passeurs d`images - avril - FRMJC Bourgogne Champagne

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passeurs d`images - avril - FRMJC Bourgogne Champagne
LE BIEN PUBLIC
Samedi 3 avril 2010
MONTBARD.
Passeurs d'images : rencontres sur grand écran
Les 6es Rencontres régionales Passeur d'images ont débuté à la MJC par un atelier «
Ingénieur du son », animé par Antoine Rivat qui anime ce type d'activité au cinéma Le
France de Saint- étienne.
Une trentaine de participants, jeunes et animateurs, ont pu ainsi créer en direct la
bande-son d'un film, à partir d'une série d'objets usuels mis à leur disposition, en
enregistrant successivement dialogue, ambiance, bruitages, musique, pour obtenir une
bande-son complète et réaliste.
En fin de matinée, un apéritif a réuni les responsables du dispositif en Bourgogne, la
directrice de l'UDMJC 21, Marlène Perraud, Karine Feuillet, coordinatrice régionale
régionale, les jeunes venus de Sens, Montbard, Chenôve... et les animateurs. Tour à
tour, Pierre Vian, président de l'UDMJC 21, qui est en charge de la coordination du
dispositif depuis 1996, et Christelle Sylvestre, maire de Montbard, ont remercié et félicité
les présents, soulignant tout l'intérêt de Passeurs d'images qui donne au jeune public des
possibilités d'accès au cinéma et d'analyse de ses enjeux.
Après un repas pris en commun, tout le monde s'est retrouvé dans la salle du cinéma Le
Phénix pour une projection des films d'ateliers réalisés en 2009 en Bourgogne.
Les réalisateurs en herbe ont pu présenter leurs films et répondre aux questions du
public sur les conditions de leur création. Une bonne façon de préparer la saison à venir.
LE BIEN PUBLIC
Lundi 19 avril 2010
QUETIGNY.
Six jeunes initiés au tournage
Passeurs d'images est un dispositif d'éducation à l'image et au cinéma à vocation
culturelle et sociale, mis en place dans le cadre de la politique de la Ville et soutenu par
l'Agence pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (Acsé) auquel la Ville de
Quetigny adhère. Cette année, la réalisation d'un documentaire sur le Festival de théâtre
d'Avignon en est le thème.
Six jeunes, dont quatre « anciens », âgés de 11 à 15 ans, participent au projet axé sur
les problématiques du festival off qui se déroule en marge du programme officiel. Un
travail d'enquêtes et suivi d'une troupe de théâtre de Sergy-Pontoise, Théâtre en stock.
Lors des vacances de février, les participants, qui travaillent avec Jean-Baptiste
Fauconnier, réalisateur et intervenant, et Mehdi Hakkou, animateur du service jeunesse,
ont procédé à l'écriture de la première partie (histoire du festival qui a débuté en 1947 à
l'initiative de Jean Vilar), avec interview de comédiennes locales, d'un spécialiste JeanMarie Zaepfel, réalisation d'un premier court- documentaire.
En mars, le petit groupe a rencontré, durant un week-end, la troupe du Théâtre en stock
et a visité l'opéra Garnier.
Durant les deux semaines de vacances de printemps, les essais de premiers tournages
d'intervention sur fond bleu ont eu lieu afin de placer les silhouettes sur des images
d'archives. Ils ont ensuite intercalé les commentaires sur banc de montage vidéo avec
tournage en saynètes illustrant l'histoire du festival sur scène.
Les participants ont assisté à la projection de différents documentaires. Ils ont écrit avec
des fragments épars d'informations montées pour créer un sens. Le moment de détente
a été la visite de l'Auditorium.
Du 8 au 13 juillet, les jeunes cinéastes suivront la troupe théâtrale et tourneront, avec
tout ce qu'ils ont appris, leur vrai documentaire.
LE BIEN PUBLIC
Mardi 20 avril 2010
CINEMA. Ce soir, au Cap Vert, un film puis un débat sont consacrés à cet art
urbain
Le graff, art de la rue et délit
Le Point information jeunesse de Quetigny projette ce soir au Cap Vert le film Whole
train, consacré aux plaisirs et aux dangers du graff.
Ce soir, à 20 heures, à la salle Méliès du cinéma Cap Vert, le Point information jeunesse
(PIJ) de Quetigny propose une soirée dédiée au graff. Au programme: la projection du
film Whole train de l'Allemand Florian Gaag puis un débat, en présence notamment de
Thierry Rousseau, coordinateur régional de Passeurs d'images»et du même coup
codistributeur du film. « C'est l'histoire de quatre copains qui décident coûte que coûte
d'aller "graffer" des trains », résume-t-il. « C'est donc pour eux une forme de vie, voire
même de survie, dans la transgression, puisqu'ils savent très bien que ce qu'ils font est
interdit. » C'est tout le paradoxe du graff, à la fois art de la rue et délit. « J'ai découvert
le graff au milieu des années 80, mais depuis, son intérêt ne s'est jamais démenti »,
ajoute Sébastien Lethiais, graffeur côte-d'orien habitué des ateliers avec les jeunes,
également présent ce soir, notamment pour réaliser une fresque en direct.
« Aujourd'hui, le phénomène de mode autour du graff est toujours aussi fort », ajoute-til « On trouve de tout en graff : de la papeterie en graff, des fringues en graff... Sur une
commande de la ville de Dijon, j'ai par exemple "graffé" pour le skate-parc, le terrain de
basket du quartier Montchapet ou encore à l'occasion du centenaire de La Poste. » Il
parle également de « zones tolérées », comme le site des Tanneries. Mais il sait aussi
qu'au regard de la loi, le graff constitue une « destruction, une dégradation ou une
détérioration volontaire d'un bien appartenant à autrui », qui peut être punie d'une
contravention de 1 500 € ou plus s'il n'en résulte qu'un dommage léger ou d'une amende
pouvant atteindre, en théorie, 30 000 €, voire deux ans d'emprisonnement.
Le débat de ce soir devrait donc tenter de dessiner les différents visages du graff : un art
souvent éphémère, urbain, en quête de respectabilité, ou volontairement hors-la-loi.
FREDERIC JOLY [email protected]
info A 20 heures, ce soir, au Cap Vert de Quetigny. Entrée gratuite.

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