LES SALONS D`ACCESSOIRES ONT MARQUÉ UN TEMPS D`ARRÊT
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LES SALONS D`ACCESSOIRES ONT MARQUÉ UN TEMPS D`ARRÊT
Date : 31 MARS 15 Page de l'article : p.42-43 Journaliste : Bénédicte Jourgeaud/ Odile Mopin Pays : France Périodicité : Hebdomadaire Page 1/5 DOSSIER LES NOUVEAUX ACCESSOIRES LES SALONS D'ACCESSOIRES ONT MARQUÉ UN TEMPS D'ARRÊT LA DEUXIÈME SESSION A ÉTÉ RELATIVEMENT CALME, MARQUÉE PAR UN RECUL DES ACHETEURS INTERNATIONAUX. Premiere Classé PREMIÈRE CLASSE. Le visitorat français a été en hausse de 3%, maîs le nombre d'acheteurs étrangers a lui, été en recul de 7% yema* «««fc Tous droits réservés à l'éditeur JOURFERIE 4162253400504 Date : 31 MARS 15 Page de l'article : p.42-43 Journaliste : Bénédicte Jourgeaud/ Odile Mopin Pays : France Périodicité : Hebdomadaire Page 2/5 REMIERE CLASSE, le Salon d'accessoires de Wm, a accueilli pour son édition de deuxième session 16.490 visiteurs (en cumulé avec Paris sur Mode et Don't Believe the Hype, les deux autres événements prêt-à-porter de l'organisateur). Sous les tentes blanches, installées du 6 au 9 mars dans le jardin des Tuileries, la session a pu paraître assez calme pour certaines marques d'accessoires, mais le sentiment général a quand même été positif. Ainsi, la marque de joaillerie O Fée, qui était venue présenter son nouveau concept de «bar à boucles d'oreilles», a constaté la présence de visiteurs «très qualitatifs». Reste que le climat est complexe. «Hy a beaucoup de Salons, déplus en plus de marques sur le marché, mais, en même temps, il y a de moins en moins de détaillants multimarques de prêt-à-porter et d'accessoires pour diffuser du bijou créateur. La déferlante de chaînes telles que Sandro ou The Kooples réduit également les possibilités de s'implanter, car ces enseignes sont mono- P marques», observe Thomas Cohen-Skalli, directeur commercial de la marque Redline, qui s'est fait connaître avec ses microdiamants travaillés sur des fils rouges. «Hy a une vraie question sur les prix», observe pour sa part Nicolas Berdugo, à la tête de la marque Tua March, qui lance du coup une collection de sacs un peu moins chers pour satis- Pratique, modulaire et pouvant se porter de différentes façons, le nouveau sac a séduit les visiteurs. STAND A PREMIÈRE CLASSE. Les visiteurs parisiens sont venus en nombre (+9%), alors que les visiteurs des regions ont boude les Sa lons d'accessoires x«/iu* Roudor Tous droits réservés à l'éditeur JOURFERIE 4162253400504 Date : 31 MARS 15 Page de l'article : p.42-43 Journaliste : Bénédicte Jourgeaud/ Odile Mopin Pays : France Périodicité : Hebdomadaire Page 3/5 faire les attentes de certains acheteurs, «mais sans que cela soit une ligne bis», précise Nicolas Berdugo. «Nous avons fait monter en gamme nos collections, mais nous veillons à proposer du "précieux accessible", qui n 'atteintpas les prix de la haute fantaisie avec diamants, et c'est un positionnement qui semble répondre aux attentes de la clientèle internationale», indique-t-on également sur le stand de la marque de bijoux 5 Octobre. Du côté du visitorat, la légère baisse de fréquentation qui a marqué la session s'explique par le tassement du nombre d'acheteurs étrangers (-7%, avec une présence moins importante des Asiatiques et des Américains). Le visitorat français, pour sa part, a légèrement progressé, de 3%. DES ASIATIQUES MOINS NOMBREUX Sur les stands, c'est la baisse de la fréquentation asiatique (-16%) qui a plus marqué les esprits que celle des Américains (-17%). Parmi eux, la chute de 21% des acheteurs donne le sentiment que ceux-ci ont bel et bien fait l'impasse sur cette session. «Le gouvernement japonais a déconseillé à ses ressortissants de se rendre en France en raison des attentats de janvier», croit savoir un exposant. La marque Renard Bijoux, qui travaille beaucoup avec les acheteurs japonais et américains, témoigne elle aussi d'allées plus calmes qu'à l'ordinaire. Quant au visitorat français, ce sont surtout les Parisiens qui se sont déplacés, tandis que les vi- Tous droits réservés à l'éditeur siteurs des régions ont boudé le Salon, avec un recul de leur nombre de 9%. Cela n'aura cependant pas empêché les marques d'ouvrir de nouveaux comptes, comme O ria Kelly avec l'Europe ou 5 Octobre avec des acheteurs japonais. En ce qui concerne les sélections, la tendance est à la modularité dans le sac, auquel on demande d'être pratique et de pouvoir se porter de différentes façons. Une attente à laquelle répond la jeune marque Passerin-Nonpareil, présente pour la première fois à Première Classe, avec des sacs en cuir de formats différents dont les rabats sont interchangeables. Tout est fabriqué en Italie et, dès le premier jour du Salon, les trois cofondateurs ont pris des commandes fermes avec le Japon, l'Australie et l'Afrique du Sud. Certains cuirs sont imprimés en numérique de photographies d'architecture très graphique : une autre des tendances de la prochaine saison automne-hiver 2015-16, qui privilégie les aspects graphiques et géométriques aussi bien dans les formes que dans les imprimés. Ainsi, chez Oda Kiely, un sac droit, imprimé d'un quadrillage noir, crème et moutarde, a séduit les visiteurs. Côté formats, c'est toujours le grand écart entre grands et petits volumes, même si le structure domine dans les sélections, note-t-on chez Tila March et chez Avril Gan. Du côté des chaussures, les talons plats, les formes empruntées au soulier masculin, comme le derby, mais aussi les boots à talon confortables sont des valeurs sûres. Chez Jour férié, les acheteurs ont ainsi plébiscite Le nombre des derbys et des boots d'acheteurs asiatiques a chuté de zippées en serpent d'eau coloré. «Déjà pour l'été, 16%, un recul qui les derbys ont bien foncdonne l'impression tionné et cela continue que ceux-ci ont fait pour l'hiver», signale Olil'impasse cet hiver vier Villeneuve, cofondasur les Salons teur de la marque. parisiens. Première Classe proposait également une multi- 16% JOURFERIE 4162253400504 Date : 31 MARS 15 Page de l'article : p.42-43 Journaliste : Bénédicte Jourgeaud/ Odile Mopin Pays : France Périodicité : Hebdomadaire Page 4/5 DONT BELIEVE THE HYPE. Dans les foulards comme dans les bijoux, une certaine uniformisation de l'offre a pu être constatée. lucie de marques de foulards, mais aussi de chapeaux. Dans ces domaines, Céline Robert a très bien travaillé avec sa nouvelle collection de chapeaux masculins en mérinos, décorés de coups de pinceau à la Pollock. Tous sont proposés en piece unique. IMPRESSION NUMÉRIQUE Concernant le foulard, l'offre n'en finit plus de grossir avec l'impression numérique, quitte à parfois se ressembler d'un stand à l'autre. Chez les marques dc bijoux elle tend également à se Tous droits réservés à l'éditeur faire un peu uniforme, les créations se résumant souvent à un fil et une petite pierre. Reste des exceptions, telle la marque de bijoux précieux Culoyon, qui propose, pour la prochaine saison, des bagues à porter par deux. Une fois assemblées aux doigts, ces bagues réunissent par exemple les deux parties d'une même tête d'animal. Ou la marque Renard Bijoux et ses créations en céramique, recherchées par une clientèle internationale. LE DERBY SE RECYCLE. Les formes empruntées au soulier masculin, comme le derby, ont été très appréciées des visiteurs des Salons d'accessoires BÉNÉDICTE JOURGEAUU • JOURFERIE 4162253400504 Date : 31 MARS 15 Page de l'article : p.42-43 Journaliste : Bénédicte Jourgeaud/ Odile Mopin Pays : France Périodicité : Hebdomadaire Page 5/5 DEE OCCLEPO POSE SES SACS DE LUXE EN FRANCE RE OCCLEPO (Mme Hilfiger à la ville) pose ses sacs de luxe en France. Les Galeries Lafayette Haussmann accueillent (jusqu'à la fin de mars) un pop-up store de 25 m2 dédié à sa marque au premier étage «luxe et créateurs», juste à côté de Louis Vuitton. Une façon de tester le marché pour la jeune griffe de luxe née fin 2012, déjà D LA CRÉATRICE DEE OCCLEPO "ll suffit d'enlever ou d'ajouter un élément, de retourner le dessus, pour changer le look d'Un Sde."Richard Phibbs Tous droits réservés à l'éditeur vendue dans des grands magasins anglais et américains tels que Saks ou Harrods. Grande voyageuse, Dec Occlepo a eu envie de lancer sa marque de maroquinerie, inspirée de ses voyages. La collection, produite en Italie, est en partie fondée sur le concept du «luxe versatile», plutôt nouveau dans cet univers, soit la transformation. Pour l'hiver prochain, ses sacs aux volumes épurés, en cuir brodé, en lézard, en python, en fourrure ou en bouclette de mouton sont, au gré des envies, réversibles (fourrure d'un côté, cuir de l'autre), se parent de franges ou se font plus sobres, grâce à des rabats interchangeables en cuir exotique. Des produits adaptés, qui marient fonctionnalité pour la journée et touche plus festive pour le soir. «Comme beaucoup de femmes, je suis très occupée, très active et j'aime pouvoir garder le même sac pour la journée et le soir. On évite ainsi de transférer ses affaires d'un sac à l'autre. ll suffit d'enlever ou d'ajouter un élément, de retourner le dessus pour changer de look», remarque la créatrice. Celle-ci, qui a vécu plusieurs années en France, n'a pas choisi par hasard ce marché. L'objectif est de séduire une Parisienne pointue, grâce à l'univers raffiné et coloré de la marque. ODILE MOPIN • SAC DEE OCCLEPO. La marque joue la carte du «luxe versatile», c'est à-dire de sacs qui peuvent être facilement transformés JOURFERIE 4162253400504