La LPO soutient le combat de la Fondation 30 millions d`amis

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La LPO soutient le combat de la Fondation 30 millions d`amis
Communiqué de presse – Jeudi 7 novembre 2013
La LPO soutient le combat de la Fondation 30 millions
d’amis
Le 23 octobre, 24 intellectuels se sont fait l’écho du combat porté par la Fondation 30
millions d’amis en cosignant un manifeste publié sur 30 millions d’amis.fr pour que le
statut juridique des animaux change et qu’ils soient reconnus comme des êtres « vivants
et sensibles » dans le Code civil resté inchangé depuis deux siècles. Une situation
intolérable pour la Fondation, les 24 signataires dont la LPO, bien décidés à bousculer le
droit.
Le Code civil s'apparente à « l'animal machine » cher à Descartes
L’article 528 du Code civil indique : « sont meubles par leur nature les animaux et les corps qui
peuvent se transporter d’un lieu à un autre, soit qu’ils se meuvent par eux-mêmes, soit qu’ils ne
puissent changer de place que par l’effet d’une force étrangère ». En résumé, l'animal est
encore considéré comme un « bien meuble ».
Pour faire changer le droit des animaux dans le Code civil et parce qu’ils s’opposent à cette
vision rétrograde de l’animal, la Fondation 30 millions d’amis, soutenue par 24 personnalités
engagées ont signé un manifeste publié sur 30 millions d’amis.fr. Parmi eux : Luc Ferry,
Elisabeth de Fontenelle, Michel Onfray, Edgar Morin, Boris Cyrulnik, Alain Kinkielkraut, Erik
Orsenna et Didier Van Cauwelaert ou encore Hubert Reeves. Allain Bougrain Dubourg avait
déjà porté un projet analogue au Conseil Economique Social et Environnemental en 2012.
Aujourd’hui, grâce à ce manifeste que la LPO soutient sans réserve, l’évolution du statut
juridique de l’animal est au cœur du débat public. En signant cette pétition, les parties prenantes
souhaitent d’une part porter un regard éthique sur l'animal et d’autre part, renforcer la pression
de l’opinion publique sur le ministère de la justice et sur le législateur.
La loi de 1976 reconnaît la sensibilité de l'animal dès lors qu'il est domestique ou sauvage et
conservé en captivité. Mais cette reconnaissance échappe à la faune sauvage ! Ce paradoxe
doit être effacé.
Du ver de terre à la baleine
La question, souvent posée, se résume à : « faut il donner des droits au ver de terre ? ». En
réalité, la sensibilité, la capacité cognitive qui conduit souvent à la compassion, est parfaitement
identifiée pour les animaux dont la liste a été établie par les chercheurs de même que par
l'Union Européenne. Il s'agit des mammifères, des oiseaux, des reptiles et des céphalopodes.
Les divers sondages montrent qu'une écrasante majorité de Français souhaitent un changement
dans la réglementation actuelle. Pour que, en ce début de 21ème siècle, l'animal passe du statut
de « bien meuble » à celui « d'être sensible » dans le Code civil, participez à la pétition visant à
changer l'actuel statut de l'animal :
http://www.30millionsdamis.fr/uploads/tx_ameos30mpetition/statut-juridique_01.pdf
Contact
Carine Brémond
Attachée de presse
[email protected]
06 34 12 50 69
LPO France
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Tél. 05 46 82 12 34 Fax. 05 46 83 95 86 www.lpo.fr [email protected]
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