RECONNAISSANCE - Parole d`enfants

Transcription

RECONNAISSANCE - Parole d`enfants
L’association Parole d’Enfants organise son grand congrès annuel
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… EN PASSANT PAR LA
PARIS
MAISON DE
L’UNESCO
17 & 18
DÉCEMBRE
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RECONNAISSANCE
L’association Parole d’Enfants
organise son grand congrès annuel
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MAISON DE
L’UNESCO
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Du rejet à la confiance De l’in
… EN PASSANT PAR LA
17 & 18
DÉCEMBRE
2015
C
hacun d’entre nous peut
avoir l’intuition que la
reconnaissance constitue
un besoin fondamental de
l’être humain. Il peut agir comme
un puissant moteur de dépassement de soi, mais aussi devenir
une source d’amertume et de
souffrance lorsqu’il n’est pas ou
peu comblé.
En tant que professionnels de
la relation d’aide, nous rencontrons de nombreuses personnes
qui souffrent d’un manque de
reconnaissance, et se retrouvent
ainsi bloqués pour réaliser leur
propre potentiel, entretenir des
relations de confiance et de
respect avec les autres et se
sentir capables d’agir en faveur
du bien commun.
Au cours de ce congrès, nous
nous proposons d’explorer comment il est possible d’apporter
une contribution réparatrice auprès des enfants, adolescents,
adultes, familles qui ont été
bercés par d’autres musiques qui les ont fragilisés et stigmatisés dans leur identité et
dans leur intégration sociale :
mépris,
déni,
négligence,
violence,
rejet,
exclusion,
dévalorisation, humiliation …
1
RECONNAISSANCE
Dans la sphère familiale :
> Comment
aider des parents en difficulté à se connecter à leur enfant, à ses besoins,
ses émotions, ses difficultés ?
>C
omment faire du couple un lieu de respect et de réalisation plutôt que le théâtre
de conflits, d’exigences, de déceptions et de reproches ?
>C
omment reconnaître les efforts, parfois vains, réalisés par les enfants pour venir
en aide à leurs parents en détresse ?
> Comment reconnaître les scripts correctifs mis en œuvre par les parents
pour offrir à leurs enfants une vie meilleure que celle qu’ils ont connue ?
> Dans les situations de violences intrafamiliales (violence conjugale, maltraitance,
abus sexuels), quelle peut être la portée mais aussi les limites de la reconnaissance
du point de vue des victimes et des auteurs ?
Dans la vie sociale :
>Q
uelles initiatives pour rendre la dignité à ceux qui en sont privés ?
Sans-papiers, minorités, SDF, etc.
>C
omment restaurer l’estime de soi de parents qui ont été signalés à la protection
de l’enfance, de personnes qui ont été condamnées pour des atteintes aux personnes ?
>C
omment décliner, dans une prise en charge, des interventions à différents niveaux
pour favoriser la reconnaissance ? Thérapie, soin, éducation, combat juridique,
accomplissement d’actes de réalisation et de réparation, etc. ?
Au cœur des professions d’aide et de soin :
> Comment favoriser la reconnaissance mutuelle dans le travail en équipe ?
> Comment travailler à la reconnaissance entre services dans le travail en réseau ?
> Comment considérer les besoins de reconnaissance des professionnels (reconnaissance
qu’ils attendent de la part des bénéficiaires, de l’institution et de la société …) ?
2
Jeudi 17 décembre
09h30 Café d’accueil
10h00 Catherine DENIS - ouverture du congrès
10h30-11h30
Vendredi 18 décembre
ÉDOUARD DELRUELLE
Violence, reconnaissance, émancipation :
penser avec A. Honneth contre A. Honneth
09h00-10h00 Conférences au choix
PROGRAMME
11h30-12h30
FARHAD KHOSROKHAVAR
Le jihadisme, le sentiment d'indignité chez les
jeunes exclus et la reconnaissance de leur dignité
12h30-14h00 Pause-déjeuner (libre)
14h00-15h00 Conférences au choix
STÉPHANIE HAXHE
Reconnaissance et parentification,
des mots qui vont très bien ensemble?
ISABELLE AUBRY
On ne peut pas lutter contre l’inceste
sans commencer par le reconnaître
Ce congrès permettra aux participants :
Ce congrès s’adresse aux professionnels
de l’éducation, de l’aide et du soin à qui sont confiées différentes missions :
■ travail psychothérapeutique avec des enfants, des adultes, des couples ou
des familles,
■
aide éducative en milieu ouvert,
soutien aux familles précarisées
où existent des maltraitances et des négligences,
■
15h00-16h00
Conférences au choix
YVES STEVENS ET CHRISTEL PIRE
Les trois petits cochons ...
La question de la reconnaissance dans
l’accompagnement des adolescents auteurs
d’abus sexuels au sein de leur famille
MARIA GRAZIA SOLDATI, LORENZO MORENI ET
FRANCINE ROSENBAUM
La prise de parole pour stimuler les relations
de reconnaissance sociale :
une nécessité en contexte multiculturel
16h00 Pause
16h30-17h30
JEAN-PAUL MUGNIER
Méconnaître puis savoir pour enfin reconnaître
L’impact de la méconnaissance de la souffrance
parentale dans l’apparition des conduites
à risque chez l’enfant et l’adolescent
17h30
3
Fin
ALFREDO CANEVARO
La reconnaissance est la mémoire du cœur
■ accueil de personnes migrantes
souffrant de nombreux traumatismes,
■ prise en charge de personnes
marginalisées,
■
soin aux victimes de violences,
■ accompagnement éducatif d’enfants
en difficultés familiales,
intervention au bénéfice d’adolescents en rupture, en révolte, en détresse, …
■
■ de réfléchir à la façon dont le concept de
reconnaissance peut constituer un levier, un
moyen, voire un objectif de travail utile pour
donner confiance en soi, respect de soi,
estime de soi ;
■ d’utiliser le pouvoir émancipateur de la
reconnaissance tout en évitant que cela ne
devienne un besoin tyrannique qui prend le
pouvoir sur l’individu ;
■ de s’approprier de nouveaux outils pour
rencontrer, entendre et donner la parole à
ceux qui sont sans voix ;
■ d’apprendre à apaiser la colère, le sentiment d’injustice, les pulsions autodestructrices de ceux qui souffrent de carence de
reconnaissance ;
de s’autoriser à imaginer des interventions qui rendent la dignité à leurs bénéficiaires en leur permettant d’apporter une
contribution précieuse au monde dans
lequel ils vivent ;
■
■ d’augmenter leur efficacité professionnelle par une meilleure considération
pour les autres professionnels avec qui ils
partagent des missions souvent complexes.
RÉBECCA SHANKLAND
La gratitude : un bonheur partagé
10h00-11h00 Conférences au choix
JEAN-CLAUDE MÉTRAUX
Pour une thérapeutique de la reconnaissance
FAMILLES PAUVRES : SOUTENIR LE LIEN
DANS LA SÉPARATION
Film suivi d’une rencontre avec
Carine BAWIR, Virginie DEGEY, Delphine NOËL
et Caroline SALINGROS
11h00 Pause-café
11h30-12h30
MICHELA MARZANO
Promesse d’amour, reconnaissance
et respect de l’altérité
12h30-14h00
14h00-15h00
Pause-déjeuner (libre)
BÉATRICE EDREI et ISABELLE GERNET
Travail de soin et psychodynamique
de la reconnaissance
15h00-16h00
DIDIER ROBIN
Quelles prises en compte de l’estime de soi et
de la reconnaissance dans le travail en équipe
et les pratiques de réseaux ?
16h00 Pause
16h30 CLÔTURE SURPRISE !
17h30 Fin
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Jeudi 17 décembre 2015
10h00 Catherine DENIS
Ouverture du congrès
JEUDI
10h30
ÉDOUARD DELRUELLE
Violence, reconnaissance, émancipation :
penser avec A. Honneth contre A. Honneth
Le concept de reconnaissance est désormais
familier aux travailleurs psychosociaux. Il
semble fortement opératoire pour décrire
les situations de mépris, de déni, d’exclusion, subies par les sujets les plus fragiles.
Mais comment passer de la question éthique
de l’estime de soi, de la qualité de la relation
morale entre deux individus, à la question
politique de l’égalité juridique et sociale entre
acteurs, voire entre groupes ? Quel lien entre
le besoin de reconnaissance et la lutte pour la
reconnaissance ? Et entre celle-ci et le combat pour l’émancipation ?
Professeur de philosophie politique à l’Université
de Liège, ancien directeur-adjoint du Centre pour
l’égalité des chances et la lutte contre le racisme
(2007 – 2013), Edouard DELRUELLE est un intellectuel engagé dans des combats tels que le droit de
mourir dans la dignité, le dialogue interculturel et
la justice sociale.
JEUDI
11h30
FARHAD KHOSROKHAVAR
Le jihadisme, le sentiment d'indignité
chez les jeunes exclus et
la reconnaissance de leur dignité
Les jeunes des cités qui embrassent l’islam
radical ont une subjectivité marquée par un
trait fondamental : la haine de la société. Ils
vivent un sentiment profond d’injustice sociale. Les enquêtes sociologiques montrent
qu’ils ressentent l’exclusion comme un fait
indépassable, un stigmate qu’ils portent sur
leur visage, dans leur accent, dans leur langage bourré de verlan et d’expressions angloarabes. Le sentiment d'indignité intériorisée
5
dont ils souffrent est l'expression profonde
d'un manque de reconnaissance par la société et ceci induit un mal-être qui s'exprime sur
de multiples registres comme l'hyper-agressivité, le manque de confiance en soi et en
ses capacités, l'incapacité à se projeter dans
l'avenir et un éclatement de la personnalité.
Pour accéder à la dignité, la reconnaissance
doit être mise en place non seulement par
des mots, mais aussi par des actes. Une thérapie pour redonner confiance en soi et se débarrasser de ce sentiment d'indignité aiderait
beaucoup à surmonter ce sentiment de haine
de la société.
Professeur à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences
Sociales à Paris, Farhad KHOSROKHAVAR travaille
sur les phénomènes de radicalisation et du jihadisme, notamment chez les jeunes des banlieues
en France et des « poor districts » en Angleterre qui
souffrent d'un sentiment d'indignité intériorisée. Il
travaille aussi sur la déradicalisation.
JEUDI 14h00
Conférences au choix
STÉPHANIE HAXHE
Reconnaissance et parentification,
des mots qui vont très bien ensemble?
L'être humain naît dans le lien et surtout
dans l'échange. Il se construit par ce qu'il
reçoit mais aussi par ce qu'il donne. Dès le
début de sa vie, l'enfant a besoin de donner
et c'est sur cette base que se construira le
sentiment de sa propre valeur. Faut-il encore
que ce don soit reconnu, validé et lui apporte
du mérite. Quelques fois, les adultes qui l'entourent ne sont pas dans la possibilité de voir,
reconnaître et donc créditer ses dons à leur
juste mesure. L'enfant parentifié est un enfant qui oriente sa préoccupation et ses soins
vers ses parents, au risque de mettre entre
parenthèses ses propres besoins. Dans ce
contexte, la reconnaissance de ce qu’il donne
est-elle possible? Quels éléments sont susceptibles d'entraver cette reconnaissance?
Comment le comprendre?
On situe habituellement l'enjeu du travail
thérapeutique avec l'enfant et sa famille
autour du dialogue pour qu'émerge la reconnaissance des parents vis-à-vis de l'enfant.
Le risque est alors que l'objectif thérapeutique ne soit confondu avec le moyen, lorsque
nous sommes tentés de pousser, de provoquer cette reconnaissance, voire de la donner
nous-mêmes en lieu et place des parents.
La question de la reconnaissance est également à aborder sous l'angle de la fratrie,
non seulement parce que les frères et sœurs
peuvent constituer une aide dans ce processus, mais également parce qu'ils sont bien
souvent concernés eux-mêmes. En effet,
on identifie plus volontiers un seul enfant
comme étant parentifié dans la famille, le
plus souvent l'enfant soignant, alors que
d'autres formes coexistent et sont portées
par les autres enfants de façon bien moins
visible et méritent pourtant tout autant notre
attention.
Docteur en psychologie clinique, thérapeute de
famille, assistante post-doctorante à l'université de
Liège, chargée de cours invitée à Paris 8, Stéphanie
HAXHE est l’auteur de nombreux articles de thérapie familiale et d’un livre publié chez Érès en 2013
« L’enfant parentifié et sa famille ».
Isabelle AUBRY
On ne peut pas lutter contre l’inceste
sans commencer par le reconnaitre
L’inceste est un tabou, littéralement « ce
qu’il est interdit de faire et ce qu’il est interdit de dire ». Pourtant, depuis 1791, l’inceste
n’est plus légalement interdit en France, le
législateur révolutionnaire considérant qu’il
s’agissait d’un interdit moral non nuisible à
la société et que sa « gestion » relevait de la
sphère familiale.
Aujourd’hui, les victimes sont convaincues
que la reconnaissance légale de ce crime est
un préalable à sa prise en compte par tous
les acteurs de la société tant au niveau de la
prévention, du repérage, de la sanction et de
l’aide aux survivants. Insérer l’inceste dans le
code pénal est le combat d’AIVI depuis quinze
ans. Reconnaitre la spécificité de l’inceste,
c’est avant tout comprendre qu’il ne s’agit ni
d’un viol ni d’une agression sexuelle mais de
ce que nous appelons « un crime de lien ».
Depuis 2002, AIVI organise des groupes de
parole thématiques dans les grandes villes
françaises selon un concept original que nous
décrirons. La rencontre en groupes de parole
permet en effet aux survivants de s’identifier
à l’autre, celui qui par son vécu travaille ou a
travaillé sur ce lien familial dont il devra souvent faire le deuil pour se rétablir. Nous verrons également en quoi les groupes de parole
associés à un travail thérapeutique personnel
peuvent aider les victimes à devenir survivants, première étape vers le rétablissement.
Survivante de l'inceste, Isabelle AUBRY a fondé
l'Association Internationale des Victimes de l'Inceste (AIVI) en 2000, une association à but non
lucratif animée par un groupe de survivants de
l'inceste français, canadiens et belges. Sa volonté
est de rassembler, d'aider et de porter la parole
des survivants de l'inceste qui ont vécu ou qui vivent
encore sous le poids du silence. Avec son association, elle a mené un long combat pour réintroduire
l'inceste dans le Code pénal français.
JEUDI 15h00
Conférences au choix
YVES STEVENS ET CHRISTEL PIRE
Les trois petits cochons …
Regards croisés sur la question de la
reconnaissance dans l’accompagnement
des adolescents auteurs d’abus sexuels
au sein de leur famille
Le dévoilement de l’abus sexuel d’un enfant
aîné sur un plus jeune crée toujours un
séisme dans les familles. Le trauma de l’abus
sexuel concerne bien souvent l’ensemble des
protagonistes et ne réside pas uniquement
dans les passages à l’acte mais également
dans la manière dont les révélations vont
être considérées par l’entourage familial et
professionnel et, par-delà même, la manière
dont ils vont continuer à exister aux yeux des
autres et à leurs propres yeux.
Il est en général admis que la reconnaissance
des faits par l’adolescent auteur est la pre-
6
mière étape indispensable dans son accompagnement pour éviter la récidive et pour travailler à la reconstruction des liens familiaux.
Mais comment aider ce jeune auteur à entrer
dans ce processus de reconnaissance ? Comment lui offrir un dispositif où il pourrait
prendre la mesure de ce qu’il aurait à gagner
en reconnaissant sa part de responsabilité
dans ce désastre ? En effet, nier ou minimiser
les faits c’est, pour l’adolescent, un moyen
de fuir ses responsabilités mais c’est avant
tout le signe d’une peur panique des conséquences de ses actes, d’une conviction que
le monde s’effondrerait s’il acceptait de se
reconnaitre comme auteur.
Cet exposé sera enrichi par des témoignages
d’adolescents auteurs d’abus sexuels qui
ont eu le courage de reconnaître leur part
de responsabilité dans ce drame. Que nous
disent-ils de leurs motivations et quel regard
portent-ils sur leur trajectoire ?
Yves STEVENS et Christel PIRE sont tous deux psychologues et intervenants psychosociaux à Kaléidos, un service d’accompagnement de mineurs victimes et auteurs d’abus sexuels et de leur famille
à Liège. Yves Stevens est également psychothérapeute et formateur.
MARIA GRAZIA SOLDATI,
LORENZO MORENI
ET FRANCINE ROSENBAUM
La prise de parole pour stimuler les
relations de reconnaissance sociale :
une nécessité en contexte multiculturel
Dans des contextes multiculturels, il est
nécessaire d’accompagner la transformation
des communautés et de soutenir la construction des identités en attribuant une valeur
sociale aux multiples façons d’exister, aux
affiliations culturelles plurielles et aux valeurs des personnes et des groupes d’appartenance. Chaque individu devient un membre
actif du corps social dans la mesure où il
est reconnu par lui dans ses appartenances
générationnelles, culturelles, religieuses et
de genre. De cette hypothèse découle l’idée
que stimuler les relations de reconnaissance
sociale passe par la narration en groupe
7
d’histoires de vie, situées dans leurs scénarios collectifs et historiques respectifs. Le
fait de raconter ensemble et avec permet aux
personnes de devenir partie prenante de la
communauté, favorise l’auto estime et les relations interpersonnelles. Ce sont des modalités positives de la relation, conjuguées aux
différentes formes de la Reconnaissance et
qui constituent autant de présupposés à l’autoréalisation individuelle. Les réflexions et les
vidéo-narrations de l’intervention offrent un
aperçu de trois projets de recherche-action
en politiques communautaires réalisés dans
plusieurs communes italiennes. Le dernier
en particulier, dénommé « Communitas ».
« Immaginare il presente » a concerné environ 1000 habitants d’une grande commune du
Nord de l’Italie.
Vendredi 18 décembre 2015
VENDREDI
ALFREDO CANEVARO
La reconnaissance est la mémoire
du cœur
Maria Grazia SOLDATI est ethno-psychopédagogue
à l’Université de Vérone (Italie). Lorenzo MORENI
est éducateur et vidéomaker à Brescia (Italie).
Francine ROSENBAUM est orthophoniste ethnoclinicienne à Mendrisio (Suisse) et auteur du livre
« Les humiliations de l'exil. Les pathologies de la
honte chez les enfants migrants », paru en 2010
chez Fabert à Paris.
JEUDI 16h30
JEAN-PAUL MUGNIER
Méconnaître puis savoir pour enfin
reconnaître
L’impact de la méconnaissance de la
souffrance parentale dans l’apparition
des conduites à risque chez l’enfant
et l’adolescent
La rencontre d’enfants et d’adolescents présentant des conduites autodestructrices ou
des idées suicidaires, quand elles ne sont pas
la conséquence d’agressions sexuelles, fait
souvent apparaître dans l’histoire des parents
l’existence de souffrances anciennes non
résolues. Celles-ci peuvent alors entraîner
une méconnaissance des besoins évolutifs
de l’enfant au point par exemple d’interpréter
certains de ses comportements d’exploration
avec des comportements de transgression,
d’opposition.
9h00
Conférences au choix
Thérapeute familial et de couples, Jean-Paul
MUGNIER dirige depuis plus de 20 ans l’Institut
d’Etudes Systémiques à Paris. Sa formation initiale
d’éducateur spécialisé l’a conduit à se sensibiliser
très tôt aux questions liées à la maltraitance et à
s’interroger sur les moyens à mettre en œuvre pour
venir en aide aux enfants victimes de sévices, de
négligences comme à leurs parents.
Formateur et superviseur, il intervient auprès de
nombreuses équipes en France comme à l’étranger, notamment en Belgique, tant dans le champ
médico-social que dans le domaine de la protection
de l’enfance.
Directeur des collections « Psychothérapies créatives » et « Penser le monde de l’enfant » aux éditions Fabert, il est également l’auteur de nombreux
essais et romans parmi lesquels « Les stratégies
de l’indifférence », « La promesse des enfants
meurtris », « Le silence des enfants », « L’enfance
meurtrie de Louis-Ferdinand Céline »…
En tant qu’être humain adulte, nous nous
débattons sans cesse sur un axe qui oscille
entre deux grands besoins. D’un côté, le besoin d’appartenance à un système familial qui
nous a donné la vie, notre nom et avec lequel
nous avons accumulé des milliers d’interactions. De l’autre, le besoin de différenciation,
une poussée spontanée qui nous porte à explorer le monde et à dessiner un projet existentiel autonome pour nous insérer de façon
créative dans la culture environnante.
C’est dans cet axe plus ou moins tourmenté,
plus ou moins facilité par les familles d’origine et par la société dans laquelle nous
vivons, que s’inscrivent les dysfonctions les
plus fréquentes qui amènent un client en
thérapie.
Convoquer systématiquement en séance les
membres significatifs de la famille peut grandement faciliter ce processus de différentiation.
Inviter les familles d’origine, demander leur
aide, éclairer les malentendus et favoriser si
possible une rencontre émotionnelle intense
qui aide à la différenciation peut être la façon
la plus rapide d’aider un individu à dessiner
un projet existentiel, une insertion créative
dans la société et non contre une famille ressentie comme hostile et non collaborative. Nous aurons toujours besoin d’être en relation avec nos parents, nos frères et nos
sœurs, jusqu’au dernier jour de leur vie et
de la nôtre, tout en devant nous adapter à
chaque moment du cycle vital de la famille et
des individus qui la composent.
Haïr un parent avec lequel on n’a pas pu
expliciter notre relation nous conduira à haïr
une partie de nous-mêmes ou pire encore à
haïr le monde (qui nous semblera plein d’ennemis), nos partenaires ou nos enfants, dans
8
une tentative illusoire de nous éloigner de
cette souffrance.
Tant que les parents sont en vie et quel que
soit leur âge, une rencontre thérapeutique
pouvant aborder les nœuds non résolus et
éventuellement les dénouer, peut changer
une vie.
Face à des situations restées pendant des
années sans solution, une explication adéquate et la demande de pardon d’un parent
âgé reconnaissant ses torts peuvent changer
entièrement les vécus du patient.
Psychiatre et psychothérapeute, Alfredo CANEVARO est engagé dans des activités de clinique,
d’enseignement et de supervision. De formation
psychanalytique, il a évolué vers une pensée systémique complexe. Il collabore depuis 1999 avec
l’école Mara Selvini Palazzoli à Milan en tant que
professeur et chercheur clinicien. Il vient de publier
avec Alain Ackermans, aux Editions Erès, « La naissance d'un thérapeute familial ».
RÉBECCA SHANKLAND
La gratitude : un bonheur partagé
La gratitude est une émotion éprouvée
lorsque l’on se perçoit comme étant bénéficiaire d’un bienfait procuré intentionnellement par autrui (une aide, un don…) ou
d’un bienfait généré par l’existence (une
rencontre, une découverte, un paysage…).
Les personnes qui éprouvent de la gratitude
repèrent davantage les événements positifs
de la vie et les retiennent plus que les personnes moins reconnaissantes. Elles ont
ainsi une représentation plus positive de leur
environnement social et de leurs conditions
de vie. La gratitude réduit la tendance au
matérialisme et à la comparaison sociale et
augmente l’empathie, ce qui génère des relations de meilleure qualité, améliorant ainsi le
bien-être de la personne et de son entourage.
Les recherches ont ainsi montré de nombreux effets positifs sur la santé mentale des
individus tels que la réduction de l’anxiété,
de la dépression et même du suicide. Ces
travaux s’inscrivent dans le champ de la psychologie positive qui est l’étude scientifique
des dimensions individuelles, relationnelles
9
et institutionnelles favorisant l’épanouissement des individus et des groupes. La psychologie positive vise à comprendre comment
l’expérience du bonheur survient chez les
personnes, et sous quelles conditions elle se
maintient. La gratitude apparaît comme une
dimension intimement reliée au sentiment
de bonheur des individus, à la satisfaction de
leur vie et à leur engagement pro-social.
Une personne qui éprouve fréquemment
de la gratitude, pour un grand nombre de
petites choses du quotidien est considérée
comme ayant un trait de personnalité appelé
« orientation reconnaissante ». Cette attitude par rapport à autrui et à l’existence peut
s’apprendre tout au long de la vie. Il existe
des pratiques qui visent à augmenter le sentiment de gratitude envers les autres et envers ce qui nous entoure. De récentes études
mises en œuvre dans le contexte scolaire
français montrent que ces pratiques peuvent
être développées à l’école et ont des effets
bénéfiques sur la santé physique, mentale
et sociale des individus. Dans le domaine de
l’accompagnement, les travaux portant sur
les émotions positives ont mis en évidence de
meilleures capacités du professionnel à identifier les difficultés de la personne et à trouver
des pistes efficaces et diversifiées. De même,
les recherches portant sur les psychothérapies positives ont mis en évidence l’utilité de
commencer par un travail sur les dimensions
positives de l’individu dans le but d’aborder
ensuite les problématiques avec plus de pertinence et d’efficacité. La gratitude apparaît
donc comme une attitude essentielle à cultiver à la fois chez les professionnels et chez
les personnes accompagnées.
Rébecca SHANKLAND est maître de conférences
en psychologie clinique et psychopathologie à l'Université Pierre Mendès-France (Grenoble). Elle est
aussi psychologue clinicienne, spécialisée dans le
domaine des addictions et de l'éducation pour la
santé. Elle a publié chez Dunod, en 2014, « la psychologie positive », un ouvrage scientifique et clinique qui constitue une très belle synthèse de cette
approche en plein essor.
10h00
FAMILLES PAUVRES : SOUTENIR
LE LIEN DANS LA SÉPARATION
Suivi d’une rencontre avec Carine
BAWIR, Virginie DEGEY, Delphine NOËL
et Caroline SALINGROS
voire découragé. Du point de vue des plus
pauvres, cette orientation, qui a déjà engagé
de grandes résistances dans l’histoire, mérite
une mobilisation particulière.
Les associations ATD Quart-monde et Luttes
Solidarités Travail (LST), qui permettent aux
plus pauvres de construire une parole collective, enracinée dans leur résistance quotidienne à la misère, ont interpellé Madame
Huytebroeck, Ministre de l'Aide à la Jeunesse
en Communauté Française, à l’époque. Elle a
initié une recherche sur l’évaluation du maintien du lien entre parents et familiers en situation de grande pauvreté et enfants placés
en institution de l’Aide à la Jeunesse ou en
famille d’accueil.
Le Service de lutte contre la pauvreté, la
précarité et l’exclusion sociale a été chargé
d’organiser cette réflexion. Cette recherche,
enracinée dans la méthode de dialogue, garantit une manière toute particulière d’évaluer le maintien du lien, dans une reconnaissance de l’apport intéressant de chaque
partenaire. Une concertation de plusieurs
mois à laquelle ont participé des professionnels de l’administration et de divers services
publics et privés de l’aide à la jeunesse, en
dialogue avec des militants d’associations de
lutte contre la pauvreté.
Les actes de la recherche ont été publiés
en 2013 : « Familles pauvres : soutenir le
lien dans la séparation ». Ils constituent un
état des lieux d’un chantier à peine commencé, d’une part sur le droit fondamental
de la reconnaissance du droit de l’enfant, et
d’autre part sur le fossé entre les objectifs et
la pratique des professionnels et les réalités
vécues par les familles
Pour diffuser plus largement les résultats de
la recherche, et promouvoir la réflexion, un
montage vidéo a été réalisé. Le film, terminé
en 2015, vise à susciter une connaissance
plus pertinente des points de vue légitimes
autant des familles pauvres que des professionnels, pour un dialogue et une reconnaissance nouvelle de chacun.
La conjoncture actuelle fait rejaillir, avec
une violence particulière, l’idée que le lien
de l’enfant (en situation de placement) avec
la famille d’origine pourrait être questionné,
Le film sera suivi d’une rencontre et d’un
échange avec quatre représentantes du groupe
porteur de ce projet :
> Carine BAWIR, militante du Mouvement ATD
Quart Monde
VENDREDI
Conférences au choix
JEAN-CLAUDE MÉTRAUX
Pour une thérapeutique
de la reconnaissance
De très nombreuses personnes qui nous
consultent souffrent de « maladies de la
reconnaissance » : personnes en situations
précaires, migrants (dont les victimes de
conflits armés, tortures et viols), membres de
couple se déchirant pour la garde d'un enfant,
etc. Seule une « thérapeutique de la reconnaissance » permettrait qu'elles retrouvent
une place dans notre monde. Les fondements
d'une telle thérapeutique, inspirés entre
autres par les écrits de Ricoeur et Honneth,
seront détaillés et des exemples pratiques et
cliniques seront proposés. Le problème, cependant, dans l'application d'une telle thérapeutique de la reconnaissance, réside dans les « maladies de la
reconnaissance » dont nous souffrons nousmêmes, thérapeutes et intervenants sociaux.
Comment dès lors nous « soigner »?
Jean-Claude MÉTRAUX est psychiatre et psychothérapeute de l’enfant et de l’adolescent, auteur
de « Deuils collectifs et création sociale » et, plus
récemment, « La migration comme métaphore »
(la Dispute, 2011). Engagé auprès des victimes de
conflits armés, puis des migrants, il a constamment
conçu son activité professionnelle comme un lieu
de création politique. En tant que pédopsychiatre,
ce sont les familles vivant dans la grande précarité
qui l'ont mobilisé tout au long de sa carrière.
FILM
10
> Virginie DEGEY, déléguée dans un Service
de Protection de la Jeunesse
> Delphine NOËL militante du Mouvement
Luttes Solidarités Travail
> Caroline SALINGROS, directrice pédagogique
d’une institution de placement.
VENDREDI 11h30
MICHELA MARZANO
Promesse d’amour, reconnaissance et
respect de l’altérité
Lorsqu’on parle d’amour, il est toujours
question d’altérité et de tolérance. Aimer
signifie tout d’abord reconnaître et accepter
la différence. Renoncer au contrôle. Supporter. Que l’autre soit distrait, n’écoute pas, s’en
aille parfois en claquant la porte. Que l’autre
soit justement « autre » par rapport à nos
attentes. Certes, l’altérité est toujours synonyme d’étrangeté, l’élément perturbateur
freudien, ce quelque chose qui est « autre »,
pas seulement par rapport à ce que nous voudrions que l’autre soit, mais aussi par rapport
à ce que nous sommes nous-mêmes. Mais
c’est justement cette reconnaissance de l’altérité qui permet par la suite à chacun d’être
libre d’être soi-même, sans que l’autre nous
demande de changer, d’être différent ou de
faire des efforts pour mériter son amour.
Michela MARZANO est professeur de philosophie
à l’université Paris Descartes. Engagée politiquement au sein de la gauche italienne, elle est députée au parlement italien depuis février 2013. Elle
travaille dans le domaine de la philosophie morale
et politique et s’intéresse en particulier à la place
qu’occupe aujourd’hui l’être humain, en tant qu’être
charnel. L’analyse de la fragilité de la condition humaine représente pour elle le point de départ de ses
recherches et de ses réflexions philosophiques. Elle
est l’auteur de nombreux ouvrages dont, « Penser le
corps » (PUF, 2002), «Alice au pays du porno » (avec
Claude Rozier, Ramsay, 2005), « Extension du domaine de la manipulation », (Grasset, 2008). Dans son
ouvrage « Légère comme un papillon », elle aborde
son anorexie et révèle avec profondeur une partie de
son autobiographie. Son dernier livre, « Tout ce que
je sais de l'amour » revisite le lien amoureux de façon
personnelle en touchant à l'universel.
11
VENDREDI 14h00
BÉATRICE EDREI ET ISABELLE GERNET
Travail de soin et psychodynamique
de la reconnaissance
Les enseignements de la psychodynamique
du travail nous révèlent que pour bien travailler il faut accepter de mobiliser une subjectivité toute entière au service d’un réel qui
se présente très souvent comme une mise
en échec des savoir-faire conventionnels.
Le travail est donc par essence vivant car il
nécessite cette mobilisation subjective qui
va au-delà de la prescription, qui la triche,
la subvertit et qui permet de faire preuve
d’inventivité et de ruse pour s’éprouver soimême dans la confrontation à la tâche. La relation d’aide et le travail de soin nécessitent,
plus encore que tout autre activité peut-être,
un registre d’habiletés issues d’un engagement du corps et d’une connaissance « par
corps » qui permettent le déploiement d’une
intelligence sensible au service d’une familiarisation progressive avec la situation.
La relation d’aide relève de savoir-faire discrets qui tiennent souvent leur efficacité de
leur invisibilité. Cela rend ce travail particulièrement inestimable au regard des logiques
de gestion mais aussi particulièrement vulnérable du point de vue de la reconnaissance.
La reconnaissance qui nous intéresse ici est
celle qui permet de transformer la souffrance
inhérente à toute confrontation au réel du travail en plaisir. Elle est la condition fondamentale d’une mobilisation subjective continue
des travailleurs. La psychodynamique de la
reconnaissance est alors un processus complexe et exigeant qui s’oppose au déni et qui
n’a d’efficacité qu’indexée à la rigueur de ses
jugements.
Isabelle GERNET est psychologue clinicienne,
Maître de conférences en Psychologie Clinique à
Paris Descartes. Ses travaux de recherche s’inscrivent dans le champ de la psychosomatique d’une
part, de la psychopathologie et de la psychodynamique du travail d’autre part. Ses travaux en cours
visent plus spécifiquement à analyser le rôle de la
mobilisation du corps dans le travail de soin.
Béatrice EDREI est psychologue clinicienne, psy-
chothérapeute, membre associée de l’équipe de
recherche en psychodynamique du travail dirigée
par le Pr. Christophe Dejours. Elle coordonne un
dispositif clinique régional de prévention de la souffrance en lien avec le travail. Ses travaux visent à
analyser les processus en jeu dans les décompensations psychiques au cœur des nouvelles organisations du travail.
VENDREDI 15h00
DIDIER ROBIN
Quelles prises en compte de l’estime
de soi et de la reconnaissance dans le
travail en équipe et les pratiques de
réseaux ?
Du risque de la violence à la possibilité
de la coopération
Freud a défini « le sentiment d’estime de
soi » comme un alliage de trois parties que
l’on peut traduire de la sorte : la première
renvoie à la possibilité (ou pas) de faire sien
une certaine sécurité de base. La deuxième
concerne notre capacité à intégrer des idéaux
et à essayer de les accomplir. La troisième
est constituée par la qualité actuelle des
relations avec notre entourage. Sur beaucoup de points, cela rejoint les réflexions
d’Axel Honneth à propos de la « reconnaissance ». En s’appuyant sur ses travaux qui
articulent la théorie de l’attachement avec
d’autres avancées de la psychanalyse, Didier
Robin défendra l’idée que veiller, pour chacun des acteurs institutionnels, au respect et
à l’enrichissement de l’estime de soi est une
des conditions fondamentales (condition de
base même) de la reconnaissance mutuelle
qui va permettre une coopération efficace. A
contrario, les violences symboliques (mépris,
disqualifications, moralisations persécutrices, rejets et exclusions, etc.) sont toujours des atteintes et à la reconnaissance et
à l’estime de soi ; elles peuvent vite devenir
des embrayeurs de violences physiques, de
maltraitances institutionnelles. C’est particulièrement vrai dans le monde du travail et,
peut-être encore de manière plus sensible,
dans l’univers des « métiers de la relation ».
Le défi est alors de comprendre les ressorts
de ces violences pour réussir à les arrêter ou
à les éviter. Ce qui peut paraître encore assez
abstrait dans ce résumé sera illustré par le
plus concret des pratiques quotidiennes.
Didier ROBIN est psychologue, psychanalyste et
systémicien. Il est superviseur d’équipes et formateur, membre du Groupe « Institutions » (Bruxelles,
Centre Chapelle-aux-Champs en lien avec l’UCL,
Université catholique de Louvain), co-responsable
d’un programme de journées d’étude et de formation aux pratiques institutionnelles (Bruxelles,
Centre Le Méridien, l’UCL et l’USL) et formateur
pour la LBFSM (Ligue Bruxelloise Francophone
pour la Santé Mentale). Il est aussi l'auteur notamment de « Violence de l'insécurité », Paris, PUF,
2010 et de « Dépasser les souffrances institutionnelles », Paris, PUF, 2013.
VENDREDI 16h30
clôture – surprise - à suivre !
surprise
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Lieu et dates
Avec paiement avant le 15 juillet 2015
• Individuelle : 160 EUR ou 170 CHF
• Par convention : 270 EUR
• Jeudi 17 décembre 2015 de 10h00 à 17h30
• Vendredi 18 décembre 2015 de 9h00 à 17h30
Maison de l'Unesco
125, avenue de Suffren - 75007 Paris
Métro : Ségur ou Cambronne
Avec paiement à partir du 15 juillet 2015
• Individuelle : 200 EUR ou 210 CHF
• Par convention : 320 EUR
•Inscription groupée de 5 personnes et plus > -20%
•Sans emploi > -50% sur présentation d’une attestation
(pas de tarif de groupe)
Quelques bons plans pour vous permettre de participer à notre congrès
de Paris (Maison de l'Unesco) au moindre coût.
>Finalisez votre inscription à notre congrès rapidement
(inscription et paiement avant le 15 juillet) et/ou en groupe pour bénéficier
du tarif le plus avantageux
>
Le premier jour, début des
conférences à 10 heures :
partez le matin même et
économisez une nuit d’hôtel !
> Séjournez dans l’une des 130 auberges
de jeunesse de Paris et déplacez-vous en métro
jusqu’à la Maison de l'Unesco.
Il n’y a pas de limite d’âge pour y séjourner !
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Astuce : réservez longtemps à l’avance !
> Réservez votre billet de TGV ou de Thalys 3 mois avant
l’événement pour bénéficier du meilleur tarif
> Demandez-nous un fichet « congrès » SNCF pour bénéficier
de 20 % de réduction sur votre voyage (France uniquement)
L’inscription est ferme dès réception du bulletin d’inscription et
du paiement (ou d’une attestation de prise en charge fournie par
l’employeur). Les annulations de votre part ne font pas l'objet de
remboursement, sauf motif exceptionnel sur présentation de certificat. Dans ce cas, nous retiendrons une somme de 25 EUR de frais
administratifs.
• Pour les demandes de prise en charge par un organisme de formation continue, n'hésitez pas à nous contacter afin d'obtenir tous
les documents nécessaires à la constitution de votre dossier.
Inscriptions
- Par internet : www.parole.be
- Avec le bulletin ci-dessous à renvoyer par courrier
ou fax à “Parole d’Enfants”
En France > 57, rue d’Amsterdam F-75008 Paris
En Belgique > 50, rue des Eburons B-4000 Liège
Fax : 00 32 (0)4 223 15 56
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Bons plans anti-crise
Conditions d’inscription
L’inscription est ferme dès réception d’un bulletin d’inscription et du paiement
(ou d’une attestation de prise en charge fournie par l’employeur).
NOM : .................................. PRÉNOM : .................................
INSTITUTION : ............................................................................
s'inscrit au congrès des 17 et 18 décembre 2015
ADRESSE PRIVEE:
ADRESSE PROFESSIONNELLE:
rue : ..................................................................... n°: ..............
rue : ..................................................................... n°: ..............
ville :.............................................................. CP : ....................
ville :.............................................................. CP : ....................
pays : ..........................................................................................
pays : ..........................................................................................
Tél. : ........................................... Fax : ...................................
Tél. : ........................................... Fax : ...................................
E-MAIL : ....................................................................................
E-MAIL : ....................................................................................
❑ J’effectue un versement de................................e sur le compte IBAN : BE37 7755 9056 5828 BIC : GKCCBEBB
❑ J’effectue un versement de .............................. CHF sur le compte IBAN : CH58 0900 0000 4068 8752 4 (depuis la Suisse)
❑ J’envoie un chèque de ................................ à l’ordre de “Parole d’Enfants” (depuis la France)
❑ Mon organisme envoie une attestation de prise en charge et règle par mandat administratif
(inscription par convention en France) n° d’agrément : 11 75 34 59 875
> Utilisez le covoiturage !
Retrouvez notre congrès sur le site de www.covoiturage.fr
• Conducteurs : Proposez vos places libres !
• Passagers : Trouvez votre covoiturage
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❑ Je désire recevoir une facture acquittée au nom de .............................................. à mon adresse ❑ privée ❑ prof.
❑ Je désire recevoir les informations pratiques à mon adresse ❑ privée ❑ prof.
Mes préférences pour les conférences au choix :
Jeudi 17 décembre 2015
14h00 ■ Stéphanie Haxhe ■ Isabelle Aubry
15h00 ■ Yves Stevens et Christel Pire ■ Soldati, Moreni et Rosenbaum
Vendredi 18 décembre 2015
09h00 ■ Alfredo Canevaro ■ Rébecca Shankland
10h00 ■ Jean-Claude Métraux ■ Film : soutenir le lien dans la séparation
Date
et signature
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Association fondée en 1996, Parole d’Enfants développe différents pôles d’activités
en faveur de l’enfance en danger : recherches-actions, formations des professionnels
de la relation d’aide, sensibilisation du grand public et publications d’ouvrages spécialisés
sont autant de moyens de contribuer à améliorer les systèmes d’aide et de soin au bénéfice
des enfants en difficulté, et particulièrement des enfants victimes d’abus sexuels.
Chaque année, un grand congrès international est organisé à la Maison de l'Unesco.
Il réunit des intervenants et des participants venus de France, de Belgique, de Suisse,
du Luxembourg et du Québec.
Les bénéfices générés par ce congrès international sont dédicacés à l’asbl Kaléidos
qui développe une activité de prise en charge spécialisée des situations
d’abus sexuels intrafamiliaux en Province de Liège.
En France • 57, rue d’Amsterdam • F-75008 Paris
Tél. 0800 90 18 97 • Fax 00 32 4 223 15 56
En Belgique • 50, rue des Eburons • B-4000 Liège
Tél. 00 32(0)4 223 10 99 • Fax 00 32(0)4 223 15 56
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Toutes les informations et bulletin d’inscription sur
www.parole.be