Non à la "fusion" des bacs pro Vente et Commerce !

Transcription

Non à la "fusion" des bacs pro Vente et Commerce !
infos du
n°
du 25 novembre 2016
Non à la "fusion" des bacs pro Vente et Commerce !
L
Appel à
contribution
cf.p5
Formulation des voeux
jusqu'au 6 décembre
Plus d'infos
sur www.snuep.fr
e ministère a le projet de
transformer les baccalauréats
professionnels
Vente
et
Commerce en 1 seul diplôme à
options. Cette « fusion » aura des
impacts forts sur les conditions de
travail des personnels et sur les
conditions d'études des 90 000
élèves scolarisés dans ces filières.
Pour ce faire, il prétend vouloir rééquilibrer les deux sections (aujourd'hui,
le commerce représente 77 % de la filière
du tertiaire commerciale et la vente
23 %). Or, ce supposé ré-équilibrage se
heurtera inéluctablement aux contraintes
budgétaires et aux organisations déjà
compliquées dans les établissements.
Le
regroupement
des
deux
baccalauréats en un seul dans les lycées
qui ont déjà les deux filières aura pour
conséquence
mécanique
une
augmentation des effectifs par classe
surtout dans les disciplines générales.
Le référentiel actuellement discuté révèle
plusieurs dispositifs qui vont encore
entraver la réussite des élèves et
dégrader les conditions de travail des
personnels. En effet, toutes les épreuves
professionnelles ponctuelles terminales
passent en CCF : curieuse conception de
l’allègement réclamé par une majorité
d’enseignant-es et curieuse conception
d’un diplôme national !
Il est fort à parier aussi que cette
transformation sera l'occasion de
supprimer encore des postes de PLP
comme ça a été le cas pour le
baccalauréat Gestion-Administration.
Nos organisations syndicales CGT
Éduc’action, Snalc, SNUEP-FSU et
Sud Éducation exigent le maintien de
deux baccalauréats distincts et
appellent les collègues à se
mobiliser, à signer et à diffuser cette
pétition.
Je signe la pétition
> Rapport annuel sur l'état
> Appel à contribution ..P4
> Pétition : non à la fusion
de la Fonction publique P2
> Lu au BO....................P4
des bacs pro Vente et
> Journée internationnale
> Pétition ; EPS je veux
Commerce......................P1
contre les violences faites
que ma note compte... P5
> Transformationdes bacs
aux femmes...................P3
> Colloque education
pro commerce et vente en
> Suspension de l'accord
FSU................................P5
un seul diplôme ............P2
d'association Union
> Lettre ouverte de
> Rénovation des bacs pro
Européenne - Etat d'Israël
l'intersyndicale 2nd degré
commerce et vente .P2
........................................P4
.......................................P6
TRANSFORMATION DES
BACCALAURÉATS
PROFESSIONNELS VENTE ET
COMMERCE
EN UN SEUL DIPLÔME À OPTIONS :
Nous sommes toutes et tous
concerné-es : ne laissons pas faire
ce passage en force !
Les IEN réunissent les personnels
dans les établissements pour leur
annoncer la mise en œuvre en 2018
d'un seul baccalauréat professionnel à
options (vente ou commerce) en lieu et
place des deux diplômes existants. Or
ce projet de transformation n'a pas été
soumis aux votes de l'ensemble des
instances du ministère de l'Education
nationale alors même que près de
90 000 élèves sont concernés !
L'étude d'opportunité qui a évalué ce
projet a pourtant émis un premier avis
négatif après avoir recueilli ses
informations auprès des branches
professionnelles qui recrutent nos
élèves. En dépit de cet avis, la
RÉNOVATION DES BACS PRO
COMMERCE ET VENTE : DE L’ART
DU DOUBLE DISCOURS !
Prétendant agir dans l’intérêt des
élèves, la Dgesco et l’IG tentent
d’imposer un bac à deux options en
lieu et place des bacs professionnels
vente et commerce. En réalité cette
« rénovation » va réduire le nombre
d’heures d’enseignement dispensées
et augmenter le nombre de CCF, telle
est la réalité à venir de ce tour de
passe-passe !
La rénovation initiée par l’IG et la
Dgesco et lancée par la CPC a suscité
la réalisation d’une étude du CEREQ
auprès des entreprises qui a conclu au
bien-fondé de l’existence de deux
champs d’emplois réellement distincts.
Or l’affirmation faite par l’IG et la
Dgesco qu’un bac à options constitue
toujours deux bacs différents et qu’il
s’agit juste de reculer le moment du
DGESCO et l'IG maintiennent leur cap
et leur dessein n'est manifestement
pas celui d'adapter la formation aux
évolutions des métiers ! En réalité, ils
profitent de ce passage en force pour
augmenter encore la part du CCF dans
les disciplines professionnelles et
instaurer une épreuve orale de CCF à
réaliser en PFMP.
Les modifications des programmes et
des certifications ne vont pas être sans
effet sur les conditions de travail des
collègues
pourtant
déjà
bien
dégradées depuis la réforme du
baccalauréat professionnel 3 ans.
Chaque fusion qui a eu lieu ces
dernières années a été immédiatement
suivie de suppressions de sections et
de suppressions de postes ! Aucune
garantie n'est donnée aujourd'hui pour
infirmer nos craintes et ce n'est pas
l'expérience récente des collègues qui
ont subi frontalement la réforme du
baccalauréat
Gestion-Administration
qui peut rassurer ! L'ensemble de ces
problèmes a été soumis à la Dgesco.
Elle a refusé de les considérer,
notamment lors de la CPC du 8
novembre où la transformation des
deux bacs pro a été soumise au vote
consultatif.
De surcroît, ce projet facilitera les
politiques dont les velléités explicites
sont d'asphyxier l'enseignement public
sous statut scolaire et de réduire
encore le nombre d'enseignant-es.
Le SNUEP-FSU demande au ministère
d'abandonner
ce
projet
de
transformation.
Le SNUEP-FSU s'engage a initier des
actions nécessaires pour stopper cette
casse
organisée
des
diplômes
professionnels qui entravent la réussite
des élèves et dégradent les conditions
de travail des personnels.
Le SNUEP-FSU soutiendra les actions
et les mobilisations des collègues dans
les établissements et appelle les
personnels à remonter les informations
nécessaires à ces actions à venir.
choix d’orientation dans l’intérêt des
élèves est irrecevable et malhonnête.
Une fois de plus, C’est faire fi des
réalités du terrain, des conditions de
travail des personnels et d’études des
90 000 élèves qui sont scolarisés dans
ces deux filières.
Les élèves ont besoin de groupe
classes
stables
et
de
temps
d’enseignement suffisant pour mener à
bien leur scolarité et leur projet
professionnel.
Le
rééquilibrage
prétendûment
recherché entre les deux options se
heurtera
aussi
aux
contraintes
budgétaires et aux organisations des
établissements. Ce bac à options va
avoir pour conséquence mécanique
des regroupements de sections
puisqu’il n’y aura plus de classes
spécifiques à chaque diplôme :
effectifs pléthoriques en enseignement
général pour tous partout.
De
surcroît
les
épreuves
professionnelles ponctuelles terminales
se transforment en CCF : curieuse
conception de l’allègement réclamé par
une majorité d’enseignant-es et
curieuse conception d’un diplôme
national !
Pour toutes ces raisons, nos
organisations
syndicales,
CGT
Éduc’action, Snalc, SNUEP-FSU, SUD
Éducation, demandent le maintien de
deux baccalauréats professionnels
distincts.
le secteur Education du SNUEP-FSU
16 novembre 2016
Communiqué intersyndical
23 novembre 2016
RAPPORT ANNUEL SUR L’ÉTAT
DE LA FONCTION PUBLIQUE :
LECTURE CONSEILLÉE !
Le rapport annuel sur l’état de la
Fonction publique a été publié le 15
novembre dernier et présenté au Conseil
Commun de la Fonction publique. Il met
à disposition de l’ensemble des citoyens
des données très utiles au débat public.
En effet, l’édition 2016 de ce rapport
comporte les statistiques complètes
relatives à l’emploi et aux salaires des
personnels de la Fonction publique pour
l’année 2014. Elle ne permet donc pas de
faire un bilan du quinquennat mais en
constitue un point d’étape éclairant. Le
rapport fait ainsi le portrait d’une
Fonction publique affaiblie par les
politiques d’austérité successives sans
que les quelques mesures prises depuis
2012 modifient aujourd'hui sensiblement
la donne.
Sur les rémunérations, la poursuite de la
politique du gel du point d’indice ayant
JOURNÉE INTERNATIONALE
CONTRE LES VIOLENCES FAITES
AUX FEMMES
Les violences faites aux femmes sont un
fléau mondial, l'ONU estime à 70 % les
femmes et les filles qui en sont victimes
au cours de leur vie. Ces violences
s’exercent au sein du couple, dans la
famille, mais aussi dans l’espace public
et dans la sphère professionnelle. Elles
touchent tous les milieux et tous les
âges.
Les crises économiques et les guerres
engendrent l'exode de populations
entières et les parcours migratoires sont
encore plus dangereux pour les femmes
et les filles. Les femmes migrantes qui
tentent de se réfugier en Europe vivent
des situations périlleuses durant tout
leur exil. Le manque de moyens dédiés
par l'Europe, et par la France en
particulier, pour accueillir et assurer la
sécurité de toutes et tous n'est pas
acceptable.
fait son œuvre destructrice, la mise en
œuvre du PPCR arrive tardivement. En
euros constants, le salaire net moyen a
augmenté seulement de 0,2 % en
moyenne contre 0,6 % dans le secteur
privé. De nombreux secteurs de la
Fonction publique voient une baisse de
la rémunération moyenne de leurs
agents.
Sur la question des non-titulaires, le
rapport ne relève aucun retournement de
tendance : leur part dans l’emploi public
reste à un niveau particulièrement élevé
malgré le dispositif « Sauvadet » que le
gouvernement a refusé de remettre à
plat. La FSU est toujours porteuse d’un
plan de titularisation plus ambitieux.
Le nombre de fonctionnaires de moins
de 30 ans est toujours en baisse. Les
indicateurs sur les structures par âge des
agents marquent ainsi un vieillissement
de la Fonction publique (des départs en
retraite toujours plus tardifs et des
entrées toujours plus tardives elles
aussi).
Réforme
des
retraites,
égalité
professionnelle entre les femmes et les
hommes, salaires, temps de travail,
formation… les données de ce rapport
sont donc riches d'enseignement et
confirment à la FSU la nécessité de
poursuivre ses interventions pour
améliorer le fonctionnement de la
Fonction publique et la situation de ses
agents.
Ce rapport est aussi un document utile
pour déconstruire les idées fausses
développées aujourd’hui contre les
fonctionnaires et la Fonction publique. La
FSU en conseille une lecture attentive à
tous les candidats et en particulier à
ceux qui seraient tentés de dénigrer le
travail des agents. Ils y apprendront par
exemple que 36,7 % des fonctionnaires
travaillent le dimanche contre 25 % des
salariés dans le privé, 17,5 % travaillent
de nuit contre 15 % dans le privé.
À méditer donc...
En 2015 en France, 122 femmes sont
mortes sous les coups de leur conjoint
ou ex-conjoint, 216 000 ont été victimes
de violences conjugales et 86 000 viols
ont eu lieu. L'étude du CSEP (conseil
supérieur de l'égalité professionnelle) a
révélé des chiffres alarmants concernant
les violences faites aux femmes au
travail : 80 % des femmes salariées sont
confrontées à des comportements et
décisions sexistes, 5 % des viols et
25 % des agressions sexuelles ont lieu
au travail. Et la Fonction publique n'est
pas épargnée par ces faits. Ces
violences, en plus des traumatismes
qu'elles
représentent
pour
leurs
victimes,
ont
de
surcroît
des
conséquences directes sur la santé
(arrêt maladie, accidents, prise de
médicaments...) et la vie professionnelle
des femmes (licenciement, démission...).
Il est urgent que l’État consacre plus de
0,05 % de son budget à mettre en œuvre
les principes d'égalité dont il se
revendique, explicitement inscrits dans
les textes et les lois.
Ces violences ne sont pas une fatalité et
les combattre participe d'un respect
élémentaire de l'humanité et d'une vision
égalitaire de la société. Pour la FSU, un
plan d'urgence global contre les
violences faites aux femmes doit être
mis en place. Dans un contexte où
l'émancipation des femmes est remise
en cause par certains programmes
politiques il est indispensable que cesse
l'impunité des agresseurs quelles que
soient leurs fonctions. Il est urgent aussi
que l'éducation à l'égalité soit enseignée
à tous les niveaux scolaires et que des
moyens ambitieux soient dédiés
notamment pour rendre effectives les
lois existantes comme celles concernant
les violences au travail.
La FSU appelle à la manifestation
parisienne du 25 novembre contre les
violences faites aux femmes de la
Bastille à République, mais aussi à
toutes les manifestations en région.
Communiqué FSU
21 novembre 2016
Communiqué FSU
17 novembre 2016
SUSPENSION DE L'ACCORD
D'ASSOCIATION UNION
EUROPÉENNE - ETAT D'ISRAËL
Nous, citoyennes et citoyens,
Considérant que l’État d’Israël, dans
sa politique de colonisation et
d’annexion
des
territoires
palestiniens, viole en toute impunité
le droit international, le droit
humanitaire, la 4ème convention de
Genève, les nombreuses résolutions
de l’ONU, et que ces atteintes
répétées aux droits de l’Homme
caractérisent une infraction majeure
à l’article 2 de l’accord d’association
entre l’Union Européenne et Israël,
•
demandons
que
la
Commission européenne, mette en
œuvre une procédure de suspension
de cet accord et qu’elle convoque
d'urgence à cet effet le Conseil
d'Association Union EuropéenneIsraël ;
et des normes qui doivent présider à
la politique étrangère européenne, et,
pour toutes ces raisons, de bien
vouloir la transmettre et l’appuyer
auprès des organes compétents de
l’Union.
Prions Madame Fédérica Mogherini,
Haut Représentant de l’Union pour
les affaires étrangères et la politique
de sécurité, de bien vouloir prendre
en considération notre demande,
laquelle est fondée sur une exacte
appréciation des faits et une
rigoureuse
interprétation
des
conditions suspensives de l’accord
Paix Juste et Durable entre Palestiniens
Appel du Collectif National pour une
et Israéliens pour la suspension de
l'accord d'association UE-Israël,
22 novembre 2016
à signer et à diffuser :
http://cnpjdpi.org/appel/?p=4
CONGRÈS NATIONAL BOURGES 2017
En vue de la préparation des congrès académiques et du
congrès national, tou-tes les militant-es peuvent nous faire
parvenir des contributions, qui seront publiées dans un
SNUEP Infos en décembre.
Ces contributions peuvent être individuelles ou émaner d’un
groupe, d’un courant de pensée ou d’une section
académique. Elles ne devront pas excéder 2000 signes
environ.
Faire parvenir les contributions à [email protected]
et en copie à [email protected]
Concours général des métiers
Mutations inter 2017 :
C'est maintenant !
Saisie des voeux jusqu'au
6 décembre à 12 h.
Prenez contact avec votre
section académique au
plus vite.
Baccalauréats professionnels : modification
arrêté du 20-9-2016 - J.O. du 1-11-2016NOR MENE1626452A
Brevet d'études professionnelles
Création et modalités de délivrance de la
spécialité Métiers du cuir, option chaussures
et option maroquinerie
arrêté du 10-10-2016 - J.O. du 29-10-2016NOR MENE1628960A
Actions éducatives
Infos sur www.snuep.fr
Journée internationale des droits de l’enfant
note de service n° 2016-171 du 16-11-2016NOR MENE1631961N
"EPS - Je veux que ma note compte"
L'Education Physique et Sportive disparaît du
brevet des collèges :
donnons lui toute sa place !
Le nouveau Brevet supprime l'évaluation en contrôle
continu de l'EPS, de la musique, des arts plastiques et des
langues vivantes tel que le précise le texte officiel
(décembre 2015, articles 5 et 6).
A partir de cette année, le diplôme du brevet s'obtient en
additionnant les points obtenus par :
La validation du socle commun qui est une évaluation
globale portée par le conseil de classe (pour 400 points)
L'examen terminal qui comporte 3 épreuves notées 100
points chacune. L'EPS, les arts et les langues qui étaient
en contrôle continu n'en font plus partie.
Je m'associe au SNEP-FSU et au SNES-FSU pour
demander…
Une modification du texte officiel afin d'ajouter 100 points
à l'examen pour une épreuve qui intègre l'EPS, les arts et
les langues.
L'examen comporterait ainsi non plus 3 mais 4 épreuves
(100 points chacune).
Si l'objectif est vraiment de former des futurs citoyens,
cultivés et physiquement actifs, l'EPS doit être « certifiée »
dans le cadre des examens scolaires.
La partie examen du brevet doit être modifiée comme suit :
100 pts pour l'épreuve orale qui porte sur un des projets
menés par le candidat dans le cadre des enseignements
pratiques interdisciplinaires du cycle 4, du parcours Avenir,
du parcours citoyen ou du parcours d'éducation artistique
et culturelle ;
100 points pour l'épreuve écrite qui porte sur les
programmes de français, histoire et géographie et
enseignement moral et civique ;
100 points pour l'épreuve écrite qui porte sur les
programmes
de
mathématiques,
physique-chimie,
sciences de la vie et de la Terre et technologie ;
100 points pour les épreuves portant sur les programmes
d'EPS, d'enseignements artistiques et de langues vivantes,
dans le cadre d'un contrôle continu ou d'un contrôle en
cours de formation.
Au-delà, nous sommes ouverts à une réflexion d'ensemble
sur l'examen du brevet, et à de nouveaux dispositifs
d'évaluation, à partir du moment où l'EPS y prendra toute
sa place.
Colloque éducation "Pour la réussite de tous les élèves"
La FSU entend s'inscrire dans les débats de la période préélectorale et peser en donnant une visibilité à son projet
pour l'école ; pour ce faire, elle a décidé de mettre l'éducation au centre des débats.
Cette initiative a pour but de s’adresser aux personnels de l’Education, à l’opinion publique et aux responsables
politiques.
Ce colloque rendra compte des préoccupations des personnels, de leur métier, et du projet éducatif de la
fédération.
Lettre ouverte à la ministre de l'Education Nationale sur les lycées de l'éducation prioritaire
24 novembre 2016
Madame la Ministre,
Les personnels des lycées de l’éducation prioritaire sont actuellement mobilisés, ils seront de nouveau en grève le
jeudi 29 novembre à l’appel de l’intersyndicale SNES-FSU, SNUEP-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, CGT
Educ’action et SUD éducation.
La carte de l’éducation prioritaire imposée en 2014 a évincé les lycées. Nous avions alerté alors sur les difficultés
que connaissent ces lycées et avons continué à demander leur maintien dans l’éducation prioritaire.
La situation des lycées n’est pas différente de celle des collèges. Les difficultés économiques, sociales et au final
scolaires sont aussi présentes dans les lycées. De ce fait, ils ont toute leur place dans l’éducation prioritaire : les
moyens investis le sont au service d’une meilleure justice sociale.
Nous vous demandons, de façon urgente, l’extension des clauses de sauvegarde à tous les collègues mais aussi
aux moyens accordés aux lycées de l’éducation prioritaire pour les rentrées prochaines.
C'est indispensable afin d’améliorer les conditions de travail des personnels et d’étude des élèves. Ces annonces
doivent être faites rapidement et donner lieu lors du CTM du 15 décembre à des engagements précis sur des
moyens fléchés « éducation prioritaire » assortis d’une limitation indispensable des effectifs par classe.
Il faut dans le même temps ouvrir la discussion sur la construction d’une carte élargie de l’éducation prioritaire
pour les lycées généraux, technologiques et professionnels, établie sur des critères nationaux et transparents, et
sur la base des besoins des établissements.
Veuillez agréer, Madame, l’expression de notre haute considération,
Edith BOURATCHIK
SNFOLC
Sigrid GIRARDIN
SNUEP-FSU
Patrick DESIRE
CGT Educ’action
Benoît HUBERT
SNEP-FSU
Frédérique ROLET
SNES-FSU
Christian LAGE
SNETAA- FO
Philippe MARTINAIS
SUD EDUCATION