciné-concerts.
8
4. Le personnel de l’ADRC en 2004
Délégué général
Jean-Michel GÉVAUDAN
Secrétariat général
Pierre GRAS
Département Diffusion - correspondants régionaux :
- Mathieu BERTHON (jusqu’au 30 juin 2004)
- Laurence FIÈRE
- Nathalie LOTON
- Laurent MINATCHY
- Franck SALAÜN
- Burçak TARAN
- Nicolas VILLETTE
Assistante : Cécile CAMILLERI
Base de données : Louis BÈGUE
Département Patrimoine
Rodolphe LERAMBERT
Anne RIOCHE, assistante
Département Etudes et Conseils
Christian LANDAIS, Architecte-conseil,
Responsable des études
Matthieu BOURRIER, Architecte
Sébastien MORVAN, assistant
(depuis le 1er septembre 2004)
Gestion
Ngoc Suong GRAS
Secrétariat
Sélia ANÈS (jusqu’à la mi-mai 2004)
Sandrine LAUFFENBURGER
(depuis la mi-mai 2004)
Catherine MARCHAND
9
Département
Etudes et Conseils
1.
L’action du département Etudes et Conseils
2.
Bilan d’ensemble des interventions en 2004
3.
Consultations, études de projets et concours en 2004
4.
Assistance à projet et études de faisabilité
5.
Etudes de parcs de salles
6.
Documents et journées de réflexion
7.
Participation à des actions de formation
11
1. L’action du département Etudes et Conseils
Principes d’action
Depuis sa création, les interventions de l’ADRC se situent au confluent de l’économie et
de l’aménagement du territoire dans un secteur en développement, celui de l’aménagement
culturel du territoire.
Les deux missions qui lui ont été confiées, et qui fondent la pertinence de ses interventions,
ont toujours été indissociables : le maintien et le développement de la salle de cinéma sur
l’ensemble des régions et l’amélioration de son accès au film.
Ainsi, l’ADRC réunit depuis vingt ans la fonction Etudes et conseils et la fonction Accès
au film.
Depuis sa création, le domaine d’expertise de l’Agence porte :
-
sur des salles (et des projets) ;
-
sur des sites, des villes, des agglomérations urbaines ;
-
sur des territoires (principalement départements et régions) ;
-
sur les problèmes de fonctionnement des salles, sur les relations entre exploitants et
collectivités territoriales, sur l’orientation de la programmation.
Les interventions peuvent concerner un projet précis (consultation de modernisation ou de
création de salle), ou être orientées vers l’analyse d’un milieu urbain ou rural
(contributions aux études de faisabilité et aux études d’opportunité), ou être étendues à
l’appréciation du marché et aux programmations culturelles.
Elles se situent parfois dans un cadre départemental (les Alpes-Maritimes en 2002, le Tarn
en 2003) ou régional (le projet de mini-réseaux de salles en Limousin en 2003-2004).
Elles peuvent ainsi contribuer à l’élaboration de politiques cinématographiques locales et
répondre au souci de départements ou de régions d’améliorer le fonctionnement du parc de
salles de leur territoire.
Les interventions de l’Agence se déroulent en France métropolitaine et dans les
départements et territoires d’Outre-Mer (mission en Guadeloupe et Martinique en 2002).
En second lieu, l’Agence élabore au service des exploitants, des collectivités et de tous
ceux qui participent à des opérations d’aménagement cinématographique un ensemble de
documents d’études (ressource, d’analyse, d’assistance) publiés annuellement (le rapport
sur les coûts prévisionnel des projets de salles soumis à la commission d’aide sélective du
CNC) ou ponctuellement (le guide des économies d’énergie dans les salles de cinéma;
le guide pratique d’étude des projets de salles en 2003) et organise des colloques
scientifiques et des journées d’études sur les sujets relevant de son domaine d’action
(colloque Le cinéma dans la cité à Paris en 2000 ; journée d’études Collectivités
territoriales et salles de cinéma à Auch en 2003).
Enfin, elle participe et initie en collaboration avec des organismes de formation des
sessions destinées aux élus, aux fonctionnaires territoriaux, aux professionnels de
l’exploitation, aux étudiants désireux de se former à ces métiers.
13
Modalités d’intervention
L’Agence est sollicitée le plus souvent avant la mise au point du projet d’architecture, ce
qui lui permet d’apporter une contribution aux études de faisabilité, à la recherche du
meilleur site d’implantation ou du meilleur parti d’aménagement et de proposer différents
scénarios de restructuration.
Depuis le recrutement d’un deuxième architecte en 2001, l’Agence dispose de plus de
moyens pour des études techniques plus approfondies, favorisant le dialogue entre
exploitants, architectes et collectivités, ou entre services techniques et cabinets
d’architecte. Et l’Agence est amenée aujourd’hui à travailler sur les programmes mis en
concours par les collectivités territoriales.
Dans de nombreux cas, les interventions s’étendent sur deux années, soit par la
complémentarité entre étude de faisabilité économique et étude de faisabilité
architecturale, soit de plus en plus souvent par l’approfondissement du projet architectural
lui-même.
L’avis de l’Agence est également sollicité sur la préparation des études de marché et des
projets de programmation (d’exploitation), ou sur les résultats de toutes ces études.
Une nouvelle tarification de ces interventions du département Etudes a été arrêtée par le
Conseil d’administration en 2004.
Interventions de l’Agence et actions du CNC
Par rapport à la procédure de l’aide sélective, l’intervention de l’Agence relève du conseil
et non de la préconisation impérative. Elle se situe très en amont de l’instruction du dossier
par le CNC, dans les phases pré-opérationnelles d’étude d’opportunité du projet..
D’autre part, le CNC, les DRAC, et d’autres organismes officiels peuvent faire appel à
l’Agence lorsque leurs services ont été alertés par une particularité du projet : coût
d’aménagement, risques de concurrence, non-viabilité du projet, difficultés d’insertion du
projet sur son territoire.
14
2. Bilan d’ensemble des interventions en 2004
En 2004, comme chaque année l’ADRC a effectué un ensemble d’interventions, tant au
niveau de la préconisation architecturale, des assistances à projet, des études de faisabilité,
que des actions de conseil à maîtres d’œuvres, formation ou jury de concours.
Les interventions ont été réalisées à la demande :
-
de collectivités pour 16 dossiers ;
d’associations et de collectivités pour 6 dossiers ;
d’associations pour 9 dossiers ;
d’exploitants pour 4 dossiers ;
de collectivités et d’exploitants pour 2 dossiers ;
du CNC ou des DRAC pour 3 dossiers ;
d’autres organismes pour 5 dossiers.
Deux remarques générales peuvent être formulées :
-
l’année 2004 est marquée par une augmentation sensible des missions d’assistance,
plus complexes et s’inscrivant dans la durée ;
-
un nombre croissant d’interventions est effectué à la demande d’exploitants ou de
collectivités concernant des établissements ayant des difficultés à s’adapter aux normes
techniques et aux exigences de confort des spectateurs et pour lesquels la concurrence
d’établissements neufs ou récemment rénovés rend la situation particulièrement
difficile ; parmi ces salles, on remarque la prépondérance des salles ne disposant que
d’un ou deux écrans qui rencontrent des difficultés spécifiques.
Les données suivantes présentent de manière détaillée les interventions de chaque type.
15
3. Consultations, études de projets et concours
en 2004
Consultations
Le département Etudes est intervenu dans 15 sites pour une consultation consistant dans le
diagnostic architectural des salles existantes et une analyse du projet de création,
rénovation ou restructuration envisagée.
ARVIEU
Modernisation de la salle de cinéma
BUIS-LES-BARONNIES
Restructuration de la salle de cinéma
CADILLAC
Rénovation d'une salle de cinéma
CANET-EN-ROUSSILLON (LE)
HOURTIN
LANGOIRAN
Réouverture d'une salle de cinéma
LIBOURNE
Restructuration d'un complexe multisalles
LIGNY-EN-BAROIS
Rénovation d'une salle de cinéma en vue d'une
réouverture
MONSEMPRON-LIBOS
Rénovation d'un complexe de deux salles
MONTBAZON
MONTROUGE
SAINTE-FOY-LÈS-LYON
Rénovation d’une salle de cinéma
SAINT-JULIEN-EN-GENEVOIS
Réouverture d’une salle de cinéma
TOURNON-SUR-RHÔNE
Création d’une troisième salle
VEYNES
Rénovation d’une salle de cinéma
16
Réunions d’études de projets
Les interventions du département Etudes prennent en certains cas la forme de réunions
d’études des projets réunissant les divers interlocuteurs, et tout particulièrement les
exploitants et les collectivités qui s’associent au projet.
Dans d’autres cas, le département Etudes expertise le projet et vient conseiller les maîtres
d’ouvrage et les maîtres d’œuvre sur la conduite de l’opération.
BEAUNE
Rénovation et extension du cinéma en centre-ville
BLANC-MESNIL
Transfert d’un complexe
CLAMART
Création d’une salle de cinéma dans le centre culturel
CONFLANS-SAINTE-HONORINE Restructuration du cinéma
ELNE
FONTAINEBLEAU
FORT-DE-FRANCE
MONT-SAINT-AIGNAN
NARBONNE
Création d’une salle de cinéma
Création d’un nouveau complexe par réhabilitation de
locaux existants
Réouverture d’un complexe dans une ancienne salle
paroissiale
Transfert du cinéma au sein du nouvel équipement
culturel.
Aménagement d’une salle dédiée à l’activité
cinématographique au sein de la Scène Nationale
RUMILLY
Construction d’une deuxième salle de cinéma
SUCY-EN-BRIE
Création d’une salle de cinéma dans un complexe
culturel
TREMBLAY-EN-FRANCE
Réhabilitation d’une salle de cinéma
17
Expertises demandées par le CNC
Le département Etudes peut aussi intervenir à la demande du Centre national de la
cinématographie pour l’expertise d’un projet proposé à la commission d’aide sélective.
SAINT-ETIENNE friche Lignel
Etude du projet de salle
Cette expertise fait suite à celle demandée en 2003 par le CNC qui portait plus
spécifiquement sur l’intégration du projet de salle dans l’opération immobilière d’ensemble
initialement proposée par un promoteur dans le cadre d’une UEFA. La nouvelle étude
porte sur le nouveau projet cinématographique après modification du projet initial.
Expertise à la demande d’autres services ministériels
Le département Etudes a participé à la demande de la DRAC Ile-de-France, et en
collaboration avec la Commission supérieure technique, à un groupe de travail sur
l’aménagement des locaux et l’équipement des lycées accueillant des enseignements de
cinéma pour le tournage et le montage vidéo.
D’autre part, il est intervenu à la demande de la DRAC Alsace sur le projet d’une salle à
Altkirch. L’étude portait sur l’analyse du coût d’un projet de complexe de 4 écrans afin de
fournir des éléments financiers lors d’une réunion de la DRAC présidée par le préfet.
18
DRAC Ile-de-France et
Ministère de l’Education
nationale
Lycées accueillant des enseignements de
cinéma
DRAC Alsace
Projet de quatre écrans à Altkirch
4. Assistance à projet et études de faisabilité
Les interventions d’assistance à projet ou les pré-études de faisabilité sont plus détaillées et
permettent aux porteurs du projet d’être accompagnés dans le temps de l’élaboration du
projet. Les études portent précisément sur le choix du site d’implantation et les contraintes
tenant au site retenu.
L’année 2004 a été marquée par une augmentation du nombre des dossiers plus complexes
d’assistance de 7 à 9 dossiers, faisant aujourd’hui, de manière systématique, l’objet d’une
convention entre le bénéficiaire de l’assistance et l’Agence.
BRAY-SUR-SEINE
BRUNOY
Création d'un nouvel équipement
COLOMIERS
Restructuration d'un complexe
GRAULHET
Extension du cinéma
MOËLAN-SUR-MER
Création d'une salle de cinéma
MULHOUSE
Réouverture d'un complexe
PAU
Extension et réaménagement du cinéma
TOULOUSE
Restructuration d'un complexe Art et Essai
VÉNISSIEUX
Restructuration d'un établissement monoécran en un
complexe
19
5. Etudes de parcs de salles
Le département Etudes a poursuivi à la demande du conseil régional du Limousin l’étude
entamée en 2003 sur l’amélioration des conditions de projection et d’accueil des salles de
circuits itinérants en Limousin.
LIMOUSIN
Amélioration des points de tournées d'un
circuit itinérant
6. Documents et journées de réflexion
Coûts prévisionnels en 2003
L’étude annuelle sur le coût prévisionnel des projets de salles aidés au titre de l’aide
sélective est élaborée annuellement par l’Agence depuis 1983, tout d'abord dans le cadre
du bilan d'activité de la commission d'aide sélective et, à compter de 1999, à la demande
du service de l'Exploitation du CNC. Les évolutions du parc de salles avaient permis en
2003 de situer les coûts des salles de cinéma dans l’activité du secteur BTP et en rapport de
leur évolution chronologique. L’analyse effectuée en 2004 à partir des données 2003
reprend ce cadre d’étude.
L’analyse laisse apparaître 2003 comme une année d’amplification des évolutions de 2001
et 2002. En effet, si le nombre d’opérations (68 contre 83) diminue, comme le montant
total des investissements (de 72 à 55 millions d’Euros), l’importance des créations, en
nombre comme en part d’investissement, et la réduction des rénovations au profit
d’opérations de restructuration se confirment.
L’ensemble des projets se découpe ainsi : 13 créations, 16 adjonctions ou restructurations,
24 rénovations, 15 améliorations légères. Les opérations intervenant lourdement sur les
infrastructures (créations, adjonctions et restructurations) représentent ainsi 40 % des
projets étudiés. La concentration des investissements sur un nombre réduit de projets est
aussi confirmée. Cinq projets de créations de type « multiplexe » bénéficient d’un
investissement supérieur à 4 millions d’Euros et confortent cette tendance.
De manière très significative, les ratios moyens au m² et au fauteuil des créations
augmentent sensiblement. Les réhabilitations bénéficient de l’apport d’opérations de
restructuration globale, autrefois limitées à de simples rénovations. Le coût moyen au m²
augmente et le coût moyen par fauteuil dépasse pour la première fois le chiffre symbolique
de 3 000 Euros. Le document complet édité par le département Etudes est disponible à
l’ADRC, ainsi que sur son site Internet.
20
TABLEAU RÉCAPITULATIF DES RATIOS DE COÛT PRÉVISIONNEL EN 2003
(COÛT HORS TAXES)
TYPE
NOMBRE
MOYENNE MOYENNE 2
DES
DES RATIOS
RATIOS AU
AU M²
FAUTEUIL 1
COÛT MÉDIAN
(en Euros)
CRÉATION
(toutes typologies)
13
3 000 – 3 200
1 100 – 1 300
€/m²
2,3 M€
CRÉATION
(hors projets type
« multiplexe »)
8
-
-
950 K€
RESTRUCTURATION
(toutes typologies
confondues)
16
2 500
1 000 – 1 200
€/m²
920 K€
ADJONCTION 3
8
2 000 – 2 300
1 000 – 1 100
€/m²
1 M€
RÉHABILITATION
8
2 600 – 2 700
1 000 €/m²
705 K€
RÉNOVATION
24
1 000 – 1 100 770 – 800 €/m²
AMÉLIORATION
15
-
-
370 KF
70 K€
1
Hors lot divers et honoraires
Hors lot divers et honoraires et lot équipements cinématographiques
3
Le faible nombre de projets de cette catégorie (id. équipements) ne permet pas de définir de valeur significative
2
21
« Créer ou transformer un cinéma », Guide pratique
d’étude des projets
L’ouvrage « Créer ou transformer un cinéma », guide pratique d’étude des projets
est diffusé par correspondance par l’Agence depuis le 4ème trimestre 2003.
En huit chapitres, cet ouvrage élaboré par le département Etudes et la direction de
l’Agence propose à l’intention des exploitants de salles de cinéma, des élus locaux, des
associations gérant une salle, et de tous ceux qui s’intéressent aux salles de cinéma une
analyse méthodique des questions communes à toute création ou transformation de
salles de cinéma.
Les réglementations administratives et la recherche des financements, mais aussi les
aspects culturels, architecturaux et urbanistiques, comme les aspects économiques et
techniques, sont abordés sous forme de fiches pratiques.
Plus de 260 exemplaires du Guide ont été diffusés en 2004, ce qui montre l’apport de
cet ouvrage à la réflexion des professionnels, exploitants, associations et collectivités.
22
7. Participation à des actions de formation
Afin de sensibiliser les divers publics qui peuvent être amenés à intervenir ou à étudier
en matière d’équipements cinématographiques (gestionnaires de salles, collectivités,
exploitants, enseignants), l’architecte-conseil de l’Agence participe régulièrement à des
sessions de formation.
D’autre part, l’Agence pour le développement régional du cinéma a souhaité proposer
en étroite collaboration avec la Fédération Nationale des Collectivités pour la Culture
des sessions de formation particulièrement destinées aux élus locaux. Celles-ci ont
rencontré un plein succès auprès des publics pour lesquels elles étaient conçues : une
session a eu lieu en novembre 2004, une autre en décembre 2004 et une dernière session
en janvier 2005 pour accueillir les élus qui n’avaient pu, faute de place, participer à la
session de décembre.
Dans ce cadre, l’architecte-conseil est intervenu aux côtés du délégué général et du
secrétaire général de l’Agence.
Interventions de formation
IRFOLIM
Fédération Nationale des
Collectivités pour la Culture
Fédération Nationale des
Collectivités pour la Culture
UFFEJ
Animateursgestionnaires
de salles
Elus et
fonctionnaires
territoriaux
Elus et
fonctionnaires
territoriaux
Animateurs
de salles
Sensibilisation à l’aménagement des
cinémas
La salle de cinéma : contextes et
évolutions
Créer et rénover un cinéma
La diffusion du film en 2003
23
Formation Distribution-Exploitation de la FÉMIS
Enfin, le département Etudes et son architecte-conseil se sont vus confier par les
responsables de la FÉMIS la prise en charge du module d’enseignement consacré en
mai et juin 2004 à l’architecture de la salle de cinéma pour la première promotion des
élèves de la nouvelle filière « Distribution –Exploitation ».
Sont intervenus dans ce module :
-
des architectes spécialisés, MM. Namur et Delhay ;
un urbaniste, M. Cladel ;
la directrice du CAUE des Yvelines, Mme Rojat-Lefevre ;
les techniciens du bureau d’études Accèsmétrie.
Les élèves ont pu visiter les nouvelles salles du Ciné 104 de Pantin avec le directeur de
l’établissement, Jacky Evrard, et l’architecte, Pierre Chican.
Le délégué général de l’ADRC a présenté à l’ensemble de la promotion un exposé sur la
diffusion des films en 2004 et l’action de l’Agence.
24
ETUDE ADRC 2004
Parc de salles et
Diffusion des films
Evolutions 2003
1.
Diffusion des films et parc de salles
2.
Territoires cinématographiques et types de salles
3.
Carrières de films par type de salles
25
Présentation
Autres points de vue : des réalités autres…
Intervenant quotidiennement au cœur des activités de diffusion et d’exploitation des films,
agissant autant auprès des distributeurs que des exploitants pour un meilleur accès aux films,
l’ADRC constitue un lieu d’observation privilégié des réalités économiques de ces secteurs.
C’est pourquoi l’Agence s’est proposée d’étudier plus précisément les domaines de ces
activités économiques dans lesquels elle intervient, sur le « terrain ». Cette démarche s’opère
en accord, tant avec les pouvoirs publics qui dès sa réforme de 1999 avait réaffirmé l’intérêt
de cette fonction d’expertise critique de l’ADRC dans ses champs de compétence, qu’avec les
professionnels des divers secteurs concernés par ses missions, y compris les collectivités
territoriales avec lesquelles elle travaille régulièrement.
Les données sont ainsi repérées, mises en forme et analysées par l’Agence afin de détailler la
globalité des statistiques habituelles, d’étudier les variations et les diversités qui composent
les réalités et évolutions établies.
Il nous est apparu que l’année 2003, année de recul sensible de la fréquentation après une
période de progression, constituait a priori une période particulièrement intéressante à
observer pour étudier ces variations dans l’évolution, notamment structurelle, de la diffusion
et de l’exploitation des films.
Cette étude dont nous rendons compte ici se base donc sur des données d’activités 2003
transmises par le CNC dont nous remercions le service des Etudes qui a accueilli avec
bienveillance notre projet.
Province, contraintes de l’accès aux films, différences de
territoires, de salles, de films…
Par cette étude, l’ADRC travaille notamment à repérer les conditions de l’accessibilité
structurelle des films, un des cœurs de métier de l’Agence, à analyser les réalités économiques
de diffusion et d’exploitation des films dans le temps à travers les différents types de salles
qui constituent concrètement la diversité du parc français, mais aussi en fonction d’une
typologie des films déterminée par la surface, l’ampleur de leur diffusion.
L’étude comporte trois volets :
> La diffusion des films, et leur accessibilité, en fonction du parc de salles
> La fréquentation de territoires cinématographiques et de leurs différents types de salles
> Les carrières de différents types de films selon les types de salles
Cette étude porte délibérément sur « la province ». Pour la bonne et simple raison qu’il s’agit
de vastes territoires comprenant de très nombreuses et diverses salles, générant une activité
économique moins visible, et donc sensiblement moins connue dans sa diversité justement,
que les salles parisiennes ou de quelques banlieues, plus proches des professionnels
impliqués, et observées, elles, individuellement, et en permanence (Ciné-chiffres, presse
professionnelle).
Il nous paraît primordial, pour la meilleure intelligence du secteur, que quelques
établissements parisiens, toujours les mêmes, ne puissent plus occulter la diversité, et la
réalité, du paysage cinématographique.
27
Données, échantillons et méthodes…
Les données de fréquentation de l’année 2003 traitées dans l’étude de l’ADRC ont été
transmises par le CNC, au niveau de son service des Etudes, sur la base d’une demande faite
par l’Agence. L’utilisation de ces données est évidemment soumise aux conditions de
confidentialité s’imposant à des informations ayant trait à des sociétés ou salles précises.
Il n’y est donc fait mention que de types de salles, analysées comme telles, et non de résultats
de salles identifiées. De cette manière, sont comparées par exemple, les fréquentations de parc
de salles Art et Essai et généralistes sur des films précis.
Cette étude n’est pas une statistique globale concernant l’ensemble des salles, des films, et des
territoires en 2003, mais propose d’autres points de vue et analyses de données 2003
« provinciales » existantes, choisies selon des échantillons constitués pour leur pertinence
en rapport avec les domaines d’analyse. Elle cherche précisément à voir la variété et la
diversité au-delà des statistiques globalisantes.
Ces points de vue et analyses peuvent être généralisables (selon certaines conditions,
notamment pour continuer à comparer ce qui est comparable) et devenir récurrentes pour
constituer des outils d’évaluation « qualitatifs » de certaines évolutions économiques. Hors les
questions de méthode, fondamentales, se posent évidemment celles des moyens (temps et
effectifs humains essentiellement) permettant de le faire.
Pour chacun des trois volets-champs de cette étude, des échantillons ont donc été
préalablement constitués afin d’étudier des données précises, dans un périmètre défini,
permettant d’opérer des comparaisons pertinentes.
► Pour les territoires cinématographiques : 34 territoires provinciaux (liste en annexe)
regroupant 640 établissements représentant 64 % de la fréquentation « province » en
2003 ;
un territoire cinématographique est une aire géographique large, centrée sur une
métropole, sorte de « capitale cinématographique » du territoire en question,
comprenant un ensemble de localités plus ou moins éloignées de ce centre, dont on
émet l’hypothèse qu’elles peuvent être influencées par l’évolution de cette
« capitale ».
► Pour la diffusion des films selon le parc de salles : ont été étudiés, localité par localité, les
plans de diffusion de 70 films (liste en annexe) sortis en 2003, répartis en 4 tranches de
diffusion : moins de 80 copies France, de 80 à 150 copies, de 150 à 300 copies, et de 300
à 500 copies environ.
► Pour les carrières de films selon le type de salles : ont été étudiés les résultats (total des
entrées, et moyenne des entrées par séance) de 55 films (voir liste) dans 27 unités
urbaines (voir liste) comprenant toutes les 3 types d’établissement étudiés : Art et
Essai, généraliste (non classé AE) et multiplexe ;
les résultats retenus sont ceux qui ont été réalisés dans des établissements de type
différents, donc concurrents, d’une même unité urbaine sur le même film ; sont ainsi
comparés, pour chaque film, les totaux
des résultats additionnés par type
d’établissement. Les films sont regroupés selon leur ampleur de diffusion (copies) en 5
groupes : films recommandés Art et Essai de diffusion réduite (- de 80 copies), AE de
diffusion moyenne (80-300), AE large (+ de 300), films de diffusion large (+ de 300,
non AE), et enfin « XL » de très large diffusion (plus de 500 copies France, qui
comprend quelques films recommandés AE).
28
Synthèse de l’étude
De cette étude de l’ADRC, qui fait l’objet d’une édition spécifique, nous pouvons d’ores et
déjà mettre en avant quelques constats (ci-après se trouvent des extraits des contenus de cette
étude).
1. Concentration de la diffusion des films au détriment de
leur accessibilité
L’analyse des plans de diffusion des 70 films étudiés montre que la diffusion des films
continue de se concentrer au niveau des localités et des salles stratégiquement dominantes,
jugées par les distributeurs comme commercialement incontournables.
On le sait, le parc des villes les plus importantes n’a eu de cesse de s’accroître, pour
l’essentiel par l’implantation de multiplexes.
Ces salles des « villes-clés » absorbent ainsi, pour des films diffusés jusqu’à 400-500 copies,
la majeure partie des copies mises en place par les distributeurs pour la sortie de leurs
films.
En 2003, pour des films diffusés jusqu’à 300 copies, ce parc des villes-clés absorbait en
moyenne de 75 % à 83 % des copies distributeurs sur la première semaine de sortie. Et cette
concentration peut atteindre 90 % des copies sur certains films, pourtant diffusés entre 150
à 300 copies. Or ces villes-clés représentent sur le territoire 16 % des unités urbaines
équipées de salles de cinéma.
Et si l’on considère les films diffusés avec 300 à 500 copies, c’est de 46 % à 69 % d’entre
elles qui sont absorbées par les villes-clés.
Aussi, quand il est régulièrement dit que le nombre de copies s’est fortement accru depuis
quelques années, conviendrait-il d’ajouter que cet accroissement répond d’abord, et souvent
uniquement, aux besoins supplémentaires des villes, et des établissements, devenus
incontournables pour les distributeurs. L’inflation de copies n’est donc pas automatiquement
synonyme d’une accessibilité accrue des films pour la grande majorité du « reste » des salles
sur le territoire.
Une hiérarchie de diffusion se renforce, jusqu’à devenir intangible. Le cinéma, dans sa
période d’exclusivité, de plus en plus courte il est vrai, se concentre ainsi géographiquement,
notamment dans des zones de forte attraction commerciale. Et se réduit l’accessibilité de la
plupart des films pour un « reste du territoire » où se situent une majorité de nos concitoyens
et des unités urbaines équipées.
Bien entendu, il est économiquement aberrant, et surtout pas souhaitable pour son meilleur
accès à un public « large » et diversifié, que tout film bénéficiant d’un minimum de notoriété
inonde instantanément le territoire, à l’image d’un « blockbuster ».
Mais la sur-diffusion, sur-exposition, sur-exploitation des films d’une envergure commerciale
minimale dans les localités stratégiques se traduit, on le sait, sauf exceptions, par des carrières
en salles de plus en plus éphémères, y compris en termes de notoriété de ces films, aussi vite
oubliés qu’exploités.
Et dès lors, cette inflation d’une exclusivité « dopée » se traduit par un deuxième temps
d’exploitation des films, pour toutes les autres localités et salles, de plus en plus aléatoire et
difficile.
29
Ainsi, cette stratégie de la rentabilisation maximale et la plus rapide, au niveau des
équipements commercialement dominants, sur-valorise des propositions de films aptes à être
performantes dans cette compétition (car d’autres films arrivent toujours…). Et l’on sait, tout
aussi bien, qu’une grande majorité de films sortent plus ou moins laminés, y compris encore
une fois dans le désir de spectateurs potentiels, de cette brève période d’exclusivité ultra
concurrentielle.
2. Territoires et diversité des salles : quand l’exigence
permet de mieux résister…
La fréquentation en 2003 de 34 territoires provinciaux constitués a été analysée, d’une part
selon 3 zones de ces territoires (la commune constituant la métropole-capitale du territoire, les
communes limitrophes intégrées dans l’unité urbaine, et enfin les communes plus éloignées
du territoire), et d’autre part selon les 3 types d’établissement actifs dans ces territoires (salles
classées Art et Essai, salles généralistes non classées Art et Essai, et multiplexes).
Alors que la fréquentation nationale recule de 2002 à 2003 de 5,4 %, une majorité des
34 territoires, soit 62 %, ont connu une évolution plus défavorable, dont 29 % une évolution
très défavorable (baisse de plus de 8 %).
Ce sont les zones les plus éloignées des métropoles-capitales des territoires qui connaissent
la moyenne d’évolution la plus défavorable avec un recul de 8,23 %. Le recul des deux
autres zones s’établit, en moyenne, à 5,84 % pour les communes capitales, et 5,18 % pour
les communes limitrophes.
C’est le parc des salles classées Art et Essai qui a, en moyenne sur ces 34 territoires, le
mieux résisté au recul de la fréquentation avec une baisse limitée à 3,23 %. Dans une
majorité des territoires étudiés, 56 %, ce parc a connu une évolution plus favorable que la
moyenne nationale, et même dans 21 % des territoires, a enregistré une progression de
fréquentation de 2002 à 2003, hors création de salles.
Le parc multiplexes a connu, sur ces territoires, une baisse légèrement plus importante avec
3,47 %. Il faut noter que dans 50 % des territoires étudiés, le parc multiplexes a connu une
baisse plus forte que la moyenne nationale de 5,4 %. Enfin, dans 6 % seulement de ces
territoires, toujours hors création, il a enregistré une progression de fréquentation.
C’est le parc des salles généralistes qui a connu l’évolution la moins favorable avec un recul
de fréquentation de 12,48 %, et dans 82 % des territoires, il a enregistré la plus mauvaise
évolution des trois types de salles.
Ce sont donc les établissements classés Art et Essai qui, dans les 34 aires géographiques
étudiées, ont le mieux résisté à un contexte économique défavorable, se traduisant par un
recul de la fréquentation nationale de 5,4 %. C’est dans la zone des communes-capitales que
leurs résultats sont les plus favorables, suivi de celle des communes limitrophes, la zone des
localités les plus éloignées connaissant par contre un recul supérieur à la moyenne nationale.
À l’inverse, les salles dites généralistes ont constitué les premières « victimes » d’une telle
crise de fréquentation, et de manière très nette, tout particulièrement dans les zones des
communes-capitales, puis des communes les plus éloignées.
Concernant les multiplexes, il faut noter que, malgré leur position éminemment dominante,
notamment quant à l’accès aux films – rien ne leur étant, dans ce domaine, refusé (à l’inverse
d’autres types de salles) – dans la moitié des territoires provinciaux étudiés, ce parc a connu
une baisse de fréquentation plus importante que la moyenne nationale. Dans 28% des cas, il a
même connu une baisse d’au moins 10 %.
30
3. Où il est question d’affinités entre les films et les
salles…
Les carrières de 55 films – en termes d’entrées totales réalisées, et de moyenne des entrées par
séance – ont donc été comparées selon le type d’établissement dans lequel ils ont été exploités
(classé Art et Essai, généraliste non classé Art et Essai, et multiplexe). Les unités urbaines
dont les résultats ont été retenus, dans un panel de 27 villes de province, sont celles où le film
considéré a été exploité conjointement par des établissements de types différents.
Ainsi, les comparaisons de résultats des films entre types de salles s’effectuent dans un
« milieu » commun, homogène, permettant la comparaison.
Par ailleurs, les 55 films ont été retenus pour cette comparaison parce qu’ils avaient été
exploités par des établissements de type différent, le panel devant comprendre à la fois des
films français, et des films d’autres langues, notamment des Etats-Unis.
Ces films ont été répartis selon deux catégories objectives, recommandés Art et Essai ou pas,
et selon 5 contextes « stratégiques », tout aussi objectifs car déterminés par l’ampleur de leur
sortie nationale en termes de nombre de copies (voir précédemment).
Il faut noter cependant que pour deux films de très large diffusion (plus de 500 copies), mais
recommandés Art et Essai, GANGS OF NEW YORK et KILL BILL 1, il a été choisi de les
qualifier selon leur positionnement stratégique (films « XL »), car à l’évidence c’est celui qui
a déterminé leur exploitation en France, plutôt que de les classer avec les autres films Art et
Essai de diffusion large.
La comparaison des carrières de films, réalisées en fonction des types de salles, manifeste
l’évidence de l’affinité de certains films, voire de types de films, avec des types de salles.
Il faut encore une fois préciser que ces résultats concernent, pour chaque film, des
exploitations conjointes de salles de type différent dans les mêmes unités urbaines.
Ainsi, ce sont les salles Art et Essai qui réalisent majoritairement, ou très majoritairement,
les carrières des films recommandés Art et Essai, y compris de diffusion large, c'est-à-dire
avec plus de 300 copies. La part des autres salles dans la carrière de ces films progresse avec
leur ampleur de diffusion, les films Art et Essai de large diffusion voyant ainsi leur
exploitation se partager sur les 3 types de salles à plus de 30 % en moyenne, avec une
domination des salles Art et Essai.
Quelques films, de diffusions larges ou très larges, ont connu des carrières au profil
similaire à des films non Art et Essai de large diffusion, leur statut Art et Essai ayant été
largement occulté par leur stratégie et positionnement, commercialement offensifs.
Ce sont les multiplexes qui réalisent majoritairement, ou très majoritairement, les carrières
des films non Art et Essai de diffusions les plus larges.
La part moyenne des salles généralistes sur les films non Art et Essai de large diffusion, de
32 %, passe en dessous de 30 % sur les films de très large diffusion, au bénéfice des
multiplexes.
Si l’on considère les entrées réalisées par séances, les salles Art et Essai réalisent les
meilleures performances sur toutes les catégories de films Art et Essai, les multiplexes
réalisant les moins bonnes performances sur ces films.
Concernant les films non Art et Essai de large diffusion, les multiplexes réalisent les
meilleures performances. Les salles Art et Essai sont très légèrement supérieures aux salles
généralistes pour les films diffusés entre 300 et 500 copies, et juste inférieures pour les
films diffusés avec plus de 500 copies.
31
Pour la plupart des films Art et Essai exploités dans les 3 types d’établissements, ce sont donc
les salles Art et Essai qui assurent la majeure partie de leurs carrières en salles. Leur rôle
économique est donc de toute première importance pour l’ensemble de ces films, y compris
de moyenne ou large diffusion comme ELEPHANT, FRIDA, GOOD BYE LENIN !,
LES TRIPLETTES DE BELLEVILLE, RESPIRO, LES INVASIONS BARBARES.
Accès aux films – Concurrences
L’analyse des carrières de films permet de repérer un champ de concurrence entre les
différents types de salles, constitué par les films Art et Essai.
Les relations de concurrence dans ce champ se renforcent à mesure que s’accroît l’ampleur de
diffusion de ces films, corollaire évidemment de leur importance commerciale. C’est bien ce
que manifeste l’étude de l’ADRC en montrant que c’est sur les films Art et Essai de
diffusion large, au-delà de 300 copies, que cette concurrence est la plus forte, ces films
étant systématiquement partagés entre les trois types de salles.
Alors que les multiplexes, économiquement dominants, sont quasi constamment inclus dans
l’exploitation d’exclusivité des films recommandés Art et Essai, y compris de diffusion
moyenne et même réduite parfois, les salles Art et Essai elles, de fait, parce qu’il leur faut
défendre avant tout une identité et une cohérence de programmation, sont évidemment loin
d’être présentes sur l’ensemble des films de large diffusion non Art et Essai.
Pour les quelques films recommandés Art et Essai de diffusion massive, ainsi que l’étude
l’établit, leur carrière en salles est fondamentalement déterminée par leur stratégie de
diffusion et non par leur statut Art et Essai, même si les salles Art et Essai réalisent sur ces
films une exploitation véritable.
Ainsi, les salles Art et Essai sont concurrencées systématiquement dans ce qui constitue
à la fois leur domaine de prédilection et de compétence, et leur champ de pertinence
économique, pertinence démontrée ici sur tous les films Art et Essai, y compris de diffusion
large – à l’exception de diffusion massive.
Cette concurrence est structurelle, et particulièrement contraignante car elle est le fait de
structures d’exploitation économiquement et stratégiquement dominantes (accès aux films,
part de marché…). Une des caractéristiques intrinsèques des multiplexes est en effet de
concentrer l’offre de films sur une aire géographique étendue, et de multiplier cette offre par
le nombre d’écrans pour mieux gérer l’incertitude, le risque inhérent à toute offre de produit
culturel.
Il y a là évidemment un enjeu de toute première importance : non seulement les salles
Art et Essai sont économiquement essentielles à une diversité étendue du cinéma, mais
elles doivent également, pour leur viabilité économique, accéder régulièrement aux films
économiquement les plus importants qu’elles estiment nécessaire, pertinent et légitime
de programmer. Les performances réalisées, en entrées par séances, sur les films les plus
largement diffusés qu’elles ont programmés, renforcent la légitimité de cette nécessité.
Ces salles, immergées dans un environnement social et culturel avec lequel elles interagissent
en permanence, savent en effet pertinemment que leurs publics sont pluriels, y compris les
plus « cinéphiles », et qu’elles doivent en ce sens rester généralistes, même si elles défendent
pied à pied, et développent, une identité indispensable dont cette étude montre qu’elle
constitue un de leurs meilleurs atouts économiques.
32
EXTRAITS de l’étude ADRC
1. Diffusion des films et parc de salles
POIDS DES VILLES-CLÉS DANS LA DIFFUSION DES FILMS
Plans de diffusion de films sortis en 2003
DIFFUSION et PARC DE SALLES - MOYENNES
400
Copies distributeur
350
Copies Villes-clés
300
Villes-clés
Autres villes
250
200
150
100
50
0
Films à moins de 80
copies
Films de 80 à 150 copies
Films de 150 à 300 copies Films de 300 à 500 copies
Cet histogramme établit la comparaison entre d’une part des nombres de copies mises en place par les
distributeurs à la sortie des films étudiés (total des copies distributeur, et parmi elles le total des copies
absorbées par les seules villes-clés), et d’autre part les nombres de villes alimentées par ces copies (villes-clés et
villes autres que les villes-clés).
MOYENNES - MAXIMA - MINIMA *
Copies
distributeur
moy
max mini
Moins de
80 copies
80 à 150
copies
150 à 300
copies
300 à 500
copies
Copies Villes-clés
moy
max
mini
Villes-clés
desservies
moy max
mini
Autres villes
desservies
moy max mini
52
76
19
43
68
13
33
51
11
10
25
1
114
147
89
91
129
73
62
88
49
23
44
5
216
297
153
163
241
91
99
134
72
53
94
18
367
554
308
212
255
173
133
154
92
155
299
100
* données des échantillons constitués pour 4 tranches de films, soit 70 films au total
33
2. Carrières de films et types de salles
Egalités d’exploitation de films dans les villes étudiées
MOYENNES DES ENTREES - Egalités d'exploitation
% Salles AE
% Généralistes
% Multiplexes
80%
70%
60%
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Films A E diff
réduite
Films A E diff
moyenne
Films A E diff large
Films diff large
Films X L
Part des entrées réalisées par chaque type de salles sur les films
Salles AE
MOYENNES ENTREES/SEANCES - Egalités d'exploitation
Ent/Sé
Généralistes Ent/Sé
Multiplexes Ent/Sé
60
50
40
30
20
10
0
Films A E diff
réduite
Films A E diff
moyenne
Films A E diff large
Nombre de spectateurs par séances pour chaque type de salles
Films diff large
Films X L
35
Egalités d’exploitation de films dans les villes étudiées
Part des entrées réalisées
Ent/Sé AE
FILMS AE Diff large - Entrées/séances - Egalités d'exploitation
Ent/Sé Gé
Ent/Sé Mul
45
40
35
30
25
20
15
10
5
M
O
Y
m
E
in
g
N
N
E
Po
ol
iv
er
Sw
im
M
ys
tic
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Spectateurs par séances
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du
La
D
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vi
lle
vo
ya
ge
Bo
n
An
yt
hi
ng
el
se
0
36
Annexes
DIFFUSION DES FILMS ET PARC DE SALLES
PLANS DE DIFFUSION ETUDIÉS : 70 films
Moins de 80 copies
TRILOGIE LUCAS BELVAUX
RACHIDA
ANGE EPAULE DROITE
HISTORIAS MINIMAS
LOULOU ET AUTRES LOUPS
NOUVEAU RUSSE
CE JOUR-LÀ
VIVRE ME TUE
RAJA
SON FRERE
TWENTYNIE PALMS
NIKI ET FLO
CROCODILE DANS JARDIN
DES ROIS QUI VOULAIENT…
TEMPS DES LOUPS
LE CHIEN, LE GENERAL…
HISTOIRE DE MARIE ET JULIEN
L'ESQUIVE
VIOLENCE DES ECHANGES…
UZAK
80 à 150 copies
FRIDA
UN HOMME, UN VRAI
TANGO RASHEVSKI
GOOD BYE LENIN
ZATOICHI
LES AMATEURS
ILE DE BLACK MOR
TRIPLE AGENT
GRANDE SEDUCTION
MON PERE INGENIEUR
CLEAN
HISTOIRE DU CHAMEAU…
BRODEUSES
150 à 300 copies
CHÂTEAU DANS CIEL
IL EST PLUS FACILE…
DOGVILLE
MYSTERE CHAMBRE JAUNE
TRIPLETTES DE BELLEVILLE
LES EGARES
LA PETITE LILI
M. IBRAHIM…
ELEPHANT
FRANCE BOUTIQUE
ANYTHING ELSE
PROPHETIE DES GRENOUILLES
21 GRAMMES
BIG FISH
MAUVAISE EDUCATION
FAHRENHEIT 9/11
CINQ FOIS DEUX
CARNETS DE VOYAGE
300 à 500 copies
AND NOW LADIES…
FLEUR DU MAL
CHICAGO
NI POUR NI CONTRE
CHOUCHOU
EFFROYABLES JARDINS
CŒUR DES HOMMES
LAISSE TES MAINS…
MOI, CESAR…
BON VOYAGE
SWIMMING POOL
PAMELA ROSE
JE RESTE
PAS SUR LA BOUCHE
APRES VOUS
PODIUM
RETOUR COLD MOUNTAIN
LES CHORISTES
KIKI LA PETITE SORCIERE
37
« TERRITOIRES CINÉMATOGRAPHIQUES » ETUDIÉS
ANGERS
AVIGNON
BLOIS
BORDEAUX
ARCACHON
CAEN
CLERMONT-FERRAND
COLMAR
DIJON
DOUAI LENS BETHUNE
GRENOBLE
LILLE
LYON
MARSEILLE
AIX-EN-PROVENCE
METZ
MONTPELLIER
MULHOUSE
NANCY
NANTES
NICE
NÎMES
ORLÉANS
PAU
RENNES
ROUEN
SAINT-ETIENNE
STRASBOURG
THIONVILLE
TOULON
TOULOUSE
TOURS
VALENCE
VALENCIENNES
38
CARRIÈRES DE FILMS-PARC DE SALLES
LISTE DES FILMS ETUDIÉS
Films Art et Essai diffusion réduite
Depuis qu'Otar est parti
Dolls
Ken Park
La Cité de Dieu
Rachida
Raja
Un couple épatant
Films Art et Essai diffusion moyenne
Dirty Pretty thing
Elephant
Frida
Good bye Lenin
Il est plus facile pour…
La 25è heure
Le Tango des rashevski
Les Triplettes de Belleville
Loin du Paradis
Respiro
Stupeur et tremblements
The hours
The Magdalene sisters
Zatoïchi
Films Art et Essai diffusion large
Films de diffusion large
Chicago
Chouchou
Effroyables Jardins
Le Cœur des hommes
Mafia Blues 2 la rechute
Mariage à la Grecque
Mauvais Esprit
Moi César, 10 ans 1/2…
Père et fils
Films « XL » de diffusion très large
18 ans après
American Pie :…
Arrête-moi si tu peux
Bruce Tout-puissant
Daredevil
Fanfan la tulipe
Gangs of New York
Gomez et Tavarez
Johnny English
Kill Bill Volume 1
Lara Croft Tomb Raider…
Matrix Reloaded
Pirates des Caraïbes
Taxi 3
Anything else
Bon voyage
Dogville
La Fleur du mal
La Petite Lili
Le Mystère de la
chambre…
Les Egarés
Les Invasions Barbares
Les Sentiments
Mystic River
Swimming Pool
39
CARRIERES DE FILMS-PARC DE SALLES
UNITÉS URBAINES pour études des CARRIÈRES DE FILMS
AIX
ANGERS
AVIGNON
BORDEAUX
CAEN
CLERMONT-FERRAND
DIJON
GRENOBLE
LILLE
LYON
MARSEILLE
METZ
MONTPELLIER
MULHOUSE
NANCY
NANTES
NICE
NÎMES
ORLÉANS
PAU
RENNES
ROUEN
STRASBOURG
TOULON
TOULOUSE
TOURS
VALENCE
40
Information
Animation
Formation
1.
Information des exploitants – Prévisionnements
2.
Centre-ressources : site Internet, photothèque
3.
Formation
41
1. Information des exploitants Prévisionnements
Les correspondants régionaux de l’ADRC répondent aux nombreuses demandes
d’information sur les films qui sont adressées à l’Agence par les exploitants.
Ils organisent notamment en région des journées de prévisionnements destinées à
faciliter les choix de programmation et à compléter l’information des exploitants. Ce type
de rencontre professionnelle est organisé avec l’accord des distributeurs, souvent en
partenariat avec une association régionale de salles et avec l’AFCAE.
Au cours de l’année 2004, 22 sessions ont été organisées : 13 sur deux journées, et 9 sur
une journée. La participation est allée, selon les régions, de 15 à 40 exploitants.
Les sessions de deux journées se signalent par les taux de participation les plus élevés.
Le choix des lieux de projection correspond à des critères de décentralisation et de
commodités d’accès région par région. Les localités suivantes ont accueilli ces
prévisionnements :
•
Aunay-sur-Odon (Calvados) : le 25 mars – Nord-Ouest
•
Blagnac (Haute-Garonne) : le 23 septembre – Sud-Ouest
•
Bollène (Vaucluse) : le 18 mars – Méditerranée
•
Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) : les 2 et 3 septembre – Nord
•
Brive-la-Gaillarde (Corrèze) : les 29 et 30 janvier – Sud-Ouest
•
Le Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) : le 25 mars – Auvergne–Rhône-Alpes–Bourgogne
•
Charlieu (Loire) : les 16 et 17 septembre – Auvergne–Rhône-Alpes–Bourgogne
•
La Ciotat (Bouches-du-Rhône) : les 23 et 24 septembre – Méditerranée
•
Clermont-l’Hérault (Hérault) : le 22 avril – Méditerranée
•
Contis Saint-Julien-en-Born (Landes) : les 2 et 3 septembre – Sud-Ouest
•
Fécamp (Seine-Maritime) : les 18 et 19 novembre – Nord-Ouest
•
Figeac (Lot) : les 1er et 2 juillet – Sud-Ouest
•
Frontignan (Hérault) : le 9 novembre – Méditerranée
•
Hauteville-sur-Mer (Manche) : les 26 et 27 août – Nord-Ouest
•
Hérouville-Saint-Clair (Calvados) : le 10 juin – Nord-Ouest
•
Honfleur (Calvados) : le 14 octobre – Nord-Ouest
•
Marmande (Lot-et-Garonne) : le 18 novembre – Sud-Ouest
•
Montrichard (Loir-et-Cher) : les 9 et 10 septembre – Centre
•
Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime) : les 15 et 16 janvier – Nord-Ouest
•
Niort (Deux-Sèvres) : les 31 mars et 1er avril – Sud-Ouest
•
Paimpol (Côtes-d’Armor) : les 26 et 27 août – Nord-Ouest
•
Renazé (Mayenne) : les 21 et 22 octobre – Nord-Ouest
43
2. Centre-ressources :
Site Internet, Photothèque
Le nouveau site Internet ADRC
La mise à jour du site ouvert en 2002 s’imposait pour améliorer sa fonctionnalité pour les
utilisateurs, et pour tenir compte des modifications opérées dans les structures de l’Agence
ainsi que des actions nouvelles.
Cette mise à jour entreprise au 4ème trimestre 2003, et achevée en 2004, ne porte pas sur la
structure même du site qui reste organisé selon les cinq parties que ses utilisateurs
connaissent bien maintenant :
- l’ASSOCIATION ADRC : comprend les informations relatives à la structure et au
fonctionnement de l’association, notamment ses statuts.
- les MISSIONS et SERVICES : présente les différentes missions confiées par les
pouvoirs publics à l’Agence, de même que les départements qui constituent son
organisation et par lesquels elle intervient.
- les FILMS et COPIES : comprend toutes les informations concernant les interventions
de l’ADRC pour l’accès des salles aux films. Sont ainsi exposés les divers modes et
principes d’intervention de l’Agence en réponse aux demandes des salles, et les données
statistiques relatives à ces interventions réparties selon plusieurs critères d’analyse.
Dans cette partie, l’accès aux informations peut se faire selon deux « entrées » :
. par les types d’intervention ADRC (Petites Villes, Villes Moyennes et Art et Essai),
. par les régions ADRC où les informations sont spécifiées selon les régions ADRC
concernées (qu’il suffit de cliquer sur une carte).
Par ailleurs, des liens vers d’autres sites permettent dans cette partie d’accéder à des
informations relatives au calendrier de sortie des films.
- la SALLE DE CINEMA : présente tous les types d’intervention et de prestation de
l’ADRC concernant la salle de cinéma :
. les études,
. les conseils et l’assistance architecturale,
. la documentation et la photothèque.
Sont ainsi présentés des exemples d’études et d’interventions, et diverses illustrations,
relatives à cette mission fondamentale et constitutive de l’ADRC.
-
le REPERTOIRE : correspond à toutes les actions et les services mis en place par
l’Agence sur la diffusion des films du patrimoine, mission qui a été confiée à l’ADRC en
1999 par le Ministère de la Culture.
44
Et une sixième partie nouvelle, celle nommée ACTUALITES, qui propose un agenda des
actions, les publications disponibles, y compris la Lettre d’information et la liste des
dernières nouveautés du site.
Le nouveau site est plus facile à consulter en synthétisant les informations sur un nombre
de pages un peu plus réduit et prend en compte les modifications intervenues, notamment
dans le Conseil d’administration et l’équipe de l’Agence. Il propose à la consultation une
série de nouveaux documents (Lettres d’information ; Bulletins du patrimoine ; plaquettes
d’accompagnement Répertoire ; Rapport sur les coûts prévisionnels des projets de salles),
ainsi que les données les plus récentes concernant les interventions de l’ADRC.
La partie consacrée au département Répertoire a été refondue compte tenu des actions
développées récemment.
Six chapitres structurent maintenant cette partie :
- les principes généraux d’action ;
- les différents films proposés ;
- la diffusion de copies et ses modalités ;
- les conditions de circulation des copies ;
- la recherche des ayants droit des films, notamment en liaison avec le site de la BIFI ;
- les bulletins du Répertoire et les informations.
Enfin, des modifications techniques permettront à l’équipe de l’Agence de procéder plus
régulièrement et rapidement aux modifications nécessaires du site qui proposera ainsi à ses
utilisateurs les meilleurs services.
Les statistiques de consultation permettent de constater que, depuis l’automne 2004, le site
reçoit plus de mille visiteurs par mois qui consultent plus de 4.300 pages par mois.
La Photothèque
La photothèque de l’ADRC comprend des clichés concernant près de 200 établissements
de 163 villes pour un total de plus de 20.000 diapositives, qui présentent les établissements
de jour et de nuit dans leur insertion urbaine, leurs salles et leurs divers espaces d’accueil
et de circulation, comme les détails les plus significatifs de leur architecture et de leur
aménagement.
Les photographies issues de ce fonds, libres de droits de reproduction, ont été utilisées
en 2004 par des périodiques (professionnels, culturels ou d’information générale), par le
CNC pour ses propres publications, pour la brochure L’ADRC 20 ans d’actions pour le
cinéma, pour le site Internet de l’Agence, par les exploitants eux-mêmes et
occasionnellement dans un cadre universitaire. Elles servent également à des exposés fais
par des membres de l’Agence, notamment dans un cadre de formation professionnelle.
45
3. Formation
Afin de promouvoir la diffusion du film en régions, l’Agence pour le développement
régional du cinéma a choisi en 2004 de développer des actions de formation en étroite
association avec des fédérations de collectivités locales, ou d’autres partenaires
institutionnels, afin de former les différents publics, extérieurs au monde des
professionnels du cinéma, qui peuvent être amenés à intervenir ou à étudier les
équipements cinématographiques (élus locaux, fonctionnaires et contractuels
territoriaux…).
Dans ce cadre, l’Agence prépare, avec des partenaires habilités officiellement à organiser
des sessions de formation permanente, les formations durant lesquelles ses responsables
interviennent.
Ainsi, l’Agence a conçu et développé en 2004 en concertation avec la Fédération nationale
des collectivités pour la culture (FNCC) des actions de formation nouvelles destinés
prioritairement aux élus locaux .
D’autre part, les responsables de la nouvelle filière Distribution-Exploitation de la FÉMIS
ont demandé à l’architecte-conseil de l’Agence de préparer et organiser le module consacré
à l’architecture de la salle de cinéma, et au délégué général d’intervenir, plus globalement,
sur les modes de diffusion du film et les interventions de l’ADRC.
Collaboration avec la Fédération nationale des
collectivités pour la culture
L’Agence pour le développement régional du cinéma a souhaité proposer, en étroite
collaboration avec la Fédération nationale des collectivités pour la culture, des sessions de
formation particulièrement destinées aux élus locaux. En effet, il n’existe pas à l’heure
actuelle pour ces publics de formation permettant de comprendre le fonctionnement
économique de la salle de cinéma dans son territoire et de maîtriser les grands principes
des opérations de création ou rénovation des salles.
Ces formations nouvelles ont rencontré un plein succès auprès des publics pour lesquels
elles étaient conçues. Le délégué général, l’architecte-conseil et le secrétaire général de
l’Agence ont participé à ces trois sessions à Paris qui ont eu au total plus de
60 participants.
Une session dont le programme était « La salle de cinéma : contextes et évolutions » a eu
lieu en novembre 2004.
46
Deux sessions consacrées à « La création et la rénovation des salles de cinéma » se sont
déroulées ensuite : la première en décembre 2004 et une dernière session en janvier 2005,
pour accueillir les élus qui n’avaient pu, faute de place, participer à la session de décembre.
De nouvelles sessions de formation seront proposées avec la FNCC aux élus en 2005.
Le souhait est cette année d’organiser certaines sessions en régions pour permettre à de
plus nombreux élus d’en bénéficier.
Formation Distribution-Exploitation de la FÉMIS
Le département Etudes et son architecte-conseil se sont vu confier par les responsables de
la FÉMIS la prise en charge du module d’enseignement consacré en mai et juin 2004 à
l’architecture de la salle de cinéma pour la première promotion des élèves de la nouvelle
filière « Distribution –Exploitation ».
Sont intervenus dans ce module : des architectes spécialisés, MM. Namur et Delhay ; un
urbaniste, M. Cladel ; la directrice du CAUE des Yvelines, Mme Rojat-Lefevre et les
techniciens du bureau d’études Accèsmétrie.
Les élèves ont pu visiter les nouvelles salles du Ciné 104 de Pantin avec le directeur de
l’établissement, Jacky Evrard, et l’architecte, Pierre Chican.
D’autre part, le délégué général de l’ADRC a présenté à l’ensemble de la promotion
Distribution-Exploitation un exposé sur la diffusion des films en 2004 et l’action de
l’Agence.
La deuxième promotion de cette nouvelle filière sera accueillie à nouveau par Jean-Michel
Gévaudan et Christian Landais à partir d’avril 2005.
47
Mission
Patrimoine
1. Aide à la diffusion des films
2. Nouvelles actions
3. Une mémoire en courts
4. Services à destination des salles, Centre-ressources
5. Perspectives
6. Annexe
49
1. Aide à la diffusion des films
•
Modalités d’accès
L’Agence poursuit la mise en circulation de films de répertoire en copies neuves à des
conditions économiques aménagées (absence de minimum garanti, partage des recettes
à hauteur de 50 %, mise à disposition d’un document destiné aux spectateurs, prise en
charge du transport d’un éventuel intervenant) à destination principalement des salles
des Petites Villes et des Villes Moyennes (moins de 215.000 entrées annuelles par
ville). La programmation de ces films est bien entendu faite avec l’accord des
distributeurs.
•
Les copies 2004
Ingmar Bergman : Le Septième Sceau, Les Fraises Sauvages, Sonate d’automne (1 jeu
de copies)
Rainer Werner Fassbinder : Le Mariage de Maria Braun, Tous les Autres s’appellent
Ali, Le Secret de Veronika Voss (1 jeu de copies)
George Sidney : Les Trois Mousquetaires (1 copie)
Jacques Tourneur : Rendez-vous avec la peur (1 copie)
Carl Theodor Dreyer : Ordet (1 copie)
Emir Kusturica : Le Temps des gitans (1 copie)
Leo McCarey : Charley Chase Follies (1 copie)
Friedrich Wilhelm Murnau : L'Aurore (1 copie)
Jacques Tourneur : La Flibustière des Antilles (1 copie)
Joseph L. Mankiewicz : Un mariage à Boston (1 copie)
Karel Zeman : Le Dirigeable volé* (1 copie)
Ladislas Starewitch : Les Contes de l'horloge magique* (1 copie)
Paul Grimault : Le Roi et l'oiseau* (1 copie)
Francois Truffaut : Les 400 coups* (1 copie)
Charles Chaplin : Les Temps modernes* (1 copie)
Hu Jinquing - Zhou Kequin - Te Wei : Impression de montagne et d'eau* (1 copie)
* copie financée dans le cadre du dispositif Petites Villes.
51
Une mémoire en courts, Anatole Dauman : (5 jeux de copies)
Jean Mitry : Symphonie mécanique
Chaval : Les Oiseaux sont des cons
William Klein : Broadway by light
Georges Franju : La Première nuit
Mario Ruspoli et Chris Marker : Vive la baleine
Joris Ivens : À Valparaiso.
•
Deux documents ont été édités en 2004 et deux partenariats effectués avec les
distributeurs :
-
Ingmar Bergman, édité par l’ADRC à 8.000 exemplaires
Charley Chase Follies, Leo McCarey, édité par l’ADRC à 10.000 exemplaires
R. W. Fassbinder 1ère partie, document de 8 pages à 5.000 exemplaires (Carlotta
Films)
L'Aurore de Murnau, à 10.000 exemplaires (Les Grands Films Classiques)
•
Les résultats
Les copies ADRC ont totalisé 330 programmations, soit une fréquentation de 13.000
entrées. Les réservations des copies 2004 se poursuivront bien entendu en 2005.
Depuis 2000, les copies ADRC patrimoine ont ainsi généré plus de 85.000 entrées
tous cycles confondus (ces résultats ne sont pas définitifs car les copies 2004 sont
toujours en circulation).
80 % des programmations ont été organisées dans des salles de Petites Villes et de
Villes Moyennes (dénomination définie selon les critères ADRC, villes réalisant moins
de 215.000 entrées annuelles). Rappelons que la plupart de ces salles étaient peu prises
en compte, voire pas du tout, par les distributeurs actifs sur le film de répertoire.
•
De nouveaux partenaires
En 2004, nous nous sommes associés à trois nouveaux distributeurs avec lesquels nous
n’avions jamais travaillé. Il s’agit de Swashbuckler Films pour Les Trois
Mousquetaires de George Sidney, CIPA pour Un mariage à Boston de Joseph
L. Mankiewicz, et Gébéka Films concernant les trois copies « jeune public » Le Roi et
l’oiseau de Paul Grimault, Les Contes de l’horloge magique de Ladislas Starevitch et Le
Dirigeable volé de Karel Zeman. L’Agence poursuit par ailleurs son travail avec les
12 distributeurs suivants : Acacias, Action/Théâtre du Temple, Argos Films
(Une mémoire en courts), Arkéïon Films, Artédis, Carlotta Films, Connaissance du
Cinéma, Les Grands Films Classiques, Les Films du Jeudi (Une mémoire en courts),
Les Films de Mon Oncle, Mk2 et Zootrope films. Les contacts pris avec ces
distributeurs ont par ailleurs permis d’avoir un accès privilégié à leurs catalogues et à
l’ensemble de leurs activités de diffusion.
52
•
Total des titres et des copies
2004
Longs métrages
Courts métrages
Nombre de titres
20
6
Nombre de copies
20
30
2003
Longs métrages
Courts métrages
Nombre de titres
13
1
Nombre de copies
16
1
2002
Longs métrages
Courts métrages
Nombre de titres
17
6
Nombre de copies
27
30
NB : En 2002, les copies des courts-métrages de Tati ont été mises à disposition par le
distributeur.
2001
Longs métrages
Courts métrages
Nombre de titres
17
9
Nombre de copies
20
45
2000
Longs métrages
Courts métrages
Nombre de titres
11
-
Nombre de copies
23
-
53
•
Détail des programmations par cycles
Copies 2004
Titre du cycle / Film
Ingmar Bergman
Rainer Werner Fassbinder
Les Trois Mousquetaires
Rendez-vous avec La peur
Ordet
Le Temps des gitans
Charley Chase Follies
L'Aurore
La Flibustière des Antilles
Une mémoire en courts Dauman
Un mariage à Boston**
Total
Nombre de salles
programmées
43
32
19
18
12
25
21
2*
2*
23
23
197
* Début de circulation ADRC : décembre 2004.
** Début des programmations : 2005.
Copies 2003
Pier Paolo Pasolini années 60
Federico Fellini
Andreï Tarkovski
Dark Crystal
Love Streams
Le Bon la brute et le truand
Total
17
41
33
6
13
32
142
Pier Paolo Pasolini
Stanley Kubrick
Max Ophuls
Jacques Tati
Une mémoire en courts Tati
Total*
42
50
10
70
81
253
Copies 2002
54
Copies 2001
Otto Preminger
Louise Brooks
Blues Brothers
Yasushiro Ozu
Truffaut (polars)
Truffaut (Doinel)
Rencontres du 3ème type
Une mémoire en courts Braunberger
Total*
24
17
31
16
16
15
19
71
209
Robert Bresson
Luis Buñuel
François Truffaut
Un enfant de Calabre
Total*
44
70
45
33
192
Copies 2000
* chiffres prenant en compte les salles programmées et les vœux de programmation.
55
2. Nouvelles actions
Les ciné-concerts
Proposées par l’ADRC à des conditions aménagées depuis le mois de septembre 2004,
les séances de ciné-concerts se poursuivent. 62 projections du programme de quatre
courtes comédies de Leo McCarey avec Charley Chase (Les Grands Films Classiques)
ont été ainsi présentées dans trente salles au piano par Jacques Cambra, Mauro Coceano
à l’accordéon, Frédéric Loméro à la guitare, Karim Gherbi et Laurent Marode (duo Jazz,
piano et contrebasse). L’Aurore de F.W Murnau (Les Grands Films Classiques) est
proposée aux salles en solo, duo et trio, depuis le 24 novembre. L’accompagnement
musical est réalisé par le trio du Philharmonique de la Roquette ainsi que par Christian
Paboeuf (hautbois, flûte et vibraphone) et Mauro Coceano (piano et accordéon).
•
Résultats
Le programme Charley Chase Follies (version sonorisée et ciné-concert) comptabilise
891 entrées sur la période septembre-décembre 2004. Le retour des salles est
particulièrement encourageant.
•
Commentaires et réactions des salles
"Aucune déception, même chez les plus réticents. Une soirée enchanteresse pour
tout le monde : le public, l'intervenant, et la salle et son équipe." Le Club, Isignysur-Mer
"Envie de revenir sur des ciné-concerts. Excellente initiative, excellent intervenant,
on ne peut être que partant !" Espace Paul Eluard, Stains
"Jacques Cambra a été très apprécié du public, et de nous aussi : sympathique,
travail soigné, accueil facile." Le Rabelais, Chinon
"Dans le cadre de nos soirées-rencontres "Ciné-passion", le ciné-concert permet de
fidéliser notre public "Art et Essai" et d'envisager de nouveaux spectateurs sur un
secteur plus élargi (sud Touraine). Nous sommes tout à fait partants pour une
autre soirée ciné-concert/patrimoine en collaboration avec l'ACC qui nous permet
un spectacle clef en main à des conditions avantageuses. Une action envers les
scolaires mériterait un dossier avec une communication prévue plus longtemps à
l'avance." Majestic, Richelieu
"Très satisfait de cette première expérience." Studio République, Le Blanc
"Accueil enthousiaste d'élèves de 5ème. Très grande satisfaction, qualité des films,
du musicien." Ciné-Chef, Chef-Boutonne
./.
56
"Une découverte pour le jeune public et un retour dans le temps pour les aînés."
Le Familia, Berck sur Mer
"Initiative pertinente. L'association régionale, Le Clap Poitou Charentes, envisage
un travail plus approfondi entre musique et cinéma." Le Méliès, Melle
"Grand merci pour la soirée de mardi qui a comblé les personnes présentes
(excellents échos) et qui m'a donné envie d'organiser d'autres ciné-concerts."
L’Atalante, Maison Laffitte
"La découverte visuelle d'un auteur, d'un acteur resté inconnu pour le public.
J'attends avec impatience vos propositions et si possible un catalogue me
permettant de travailler les films auprès d'un public plus large." Majestic, Lille
"Nous faisons 1 à 2 ciné-concerts par an. Celui-ci a été très apprécié par le public,
et plus particulièrement l'introduction de Jacques Cambra." L'Eldorado,
Saint-Pierre d'Oléron
•
Quelques salles participantes
Blois, Montbazon, Chinon, Châteauroux, Le Blanc, Richelieu, Versailles, Vire, Gisors,
Pantin, Le Blanc Mesnil, Stains, La Courneuve, Romainville, Villedieu-les-Poêles,
Isigny-sur-Mer, Saint-Ouen, Beauvais, Caen.
•
Les documents d’accompagnement
Charley Chase Follies. Un document à destination du jeune public a été spécialement
conçu et édité à 10.000 exemplaires par l’ADRC.
L’Aurore de Murnau. Un document réalisé par le distributeur a été édité à 10.000
exemplaires par l’ADRC.
57
Les copies jeune public
L’ADRC prolonge, avec l’accord du distributeur (une nouvelle convention étant
établie), la disponibilité des copies ADRC de films destinés particulièrement au jeune
public. Ces copies (Les Contes de l’horloge magique, Le Roi et l’oiseau, Le Dirigeable
volé, Les Temps modernes, Les 400 coups) financées dans le cadre du dispositif Petites
Villes viennent ainsi compléter les copies existantes du département Répertoire. Ainsi,
la liste complète des films issus des différents dispositifs est la suivante :
À partir de 5 / 6 ans
Impression de montagne et d'eau de Hu Jinquing - Zhou Kequin - Te Wei (Les Films du
Paradoxe)
Les Contes de l'horloge magique de Ladislas Starevitch (Gébéka Films)
Le Roi et l'oiseau de Paul Grimault (Gébéka Films)
58
À partir de 7 / 8 ans
Charley Chase Follies de Leo McCarey (Les Grands Films Classiques),
Dark crystal de Frank Oz et Jim Henson (Carlotta Films),
Le Dirigeable volé de Karel Zeman (Gébéka Films)
La Flibustière des Antilles de Jacques Tourneur (Carlotta Films)
Jour de fête, Les Vacances de M. Hulot, Mon Oncle de Jacques Tati (Les Films de mon
Oncle)
Les Temps modernes de Charles Chaplin (MK2)
Les Trois Mousquetaires de George Sidney (Swashbuckler Films)
Les 400 coups de François Truffaut (MK2)
Films disponibles pour le public adolescent :
L’Aurore de F.W Murnau (Les Grands Films Classiques)
Le Baiser du tueur, Ultime razzia, Docteur Folamour de Stanley Kubrick (Action Théâtre du Temple)
L’Enfance d’Ivan, Andreï Roublev, Stalker d’Andreï Tarkovski (Arkéïon Films)
Rendez-vous avec la peur de Jacques Tourneur (Les Grands Films Classiques)
Le Temps des gitans d’Emir Kusturica (Carlotta Films)
Tirez sur le pianiste, La Mariée était en noir, La Sirène du Mississipi de François
Truffaut (MK2)
Une mémoire en courts, Pierre Braunberger (en collaboration avec l’Agence du Court
Métrage et les Films du Jeudi)
Une mémoire en courts, Jacques Tati (en collaboration avec l’Agence du Court Métrage
et Les Films de Mon Oncle)
Une mémoire en courts, Anatole Dauman (en collaboration avec l’Agence du Court
Métrage, Connaissance du Cinéma et Argos Films)
Ces copies disponibles pour des séances "jeune public" peuvent s’accompagner
d’animations avec des intervenants professionnels selon les conditions générales de
l’accompagnement des films de répertoire. L’ADRC pourra prendre en charge les frais
de déplacement de l’intervenant (conditions valables uniquement sur les copies ADRC).
59
3. Bilan Une mémoire en courts
•
Présentation
L’opération Une mémoire en courts, inaugurée en 2001 avec neuf films produits par
Pierre Braunberger dans les années 1950 et 1960, a permis d’associer le travail de la
Mission Répertoire de l’ADRC à celui de l’Agence du Court Métrage. Une convention
a permis de définir les compétences et les missions respectives des deux associations.
La deuxième édition a été consacrée aux films courts de Jacques Tati dont les copies ont
été mises à disposition par le distributeur.
Le troisième volet, disponible depuis le mois de mars 2004, est consacré aux
productions Anatole Dauman (Argos Films). Une dizaine de demandes ont été
immédiatement enregistrées. Chaque nouveau volet de la collection est désormais
attendu par les salles, ce qui témoigne d’une fidélisation autour de la programmation du
court-métrage de répertoire. Durant l’année 2004, le programme Une mémoire en courts
Dauman a enregistré 23 locations, correspondant à 36 projections en France (L’Ariel à
Mont-Saint-Aignan, l’Apollo à Châteauroux, l’Espace Marcel Carné à Saint-Michelsur-Orge, L’Eldorado à Dijon ou encore La lucarne à Créteil, entre autres). Des
prévisionnements ont également eu lieu en région. L’intégralité du programme a été
présentée aux exploitants regroupés par l’ACOR. La Première nuit et À Valparaiso ont
été présentés lors de prévisionnements organisés pour les exploitants de Picardie (en
partenariat avec l’ACAP) et du sud de la France (en partenariat avec Cinémas du Sud).
•
60
Les films
-
9 films produits par Pierre Braunberger : Toute la mémoire du monde Alain
Resnais 1956 / Tous les garçons s’appellent Patrick Jean-Luc Godard 1957 /
Le Chant du styrène Alain Resnais 1958 / L’amour existe Maurice Pialat
1961 / À la mémoire du rock François Reichenbach 1963 / Drame du taureau
Lucien Clergue 1965 / Les veuves de quinze ans Jean Rouch 1966 / La sixième
face du Pentagone Chris Marker 1967 / La direction d’acteurs par Jean Renoir
Gisèle Braunberger 1968. En partenariat avec Les Films du Jeudi.
-
5 films autour de Jacques Tati : Cours du soir Nicolas Ribowski 1967 / Soigne
ton gauche René Clément 1936 / L’Ecole des facteurs Jacques Tati 1947 / Audelà de Playtime montage d’archives 2002 / Forza Bastia 78 ou l’île en fête
Jacques Tati et Sophie Tatischeff 1978-2000. En partenariat avec Les Films de
Mon Oncle.
-
6 films produits par Anatole Dauman : Symphonie mécanique Jean Mitry 1955
/ Les Oiseaux sont des cons Chaval 1965 / Broadway by light William Klein
1957 / La Première nuit Georges Franju 1957 / Vive la baleine Mario Ruspoli
et Chris Marker 1972 / À Valparaiso Joris Ivens 1963. En partenariat avec
Argos Films et Connaissance du Cinéma. Programme disponible depuis le 3
mars 2004.
•
Accompagnement
Un document spectateur, conçu par l’Agence du Court Métrage en concertation avec
l’ADRC et le distributeur est disponible gratuitement pour les salles diffusant les films
de l’opération.
L’ADRC et l’Agence du Court Métrage ont établi une liste commune de personnes
susceptibles d’accompagner le programme. Rappelons que l’ADRC finance les frais de
déplacement de ces intervenants (universitaires, critiques) qui animent des débats en
salles.
•
Résultats
Nombre de programmations réalisées
En programme
BRAUNBERGER
2001
2002
2003
2004
Total
71
27
15
3
116
81
21
14
116
23
23
TATI
DAUMAN
À la carte
2001
2002
2003
2004
Total
L’Amour existe
13
12
20
9
54
Le Chant du styrène
8
8
19
4
39
4
4
Tous les autres s’appellent Patrick
5
16
7
33
L’Ecole des facteurs
23
21
7
51
Soigne ton gauche
12
10
5
27
La Sixième face
5
61
4. Services à destination des salles,
Centre-ressources
•
Interventions en salles
Le repérage d’intervenants (universitaires, rédacteurs ou critiques des Cahiers du
Cinéma, Positif, membres de l’Association Française de Recherche sur l’Histoire du
Cinéma, personnel de la Cinémathèque Française...) s’est poursuivi en 2004.
Ce repérage a été renforcé grâce à l’envoi régulier d’un questionnaire destiné aux
intervenants et précisant leurs domaines de compétence. Une centaine d’intervenants
ont été repérés depuis la création de la mission.
L’ADRC prend en charge leurs frais de déplacement pour les salles programmant les
copies de l’Agence. Les interventions ont été particulièrement nombreuses sur les cycles
Bergman et Fassbinder.
À la suite du dossier réalisé sur les ciné-concerts (Bulletin du Répertoire n° 11),
l’Agence a réalisé également un annuaire des musiciens spécialisés dans
l’accompagnement du cinéma muet. Ce dossier est disponible en ligne sur le site de
l’ADRC (rubrique Répertoire).
•
Mise en réseau
L'événement francilien Les Visiteurs d'un soir, nous a permis de consolider le travail
mené avec l'AFCAE et l’AFCI. Initiée sur le principe « Une salle, un film, un invité »
cette manifestation qui s’est déroulée dans près de 25 salles du 17 au 23 novembre 2004
comptabilise 50 séances. Chaque film était présenté par un invité : réalisateur,
comédien, technicien ou musicien ayant travaillé sur le film, un proche de l'auteur, un
spécialiste de son œuvre, ou encore une association particulièrement engagée sur les
thèmes qu'il traite. L’ADRC a contribué à cette action en assurant la mise à disposition
des copies, le repérage des intervenants et la prise en charge des frais de déplacement
des intervenants. L’opération Les Visiteurs d’un soir complète ainsi le partenariat initié
avec le groupe répertoire de l’AFCAE qui a reconduit à l’échelle nationale cette
opération en mars 2005.
Dans le cadre des séances spéciales « Un Eté au Ciné - cinéville 2004 », l’ADRC à mis
à disposition des salles du dispositif des films de répertoire en copies neuves (dont
Le Temps des gitans d’Emir Kusturica). La salle doit s’engager à programmer le film à
raison de deux séances par titre dont une séance rencontre avec un intervenant proposé
par l’ADRC, qui prend également en charge ses frais de transport.
62
•
Les prévisionnements
À la suite du bilan de la Mission Patrimoine réalisé en 2004, l’ADRC organise en
régions – à la demande des salles – des journées de projections et de réflexion afin de
connaître les freins et problèmes liés à la diffusion de films du patrimoine en salles. Ces
journées permettent également d’informer et de sensibiliser les programmateurs aux
différentes approches de programmation des films de répertoire en salles. Echanges et
discussions entre professionnels (exploitants, distributeurs, institutions) sont au
programme de ces journées consacrées à la programmation des films du répertoire en
salles.
En 2004, les projections et présentations suivantes se sont déroulées en collaboration
avec le service diffusion de l’ADRC et les associations régionales.
Date
26 mars
10 juin
18 juin
27 août
7 sept.
17 sept.
23 sept.
1er oct.
20 oct.
18 nov.
18 nov.
nov.
9 déc.
•
Cinéma
Chinon
Hérouville-Saint-Clair
Sablé-sur-Sarthe
Paimpol
Le-Teil-d'Ardèche
Programme
Une mémoire en courts Dauman
Les Fraises sauvages, Bergman
What Price Goofy, McCarey
Les Fraises sauvages, Bergman
Dog Shy, McCarey / Ciné-concert,
Jacques Cambra - piano
Le Dirigeable volé, Zeman
Charlieu-Les Halles
Mighty like a moose, McCarey / CinéLa Ciotat
concert, Frédéric Loméro - guitare
Saint-Pierre-d'Oléron Tous les autres s'appellent Ali, Fassbinder
Tous les autres s'appellent Ali, Le Secret
Ivry-sur-Seine
de Veronika Voss, Fassbinder
L’Aurore, Murnau / Ciné-concert, Maoro
Fécamp
Coceano - accordéon
L’Aurore, Murnau / Ciné-concert,
Marmande
Philharmonique de la Roquette
Festival L’Autre
Présentation de la Mission Répertoire
cinéma, Arras
La Flibustière des Antilles
Frontignan
Association régionale
ACC/ACOR
MACAO
CLAP
ACRIF
MACAO
ACPA
De la Suite dans les
Images et Plan Séquence
La base de données
L’Agence continue la collecte des catalogues des principaux distributeurs qui lui ont
permis de renseigner les exploitants à la recherche de copies et d’ayants droit.
Les informations sont disponibles sur le site de la BIFI, rubrique Ciné-sources. Lorsque
le distributeur d’un film a été repéré par l’ADRC, le nom et les coordonnées du
distributeur s’affichent. Pour mémoire, cette base de données propose à la fois des
informations encyclopédiques et documentaires sur des personnalités du cinéma et les
films sortis en salle en France, ainsi que les références du catalogue des collections de la
BIFI. Cette base est actualisée en permanence. 8.000 requêtes ont été enregistrées en
2004. Rappelons que cette base de données permet de repérer 8.000 titres et leur
distributeur.
Ce service est également disponible par téléphone auprès de la Mission Répertoire.
63
•
Le Bulletin du Répertoire
Il est actuellement diffusé à 1.700 exemplaires : salles de cinéma, distributeurs,
associations nationales et régionales, cinémathèques, partenaires et adhérents de
l’ADRC. Il constitue à l’heure actuelle, le seul lien entre les différents acteurs de la
diffusion du répertoire cinématographique en salles en France.
Outre l’actualité des reprises et des rééditions, chaque numéro fait l’objet d’un Focus et
d’un dossier spécial. En 2004, les sujets des deux bulletins ont été les suivants :
Bulletin du Répertoire n° 12 (septembre 2004)
Focus : Un bilan en trois étapes
Dossier : Accompagner le répertoire. La rémunération des intervenants en salles
Bulletin du Répertoire n° 11 (janvier 2004)
Focus : La Mission Patrimoine de l’ADRC depuis sa création
Dossier : Accompagner le répertoire par le spectacle vivant: les ciné-concerts
•
Edition de documents ADRC
Pour chaque circulation de cycles, l’Agence conçoit des documents destinés aux
spectateurs. Ces documents, mis gratuitement à disposition des salles, sont conçus à
partir du matériel de communication transmis par les distributeurs. Ils sont tirés entre
8.000 et 15.000 exemplaires.
•
Autres services
D’autres informations ont été communiquées aux exploitants : repérage et proposition
d’intervenants (pour accompagner les copies ADRC mais aussi les initiatives locales
des salles), mise en relation avec des salles ayant monté des opérations semblables,
recherches thématiques, documentation, etc.
•
Le site Internet ADRC
La nouvelle version du site Internet de l’ADRC est en ligne depuis septembre 2004.
Dans sa nouvelle rubrique « Actualités », vous pouvez découvrir l'Agenda, la Lettre
d'information de l'ADRC et tout document récemment mis à disposition. La rubrique
Films du répertoire comprend toutes les informations et documents relatifs au travail de
l’Agence dans ce secteur.
64
Ces informations sont accessibles sous la forme suivante :
-
Présentation du département et services proposés
-
Diffusion de copies et accompagnement
-
Conditions de circulation
-
Cycles et films (toutes les copies ADRC, les cycles, les courts et longs métrages, le
jeune public et les ciné-concerts)
-
Recherche d’ayants droit et liens utiles (un lien vers Ciné-sources est accessible via
cette page).
De nombreuses informations sont disponibles en téléchargement : les documents
d’accompagnement, le Bulletin du Répertoire, la liste des distributeurs et des
intervenants repérés par l’ADRC, ainsi qu’un dossier sur les ciné-concerts.
65
5. Perspectives
Bilan du département Répertoire
Le département Répertoire a réalisé en 2004 un bilan de l’action menée depuis quatre
ans. Ce bilan s’est déroulé en plusieurs étapes. Un questionnaire a été adressé aux salles
participantes en janvier et une réunion de travail avec les distributeurs spécialisés,
organisée en avril, avant la présentation de la synthèse des réponses au questionnaire et
le débat sur la diffusion du répertoire qui ont suivi l’Assemblée générale le 6 mai. À
cette occasion, un premier bilan a été présenté aux adhérents, et aux distributeurs
spécialisés dans les films du répertoire qui les avaient rejoints. Les réponses de cent
vingt-six salles au questionnaire détaillé qui leur avait été adressé ont montré le rôle
déterminant du tirage et de la circulation de copies neuves à des conditions
économiques aménagées. Elles ont aussi permis de mettre en évidence les attentes des
partenaires du département Répertoire dans le domaine de l’accompagnement des films.
La discussion qui a suivi la présentation de la synthèse des réponses au questionnaire, a
permis d’évoquer les actions futures du département, les inégalités géographiques
constatées dans la diffusion des films du répertoire et le souhait général d’organiser plus
fréquemment des prévisionnements pour les films du répertoire.
Enfin, une journée de travail a été organisée le 30 juin 2004 à La Coursive, lors du
Festival du film de La Rochelle. Exploitants, distributeurs et spécialistes de l’action
patrimoniale ont pris connaissance des résultats de l’enquête et largement débattu de
l’accompagnement en salles des films du répertoire. Des propositions ont été formulées
en ce qui concerne les actions « jeune public » et le renforcement de la mutualisation
des moyens entre les salles. L’importance de l’accompagnement régulier des films
(présentations, débats et discussions) a été aussi soulignée par tous.
Nouvelles actions
À la suite du bilan de la Mission Répertoire, l’Agence poursuit sa politique de soutien à
la diffusion du répertoire par la circulation de copies neuves de films de répertoire. Elle
renforce également :
1.
La diversité des films et actions proposées, par la mise en place de ciné-concerts et
le prolongement de copies ADRC destinées particulièrement au Jeune Public.
2.
L’accompagnement grâce aux nouveaux intervenants repérés en 2004 et l’édition
de documents destinés aux salles et aux publics.
66
3.
La mise en réseaux par la mise en place de prévisionnements et de journées de
réflexion consacrés au patrimoine en salles. L’Agence poursuit par ailleurs les
partenariats avec « Un Eté au Ciné cinéville », l’AFCi « Les Visiteurs d’un soir » et
prévoit une première collaboration avec l’Association Française du Cinéma
d’Animation (AFCA), dans le cadre de la « Quatrième fête du cinéma
d’animation ».
4.
Le développement du travail étroit mis en place avec l’ensemble des associations
régionales actives sur le secteur du Répertoire, dont : ACC, ACOR, ACPG,
ACREAMP, ACRIF, AFCI, Cinéma 93, Cinémaginaire, Cinémas du Sud, Cinémas
Indépendants de Bourgogne, Cinessonne, CLAP Poitou-Charentes, Graines
d'Images, Les Ecrans d'Armor, Les Ecrans de la Drôme et de l'Ardèche, MACAO,
Plan Séquence, Plein Champ, SAGEC-Ciné 32.
5.
Le pôle centre-ressources. L’ADRC proposera aux salles un document sur
"La rémunération des intervenants" réalisé en partenariat avec L'Agence du Court
Métrage, et Un Eté au Ciné. Ce document guide permettra aux salles de mieux
connaître les différents moyens en vigueur pour rémunérer un intervenant selon son
statut. Toutes les autres actions – recherche de droits, base de données, bulletin du
répertoire – seront bien évidemment reconduites.
Au 31 mars 2005, la Mission Répertoire de l’ADRC comptabilisait 6.000 entrées pour
les programmations 2005.
67
6. Annexe Répertoire
Répartition des salles par région 2000-2004*
NordPas-de-Calais
16
BasseNormandie
15
HauteNormandie
12
Bretagne
22
Pays-de-la-Loire
14
PoitouCharentes
28
Picardie
10
Ile-de-France Champagne59
Ardenne
5
Centre
25
Limousin
17
Aquitaine
30
Midi-Pyrénées
45
Alsace
7
FrancheComté
6
Bourgogne
18
Auvergne
5
Lorraine
1
Rhône-Alpes
57
LanguedocRoussillon
5
Provence-AlpesCôte-d’Azur
21
Corse
* Salles ayant programmé au moins une fois une copie ADRC Patrimoine au cours de la période
2000 2004.
69
L’accès au film
Tirages et circulations
de copies supplémentaires
4.
L’accès au film – Synthèse
5.
Répartition des entrées
6.
Répartition et évolution des tirages selon les
procédures
7.
Répartition par nationalités
8.
Ventilation des tirages Petites Villes selon le nombre
de copies ADRC tirées par film
9.
Répartition des tirages ADRC selon l’ampleur de
diffusion des films
10. Art et Essai
11. Répartition par distributeur
9.
10.
Répartition par établissements
Répartition géographique des copies par
région ADRC
71
1. L’accès au film
Synthèse
Depuis septembre 1998, l’ADRC gère directement à la demande du CNC l’ensemble
des procédures et budgets destinés au tirage de copies supplémentaires visant à
améliorer l’accès au film dans les Petites Villes et les Villes Moyennes, ainsi que pour
des villes plus importantes dans le domaine de l’Art et Essai.
L’ADRC procède au tirage de copies dans le cadre de trois procédures identifiées :
- Petites Villes (villes réalisant moins de 35.000 entrées annuelles) : tirages de copies
opérés par l’intermédiaire des correspondants régionaux de l’Agence qui en
contrôlent la circulation ;
- Villes Moyennes (réalisant de 35.000 à 215.000 entrées annuelles) : tirages contrôlés
par l’expertise d’un Comité Technique Professionnel composé à parité d’exploitants,
de distributeurs et de producteurs. Les distributeurs doivent mettre en place au moins
80 copies ;
- Art et Essai : procédure analogue dans son mode de fonctionnement à celle des
Villes Moyennes, mais avec un Comité technique spécifique, les villes bénéficiaires
pouvant être de taille plus importante. Les sorties distributeurs peuvent être
inférieures à 80 copies.
La répartition des copies tirées en 2004 est la suivante :
Procédure PETITES VILLES
131 titres
1 367 copies
Procédure VILLES MOYENNES
16 titres
446 copies
Procédure « ART ET ESSAI »
28 titres
173 copies
ENSEMBLE .................................... 134 titres ... 1 986 copies
Certains titres ont bénéficié simultanément de plusieurs procédures : 15 titres sur 16 en
procédure Villes Moyennes ont bénéficié de copies Petites Villes, ainsi que 26 titres sur
28 en procédure Art et Essai. Seuls 3 films donc (pour 9 copies au total) n’ont pas donné
lieu à un tirage de copies au titre des Petites Villes. Il s’agit de Ong Bak (dispositif
Villes Moyennes), Head-on et Les Yeux secs (dispositif Art et Essai).
73
Evolution 2004
L’année 2004 se singularise par la forte progression de la fréquentation, près de 12 %,
après une année 2003 qui s’était caractérisée par un recul, avec une baisse de 5,4 %.
C’est au premier semestre surtout que cette hausse s’est enregistrée, avec un gain de
l’ordre de 19 %.
Cette année a vu également les films français réaliser une de leurs meilleures
performances depuis une vingtaine d’années, représentant ainsi, selon le CNC, 67 % de
la progression globale de 2004. Huit films français, au lieu de trois en 2003, ont ainsi
réalisé plus de deux millions d’entrées. Par ailleurs, le nombre de films ayant enregistré
plus de 500.000 entrées est lui aussi en hausse sensible. Mais il semble également que la
part des films ayant réalisé moins de 50.000 entrées soit, lui aussi, sensiblement plus
importante.
Dans ce contexte global nettement plus favorable qu’en 2003, les interventions de
l’ADRC, en réponse aux demandes des salles pour leur meilleur accès aux films, se sont
pourtant légèrement accrues de 1,8 % en nombre de copies. Cette progression, de
manière symptomatique, s’est enregistrée sur le second semestre, alors que le premier
semestre 2004 s’était achevé avec un recul de 18 % des interventions par rapport à
2003, c’est-à-dire une évolution logiquement inverse de celle du « marché », l’ADRC
étant d’autant plus sollicitée que celui-ci s’avère défavorable.
Cette progression des circulations de copies ADRC en 2004 désigne particulièrement
les « terrains » d’intervention de l’Agence en faveur de l’accès aux films. Elle
s’enregistre dans les composantes de ce que l’on qualifie de « diversité » du cinéma, audelà de ce que le marché valorise en priorité. Et elle s’observe également sur les films
de diffusion réduite ou moyenne qui constituent, encore plus en 2004, le domaine
d’intervention majoritaire de l’ADRC (71 % des copies, 84 % des films).
En effet, si l’on peut lire fréquemment des commentaires, souvent vagues d’ailleurs, sur
l’augmentation du nombre de films, et sur celle du nombre de copies (encore faudrait-il
savoir sur quels films ?), la concentration de la diffusion des films au niveau des
localités et des salles stratégiquement les plus importantes, si elle est infiniment moins
commentée, n’en est pas moins réelle, et croissante.
Cette évolution, l’Agence l’observe et l’analyse en permanence, étant située au cœur de
l’enjeu fondamental de l’accès aux films sur l’ensemble du territoire, entre les
distributeurs et les salles. Cette évolution du marché se traduit également par des
déséquilibres fréquents et des inégalités qui se renforcent dans ce que l’on qualifie
toujours de « concurrence » (terme qui laisse entendre une certaine égalité de position,
en réalité plutôt théorique…).
Face à cette concentration de la diffusion des films, avec une nouvelle hiérarchisation
qui en est une des conséquences, l’ADRC se trouve logiquement sollicitée pour garantir
l’accès d’un nombre croissant de salles, et donc de spectateurs, à une pluralité de films.
74
Accès à la diversité
Les souhaits de diversification de la programmation émanant de la petite et moyenne
exploitation, l’évolution des salles dites de proximité, notamment dans les zones
d’attraction des multiplexes, et la représentativité croissante des associations régionales
et départementales, ont ainsi amené l’Agence à satisfaire des demandes couvrant un
nombre conséquent de films : 134 au total.
Il faut à cet égard rappeler que l’ADRC n’intervient qu’en fonction et sur la base des
demandes précises des salles, et uniquement si une telle demande est formulée par les
salles auprès de l’Agence.
La diversification de ses interventions traduit ainsi d’abord l’évolution de la demande de
diversification des salles. L’ADRC joue un rôle non négligeable dans cette évolution en
permettant, notamment au niveau économique (absence de minimum garanti
distributeur sur les copies ADRC), l’accès des salles à une réelle diversité de films,
y compris quand ils sont diffusés avec un nombre réduit de copies.
Il s’agit là d’une constante dans l’évolution des interventions de l’ADRC depuis près
d’une dizaine d’années, mais qui connaît depuis 1999 – année de la mise en place
effective de l’internalisation de la fonction de correspondant régional – une accentuation
notable.
Ainsi, l’ADRC confirme à la fois son rôle d’intervention correctrice des effets du
« marché » et de ressource concrète pour le meilleur accès des salles à la diversité des
films qu’elles souhaitent proposer à leurs publics.
Les freins économiques relatifs à cet accès à la diversité sont réels, et ne traduisent pas
a priori une « politique » économique choisie comme telle par les distributeurs mais
bien plutôt une contrainte qui en général s’impose à eux.
Dans un contexte où les stratégies de diffusion sur les films deviennent plus massives,
occupant plus d’espace, avec des investissements publicitaires et promotionnels plus
lourds, un autre type de travail de diffusion, plus artisanal, économiquement cohérent
avec des films qu’il faut en général faire découvrir et qui ne peuvent être « imposés », se
traduit souvent par un coût de revient important (surtout si l’on tient compte des coûts
d’acquisition des films) en regard de possibilités de diffusion a priori moindres.
Ceci se traduit de fait par une exigence et une nécessité de rentabilisation plus lourde
par acte de location, et donc un coût d’accès souvent plus important pour les exploitants
de localités petites et moyennes dont le « marché » peut être jugé, en théorie, comme
aléatoire ou insuffisant par les distributeurs.
Le frein économique dans l’accès à ces films devient ainsi souvent rédhibitoire pour des
salles qui ne peuvent surinvestir sur ces films, devant par ailleurs assumer le coût du
travail d’animation et de recherche de publics sans lesquels leur programmation
s’avérerait inefficace voire incohérente.
Par l’intervention de l’ADRC qui leur permet d’accéder à ces films en bénéficiant des
mêmes conditions économiques que les exploitations commercialement les plus fortes, à
savoir le seul partage de recettes, les salles peuvent consacrer les moyens indispensables
à la recherche des publics susceptibles de voir ces films, et plus généralement, se donner
l’espace et le temps de programmation nécessaires à l’apparition et au développement
de ces publics.
75
Les composantes de la diversité
La progression des interventions de l’ADRC en 2004 se caractérise par :
•
la part croissante des cinématographies « autres » (hors Europe et USA) ;
•
l’augmentation de la part Art et Essai, précédemment déjà majoritaire ;
•
la part des films de diffusion réduite en moyenne, en hausse de 11 %.
Ainsi, la sollicitation accrue de l’Agence en 2004, alors que le « marché » progressait,
s’est portée sur les principaux domaines composant la diversité du cinéma en France.
La part de ces cinématographies de nationalités qualifiées d’« autres » a fortement
augmenté en 2004 : 8 % en films et 6,5 % en copies. Elle devient ainsi plus importante à
l’Agence que celle des films des Etats-Unis, même quand celle-ci progresse (avec une
forte majorité de films Art et Essai faut-il préciser : 82 % et 95 % des copies). Aussi
avons-nous analysé cette hausse selon les continents concernés : l’Asie arrive en tête
avec 34 % des films et 43 % des copies, l’Orient avec 29 % des films et 19 % des
copies, l’Amérique du Sud avec 20 % des films et 14 % des copies, l’Europe de l’Est
avec 10 % des films et 6 % des copies, le Maghreb avec 5 % des films et 6 % des
copies, et enfin le Canada avec 2 % des films et 12 % des copies. Il faut noter que la
part Art et Essai pour tous ces films est la plus élevée : 98 % d’entre eux étaient en effet
recommandés Art et Essai.
Le nombre d’interventions concernant des films recommandés s’est accru globalement
de 3 %, ceux-ci représentant 83 % du total des films. Cette progression est intervenue
aussi bien pour le dispositif concernant les Petites Villes, que celui concernant les Villes
Moyennes. Par ailleurs, cette prépondérance de l’Art et Essai concerne toutes les
nationalités de films, mais prioritairement les films des nationalités hors Europe et
Etat-Unis, et les films des Etat-Unis (Fahrenheit 9/11, Big Fish, Lost in translation,
21 grams, Mondovino…).
Enfin, les interventions de l’ADRC ont concerné particulièrement les films de diffusion
moyenne ou réduite (moins de 300 copies). La progression la plus importante
s’enregistre sur les films de diffusion moyenne (de 80 à 299 copies), quel que soit le
dispositif. Et c’est dans le dispositif Villes Moyennes que l’augmentation des tirages en
copies a été la plus forte : 16 %.
Ainsi que nous l’avons précédemment évoqué, l’évolution des stratégies de diffusion
des films, liée à l’évolution du parc de salles, n’y est assurément pas étrangère.
76
Diffusion des films et parc de salles
Les études que l’ADRC veut désormais régulièrement mener à bien, sur les liens
structurels entre l’évolution du parc de salles et la diffusion des films, en analysant les
plans de diffusion concrets d’un ensemble de films, sont sans équivoques :
pour des films sortant jusqu’à 300 copies, leur diffusion se concentre désormais, en
moyenne, entre 75 à 81 % sur les villes et salles stratégiquement dominantes, cette
concentration allant régulièrement jusqu’au-delà de 90 %.
Ainsi, par exemple, pour un film diffusé avec 200 copies environ, de 160 à 180 copies
sont absorbées par ces villes jugées les plus importantes par les distributeurs, soit une
petite centaine d’unités urbaines pour ce type de sortie.
Le parc des villes stratégiques, étoffé notamment de nombreux multiplexes, réalise
fréquemment, par la multiplication des copies, une « surexposition » des films jugés les
plus porteurs. Celle-ci se traduit souvent par la fragilisation accrue des films et leur
carrière de plus en plus éphémère, diluée entre des salles nombreuses. Et bien
évidemment, se réduit ainsi d’autant l’accès de toutes les autres villes et salles qui, pour
diverses raisons – et hélas régulièrement en deçà d’un raisonnement économique – sont
jugées moins « intéressantes » pour les distributeurs.
Se développent de cette manière des inégalités, des déséquilibres, et une hiérarchie,
préjudiciables à l’accès aux films de très nombreuses villes et salles. Autant
d’évolutions qui peuvent être préjudiciables à l’accès aux films de publics nombreux et
variés, forcés de devoir se déplacer – si cela « vaut le coup », et le coût, avec les
conséquences culturelles que l’on peut aisément supposer – dans ces zones et lieux où le
cinéma se concentre.
Créée au début des années quatre-vingt pour répondre à ces problèmes, l’ADRC se
trouve donc logiquement de plus en plus sollicitée dans ce domaine.
77
2. Répartition des entrées
Toutes procédures confondues les copies ADRC ayant circulé en 2004 atteignent un
total général d’entrées de :
2.392.257
Soit 2.344.687 entrées avec les copies tirées en 2004,
et 47.570 entrées réalisées avec les copies mises en circulation fin 2003, sur des films
comme La Prophétie des grenouilles, Après vous, Kitchen stories, Les Sentiments, Pas
sur la bouche, Le Retour, Les Contes de l’horloge magique…
Les résultats des copies tirées en 2004 se répartissent comme suit :
procédure Petites Villes
1 602 813
procédure Villes Moyennes
580 292
procédure « Art et Essai »
161 582
741 874
_______________________________________________________
total
2 344 687 entrées
Les entrées réalisées par les circulations de copies ADRC en 2004 connaissent une forte
progression de plus de 21 %. Cet accroissement est réalisé sur les films sortis dans
l’année dont la progression est de 26,4 % par rapport à 2003, les entrées réalisées par les
circulations continuant sur des films sortis l’année précédente étant par contre en recul
de 59 %.
Cette progression des entrées ADRC est d’autant plus remarquable que la fréquentation
nationale a, comme on le sait, progressé d’environ 12 %.
Cette progression s’enregistre sur les trois dispositifs mais surtout sur les circulations
Villes Moyennes dont les entrées gagnent 62,7 % par rapport à 2003, avec une
augmentation des tirages de 16,4 %.
Les circulations Petites Villes, avec une légère baisse des tirages de 3,4 %, gagnent
18,3 % d’entrées, et les circulations Art et Essai avec une augmentation des tirages de
13,8 % connaissent un gain d’entrées de 12,3 %. Pour ce dernier dispositif, il faut noter
l’absence d’un film aussi porteur que Good Bye Lenin ! en 2003 (voir le commentaire
ci-après pour les « entrées par copies »).
Cette progression des entrées ne repose pas sur les seuls Les Choristes, mais également
sur Fahrenheit 9/11, Lost in translation, Malabar Princess, La Mauvaise éducation,
Mariages !, Confidences trop intimes…
78
Entrées par copie
C’est sur le dispositif Villes Moyennes que s’enregistre la moyenne par copie la plus
élevée, avec 1.331 entrées, puis le dispositif Petites Villes avec 1.172 entrées et enfin
celui dit Art et Essai avec 897 entrées.
Le dispositif Villes Moyennes connaît de 2003 à 2004 la plus forte progression de la
moyenne par copie. On observe que trois films ont réalisé plus de 1.500 entrées par
copie au lieu d’un seul en 2003. Ainsi, si le film LES CHORISTES arrive bien
évidemment en tête, il faut également noter les « performances » de
FAHRENHEIT 9/11, de MARIAGES ! et de CONFIDENCES TROP INTIMES.
Concernant le dispositif Art et Essai, si nous ne retrouvons pas en 2004 les
performances d’un GOOD BYE LENIN !, nous enregistrons par contre un nombre plus
important de films ayant réalisé plus de 1.000 entrées par copie : 12 au lieu de 7. De la
même manière, 12 films, au lieu de 3 en 2003, ont réalisé entre 700 à 1.000 entrées par
copie dans ce dispositif.
Pour le dispositif destiné aux Petites Villes, la moyenne des entrées par copie a, là aussi,
sensiblement progressé, passant de 957 en 2003 à 1.172 en 2004. Et 29 films, au lieu de
26 en 2003, ont réalisé plus de 1.000 entrées par copie, LES CHORISTES arrivant
évidemment largement en tête avec 5.645 entrées par copie. En 2003, aucun film n’avait
réalisé plus de 3.000 entrées par copie. Il faut d’ailleurs souligner, dans ce dispositif, la
performance de FAHRENHEIT 9/11 avec 2.368 entrées par copie, se situant avant
PODIUM (2.135 entrées par copie).
Dans ce dispositif, 69 % des films ayant réalisé plus de 1.000 entrées par copie sont des
films recommandés Art et Essai, et 62 % sont des films de diffusion réduite ou moyenne
(moins de 300 copies France).
79
3. Répartition et évolution des tirages selon
les procédures
Les tableaux synthétisant l’évolution quantitative des tirages soulignent bien :
-
la relative permanence des tirages Petites Villes, dont la moyenne de copies par titre
est relativement stable quel que soit le nombre de titres concernés ;
-
on peut observer, par contre, la variation plus importante des tirages Villes
Moyennes et Art et Essai, plus directement liés aux évolutions de la conjoncture.
Cela se confirme une nouvelle fois en 2004 puisque c’est sur ces deux dispositifs
que l’on enregistre la variation d’intervention la plus sensible.
Enfin, on peut observer en 2004 une légère remontée du tirage moyen par titre sur
les procédures Villes Moyennes et Art et Essai manifestant l’accroissement des
interventions sur les films de diffusion moyenne.
PETITES VILLES
80
nombre
de
films
nombre
de
copies
nombre
de copies
par film
1994
85
1 070
12,6
1995
99
1 086
11
1996
106
1 114
10,5
1997
111
1 112
10
1998
112
1 023
9,1
1999
136
1 401
10,3
2000
135
1 669
12,4
2001
161
1 499
9,3
2002
132
1 319
10
2003
134
1 415
10,5
2004
131
1 367
10,4
VILLES MOYENNES ET ART ET ESSAI
nombre
de
films
nombre
de
copies
nombre de
copies
par film
1994
40
1 413
35,3
1995
52
1 208
23,2
1996
46
1 112
24,1
1997
38
701
18,5
1998
28
436
15,6
1999
47
816
17,4
2000
39
783
20,0
2001
35
425
12,1
2002
35
437
12,5
2003
44
535
12,2
2004
44
619
14,1
Le fonctionnement des CTP
Le Comité technique professionnel chargé de donner un avis sur les demandes des
distributeurs au profit des établissements de villes moyennes a étudié un ensemble de
demandes portant sur un total de 1.013 copies pour 24 films. Sur ce total, 8 films n’ont
pas bénéficié d’intervention de l’ADRC. Sur les 16 films retenus, 446 copies ont été
tirées pour 843 copies demandées, soit 53 % de la demande.
Le CTP Art et Essai a, pour sa part, donné un avis favorable pour un tirage de
173 copies sur 257 copies demandées, soit 67 % des demandes portant sur 28 titres. Au
total, le CTP Art et Essai a envisagé 31 demandes, 3 d’entre elles n’ayant pas donné lieu
à une intervention ADRC.
Ainsi, sur les dispositifs Villes Moyennes et Art et Essai, l’intervention de l’Agence en
2004 représente au total 56 % (619 copies) des demandes de tirages (1.100 copies) sur
les films ayant bénéficié d’une intervention.
81
4. Répartition par nationalités
Sur l’ensemble des procédures la répartition des copies révèle la part
prépondérante du cinéma français et européen.
Mais les films des « autres continents » enregistrent une forte progression (6 % pour le
dispositif Petites Villes, 8 % pour les Villes Moyennes et Art et Essai).
Répartition 2004 des copies par pays d’origine selon les
procédures :
PETITES VILLES
VILLES MOYENNES
ET ART ET ESSAI
Nb
%
920
67
435
70
(805)
(59)
(382)
(62)
Etats-Unis
204
15
101
16
autres continents
243
18
83
14
ensemble Europe
(dont France)
Nb
%
La prépondérance des films français et européens dans les tirages reste très affirmée en
2004.
Les évolutions notables cette année résident tout d’abord dans la forte progression des
cinématographies de pays autres que l’Europe ou les Etats-Unis, que ce soit en nombre
de titres ou de copies (+ 8 % en films, + 6 % en copies, tous dispositifs confondus). Il
faut noter que 98 % des films concernés étaient recommandés Art et Essai. Ces films se
répartissent en 34 % pour l’Asie, 29 % pour l’Orient, 20 % pour l’Amérique du Sud,
10 % pour l’Europe de l’Est, 5 % pour le Maghreb et 2 % pour le Canada.
Ceci manifeste l’importance des interventions de l’ADRC en faveur de la diversité du
cinéma en salles.
D’autre part, les interventions sur les films américains ont également progressé (3 % en
films et 4 % en copies), les films concernés étant à 82 % des films recommandés Art et
Essai avec notamment Fahrenheit 9/11, Big Fish, Lost in translation, 21 grams ou
Mondovino
82
Répartition par nationalités : suite
Nombre de copies (toutes procédures) et répartition selon l’origine
des films :
Année
Nb titres
Europe
%
U.S.A.
%
Autres
%
Total
1994
89
1 766
71,1
655
26,4
62
2,5
2 483
1995
110
1 650
71,9
628
27,4
16
0,7
2 294
1996
110
1 546
69,5
670
30,1
10
0,4
2 226
1997
116
1 114
61,4
610
33,6
89
4,9
1 813
1998
112
1 014
69,5
423
29,0
23
1,6
1 460
1999
145
1 697
76,5
407
18,4
113
5,1
2 217
2000
141
1 646
67,1
685
27,9
121
4,9
2 452
2001
165
1 703
88,5
116
6
105
5,5
1 924
2002
136
1 521
87
33
2
202
11
1 756
2003
139
1 535
79
208
10,5
207
10,5
1 950
2004
134
1 355
68,2
305
15,4
326
16,4
1 986
83
5. Ventilation des tirages Petites Villes selon
le nombre de copies ADRC tirées par film
Le tableau ci-dessous souligne l’écart entre les films, en faible nombre, bénéficiant d’un
nombre important de copies ADRC, et un nombre plus élevé de titres disposant chacun
d’un nombre faible ou moyen de copies, diffusés de manière plus sélective en fonction
du dialogue avec les salles région par région.
Ce tableau traduisant la répartition de la demande des salles ne concerne que les tirages
dits Petites Villes.
Année 2003
Année 2004
Nb de copies tirées
Titres
Copies
Moyenne
Titres
Copies
Moyenne
1à6
85
238
2,8
76
206
2,7
7 à 10
8
66
8,2
15
126
8,4
11 à 20
17
266
15,6
21
321
15,3
21 à 30
11
278
25,3
6
140
23,3
31 à 50
8
284
35,5
9
352
39,1
Plus de 50
5
283
56,6
4
222
55,5
Total
134
1 415
10,5
131
1 367
10,4
L’année 2004 s’est traduite par une progression du nombre de titres ayant bénéficié
d’un tirage relativement réduit (entre 7 à 20 copies). Par contre, le nombre de titres
ayant bénéficié de plus de 50 copies est en léger recul.
Pour les moyennes de copies par titre, on observe une stagnation des tranches de 1 à
20 copies, une baisse de celle des 21 à 30 copies et des plus de 50 copies, et une
progression de la tranche 31 à 50 copies.
84
6. Répartition des tirages ADRC selon l’ampleur
de diffusion des films
Cette répartition, qui confronte l’intervention de l’Agence à l’ampleur des tirages
définis par les distributeurs, permet d’analyser plus finement les tirages des procédures
Petites Villes, Villes Moyennes et Art et Essai, en fonction du rapport de ces
interventions avec la réalité de diffusion des films en question.
Les interventions de l’ADRC concernent à 83 % des films de diffusion réduite ou
moyenne (moins de 300 copies France).
1. Petites Villes :
Nombre de copies
distributeur
Films
Copies ADRC
Nb
%
1 à 20
23
17,6
42
3,1
21 à 79
44
33,6
195
14,3
80 à 299
42
32
724
53
300 à 499
19
14,5
382
27,9
500 et plus
3
2,3
24
1,7
Ensemble
131
100
Nb
1 367
%
100
2. Villes Moyennes et procédure Art et Essai :
Nombre de copies
distributeur
Films
Copies ADRC
Nb
%
Nb
%
1 à 20
4
9,1
7
1,1
21 à 79
13
29,5
66
10,7
80 à 299
23
52,3
369
59,6
300 à 499
4
9,1
177
28,6
500 et plus
0
0
0
0
Ensemble
44
100
619
100
85
7. Art et Essai
Part des films recommandés Art et Essai
Mesurée sur la base de la procédure de recommandation des films Art et Essai mise en
place par l’AFCAE et le CNC, la part de ces films représente 70 % du total des copies,
et 84 % du total des titres, soit une progression de 4 % des films par rapport à 2003.
Il s’agit de 1.401 copies (sur 112 titres) sur un total de 1.986 pour 134 titres.
La répartition entre dispositifs est :
75 % des copies dans la procédure Petites Villes, pour 83 % des titres;
62 % des copies dans les procédures Villes Moyennes et Art et Essai, pour 83 % des
titres.
La procédure dite « Art et Essai », analogue à celle des Villes Moyennes, a concerné
28 titres et 173 copies pour des salles et des films inscrits dans le champ de l’Art et
Essai, ces films pouvant être diffusés à moins de 80 copies distributeur en France (seuil
d’intervention pour le dispositif Villes Moyennes).
86
8. Répartition par distributeur
Evolution depuis 1999
Depuis 1999, c’est toujours une quarantaine de distributeurs qui sont concernés par les
interventions de l’ADRC.
En 2004, on peut observer une diminution conséquente (37 %) du nombre de
distributeurs dont les films ont bénéficié de plus de 100 copies, la tranche inférieure (de
50 à 99 copies) restant stable.
On constate également une évolution des interventions de la tranche inférieure à
5 copies au profit de celle qui lui est juste supérieure, de 5 à 19 copies, traduisant une
progression des demandes des salles sur des films de diffusion réduite.
Ce recentrage des interventions, des tranches « extrêmes » vers les tranches moyennes,
illustre sans doute des carrières de films en salles plus probantes qu’en 2003 sur des
diffusions moyennes et réduites.
Répartition des distributeurs selon l’ampleur des
tirages ADRC
1999
2000
2001
2002
2003
2004
100 copies et plus
5
9
5
6
8
5
50 à 99 copies
9
3
11
5
8
9
20 à 49 copies
8
1
3
5
3
4
5 à 19 copies
8
11
12
12
5
11
moins de 5 copies
12
16
11
18
19
12
42
40
42
46
43
41
Total
Les tableaux des trois pages suivantes permettent d’identifier les distributeurs auxquels
l’Agence s’est associée, avec rappel du nombre total de films que chacun a distribués au
cours de l’année et la ventilation des copies ADRC selon les procédures.
87
100 copies et plus : 5 distributeurs
Total tirages ADRC
Films 2004
Petites Villes
Villes Moyennes
+ Art et Essai
Nb copies Nb films Nb copies Nb films Nb copies Nb films
MARS FILMS
363
11
272
11
91
4
PATHÉ DISTRIBUTION
354
8
198
8
156
4
PAN EUROPÉENNE
139
3
57
3
82
2
ARP SÉLECTION
131
7
90
7
41
4
BAC FILMS
100
10
88
10
12
1
De 50 copies à 99 copies : 9 distributeurs
Total tirages ADRC
Films 2004
Petites Villes
Villes Moyennes
+ Art et Essai
WARNER
98
1
53
1
45
1
PYRAMIDE
95
7
64
7
31
3
GBVI
82
3
57
3
25
1
DIAPHANA
78
4
53
4
25
3
COLUMBIA
74
1
51
1
23
1
FILMS DU LOSANGE
64
7
37
7
27
3
GÉBÉKA
62
6
52
6
10
3
RÉZO FILMS
59
5
50
5
9
1
TFM DISTRIBUTION
52
5
52
5
0
0
88
De 20 copies à 49 copies : 4 distributeurs
Total tirages ADRC
Films 2004
Petites Villes
Villes Moyennes
+ Art et Essai
OCÉAN FILMS
31
5
23
5
8
1
EUROPA CORP.
30
2
13
1
17
2
UFD
24
4
24
4
0
0
MEMENTO FILMS
20
3
16
3
4
2
De 5 à 19 copies : 11 distributeurs
Total tirages ADRC
Films 2004
Petites Villes
Villes Moyennes
+ Art et Essai
PIRATES
16
1
14
1
2
1
FILMS DU PARADOXE
15
3
14
3
1
1
MK2 DIFFUSION
14
6
12
5
2
1
PRETTY PICTURES
11
1
10
1
1
1
HAUT ET COURT
10
3
8
3
2
1
METROPOLITAN
10
4
10
4
0
0
TADRART FILMS
8
1
8
1
0
0
AD VITAM
7
5
6
5
1
1
FILMS DU PRÉAU
6
1
6
1
0
0
MONTPARNASSE Ed.
5
1
5
1
0
0
89
Moins de 5 copies : 12 distributeurs
Total tirages ADRC
Films 2004
Petites Villes
Villes Moyennes
+ Art et Essai
ZOOTROPE FILMS
4
2
4
2
0
0
FILMS 13
3
1
3
1
0
0
GAUMONT COLUMBIA
3
1
3
1
0
0
VISION DISTRIBUTION
2
1
2
1
0
0
GEMINI FILMS
2
1
2
1
0
0
ID DISTRIBUTION
2
2
2
2
0
0
EUROZOOM
1
1
1
1
0
0
EPICENTRE FILMS
1
1
1
1
0
0
FILMS SANS FRONTIÈRES
1
1
1
1
0
0
LES GRANDS FILMS
CLASSIQUES
1
1
1
1
0
0
SHELLAC
1
1
1
1
0
0
LES FILMS DU SAFRAN
1
1
1
1
0
0
90
9. Répartition par établissements
Dispositif Petites Villes
a) Sur l’année 2004 les copies tirées par l’Agence selon la procédure Petites Villes ont
été programmées dans :
1.334 localités.
La liste des localités ayant bénéficié de ces copies figure en annexe.
b) Le nombre de copies varie selon les salles, les cinémas de petites agglomérations et
de banlieues qui présentent à leur public les programmes les plus diversifiés étant
ceux qui bénéficient du plus grand nombre de copies ADRC :
25 copies et plus
55
(- 40 % par rapport à 2003)
15 à 24 copies
191
(+ 2 % par rapport à 2003)
10 à 14 copies
156
(- 12 % par rapport à 2003)
5 à 9 copies
410
moins de 5 copies
522
Le dispositif destiné aux Petites Villes a bénéficié en 2004 d’un nombre plus
important de localités.
Le nombre de localités ayant bénéficié de 25 copies ou plus a diminué de manière
importante (40 %).
Par contre, les localités ayant obtenu de 1 à 9 copies sur l’année ont fortement
augmenté, globalement de 30 %.
91
Dispositifs Villes Moyennes et Art et Essai
Les 619 copies tirées sur 44 films selon les procédures Villes Moyennes et Art et Essai
ont été programmées dans :
1.271 établissements,
dont 806 établissements dans le dispositif Villes Moyennes et 464 établissements dans
le dispositif Art et Essai.
Un établissement peut obtenir des copies des deux dispositifs.
La répartition du nombre de copies par salle est la suivante :
Villes Moyennes
Art et Essai
plus de 10 copies
1
1
de 5 à 9 copies
76
28
de 2 à 4 copies
339
204
1 copie
390
231
Parmi les 464 établissements ayant obtenu une copie du dispositif Art et Essai, 141
n’ont pas obtenu de copies du dispositif Villes Moyennes, soit 30 % du dispositif Art et
Essai.
Parmi les 806 établissements ayant obtenu une copie du dispositif Villes Moyennes,
486 (60 %) n’ont obtenu de copies que par ce dispositif.
92
10. Répartition géographique des copies par
région ADRC
(copies Petites Villes)
Plusieurs régions ADRC ont connu en 2004 des changements afin de rendre leur gestion
plus cohérente avec les pratiques professionnelles de programmation :
-
la Bourgogne et la Franche-Comté sont de nouveau intégrées à la région RhôneAlpes-Auvergne ;
-
le Nord et l’Est sont gérées par le même correspondant ;
-
le correspondant de la région Centre est désormais celui de la région parisienne.
De ce fait, le périmètre de ces régions ayant changé en 2004, les comparaisons entre
2003 et 2004, à périmètre constant, n’ont pu évidemment êtres faites.
Commentaire général
Alors que l’ensemble des tirages, tous dispositifs confondus, connaît une progression de
1,8 %, les interventions répondant aux demandes Petites Villes ont légèrement diminué,
en 2004, de 3,4 %, passant de 1.415 copies à 1.367.
Cette baisse se retrouve, de manière variable, sur l’ensemble des régions. Et sur
l’ensemble des régions également, la part de l’Art et Essai a progressé, les interventions
à destination des Petites Villes s’étant ainsi en 2004 plus concentrées sur les films
recommandés Art et Essai.
Les commentaires propres aux régions permettent d’apprécier ces variations.
En fonction de l’ampleur de diffusion des films, on peut observer une progression des
interventions sur les films de diffusion moyenne (de 80 à 300 copies) dans la plupart des
régions. Les interventions bénéficiant aux Petites Villes concernent à 83 % des films de
diffusion réduite ou moyenne.
Le recul en 2004 de la part des films européens, qui restent majoritaires dans le
dispositif Petites Villes, avec 67 % des copies, comme pour les deux autres dispositifs
(avec 70 %), traduit le manque de films comparables à RESPIRO, GOOD BYE
LENIN ! qui avaient été exploités avec succès en 2003.
On peut par contre observer, dans l’ensemble des régions, la progression des demandes
qui s’est faite sur des films américains recommandés Art et Essai, tels que BIG FISH,
FAHRENHEIT 9/11, LOST IN TRANSLATION.
Mais la progression la plus remarquable est celle des films des nationalités dites
« autres », films qui représentent globalement en 2004 18 % des interventions, avant les
films des Etats-Unis à 15 %. Cette part de ces « autres » cinématographies varie ainsi de
15 % à plus de 20 %, selon les régions.
Un équilibre se constate entre le nombre d’établissements bénéficiaires et le nombre
de copies diffusées (la Périphérie parisienne n’est quasiment servie qu’en copies de
films d’Art et Essai par l’Agence) : l’intervention en copies est proportionnelle au
nombre d’établissements existant dans la région.
93
Tableau comparatif 2004 / 2003
Rappel totaux Petites villes : 1.367 copies – 131 titres
Régions
Etablissements
%
Copies
%
[En 2003 : 1.415 co – 134 titres]
Nb total copies
Nb total titres
2003
2004
2003
2004
2003
2004
2003
2004
Sud-Ouest
26,3
26,8
19,6
20
277
274
79
75
Grand-Ouest
19,7
17,9
17,5
17,6
248
240
61
59
AuvergneRhône-AlpesBourgogne
Méditerranée
16,3
11,5
11
17,8
244
74
13,1
12,8
185
175
71
71
Périphérie de Paris
9,2
8,4
11,9
10,6
168
146
83
66
Est
8,2
8,6
9,3
7,1
132
97
52
48
Nord-Picardie
6,5
6,5
7,6
6,6
108
90
54
44
Centre
4,5
3,2
43
28
s’ajoutent à ce tableau, pour l’année 2004, 58 copies tirées sur 17 films pour des
circulations bénéficiant du soutien de l’association ACID, soit 4,2 % des copies sur
13 % des titres.
Les changements intervenus dans la gestion de la région Bourgogne, de nouveau
intégrée dans la région Auvergne - Rhône-Alpes en 2004, et non plus avec la région
Centre, font que les comparaisons, pour ces deux régions, ne peuvent se faire avec 2003,
leur « périmètre » n’étant plus le même.
94
La Région Rhône-Alpes, Auvergne,
Franche-Comté, Bourgogne
en 2004
La Région : les 8 départements de Rhône-Alpes, 4 de l'Auvergne, 3 de Bourgogne
et 3 de Franche-Comté.
Nombre d'établissements desservis en 2004 : 218
Nombre de films :74
Nombre de copies : 244
Nb de titres : 74
Soit une moyenne de 3,30 copies par films,
représentant 55 % des titres ADRC
17,85 % des copies ADRC France (Petites Villes)
Nb de copies : 244
Analyse de la diffusion
Avec 81 % des titres, 74 % des copies tirées pour des films classés en Art et Essai, 38 %
des titres en V.O., un nombre important de films de différentes nationalités (40 copies
Etats-Unis, 21 copies Europe, 37 copies autres nationalités), la région montre encore
une fois son attachement à la diversité, à un travail de plus en plus soutenu en Version
Originale et confirme sa spécificité, que ce soit concernant le choix des films venant du
monde entier ou des films de diffusion réduite.
Au cours de l'année 2004, la Franche-Comté et la Bourgogne ont réintégré les
circulations de la région. Entre les copies circulant exclusivement dans une des régions
et celles permettant de passer de l'une à l'autre, cela s'est traduit par une plus grande
offre de possibilités en terme de programmation et de suivi pour les salles des
18 départements concernés.
En 2004, 146 copies représentant plus de la moitié des films tirés dans la région étaient
des diffusions moyennes. Cette catégorie, en hausse constante depuis 2002, a presque
doublé par rapport en 2003, ce qui reflète la difficulté grandissante des salles à obtenir
des copies diffusées entre 80 et 300 copies. Les autres catégories sont restées stables
malgré l'arrivée des 6 départements en plus. Les circulations comprenant plusieurs
régions concernent aussi bien des films diffusés à plus de 300 copies comme
Les Choristes (13 copies), Mariages ! (12), Malabar Princess (12), La Mauvaise
éducation (10) ou Comme une image (9) que des films recommandés Art et Essai à plus
petite diffusion comme Salvador Allende, Carnets de voyage, L'Histoire du chameau
qui pleure, Brodeuses, Nobody knows, Mondovino…
95
Cette année, les films français, américains et autres nationalités ont connu une
augmentation dans les tirages, les films européens étant restés stables. Alors que les
tirages de Fahrenheit 9/11 (7), Big Fish (7) ou Lost in translation (6) ont permis de
passer de 28 à 40 copies par rapport à 2003, les 17 titres venant d'autres nationalités ont
engendré 37 tirages.
Il y a eu quatre tirages en sortie nationale en 2004, donnant un coup de projecteur aux
salles proches des lieux de tournage et qui ont transformé cette semaine en événement.
Une très grande majorité (220 copies pour 56 titres) ont démarré en deuxième semaine.
Cette année, 18 copies pour 12 films ont été tirées en troisième semaine, répondant aux
demandes apparues après un démarrage réussi.
Une analyse plus détaillée montre depuis 2002 que les copies ADRC dans la cette
région circulent en moyenne pendant 8 semaines et demie, pour une moyenne de
25 salles par film.
L'ADRC continue sa collaboration régulière avec les associations régionales : le GRAC,
l'ACRIRA, les Ecrans et Plein Champ et les CIB. Grâce au travail de concertation et de
mise en réseau, les associations obtiennent, en complément des copies distributeurs, des
copies ADRC pour des films Art et Essai et Jeune Public. L'ADRC collabore à des
organisations de journées de visionnement, en complément de celles déjà existantes
régulièrement. Les deux journées de visionnement organisées en septembre à Charlieu
deviennent un rendez-vous régulier pour les exploitants et programmateurs des quatre
régions, pour la plus grande satisfaction de tous.
96
La Région Nord-Est en 2004
La Région : les 15 départements des régions Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine,
Nord-Pas-de-Calais et Picardie, auxquels s’ajoute la Haute-Saône.
Nombre d’établissements desservis en 2004 : 202
Nombre de films : 63
La Région Nord-Est représente 15,1 % des établissements desservis par l’Agence pour
un total de 13,7 % des copies. Ces 187 copies tirées sur la région ne peuvent être
comparées aux 240 copies tirées l’an dernier, car la région intégrait alors la
Franche-Comté qui, depuis 2004, est de nouveau comprise dans la région ADRC
Rhône-Alpes - Auvergne.
Après un début d’année « en surchauffe », au cours duquel l’Agence a dû intervenir
assez largement sur des films de diffusion moyenne ou large, comme Les Choristes
(13 copies tirées sur la région), Big Fish (11 copies), Malabar Princess (12 copies) ou
encore Kiki la petite sorcière (7 copies), les salles et programmateurs de la région ont
été particulièrement sensibles à la politique de prudence sur les tirages de copies. Cette
sagesse a permis de maîtriser le volume de copies. Et, signe de bonne réactivité des
salles de la région, elle se traduit également par une large proportion de copies tirées
au-delà de la 2ème semaine : 38 copies cette année, soit 20 % du tirage régional.
Autre évolution notable sur une région traditionnellement considérée comme moins
performante dans le champ de l’Art et Essai, 69 % des copies tirées sur la région
concernent cette année des films classés. Une tendance encore plus marquante quand on
observe les titres sur lesquels l’Agence intervient : 84 % de titres classés dans le
Nord-Est, contre 81 % en moyenne pour l’ensemble des régions.
Une évolution qui s’explique par la montée en puissance des associations régionales,
que ce soit « Alsace-Cinéma » pour la partie Est de la région, « De La Suite Dans Les
Images » pour le Nord-Pas-de-Calais, ou l’« ACAP » pour la Picardie. Trois
associations qui œuvrent avec succès pour la mise en réseau de salles de proximité
recherchant une programmation diversifiée de qualité, indispensable dans cette région
pionnière en matière de multiplexes.
Enfin, il convient de noter la faiblesse relative de l’intervention de l’Agence sur des
diffusions réduites pour cette région : 12,3 % des copies contre 17,4 % au niveau
national. Cette différence s’explique en large partie par la reconnaissance de la qualité
du travail des associations nordique et picarde sus-nommées : désormais intégrées par
les distributeurs à la quasi totalité des plans de sortie de films Art et Essai de diffusion
moyenne, voire de diffusion réduite, elles sollicitent forcément moins l’intervention
tirage de l’Agence. Evolution dont on peut se réjouir.
97
La Région Méditerranée en 2004
La Région : les 13 départements des régions Corse, Languedoc-Roussillon et ProvenceAlpes-Côte-d’Azur.
Nombre de salles desservies en 2004 : 147
Le niveau d’intervention de l’ADRC en 2004 s’est opéré relativement à la même
hauteur qu’en 2003. On note cependant une légère baisse de 10 copies dans la Région
Méditerranée, soit environ 5 %, alors que sur l’ensemble du territoire national l’Agence
a tiré 48 copies de moins, soit – 3 %.
Il est intéressant de voir que cette diminution de copies concerne, dans la Région
Méditerranée, un nombre de films équivalent sur les deux périodes : l’ADRC a tiré
185 copies en 2003 et 175 copies en 2004 pour 71 titres chaque année. Cette situation
peut se comprendre dans le fait que les demandes de l’exploitation, auxquelles l’ADRC
a su répondre, ont gardé le même profil de 2003 à 2004 ; on retrouve donc un nombre de
titres comparable. Quant au différentiel constaté sur le nombre de copies tirées, il en
résulte des demandes exprimées davantage sur une seul catégorie de film : les films de
« diffusion moyenne » dont les tirages des distributeurs vont de 80 à 300 copies.
En effet, en 2004, on retrouve – comme en 2003 et 2002 – les films dits de « diffusion
large » et des films dits de « diffusion moyenne » comme les deux types de films les
plus largement demandés. Il en résulte que 30 % des copies tirées par l’Agence pour la
région concernent des films (dits de « diffusion large ») dont les tirages des distributeurs
sont compris entre 300 et 500 copies et – la plus forte progression en termes de copies –
53 % des films (dits de « diffusion moyenne ») dont les tirages des distributeurs vont de
80 à 300 copies.
Notons qu’un seul film de « diffusion très large » (c’est-à-dire à plus de 500 copiesdistributeur) a été demandé pour la mise en place d’une copie, soit 0,6 % des tirages. De
l’autre côté, les films de « diffusion très réduite » ne représentent que 3 % des tirages de
la Région Méditerranée en 2004.
La proportion des films français garde un niveau d’intervention important dans la région
puisque sur 43 films français soutenus par l’ADRC, la Région Méditerranée en compte
39, soit 90 % du soutien national pour 102 copies en circulation. La hausse enregistrée
en 2004 concerne les films d’origine américaine, puisque la région est passée de 2 films
en 2003 (23 copies) à 12 films en 2004 (35 copies). Quant aux autres films (Europe et
autres nationalités), le niveau reste inchangé, soit respectivement 10 % et 13 %.
Le bilan des tirages de copies par l’ADRC dans la Région Méditerranée a donc évolué
en 2004. Plus de copies de films dont les tirages des distributeurs vont de 80 à
300 copies et plus de titres américains, les demandes ont naturellement suivi le nouveau
visage de la distribution, marquée par davantage de films de « diffusion moyenne » et
des films d’origine américaines recommandés Art et Essai.
98
La Région Grand-Ouest en 2004
La Région : les 14 départements des régions Bretagne, Basse-Normandie,
Haute-Normandie, Pays-de-la-Loire.
Après la forte évolution de 2003, la diffusion dans la région Grand-Ouest est restée
stable en 2004, à la fois en nombre de titres – avec 60 films au lieu de 61 – et en
copies – 240 copies au lieu de 248. Elle a concerné 44 % des titres tirés par l’Agence,
soit 17,56 % des tirages totaux (contre 17,53 % en 2003).
En ce qui concerne le type des films diffusés en fonction du nombre de copies lors de la
sortie, on constate la poursuite de l’évolution observée en 2003. Le pourcentage des
copies pour les films de diffusion très large n’est que de 3,75 % alors qu’il était de 28 %
en 2002. Celui des copies des films de diffusion moyenne est maintenant de 55 %,
supérieur de 2 % à la moyenne nationale, alors qu’il était inférieur de 6 % en 2002.
Le décalage entre la région et l’ensemble du territoire, qui se traduisait par un manque
de diversité dans les choix des films dont les copies étaient demandées, semble en voie
de résorption. Les films de diffusion réduite et très réduite sont toutefois moins
représentés en nombre de titres et en nombre de copies.
Le nombre de titres Art et Essai sur lesquels nous avons tiré des copies est en
progression de 40 à 46 titres, et, contrairement à 2003, la part de tirage de copies Art et
Essai est en hausse atteignant 68 %contre 59 % en 2003, même si elle reste inférieure au
niveau national.
99
La Région Sud-Ouest en 2004
La Région : 21 départements des régions Midi-Pyrénées, Aquitaine, Limousin,
Poitou-Charente et 1 département des Pays-de-la-Loire : la Vendée.
Nombre de salles desservies : 358
La diffusion 2004 de la région Sud-Ouest est stable par rapport à 2003 avec :
- 57 % des films diffusés par l’ADRC (idem 2003),
- et 21 % des copies sur l’ensemble de la France (-1 point par rapport à l’an passé).
La région a par ailleurs collaboré avec 29 distributeurs différents (contre 31 en 2003),
parmi lesquels Mars Films : 52 copies, Pathé : 41 copies, ou encore Pirates ou
Pretty Pictures.
La part des films Art et Essai reste élevée à 77 %. Ce ratio est désormais légèrement
supérieur à la moyenne ADRC 2004 (75 %), contrairement à 2003 où le différentiel
entre la région et l’ADRC était de 8 points (74 % contre 66 %). Le nombre important de
films porteurs Art et Essai en 2004 explique ces augmentations .
Sur la répartition des films par critères de diffusion, on note :
- une baisse notable (- 40 %) des films à diffusion large tend à montrer une meilleure
accessibilité aux copies pour cette année ;
- une hausse des films à diffusion moyenne, qui représentent désormais 58 % du total
des copies de la région. Cette évolution porte sur des titres tels que La Mauvaise
éducation, Carnets de voyage ou 5 X 2 dont la demande a été forte et sur lesquels
l’ADRC a joué pleinement son rôle en procurant des copies supplémentaires aux
exploitants.
En matière de répartition par nationalité, on constate :
- une hausse des films américains (16 % contre 12 % en 2003) avec 3 films : Big Fish
(Gaumont-Columbia), Lost in translation (Pathé), et Fahrenheit 9/11 (Mars Films),
trois films par ailleurs recommandés Art et Essai ;
- une augmentation des films autres nationalités (hors Europe et USA) dans les mêmes
proportions (17 % pour 12 % sur 2003) avec Kiki la petit sorcière, film japonais dont
la sortie a été accompagnée en deuxième semaine de 12 copies.
On soulignera que ces évolutions – aussi bien sur les critères de diffusion que sur les
nationalités – ne constituent pas une particularité du Sud-Ouest mais bien les faits
marquants de l’année 2004 qui se vérifient sur l’ensemble des régions et l’ADRC en
global.
100
La Périphérie de Paris en 2004
La Région : 7 départements de la région Ile-de-France (quelques salles situées dans les
zones rurales extérieures sont rattachées aux régions ADRC limitrophes).
Les interventions sur la région parisienne ont été moins importantes en 2004, aussi
bien en nombre de titres, que de copies.
Cette baisse a concerné tous les niveaux de diffusion des films, mais surtout les films
de large diffusion (au-delà de 300 copies). Les films de diffusion réduite et moyenne
représentent en 2004 82 % du total des films ayant bénéficié de tirage ADRC pour la
périphérie parisienne.
La part de l’Art et Essai a progressé en 2004, aussi bien au niveau des titres que du
nombre de copies (respectivement : 90 % et 92 %). Les interventions se sont donc
encore plus concentrées en 2004 sur l’Art et Essai.
La baisse globale des interventions s’enregistre essentiellement sur les films français,
et surtout du reste de l’Europe : alors qu’en 2003 avaient été diffusés avec succès les
films Respiro, Dogville, Good bye Lenin ! ou The Magdalene sisters, l’année 2004
n’a pas connu de films européens comparables, à l’exception de La Mauvaise
éducation.
Toutefois, la part des films français et européens est majoritaire, avec 54 % des titres, et
55 % des copies.
La part des films américains a progressé en copies (12 %) mais non en nombre de titres
qui reste le même qu’en 2003. La demande des salles sur ces films, tous recommandés
Art et Essai, a été en effet plus forte, et qu’en partie satisfaite par les distributeurs.
Il s’agit notamment de Big Fish, Lost in translation, Fahrenheit 9/11.
Mais la progression la plus importante s’enregistre pour les films des autres nationalités,
avec 34 % des films, et 32 % des copies.
Ces films représentent ainsi en 2004 la deuxième origine en importance des
interventions de l’ADRC dans cette région où l’Art et Essai, et la demande de
diversification, ont toujours été majoritaires.
La proportion de V.O. par rapport à l’ensemble des copies a fortement augmenté,
passant de 31 % à 41 % en 2004.
101
Annexes
•
Tableau général : films – copies – résultats
- procédure Petites Villes
- procédure Villes Moyennes
et procédure Art et Essai
•
Liste des localités ayant bénéficié de la procédure
Petites Villes
•
Modes d’intervention de l’ADRC
pour l’accès aux films
103
Dispositif Petites Villes
Distribution
Date de Sortie
Nationalité
Nbre de
copies PV
FILMS DU LOSANGE
2/6/04
France
3
2153
718
OCEAN
20/10/04
France
15
11788
786
21 GRAMMES
ARP
21/1/04
USA
12
9635
803
400 COUPS (LES)
MK2
20/10/04
France
1
166
166
MARS
1/9/04
France
43
24530
570
TFM
31/3/04
France
8
4299
537
BAC FILMS
31/3/04
USA
2
720
360
GBVI
14/1/04
France
1
518
518
LES FILMS DU SAFRAN
28/4/04
Croatie
1
224
224
BABOUSSIA
TADRART
4/2/04
Russie
8
5316
665
BIG FISH
COLUMBIA
3/3/04
USA
51
39070
766
BRODEUSES
PYRAMIDE
13/10/04
France
22
23314
1060
BUONGIORNO, NOTTE
OCEAN
4/2/04
Italie
4
4359
1090
CARNETS DE VOYAGE
DIAPHANA
8/9/04
Argentine
19
25044
1318
CAUSE TOUJOURS
ARP
28/7/04
France
1
672
672
CERF-VOLANT (LE)
PYRAMIDE
18/2/04
Liban
1
478
478
PAN EUROPEENNE
10/3/04
France
6
4486
748
PATHE
17/3/04
France
64
361265
5645
ARP
1/9/04
France
34
29056
855
CLÉS DE LA MAISON (LES)
PATHE
15/9/04
Italie
1
434
434
COFFEE AND CIGARETTES
BAC
7/4/04
USA
2
1000
500
MARS FILMS
22/9/04
France
54
63380
1174
METROPOLITAN
11/2/04
USA
5
2600
520
UFD
10/11/04
France
1
1017
-
MARS
25/2/04
France
22
23019
1046
CONTES PERSANS
GEBEKA
24/11/04
Iran
4
3509
-
CONVOYEUR (LE)
MARS FILMS
14/4/04
France
3
1217
406
COU DE LA GIRAFE (LE)
UFD
29/9/04
France
18
15260
848
DANS LES CHAMPS DE
BATAILLE
MEMENTO FILMS
29/12/04
France
5
1348
-
CONNAISSANCE DU
CINEMA
11/2/04
France
1
270
270
DEMOISELLE D'HONNEUR (LA)
BAC
17/11/04
France
19
10008
-
DERNIER TRAPPEUR (LE)
TFM
15/12/04
France
4
3145
-
DERNIERE LETTRE (LA)
AD VITAM
13/11/02
France
1
796
-
DIRIGEABLE VOLÉ (LE)
GEBEKA
29/9/04
Rep.Tchèque
5
2221
444
Titre
10ÈME CHAMBRE, INSTANT
D'AUDIENCE
2046
5X2, CINQ FOIS DEUX
AGENTS SECRETS
AGRONOMIST (THE)
ALBERT EST MÉCHANT
AU FEU
CHEMINS DE TRAVERSE
CHORISTES (LES)
CLEAN
COMME UNE IMAGE
COMPANY (THE)
CONFIANCE RÈGNE (LA)
CONFIDENCES TROP INTIMES
DEMI TARIF
Nbre
Moyenne
d'entrées par copie
Distribution
Date de Sortie
Nationalité
Nbre de
copies PV
DIX SEPT ANS
FILMS DU PARADOXE
10/3/04
France
4
1451
363
ENQUÊTE CORSE (L')
GAUMONT COLUMBIA
TRISTAR
6/10/04
France
3
3857
1286
EQUIPIER (L')
MARS FILMS
3/11/04
France
10
10538
1054
ESQUIVE (L')
REZO
7/1/04
France
7
12146
1735
PYRAMIDE
25/8/04
France
21
11496
547
MARS
7/7/04
USA
46
108909
2368
FAUTES D'ORTHOGRAPHE
(LES)
BAC
3/11/04
France
8
6965
871
FEMME EST L'AVENIR DE
L'HOMME (LA)
MK2
19/5/04
Corée du Sud
4
1913
478
FEUX ROUGES
BAC
3/3/04
France
7
4245
606
EUROZOOM
25/8/04
France
1
111
111
OCEAN
21/4/04
Argentine
1
546
546
FILMS SANS
FRONTIERES
10/3/04
Danemark
1
199
199
ARP
7/7/04
France
7
2988
427
FRÈRES
EPICENTRE
5/5/04
France
1
186
186
GENESIS
BAC
20/10/04
France
5
7301
1460
OCEAN
7/4/04
Italie
1
730
730
MK2
3/3/04
USA
3
1205
402
PYRAMIDE
24/11/04
France
6
2771
-
GRANDE SÉDUCTION (LA)
GBVI
28/4/04
Canada
12
10741
895
HISTOIRE DU CHAMEAU QUI
PLEURE (L')
ARP
6/10/04
Allemagne
10
15677
1568
HOLY LOLA
TFM
24/11/04
France
25
21321
-
GEBEKA
11/2/04
France
19
19282
1015
PATHE
25/8/04
France
37
23446
634
UFD
24/3/04
France
3
2299
766
FILMS DU PARADOXE
6/10/04
Chine
4
4891
1223
PATHE
3/3/04
USA
12
20114
1676
DIAPHANA
14/7/04
GrandeBretagne
9
8499
944
FILMS DU LOSANGE
25/2/04
Pakistan
4
1370
343
GBVI
31/3/04
Japon
44
41663
947
LAND OF PLENTY
OCEAN
22/9/04
France
2
1247
624
LOCO 33
VISION
31/3/04
Uruguay
2
455
228
ID DISTRIBUTION
3/11/04
Argentine
1
446
446
PATHE
7/1/04
USA
33
45791
1388
Titre
EXILS
FAHRENHEIT 9/11
FILS (UN)
FILS D'HELIAS (LE)
FIVE OBSTRUCTION (THE)
FOLLE EMBELLIE
GENTE DI ROMA
GERRY
GRAND VOYAGE (LE)
ILE DE BLACK MOR (L')
ILS SE MARIÈRENT ET EURENT
BEAUCOUP D'ENFANTS
IMMORTEL
IMPRESSION DE MONTAGNE ET
D' EAU
JEUNE FILLE À LA PERLE (LA)
JUST A KISS
KHAMOSH PANI
KIKI LA PETITE SORCIÈRE
LOS MUERTOS
LOST IN TRANSLATION
Nbre
Moyenne
Distribution
Date de Sortie
Nationalité
Nbre de
copies PV
HAUT ET COURT
11/2/04
France
2
262
131
WARNER
3/3/04
France
53
88610
1672
ARP
8/12/04
France
10
2742
-
PAN EUROPEENNE
21/4/04
France
34
45476
1338
PATHE
12/5/04
Espagne
49
47235
964
METROPOLITAN
29/9/04
USA
1
346
346
AD VITAM
29/9/04
Argentine
2
736
368
EUROPA DISTRIBUTION
8/9/04
France
13
5264
405
DIAPHANA
18/8/04
France
11
5885
535
MON TRÉSOR
REZO
1/12/04
France/Israël
4
1195
-
MONDOVINO
DIAPHANA
3/11/04
USA
14
13873
991
METROPOLITAN
14/4/04
USA
3
1495
498
UFD
10/3/04
GrandeBretagne
2
1689
845
FILMS DU PARADOXE
20/10/04
France
6
3582
597
MARS FILMS
7/1/04
France
11
8754
796
NINA SANTA (LA)
PYRAMIDE
15/9/04
Argentine
3
1340
447
NOBODY KNOWS
ARP
10/11/04
Japon
17
10986
646
NOTRE MUSIQUE
FILMS DU LOSANGE
19/5/04
France
3
549
183
TFM
10/3/04
Allemagne
1
464
464
BAC FILMS
29/9/04
Corée du Sud
8
2953
369
PATHE
25/2/04
USA
1
684
684
OSAMA
HAUT ET COURT
24/3/04
Afghanistan
4
4386
1097
OSEAM
FILMS DU PRÉAU
22/9/04
Corée du Sud
6
3224
537
OUBLIE JAMAIS (N')
METROPOLITAN
8/9/04
USA
1
411
411
LES FILMS 13
15/9/04
France
3
1132
377
PETIT JEU SANS
CONSÉQUENCE (UN)
PATHE
15/12/04
France
2
359
-
PLANÈTE BLEUE (LA)
BAC FILMS
4/2/04
GrandeBretagne
13
15635
1203
PLEIN DE SUPER (LE)
REZO
9/6/04
France
2
570
285
GEBEKA
8/12/04
Allemagne
16
12921
-
MARS
11/2/04
France
18
38433
2135
PIERRE GRISE
10/11/04
France
2
1011
-
PRETTY PICTURES
14/4/04
Corée du Sud
10
9419
942
PIRATES
27/10/04
France
14
14568
1041
Titre
MAINS VIDES (LES)
MALABAR PRINCESS
MARIA PLEINE DE GRÂCE
MARIAGES !
MAUVAISE EDUCATION (LA)
MEAN CREEK
MÉMOIRE D'UN SACCAGE
MENSONGES ET TRAHISONS
MON PERE EST INGENIEUR
MONSTER
MOTHER (THE)
MUR
NATHALIE
NOWHERE IN AFRICA
OLD BOY
OPEN RANGE
PARISIENS (LES)
PLUME, LE PETIT OURS
POLAIRE
PODIUM
PONT DES ARTS (LE)
PRINTEMPS, ETE, AUTOMNE,
HIVER ET… PRINTEMPS
QUAND LA MER MONTE
Nbre
Moyenne
Distribution
Date de Sortie
Nationalité
Nbre de
copies PV
RETOUR À COLD MOUNTAIN
TFM
18/2/04
USA
14
8174
584
ROIS ET REINE
BAC
22/12/04
France
21
1686
-
MARS
16/6/04
France
17
11319
666
AD VITAM
11/2/04
Cambodge
1
1212
1212
MEMENTO FILMS
8/9/04
France
5
6126
1225
CELLULOID DREAMS
25/2/04
Iran
1
506
506
SÉANCE
ZOOTROPE
5/5/04
Japon
3
1421
474
SHARA
PYRAMIDE
31/3/04
Japon
3
2171
724
SILENCE (LE)
FILMS DU LOSANGE
29/12/04
France
6
2641
-
SŒURS FÂCHEES (LES)
PAN EUROPEENNE
22/12/04
France
17
2201
-
GEBEKA
13/10/04
Rép.Tchèque
2
1116
558
BAC
14/1/04
USA
4
5584
1396
ZOOTROPE
13/10/04
Autriche
1
279
279
GEBEKA
7/4/04
France
6
4553
759
GEMINI
15/12/04
France
2
252
-
REZO
17/3/04
France
3
1209
403
AD VITAM
24/11/04
Thaïlande
1
321
-
MK2
28/1/04
USA
1
386
386
UZAK
PYRAMIDE
14/1/04
Turquie
8
4607
576
VENUS ET FLEUR
SHELLAC
23/6/04
France
1
199
199
HAUT ET COURT
18/2/04
France
2
773
387
VIE À T'ATTENDRE (UNE)
MARS FILMS
10/3/04
France
18
18390
1022
VIE COMME ELLE VA (LA)
MONTPARNASSE
DISTRIBUTION
3/3/04
France
5
6094
1219
VIE EST UN MIRACLE (LA)
MARS
14/5/04
France
30
27903
930
LOSANGE
14/1/04
France
9
7292
810
REZO
6/10/04
France
34
58080
1708
FILMS DU LOSANGE
7/4/04
France
8
6841
855
VODKA LEMON
MEMENTO FILMS
31/3/04
France/
Suisse
5
2236
447
VOYAGE DE JAMES À
JERUSALEM (LE)
ID DISTRIBUTION
11/2/04
Israël
1
377
377
WHISKY
MK2
17/11/04
Uruguay
3
859
-
WILBUR
FILMS DU LOSANGE
1/12/04
Danemark
4
700
-
Titre
RÔLE DE SA VIE (LE)
S 21 LA MACHINE DE MORT
KHMERE ROUGE
SALVADOR ALLENDE
SANG ET OR
SORTILÈGE DES TROIS LUTINS
SOUL OF A MAN (THE)
STRUGGLE
T'CHOUPI
TEMPS QUI CHANGENT (LES)
TRIPLE AGENT
TROPICAL MALADY
TURNING GATE
VERT PARADIS
VIOLENCE DES ECHANGES EN
MILIEU TEMPÉRÉ
VIPÈRE AU POING
VIVA LALDJERIE
Nbre
Moyenne
Les moyennes par copies, pour être comparables, sont calculées sur des circulations d’au moins
7 semaines en 2004, donc antérieures au 10/11/2004.
ADRC – Interventions pour l’accès aux films
Procédure Art et Essai
TITRE
L'Esquive
Violence des échanges…
Uzak
Distributeur
Date de sortie
nationale
Nationalité
Nbr copies
distributeur
Entrées
Nbr de
copies
Moyenne
par copie
Rezo
7-janv
France
60
8426
9
936
Losange
7-janv
France
76
6610
8
826
940
Pyramide
14-janv
Turquie
54
3761
4
L'IIe de Black mor
Gébéka films
11-févr
France
134
3556
4
889
S21 la machine…
Ad Vitam
11-févr
France
13
1102
1
1102
Osama
Haut et court
24-mars
Afghanistan
63
2885
2
1443
Vodka lemon
Mémento films
31-mars
France
34
1680
2
840
Viva Laljerie
Films du Losange
07-avr
France
61
8419
10
842
Pretty pictures
14-avr
Corée du sud
43
2460
1
2460
498
Printemps, été
Les Yeux secs
10ème chambre
21 grammes
Head-on
Pierre grise
5-mai
France
20
995
2
Films du Losange
2-juin
France
52
6380
9
709
ARP
21-juil
USA
174
16084
16
1005
MK2
21-juil
Allemagne
41
2457
2
1229
Carnets de voyages
Diaphana
8-août
Argentine
202
9576
8
1197
Mon père est ingénieur
Diaphana
18-août
France
111
8357
10
836
Exils
Pyramide
25-août
France
186
7362
12
614
Clean
ARP
1-sept
France
118
6410
10
641
Mémento films
8-sept
France
26
1937
2
969
Gébéka films
13-oct
République Tchèque
20
3301
3
1100
Salvador Allende
Le Sortilège des trois lutins
Brodeuses
Pyramide
13-oct
France
109
11866
15
791
Mur
Films du Paradoxe
20-oct
France
17
1642
1
1642
2046
Océan films
20-oct
France
139
7636
8
955
Pirates
27-oct
France
71
1350
2
675
ARP
10-nov
Japon
34
9482
7
1355
Pierre grise
10-nov
France
23
1179
1
1179
ARP
8-déc
USA
72
4369
5
874
Gébéka films
8-déc
Allemagne
104
3123
3
1041
Bac films
22-déc
France
99
19177
12
1598
Quand la mer monte
Nobody knows
Le Pont des arts
Maria pleine de grâce
Plume le petit ours
Rois et Reine
161582
Procédure Villes Moyennes
TITRE
Lost in translation
Confidences trop intimes
Big fish
Malabar princess
Les Choristes
Ong Bak
Mariages !
Distributeur
Date de sortie
nationale
Nationalité
Nbr copies
distributeur
Entrées
Nbr de
copies
Moyenne
par copie
Pathé
07-janv
Usa
130
31190
20
1560
Mars distribution
25-févr
France
174
40344
40
1009
Columbia
03-mars
Usa
273
18264
23
794
Warner
03-mars
France
331
39176
45
871
Pathé
17-mars
France
377
193363
55
3516
Europa corp.
07-avr
Thaïlande
281
4255
5
851
Pan Européenne
21-avr
France
385
58267
40
1457
La Grande séduction
GBVI
28-avr
Canada
125
18883
25
755
La Mauvaise éducation
Pathé
12-mai
Espagne
297
30820
41
752
Le Rôle de sa vie
Mars distribution
16-juin
France
252
3306
5
661
Fahrenheit 9/11
Mars distribution
7-juil
Usa
220
64 164
36
1782
Diaphana
14-juil
Grande-Bretagne
100
6070
7
867
Pathé
25-août
France
372
25528
40
638
Mars distribution
1-sept
France
221
4943
10
494
12
682
29
1157
Just a kiss
Ils se marièrent …
5X2
Mensonges et trahisons
Les Sœurs fâchées
Europa corp.
8-sept
France
265
8178
Pan Européenne
22-déc
France
355
33541
580292
Localités servies en copies ADRC pour l'Année 2004, sur la procédure Petites Villes
VILLE
Dpt
VILLE
Dpt
VILLE
Dpt
ABBEVILLE
80
ARUDY
64
BARJAC
30
ACHERES
78
ARZON
56
BARNEVILLE CARTERET
50
ACIGNE
35
ATHIS MONS
91
BATZ SUR MER
44
AGDE
34
AUBAGNE
13
BAUD
56
AGEN
47
AUBENAS
07
BAUGE
49
AGON COUTAINVILLE
50
AUBERVILLIERS
93
BAUME LES DAMES
25
AIGLE (L')
61
AUBIGNY
85
BAZAS
33
AIGUES MORTES
30
AUBIGNY SUR NERE
18
BEAUGENCY
45
AIGUILLON
47
AUBUSSON
23
BEAULIEU SUR MER
06
AIRE SUR L'ADOUR
40
AUCAMVILLE
31
BEAUMONT SUR OISE
95
AIRE SUR LA LYS
62
AUCH
32
BEAUREPAIRE
38
AIX LES BAINS
73
AUCHEL
62
BEAUVAIS
60
AIZENAY
85
AUDIERNE
29
BEGLES
33
ALBERT
80
AULNAY SOUS BOIS
93
BELLAC
87
ALBERTVILLE
73
AUNAY SUR ODON
14
BELLEGARDE
01
ALBI
81
AURAY
56
BELLEVILLE SUR SAONE
69
ALENCON
61
AUTERIVE
31
BELLEY
01
ALTKIRCH
68
AUTUN
71
BENFELD
67
AMBARES ET LAGRAVE
33
AUXERRE - ST FLORENTIN
89
BENODET
29
AMBERIEU EN BUGEY
01
AUZIELLE
31
BERCK SUR MER
62
AMBERT
63
AVESNES SUR HELPE
59
BERNAY
27
AMBOISE
37
AVIGNON
84
BERNERIE EN RETZ (LA)
44
AMIENS
80
AVION
62
BERRE L'ETANG
13
ANCENIS
44
AVRANCHES
50
BESSE SUR ISSOLE
83
ANCIZES COMPS (LES)
63
AX LES THERMES
09
BEYNES
78
ANDELYS (LES)
27
BACCARAT
54
BEZONS
95
ANDERNOS LES BAINS
33
BAGNERES DE BIGORRE
65
BIDART
64
ANICHE
59
BAGNERES DE LUCHON
31
BIGANOS
33
ANNECY
74
BAGNOLES DE L'ORNE
61
BISCAROSSE BOURG
40
ANNEMASSE
74
BAGNOLET
93
BISCAROSSE PLAGE
40
ANNONAY
07
BAIGORRI
64
BLAGNAC
31
ANTONY
92
BAILLARGUES
34
BLAIN
44
APT
84
BAILLEUL
59
BLAINVILLE SUR L'EAU
54
ARCACHON
33
BAIN DE BRETAGNE
35
BLAMONT
54
ARCUEIL
94
BAINS LES BAINS
88
BLANC (LE)
36
ARGELES GAZOST
65
BALARUC LES BAINS
34
BLANC MESNIL (LE)
93
ARGELES SUR MER
66
BALBIGNY
42
BLANQUEFORT
33
ARGENTAT
19
BANDOL
83
BLANZAC PORCHERESSE
16
ARGENTEUIL
95
BAR LE DUC
55
BLAYE
33
ARGENTIERE LA BESSEE (L')
05
BARAQUEVILLE
12
BLENOD LES PONT A MOUSSON
54
ARGENTON SUR CREUSE
36
BARBEZIEUX ST HILAIRE
16
BLOIS
41
ARGENTRE DU PLESSIS
35
BARBOTAN LES THERMES
32
BOBIGNY
93
ARRAS
62
BARCARES (LE)
66
BOEN SUR LIGNON
42
ARRENS MARSOUS
65
BARCELONNETTE
04
BOLBEC
76
ARS SUR MOSELLE
57
BAREGES
65
BOLLENE
84
VILLE
Dpt
VILLE
Dpt
VILLE
Dpt
BONDY
93
CAMBO LES BAINS
64
CHAMPAGNOLE
39
BONNEUIL SUR MARNE
94
CAMBRAI
59
CHAMPIGNY SUR MARNE
94
BONNEVILLE
74
CAMPBON
44
CHANTILLY
60
BORT LES ORGUES
19
CANEJAN
33
CHANTONNAY
85
BOUGUENAIS
44
CANNES LA BOCCA
06
CHAPELLE BASSE MER (LA)
44
BOULOGNE BILLANCOURT
92
CANNET (LE)
06
CHARBONNIERES LES BAINS
69
BOULOGNE SUR GESSE
31
CANTELEU
76
CHARITE SUR LOIRE (LA)
58
BOULOGNE SUR MER
62
CAPBRETON
40
CHARLIEU
42
BOURBON L'ARCHAMBAULT
03
CAPDENAC
12
CHARMOILLES
25
BOURBON LANCY
71
CAPTIEUX
33
CHAROLLES
71
BOURBOULE (LA)
63
CAPVERN
65
CHASSENEUIL SUR BONNIEURE
16
BOURG ARGENTAL
42
CARANTEC
29
CHÂTEAU ARNOUX
04
BOURG EN BRESSE
01
CARBON BLANC
33
CHÂTEAU CHINON
58
BOURGANEUF
23
CARCANS MAUBUISSON
33
CHÂTEAU D'OLONNE
85
BOURGET (LE)
93
CARENTAN
50
CHÂTEAU DU LOIR
72
BOURGUEIL
37
CARHAIX PLOUGUER
29
CHÂTEAU GONTIER
53
BOUSBECQUE
59
CARMAUX
81
CHÂTEAU RENAULT
37
BRAY DUNES
59
CARPENTRAS
84
CHÂTEAUBOURG
35
BRAY SUR SEINE
77
CARQUEFOU
44
CHÂTEAUBRIANT
44
BREAL SOUS MONTFORT
35
CARRY LE ROUET
13
CHÂTEAUGIRON
35
BRESSE (LA)
88
CASTANET TOLOSAN
31
CHÂTEAULIN
29
BRESSUIRE
79
CASTELGINEST
31
CHÂTEAUNEUF EN THYMERAIS
28
BRETENOUX (BIARS)
46
CASTELJALOUX
47
CHÂTEAUNEUF LA FORET
87
BRETIGNOLLES SUR MER
85
CASTELMAUROU
31
CHÂTEAUNEUF LES MARTIGUES
13
BRETIGNY SUR ORGE
91
CASTELNAUDARY
11
CHÂTEAURENARD
45
BRIANCON
05
CASTELSARRASIN
82
CHÂTEAUROUX
36
BRICQUEBEC
50
CASTETS
40
CHATELAUDREN
22
BRIE COMTE ROBERT
77
CASTILLONNES
47
CHATELLERAULT
86
BRIGNOLES
83
CATEAU CAMBRESIS (LE)
59
CHATENAY MALABRY
92
BRIOUDE
43
CAUDEBEC EN CAUX
76
CHATILLON
92
BRIVE LA GAILLARDE
19
CAUDRY
59
CHATILLON EN VENDELAIS
35
BRON
69
CAUSSADE
82
CHATRE (LA)
36
BRUAY LA BUISSIERE
62
CAUTERETS
65
CHAUDES AIGUES
15
BRUZ
35
CAVAILLON
84
CHAUFFAILLES
71
BUIS LES BARONNIES
26
CAVALAIRE SUR MER
83
CHAUFFAYER
05
BUISSON DE CADOIN (LE)
24
CAZERES
31
CHAUMONT
52
BUZANCAIS
36
CERET
66
CHAUNY
02
CABRERETS
46
CERIZAY
79
CHAUVIGNY
86
CADILLAC
33
CERNAY
68
CHAVILLE
92
CAEN (CONDE SUR VIRE)
50
CESSON SEVIGNE
35
CHEF BOUTONNE
79
CAEN (DOZULE)
14
CESTAS
33
CHELLES
77
CAGNES SUR MER
06
CHALINDREY
52
CHEMILLE
49
CAHORS
46
CHALLANS
85
CHEVILLY LARUE
94
CALLAC
22
CHALLES LES EAUX
73
CHEYLARD (LE)
07
CALUIRE ET CUIRE
69
CHALONNES SUR LOIRE
49
CHILLY MAZARIN
91
CAMARES
12
CHAMBON SUR LIGNON (LE)
43
CHINON
37
CAMARET SUR MER
29
CHAMONIX
74
CHOISY LE ROI
94
VILLE
Dpt
VILLE
Dpt
VILLE
Dpt
CINEMAGINAIRE
66
CREUTZWALD
57
ERNEE
53
CIOTAT (LA)
13
CROISIC (LE)
44
ERQUY
22
CIVRAY
86
CROZON
29
ERSTEIN
67
CIZOS
65
CRUAS
07
ESPALION
12
CLAMART
92
CUCURON
84
EVAUX LES BAINS
23
CLAMECY
58
DAMPIERRE SUR SALON
70
EVIAN LES BAINS
74
CLAYETTE (LA)
71
DAX
40
EVRON
53
CLERMONT
60
DECAZEVILLE
12
EYGUIERES
13
CLERMONT L'HERAULT
34
DECINES CHARPIEU
69
EYMOUTIERS
87
CLICHY
92
DECIZE
58
EYSINES
33
CLISSON
44
DESCARTES
37
FALAISE
14
CLUNY
71
DESVRES
62
FAMECK
57
CLUSES
74
DIE
26
FAOUET (LE)
56
COLOMBES
92
DIEPPE
76
FERNEY VOLTAIRE
01
COLOMIERS
31
DIEULEFIT
26
FERRIERE (LA)
85
COMBOURG
35
DIGNE LES BAINS
04
FERTE BERNARD (LA)
72
COMBS LA VILLE
77
DIGOIN
71
FERTE MACE (LA)
61
COMMERCY
55
DIJON
21
FERTE MILON (LA)
02
COMPIEGNE
60
DINAN
22
FEURS
42
CONCARNEAU
29
DINARD
35
FIGEAC
46
CONDE SUR NOIREAU
14
DIVES SUR MER
14
FIRMINY
42
CONDOM
32
DOL DE BRETAGNE
35
FLECHE (LA)
72
CONFLANS EN JARNISY
54
DOMPIERRE SUR BESBRE
03
FLEURANCE
32
CONFLANS STE HONORINE
78
DONGES
44
FOIX
09
CONFOLENS
16
DORAT (LE)
87
FOIX - CASTELNAU DURBAN
09
CONTIS ST JULIEN EN BORN
40
DOUAI
59
FONT ROMEU ODEILLO VIA
66
CONTREXEVILLE
88
DOUARNENEZ
29
FONTENAY AUX ROSES
92
CORBIE
80
DOUCHY LES MINES
59
FONTENAY SOUS BOIS
94
COSNE COURS SUR LOIRE
58
DOULLENS
80
FONTVIEILLE
13
COUARDE SUR MER (LA)
17
DOURDAN
91
FORBACH
57
COULGENS - (ROCHETTE)
16
DOUVAINE
74
FORCALQUIER
04
COURBEVOIE
92
DOUVRES LA DELIVRANDE
14
FOS SUR MER
13
COURNEUVE (LA)
93
DOZULE
14
FOSSES
95
COURNON D'AUVERGNE
63
DRAGUIGNAN
83
FOUESNANT
29
COURPIERE
63
DUNIERES
43
FOUGERES
35
COURRIERES
62
DUNKERQUE
59
FOURAS
17
COURSEULLES SUR MER
14
DURFORT
30
FRANCONVILLE LA GARENNE
95
COURTINE (LA)
23
EAUZE
32
FRESNES
94
COUTANCES
50
ECULLY
69
FRONTIGNAN
34
COUTRAS
33
EGLETONS
19
FROUARD
54
CRAN GEVRIER
74
ELANCOURT
78
GACE
61
CRAPONNE SUR ARZON
43
EMBRUN
05
GAGNY
93
CRECHE (LA)
79
ENSUES-LA-REDONNE
83
GAILLAC
81
CRECY EN PONTHIEU
80
ENTRAYGUES SUR TRUYERE
12
GAILLON
27
CREON
33
ENTRE DEUX GUIERS
38
GANGES
34
CREST
26
EPINAY SUR SEINE
93
GANNAT
03
CRETEIL
94
EQUEURDREVILLE-HAINNEVILE 50
GARDANNE
13
VILLE
Dpt
VILLE
Dpt
VILLE
Dpt
GARDE (LA)
83
HAUTEVILLE LOMPNES
01
JOYEUSE
07
GARGES LES GONESSE
95
HAUTEVILLE SUR MER
50
LABOUHEYRE
40
GARLIN
64
HAUTMONT
59
LACANAU
33
GAUDE (LA)
06
HAY LES ROSES (L')
94
LAGNY SUR MARNE
77
GENCAY
86
HAYANGE
57
LALANNE TRIE
65
GENNEVILLIERS
92
HAYE DU PUITS (LA)
50
LALOUVESC (LA)
07
GERARDMER
88
HAZEBROUCK
59
LAMALOU LES BAINS
34
GEX
01
HENDAYE
64
LAMBALLE
22
GIEN
45
HENIN BEAUMONT
62
LAMBERSART
59
GISORS
27
HERBIERS (LES)
85
LAMBESC
13
GIVET
08
HERIC
44
LAMOTTE BEUVRON
41
GIVORS
69
HEROUVILLE ST CLAIR
14
LANDERNEAU
29
GONESSE
95
HIRSON
02
LANDIVISIAU
29
GONFREVILLE L'ORCHER
76
HONFLEUR
14
LANGOGNE
48
GORRON
53
HOSSEGOR (SOORTS)
40
LANGON
33
GOURDON
46
HOULGATE
14
LANGRES
52
GOURETTE - EAUX BONNES
64
HOURTIN
33
LANNEMEZAN
65
GOURNAY EN BRAY
76
HUELGOAT
29
LAON
02
GRAMAT
46
IBOS
65
LARAGNE MONTEGLIN
05
GRANDE SYNTHE
59
IBOS - LOUDENVIELLE
65
LARUNS
64
GRASSE
06
ILE D'AIX
17
LAVAUR
81
GRAU DU ROI (LE)
30
ILE D'YEU
85
LAVELANET
09
GRAULHET
81
ILE ROUSSE
20
LECTOURE
32
GRAVELINES
59
ILE TUDY
29
LEERS
59
GRAY
70
INCHEVILLE
76
LEGE
44
GRENADE SUR GARONNE
31
INGRANDES
49
LENCLOITRE
86
GREOUX LES BAINS
04
INZINZAC LOCHRIST
56
LEOGNAN
33
GUEBWILLER
68
ISIGNY SUR MER
14
LEON
40
GUEMENE PENFAO
44
ISLE EN DODON (L')
31
LESNEVEN
29
GUEMENE SUR SCORFF
56
ISLE JOURDAIN (L')
32
LESPARRE MEDOC
33
GUER
56
ISLE SUR LA SORGUE (L')
84
LIBOURNE
33
GUERCHE DE BRETAGNE (LA)
35
ISSOIRE
63
LIEVIN
62
GUERET
23
ISSOUDUN
36
LIFFRE
35
GUEUGNON
71
ISSY LES MOULINEAUX
92
LILAS (LES)
93
GUICHEN
35
ISTRES
13
LILLE
59
GUILHERAND GRANGES
07
IVRY SUR SEINE
94
LILLEBONNE
76
GUILLESTRE
05
JANZE
35
LINXE
40
GUIPRY MESSAC
35
JARD SUR MER
85
LISIEUX
14
GUJAN MESTRAS (LA HUME)
33
JARNY
54
LIT ET MIXE
40
HAGETMAU
40
JARZE
49
LIVRY GARGAN
93
HAGONDANGE
57
JEUMONT
59
LOCHES
37
HAGUENAU
67
JOEUF
54
LOCMINE
56
HAILLAN (LE)
33
JOIGNY
89
LODEVE
34
HALLUIN
59
JOINVILLE
52
LONS LE SAUNIER
39
HAM
80
JOINVILLE LE PONT
94
LORIOL SUR DROME
26
HARNES
62
JONZAC
17
LOROUX BOTTEREAU (LE)
44
HASPARREN
64
JOSSELIN
56
LOUDEAC
22
VILLE
Dpt
VILLE
Dpt
VILLE
Dpt
LOUDENVIELLE
65
MEUNG SUR LOIRE
45
MONTROUGE
92
LOUDUN
86
MEXIMIEUX
01
MONTSURS
53
LOUHANS
71
MEYTHET
74
MORCENX
40
LOURDES
65
MEYZIEU
69
MORESTEL
38
LUDE (LE)
72
MEZE
34
MOREZ
39
LUNEL
34
MILLAU
12
MORLAIX
29
LUNEVILLE
54
MIMIZAN
40
MORNANT
69
LURE
70
MIMIZAN BOURG
40
MORTAGNE AU PERCHE
61
LUXEUIL LES BAINS
70
MIRAMAS
13
MORTEAU
25
LUZ ST SAUVEUR
65
MIRANDE
32
MOURENX
64
LUZY
58
MIRECOURT
88
MUGRON
40
LYON
69
MIREPOIX
09
MULSANNE
72
MACHECOUL
44
MITRY MORY
77
MUNSTER
68
MAICHE
25
MOIRANS EN MONTAGNE
39
MUR DE BARREZ
12
MAISONS LAFFITTE
78
MOISSAC
82
MURAT
15
MALAKOFF
92
MOISSY CRAMAYEL
77
MURE (LA)
38
MALESTROIT
56
MONCOUTANT
79
MUREAUX (LES)
78
MAMERS
72
MONEIN
64
MURET
31
MANOSQUE
04
MONSEGUR
33
MUSSIDAN
24
MANTES LA JOLIE
78
MONSEMPRON LIBOS
47
MUTZIG
67
MARCIAC
32
MONT DORE (LE)
63
MUZILLAC
56
MARCIGNY
71
MONT ST AIGNAN
76
NANGIS
77
MARCOUSSIS
91
MONTAGNE (LA)
44
NANTERRE
92
MARCQ EN BAROEUL
59
MONTAIGU
85
NANTES
44
MARIGNANE
13
MONTAUBAN DE BRETAGNE
35
NANTUA
01
MARLY
57
MONTAUROUX
83
NARBONNE - FABREZAN
11
MARMANDE
47
MONTBARD
21
NERAC
47
MARSEILLE
13
MONTBAZON
37
NEUBOURG (LE)
27
MARTHON
16
MONTBRISON
42
NEUFCHÂTEAU
88
MARTIGUES
13
MONTDIDIER
80
NEUFCHATEL EN BRAY
76
MARVEJOLS
48
MONTELIMAR
26
NEUFCHATEL HARDELOT
62
MASSEUBE
32
MONTENDRE
17
NEUILLY PLAISANCE
93
MASSY
91
MONTFORT L'AMAURY
78
NEUVIC
19
MAULE
78
MONTFORT SUR MEU
35
NEUVILLE DE POITOU
86
MAULEON
79
MONTGERON
91
NEUVILLE SUR SAONE
69
MAULEON LICHARRE
64
MONTGUYON
17
NIORT
79
MAURIAC
15
MONTIGNAC
24
NOEUX LES MINES
62
MAUVEZIN
32
MONTIGNY LE BRETONNEUX
78
NOGARO
32
MAYENNE
53
MONTIGNY LES CORMEILLES
95
NOGENT LE ROTROU
28
MAZAMET
81
MONTJEAN SUR LOIRE
49
NOGENT SUR SEINE
10
MELLE
79
MONTMEDY
55
NOIRETABLE
42
MENDE
48
MONTMORILLON
86
NOIRMOUTIER
85
MERS LES BAINS
80
MONTPON MENESTEROL
24
NOISIEL
77
MERU
60
MONTREJEAU
31
NONTRON
24
MERVILLE
59
MONTREUIL
93
NORT SUR ERDRE
44
MESCHERS SUR GIRONDE
17
MONTREUIL SUR MER
62
NOTRE DAME DE GRAVENCHON
76
METABIEF
25
MONTRICHARD
41
NOYANT
49
VILLE
Dpt
VILLE
Dpt
VILLE
Dpt
NOYON
60
PLOMBIERES LES BAINS
88
REQUISTA
12
NOZAY
44
PLOUESCAT
29
RETHEL
08
NUITS ST GEORGES
21
PLOUGASTEL DAOULAS
29
RETIERS
35
NYONS
26
PLOUGONVELIN
29
REVEL
31
OBERNAI
67
POITIERS
86
REVILLE
50
OISSEL
76
POIX DE PICARDIE
80
REZE LES NANTES
44
OLORON STE MARIE
64
POMMERAYE (LA)
49
RIBEAUVILLE
68
ORBEY
68
POMPIGNAC
33
RIBERAC
24
ORLEANS
45
PONS
17
RICHELIEU
37
ORLY
94
PONT A MOUSSON
54
RIEUPEYROUX
12
ORNANS
25
PONT DE BEAUVOISIN (LE)
73
RIOM
63
ORSAY
91
PONT DE ROIDE
25
RIOM ES MONTAGNES
15
ORTHEZ
64
PONT L'ABBE
29
RION DES LANDES
40
OSSEJA
66
PONT L'EVEQUE
14
RIS ORANGIS
91
OUISTREHAM
14
PONT ST ESPRIT
30
RIVE DE GIER
42
OULLINS
69
PONT STE MAXENCE
60
RIXHEIM
68
OYONNAX
01
PONTAULT COMBAULT
77
ROANNE
42
PAIMPOL
22
PONTCHARRA
38
ROCHE BERNARD (LA)
56
PALAIS (LE)
56
PONTCHÂTEAU
44
ROCHE CHALAIS (LA)
24
PALAVAS LES FLOTS
34
PONTONX SUR L'ADOUR
40
ROCHE POSAY (LA)
86
PAMIERS
09
PONTS DE CE (LES)
49
ROCHE SUR FORON (LA)
74
PANISSIERES
42
PORNIC
44
ROCHE SUR YON (LA)
85
PANTIN
93
PORT DE BOUC
13
ROCHEFOUCAULT (LA)
16
PARAY LE MONIAL
71
PORT LA NOUVELLE
11
ROCHELLE (LA)
17
PARTHENAY
79
PORT LEUCATE
11
RODEZ
12
PAUILLAC
33
PORT ST LOUIS DU RHONE
13
ROMAINVILLE
93
PAVILLONS SOUS BOIS (LES) 93
PORTES LES VALENCE
26
ROMORANTIN
41
PENMARCH
29
PORTICCIO (GROSSETTO PRUGNA) 20
RONCE LES BAINS
17
PENNE SUR HUVEAUNE (LA)
13
POULIGUEN (LE)
44
RONCQ
59
PERIGUEUX
24
POUZAUGES
85
ROSCOFF
29
PERONNE
80
PRADES
66
ROSIERES
07
PERREUX SUR MARNE (LE)
94
PRAYSSAC
46
ROSNY SOUS BOIS
93
PERTUIS
84
PRIVAS
07
ROUSSES (LES)
39
PESSAC
33
QUESTEMBERT
56
RUFFEC
16
PEZENAS
34
QUIBERON
56
RUMILLY
74
PHALSBOURG
57
QUIMPERLE
29
RUOMS
07
PIERRE BENITE
69
QUINTIN
22
SABLE SUR SARTHE
72
PIERRELATTE
26
RABASTENS
81
SABRES
40
PLAISANCE DU GERS
32
RAMONVILLE ST AGNE
31
SAIN BEL
69
PLAISANCE DU TOUCH
31
RAON L'ETAPE
88
SAINNEVILLE SUR SEINE
76
PLAISIR
78
REDON
35
SAINTES
17
PLANCHER LES MINES
70
REICHSHOFFEN
67
SALIES DE BEARN
64
PLELAN LE GRAND
35
REIGNIER
74
SALLANCHES
74
PLENEUF VAL ANDRE
22
REIMS
51
SALLES
33
PLESSIS ROBINSON (LE)
92
REMIREMONT
88
SANARY SUR MER
83
PLESTIN LES GREVES
22
RENAZE
53
SARLAT
24
PLOERMEL
56
REOLE (LA)
33
SARREBOURG
57
VILLE
Dpt
VILLE
Dpt
VILLE
Dpt
SARREGUEMINES
57
ST CLAUDE
39
ST MARTIN DE CRAU
13
SARZEAU
56
ST CYR L'ECOLE
78
ST MARTIN EN HAUT
69
SAULIEU
21
ST CYR SUR MER
83
ST MAUR DES FOSSES
94
SAVERDUN
09
ST DENIS
93
ST MEDARD EN JALLES
33
SAVIGNY LE TEMPLE
77
ST DIE
88
ST MEEN LE GRAND
35
SAVIGNY SUR ORGE
91
ST DIZIER
52
ST MICHEL CHEF CHEF
44
SCEAUX
92
ST ETIENNE DE MONTLUC
44
ST MICHEL DE MAURIENNE
73
SCHILTIGHEIM
67
ST FLORENT LE VIEIL
49
ST MICHEL SUR ORGE
91
SEES
61
ST FLORENT SUR CHER
18
ST OUEN
80
SEGRE
49
ST FLOUR
15
ST OUEN L'AUMONE
95
SEIGNOSSE
40
ST GALMIER
42
ST OUEN SUR SEINE
93
SELESTAT
67
ST GAUDENS
31
ST PALAIS
64
SELLES SUR CHER
41
ST GENIES BELLEVUE
31
ST PALAIS SUR MER
17
SEMUR EN AUXOIS
21
ST GENIEZ D'OLT
12
ST PAUL TROIS CHÂTEAUX
26
SENLIS
60
ST GENIS DE SAINTONGE
17
ST PAVACE
72
SENONCHES
28
ST GENIS LAVAL
69
ST PHILBERT DE GRAND LIEU
44
SEREMANGE
57
ST GENIX SUR GUIERS
73
ST PIERRE D'ALBIGNY
73
SERVANCE
70
ST GEORGES DE DIDONNE
17
ST PIERRE D'OLERON
17
SEVRAN
93
ST GIRONS
09
ST PIERRE SUR DIVES
14
SEVRES
92
ST GRATIEN
95
ST POL DE LEON
29
SEYNOD
74
ST HERBLAIN
44
ST POL SUR TERNOISE
62
SIGEAN
11
ST HILAIRE DE RIEZ
85
ST PRIEST
69
SISTERON
04
ST HILAIRE DU HARCOUET
50
ST QUAY PORTRIEUX
22
SOLRE LE CHÂTEAU
59
ST HILAIRE DU TOUVET
38
ST REMY DE PROVENCE
13
SOMMIERES
30
ST HILAIRE LA PALUD
79
ST RENAN
29
SOUILLAC
46
ST HONORE LES BAINS
58
ST SAVINIEN
17
SOULAC SUR MER
33
ST JEAN D'ANGELY
17
ST SEVER
40
SOUSTONS
40
ST JEAN DE BOURNAY
38
ST SULPICE
81
SOUTERRAINE (LA)
23
ST JEAN DE LUZ
64
ST SYMPHORIEN SUR COISE
69
ST AFFRIQUE
12
ST JEAN DE MONTS
85
ST TROJAN LES BAINS
17
ST AIGNAN
41
ST JEAN PIED DE PORT
64
ST VALLIER
26
ST AMAND MONTROND
18
ST JUNIEN
87
ST VINCENT DE TYROSSE
40
ST AMANT ROCHE SAVINE
63
ST JUST EN CHAUSSEE
60
ST YRIEIX LA PERCHE
87
ST ANDRE DE CUBZAC
33
ST JUST ST RAMBERT
42
STE FOY LA GRANDE
33
ST ANTONIN NOBLE VAL
82
ST LARY SOULAN
65
STE FOY LES LYON
69
ST ARNOULT EN YVELINES
78
ST LAURENT DE NESTE
65
STE HERMINE
85
ST ASTIER
24
ST LAURENT DU PONT
38
STE LIVRADE SUR LOT
47
ST AVOLD
57
ST LEONARD DE NOBLAT
87
STE MARIE SUR MER
44
ST BARTHELEMY D'ANJOU
49
ST LO
50
STE SOLANGE
18
ST BREVIN L'OCEAN
44
ST MACAIRE EN MAUGES
49
STENAY
55
ST BREVIN LES PINS
44
ST MAIXENT L'ECOLE
79
STRASBOURG
67
ST CALAIS
72
ST MALO DE GUERSAC
44
SULLY SUR LOIRE
45
ST CAST LE GUILDO
22
ST MARCEL
27
SURESNES
92
ST CERE
46
ST MARCELLIN
38
SURGERES
17
ST CHAMOND
42
ST MARS LA JAILLE
44
TALMONT ST HILAIRE
85
ST CHELY D'APCHER
48
ST MARTIN D'ARROSSA
64
TARARE
69
ST CIERS SUR GIRONDE
33
ST MARTIN D'HERES
38
TARASCON
13
VILLE
Dpt
VILLE
Dpt
VILLE
Dpt
TARASCON SUR ARIEGE
09
VALBONNE
06
VIRY CHATILLON
91
TASSIN LA DEMI LUNE
69
VALDAHON
25
VITRE
35
TAVERNY
95
VALENCE D'AGEN
82
VITROLLES
13
TEIL SUR ARDECHE (LE)
07
VALLET
44
VITRY LE FRANCOIS
51
TEMPLEUVE
59
VALOGNES
50
VITTEL
88
TENCE
43
VALREAS
84
VIZILLE
38
TENDE
06
VALS LES BAINS
07
VOREPPE
38
TERGNIER
02
VANS (LES)
07
VOUZIERS
08
TERRASSON
24
VANVES
92
WITTENHEIM
68
THANN
68
VAUCRESSON
92
WOIPPY
57
THEIL SUR HUISNE (LE)
61
VAUGNERAY
69
YDES
15
THIERS
63
VAULX EN VELIN
69
YERRES
91
THILLOT (LE)
88
VAUX LE PENIL
77
THIONVILLE
57
VAYRAC
46
THIVIERS
24
VENCE
06
THONON LES BAINS
74
VENISSIEUX
69
THORENS GLIERES
74
VERDUN
55
THOUARS
79
VERDUN SUR GARONNE
82
THUMERIES
59
VERNEUIL SUR AVRE
27
THURY HARCOURT
14
VERNEUIL SUR SEINE
78
TONNAY BOUTONNE
17
VERNOUX EN VIVARAIS
07
TONNEINS
47
VERRIERES LE BUISSON
91
TONNERRE
89
VERSAILLES
78
TOUCY
89
VERTOU
44
TOULOUSE
31
VERVINS
02
TOULOUSE - CINEFOL 31
31
VESINET (LE)
78
TOURNON SUR RHONE
07
VESOUL
70
TOURNUS
71
VEULES LES ROSES
76
TOURS
37
VEYNES
05
TRANCHE SUR MER (LA)
85
VIC EN BIGORRE
65
TRAPPES
78
VIC FEZENSAC
32
TREMBLAY EN FRANCE
93
VIERZON
18
TRIMOUILLE (LA)
86
VIEUX BOUCAU LES BAINS
40
TROUVILLE SUR MER
14
VIGAN (LE)
30
TULLE
19
VILLARD BONNOT
38
TULLINS
38
VILLARS LES DOMBES
01
TURBALLE (LA)
44
VILLEDIEU LES POELES
50
UGINE
73
VILLEFONTAINE
38
ULIS (LES)
91
VILLEFRANCHE DE LAURAGAIS 31
UNION
31
VILLEFRANCHE DE ROUERGUE
12
URRUGNE
64
VILLEJUIF
94
USSEL
19
VILLENEUVE D'ASCQ
59
UZERCHE
19
VILLERS COTTERETS
02
UZES
30
VILLERS SUR MER
14
VAGNEY
88
VILLEURBANNE
69
VAISON LA ROMAINE
84
VILLIERS SUR MARNE
94
VAL DE REUIL
27
VIRE
14
MODES D’INTERVENTION DE L’ADRC POUR L’ACCÈS AUX FILMS
Les dispositions qui suivent ont fait l’objet, en premier lieu, d’une phase d’élaboration de la part des administrateurs
et de la direction de l’ADRC, avec les avis du CNC. Une phase de concertation a suivi avec les instances et
représentants des divers secteurs professionnels, ainsi qu’avec le Médiateur du cinéma. Enfin, les dispositions
définitives issues de ces concertations ont fait l’objet d’un dernier débat de la part des administrateurs de l’ADRC au
Conseil du 9 novembre 2000 où, en accord avec le CNC, elles ont été adoptées.
Ces dispositions s’appliquent pleinement dès janvier 2001.
PRÉAMBULE :
Par ses divers modes et procédures d’intervention, l’une des missions premières de l’ADRC consiste, sur l’ensemble
du territoire et dans un objectif d’aménagement culturel, au profit d’une pluralité de salles, de films et de publics, à
favoriser l’accès aux films des salles situées dans des zones ou des localités insuffisamment prises en compte par les
diffuseurs, et/ou soumises à la forte concurrence des équipements d’exploitation multisalles concentrés de type
« multiplexe ».
L’actualisation de ses modes d’intervention pour l’accès aux films répond, pour une part, à la nécessité d’assurer la
cohérence d’action de l’ADRC dans tous les secteurs où elle est appelée à intervenir. D’autre part, elle doit lui
permettre de compenser les nouveaux effets perturbateurs du «marché » quant à la meilleure diffusion et
exploitation des films sur le territoire, et de veiller au meilleur accès des salles à la plus grande diversité des
œuvres.
Les interventions de l’ADRC en tirage de copies sont complémentaires des diffusions mises en place par les
distributeurs. Elles permettent de répondre à des besoins et des demandes de salles que les seules possibilités des
distributeurs ne peuvent résoudre au moment de la sortie des films, ou dans un délai répondant aux besoins des
salles.
L’ADRC ne se substitue pas aux responsabilités et aux fonctions du distributeur, et ne peut devenir, pour certaines
salles, le seul interlocuteur sur un film, en lieu et place du distributeur.
Pour déterminer son intervention, l’ADRC, et ses divers Comités Techniques Professionnels, doivent apprécier,
avec toute la précision nécessaire, les stratégies de diffusion des films faisant l’objet de demandes de l’exploitation.
Cette intervention ne peut s’opérer qu’en fonction de la cohérence et de la couverture territoriale des plans de
diffusion nationaux des films qui doivent être communiqués à l’ADRC dans un délai permettant leur analyse.
Seront ainsi envisagés, entre autres, la répartition de la diffusion entre les salles des villes-clés et celles des villes
petites et moyennes, et l’accessibilité aux copies pour les salles sans lien structurel, direct ou indirect, avec le
diffuseur du film, notamment l’accessibilité de la version originale.
Des stratégies de diffuseur contraires à ces conditions de répartition et d’accessibilité des films ne pourraient donner
lieu à une intervention complémentaire de l’ADRC.
En effet, quelle que soit la procédure ADRC par laquelle ces copies sont mises en place, les copies ADRC ne
peuvent suffire à rétablir une cohérence de diffusion nécessaire sur les films, et à assurer une pleine accessibilité du
film pour les salles.
Par ailleurs, l’ADRC ne doit pas contribuer à instituer une diffusion à deux vitesses : d’un côté le distributeur qui, en
fonction de ses relations et impératifs commerciaux, ne se préoccuperait plus que des salles structurellement
dominantes, apparaissant comme incontournables (par exemple celles des circuits d’exploitation nationaux), et de
l’autre l’ADRC qui, en fonction de ses préoccupations d’aménagement culturel et de pluralisme de la diffusion et de
l’exploitation des films, tendrait à devenir l’interlocuteur privilégié des autres salles.
La responsabilité et l’action du distributeur en faveur d’un réseau de salles diversifié, à l’échelle de l’ensemble du
territoire, apparaît bien comme une nécessité pour le maintien et le développement de la diversité de diffusion des
films.
I – DISPOSITIFS ET PROCEDURES D’INTERVENTION DE L’ADRC
L’ADRC intervient pour le meilleur accès aux films, par le tirage de copies supplémentaires, selon 3 dispositifs.
Les villes « petites » et « moyennes » sont ainsi qualifiées par l’ADRC sur la base des entrées annuelles réalisées
(données CNC).
Pour certains films que leurs plans de diffusion rendent moins accessibles, par exemple sur le secteur Art et Essai,
des salles implantées dans des villes plus importantes pourront, par dérogation, si elles en font la demande, et avec
l’accord nécessaire du distributeur, bénéficier du dispositif de circulation de copies « Petites Villes ».
Pour tous les dispositifs, la condition préalable établit que l’exploitant bénéficiaire doit être en règle au regard des
textes et obligations régissant son activité.
1/ Dispositif pour les salles des « Petites Villes » : Circulation de la copie sur la base 1 salle=1 semaine
Définition des « Petites Villes ADRC » : Villes réalisant moins de 35 000 entrées annuelles.
Dérogations : les salles des villes réalisant dans l’année de 35 000 à 50 000 entrées peuvent accéder à ce
dispositif, à leur demande, pour faciliter leur accès à certains films de diffusion plus réduite. Sur le secteur de
l’Art et Essai, des salles de villes plus importantes peuvent accéder à ce dispositif. Ces dérogations doivent
obtenir l’accord des distributeurs concernés et seront envisagées cas par cas par l’ADRC en fonction des
conditions de diffusion du film et de l’état des demandes.
Mode d’intervention : Les demandes des salles sont produites directement auprès des correspondants
régionaux de l’ADRC qui organisent et gèrent les circulations de copies en accord avec les distributeurs. Une
copie peut être tirée quand une circulation est établie pour au moins 7 salles, soit 7 semaines d’exploitation, et
dans la mesure où les demandes sont confirmées et fiables, non soumises au risque d’annulation.
Le tirage sera donc confirmé au vu du maintien des demandes au moment où les premiers résultats du film
seront connus.
Fonctionnement :
Le non-respect par un exploitant des modes de fonctionnement suivants peut l’exclure des circulations
ADRC.
> Programmation : 1 semaine d’exploitation par salle, avec un minimum de 5 séances dans la semaine. Cette
exigence est prise en compte par l’ADRC en fonction des conditions habituelles d’exploitation de la salle
concernée, du film considéré, et du contexte d’exploitation.
Par ailleurs, si la meilleure exploitation du film le nécessite, une reprise d’une copie ADRC du même film peut
être programmée ultérieurement dans la mesure où cela n’entrave pas l’accès au film pour d’autres salles.
> Conditions économiques : - partage des recettes à 50 % sans minimum garanti, y compris pour une reprise
éventuelle.
- l’exploitant transmet directement sa copie à l’exploitant qui le suit dans la
circulation que lui a transmise l’ADRC, selon les conditions indiquées par
l’ADRC.
En cas de reprise de programmation d’une copie ADRC demandée par des exploitants après le retour au stock
distributeur de la copie considérée, après l’achèvement de la circulation initiale ADRC, les conditions
économiques ADRC pour les nouvelles programmations ne s’appliqueront que dans le cas d’une nouvelle
circulation de la copie de salle à salle sur au moins 4 semaines, avec au moins 3 séances par semaine.
> Transports : - l’exploitant assume dans les meilleures conditions le transport de la copie vers la salle qui
suit dans la circulation établie par l’ADRC, selon les conditions indiquées par l’ADRC, et en
respectant les contraintes horaires de programmation de la salle destinataire.
le premier et le dernier transport dans la circulation établie par l’ADRC – soit le départ de la
copie du stock du distributeur et son retour à ce stock – sont assumés par le distributeur du
film.
> Résultats d’exploitation : chaque salle doit impérativement communiquer au plus tôt les résultats du film à
l’ADRC qui doit évaluer en permanence le fonctionnement des dispositifs dont elle a la charge.
2/ Dispositif pour les salles des « Villes Moyennes »
Définition des « Villes Moyennes ADRC » : Villes réalisant de 35 000 à 215 000 entrées annuelles.
Dérogations : Selon les indications du dispositif Petites Villes, et afin d’améliorer leur accès à une diversité de
films, notamment dans le secteur de l’Art et Essai, des salles de ces villes peuvent être intégrées, à leur
demande, et en accord avec les distributeurs concernés, à des circulations Petites Villes.
Mode d’intervention : Les demandes des salles de villes moyennes doivent être prises en compte par le
distributeur. Pour les demandes qu’il estime ne pas pouvoir satisfaire dans un délai satisfaisant pour les salles,
le distributeur les organise en un plan de diffusion complémentaire proposé alors à l’ADRC, après lui avoir
communiqué le plan de diffusion national complet du film.
Une copie peut être demandée dès lors qu’elle sera programmée pour au moins 8 semaines, chaque salle
pouvant programmer la copie plusieurs semaines consécutives sans pouvoir excéder 5 semaines.
Le distributeur doit, par ailleurs, mettre en place lui-même au moins 80 copies au moment de l’intervention de
l’ADRC.
Un Comité Technique Professionnel (C.T.P. , voir page 3 : point 4), administré et arbitré par l’ADRC, analyse
la demande et détermine le nombre de copies pouvant être octroyé en fonction des demandes réelles des salles,
des résultats commerciaux du film, et de la stratégie et pratique de diffusion du distributeur.
Cette intervention se confirme donc après la sortie du film faisant l’objet de la demande. Par ailleurs, des
demandes complémentaires pourront être produites et étudiées ultérieurement en fonction des résultats et de la
diffusion réelle du film.
Fonctionnement : (suite du Dispositif Villes Moyennes)
Le non-respect par un distributeur des modes de fonctionnement ci-après peut l’exclure du bénéfice
d’une telle intervention.
> Plafond d’intervention de l’ADRC : 40 % maximum du tirage distributeur, 100 copies maximum sous
condition que le film réalise 20 % au moins de part du marché hebdomadaire Paris-Périphérie (Ciné-Chiffres).
> Programmation : - les copies VM ADRC sont mises en place pour 8 semaines d’exploitation ;
si l’ensemble des demandes villes moyennes ont été satisfaites, les copies peuvent
alimenter des petites villes en fin de circulation.
-
une copie VM ADRC doit changer de ville dès lors que son résultat hebdomadaire est
inférieur de 50 % à celui de la semaine précédente.
-
une copie VM ADRC ne peut rester plus de 5 semaines dans la même ville.
> Conditions économiques : - location à 50 % sans minimum garanti
- les copies VM ADRC sont remboursables dès lors que les recettes
distributeur générées par ces copies dépassent un seuil relatif au coût de tirage
effectif des copies, seuil défini ci-après.
> Information : - le distributeur informe immédiatement l’ADRC :
* dès le lundi, du plan de diffusion définitif du démarrage du film attribuant les copies confirmées par
l’ADRC
* des résultats obtenus par les copies à compter de leur mise en place
* du plan de diffusion définitif des copies dès la fin de leur exploitation
- le distributeur informe chaque exploitant de l’origine ADRC du financement de la copie VM ADRC
Remboursement des copies : une copie VM ADRC est remboursable à l’ADRC aux conditions
suivantes :
Une copie VM ADRC doit être remboursée par le distributeur à l’ADRC dès lors que les recettes distributeur
générées par la circulation de cette copie sur 8 semaines sont égales ou supérieures au seuil défini par le coût
effectif de la copie ADRC considérée multiplié, selon les cas, par un des coefficients suivants :
. si le distributeur a obtenu moins de 20 copies VM ADRC : coefficient = 5
.
de 20 à 40 copies VM ADRC :
coeff. = 4
.
plus de 40 copies VM ADRC :
coeff. = 3
Ce coefficient est ramené à 6 pour les films sortant pour l’été, soit du 20 mai au 20 août.
D’autre part, lorsque le plan de diffusion définitif des copies obtenues fait apparaître un arrêt de l’exploitation
des copies avant les 8 semaines minimum exigées, le distributeur devra rembourser une copie pour chaque
cumul de 8 semaines de non-circulation constaté. Toutefois, la 7ème et la 8ème semaine ne seront comptabilisées
que comme une seule semaine.
3/ Dispositif « Art et Essai » : Salles et films du secteur Art et Essai
Salles et villes destinataires : Les exploitants bénéficiaires sont ceux des salles Art et Essai indépendantes
des régions et de la périphérie parisienne. La détermination des villes et salles destinataires des copies AE
ADRC ayant demandé un film s’effectue en cohérence avec le plan de diffusion distributeur.
Mode d’intervention et fonctionnement : Ils sont identiques à ceux du dispositif Villes Moyennes, avec un
Comité Technique Professionnel spécifique au dispositif Art et Essai.
Les copies AE ADRC attribuées sont donc remboursables dans les mêmes conditions que pour les Villes
Moyennes.
4/ Les C.T.P. Villes Moyennes et Art et Essai
Rôle : Evaluer et analyser les demandes présentées à l’ADRC par les distributeurs, en fonction des critères
d’évaluation et d’intervention de l’ADRC, afin d’émettre un avis sur l’opportunité et la nature de son
intervention. L’ADRC établit la synthèse de ces avis et met en place cette intervention en relation avec le
distributeur.
Les avis des membres du CTP donnés à l’ADRC sont confidentiels et ne peuvent être communiqués que sous
forme de la synthèse de l’avis du CTP, ceci garantissant l’indépendance de jugement et d’expression de ses
membres.
Les CTP se réunissent tous les trimestres à l’ADRC pour établir un bilan des interventions et débattre de leurs
évolutions.
Composition : Les membres sont désignés par l’ADRC pour un an renouvelable, avec l’accord du CNC
. Villes Moyennes : 12 membres
représentants de la production : 3 ;
. Art et Essai :
représentants de l’exploitation : 5 ;
représentants de la distribution : 4
11 membres
représentants de la production : 2 ;
représentants de l’exploitation : 6 ;
représentants de la distribution : 3
5/ Confirmation anticipée des tirages
Des demandes de programmation certaines, reposant sur une démarche spécifique d’exploitation liée au film
faisant l’objet de ces demandes (par exemple sur le secteur jeune public, ou l’Art et Essai, ou s’appuyant sur
une opération d’animation, etc.), pourront être confirmées en amont de la sortie nationale du film considéré,
dans la mesure où une circulation de copie pourra être établie et répondra aux principes de circulation de
l’ADRC. Cette copie pourra éventuellement circuler dès la sortie nationale.
Ces dérogations, qui devront obtenir l’accord du distributeur, ne sont envisageables que dans
la mesure où elles permettent une meilleure exploitation du film considéré s’appuyant sur un
travail préalable effectif des exploitants concernés.
II – CRITERES D’EVALUATION ET D’INTERVENTION DE L’ADRC
Les interventions de l’ADRC ne peuvent s’exercer que dans le cadre d’une diffusion cohérente des films
à l’échelle de l’ensemble du territoire, compte tenu de la pluralité des salles, des films et des publics.
L’ADRC doit veiller, avec les membres de ses Comités Techniques Professionnels, aux meilleures
conditions de diffusion et d’accessibilité des films, y compris dans leurs versions originales, pour les
salles et les publics.
Les critères suivants devront donc être pris en considération pour déterminer la possibilité et l’opportunité des
interventions de l’ADRC.
1/ Couverture territoriale de la diffusion du film
Doivent être évaluées la concentration des copies au niveau des villes-clés, et la répartition des copies entre les
villes-clés et les villes moyennes et petites, ainsi que les villes périphériques aux plus grandes unités urbaines.
2/ Accessibilité du film, y compris de la version originale
Doit être évalué l’accès au film pour les salles structurellement indépendantes du diffuseur du film et qui en
ont demandé la programmation, notamment dans sa version originale.
3/ Conditions d’accès au film pour les salles et villes situées dans les zones dites « sensibles »
Les zones qualifiées par l’ADRC de « sensibles » sont celles situées dans les zones d’influence directe ou
indirecte des équipements concentrés d’exploitation de type multiplexe.
L’ADRC établit pour chaque région la carte des zones « sensibles » et la liste des villes soumises à cette forte
concurrence.
Elle agit prioritairement pour le meilleur accès aux films des villes et des salles concernées, selon ses divers
dispositifs, et en faveur d’actions d’accompagnement sur ces films. L’analyse des plans de diffusion
distributeur, et la détermination des interventions ADRC, seront tout d’abord opérées sur cette base.
Des programmations en sortie nationale pourront, dans ces conditions, être envisagées par l’ADRC, si elles
répondent aux principes exposés au point 5 (p 3) « Confirmation anticipée des tirages ».
III – CONVENTIONNEMENT ADRC – EXPLOITANT – DISTRIBUTEUR
Tout destinataire d’une copie ADRC doit être informé du statut ADRC de cette copie (selon les procédures, par
le distributeur ou le programmateur de la salle) afin qu’il ait la pleine connaissance des obligations et modes de
gestion qui s’y attachent.
Le rappel des engagements réciproques figure dans les courriers de confirmation établis par l’ADRC pour
chaque intervention.
L’ADRC veille, selon ses divers modes d’intervention, à la meilleure gestion des circulations qu’elle contrôle,
à la meilleure information des partenaires, et au respect des engagements de chacun.
L’EXPLOITANT s’engage à
- produire sa demande de programmation de manière certaine, sans risque d’annulation, et à respecter ses
obligations commerciales envers le distributeur concerné ;
- programmer au mieux le film en rapport aux conditions habituelles d’exploitation de sa salle et du film
concerné ;
- veiller au meilleur état physique de la copie ADRC, à ne pas perturber le bon déroulement de la circulation
de copie dont il fait partie, et à assurer notamment son meilleur transport vers la salle qui suit en tenant
compte des impératifs de programmation de cette dernière (il en est de même pour les films annonces fournis
par le distributeur).
Le DISTRIBUTEUR s’engage à
- respecter les conditions de fonctionnement des interventions ADRC, notamment sur les conditions
économiques et sur la programmation ;
- communiquer à l’ADRC, au plus tôt en amont de la sortie du film, les conditions de diffusion du
film, notamment par le plan de diffusion national complet et précis indiquant les salles destinataires des
copies, avec l’indication des versions des copies (VO et VF) ;
- mettre à la disposition des salles destinataires des copies ADRC tout le matériel d’information, notamment
pour la presse, et le matériel d’exploitation du film, notamment les films annonces, ceci pour permettre le
meilleur travail d’exploitation du film.
IV – EXPORTATION
Conformément au dispositif d’attribution gratuite de copies aux distributeurs de films français à l’étranger,
l’ADRC et le CNC demanderont la mise à disposition d’une partie de ces copies dès la fin de leur exploitation.

Rapport d`activité 2004

Transcription

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