Faisabilité du traitement de l`air intérieur par les plantes
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Faisabilité du traitement de l`air intérieur par les plantes
Faisabilité du traitement de l'air intérieur par les plantes - Mise en ligne 18/05/05 Diverses études ont montré que la qualité de l'air est, pour de nombreux polluants, moins satisfaisante à l'intérieur qu'à l'extérieur des bâtiments. Or, la majorité des citadins passe environ 80 à 90 % de leur temps à l'intérieur d'ouvrages construits ; la maîtrise de la pollution des ambiances intérieures apparaît donc essentielle. Pendant les années 80, le Dr Bill WOLVERTON, chercheur à la NASA, a commencé à mettre en évidence le pouvoir épurateur de certaines plantes d'intérieur sur des polluants tels que le formaldéhyde, le benzène ou le monoxyde de carbone. Dans le même esprit, le CSTB et la Faculté de Pharmacie mènent actuellement des études sur les capacités épuratoires des plantes d'intérieur ainsi que leur utilisation dans la mise en évidence de la présence des polluants. Ces recherches sont menées dans le cadre projet PHYTAIR, financé par le Conseil Régional, l'ADEME et le FEDER. Les différents gaz étudiés sont introduits dans une enceinte expérimentale étanche en verre qui contient les plantes testées (Chlorophytum comosum, Dracæna marginata et Scindapsus aureus). Les paramètres d'exposition sont contrôlés et la mesure de la teneur en gaz dans l'enceinte nous permet de déterminer les cinétiques d'élimination. Selon les premiers résultats, la vitesse d'élimination du polluant varie en fonction de sa nature. Ainsi, le formaldéhyde est éliminé plus rapidement par rapport au toluène et au monoxyde de carbone. D'autre part, les quantités éliminées rapportées à la surface de feuilles sont approximativement les mêmes pour les espèces C.comosum et S.aureus. Enfin, s'il apparaît que le sol et ses microorganismes jouent un rôle important dans l'élimination du toluène, le système sol - plante dans son intégralité reste le plus efficace. Par ailleurs le toluène a été retrouvé dans les dosages réalisés dans les feuilles, il peut donc s'accumuler dans celles-ci. Les résultats de ces recherches permettront alors de montrer quelles plantes peuvent être utilisées comme bioindicateurs de pollution, voire comme traitement de la pollution. Partenaires socio-économiques (industriels, collectivités, institutionnels): l'ADEME le Conseil Régional l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur l'association Plant Air Pur l'APPA Nord - Pas de Calais le Syndicat National des Paysagistes d'Intérieur le CDHR 62 le Conseil Régional Pays de Loire l'INRA d'Angers Partenaires recherche : la Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques de Lille le CSTB Rédactrice : Marie-Amélie RZEPKA Brèves 2005 – www.appanpc.fr