Projet Education Pour Tous Phase II
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Projet Education Pour Tous Phase II
Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized REPUBLIQUE D’HAITI MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE (MENFP) Projet Education Pour Tous Phase II (P124134) PLAN SUCCINCT DE REINSTALLATION (PSR) DE REMEDIE Ecoles Communautaires – 10 Sites Pilotes Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized RP1624 V2 Mars 2014 1 Contents 1. Description du Sous-Projet et de ses impacts sur les personnes affectées .............................................. 4 1.1 Description générale du Projet et identification de la zone d’intervention (c.à.d. les 10 communautés pilotes) .............................................................................................................................. 4 1.2 Identification des impacts ............................................................................................................. 6 1.2.1 Les impacts sociaux et environnementaux ........................................................................... 6 1.2.2 Les Impacts de Réinstallation Involontaire ........................................................................... 7 1.2.3 Alternatives envisagées pour éviter ou minimiser la réinstallation ..................................... 7 Objectifs ................................................................................................................................................ 8 2. 3. Etudes socio-économiques et recensement des personnes, des biens et des moyens d’existence affectés.......................................................................................................................................................... 9 3.1 Résultats d’un recensement couvrant les occupants actuels de la zone affectée. ...................... 9 3.2 Prochaine étape nécessaire pour la finalisation du recensement .............................................. 11 Contexte légal et institutionnel .......................................................................................................... 12 4. 4.1 Résumé des informations contenues dans le Cadre de Politique de Réinstallation .................. 12 5. Eligibilité et droits à indemnisation / réinstallation............................................................................ 15 6. Evaluation et indemnisation des pertes ............................................................................................. 16 7. Mesures de réinstallation ................................................................................................................... 18 7.1.1 Matrice des Impacts et des Mesures de Réinstallation ...................................................... 18 7.1.2 Description des mesures déjà faites (indemnisation et/ou réinstallation) pour assister chacune des catégories de personnes affectées ................................................................................ 21 7.1.3 Description des mesures prévues (indemnisation et/ou réinstallation) pour assister chacune des catégories de personnes affectées ................................................................................ 21 7.2 Sélection des sites de réinstallation, préparation des sites, et réinstallation, en incluant la description des alternatives .................................................................................................................... 21 7.3 Mécanismes légaux d’attribution et de régularisation foncière pour les réinstallés ................. 21 7.4 Participation communautaire, participation des personnes réinstallées, participation des communautés hôtes ............................................................................................................................... 22 7.5 Mesures spécifiques d’assistance destinées aux personnes et groupes vulnérables ................ 22 8. Procédures de gestion des plaintes et conflits ................................................................................... 22 9. Responsabilités organisationnelles ..................................................................................................... 23 10. Calendrier de mise en œuvre.......................................................................................................... 24 11. Coût et budget ................................................................................................................................ 25 2 12. Suivi et évaluation ........................................................................................................................... 25 13. Annexes ........................................................................................................................................... 26 13.1 Baremes de compensation pour perte d’arbres ......................................................................... 26 ABREVIATIONS BM : CPR : DAEPP DGS : EGP-EPT : EIES : EPGC : IDA : IEC : MENFP : Professionnelle OCB : ONG : OP : PAP : PAR : PSR : TdR : VIH : Banque Mondiale Cadre de Politique de Réinstallation Direction d’Appui à l’Enseignement Privé et au Partenariat Direction du Génie Scolaire Equipe de Gestion du Projet Education Pour Tous Etude d’impact environnemental et social Ecole Publique à Gestion Communautaire Association Internationale pour le Développement Information Education et Communication Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Organisation Communautaire de Base Organisation Non Gouvernementale Politiques Opérationnelles Personnes Affectées par le Projet Plan d’Action de Réinstallation Plan Succinct de Réinstallation Termes de référence Virus d’Immunodéficience Humaine 3 1. DESCRIPTION DU SOUS-PROJET ET DE SES IMPACTS SUR LES PERSONNES AFFECTEES 1.1 DESCRIPTION GÉNÉRALE DU PROJET ET D’INTERVENTION (C.À.D. LES 10 COMMUNAUTÉS PILOTES) IDENTIFICATION DE LA ZONE Le Gouvernement de la République d’Haïti s’est engagé à réaliser les Objectifs de développement du millénaire (ODM) d’ici l’an 2015. Ainsi, pour continuer à répondre aux exigences d’universalisation de l’éducation dans la perspective des ODM, des objectifs de l’EPT et de la Constitution, l’État haïtien, avec l’appui financier et technique de la Banque Mondiale, soutient la mise en place d’écoles communautaires dans les Départements d’éducation du Sud, du Sud-est, des Nippes et de la Grande Anse, dans des endroits d’une forte demande de scolarisation mais dépourvus d'écoles. Cet appui se situe également dans la droite ligne de la poursuite des objectifs du Plan Opérationnel d’Éducation produit par le MENFP en août 2010. La Banque Mondiale soutient la mise en place de ces écoles communautaires avec le financement du Projet Education Pour Tous Phase II (et fonds additionnels), qui fait suite a la phase I du projet du même nom. Il poursuit comme objectif de : i) supporter l’inscription des élèves dans les écoles fondamentales non-publiques situées dans les zones défavorisées ; ii) favoriser la présence des élèves en classe dans les écoles des zones défavorisées sélectionnées ; iii) augmenter la capacité de gestion de l’éducation fondamentale. 4 Activités prévues par le Projet EPT Composante 1 : Appui aux inscriptions dans l’enseignement primaire. Cette composante comprend deux sous-composantes couvrant : i) le Programme d’exonération des frais de scolarité (PEFS) ; et ii) les services d’enseignement de base dans les communautés rurales sélectionnées. Sous-composante 1.1. Renforcement du Programme de subvention scolaire. Cette souscomposante a pour objet d’assurer la poursuite du financement de dons en faveur des Comités de gestion scolaire et de services de consultants jusqu’à la fin de l’année scolaire 2013-2014, pour permettre aux élèves de familles vulnérables vivant dans des régions pauvres de s’inscrire dans des écoles non publiques sélectionnées. D’autres bailleurs de fonds assumeront le financement des activités pour l’année scolaire 2014-2015. Sous composante 1.2. Appui aux Communautés. Cette sous-composante a pour objet de poursuivre l’acheminement de dons et la fourniture de formations à certaines communautés situées dans des régions insuffisamment desservies afin de fournir des services d’éducation de base aux enfants d’âge scolaire. Cette sous-composante inclut la construction de 74 écoles à gestion communautaire. Composante 2 : Appui à l’amélioration de la fréquentation scolaire. Le projet restructuré comprend trois sous-composantes couvrant : i) la fourniture d’un appui à la formation initiale des instituteurs , ii) la mise en œuvre d’un Programme de santé et de nutrition scolaires (SNS) pour sensiblement réduire l’absentéisme des élèves et renforcer la participation active de ces derniers durant les cours, et iii) l’amélioration des compétences des élèves en lecture pour améliorer leurs résultats en ce domaine et, par conséquent, réduire le nombre d’abandons scolaires. Composante 3 : Renforcement de la gestion du secteur. Cette composante a pour objet de renforcer l’aptitude du MENFP à gérer le secteur de l’éducation : i) en renforçant le système d’accréditation des écoles et l’appui aux Directions départementales de l’éducation (DDE) ; en finançant des études, des activités pilotes, une assistance technique et des consultations pour contribuer à l’amélioration de la programmation des ressources publiques et à la responsabilisation dans le système de l’éducation ; et ii) en finançant la gestion, le suivi et l’évaluation du Projet. L’initiative du Gouvernement et finance avec la sous-composante 1.2 du projet EPT vise à encadrer les communautés dans la mise en place d’écoles communautaires (niveau fondamental) à but non lucratif, dans des zones géographiques où l’accès à l’éducation est nettement déficient. Conséquemment, cette sous-composante (PIEGC) devra déboucher sur la création d'écoles équipées et dotées suffisamment de manuels scolaires et supports pédagogiques pour un enseignement de qualité. La gestion de ces écoles reviendra principalement aux communautés, sous la supervision et avec le soutien du MENFP et des autorités locales. 5 L’ouverture des écoles communautaires en octobre 2011 a fait naître beaucoup d’espoir dans les départements pilotes Sud et Sud-est. Ceci a conforté le MENFP et la Banque Mondiale dans leur volonté de poursuivre l'implantation des écoles communautaires. Le projet EPGC a donc entamé sa phase d'extension depuis l'année 2012-2013 et cinquante-trois (53) nouvelles écoles communautaires ont ouvert leurs portes au cours du mois d'octobre 2013 dans les quatre (4) départements précités. Depuis plus de six mois, le processus de passation de marché visant le recrutement de firmes pour la construction des premiers modules de deux salles de classe dans les dix (10) communautés pilotes avait été lancé. Les dix communautés pilotes sont : Mide, Robas, Zaboka, Grande rivière, et Source salée, Guillaumonde, Rosier, Civette, Chaumette et Brossard. L’exécution des projets de construction causent souvent de sévères dégâts, à la fois à l’environnement et dans les communautés où ils se développent. Avant de démarrer ces constructions il a été nécessaire de procéder à une évaluation environnementale et sociale des terrains requis. Ainsi, le CGES cherche à d’identifier les risques d’impacts négatifs potentiels de l’exécution du projet d’Ecole Publique à Gestion Communautaire (EPGC) sur l’environnement et sur la communauté toute entière et à mettre en place un protocole de bonnes pratiques permettant de les minimiser, du moins les mitiger. Il s’agit dans ce cadre de montrer quelles sont les dispositions établies pour procéder au déplacement et à la réinstallation des populations occupant les terrains destinés à la construction desdites écoles. 1.2 IDENTIFICATION DES IMPACTS 1.2.1 Les impacts sociaux et environnementaux Dans le cadre des dix écoles pilotes, les impacts pourraient dépendre non seulement de l’état du site choisi, de son statut et de ses caractéristiques, mais aussi de l’ampleur et de l’envergure des travaux. Les impacts environnementaux et sociaux négatifs du projet proviendront surtout de la construction (écoles, blocs sanitaires, points d’eau, etc.), d’autres impacts seront liés au fonctionnement des écoles (utilisation des fontaines, etc.). Durant les travaux, on pourra craindre les impacts négatifs suivants: coupe d’arbres et érosion des sols dues aux coupes d’arbres, préparation des sites; défiguration du paysage due à l’exploitation des carrières; risques liés à la localisation du site (inondation); pollution dues aux déchets de chantier; risques d’accidents pour les ouvriers et les populations riveraines; conflits sociaux en cas de non utilisation de la main d’œuvre locale ; risque de propagation des IST/VIH-SIDA et du choléra. En phase de fonctionnement des écoles, les effets négatifs attendus concernent : la précarité de l’hygiène scolaire, notamment au niveau de l’utilisation des points d’eau et des latrines; la non prise en charge des élèves handicapés physiques (toilettes inadaptées, personnes à mobilité réduite, éloignement des écoles, etc.). Toutefois, ces effets négatifs ont été perçus comme modérés ou mineurs par la population. 6 1.2.2 Les Impacts de Réinstallation Involontaire Pour les NEUF communautés de Mide, Robas, Zaboka, Grande rivière, et Source salée, Guillaumonde, Civette, Chaumette et Brossard des parcelles ou des solutions ont été identifié qui ne nécessitent pas de réinstallation involontaire des personnes. Pour UNE communauté, celle de Rosier, il a fallu identifier une parcelle propriété de l’état occupes de 6 familles (total de 18 personnes), la raison pour laquelle ce Plan Succinct de Réinstallation (PSR) en conformité avec le CPR. 1.2.3 Alternatives envisagées pour éviter ou minimiser la réinstallation L’un des critères de sélection des communautés pour la mise en œuvre des EPGC, École publique à gestion communautaire est la disponibilité de parcelles de terrain pour la construction des écoles. Lors du démarrage de l’initiative en avril 2011 par le MENFP, il a été demandé aux représentants des communautés présélectionnées de trouver un terrain rapidement, et les actes d’arpentage devraient être déposés aux DDES dans un délai ne dépassant pas quinze(15) jours. Toutes les communautés ont dû se débrouiller pour respecter ce délai. Suite à l’arpentage des sites par les communautés, au début du mois de mai 2011, une mission a été commanditée, dans le but de permettre à la DGS de (i) faire le relevé topographique, (ii) Réaliser une évaluation des terrains en présentant les caractéristiques techniques de chacun des sites visitées. Au cours de plusieurs rencontres organisées les 19 décembre 2011 et du 9 janvier 2012 au local de la Banque Mondiale (Haïti) les participants (BM, DAEPP et consultants, DGS, Directeurs Départementaux, ingénieurs départementaux) après l’exposé de la Direction du Génie Scolaire ont émis diverses propositions sur chacun des parcelles à problèmes. 1Chaumette-Mide-Civette et BROSSARD : la DGS a donné immédiatement à l’exploitation de ces parcelles. feu vert pour procéder 2Grande rivière : la DGS avait conclu que cette parcelle doit être mise en veilleuse à cause de : (i) sa forte déclivité qui va entrainer beaucoup d’investissement, et (ii) la présence d’un cimetière familial, ou (iii) il faudrait en trouver une autre parcelle. En effet, après plusieurs rencontres et réunions les membres de la communauté avaient conclu qu’ils étaient incapables non seulement de déplacer les 7 tombes familiales disposées sur le terrain mais aussi de trouver une autre parcelle. Conclusion : pour compléter le manque à gagner : on avait écarté le cimetière et opté pour une construction en hauteur pour le module manquant. 3Source salée : Il s’agissait de procéder à l’acquisition de 5 centièmes de terrain vers le Nord, c’est-à-dire vers les montagnes, pour pouvoir bien installer les 3 modules de l’école et les aménagement extérieurs. Apres plusieurs démarches de la part des membres du B/CCGE , le seul moyen de trouver un autre site c’est d’acquérir 28 centièmes de terre pour moyennant une somme exorbitante de 150,000 gourdes ou 3062 USD. Conclusion : la décision a été de conserver le site et envisager une construction en hauteur. 7 4Guillaumonde : Parcelles potentiellement à exploiter en construisant des blocs de 2 salles et en recherchant d’autres sites au cas où l’on devait en construire d’autres modules et faire les aménagements extérieurs. 5Robas : Résultat de l’évaluation sur ROBAS : Les conclusions de la DGS étant ceci : la parcelle proposée ne présente aucune contrainte majeure de mise en valeur. Toutefois les blocs de classe seront constitués de deux salles compte tenu des courbes de niveaux rapprochés et par conséquent de la pente très forte qu’a la parcelle. Comme conclusion : pour éviter cette variation de pente de 5 à 10%, la DGS est d’avis que la construction pourrait avoir lieu, cependant il y aura une augmentation du cout d’investissement pour utiliser et mettre en valeur cette parcelle existante. 6Zaboka : Le terrain présentait une pente raide. Construire dessus pourrait engendrer des dépenses faramineuses. Après discussion on a décidé que la parcelle est à abandonner. Comme résolution : les membres de la communauté peuvent retrouver un autre terrain, et, il est disponible. Sauf qu’ils attendent que le relevé topographique soit effectué avant l’opération d’arpentage. Les difficultés ayant été surmontées, le terrain est présentement disponible pour construction. 7Rosier : La construction d’écoles sur les parcelles a Rosier était complique du point de vue technique car les parcelles sont situées à côté d’une berge et doit tenir compte de certains risques et faciliter l’accès aux handicapés. La conclusion initiale de la DGS étant que la parcelle évaluée est proche de l’océan, ce qui augmente les risques d’exposition des enfants aux aléas liés à ce type de cohabitation (risque probable de noyade des écoliers). La parcelle abrite aussi une population ce qui nécessite une réinstallation involontaire. Ainsi donc, elle a suggéré que la DDE en collaboration avec le mobilisateur communautaire, les CASEC et ASEC et la communauté procèdent à l’identification d’une autre parcelle. Conclusion finale: puisque la communauté ne pouvait pas trouver d’autres sites à proposer, on doit utiliser la parcelle à travers un plan adapté de manière à contourner et à diminuer la portée de certains obstacles et de réinstaller les gens sur le site en conformité avec la Politique Opérationnelle 4.12 sur la Réinstallation Involontaire. 2. OBJECTIFS L’objectif principal du plan d’action de réinstallation est d’assurer aux personnes affectées un niveau de vie et des conditions de vie équivalents ou meilleurs à ce qu’elles connaissaient avant la réalisation du projet. Ainsi, le suivi et l’évaluation des actions proposées dans le plan d’action de réinstallation devront porter prioritairement sur l’atteinte de cet objectif. Le suivi vise à corriger « en temps réel » les méthodes de mise en œuvre durant l'exécution du Projet, alors que l'évaluation vise à vérifier si les objectifs généraux des politiques ont été respectés et à tirer les enseignements de l'opération pour modifier les stratégies et la mise en œuvre dans une perspective de plus long terme. Le suivi est interne, et l'évaluation externe. L’objectif général du suivi est de s’assurer que toutes les PAP sont indemnisées, déménagées et réinstallées dans le délai le plus court possible et sans impact négatif. 8 L’objectif du plan d’action de réinstallation est de clarifier que les exigences de la Politique Opérationnelle et de la loi Haïtien guidant la réinstallation involontaire ont étés atteintes pendant la préparation et l’exécution de la construction des EPGC dans les 10 pilotes sites. Spécifiquement les objectifs décrits dans le CPR sont les suivants : 1minimiser, dans la mesure du possible, la réinstallation involontaire et l’expropriation de terres, en étudiant les alternatives viables lors de la conception du projet; 2s’assurer que les personnes affectées sont consultées et ont l’opportunité de participer à toutes les étapes charnières du processus d’élaboration et de mise en œuvre des activités de réinstallation involontaire et de compensation; 3déterminer les indemnités en fonction des impacts subis, afin de s’assurer qu’aucune personne affectée par le projet ne soit pénalisée de façon disproportionnée; 4- établir un processus de compensation équitable, transparent, efficace et rassurant; 5assister les personnes affectées dans leurs efforts pour améliorer leurs moyens d’existence et leur niveau de vie, ou du moins à les rétablir, en termes réels, à leur niveau d’avant le déplacement ou à celui d’avant la mise en œuvre du projet, selon le cas le plus avantageux pour elles; 6concevoir et exécuter les activités de réinstallation involontaire et d’indemnisation en tant que programmes de développement durable, en fournissant suffisamment de ressources d’investissement pour que les personnes affectées par le projet aient l’opportunité d’en partager les bénéfices; 7accorder une attention spéciale aux besoins des personnes les plus vulnérables parmi les populations déplacées. 3. ETUDES SOCIO-ECONOMIQUES ET RECENSEMENT DES PERSONNES, DES BIENS ET DES MOYENS D’EXISTENCE AFFECTES 3.1 RÉSULTATS D’UN RECENSEMENT COUVRANT LES OCCUPANTS ACTUELS DE LA ZONE AFFECTÉE. 9 Un recensement a été fait en consultation avec la population locale pour établir la base de la conception du programme de réinstallation et pour exclure les personnes qui arriveraient après le recensement de l’éligibilité aux bénéfices du programme de réinstallation. Le tableau suivant comprenne les familles occupantes de la parcelle : Tableau n° I). Synthèse des familles éligibles et occupantes de la parcelle a Rosier Famille Famille S e x e Nombre de Nom Prénom personnes Salomon Guerda 7 Antoine Joram Mme 2 Vincent Leny 1 Thermitus Julienne 3 Guillaume Evelyne 3 Salomon Gertrude 2 Age N. de pers onne s Régime d'occupati on de terrain N. d'années d'occupa tion Degré d'alphabéti sation du chef de ménage Degré d'étude s du chef de ménage Situation d'emploi du chef de ménage Activité principa le du chef de ménage Reven ue mensu elle de la famille Nom Prénom Salomo n Guerda F 34 7 Sans titre formel 6 0 0 Chômeuse Antoine Joram Mme F 72 2 Sans titre formel 36 Fondamen tal 2e cycle fondam ental Commerce informel Aucun e Aucun 59 Fondamen tal 2e cycle 5e AF Commerce informel Poissio nner 4000 à 5000 gourd es 25 Fondamen tal 2e cycle 6e AF Chômeuse Aucun e Aucun 0 Commerce informel Poisso nnière 0 Commerce informel Comm erce informe l Vincent Leny M 70 1 Sans titre formel Thermit us Julienn e F 42 3 Sans titre formel 3 Sans titre formel 2 Sans titre formel Guillau me Evelyne Salomo n Gertrud e F F 57 54 30 38 0 0 Aucune Aucun 1000 à 2000 gourd es 1000 à 1500 gourd es 10 Le recensement a été faite de méthode « traditionnel en communauté» et participative, et a suivi l’esprit de la PO 4.12 qui requière que le recensement comporte des études socio-économiques détaillées de la population déplacée, en vue, notamment, de déterminer: • la composition du ménage, • les bases de revenus ou de subsistance du ménage affecté, • la vulnérabilité éventuelle vis-à-vis du processus de déplacement, • les souhaits au niveau de l'indemnisation et de la réinstallation. 3.2 PROCHAINE ÉTAPE NÉCESSAIRE POUR LA FINALISATION DU RECENSEMENT Cependant, en tant que cette information existe au niveau local et a été consultée avec les PAP, le niveau de détail et la documentation n’est pas encore conforme aux exigences du CPR et nécessitent élaboration en écrite, par famille sur les points suivants : - - - Caractéristiques des ménages réinstallés: description des systèmes de production, de l’organisation des ménages, comprenant les niveaux de production et de revenus issus des activités formelles et informelles, et les niveaux de vie (notamment sur le plan de la santé) de la population réinstallée. Ampleur des pertes - totales ou partielles - de biens, et ampleur de la réinstallation physique et économique. Information sur les groupes ou personnes vulnérables pour lesquels des dispositions spécifiques doivent être prises. Dispositions relatives à l’actualisation de l’information sur les personnes réinstallées, notamment leurs moyens d’existence et leur niveau de vie, de sorte à ce que des informations actuelles soient disponibles lors de la réinstallation. Système foncier et transactions foncières Des donc, la première activité de la mise en œuvre de ce PSR sera la mise à jour du Cadre de Recensement qui comporte a moins des documents suivants : Un Dossier récapitulatif du ménage affecte, une fiche d’enquête de ménage (incluant l’identification des occupants et l’enquête socioéconomique détaillée) ; une fiche parcelle, et une fiche bâtiment. Ce Cadre de Recensement sera soumis a la Banque Mondiale pour avis. 11 4. CONTEXTE LEGAL ET INSTITUTIONNEL 4.1 RÉSUMÉ DES RÉINSTALLATION INFORMATIONS CONTENUES DANS LE CADRE DE POLITIQUE DE Les textes légaux Haïtien applicables et la Politique Opérationnelle 4.12 sur la Réinstallation Involontaire de la Banque Mondiale est décrit en détail dans le CPR. Voici la synthèse comparaison : Tableau n° II). Aspect Projet Bénéficiaires, Critères d’éligibilité: Synthèse comparaison législation haïtienne et de l’OP 4.12 de la Banque Mondiale en matière de déplacement et compensation de population Législation haïtienne Selon la Constitution du 10 Mars 1987, An 184ème de l'Indépendance. (SECTION H : DE LA PROPRIÉTÉ), la propriété privée est reconnue et garantie. L'expropriation pour cause d'utilité publique peut avoir lieu moyennant le paiement ou la consignation ordonnée par justice aux ordres de qui de droit, d'une juste et préalable indemnité fixée à dire d'expert. Politiques de la BM Selon la loi du 18 Septembre 1979, l’expropriation pour cause d’utilité n’est autorisée qu’à des fins d’exécution des travaux d’intérêt général. Constitue une cause essentielle, nécessaire et suffisante en matière d’expropriation forcée, la mission de service public affectant l’immeuble déclaré d’Utilité Publique pour l’exécution desdits travaux.” PO 4.12, par.15: Conclusions PO 4.12 par. 4: Cette politique s’applique à toutes les composantes du projet entraînant une réinstallation involontaire, quelle que soit la source de financement de celui-ci. Elle s’applique également aux autres activités donnant lieu à une réinstallation involontaire, qui, aux yeux de la Banque, sont a) directement et notoirement en relation avec le projet financé par la Banque ; b) nécessaires pour atteindre les objectifs tels qu’ils ont été fixés dans le document du projet ; et c) réalisées, ou planifiées pour être réalisées, en parallèle avec le projet. Les personnes déplacées peuvent La politique de la appartenir à l’une des trois Banque mondiale et catégories suivantes : la législation se a) les détenteurs d’un droit formel haïtienne rejoignent en ce qui sur les terres (y compris les droits les coutumiers et traditionnels concerne qui reconnus par la législation du pays) personnes peuvent être ; déplacées. b) celles qui n’ont pas de droit formel sur les terres au moment où le recensement commence, mais qui ont des titres fonciers ou autres — sous réserve que de tels titres soient reconnus par les lois du pays ou puissent l’être dans le 12 cadre d’un processus identifié dans le plan de réinstallation; et19 c) celles qui n’ont ni droit formel ni titres susceptibles d’être reconnus sur les terres qu’elles occupent. Occupants irréguliers Seules les personnes, physiques ou morales, pouvant soumettre leurs titres, en tant que légitimes propriétaires des parcelles, fonds et bâtisses, pourront faire valoir leurs droits à compensation. Groupes vulnérables La législation haïtienne n’a pas prévu de PO 4.12, par. 8: dispositions spéciales « pour les groupes Pour que les objectifs de cette vulnérables ». politique soient atteints, on prêtera une attention particulière aux besoins des groupes vulnérables au sein des populations déplacées, notamment les personnes vivant en deçà du seuil de pauvreté, les travailleurs sans terre, les femmes et les enfants, les populations autochtones, les minorités ethniques et toutes les autres personnes déplacées risquant de ne pas être protégées par la législation nationale relative à la compensation foncière. Compensation en nature Il ya divergence La législation nationale n’a pas prévue de PO 4.12, par. 11: compensation en nature Les stratégies de réinstallation sur des terres devront être privilégiées en ce qui concerne des populations déplacées dont les moyens d’existence sont tirés de la terre. PO 4.12, par. 16: Les personnes relevant du par.15 c) reçoivent une aide à la réinstallation en lieu et place de la compensation pour les terres qu’elles occupent, et toute autre aide, en tant que de besoin, aux fins d’atteindre les objectifs énoncés dans la présente politique, à la condition qu’elles aient occupé les terres dans la zone du projet avant une date limite fixée. Une divergence existe entre la politique de la Banque Mondiale et la législation haïtienne. En effet, aucune aide ou indemnisation n’est prévue pour les occupants irréguliers Les groupes vulnérables tels que prévus par la politique de la Banque ne sont pas spécifiquement protégés par la législation haïtienne qui ne prévoit, dans le cadre de la compensation que les propriétaires, les titulaires de droits réels. A chaque fois que des terres de substitution sont proposées, les terrains fournis aux personnes 13 réinstallées doivent afficher une combinaison de potentiel productif, d’avantages géographiques et autres facteurs au moins équivalents aux avantages des terres soustraites. Alternatives de La législation haïtienne ne prévoit pas, en PO 4.12, par. 11: compensation dehors des indemnisations d’alternatives Si les personnes déplacées de compensation. choisissent une autre option que l’attribution de terres …, ou s’il n’y a pas suffisamment de terres disponibles à un coût raisonnable, il faudra proposer des options non foncières fondées sur des perspectives d’emploi ou de travail indépendant qui s’ajouteront à une indemnisation en espèces pour la terre et autres moyens de production perdus. Compensation en espèces La compensation en espèces constitue le principe dans la législation haïtienne, lorsqu’il s’agit d’une expropriation pour cause d’utilité publique. La politique de la Banque mondiale, en matière d’alternative de compensation notamment celle fondée sur des perspectives d’emploi ou de travail indépendant n’est pas prise en compte par la législation haïtienne. En règle générale, seules les indemnisations sont usitées en Haïti. PO 4.12, par. 12: Le paiement en espèces d’une La politique de la compensation pour perte de biens Banque mondiale et est acceptable dans les cas où : la législation se a) les moyens d’existence étant haïtienne rejoignent en Les indemnités doivent être suffisantes tirés des ressources foncières, les de pour compenser les pertes subis. Elles terres prises par le projet ne matière en doivent réparer l’intégralité du préjudice. représentent qu’une faible fraction compensation espèces. de l’actif affecté et le reste de l’actif est économiquement viable ; b) des marchés actifs existent pour les terres, les logements et le travail, les personnes déplacées utilisent de tels marchés et il y a une offre disponible suffisante de terres et d’habitations ; où enfin Mieux la législation haïtienne prévoit des indemnités justes, en ce sens qu’elles doivent réparer l’intégralité du préjudice. c) les moyens d’existence ne sont pas fondés sur les ressources foncières. Les niveaux de compensation en espèces devront être suffisants pour financer le remplacement des terrains perdus et autres actifs au 14 coût intégral de remplacement sur les marchés locaux. Délais pour les Les textes prévoient une juste et préalable PO 4.12, par. 10: compensations: indemnité avant la prise en possession du La mise en œuvre des activités de terrain concerné par l’expropriation. réinstallation est connexe à Le déplacement ne peut donc intervenir l’exécution de la composante qu’après le paiement ou la consignation investissement du projet pour faire des sommes dues. en sorte que le déplacement ou la restriction d’accès n’intervient pas avant que les mesures nécessaires à la réinstallation soient en place. En ce qui concerne les impacts relevant du par. 3 a) de cette politique, ces mesures incluent la fourniture, avant que le déplacement n’intervienne, d’une compensation et des autres formes d’assistance requises pour la relocalisation, ainsi que la préparation et l’attribution de terrains de réinstallation assortis des équipements appropriés, là où cela est requis. La prise des terres et des biens qui lui sont attachés, notamment, ne peut se faire qu’après le versement de l’indemnisation et, là où cela s’applique, la fourniture aux personnes déplacées de terrains de réinstallation et d’indemnités de déplacement. La politique de la Banque mondiale et la législation haïtienne poursuivent les mêmes objectifs, en ce qui concerne les délais pour les compensations. Consultations Le processus participatif voulu par la Banque mondiale nécessite la saisine directe des intéressés dés le début et ils participeront à toutes les étapes de la procédure. La loi prévoit la consultation des personnes PO 4.12 par. 2 b: concernées Les populations déplacées devront être consultées de manière constructive et avoir la possibilité de participer à la planification et à la mise en œuvre des programmes de réinstallation. Les indemnités doivent être versées avant tout déplacement. 5. ELIGIBILITE ET DROITS A INDEMNISATION / REINSTALLATION 15 Sur la base des définitions et des catégories présentées dans le Cadre de Politique de Réinstallation, la définition des personnes réinstallées éligibles, règles de détermination de l’éligibilité à l’indemnisation ou autre assistance à la réinstallation, dont notamment la règle de fixation de la date limite du [@ INSERER], le tableau suivant comprend les gens éligibles a indemnisations pour impacts négatifs causes par la construction de l’école communautaire. Tableau n° III). Synthèse des familles éligibles et occupantes de la parcelle a Rosier Famille Nombre de Nom Prénom personnes Salomon Guerda 7 Antoine Joram Mme 2 Vincent Leny 1 Thermitus Julienne 3 Guillaume Evelyne 3 Salomon Gertrude 2 6. EVALUATION ET INDEMNISATION DES PERTES Les méthodologies d’évaluation destinées à déterminer le coût intégral de remplacement, description des méthodes et niveaux d’indemnisation prévus par la législation locale, et mesures nécessaires pour parvenir à l’indemnisation au coût intégral de réinstallation sont décrits en détails dans le CPR. De façon consultative, le CASEC, la Mairie et les PAPs ont déjà agrées sur certaines méthodologies d’évaluation et d’indemnisation des pertes qui sont conformes aux recommandations du CPR : Indemnisation pour la perte de terrain L’étude foncière a conclu que les PAP et leurs structures occupaient un terrain de l’état et qu’elles n’ont ni titres ni droits formelle susceptibles d’être reconnus sur les terres qu’elles occupent. Par conséquence elles reçoivent une aide à la réinstallation en lieu et place de la compensation pour les terres qu’elles occupent. Certaines restrictions s’appliquent aux compensations de terres : • en cas de compensation en nature : on compensera la terre par une autre, seulement si la PAP accepte d’être réinstallée sur le site d’accueil. 16 • en cas de compensation en espèces : afin de ne pas remettre des montants trop importants entre les mains de PAP n’ayant pas l’habitude de gérer de telles liquidités, il sera proposé des négociations pour déterminer les modalités d’utilisation des fonds qui seront versés seront versés. Ces négociations devront être documentées pour s’assurer que les personnes sont les mandataires réels de leurs familles. Ceci voudrait dire que les montants pourraient, par exemple, être versés mensuellement ou trimestriellement ou en fonction des besoins. A Rosier, les PAPs ont bénéficié en accédant pour le moment partiellement à un titre de propriété (en attendant l'acte définitif). Car, de concert avec la Mairie, le CASEC leur a offert une pièce attestant qu'elles peuvent jouir de la parcelle bénéficiée sans risque de la perdre un jour comme propriété privée. Ces attestations seront vérifiées par le DGI pour rassurer elles sont dans la compétence de la mairie de les emettre. Indemnisation pour perte de concessions, d’habitations, de bâtiments ou d’autres structures privées L’indemnisation en nature est basée sur le remplacement à neuf, sans dépréciation, des possessions recensées dans les concessions, qu’elles soient habitées ou non par leurs propriétaires. En cas de remplacement en nature, la structure perdue sera reconstruite avec des matériaux de qualité équivalente, selon des normes strictes de construction et sans tenir compte d’aucune dépréciation. Si une personne éligible décidait d’être dédommagée en espèces plutôt qu’en nature, l’indemnité au mètre carré accordée correspondrait au coût de reconstruction à neuf de la structure recensée estimé au prix du marché sans tenir compte de la dépréciation. Etant donné qu’il est préférable de compenser les pertes d’habitations en nature, il sera important de bien informer les PAP des avantages de la compensation en nature. A Rosier, les PAPs seront compensées en nature selon les critères décrits dans le CPR comme agrées entre les CASEC, la Mairie et la communauté. Il y a agreement sur la construction d’une nouvelle structure, qui inclura a moins certaines améliorations comme un sol en béton, mais la deuxième activité de la mise en œuvre de ce PSR sera de vérifier si ces reconstructions seront en effet planifiés d’être faites avec des matériaux de qualité équivalente, selon des normes strictes de construction et sans tenir compte d’aucune dépréciation. Le cas particulier des puits, latrines, douchières et cuisines extérieures Les puits, les forages, les latrines extérieures, les douchières extérieures et les cuisines extérieures recensés seront compensés à leur valeur à neuf. Perte temporaire ou permanentes de revenu des exploitants agricoles Les exploitants agricoles, qu’ils soient propriétaires ou non de la parcelle, risquent de perdre des récoltes, donc des revenus agricoles lors des travaux. Ces pertes de récoltes doivent être compensées. Pour les fins de compensation, chaque spéculation cultivée doit être recensée et évaluée au prix du marché selon les rendements déclarés. La concordance des rendements déclarés lors du recensement, avec les rendements moyens reconnus dans la zone doit être vérifiée. Un revenu total par exploitant recensé doit être établi selon la propre production et la valeur au prix du marché. 17 Seules les pertes réelles de récoltes seront compensées, en espèces seulement, avec restrictions sur l’utilisation des fonds selon les besoins (paiements mensuels, trimestriels, ou au besoin selon les ententes avec les PAP). A Rosier, il est difficile de parler de pertes importantes occasionnées par le déplacement et la réinstallation des familles concernées à Rosier quand on connait la précarité de leur niveau de vie. Cependant, certaines pertes ont quand même été enregistrée surtout en matière agricole. Car, les déplacées ont été obligés d'abandonner la terre avec les cultures qui n'atteignaient pas encore le temps de la récolte. Pour le reste, commerce, pêche et élevage il n'y a pas eu de perte compte tenu du fait que les familles n'ont pas été déplacées sur distance importante par rapport à leur ancien logement. Les mêmes possibilités sont donc maintenues. Indemnisation pour la perte d’arbres La compensation éventuelle des arbres se fera en fonction de leur degré de maturité; quant aux arbres d’ombrage, une compensation forfaitaire par arbre sera versée selon les barèmes établis par les services compétents. Les propriétaires des arbres perdus pourraient récolter leurs fruits ou leurs produits de cueillette et les couper s’ils le désirent afin de récupérer le bois. Aide d’urgence aux personnes vulnérables Une aide d’urgence est à prévoir afin d’aider les personnes vulnérables qui sont généralement très affectées par tout changement et qui n’ont pas les ressources financières pour s’adapter. 7. MESURES DE REINSTALLATION 7.1.1 Matrice des Impacts et des Mesures de Réinstallation 18 Surfaces affectées description Famille Nom Salomon Antoine Prénom Guerda Joram Mme N. de perso nnes 7 2 Vincent Leny 1 Thermit us Julienn e 3 Terre Structures Bâtiments Surface a calculer , sans titre ni autoris ation munici pale Maisonnet te de 3 c à c, en brique non cuite, sol en béton, cuisine extérieure, Surface a calculer , sans titre ni autoris ation munici pale Surface a calculer , sans titre ni autoris ation munici pale Surface a calculer Maisonnet te de 4 c à c, en brique non cuite, sol nu, cuisine extérieure, tuyau (m²) Puits latrines douchières - cuisines extérieures Pas de douche ni douchière Une latrine Maisonnet te de 6 c à c, en Pas latrine Plantati ons Banan e Mangu e banane 1 latrine Maisonnet te de 4 c à c, en brique non cuite, sol nu, en tôle + de Indemnisations en nature (m²) ou espèces (G HT) + description Puits latrines Structures - douchiè Plantatio Terre Bâtiments res - ns (G HT) cuisines extérie ures Surface equival ente avec autoris ation munici pale Maisonnette de 3 c à c, en brique non cuite, sol en béton, cuisine extérieure, Surfac e equival ente avec autoris ation munici pale Maisonnette de 4 c à c, en brique non cuite, sol en beton, cuisine extérieure, tuyau Assistance Location (mois et/ou G HT) Assistance Déménage ment (G HT) Aide d'urgenc e aux vulnérab les (Nature et/ou G HT) Remarqu es Observat ions Cette mère de 4 enfants ne sait pas commen t elle va être relogée Personn e de 3e âge maladive , demand e sa réinstall ation Valeur a calculer selon les baremes Haitienn es officielle s - 5000 G HT 20,000 G HT 1 latrine Valeur a calculer selon les baremes Haitienn es officielle s Habite chez un neveu et verse 1500 gdes / trimestre 5000 G HT 20,000 G HT Habite chez son fils A reçu des frais de déménage ment: 5000 gdes de la part du CASEC 20,000 G HT Attend sa réinstall ation Habite chez une voisine 5000 G HT 20,000 G HT Demand e de réinstall Douchi ère et/ou latrine a agreer Arbres fruitier s Surface equival ente avec autoris ation munici pale Maisonnette de 4 c à c, en brique non cuite, sol en beton, en tôle 1 latrine Valeur a calculer selon les baremes Haitienn es officielle s Arbres fruitier s Surface equival ente Maisonnette de 6 c à c, en brique non Douchi ere et/ou Valeur a calculer selon les 19 , sans titre ni autoris ation munici pale Guillaum e Salomon Evelyne Gertrud e brique non cuite, sol en béton, cuisine toit en tôle 3 Surface a calculer , sans titre ni autoris ation munici pale - 2 Surface a calculer , sans titre ni autoris ation munici pale Maisonnet te de 2 c à c, en brique non cuite, sol en béton, cuisine avec autoris ation munici pale Ni latrine ni douchière Arbres fruitier s Surfac e equival ente avec autoris ation munici pale Arbres fruitier s Surface equival ente avec autoris ation munici pale cuite, sol en béton, cuisine toit en tôle - Maisonnette de 2 c à c, en brique non cuite, sol en béton, cuisine latrine a agréer baremes Haitienn es officielle s douchi ère ou latrine a agréer Valeur a calculer selon les baremes Haitienn es officielle s douchi ère ou latrine a agreer Valeur a calculer selon les baremes Haitienn es officielle s ation Habite chez une voisine Habite chez un ami 5000 G HT 5000 G HT 20,000 G HT Mère de 10 enfants dont la plupart sont à Port-auPrince ou aux Cayes, demand e sa réinstall ation 20,000 G HT Mère de famille s'adonna nt à des activités informell es pour survivre. 20 7.1.2 Description des mesures déjà faites (indemnisation et/ou réinstallation) pour assister chacune des catégories de personnes affectées En terme de mesures de relocalisation, voici ce qui a été déjà fait pour les personnes affectées : 1) le CASEC a pris la question en main et a procédé au déplacement des personnes concernées; 2) Un nouvel emplacement a été affecté à chaque famille pour sa relocalisation; 3) le CASEC s'est chargé de la reconstruction des maisonnettes détruites. Étant donné que les fonds manquaient pour l'accomplissement de sa mission de reconstruire les maisonnettes détruites, le CASEC a procédé à une campagne de levé de fonds. Entretemps, dans le but de faciliter le démarrage des travaux de construction de l'école, le CASEC a payé le loyer temporaire pour certaines familles à relocaliser dont les constructions sont en cours;4) Une personne de troisième âge (Mme Antoine Joram Duroselle) n’a été récupérée par son neveu à qui une somme de 5000 gourdes a été fournie comme indemnité de déménagement par le bureau du CASEC. Il faut signaler que le CASEC a pris la résolution de remettre à chaque famille relocalisée une autorisation d'habiter. Cette pièce sert de document officiel aux occupants des parcelles attribuées. 7.1.3 Description des mesures prévues (indemnisation et/ou réinstallation) pour assister chacune des catégories de personnes affectées Ce qui, en rapport avec les mesures du tableau ci-dessus, va être fait c'est: 1) parachever la construction des maisonnettes sur les nouvelles parcelles attribuées; 2) procéder à la construction des maisonnettes qui ne le sont pas encore; 3) Toutes les maisonnettes seront avec des matériaux de qualité équivalente, selon des normes strictes de construction et auront a moins le sol en béton (équivalent pour trois familles qui l’avaient au paravent, amélioration pour trois qui ne l’avaient pas) et une latrine et/ou douchière (équivalent pour deux familles, amélioration pour quatre). 4) continuer à verser le montant requis pour le loyer de chacune des familles concernées jusqu'à son installation dans ses nouveaux espaces; 5) verser aux toutes familles affectées l’indemnité de déménagement de 5000 gourdes. 6) Déterminer et calculer l’aide d’urgence pour les personnes affectées vulnérables. 7.2 SÉLECTION DES SITES DE RÉINSTALLATION, PRÉPARATION DES SITES, ET RÉINSTALLATION, EN INCLUANT LA DESCRIPTION DES ALTERNATIVES Les nouveaux sites adoptés pour la réinstallation des familles affectées n'ont pas été cherchés ailleurs. Il s'agit du même terrain dont une partie a été offerte pour la construction de l'école communautaire. Les maisonnettes donc, ne sont pas situées loin de leur emplacement initial, sauf qu'elles ne sont pas sur le terrain affecté à la construction de l'école. C'est le CASEC, l'autorité municipale de la zone qui a identifié et remis la parcelle qui lui revient à chaque famille. 7.3 MÉCANISMES LÉGAUX D’ATTRIBUTION ET DE RÉGULARISATION FONCIÈRE POUR LES RÉINSTALLÉS Les familles ont obtenu un reçu de la part de la Mairie à partir des démarches entreprises par le CASEC. Ce papier tient lieu d'attestation qui donne droit à son détenteur de jouir comme il le veut de sa parcelle. 21 7.4 PARTICIPATION COMMUNAUTAIRE, PARTICIPATION DES PERSONNES RÉINSTALLÉES, PARTICIPATION DES COMMUNAUTÉS HÔTES Le déplacement et la réinstallation des familles a fait l'objet de tout un processus qui consistait à consulter la communauté en entier y compris le CASEC, puis le comité qui gère la communauté, puis les personnes directement concernées par la situation et ceci, à plusieurs reprises. Dès le moment où le projet est annoncé dans Rosier (La communauté en question), la communauté a été avertie que les personnes qui occupent le terrain illégalement ne pourront pas cohabiter avec l'école et qu'elles devraient quitter le terrain. Le comité communautaire a été contacté en ce sens pour discussion par les agents de terrain, consultants travaillant à la solde du projet EPGC/EPT. Toutes les familles, conscientes de la situation avaient agrées d'abandonner le terrain moyennant les moyens leur permettant de déménager. Le CASEC a pris donc la décision de faire le nécessaire en ce sens et a promis aux occupants du terrain de leur fournir les moyens requis. C'est ainsi qu'il a loué des maisons pour replacer les familles affectées avant de procéder au démolissage des maisonnettes qui les logeaient, en attendant la reconstruction de ces logis sur les parcelles qui seraient attribuées aux familles affectées. En février 2014, un représentant de la Banque Mondiale accompagné d'un membre de l'EPGC, s'est rendu sur les lieux pour se rendre compte de l'état de la situation. Une rencontre au cours de laquelle des informations socioéconomiques ont été recueillies, a donc eu lieu avec tous les concernés y compris le CCGE et le CASEC. Il en est résulté les dernières informations concernant l'état de la situation. Ainsi, les familles affectées sont toutes consentantes pour quitter le terrain, car tout le monde veut que l'école soit construite au bénéfice de la population. 7.5 MESURES SPÉCIFIQUES D’ASSISTANCE DESTINÉES AUX PERSONNES ET GROUPES VULNÉRABLES Vu l'état de la situation qui prévaut présentement dans la communauté où jusqu'à présent la relocalisation des familles n'a pas été complétée faute de moyens financiers, il s'avère nécessaire de soutenir le CASEC dans ses efforts pour aider les concernés. Ainsi, une indemnité de 25,000 gourdes est réclamée au profit de chaque famille affectée. 8. PROCEDURES DE GESTION DES PLAINTES ET CONFLITS Le Cadre de Politique de Réinstallation Involontaire du projet décrit les mécanismes pour l’arbitrage et le règlement par des tierces parties des litiges et conflits relatifs à la réinstallation. Ces mécanismes prennent en compte les recours judiciaires effectivement possibles et les mécanismes traditionnels de règlement des conflits. Grace à l’approche communautaire et participative du projet, les PAP ont été consulte de manière constructive et ont eu la possibilité de participer à la planification et à la mise en œuvre du programme de réinstallation. Il n’y a pas eu de plaintes et conflits nécessitants la mise en œuvre d’un mécanisme de doléances formelle. Dans le cas ou des conflits émergent pendant la mise en œuvre de ce PAR, le mécanisme de doléances suivant sera mis en place : 22 Une commission de conciliation de 7 membres est formée et comprend trois (3) membres du comité de gestion de l’école ; un (1) membre du (Conseil d’Administration de la Section Communale) CASEC ; (1) Mobilisateur, (1) Directeur départemental d’éducation, un (1) notable de la communauté. Le secrétariat de la commission reçoit les personnes affectées par le projet et constitue un dossier de plainte. Dès qu’une plainte est déposée les travaux et toutes les démarches d’occupation des lieux sont stoppés. La commission se réunit à l’extraordinaire avec la ou les personnes affectées et les donneurs de parcelle (le cas échéant) pour prendre connaissance de manière détaillée des doléances. Une première tentative de règlement à l’amiable est faite sur la base du respect des dispositions du présent cadre de politique de réinstallation. Le procès-verbal de la réunion est acheminé à la DAEPP et à l’EGP-EPT. L’EGP-EPT requiert (au besoin) en accord avec la DAEPP, les services d’un expert en analyse environnementale pour la conseiller de la meilleure solution à adopter en la circonstance ; et éventuellement déterminer, selon le cas, l’ampleur des dommages et les niveaux d’indemnisation à appliquer. L’expert respectera de manière stricte les dispositions et les principes de participation des personnes affectées, établis par le présent cadre de politique de réinstallation. Eventuellement, le Plan d’Action de Réinstallation est appliqué en vue d’une juste et équitable compensation. Un suivi du processus est réalisé pour s’assurer que la compensation est effective, juste et équitable. Evaluation (le cas échéant) du processus d’application du PAR en vue d’apprécier le degré de réalisation des objectifs qui y sont fixés. 9. RESPONSABILITES ORGANISATIONNELLES Conforme au CPR, les responsabilités organisationnelles pour la préparation, mise en œuvre et évaluation du PAR sont les suivantes : Tableau n° IV). Actions principales et les responsables N° Actions exigées Parties Responsables 1 Préparation du PAR ou PSR EGP-EPT, équipe EPGC, consultant 23 2 Approbation du PAR ou PSR La DGS, la DAEPP, les communautés, MENFP, 3 Diffusion du PAR ou PSR L’EGP-EPT la DGS, la DAEPP les communautés 4 Evaluation du PAR l’EGP-EPT la DGS, la DAEPP Consultants socio-économistes 5 Responsabilité du décret de cessibilité éventuelle MENFP, la DGS, la DAEPP 6 Parties responsables des paiements pour la MENFP via DAEPP, EGP-EPT compensation des PAP 7 Mise en œuvre du PAR DGS, DAEP, DDE, équipe EPCG, commission de conciliation 8 Libération des emprises PAP les communautés, Commission de conciliation 9 Suivi et Evaluation la DGS, équipe EPGC S&E EPT, DAEPP, firmes/ONG recrutés 10 Mise à disposition des terres les Communautés 10. CALENDRIER DE MISE EN ŒUVRE Le calendrier de mise en œuvre couvre toutes les actions depuis la préparation jusqu’à la fin de la mise en œuvre, y compris les dates pour la délivrance aux réinstallés des actions du projet et des diverses formes d’assistance prévues. Activité Mois Consultation, accords préliminaires, et Juillet 2013 – Décembre 2013 approbation du site Préparation, Approbation et Publication du CPR Février 2014 – Mars 2014 24 Préparation du PSR Consultations Locales sur le PSR et CPR. Accords Définitives Mise en œuvre du PSR, Construction des structures remplaçantes Publication du PSR Définitif Evaluation PSR Mars 2014 Avril 2014 Avril – May 2014 Avril 2014 Juin 2014 11. COUT ET BUDGET Etape 3 de la mise en œuvre de ce PSR : Définition des tableaux des coûts par action pour toutes les activités prévues pour la réinstallation, y compris les provisions pour autres imprévus. Prévisions de dépense, source de financement et mécanismes de mise à disposition des fonds. 12. SUIVI ET EVALUATION L’EPT fera l’organisation du suivi des actions de réinstallation par le CASEC qui est chargé de la mise en œuvre. Une mission d’assistance technique en avril offrira soutien a l’EPT et le CASEC pour le suivi et les informations collectées, ainsi que pour la consultation des personnes à réinstaller de cette PSR. Une évaluation formelle de la mise en œuvre de la réinstallation sera soumise a la Banque Mondiale avant 30 juin 2014 25 13. ANNEXES 13.1 BAREMES DE COMPENSATION POUR PERTE D’ARBRES Barème de compensation pour perte d’arbres en gourdes (HTG) ARBRES FRUITIÉS NO. ESPÈCE Valeur récolte annuelle moyenne (Gdes) Période de croissance avant production (Années) VALEURS (Gdes) Plant de remplacement Arbre Valeur de la compensation / unité TOTAL (Gdes) 1 Cerisier 450 3 75 NA 1 425 2 Cocotier 2 800 3 75 NA 8 475 3 Manguier 3 500 4 75 NA 14 075 4 Acajou moyen NA NA 50 5 000 5 050 5 Chêne NA NA 50 12 000 12 050 6 Chêne moyen NA NA 50 6 000 6 050 7 Palmier 50 NA 4 250 8 Frêne 9 Citronnier 10 Arbre véritable 11 Sapin NA NA 12 Flamboyant NA NA 13 Oranger 14 Quenepier 600 7 NA NA 50 375 425 600 3 50 NA 1 850 2 000 5 50 NA 10 050 50 1 000 1 050 50 1 600 1 650 450 3 75 NA 1 425 3 000 4 75 NA 12 075 Explications Prix marmite de cerise 150; Rendement moyen annuel:3marmites Prix d'une noix de coco: 40gdes; Rendement moyen annuel:7 grappes, 10 noix par grappe Prix d'une douzaine de mangue: 35gdes; Rendement annuel moyen: 100 douzaines Prix d'une douzaine de planche: 5000gdes; Rendement annuel moyen: une douzaine Prix d'une douzaine de planche: 6000gdes, Rendement annuel moyen: 2 douzaines Prix d'une douzaine de planche: 6000gdes, Rendement annuel moyen: une douzaine Prix d'une douzaine de "latte'':600Gdes: Rendement moyen annuel: une douzaine Prix d'un sac de charbon: 500gdes; Rendement 3/4 de sac de charbons Prix d'une marmite de citron: 150; Rendement annuel moyen 4 marmites Prix d'une douzaine d'arbre veritable: 100gdes; Rendement annuel moyen 20 douzaines Prix d'un sac de charbon: 500gdes; Rendement annuel moyen 2 sacs de charbons Prix d'un sac de charbon: 400gdes: Rendement annuel moyen 4 sacs Prix d'une marmite d'orange: 150; Rendement annuel moyen 3 marmites Prix d'un sac de quenepe: 500gdes; Rendement annuel moyen 6 sacs 26 15 Nim NA NA 50 2 000 2 050 Prix d'un sac de charbon: 500gdes; Rendement annuel moyen 4 sacs de charbons Source : Venson MOÏSE, Agronome, Août 2011 27