CG59-ACD-PEGD-contributions-scolarite

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CG59-ACD-PEGD-contributions-scolarite
2012 : LE PEGD
Le jeune dans sa scolarité
Le temps du collège est le temps où le jeune se construit, le temps où il passe de l’enfance à l’adolescence. Il faut donc
lui proposer des outils et des repères pour l’aider dans sa construction.
En premier lieu, il est important qu’il se sente bien dans sa scolarité et notamment son collège.
75 % d’entre eux considèrent qu’il y a une bonne ambiance dans leur collège et qu’ils peuvent travailler dans de
bonnes conditions.
50 % disent venir au collège avec plaisir.
Le Département a fourni à cet effet des moyens matériels et pédagogiques de qualité.
Au collège, le jeune construit son avenir et doit être à même de s’y projeter.
Dans le Nord, l’orientation des jeunes vers les études longues est relativement faible. Beaucoup d’entre eux se dirigent
vers le lycée professionnel sachant qu’un certain nombre d’entre eux interrompent leurs études sans qualification.
Avec l’Education Nationale, l’ambition du Département est de permettre à chacun d’être acteur de sa réussite. La lutte
contre le décrochage scolaire, les actions en faveur du développement de l’apprentissage, le partenariat avec les grandes
écoles, l’aide à l’orientation et le développement des partenariats avec le secteur économique sont des actions qui pourraient
concourir à cette réussite.
Les politiques proposées par le Département permettent aux équipes éducatives de monter de véritables projets
éducatifs.
Vous souhaitez obtenir davantage d'informations sur l'action du Département en direction des jeunes collégiens ?
Retrouvez tous les détails dans le Guide des Collèges.
Quelles sont selon vous les conditions de la réussite scolaire ?
Quelle part doit prendre le Département dans le développement d’une offre éducative de qualité et diversifiée ?
Comment permettre à chacun d’être acteur de sa réussite ?
Ouverture du collège sur l’extérieur ?
VOS CONTRIBUTIONS
Classes de Culture et de Littérature Européennes
Posté par Marc BUBERT le 08 mar 2012 à 19:15
Dans le département du Nord, un réseau d’établissements assure un enseignement innovant dévolu aux littératures
européennes. A la Cité scolaire des Flandres de Hazebrouck est implanté le Centre Académique de Ressources Lettres et
Cultures d’Europe. Un parcours littéraire européen spécifique y est proposé : les élèves volontaires de Seconde suivent un
enseignement d’exploration intitulé Littérature Européenne et Société unique en France. Le Collège Robert le Frison de
Cassel propose à des élèves de Troisième les Lectures croisées, projet pilote associant les littératures antiques et les
littératures européennes contemporaines. Chaque année, des projets associant les niveaux Collège, Lycée et Université font
intervenir écrivains et experts européens auprès des jeunes Nordistes.
Notre territoire transfrontalier (Belgique, Grande-Bretagne, Allemagne et Pays-Bas voisins, et au-delà) doté
d’équipements pédagogiques et culturels engagés dans des démarches européennes comme la Cité Scolaire des Flandres, le
Collège Robert le Frison de Cassel, le Musée de Flandre de Cassel et la Villa Marguerite Yourcenar, ainsi que d’équipes
disposant d’une longue expertise, est un lieu d’implantation idéal pour la mise en place, dans le cadre du PEG, d’une
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innovation inédite à l’échelle européenne, les Classes de Culture et de Littérature Européennes, sur le modèle français des
classes de découverte en collaboration avec des écrivains en résidence.
Avec la création, à l’interface de l’éducation, de la culture et de la citoyenneté européenne, de ce Pôle d’excellence pour
des Classes de Culture et de Littérature Européennes, capable d’accueillir des élèves de tous les pays d’Europe et de tous
niveaux scolaires, le Département du Nord sera la première entité française à mettre en œuvre la Recommandation 1833 du
Conseil de l’Europe en faveur de l’enseignement des littératures européennes.
Marc BUBERT, Professeur de Lettres classiques
(pour Les Lettres Européennes)
Les Enfants Intellectuellement Précoces en particulier
Posté par LEJEUNE le 10 fév 2012 à 01:42
En France, 1 253 800 élèves sont scolarisés, tous statuts confondus (public, privé, sous contrat, hors contrat, agricole).
Les Enfants Intellectuellement Précoces représentent 250 000 de ces enfants.
L'Education Nationale demande que l'on s'occupe des enfants en particulier, (dissynchronie, dysorthographie, dyslexie,
dyspraxie, ...., les EIP), comme "enfant à besoin particulier et en difficulté".
En 2002, suite au rapport Delobier commandé par Jack Lang, alors Ministre de l'Education, concernant une étude sur les
EIP, il apparaît que :
- 1/3 de ces enfants est en échec scolaire voire en grave échec scolaire,
- 1/3 réussit moyennement,
- 1/3 réussit plutôt bien.
Aujourd'hui, la spécificité des EIP quant à leurs apprentissages atypiques n'est pas prise en compte ou d'une manière
sporadique et/ou à titre expérimental.
80 expériences sur 65 657 écoles en France ! Elles émanent essentiellement du primaire par le biais de :
- saut de classe,
- d'approfondissement,
- de regroupement d'EIP par classe, voire par école (en écoles privées sans l'aide de l'Etat),
- en insérant des groupes d'EIP dans une classe d'âge,
- en groupant 2 années sur 1 année scolaire (en écoles privées sans aide de l'Etat).
Bien que cela ne soit pas officiel, nous retrouvons les EIP dans les classes à horaires aménagés, à options (danse,
musique, sport, théâtre, bilingue).
Dans les textes officiels, les EIP sont classés parmi les handicapés !
Dans le BO de décembre 2009, afin de suivre ces enfants en particulier, il a été arrêté la mise en place dans chaque
académie, d'un conseil regroupant des personnalités dont un référent. A ce jour, rien ne se fait ou peu, faute de temps des
référents, par ailleurs, fort occupés par leurs autres activités.
Les EIP sont issus de tous les milieux socio-professionnels, favorisés ou défavorisés !
Ils ont un potentiel qui a besoin d'être stimulé et non pas freiné comme souvent aujourd'hui en France. Ils s'étiolent,
faute d'une écoute positive et active de leurs besoins comme tant d'enfants ayant d'autres particularités. Ils sont tirés vers le
bas plutôt que par le haut.
L'école française est cloisonnée (par classe d'âge), quel que soit le niveau de l'élève : même base de savoirs,
standardisation des connaissances. Hors, chaque enfant a son rythme scolaire.
Nous pensons que prendre en compte la spécificité des EIP, c'est prendre en compte la spécificité de chaque enfant en
âge de scolarité en France. Chaque enfant a un rythme d'apprentissage différent.
Nos propositions innovantes pourraient à notre sens, être transférer plus globalement vers chaque enfant et chaque école.
Chaque enfant a des talents ... Ouvrons le champ des possibles (J. Salomé, psycho-sociologue français).
En suivant les textes de l'Education Nationale, nous proposons le projet suivant pour les collèges pilote du département
du Nord :
1) INFORMER :
Par le biais de réunions, 1 référent-enseignant informerait du mode de fonctionnement des EIP :
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- le principal,
- les enseignants,
- les aides-éducateurs,
- l'infirmière,
- la CPE,
- les enfants,
- les parents.
2) MOYENS DE REPERAGE DES EIP :
- réunion des parents,
- dossiers scolaires sous le sceau de la confidentialité,
- intuition des professeurs,
- intuition des parents.
3) RENCONTRE ET DEPISTAGE AVEC LES PARENTS et LES ENFANTS :
- grille-questionnaire aux parents,
- puis retour vers la psychologue scolaire (tests QI),
- ou tests chez un psychologue formé aux tests de QI,
- explications aux enfants de leurs possibilités.
4) TRAVAILLER EN SYNERGIE AVEC L'EQUIPE EDUCATIVE :
- en laissant le choix aux enseignants de trouver des solutions (et ça marche, sachant qu'il existe un projet-pilote dans un
collège du département de la Savoie),
- les enseignants s'impliquent dans le projet,
- page Web sur le site du collège pour la circulation de l'information.
5) VOIR LES EIP AUTREMENT :
- Solutions adaptées à chaque enfant et donc en l'occurence, ne pas les mettre dans la même classe.
- mise en place d'interactions entre les enfants,
- mise en place d'une relation de confiance avec le référent-enseignant,
- écoute des problèmes relationnels des EIP avec les copains, les professeurs,
- gestion de l'échec,
- organisation de la pensée avec par exemple, le "Mind Map ", ouvrage particulièrement adapté aux EIP,
- hiérarchisation des idées,
- apprentissage de la concentration.
Ensuite, viennent les réunions bilans avec les collègues, les collégiens, les parents et le Rectorat.
Annie Lejeune
Bonjour je suis en 3 ème
Posté par victor laby le 01 fév 2012 à 21:49
Je suis en 3 ème générale au collége Fenelon à Cambrai et j'aimerais ( comme beaucoup d'autres j'espère ) apporter ma
contribution aux ateliers citoyens .
Tout d'abord j'aimerais remercier le conseil général pour cette initiative car vraiment mon projet me tenait à cœur et
laisser s'exprimer les jeunes d'une si brillante façon était vraiment bien vu .
Je voudrais proposer l'équivalent de l'U.N.S.S ( union nationale des sports scolaires ) mais avec la culture ( presque dans
chaque ville on peut trouver des théâtres , des musées , des cinémas.. ) alors pourquoi ne pas en profiter ? en demandant une
contribution aux élèves en début d'année et avec diverses subventions que le conseil général voudrait bien verser avec une ou
deux sorties par mois les élèves s'assureront une culture personnelle et pourront ainsi mieux se débrouiller dans la vie en plus
de l'intérêt culturel , il y a dans ce projet un intérêt financier car en envoyant des jeunes gens au théâtre vous êtes sûrs de les
revoir dans une dizaine d'années dans ces mêmes théâtres .En envoyant les jeunes au musée , cinéma etc vous êtes sûrs de
relancer l'économie dans ce domaine car vous repeuplez les salles obscures depuis si longtemps délaissées.
En espérant une réponse positive à ce projet et en vous remerciant d'avance.
Synthèse des contributions "post-it" - Forum de lancement
Posté par Mission Démocra... le 26 Jan 2012 à 12:51
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Il faut aider le jeune à devenir lui-même par les métiers enseignés, par les expériences associatives, les découvertes
proposées, les créations personnelles, redonner le plaisir d’apprendre, ouvrir les fenêtres de la vie par l’histoire, la
géographie, les sciences, etc.
La réussite scolaire passe par le bien-être scolaire. Comment concilier un travail scolaire personnel important et bienêtre, équilibre.
Au lieu de parler RSA, parler orientation scolaire, apprentissage, travail et formation. L’orientation professionnelle ne
doit pas être seulement la découverte des métiers mais l’apprentissage à la création d’entreprise.
Permettre aux associations œuvrant dans l’accompagnement scolaire, d’accéder aux cahiers de texte électroniques des
établissements. Faire en sorte que tous les professeurs le remplissent afin d’accompagner au mieux les jeunes.
Parrainage Citoyen
Posté par Conseil Lillois... le 18 Jan 2012 à 10:42
Le Conseil Lillois de la Jeunesse expérimente depuis deux ans un concept de parrainage citoyen, et souhaite le
soumettre au département pour le voir intégrer dans son Projet Educatif Global.
Le principe est simple : le dispositif s’attache à mettre en relation les générations expérimentées avec celles qui ne le
sont pas encore. Il faut pour cela permettre aux collégiens, lycéens, étudiants qui le souhaitent de rencontrer des
professionnels, des salariés, des apprentis, des étudiants volontaires. Ceux-ci peuvent leur faire part, le temps d’une
rencontre, de leur vécu, de leur parcours, et qu’ils puissent répondre à leurs interrogations à la lumière de leur expérience, et
ainsi leur faire découvrir leur domaine professionnel ou de formation.
En seulement 3 rencontres, le filleul, élève ou étudiant lillois, a la possibilité de découvrir un parcours particulier, de
découvrir le lieu de travail, de formation ou d’études de son parrain ou de sa marraine. Ainsi, il reçoit quelques conseils
utiles pour son orientation comme la rédaction d’un C.V ou d’une lettre de motivation.
Nous sommes en train d’expérimenter la démarche auprès d’une quinzaine de jeunes lillois qui ont montré un intérêt
pour ce projet. Nous nous sommes rendus compte dès les premiers entretiens que le parrainage citoyen répondait aux besoins
des jeunes qui trouvaient grâce à leur parrain des réponses concrètes à leurs inquiétudes concernant leur orientation scolaire
ou professionnelle.
Nous proposons au Département du Nord d’impulser cette démarche dans les collèges afin de répondre aux questions
des élèves dès la troisième notamment pour les stages et pour les orientations en filières professionnelles (CAP, BEP, BAC
Pro, etc.). En s’appuyant sur le réseau des anciens et des parents d’élèves, il serait notamment possible de créer un carnet
d’adresses à la disposition des élèves afin que soit mis en place des parrainages.
Pour plus d’informations sur le dispositif mis en place à Lille, veuillez
http://parrainagecitoyen.wordpress.com/ ou nous contacter à [email protected] / 03.20.49.50.05
cliquer
sur
ce
lien
Les membres du Conseil Lillois de la Jeunesse, Groupe de travail "Parrainage Citoyen".
Qui sommes-nous ?
Le Conseil Lillois de la Jeunesse est un organe de la démocratie participative de la ville de Lille qui existe depuis
septembre 2009. Il s’adresse aux jeunes lillois de 16 à 25 ans et apparaît comme un espace de réflexion, d’échanges,
d’expression et d’action pour tous les jeunes lillois et lilloises. C’est également un outil de promotion de l’accès des jeunes à
l’exercice de la citoyenneté et à l’autonomie.
Plus d’information sur le CLJ :
http://www.mairie-lille.fr/fr/Citoyennete_-_Concertation/conseil-lillois-jeunesse
http://facebook.com/conseillilloisdelajeunesse
Le jeune dans sa scolarité: le point de vue de la PEEP Nord
Posté par PEEP Nord le 16 Jan 2012 à 22:45
Quelles sont selon vous les conditions de la réussite scolaire ?
Une offre éducative adaptée au besoin de chacun dés la rentrée en 6ème en appui avec les résultats de
l'évaluation faite en CM2. Il est inadmissible que dés la fin de la sixième des élèves soient déjà en difficulté, mis en
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marge, exclus faute d'une attention plus soutenue. Tous les enfants n'avancent pas ensemble d'un même bloc. Le système
actuel est un rouleau compresseur. Si l'enfant décroche, on le laisse sur le bord de la route. Et le principe du soutien scolaire
est valable pour des difficultés passagères mais pas pour les grosses difficultés. En effet, celui qui a de grosses difficultés
souffre en cours car il n'arrive pas à suivre et se décourage, d’autant plus lorsque ses camarades rentrent chez eux, et qu’il
doit rester en soutien. S'ensuit une fatigue, un stress, un manque de confiance, une stigmatisation. Des réactions qui seront
différentes selon les enfants mais qui sont souvent mal vécues. A la PEEP, nous défendons l'idée du principe que le
collège unique n'est pas la solution. Nous sommes plus pour un apprentissage par le principe des acquis de
compétences. Il n'y aurait plus de notion de niveau (6è, 5è...), ni de redoublement mais des classes de niveaux de
compétences. Celles-ci permettraient à un enfant, ayant par exemple des difficultés en mathématiques, de bénéficier d'un
temps plus long mais aussi d'une pédagogie plus adaptée, tout en continuant à avancer en Français, matière dans laquelle il
est meilleur. L'inverse pourrait également être réalisé pour les enfants ayant des facilités. Un bilan serait fait régulièrement
pour permettre également une adaptation de la formation aux compétences de l'enfant. Cela permettrait à l'enfant et aux
parents d'avoir un regard plus positif et objectif sur ses capacités, à la pédagogie d'être plus efficiente pour chaque
enfant et donc de mettre en œuvre une politique d'établissement au plus prés des attentes de ses élèves.
Une infrastructure scolaire adaptée aux besoins des disciplines et des acteurs de l'Education Nationale
des salles adaptées aux disciplines nécessitant des manipulations (surtout pour les anciens collèges) ;
du matériel pédagogique adapté aux nouvelles technologies ;
des salles de professeurs suffisamment spacieuses, équipées et adaptées pour qu'ils puissent y travailler et
se détendre ;
des salles de permanence suffisamment nombreuses, spacieuses et équipées pour que l'élève puisse
travailler dans de bonnes conditions ;
une « maison des collégiens » gérée par une association collégienne qui en partenariat avec la vie scolaire
autoriserait les activités méridiennes et des réunions de l'instance des collégiens ;
un espace réunion équipé pour la tenue des différentes commissions mais également partagé avec les
parents d'élèves, ce qui permettrait également de faciliter le dialogue parents-élèves-acteurs pédagogiques.
une salle polyvalente pour différentes activités nécessitant un espace spectateur et un espace scénique
avec un minimum de son, d'éclairage et de projection
une salle pour l'infirmière scolaire
un Espace Numérique de Travail (ENT) et des livres scolaires numériques qui apporteraient une solution
au poids excessif du cartable.
L'information sur l'orientation
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Il nous paraît indispensable d’arrêter de privilégier à tout prix la filière générale et d’accompagner l'élève
vers la formation qui lui convient le mieux. Les acquis de compétences (voir ci-dessus) permettront au mieux de répondre à
leur besoin. Des outils existent qui permettent à l'enfant de l'aider à trouver la formation qui correspond le mieux à ses
compétences scolaires mais également manuelles, artistiques...
o
L'orientation est à envisager le plus tôt possible, dés la sixième, avec des outils adaptés. Ne pas se
contenter du Forum des collégiens de troisième. Réfléchir à d'autres actions ou outils adaptés au plus jeune âge et qui
permettraient de dégager des pistes, des centres d'intérêts professionnels qui s'affineraient au fur et à mesure des années.
Un rythme scolaire adapté à la physiologie de l'élève : le matin jusque 11h et l'après-midi à partir de
15h, l'élève est plus disposé aux activités intellectuelles. Le reste du temps devrait être consacré à des activité
manuelles ou physiques et le temps méridien à celui de la relaxation et du repos.
Une alimentation saine et équilibrée avec un accompagnement à l'éducation du « bien manger ».
Le Collège doit être un lieu de vie, d'échanges et de découvertes dédié à la formation de l'élève au
savoir, savoir être, savoir vivre et savoir échanger, partager. Il ne doit pas être le lieu de l'exclusion, du
stigmatisme, de l'élitisme, de l'échec, du repli sur soi. Tous les acteurs (élèves, professeurs, administration, parents,
Conseil Général, Rectorat, Inspection Académique, Associations, Commune) doivent y travailler ensemble. Il doit être
un lieu ouvert. Mais il est également important que ce soit un espace dans lequel chacun se sente en sécurité.
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Toute violence doit en être bannie radicalement, qu'elle soit physique, sociale, raciale, qu'elle émane de l'enfant ou de
l'adulte !
Quelle part doit prendre le Département dans le développement d’une offre éducative de qualité et diversifiée ?
Le Département doit accompagner la politique éducative des établissements dans les compétences et avec les
outils qui sont les siens :
Gratuité du transport scolaire ;
Aide aux déplacements pédagogiques ;
Accompagnement de toute initiative en direction de la lecture, de la science, de l'art, de l'histoire, de la
culture, des échanges intergénérationnel et interculturel ;
Faire profiter de son expertise et des outils à sa disposition en termes de politiques préventives et sociales
en direction des élèves et de leurs parents ;
Accompagnement de tout projet éducatif qui nécessiteterait une infrastructure particulière dans le
Collège ;
Développement des ENT et de l'équipement numérique des établissements.
Comment permettre à chacun d’être acteur de sa réussite ?
En mettant en place les outils nécessaire au développement de l'autonomie tel qu'un ENT
En facilitant le dialogue et l'information entre les différents acteurs de l'éducation, à l'intérieur de l'établissement et
également vers l'extérieur
En laissant à l'élève le moyen de s'auto-évaluer
La relation élève-professeur / enfant-adulte ne doit pas être seulement basée sur l'autorité mais également le respect
réciproque, l'écoute, le dialogue. L'intervention d'une personne extérieure à l'établissement (parent, éducateur,...) doit
également être possible.
Ouverture du collège sur l’extérieur ?
Faciliter le jumelage
immersion dans les écoles et lycées de secteur
les journées portes-ouvertes et fêtes scolaires
les sorties dans les musées départementaux
les voyages linguistiques
des interventions d'associations culturelles, préventives, de sciences, de développement durable...
des manifestations sportives, culturelles, scientifiques, écologiques...
découverte de l'action citoyenne à travers le Conseil des jeunes
informer des possibilités de suivre des études dans un collège à l'étranger
….
Conclusion
Il est un facteur important pour répondre à l'ensemble de ces questions et aboutir à la réussite espérée, ce sont les
moyens humains. Et malheureusement, la politique actuelle est plutôt à vouloir les réduire. Il ne sera pas possible de faire
plus et mieux sans de petites mains. Les parents d'élèves se rendent bien compte que les conditions d'enseignement et
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d'accompagnement des élèves se dégradent car c'est l’Éducation Nationale qui est chargée de recruter et payer le personnel
enseignant et administratif et non pas le Département. Le temps de travail payé suffit juste à enseigner le programme
minimum. Le temps supplémentaire passé à faire autre chose que l'enseignement obligatoire est obtenu grâce au bénévolat
de professeurs, de parents d'élèves et de personnels administratifs, mais est très souvent aléatoire. Il nous semble donc
indispensable que cette équation change, sans quoi, la situation ne cessera de se dégrader, en fermant davantage les
possibilités d’avenir offertes à nos jeunes.
Collèges ouverts vers l’Europe et le Monde
Posté par VAL le 13 Jan 2012 à 16:47
Dans un monde en perpétuel changement voire en crise ou les certitudes, le rôle des adultes, des parents, des enseignants
sont soumis à rude épreuve voire remis en cause favorisant par conséquent la fragilité de nos jeunesse.
Essayer de faire participation des habitants , des citoyens et à fortiori des jeunes collégiens à la co-construction d'un
projet de territoire tel que PEGD n'est pas chose aisé même si la démarche doit être saluée.
Permettre aux collégiens de vivre leur citoyenneté, une citoyenneté de 2012 passe selon moi par une une obligation de
comprendre le monde tel qu'il est, il me parait important de donner aux collégiens et à leurs enseignants les moyens de
connaissances et d'analyse des changements et mutations irrémédiables de ce monde.
Internet, les réseaux sociaux, --- donnent en matiére de participation de nouvelles perspectives;
Il ne faut surtout pas se tromper, ce qui se joue aujourd'hui c'est la place de notre pays et de notre jeunesse dans
le monde, il faut donc donner les moyens à nos collégiens et donc à la future génération d'^tre des moteurs.
Ces propos demandent bien entendu plus d'explications et d'analyses de fond notamment de la part de la communauté
éducative qui doit connaitre beaucoup mieux les réalités.
Comme il faut surtout être concret, dans un appel à contribution je me risque à faire les propositions suivantes :
1/ Il me parait important de donner à tous les colléges en particulier ceux situés en milieu rural et milieu urbain
ZEP les moyens d'être équipés du TRES HAUT DEBIT, de la fibre optique, ainsi que des techniques de
communication les plus modernes
2/ Généraliser la mise en place de projet d'échanges et de jumelages entre colléges nordistes et l' équivalent dans
1 pays européen (renforcement identité européenne)et 1 pays extra communautaire (ouverture vers le monde).Pour
cela , il faut partir des préoccupations et de l'environnement social et culturel de nos collégiens pour qu'il s'impliquent
et que cela fasse sens pour eux.
C'est deux propositions peuvent contribuer à lutter contre la fracture numérique, à ouvrir les champs d'expériences, lutter
contre les préjugés.
Décrochage et exclusion
Posté par v parain le 04 Jan 2012 à 15:45
Je voudrais intervenir sur le décrochage et l'exclusion de certains collégiens
Ayant remarqué que les jeunes qui commencent à décrocher au collège se retrouvent sans rien à la sortie voire même
quittent le collège suite à un conseil de discipline
Il me semble qu'on manque de solutions concrètes ou de structures qui permettraient à l'enfant de repartir sur de bons
rails (classe relais, internat, etc ...)
Je pense que des adultes (étudiant, retraités ou autre) pourraient servir de référent pour faire un suivi des adolescents, les
motiver afin de les remettre dans une spirale positive. Un référent extérieur à la famille, neutre par rapport à l'école pourrait
avoir une action positive comme l'action des étudiants de l'afev par exemple.
Par contre, pour les adolescents violents ou en échec total, il me semble qu'actuellement, on assiste davantage à un
"troc" d'élèves entre établissement plus qu'à l'élaboration de projet réel individualisé pour cet adolescent en perdition. Cette
solution tente de sauver la structure ? Mais, je crains qu'elle n'engage encore plus l'enfant vers l'exclusion sans compter les
problèmes que peut occasionner aux familles l'éloignement de l'enfant de sa résidence et la gestion de plusieurs
établissements scolaires surtout quand ces problèmes sont une conséquence de la situation précaire de la famille. A-t-on fait
des études sur le devenir des enfants qui sont passés en conseil de discipline ou sur ceux qui ont été exclus de leur collège ?
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Je ne voudrais pas qu'on se méprenne sur ma proposition : créer des structures pour les enfants décrocheurs ou violents
n'a pas pour but de les exclure mais au contraire, en leur offrant un cadre plus familial, plus proche d'eux, plus en adéquation
avec des besoins spécifiques, de solutionner leur problème, de leur redonner confiance en eux, de les remotiver afin qu'ils
puissent suivre une scolarité qui leur permette de se projeter dans l'avenir.
Semaine "spéciale" en collège
Posté par JF Martel le 31 déc 2011 à 15:54
De JF Martel, retraité de l'éducation nationale, président - fondateur de T'OP ! Théâtre de l'Opprimé, Lille.
Le rôle du CG dans les politiques éducatives.
Les programmes sont nationaux, les salaires viennent de l'état (encore largement) la pédagogie est du ressort des
enseignants, le CG est en charge des moyens et des investissements (lourds) mais en quoi peut-il intervenir dans les
politiques éducatives ?
-Il en a la volonté :
La volonté de mettre en place une part de « démocratie participative », le CDJ, le subventionnement d'actions
« citoyennes », d'actions culturelles, etc...
-cette volonté peut entrer en synergie avec les équipes éducatives.
Des enseignants, des TS, des principaux, demandent des interventions d'associations, interventions parfois financées par
le CG.
Expériences comme enseignant :
La citoyenneté est une question dite «transversale». Comment l'aborder ? En la faisant vivre dans la classe, puis dans
l'établissement, dans les lieux où nous avons prise. Avec le risque suivant, contre-productif : ce qui ne se décide pas « en
classe » serait hors de notre portée, inutile donc de s'y intéresser, c'est le domaine réservé des professionnels de la politique.
Expériences comme intervenant :
L'exercice de la citoyenneté est parfois considérée par les jeunes comme «pas réaliste» et les moyens de se faire
entendre sont parfois vécus comme des leurres. («de toutes façons c'est EUX qui décident»).
Pourtant, nous avons aussi des récits d'expériences concrètes, où un groupe de jeunes qui a pu réfléchir ensemble, peut
élargir ses réflexions avec les autres élèves, et déboucher sur une interrogation adressée aux «institutions» : collège,
équipements socio-culturels, police, élus, services sociaux... familles... ! Encore faut-il trouver des formes de dialogue
adaptées au domaine concerné.
Une proposition dont le CG pourrait être le moteur :
-Considérant que les enseignants et les autres professionnels des collèges sont déjà débordés par leurs missions,
-Considérant que le calendrier scolaire ne laisse que peu de place aux autres initiatives,
-Considérant aussi que tous souhaitent aborder d'autres thèmes avec d'autres façons de faire :
JE PROPOSE LA «SEMAINE SPÉCIALE ».
ORGANISATION :
Cette semaine a l'avantage de proposer des activités inhabituelles, sans bouleverser les organisations en place (classes,
horaires...) puisque celles-ci sont abolies pendant cette « semaine ». Les élèves participeraient et s'engageraient librement
dans des ateliers de leur choix, avec la perspective d'une «restitution». Concrètement, chaque élève participerait à un atelier
(une semaine) et suivrait environ 3 séances de « rendu d'atelier ». Conférence d'élèves et de spécialistes, puis débats,
expositions, vidéo, ou... pièce de théâtre-forum participative (ma propre pratique). Déjà expérimentée ici ou là depuis 30 ans,
dans le primaire et le secondaire, cette formule permet l'intervention du CG sans interférer avec les domaines de l'EN. Le CG
rend accessibles en les proposant et en les finançant, des interventions de spécialistes, universitaires, associatifs, ceci dans les
domaines qu'il privilégie.
CONTENUS :
Liste non exhaustive : la démocratie participative, l'expression citoyenne, (notamment sur les besoins en équipements et
services) la lutte contre les discriminations (dont raciales), les relations parents/enfants, les violences mises en oeuvre et
subies, le quartier : rêves et réalités, les relations garçons/filles et le sexisme, etc...
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METHODES :
Lisant les textes du CG, je suis particulièrement sensible à l'idée de l'implication des jeunes. Eux qui sont sujets à
beaucoup de cours magistraux suivis d'exercices, ou de conférences d'intervenants extérieurs suivies de questions, il s'agirait
cette fois de privilégier (en atelier participatif) l'expérimentation ensemble, à partir de leurs propres expériences de vie, le
développement d'un questionnement puis d'une intelligence collective ; tout cela aboutirait à un questionnement organisé de
leurs « pairs »,les autres élèves, questionnement non pas «brut» mais éclairé par une semaine de travail.
Ainsi : une semaine d'atelier avec des élèves inscrits, volontaires, et des animateurs compétents, qui se termine par un
«rendu».
Travail avec le CG 59 dans les collèges :
Dans cet esprit, j'ai souvent travaillé avec une équipe d'enseignants et de comédiens en régions Picardie et Nord-Pas de
Calais. Notamment, une action expérimentale menée en 2009 à la demande du CG59, nous a fait jouer des spectacles et
diriger des ateliers dans 9 collèges du Nord. Cette action comportait un théâtre forum joué par des comédiens sur les thèmes
retenus : le racisme et la violence, ainsi qu'un atelier d'une semaine mené dans chaque collège par 2 comédiens pour 15
élèves, qui débouchait lui-même sur un théâtre forum joué 1 ou 2 fois par les élèves eux-mêmes, devant 3 ou 4 classes de
leurs camarades, tous prêts à intervenir sur scène pendant la période dite « interactive » sur le sujet « citoyen » choisi avec les
participants. Ce dispositif, que les missions « CDJ » et « jeunesse » du CG ont eu l'occasion de financer, de voir et
d'apprécier, nous a semblé efficace.
Il est clair que le théâtre n'est pas la seule forme d'intervention à proposer : et puis, le théâtre en lui-même n'est pas à
l'abri de la tentation d'une préconisation plutôt que d'un appel à réflexion et participation !
Propositions : que le CG se propose de financer pour les collégiens, une semaine « citoyenneté » avec des intervenants
de qualité (en arts plastiques, écriture, sociologie, santé, théâtre... dont les méthodes et les buts favorisent la participation,
l'expression directe des élèves, ainsi que le rapport avec l'équipe éducative du collège et les institutions locales à leur portée.
JF Martel 22 rue Durnerin 59000 Lille [email protected] 06 85 54 99 68
Sécuriser les parcours éducatifs en agissant aux moments charnière
Posté par Afev le 16 déc 2011 à 16:12
Apprendre c’est accepter de lâcher ses certitudes pour se laisser questionner. Or lâcher ses certitudes demande de rentrer
dans une forme d’insécurité. Cette insécurité est encore plus prégnante pour ceux qui ne bénéficient pas d'une estime de soi
nourrie de légitimité sociale qui les conforterait dans l'idée qu'ils sont « voués à la réussite » même s'ils traversent des
moments de difficulté passagère.
La notion de parcours éducatif est alors cruciale puisque les inégalités sont cumulatives. Un enfant peut ressentir, et ce
dès la maternelle, que malgré son investissement il n'arrive pas à répondre aux attentes de l'enseignant. Il est susceptible de
conserver ce sentiment d'incapacité à décoder les exigences scolaires et sera, au fil des années, en risque croissant de rupture.
D'où l'importance, pour l'Afev, de travailler tout au long du parcours et d’intervenir particulièrement aux périodes charnières.
Nous identifions trois moments charnière : l’entrée au CP, l’entrée au collège et la sortie du collège. Ce sont pour nous
trois moments de rupture potentielle pour les jeunes en difficulté. La première charnière, le passage de la maternelle au CP,
est celle de l’entrée en apprentissage de la lecture et de l’écriture. Or nous savons que les inégalités sont déjà fortes à cet âge
entre les enfants qui profitent d’un « bain de langage » quotidien et de lectures régulières, et ceux qui n’en profitent pas du
tout. Or cet âge est aussi celui d’une curiosité naturelle et d’une appétence réelle pour « les histoires ». Agir à ce moment-là
est pertinent pour prévenir l’illettrisme et l’entrée dans les apprentissages scolaires. La seconde charnière – tout aussi
importante – est celle du passage de l’école primaire au collège. Pour les jeunes qui rencontrent déjà des difficultés nous
savons que cette transition est vécue avec souffrance car ils ne comprennent pas les nouveaux codes qui s’imposent
immédiatement (notion d’emploi du temps, d’agenda…) et qu’ils ne se sentent pas toujours à l’aise dans leur nouvel
établissement (changement de quartier, conflits avec les plus grands…). Nous savons également que c’est au moment de
l’entrée au collège que les familles se sentent « larguées » dans le suivi de la scolarité de leur enfant. Cela demande donc un
accroissement de l’autonomie du néo-collégien. Accompagner le passage de l’école primaire au collège s’avère nécessaire au
titre de la prévention du décrochage scolaire. La troisième charnière enfin annonce la fin du collège. Dès l’année de 4ème les
enjeux de l’orientation se posent et accentuent la pression sur les collégiens et leurs parents. Nous savons que
l’accompagnement apporté aux adolescents pour les aider à construire leur projet professionnel est insuffisant. Pire, dans les
quartiers prioritaires, le Conseiller d’Orientation Psychologue est l’une des personnes les plus méprisés par les jeunes dans la
mesure où il est ressenti comme la personne qui rend impossible les ambitions[1]. Les accompagnements individualisés que
nous réalisons mettent en avant plusieurs besoins :
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Prévenir le décrochage scolaire en permettant aux collégiens « en rupture » de retrouver confiance en soi, et en
redonnant du sens à leur présence au collège.
Accompagner des collégiens issus de milieux défavorisés à poursuivre leur scolarité en lycée (technique ou
d’enseignement général). Nous ciblons là des jeunes qui ne sont pas en difficulté scolaire mais qui n’envisagent pas la
poursuite d’études, faute de modèle les y invitant dans leur réseau familial.
Aider les collégiens à se mettre en relation avec les services d’aide à l’orientation.
[1] Cf l'article du journal Le Monde intitulé « la banlieue préfère encore les policiers aux conseillers d'orientation »
du 05 octobre 2011.
Et l'école
Posté par Ligue Enseignem... le 16 déc 2011 à 16:01
L’École est partie prenante des territoires afin que se fédèrent volontés et énergies pour l’acquisition par tous d’un socle
commun de connaissances et de compétences auquel tous les temps éducatifs contribuent.
C’est le sens de «l’appel de Bobigny» et de ses propositions pour une véritable politique de l’enfance et de la jeunesse,
appel que la Ligue de l’Enseignement a contribué à faire naître et qu’elle soutient avec près de 80 organisations et
associations
et
autant
de
collectivités.
Pour
une
prise
en
compte
des rythmes globaux de vie L’enjeu est de mettre en oeuvre à l’échelle des territoires une politique publique d’éducation
portant sur la globalité des temps éducatifs.
Cette politique doit reposer sur le respect des rythmes de vie des enfants et des jeunes. Le projet se construit au sein d’un
service public qui articule temps collectifs et individuels dans une logique de parcours et d’accompagnements adaptés. Il
s’inscrit tant dans les apprentissages des enfants et des jeunes que dans les temps de concertation des professionnels ou
acteurs de l’éducation. Il repose sur un diagnostic participatif et partagé, autour de démarches et valeurs fondatrices
communes.
Pour
une
politique
éducative
partagée
Tous
les
acteurs
de
l’éducation,
de
la
formation et de la politique de la ville doivent y être associés, notamment les jeunes et leur famille, dans une logique
participative réaffirmée. Tous les lieux et moments qui participent de ce maillage éducatif sont mis en cohérence. Le projet de
territoire inclut dans son élaboration le temps de sa mise en oeuvre ainsi que celui de son évaluation, en liaison avec des
chercheurs en éducation. Ces stratégies territoriales, intégrant l’éducation prioritaire, permettent de combattre efficacement
les inégalités. Elles sont des leviers de proximité pour s’attaquer aux discriminations, en particulier ethniques et culturelles.
Pour une carte scolaire garante de mixité sociale. Le système éducatif ne saurait entériner, voire renforcer les
conséquences de la ségrégation socio-spatiale qui résulte notamment de la politique du logement et de l’habitat. Dans le cadre
de secteurs regroupant trois à quatre collèges ainsi que les écoles rattachées, chaque établissement scolaire, public ou privé,
devra assumer une vraie hétérogénéité. Ces secteurs sont établis et révisés régulièrement par concertation entre autorités
académiques et collectivités territoriales, après négociation avec les instances des établissements scolaires publics et privés
soumis aux mêmes obligations.
Les établissements exposent dans leur projet les actions, méthodes et démarches retenues pour prendre en compte la
mixité sociale et assurer que chaque élève puisse atteindre les objectifs fixés nationalement. Ces secteurs scolaires font partie
de bassins d’éducation et de formation, pensés en intégrant la préoccupation de l’accessibilité par des transports collectifs. Ils
sont construits autour d’une offre diversifiée comprenant tous les types de lycées, les structures de formation professionnelle
et de formation tout au long de la vie, ainsi que celles de l’enseignement supérieur. Ces bassins seront mis en place et revus
périodiquement par les conseils régionaux après expertise des conseils économiques et sociaux régionaux (CESR) et en
concertation avec l’État, les conseils généraux et, selon les cas, avec les communes ou intercommunalités.
1. Prendre en compte tous les temps éducatifs, formels ou non, en lien avec les rythmes globaux de vie.
2. Mobiliser tous les acteurs à l’échelle des territoires.
3. Affirmer l’hétérogénéité sociale et scolaire comme principe incontournable de l’accueil dans chaque établissement,
public et privé.
4. Définir des secteurs scolaires regroupant 3 à 4 collèges et les écoles rattachées.
5. Offrir toute la diversité des formations dans chaque bassin d’éducation, piloter autrement.
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Les jeunes et l'école
Posté par Ligue Enseignem... le 16 déc 2011 à 15:59
Certes l’élévation du niveau culturel de notre pays est indéniable. Mais à quel prix ? Années après années, les rapports
officiels, les travaux de recherche et les analyses des acteurs éducatifs se succèdent pour dire la même chose : la cote d’alerte
est atteinte, notre système scolaire est injuste car fait pour la moitié des élèves. L’Ecole est pour l’essentiel consacrée au tri
des meilleurs par une compétition cruelle en son sein et dans la société, et concède aux vaincus du mérite les miettes d’un
soutien inefficace et culpabilisateur. C’est ce qui nourrit les difficultés et l’ennui croissant des élèves, la souffrance de ses
personnels et l’angoisse des parents.
Espace protecteur, émancipateur, et lieu d’apprentissage de la citoyenneté démocratique, l’Ecole doit être missionnée
pour assurer l’acquisition de savoirs pour tous les enfants et les jeunes. Institution de la République, lieu de travail culturel et
de vie collective, ouverte sur les territoires et le monde, l’Ecole doit faire naître et entretenir le plaisir d’apprendre et les
pratiques de la solidarité. L’Ecole apprend à penser, à être et à faire, par soi même et avec les autres.
Elle doit le faire dans un contexte de production incessante de connaissances, de profusion des sources de diffusion avec
les technologies numériques et d’individualisation, qui l’oblige à penser autrement l’appropriation des savoirs.
Mais surtout l’Ecole doit le faire en contribuant pleinement à assumer les changements de notre époque afin de préparer
les générations actuelles et futures à prendre en charge les enjeux communs à l’humanité : enjeux sociaux, écologiques,
économiques, démographiques, culturels, scientifiques, technologiques et éthiques. Il n’y a pas de réponses toutes faites à ce
défi. C’est la grandeur et l’enthousiasme d’une politique publique et démocratique d’éducation qui permettra de les
construire, avec une Ecole refondée.
C’est une Ecole qui prépare tous les jeunes, par un équipement culturel le plus complet, à poursuivre leurs formations
toute leur vie, à s’insérer dans la société et à y exercer leur citoyenneté. C’est un système scolaire qui doit être organisé
autrement et coopérer avec les autres acteurs éducatifs. Cette refondation ne nécessite pas toujours des moyens nouveaux,
mais des choix politiques. Elle demande aussi que la France renoue avec un investissement éducatif plus conséquent mis en
priorité au service de l’égalité d’accès aux savoirs pour tous, de la démocratie réelle.
C’est une Ecole où tous les jeunes apprennent ensemble à vivre ensemble, une Ecole de la laïcité en actes, qui fabrique
de la confiance. Une Ecole de l’humanisme renouvelé du 21e siècle.
L'inadaptation de l'école traditionnelle
Posté par Karine Vermeire le 13 déc 2011 à 13:25
La France consacre plus de 6 % de son PIB (2009) aux dépenses d'éducation mais les comparaisons internationales
laissent penser que les "performances" du système éducatif français ne sont pas forcément à la hauteur de l'investissement
(régression des compétences des élèves et creusement des écarts entre les meilleurs et les moins bons comparativement à ce
qui est observé dans les autres pays).
Au-delà de la question des moyens (effectifs par classe, etc.), c'est le modèle scolaire qui est en cause : l'"élitisme
républicain" reposant sur le principe du mérite et de l'égalité des chances pour tous n'entraîne pas l'égalité ni l'homogénéité
des résultats en fin de parcours scolaire. Au contraire, tel qu'il est actuellement conçu (enseignement uniforme sur tout le
territoire, centrage sur la transmission de savoirs encyclopédiques, notation-classement et sélection) et du fait de la
massification et de la modification de la composition des effectifs, le système français n'est pas en mesure de donner à tous
les élèves français les moyens d'acquérir le fameux "socle commun de connaissances et de compétences". Une proportion
considérable d'enfants, dans l'incapacité de "franchir la marche", se retrouve en situation d'échec.
En dépit d'un rattrapage et de la qualité du partenariat entre les acteurs éducatifs, le département du Nord est
particulièrement concerné (retard scolaire à l'entrée en sixième ou encore nombre de personnes pas ou peu diplômées plus
élevés qu'en France),
Une réforme radicale est difficilement envisageable à court terme compte tenu des nombreux intervenants et du poids du
passé mais des mesures graduelles visant à réorganiser l'école pour répondre aux défis sociaux et pédagogiques d'aujourd'hui,
et a fortiori de demain, sont sans aucun doute possibles.
Quelques premières pistes de réflexion : prendre la mesure de l'importance de l'enseignement secondaire et opérer une
véritable mixité de niveaux dans les classes pour sortir du cercle vicieux consistant à très bien former une élité minoritaire
aux dépens d'une stagnation ou d'une dégradation du niveau de la très grande majorité, introduire de la liberté et de
l'expérimentation dans le système éducatif, promouvoir la méthode inductive et la prise de parole dans l'apprentissage des
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savoirs et des compétences, mobiliser les familles les plus en difficulté, poursuivre le partenariat entre les acteurs éducatifs et
les plans thématiques autour de la lecture, de la musique, de la danse, de l'art ou du patrimoine.
Aide aux devoirs
Posté par Bernard DV le 13 déc 2011 à 10:48
Les parents d'élèves, quel que soit d'ailleurs leur statut social, rentrent de plus en plus tardivement du travail. On peut le
regretter et même le combattre au sein des entreprises et par la loi, mais c'est un fait.
Le travail personnel des élèves fait hors de la classe pour l'école se fait pour l'essentiel hors contrôle parental.
En même temps, on assiste, paradoxalement au développement des cours privés.
Les établissements scolaires doivent impérieusement intégrer à leur mission l'encadrement du travail personnel des
élèves, d'abord par les enseignants, mais aussi par les étudiants qui se destinent aux fonctions d'enseignement, dont il s'agit de
faciliter une première expérience rémunérée, alors que les emplois d'Assistants d'Education sont chichement créés et
rémunérés. Il s'agit d'une mission de l'école, comme le préconise le HCéé dans un de ses rapports. On peut imaginer ainsi des
projets "zéro devoir à la maison", ces travaux étant réalisés sur le temps scolaire.
Les modalités de l'accompagnement éducatif mis en place par l'Education Nationale ne répondent qu'imparfaitement, en
quantité horaire, et avec lourdeur, à ce besoin.
Dans son plan éducatif global, le département doit accompagner cette action et l'amplifier.
Cela passe aussi par l'augmentation de l'ouverture du CDI et des locaux scolaires, avec des incidences sur l'organisation
du service des personnels du Département, mais aussi avec une évolution des règles d'utilisation du CDI, qui ne peuvent pas
n'être que lorsque le seul documentaliste est présent (inventer une fonction d'aide documentaliste) .
Se recentrer sur les missions du conseil général
Posté par FSU le 11 déc 2011 à 19:08
L'un des fondements idéologiques de l'OCDE en matière éducative est l'idée que les bonnes décisions ne pourraient se
prendre qu'au niveau local. Ainsi depuis les premières lois de décentralisation, les prérogatives du conseil général sont de
financer et d'entretenir les collèges afin d'assurer un cadre de travail le plus favorable à l'apprentissage des élèves. Avant de
financer des actions qui risquent d'affaiblir l'apprentissage au sein des classes, il conviendrait cependant de faire en sorte que
chaque collège du Nord possède les meilleures conditions pour faire classe : mobilier adapté à l'ergonomie des adolescents,
matériel pédagogique en état, de qualité et en nombre suffisant, conditions de vie au quotidien ( chauffage, sanitaires, niveau
sonore...).
Les partenariats
Posté par FSU le 11 déc 2011 à 19:07
Le partenariat, par exemple dans le cadre de l’Éducation au développement durable, place les enseignants face à des
acteurs extérieurs qui introduisent dans le cadre éducatif « la culture du résultat », la fiche action, la fiche bilan avec une
pseudo-évaluation chiffrée des résultats. Afin d'empêcher ces dérives idéologiques, les enseignants (et non les chefs
d'établissements), parce qu'ils sont le mieux à même de mettre en œuvre les actions pédagogiques doivent avoir un droit de
regard sur ces partenaires. De plus, une telle démarche suppose que soient définis au niveau national des objectifs communs
dans le cadre des valeurs portées par l’École publique et laïque et que les enseignants volontaires soient présents dans la mise
en place des dispositifs « partenariaux » dans le cadre de l’Éducation au Développement Durable. Le projet éducatif global
départemental ne peut en aucun cas promouvoir, à l'instar des projets éducatifs locaux, l'intervention de personnels extérieurs,
car cela constitue une attaque libérale sur le fonctionnement de l'école en externalisant et en privatisant les moyens humains.
La prise en charge de l'aide aux devoirs et des pratiques artistiques et culturelles par le conseil général accompagne le
désengagement de l'état, voire l'anticipe. Il convient de lutter contre ce désengagement et non de permettre le dédouanement
de l’État. Ainsi, le dévoiement de l'utilisation de la vidéo-protection financée par le Conseil Général à des fins de surveillance
pendant le temps scolaire pallie au non recrutement de personnel de vie scolaire.
Les projets subventionnés
Posté par FSU le 11 déc 2011 à 19:05
Les projets réalisés dans le cadre du FDAPE ont remplacé l'Aide aux collégiens et sont attribués notamment en fonction
du nombre de collégiens. Cette modalité d'appel à projet relève d'un fonctionnement basé sur la mise en concurrence des
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établissements elle-même orchestrée par la suppression de la carte scolaire. Mise en concurrence qui rejaillit aussi sur les
écoles des réseaux d'éducation prioritaire puisque le financement de ces réseaux a disparu des budgets des collèges. La carte
scolaire ne devrait pas relever pas des collectivités locales, sujettes aux pressions électorales, mais devrait garantir le droit de
tout élève à être scolarisé dans l’établissement de son secteur.
Les TICE
Posté par FSU le 11 déc 2011 à 19:04
L'usage des TIC ne peut en aucun cas remplacer l'enseignement en présentiel. L'installation de salles pupitre ne constitue
pas la panacée permettant de résoudre la difficulté scolaire ni le manque d'enseignants. Les collèges sont d'ailleurs souséquipés pour permettre une utilisation pédagogique généralisée et régulière des TICE dans toutes les disciplines. L'utilisation
de ce support pédagogique ne peut être efficace qu'en effectif réduit et lorsqu'il reste un outil pour les enseignants, il ne s'agit
pas d'utiliser ce moyen pour permettre l'encadrement des élèves par des intervenants extérieurs. Les TICE sont
incontournables et d'ailleurs déjà largement présentes dans les collèges et dans les pratiques des enseignants qui se sont dans
leur grande majorité formés seuls à leur utilisation. Les ENT peuvent simplifier certaines tâches ou améliorer un certain type
de gestion mais ils posent par ailleurs de redoutables problèmes d'utilisation et de confidentialité. Ils ont déjà modifié les
relations à l'intérieur des établissements et peuvent continuer à le faire de manière radicale (surveillance des personnels, des
pratiques, pressions, etc). La mise en place des ENT n'est pas transparente : le choix de la plate-forme et des logiciels ne peut
se faire qu'en concertation étroite avec les enseignants qui sont amenés à les utiliser (et non les seuls chefs d'établissements).
Pour répondre aux exigences de laïcité, les solutions choisies doivent relever de la philosophie des logiciels libres et gratuits.
Projet éducatif
Posté par FSU le 11 déc 2011 à 19:03
Un préambule essentiel pour la FSU : La mission d'éducation ne peut être assurée que par un service public d'État.
Égalité, gratuité et laïcité en sont les valeurs fondamentales. Elles répondent à l'idéal républicain de la garantie par l'État
d'une éducation de même qualité sur tout le territoire national. L’Éducation doit rester une prérogative nationale en ce qui
concerne les programmes, les horaires d'enseignements, le recrutement des personnels, l'évaluation et l'orientation des élèves
ainsi que l'organisation des classes. Le Conseil général ne doit pas promouvoir un Projet éducatif global visant à se substituer
à l'une de ces prérogatives.
Les prérogatives du Conseil général en matière d'éducation
Posté par Laumenerch Magali le 11 déc 2011 à 18:06
Depuis les lois de décentralisation les conseils généraux ont la charge financière des collèges, c'est-à-dire qu'ils doivent
permettre le fonctionnement matériel des établissements. Il ne s'agit pas en effet pour moi que les prérogatives des CG aillent
plus loin. Mais par contre des améliorations peuvent être apportées en ce qui concerne les conditions matérielles
d'enseignement et d'apprentissage. De façon générale, il faudrait demander l'avis des usagers qui ont un point de vue
pédagogique c'est à dire non pas les chefs d'établissement mais les enseignants lorsqu'il faut construire ou rénover un collège.
Je travaille au collège Jules Verne à Maubeuge, cet établissement est à mon avis mal orienté: un côté des salles est
toujours au soleil alors que l'autre est toujours à l'ombre donc plus froid. Les salles des étages ne sont pas pourvues de
persiennes, impossible d'avoir l'obscurité pour travailler avec le rétroprojecteur. ou pour éviter au soleil de surchauffer la
salle. Les tableaux doivent être à une certaine hauteur pour que les éléves du fond de la salle puissent voir, mais dans ce cas
on ne peut écrire que trois lignes au tableau. iI faudrait des estrades ou des tableaux qui puissent se lever et se baisser. De
même le mobilier n'est pas adapté à la taille de tous les adolescents, il existe à l'heure actuelle du mobilier prenant en compte
l'ergonomie du public.
Depuis la prise en charge par un logiciel GTB de la régularisation du chauffage et la prise en charge par le CG des
contrats d'entretien ( c'est à dire plus de 2 ans) il est impossible de régler le chauffage, certaines salles sont surchauffées
d'autres sont glacées.L'intendant n'a pas de moyens d'intervenir auprès des entreprises qui soutraitent et se renvoient la
balle.Quelles économies d'énergie?
Avant de doter les salles de classe de tableaux interactifs ou de salles pupitre, il y a des améliorations plus simples qui
soulageraient les conditions de travail des éléves dans le temps scolaire et non hors temps scolaire. Le rôle d'un CG de gauche
n'est pas de prendre la place de l'état en faisant sortir les apprentissages du temps scolaire mais en donnant les conditions de
travail aux élèves et aux personnels nécessaires et efficaces pendant le temps scolaire.
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Education nationale à revoir...
Posté par great_mole le 05 déc 2011 à 14:16
En France, on fait 10 ans d'anglais et on finit avec un niveau lamentable.
Pourquoi ? Dès le début, on nous dégoute de l'anglais avec les verbes irréguliers, à peine 1/3 de ces verbes sont utilisés
par les anglais...
On nous dégoute des maths avec des a²+b²=c² sans jamais expliquer à quoi ça sert...
En france on considère qu'un Docteur Es Mathématique peut être prof.
Mais bon mathématicien = bon pédagogue ? NON !
À l'inverse, quelqu'un sans diplôme, même qualifié, ne peut pas (ou c'est très très rare) être prof...
J'aime l'éducation nationale : elle a tout pour BIEN faire. Mais elle ne le fait pas...
Découverte des métiers
Posté par nath59 le 05 déc 2011 à 13:36
A mon sens, les jeunes n'ont pas assez de possibilité de voir concrètement en situation le ou les métiers qui les
intéressent... il faut favoriser la découverte des métiers manuels qui souffrent d'un manque de main d'œuvre... Permettre
réellement une découverte des métiers "recruteurs"... organisation de journées "métiers" avec des temps d'échanges avec les
professionnels...
Orientation scolaire du collège vers le lycée
Posté par ligocki aude le 08 déc 2011 à 14:51
Je pense que les collégiens devraient avoir une sensibilisation plutôt dans la scolarité concernant leur orientation en
lycée. Ils devraient participer au salon de l'étudiant et des métiers afin de savoir quels metiers peuvent les attirer et savoir quel
BAC ou filière professionnelle, quelle école, quel lieux géographique, ils doivent prévoir cela et il faut les responsabiliser
dés la 4ème par exemple.
L'accompagnement du jeune
Posté par federationfoyer... le 02 déc 2011 à 15:09
L'accompagnement du jeune, de part le Collège, les parents ou autres institutions, tout au long de sa scolarité est
importante.
Ce qui est difficile à comprendre dans le système de l'Education Nationale, c'est qu'il faut que l'élève soit un "bon
élève". Aujourd'hui pourtant on parle beaucoup d'échec scolaire, d'élèves qui ne savent pas lire ou qui ont des problèmes de
compréhension, des élèves = des jeunes qui quittent le cursus scolaire de plus en plus tôt !!!
Mais pourquoi ? Parce que l'on retrouve des profs pas assez formé et qui se retrouve en difficultés face à des élèves, et
qui mettent eux mêmes les élèves en difficultés. des enseignants qui sont là certes pour enseigner mais qui ne tiennent pas
compte des difficultés des jeunes en face d'eux et qui par la pression de l'Education Nationale, ont un programme à suivre et
que ce programme doit être fini pour la fin de l'année scolaire.
On retrouve également de moins en moins de pratiques, de techniques dans les Collèges, les Journées "découverte des
métiers, des petits stages etc..." Cela exite encore ?
On vit dans un système où on ne prend pas le temps. Je pense que c'est par le pratique que les jeunes aprennent le mieux
et du coup peuvent répondre à leurs besoins. Ceci dit les matières générales sont importantes.
Mais comment trouver le juste milieu à travers ce système qui recherche à faire des économies en supprimant des postes,
en surchargeant les classes. Il y a certes des priorités mais des priorités justes et réfléchies. L'Education du Jeune passe par les
Parents et l'Education Nationale, mais également par les associations ou institutions. Tout le monde doit y avoir une place
conjointement afin de répondre aux besoins de chaque jeune.
Mme THIMOTHE
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Vrai
Posté par great_mole le 05 déc 2011 à 14:24
Je me suis enfui de l'école à 17 ans. Je respectais mes profs, j'en aimais même certains, mais je ne comprenais pas
l'intérêt de ce que l'on m'enseignait ; et pour cause ! On ne me l'a pas expliqué.
Aujourd'hui je suis prof et formateur dans de grandes école et entreprises. Mais c'est moi qui choisi ! Et je m'occupe de
mes étudiants et mes stagiaires un peu comme mes enfants. Je veux qu'ils comprennent, qu'ils réussissent, qu'ils s'améliorent.
Je leur explique la réalité, pas du pipo... et je me fais parfois taper sur les doigts.
Craintes
Posté par Alinöe le 23 nov 2011 à 11:52
Cette initiative de démocratie participative est intéressante et j'y interviens avec plaisir.
L'éducation est un thème important pour l'avenir de notre pays mais est bien souvent sacrifiée au profit d'un capitalisme
toujours plus gourmand. Pourquoi doit-on faire rimer Démocratie, Education avec profits & bénéfices ?
Intervenir pour l'éducation est certes noble mais régler le problème de l'emploi est bien plus important. A quoi bon
passer des années dans des études pour se retrouver au final sans travail ?
Il est temps de faire rimer éducation, études avec emploi, d'apprendre aux jeunes à se vendre auprès des entreprises, à se
présenter et surtout éviter de les diriger vers des formations qui ne débouchent sur rien.
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