L`EURO ET L`EUROPE ONT

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L`EURO ET L`EUROPE ONT
L’EURO ET L’EUROPE ONT-ILS LE MÊME SEXE ?
D’un point de vue scientifique et philosophique, le mot « sexe » implique la présence de deux termes
indissociables concourant à l’existence d’une chose vivante qui requiert deux éléments distincts, complémentaires et indissociables afin de pouvoir « être dans l’espace » et « exister dans le temps ».
Le sexe métaphysique, qui n’a rien en commun avec la pornographie, prend toute sa dimension quand
nous évoquons le principe des valeurs et notamment celui du Droit, car si nous nions l’existence du sexe
au niveau de la Création de l’Univers, par exemple, toutes les contradictions deviennent logiques et tous
les crimes sont alors discutables d’un point de vue politique : c’est le règne de l’absurde sans éthique !
La plus illustre des absurdités de l’histoire moderne est celle qui a incité Albert Einstein à « démontrer
que l’Univers n’avait pas de sexe » quand il posa l’équation fondamentale de l’espace-temps :
4 = 3 x 1. Pour ce faire, il avait repris des travaux de Poincaré et de Minkowski. Son équation : E = mc2
en est la meilleure illustration puisqu’elle postule la linéarité du temps, qui exclut a priori toute autre option métaphysique à la base d’un raisonnement, qui relève toutefois de l’intuition a priori et non de la
perception a posteriori. Dès que nous postulons que le vide n’existe pas et que la lumière est un signal
transporté par une structure de particules quantiques sous-jacentes en rotation, tel un tapis roulant, tout
se passe comme si nous avions un tapis de billes « en rotation ». Si nous frappons la première bille, la
dernière de la rangée va se déplacer bien que la rangée de billes n’ait pas bougé. Si nous avons postulé
que l’onde se déplace dans le vide, nous allons obtenir une valeur. Mais si ce vide est en réalité un « tapis roulant de particules », le résultat est différent. Cet aspect n’est intéressant que si nous admettons
que nous sommes aussi des particules en rotation qui font de nous des êtres en constante interaction.
Jusqu’à preuve du contraire, le temps n’est pas linéaire, mais circulaire puisqu’il décrit le mouvement de
rotation des astres et s’exprime sous forme cyclique. Si l’aperception du temps qui résulte de la rotation
de notre planète autour du soleil n’a pas à être démontrée, l’évidence nous amène quand même à admettre que « l’espace-temps en rotation » doit forcément répondre à l’équation 4 = 2 x 2, qui décrit son
mouvement dans quatre dimensions. D’un point de vue purement sémantique, la notion d’espace-temps
chère aux physiciens, qui travaillent tous les jours avec la Relativité dans nos centrales nucléaires, démontre qu’il faut s’entendre sur la sémantique des expressions. En ce qui nous concerne, notre intention
n’est pas de produire du courant électrique mais de l’argent sonnant et trébuchant à partir du Soleil.
Dès que nous appliquons l’équation 4 = 2 x 2 pour faire tourner la petite machine qui permet d’observer
la structure du mouvement « céleste » de rotation universelle des astres et du firmament, c’est-à-dire
sans commencement ni fin dans le temps, il devient évident que l’espace-temps circulaire en gravitation
est double et peut s’inverser pour revenir en arrière. Cela prouve que le mouvement de l’espace-temps
que nous observons n’est qu’une vision abstraite de l’esprit dans les limites de notre perception physique et de notre entendement métaphysique, que nous pouvons visualiser sur l’écran d’un ordinateur.
La paléontologie nous enseigne que les primates que nous sommes sont devenus humains et « civilisés » le jour où ils ont cru à l’existence d’une vie après la mort et fabriqué à leurs défunts une demeure
équipée de tout un arsenal d’ustensiles pour le grand voyage céleste. La prise de conscience de
l’existence d’un Dieu immanent à l’Univers, que démontre le mouvement répondant 4 = 2 x 2, constitue
le fondement de l’Économie de l’Univers que nous enseigne la métaphysique hindoue, dont se sont inspirés les physiciens nucléaires de l’École de Niels Bohr. Cela démontre de manière irréfutable, non seulement l’existence de Dieu et le bien-fondé des religions, mais surtout que la Connaissance ne peut résulter que d’un processus cognitif interactif entre l’objet et l’observateur. Cela incite donc à postuler que
l’objet observé pense lui aussi. Le fait de remplacer l’observateur par une machine ne contredit en rien
ce principe. Dieu a donc un sexe et le lien qui unit Dieu à l’Homme est l’Amour avec un grand A, qui
constitue le fondement de l’éthique et de la justice, sans lesquelles une quelconque civilisation ne saurait
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exister. Mais l’existence d’un principe unificateur de la perception et de la compréhension prouve surtout
que l’économie implique l’existence d’un sexe, à la fois céleste et terrestre, peu importe qu’il soit actif ou
passif, positif ou négatif en termes de quantité et de qualité. Ce qui signifie que l’Euro et l’Europe ont
deux sexes complémentaires, qui ne peuvent pas exister l’un sans l’autre.
Rédigée en français, la question posée en tête de notre réflexion prouve que l’Euro de sexe mâle est
accouplé à l’Europe de sexe femelle. Si nous traduisons toutefois cette question en allemand, nous obtenons le texte suivant : « Haben Euro und Europa das gleiche Geschlecht ? » parce qu’en allemand, le
sexe (das Geschlecht) est neutre et « asexué » par principe. Il en va de même de la femme (das Weib),
de la jeune fille (das Mädel) et de l’Europe (das Europa), qui désignent des choses neutres dépourvues
de sexualité ou relevant plutôt d’un énigmatique troisième sexe, qui désigne la chose sans jugement a
priori, donc « sans valeur » (« wertfrei » en allemand), à laquelle il est possible d’attribuer n’importe
quelle connotation selon les circonstances et le contexte et sur laquelle repose de nos jours le fondement du libéralisme économique. Ce principe constitue aussi l’ossature métaphysique de la liberté, qui
se réduit à l’obéissance et à la soumission au Plaisir du Prince, c’est-à-dire du législateur dont le Juge se
porte garant. Si la légitimé du Législateur ne se réfère pas à une entité absolue, ne soyons pas surpris
que la Justice soit aléatoire dès que le sexe de la chose se réduit à la classification abstraite que proposa le philosophe Immanuel Kant, qui se limite à une catégorie neutre excluant tout jugement associatif a
priori : la pierre tombale de la connaissance universelle ! La tare congénitale de la philosophie kantienne
est donc de ne pas pouvoir se remettre en question au moyen de l’autre sexe réfléchi de la chose cognitive vécue, qui tient lieu de miroir à notre aperception, à nos sensations et à notre intuition.
Notons ici que la thèse du troisième sexe, d’origine protestante, excluait au départ la validité du message divin absolu de l’Eglise catholique que les souverains incarnaient ici-bas. Le Droit allemand relevait
lui aussi de cette religion pragmatique, notamment de celle qui légitimait la validité et la pratique de
l’usure interdite à l’époque par le Vatican! Ne soyons donc pas surpris que l’Argent des protestants soit
devenu la religion de l’argent du capitalisme en Europe. A ce titre, Kant avait aussi expédié « a priori »
Leibniz et Descartes en enfer, car ceux-ci reconnaissaient a priori l’existence d’un Esprit et d’un Ordre
céleste absolu sur terre en amont de toute catégorie. Hegel n’a rien apporté de nouveau en ce sens que
Thèse, Antithèse et Synthèse sont trois termes qui impliquent à la fois une relation d’exclusion et
d’harmonie dans le temps. Si Kant et Hegel avaient approfondi leur réflexion, ils auraient conclu que le
mâle et la femelle de l’Être céleste sont doubles en soi, à la fois distincts dans l’espace et indissociables
dans le temps. Mais cela était trop demandé et nous aurait épargné deux guerres mondiales opposant
deux peuples qui ne peuvent toujours pas se comprendre et ne le pourront jamais tant qu’ils seront les
esclaves de l’argent attachés à l’usure et à la rémunération du capital, au seul service du Veau d’Or !
Ceci étant, nous devons admettre que la France et l’Allemagne ont par principe une vision diamétralement opposée de l’Euro et de l’Europe en ce sens que l’Allemagne peut parfaitement exister sans
l’Europe, devenue nuisible et superflue dès qu’elle prescrit aux Allemands une participation monétaire en
termes de solidarité européenne. L’Allemagne kantienne rejette donc toute souveraineté européenne
dans le cadre d’une Justice communautaire qui restreint le pouvoir de ses juges inféodés à la Prusse.
Lorsque Nicolas Sarkozy, héritier illégitime de Napoléon, déclarait le 27 janvier 2011 au sommet économique mondial de Davos que « l’Euro c’est l’Europe », il n’exprimait que la moitié de sa pensée, car il
aurait dû ajouter : L’Europe c’est Moi, se référant à ce titre à « l’État c’est Moi » du général de Gaulle, le
fossoyeur de l’Europe fédérale démocratique de Jean Monnet et de Robert Schuman. Ne soyons donc
pas surpris que le couple Sarkozy-Merkel ne puisse conduire qu’à une Europe de cocus, qui demeure
assujettie à la tyrannie du dollar, à laquelle Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sont toutefois attachés.
Pour le reste, la Chancelière allemande peut tutoyer Vladimir Putin et s’entretenir avec lui en russe au
téléphone, qui est devenu le véritable Raspoutine de la nouvelle Russie qu’il contrôle discrètement d’une
main de fer. Là encore, la France de Sarkozy n’a rien à lui opposer. Si « l’empire hexagonal gaullien »
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s’est doté d’une industrie nucléaire respectable lui garantissant une autonomie en termes d’énergie,
l’Allemagne est plus efficace quand il s’agit d’exporter discrètement cette même technologie dans le
monde entier avec la bénédiction de la Russie : elle a tiré sa leçon de la grandeur et de la chute de
l’empire prussien et compris que l’avenir des Allemands est désormais à l’Est et non à l’Ouest.
Pour le reste, l’Allemagne moderne s’est accommodée du mariage de raison que lui imposent les USA,
dont elle est devenue le 51ième État fédéral et du fait-même le vassal politique et économique. Ce sort
qu’elle partage avec Israël lui confère une position stratégique unique, qui permet à la Maison Blanche
d’imposer sa volonté à l’Europe et de réduire à néant toute perspective d’unification européenne.
Plus grave encore a été l’impact fatal du Rideau de Fer en Europe, quand Staline a retourné sa veste
pour annexer les pays libres d’Europe centrale, qui incita Winston Churchill à déclarer dans son discours
de Fulton, le 5 mars 1946 : We have slaughtered the wrong pig ! (Nous avons tué le mauvais cochon).
Ce revirement a contraint les USA à recourir aux services du général nazi Reinhard Gehlen de la
« Fremde Heere Ost », qui avait une connaissance profonde de ce qui se passait derrière le Rideau de
Fer. Ce dévouement à la « cause occidentale » eut son prix puisque Gehlen exigea que soit mis fin à la
dénazification en Allemagne fédérale. Dans la foulée, l’Amérique a « rapatrié » l’élite scientifique et
technologique nazie, désormais au service de la Juste cause yankee. Cette annexion a été d’autant plus
aisée que la société secrète Skull and Bones aux USA, mieux connue sous le nom de Fraternité de la
Mort , avait cédé la tête de mort de son étendard à la Waffen-SS, que Prescott Bush finança pendant la
Seconde Guerre Mondiale au désespoir de Franklin Roosevelt, qui ne put l’en empêcher. C’est ainsi que
l’idéologie nazie a été imposée aux Allemands par le Quatrième Reich américain au lendemain de
l’attentat du 11 septembre 2001 contre le WTC à New York, fomenté sous les auspices de la Fraternité
de la Mort sur l’initiative de George W. Bush avec le soutien de la CIA et du Pentagone. Depuis que les
USA contrôlent la totalité des médias en Europe, on ne sera pas étonné que l’Union européenne ait été
contrainte de cautionner sans aucune réserve cette imposture de la politique d’agression américaine.
Telle est donc l’impasse dans laquelle les peuples européens se sont hasardés, sans savoir comment ils
peuvent en sortir sans une révision fondamentale des traités européens qui leur apporterait l’élément
d’unification essentiel à l’échelle mondiale pour pouvoir se faire respecter et défendre leurs intérêts.
Cet élément fédérateur est de toute évidence de nature économique dans le but de se débarrasser d’un
dollar US sans consistance, devenu nuisible à tous les peuples et à toutes les économies dans le
monde. Il ne s’agit plus ici de discuter sur tel ou tel article des traités européens, mais de proposer une
formule de gestion économique adaptée au contexte international pour éviter que s’instaure une récession durable sans autre issue que de conduire les peuples à la révolte partout dans le monde, à laquelle
nous assistons déjà, qui débouchera sur la Troisième Guerre Mondiale et réduira l’Europe à néant.
Le talon d’Achille du Traité de Maastricht, à l’origine de la récession actuelle, a été de croire qu’il suffisait
de s’armer contre l’inflation en fixant une limite à ne pas dépasser en termes d’endettement public pour
garantir la croissance et le plein emploi. Autrement dit, l’erreur de l’Europe de Maastricht a été de croire
qu’elle pouvait exister toute seule en se protégeant de l’inflation dans un monde condamné à la croissance malgré un environnement monétaire hostile parvenu aux limites de la croissance économique.
Notre problème est désormais de promouvoir la qualité de vie des citoyens sans augmenter la masse
monétaire et l’endettement public. Endettement envers qui ? Voilà la question à laquelle nous devons
apporter une réponse si nous voulons sortir de la crise ! La solution consiste ici à garantir le plein emploi
sans croissance de la masse monétaire à l’échelle planétaire en préservant nos ressources et notre
environnement écologique. Une telle exigence est toutefois inconcevable dans l’environnement actuel
assujetti à la loi du maître et de l’esclave et à celle du talion, propre au capitalisme judaïque américain,
parce que cela signifie que nous devrions repenser notre Contrat social et l’Esprit de nos lois dans une
perspective visant à garantir la prospérité et la paix universelle.
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La solution est en fait d’une extrême simplicité si nous considérons que la cause actuelle du désordre
planétaire réside dans le fait que le dollar est devenu homosexuel, les USA se limitant à imprimer du
papier sans contrepartie vénale et sans garantie bancaire réelle pour que le reste de la planète le transforme en monnaie d’esclave en travaillant. La solution est donc de se séparer du dollar en le remplaçant
par une monnaie rétablissant la notion physique d’unité de mesure et celle de monnaie fiduciaire, seulement soumise au principe de l’équilibre dans la complémentarité des échanges. Cela revient à remplacer l’ancien étalon-or par une grandeur physique neutre et stable qui soit à l’origine de la valeur ajoutée,
et ne peut être ici que l’énergie que nous prodigue le Soleil. Nous avons alors d’une part l’argent-source
de la valeur ajoutée, garanti par l’Etat dans le cadre du Contrat social, qui se réduit à une unité de grandeur nécessairement physique et l’argent-produit bancaire résultant du travail des hommes, qui
s’exprime en monnaie commercialisable reflétant une valeur ajoutée réelle se définissant comme suit :
La valeur ajoutée résulte de l’énergie transformée par le travail et s’exprime en kW/h.
Une fois ce principe constitutionnel fondamental adopté par le Peuple, il est possible d’établir une relation entre la monnaie d’investissement virtuelle, de nature juridique, et la monnaie commerciale réelle de
la chose produite par le travail. Cela signifie dès lors que le dollar sera lui aussi assujetti à ce mode de
calcul reposant sur une équivalence entre l’énergie investie exprimée en kW/h et la monnaie en circulation. Nous avons donc une monnaie mâle entrante (étalon monétaire universel) et une monnaie femelle
sortante (monnaie bancaire commercialisable) qui permet de considérer l’économie comme une science
exacte. La particularité de cette théorie est qu’elle permet de réduire de moitié la masse monétaire en
circulation en garantissant une gestion monétaire équilibrée sans risque d’inflation à l’échelle mondiale.
L’immense avantage de cette conception monétaire est que l’Etat « détenteur de la monnaie
d’investissement virtuelle » peut considérer le Peuple comme « source naturelle d’énergie transformée
par le travail » à rémunération fixe. A ce titre, le Peuple devient partenaire de l’État à part entière, qui
garantit aux citoyens un pouvoir d’achat adapté à leurs besoins et leurs mérites de la naissance à la
mort. Dans ce contexte, la rémunération de l’argent et les impôts disparaissent. L’entreprise n’a plus de
salaires ni de charges sociales à payer. En échange, le travailleur participe à part entière aux bénéfices
de l’entreprise à la condition qu’il soit disposé à travailler ou à produire une prestation commercialisable.
Aussi invraisemblable que cela paraisse, l’introduction d’un étalon monétaire universel indexé sur
l’énergie inépuisable du Soleil permet d’alimenter la Banque mondiale au service des peuples et résout
d’un trait de plume tous les problèmes incontrôlables et mortels d’un capitalisme libéral devenu prédateur. Ce n’est que dans la mesure où les gouvernements seront en mesure de tenir leurs promesses
qu’ils seront respectés des peuples et pourront jouir en toute liberté de leur adhésion et de leur soutien.
Dans un tel contexte, les millions de jeunes musulmans devenus libres n’auront plus besoin de demander l’asile en Europe pour savourer leur liberté : la nouvelle Union Européenne affranchie du dollar US
pourra leur consentir des crédits illimités sans intérêts pour leur permettre de travailler et de vivre chez
eux. La question des réfugiés économiques et de leur détresse sera ainsi résolue une fois pour toutes.
Mais à défaut d’une telle réforme, il faut s’attendre à l’émergence d’une armée de libération islamique
mondiale armée jusqu’aux dents de missiles nucléaires et de véritables armes de destruction massive.
Ceci mis à part, l’étalon monétaire universel indexé sur l’énergie du Soleil est le seul qui puisse garantir
un niveau de vie acceptable à tous les peuples sans pour autant menacer leur environnement, puisqu’il
sera désormais possible de gagner plus en travaillant moins, dès lors que l’argent sera devenu gratuit et
considéré comme un banal instrument de financement que nous prodigue la nature. Il faut donc aussi
s’attendre à ce que la violence, les crimes et la corruption disparaissent de notre planète, qui sera enfin
devenue une terre de paix et de coopération dans la liberté, la justice et la fraternité universelle.
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