Mardi 25 mai Ensemble Orchestral de Paris | Accentus
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Mardi 25 mai Ensemble Orchestral de Paris | Accentus
Mardi 25 mai Ensemble Orchestral de Paris | Accentus | Laurence Equilbey Dans le cadre du cycle Planète Terre Du mardi 4 mai au jeudi 3 juin Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Ensemble Orchestral de Paris | Accentus | Laurence Equilbey | Mardi 25 mai Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Cycle Planète Terre « L’âme de l’homme ressemble à l’eau : venue du ciel, elle monte au ciel, et doit de nouveau descendre sur la Terre, dans une éternelle alternance. » Ainsi s’ouvre le Chant des esprits sur les eaux de Goethe, mis en musique par Schubert, que l’on est surpris et enchanté de trouver cité sur Internet dans nombre de pages consacrées aux questions environnementales. À l’heure où la volonté humaine de domination de la Nature par la technique détruit l’équilibre de la planète et épuise ses ressources, ce cycle de concerts nous rappelle que les musiciens ont toujours su prêter l’oreille aux voix de la Nature. Ce goût pour la Nature s’est particulièrement développé dans les arts quand, vers le XVe siècle, l’Europe est devenue plus urbaine que rurale, passage de la campagne à la ville dont rendra compte ici la confrontation des Quatre Saisons de Vivaldi aux citadines Saisons de Buenos-Aires de Piazzolla. Le besoin urbain de retrouvailles avec la Nature est clairement airmé par le titre du premier mouvement de la Symphonie «Pastorale» de Beethoven : Éveil d’impressions joyeuses en arrivant à la campagne. Cette symphonie s’inscrit dans la longue tradition de la pastorale : ce genre littéraire, très en vogue du XVe au XVIIIe siècle, narre les amours de bergers mythologiques vivant dans une nature idéale et intacte, qu’aucune civilisation n’a encore corrompue, et dont la représentation, avec ses vertes prairies et ses doux zéphyrs, est davantage régie par les règles et conventions du genre que par une observation de la nature réelle. Dans la Sixième Symphonie de Beethoven, comme dans les Quatre Saisons, aucun élément de cette nature de convention ne manque : prés leuris, doux ruisseaux, gazouillis des oiseaux, chants de pâtres, danses paysannes au son de la musette, etc. Acis et Galatée de Haendel nous ofre la quintessence de ce genre : les amours du berger et de la nymphe, contrariées par le géant Polyphème, igure de la démesure, peuvent se lire comme une allégorie d’un fragile équilibre écologique. La valeur centrale de la pastorale, c’est la paix, s’opposant aux valeurs guerrières de la tragédie et de l’épopée : nulle rumeur des batailles ne vient troubler cette nature vierge et paisible, et c’est bien une célébration de la paix que nous donne par exemple à entendre le début de la Pastorale de Beethoven, où la répétition incessante d’une même formule mélodique donne une impression de calme et d’immobilité qui contraste avec les conlits traversant les autres symphonies du compositeur. Jusqu’à Beethoven, la relation de l’homme avec la Nature demeure distante, de l’ordre du respect magique, et les valeurs que l’artiste célèbre dans la Nature sont universelles ; en revanche, pour les Romantiques, la Nature devient la conidente des sentiments individuels, si bien que le narrateur de La Belle Meunière de Schubert fait du ruisseau son conseiller et son « ami murmurant », qui lui servira de linceul et veillera sur lui lorsqu’il se sera donné la mort par désespoir amoureux. La forêt est le lieu naturel privilégié des Romantiques, et le cor, lié au thème de la chasse, l’instrument sylvestre par excellence : dans les Waldszenen (Scènes de la forêt), le piano de Schumann fait retentir maintes sonneries de cors de chasse, qui feront écho à celles qui ouvrent le Freischütz de Weber ou terminent le Quatrième Concerto pour cor de Mozart. Bien loin de la paix et du merveilleux de la Pastorale, la nature romantique est sombre, inquiétante, marquée par le mystère et le fantastique : c’est la Gorge-aux-Loups du Freischütz, ou le Lieu maudit des Scènes de la forêt. 2 Si le Romantisme nous est proche aujourd’hui encore, c’est parce qu’il établit un rapport problématique entre l’homme et la Nature, rapport quasi fusionnel, mais sur lequel semble peser une sourde menace mutuelle, que rappelle L’Oiseau Prophète des Scènes de la forêt : « Prends garde, et reste éveillé, en alerte ! ». La igure ambiguë du chasseur est emblématique : hôte privilégié de la forêt, il court sans cesse le risque de la démesure, et peut, comme Kaspar dans Der Freischütz, vendre son âme au diabolique « chasseur noir ». Est-ce un hasard si, dans La Belle Meunière, c’est un chasseur qui se pose en rival du meunier et conduit à la mort celui qui incarne, à travers la roue de son moulin, une relation paciiée entre la nature et la technique ? L’imitation des bruissements de la nature a toujours stimulé l’inventivité des compositeurs : audaces quasi bruitistes vivaldiennes, complexité rythmique inouïe de l’évocation beethovénienne de l’orage… Mais ce désir d’imiter la nature trahit aussi celui de s’en rendre maître : la virtuosité est une recherche de l’absolue maîtrise et du dépassement des limites techniques. En écrivant que « la popularité de la Symphonie “Pastorale” est faite du malentendu qui existe assez généralement entre la nature et les hommes », Debussy s’inscrit dans un mouvement qui, impressionnistes en tête, rejette toute représentation conventionnelle et imitative pour prôner une attention véritable à la nature réelle, fondée, notamment, sur l’observation de la lumière, thème des œuvres les plus contemporaines présentées ici, comme Lichtbogen de Kaija Saariaho. Anne Roubet 3 MARDI 4 MAI – 20H Georg Friedrich Haendel Acis and Galatea New London Consort Philip Pickett, direction Ed Lyon, ténor (Acis) Joanne Lunn, soprano (Galatea) Michael George, baryton-basse (Polyphemus) Joseph Cornwell, ténor (Damon) Andrew King, ténor (Coridon) Faye Newton, soprano (une bergère) Jelena Kordić, contralto (une bergère) Simon Grant, baryton-basse (un berger) MERcREDI 5 MAI – 15H jEuDI 6 MAI – 10H jEuDI 6 MAI – 14H30 SPECTACLE JEUNE PUBLIC MERcREDI 5 MAI – 18H30 ZOOM SUR UNE ŒUVRE DIMAncHE 9 MAI – 14H30 CONCERT-PROMENAdE Franz Schubert Die schöne Müllerin Terres et déserts Hélène Pierrakos, musicologue MERcREDI 5 MAI – 20H Franz Schubert Die schöne Müllerin Nathalie Stutzmann, contralto Inger Södergren, piano Espace musique du monde Terre d’Amériques Axel Lecourt, musicien Pour les enfants Atelier musique du monde pour les jeunes de 7 à 14 ans et leur famille. Inscription sur place. Espace XVIIe siècle Terre d’Afrique : voyage musical au Congo Amour et Christian Makouaya, conteurs musiciens jEuDI 6 MAI – 20H Espace XVIIIe siècle Bent Sørensen Steppe d’Asie centrale Tunnels de lumière – Commande de Talasbek Asemkulov : l’art du luth l’Ensemble intercontemporain, création dombra kazakh Si la terre... Kaija Saariaho Solar Anouk Ganzevoort, mise en espace Lichtbogen MARDI 11 MAI – 20H Stephan Choner, lumières George Benjamin Geneviève Laloy, chant, paroles et At First Light Dj Spooky musiques Terra Nova - Sinfonia Antarctica Philippe Laloy, saxophone, lûtes, voix, Ensemble intercontemporain arrangements musicaux Susanna Mälkki, direction Paul d. Miller / dJ Spooky That Vincent Noiret, contrebasse, voix Subliminal Kid Paul Prignot, guitares, voix Alter Ego Walter Roccaro, piano Aldo Campagnari, violon Francesco dillon, violoncelle Aj Weissbard, designer visuel V-factory, Andrea Bianchi, Matteo Massocco, vidéo 4 Du MARDI 4 MAI Au JEuDI 3 JuIN MARDI 18 MAI – 20H jEuDI 20 MAI – 20H jEuDI 27 MAI – 20H Antonio Vivaldi Les Quatre Saisons Astor Piazzolla Les Quatre Saisons de Buenos Aires carl Maria von Weber Ouverture du Freischütz Wolfgang Amadeus Mozart Concerto pour cor n° 4 Ludwig van Beethoven Symphonie n° 6 « Pastorale » Robert Schumann Waldszenen op. 82 Nachtstücke op. 23 jean Sibelius Sonate op. 12 Cinq Pièces op. 85 Cinq Pièces op. 114 Les dissonances david Grimal, violon, direction MERcREDI 19 MAI – 20H Antonio Vivaldi Concerto pour deux violons et violoncelle RV 578a Concerto pour lûte « La Tempesta di Mare » RV 433 Concerti a quattro RV 128 Concerti a quattro RV 114 Concerto pour violon RV 372 Concerto pour lûte « La Notte » RV 439 Concerto pour violon « L’Inverno » RV 297 Gli Incogniti Amandine Beyer, direction musicale, violon Alba Roca, violon Flavio Losco, violon Ottavia Rausa, alto Marco Ceccato, violoncelle Roberto Bevilacqua, violone Francesco Romano, théorbe Anna Fontana, clavecin, orgue Manuel Granatiero, traverso La Chambre philharmonique Emmanuel Krivine, direction david Guerrier, cor MARDI 25 MAI – 20H In der Natur Alain Planès, piano MERcREDI 2 juIn – 15H MERcREDI 2 juIn – 16H30 jEuDI 3 juIn – 9H30 jEuDI 3 juIn – 11H SPECTACLE JEUNE PUBLIC Franz Schubert Lieder pour voix soliste et pour chœur 86 centimètres orchestrés par Johannes Brahms, Max Reger, Anton Webern… Yann Nedelec, contralto, comédien Éric Recordier, contrebasse, musique Ensemble Orchestral de Paris Boualem Bengueddach, Accentus marionnettiste Laurence Equilbey, direction Alice Laloy, mise en scène Werner Güra, ténor Jane Joyet, scénographie Renata Pokupić, mezzo-soprano Marianne delayre, costumes Judith Gauthier, soprano 5 MARDI 25 MAI – 20H Salle des concerts In der Natur Franz Schubert (1797-1828) Die Zauberharfe [La Harpe enchantée] D 644, ouverture de Rosamunde D 797 Composition : vers 1820. Lieder pour ténor et mezzo-soprano solo Im Abendrot [Au couchant] D 799 Composition : 1824-1825. Orchestration : Max Reger, 1914. Die junge Nonne [La Jeune Religieuse] D 828 Composition : février-avril 1825. Orchestration : Franz Liszt, 1860. An Silvia [À Sylvia] D 891 Composition : juillet 1826. Orchestration : Franck Krawzcyk, 2009. Nacht und Träume [Nuit et rêves] D 827 Composition : 1823 ou 1825. Orchestration : Max Reger, 1914. Gruppe aus dem Tartarus [Groupe surgi du Tartare] D 583 Composition : août-novembre 1817. Orchestration : Johannes Brahms, 1862. N° 5. Entracte du troisième acte de Rosamunde D 797 Composition : 1823. Ganymed [Ganymède] D 544 Composition : mars 1817. Orchestration : Richard Strauss, 1897. Die Forelle [La Truite] D 550 Composition : in 1816-juillet 1817. Orchestration : Benjamin Britten, 1942. 6 Romance de Rosamunde D 797 Composition : 1823. Erlkönig [Le Roi des aulnes] D 328 Composition : 1818. Orchestration : Hector Berlioz, 1860. Du bist die Ruh [Tu es le repos] D 776 Composition : 1823. Orchestration : Anton Webern, 1903. entracte Lieder pour chœur et orchestre Des Tages Weihe [La consécration du jour] D 763 Composition : 1822. Orchestration : Franck Krawzcyk, 2009. Das Grab [La Tombe] D 377 Composition : 1816. Orchestration : Franck Krawzcyk, 2009. Der Gondelfahrer [Le Gondolier] D 809 Composition : 1824. Orchestration : Franck Krawzcyk, 2009. Coronach D 836 Composition : 1825. Orchestration : Franck Krawzcyk, 2009. Nachthelle [Clarté nocturne] D 892 Composition : septembre 1826. Orchestration : Franck Krawzcyk, 2009. Mirjams Siegesgesang [Chant de victoire de Myriam] D 942, cantate pour soprano solo, chœur et orchestre Composition : mars 1828. Orchestration : Franz Lachner, 1830. 7 Ensemble Orchestral de Paris Accentus Laurence Equilbey, direction Werner Güra, ténor Renata Pokupić, mezzo-soprano Judith Gauthier, soprano Ce concert est surtitré. Enregistré par France Musique, ce concert sera difusé le mardi 15 juin à 16h. Coproduction Cité de la musique, Ensemble Orchestral de Paris et Accentus. Fin du concert vers 22h. 8 Lieder orchestrés Malgré ses talents de symphoniste, Schubert ne remit jamais en cause, dans le domaine des lieder, la suprématie du piano ; tout au plus joignit-il à l’instrument et à la voix un troisième comparse, comme le cor de Auf der Strom ou la clarinette du Pâtre sur le rocher, tous deux de 1828. L’immense majorité du gigantesque corpus consacré au genre (environ 600 lieder) joue ainsi des ressources du dialogue entre le chant et le piano, ne déméritant pas – du moins en apparence, car l’angoissé Erlkönig ou le révolté Gruppe aus dem Tartarus font déjà éclater le cadre – de l’idéal d’intimité et de modestie qui avait présidé à la naissance du lied. Pour les générations suivantes, qui voient le genre quitter le cadre du salon pour conquérir la scène, il y aura là un véritable vivier où puiser. Dès 1835, Liszt avait commencé son travail d’appropriation et de transformation en transcrivant pour piano solo plusieurs lieder de Schubert. Mais c’est dans le sens de l’expansion, et non de la réduction, qu’ils auront la plus grande postérité : rien d’étonnant tant, à l’écoute, certains semblent appeler l’orchestre, par leur soule épique et leur démesure vocale. Transcrire pour orchestre ces lieder de Schubert revient ainsi, en quelque sorte, à en révéler le potentiel dramatique. C’est le cas de Die junge Nonne, monologue d’une religieuse qui trouve dans l’amour divin le bonheur qui la fuyait dans ses amours terrestres ; ce superbe lied, tout entier fondé sur deux éléments (des basses rageuses et une apaisante sonnerie de cloches), composé par Schubert en 1825, fut orchestré, avec quelques autres pièces, par Liszt en 1860. La même année, Berlioz, qui voyait en Schubert « l’un des plus grands musiciens-poètes de l’Allemagne », donnait sa propre version de l’un des plus grands chefsd’œuvre schubertiens, l’Erlkönig de 1818. La chevauchée tragique y prend des couleurs de cordes en rapides allers-retours sur des vagues de violoncelles et contrebasses ; les bois symbolisent au contraire les fausses détentes, lorsque le Roi des aulnes essaye de charmer l’enfant terrorisé. Gruppe aus dem Tartarus, cri de soufrance d’un groupe de damnés, appartient au même type de lieder, convoquant des images puissantes ; il inspira Brahms (qui portait Schubert en haute estime) par deux fois : le compositeur en donna une version pour voix solo et orchestre en 1862, puis une version pour chœur à l’unisson en 1871. D’autres lieder, au contraire, sont plus détendus, plus descriptifs que dramatiques : l’occasion, pour les orchestrateurs, de jouer sur le « beau son » et d’utiliser une palette sonore sensuelle. Max Reger, infatigable arrangeur, a exploré les deux aspects dans la quinzaine de transcriptions de Schubert qu’il a données dans les années 1910. Face à un Gruppe aus dem Tartarus, un Erlkönig ou un Prometheus, l’on trouve ainsi un Im Abendrot au temps étal et aux sonorités caressantes et un délicat Nacht und Träume où les bois dialoguent gracieusement avec la voix. Les transcriptions straussienne (Ganymed, nourri d’amour) et webernienne (Du bist die Ruh) sont un peu plus anciennes : la première date de 1897, la seconde de 1903. Elles font toutes deux appel à un orchestre assez léger, sans cuivres ou presque, sur le modèle de la modeste Romance extraite de Rosamunde, orchestrée par Schubert lui-même. La version de la célébrissime Die Forelle donnée par Britten est dans le même esprit, avec son motif ondoyant conié – la plupart du temps – aux vents. Elle est écrite en 1942, peu après une série de récitals où Britten avait accompagné son compagnon Peter Pears dans des lieder de Schubert. 9 Musique pour chœur La seconde partie du concert explore les horizons moins connus de la musique pour chœur de Schubert. Le genre ne fut pourtant pas délaissé par le proliique compositeur ; tout au plus s’y montre-t-il parfois un peu moins heureux. Du moins en ce qui concerne une partie de la production véritablement religieuse ; les textes profanes, eux, donnent presque toujours lieu à des réussites. À une esthétique inluencée par celle du lied (certains textes, comme Das Grab, de Salis, ou le Gondelfahrer de Mayrhofer, connaîtront d’ailleurs des versions concurrentes pour voix solo et pour chœur), ils mêlent une véritable connaissance des ensembles vocaux, acquise par Schubert lors de ses années d’études au Konvikt de Vienne, qui formait les chanteurs de la chapelle de la cour. D’autre part, les pièces pour chœur, comme les œuvres écrites pour piano à quatre mains et comme les lieder, rempliront dans la vie de Schubert un rôle social : elles furent d’abord interprétées dans le cadre convivial des schubertiades, ces soirées entre amis où l’on chante, où l’on joue, où l’on déclame (ce qui explique aussi la prédominance des œuvres pour chœur d’hommes). Elles peuvent d’ailleurs se contenter d’une seule voix par partie. Pour autant, elles ont tout à fait leur place dans la salle de concert, et certaines, comme le fameux Gesang der Geister über den Wassern ou le Gondelfahrer, furent interprétées au Kärtnertor Theater ou à la Gesellschaft der Musikfreunde. En dehors de l’archaïsant Das Grab, qui enchaîne des imitations à une texture résolument homorythmique, et qui fut composé au début de l’année 1816, les chœurs interprétés ici sont plutôt tardifs. Des Tages Weihe, hymne à la puissance du Schiksalslenker, le « conducteur du destin », date ainsi de 1822 ; écrit pour chœur mixte, il adopte le style de la mélodie accompagnée. 1825 voit la composition de plusieurs œuvres sur des textes de La Dame du lac de Walter Scott, source d’inspiration inépuisable pour les musiciens romantiques : cinq lieder et deux pièces chorales, dont l’attristé Coronach, chant d’adieu pour trois voix de femmes et piano (dans la version originale). L’année précédente avait fait naître un Gondelfahrer bien balancé et traversé de clapotis de voix masculines ; l’année suivante sera celle du très beau Nachthelle, sur un texte de Seidl, qui se plaît à opposer ou au contraire à fondre le timbre du ténor solo et le chœur à quatre voix. Toutes ces pièces, composées avec un accompagnement de piano (sauf Das Grab, écrit a cappella), sont interprétées dans des orchestrations de Franck Krawczyk. Certaines sont légères, comme le Gondelfahrer, pour altos, violoncelles, contrebasses et timbales, comme Das Grab, sans violons, qui prend des teintes sombres de clarinettes, bassons et trombones, ou comme le mat Coronach, dont les bois sont renforcés de deux cors. Quant à Des Tages Weihe et à Nachthelle, ils jouent au contraire des ressources d’un orchestre plus complet. Pour inir, une cantate, le Mirjams Siegesgesang (Chant de victoire de Myriam), qui conte la sortie d’Égypte du peuple juif et la traversée de la mer Rouge. Composée en prévision du grand concert de ses œuvres que Schubert organisa le 26 mars 1828, celle-ci ne fut pas achevée à temps, et elle ne sera créée qu’après la mort du compositeur. Franz Lachner orchestrera la partie de piano en 1830, achevant ainsi le travail projeté par Schubert, qui selon ses proches pensait l’œuvre avec orchestre. Mini-oratorio, ce Chant de victoire est divisé en cinq parties clairement délimitées où Schubert montre la richesse de sa palette chorale : fugatos et même fugue, homophonies puissantes, peinture sonore, variations de texture, modulations colorées. 10 « In der Natur » En guise de discret il conducteur pour ce programme, le thème de la nature. Très important dans la littérature allemande, le sujet féconde bien des œuvres de Schubert. Dans certains cas, il forme le cadre dans lequel s’épanouit l’histoire : Rosamunde, le drame d’Helmina von Chézy pour lequel Schubert écrivit une musique de scène en 1823, est ainsi plein de pêcheurs, de bergers et de chasseurs. Sa célèbre ouverture (composée à l’origine pour la féérie La Harpe enchantée) introduit ici le concert, tandis que son troisième entracte, dont le thème en si bémol majeur sera repris dans le Quatuor à cordes n° 13 et dans un impromptu pour piano, joue le rôle de transition : l’occasion d’apprécier les talents orchestraux du compositeur. Parfois prétexte à un tableau littéraire et musical, comme dans Der Gondelfahrer, la nature est la plupart du temps le relet des sentiments profonds du narrateur ou du poète : automnale dans Coronach, tempétueuse dans Die junge Nonne, pleine de spiritualité dans Nachthelle, symbolique dans Die Forelle… Le rapport d’inluence, d’écho et de complétion entre la psyché de l’artiste et son entourage naturel forme l’un des supports de la sensibilité romantique et particulièrement schubertienne : en voici quelques exemples en musique. Angèle Leroy 11 Werner Güra Orchestre Symphonique de Vienne, Renata Pokupić Le ténor allemand Werner Güra est Orchestre Symphonique de la BBC, La mezzo-soprano Renata Pokupić né à Munich. Il a étudié le chant Orchestre Symphonique de la Radio est reconnue dans le monde entier au Mozarteum de Salzbourg avant Danoise, Orchestre Gulbenkian) et pour ses interprétations du répertoire d’aller parfaire sa formation avec Kurt sous la direction de chefs comme dramatique baroque et classique, Widmer. Il travaille actuellement avec Peter Schreier, Trevor Pinnock, du répertoire pour voix seule et, plus Nicolaï Gedda et Margreet Honig. Philippe Herreweghe, René Jacobs, largement, du répertoire pour mezzo En 1995, après quelques apparitions Ton Koopman, Helmuth Rilling, Sir colorature. Ses derniers engagements sur les scènes des opéras de Francfort Roger Norrington, Riccardo Chailly, ont permis de l’entendre dans La et de Bâle, il a rejoint la troupe de la Claudio Abbado, Marek Janowski, Clémence de Titus (Sextus) a l’Opéra Semperoper de Dresde avec laquelle Armin Jordan, Ralf Weikert, Yannick de Chicago, dans La Clémence de il a interprété les grands rôles de Nézet-Séguin. Il a tourné au Japon Titus (Annius) à l’Opéra de Lyon, dans ténor de Mozart comme Tamino (La avec la Symphonie n° 9 de Beethoven Tamerlano (Irene) au Teatro Real de Flûte enchantée) ou Ferrando (Così fan (direction Philippe Herreweghe), Madrid, dans le rôle-titre d’Eliogabalo tutte), mais aussi une version scénique la Passion selon saint Jean (direction de Cavalli a Grange Park et dans des Liebesliederwalzer de Brahms, Michel Corboz), Le Messie de Haendel L’Incoronazione di Dario (Statira) Lindoro dans L’Italienne à Alger, et le Requiem de Mozart (Nikolaus de Vivaldi à l’Opéra de Garsington. Don Ramiro dans La Cenerentola et Harnoncourt). On a pu l’entendre Au concert, elle a récemment Lysandre dans Le Songe d’une nuit au Konzerthaus de Vienne avec interprété le rôle-titre de Theodora d’été. En 1998, Daniel Barenboïm l’a Adam Fischer (La Création de en tournée avec le Gabrieli Consort, invité à l’Opéra de Berlin où il a chanté Haydn), au Royal Festival Hall de Elijah d’Elgar avec le London Der hochmütige, gestürzte und wieder Londres avec Kurt Masur ainsi qu’au Philharmonic Orchestra et le Songe erhabene Croesus de Keiser, Ariane à Concertgebouw d’Amsterdam d’une nuit d’été de Mendelssohn avec Naxos, L’Enlèvement au sérail (rôle de avec Philippe Herreweghe (rôle l’Orchestre National de France, tous Belmonte), Così fan tutte, Le Barbier de l’Évangéliste dans la Passion deux sous la direction de Kurt Masur, de Séville (rôle du Comte Almaviva) selon saint Jean) et Marcus Creed Dorabella (Così fan tutte en version de et Le Retour d’Ulysse dans sa patrie à (Belshazzar). Le ténor collabore concert) avec Le Cercle de l’Harmonie Berlin. Il a poursuivi sa collaboration, régulièrement avec Nikolaus et Jérémie Rhorer, le Requiem de en tant qu’invité, avec la Semperoper Harnoncourt, sous la baguette duquel Mozart au Théâtre des Champs- de Dresde dans Wie liegt die Stadt il s’est produit au Musikverein de Élysées sous la direction de Jérémie so wüste de Heinrich Schütz, avant Vienne, à la Styriarte, à la Philharmonie Rhorer, avec l’Academy of St. Martin- de chanter Ferrando au Teatro Carlo de Munich et au Concertgebouw in-the-Fields et Carlo Rizzi, et avec Felice de Gênes, Tamino à l’Opéra d’Amsterdam. Également réputé pour l’Orchestre de Chambre des Pays-Bas de Lille, à La Monnaie de Bruxelles ses interprétations de lieder, Werner sous la direction de Yakov Kreizberg, et à l’Opéra de Paris, Don Ottavio Güra donne régulièrement des récitals ainsi que la Messe en si mineur de au Festival d’Innsbruck et à Baden- dans des salles comme le Wigmore Bach avec l’Orchestre Symphonique Baden. Depuis ses débuts, Werner Hall de Londres, le Concertgebouw de Montréal et Kent Nagano. Güra se partage équitablement entre d’Amsterdam et le Lincoln Center de Elle a également chanté Le Tricorne l’opéra et le concert. Il a travaillé New York tout en participant à des de Manuel de Falla en concert sous avec de nombreux orchestres festivals comme les Schubertiades la baguette de Kazushi Ono à l’Opéra européens (Berliner Philharmoniker, de Barcelone et de Schwarzenberg. de Lyon, le Stabat Mater de Dvořák Orchestre du Concertgebouw, Werner Güra a enregistré des opéras, avec Accentus et Elijah avec le Gabrieli London Philharmonic Orchestra, des oratorios et des récitals. Consort. Dans le domaine de la 12 musique baroque, elle a entre autres un concert au Festival de Musique Gazzetta de Rossini (Festival Rossini interprété le Stabat Mater de Pegolèse Baroque de Lamèque au Canada. in Wildbad), enregistré pour Naxos. avec Les Talens Lyriques et Christophe Judith Gauthier a été soliste dans Rousset, Il Trionfo del tempo e del judith Gauthier la Messe en si de Bach (direction disinganno avec l’Akademie für Avant de commencer ses études Marc Minkowski et Hervé Niquet), Alte Musik Berlin, Flavio (Teodata) de chant, Judith Gauthier a étudié dans la Messe en ut de Mozart et avec l’Academy of Ancient Music et le piano, l’analyse, l’orchestration, Un Requiem allemand de Brahms Christopher Hogwood, un concert l’accompagnement et la direction (direction Bernard Tétu), dans des avec Jean-Christophe Spinosi et de chant au Conservatoire de Paris œuvres de Jacques-Antoine Denoyé l’Ensemble Matheus. Elle travaille (CNSMDP), dont elle est diplômée. et Michel Corrette enregistrées pour régulièrement avec John Eliot Elle est lauréate de plusieurs concours Harmonia Mundi, ainsi que dans le Gardiner et le Monteverdi Choir, internationaux (Prix Adami au Magniicat de C. P. E. Bach et le Te Paul McCreesh et le Gabrieli Consort, Concours International de Clermont- Deum de Charpentier (Le Parlement Emmanuelle Haïm et Le Concert Ferrand en 2003, Premier Grand de Musique de Martin Gester). d’Astrée, Laurence Cummings et Prix ainsi que Prix SACEM décerné Récemment, Judith Gauthier a Christian Curnyn. En récital, elle se au meilleur interprète d’œuvres interprété l’Ange dans La Résurrection produit régulièrement avec le pianiste contemporaines au Concours de Haendel avec le Combattimento Roger Vignoles. Tous deux ont gravé International de la Mélodie Française Consort d’Amsterdam dirigé par Jan un récital Schumann, Fauré et Barber de Toulouse en 2005). Elle a fait ses Willem de Vriend). Judith Gauthier se chez Altara Records, à paraître cette débuts sur scène dans Idoménée consacre également à la musique du année. Ils ont récemment donné de Campra sous la direction de XXe siècle : Andrea del Sarto de Jean- un concert au Festival de Delft et Jean-Claude Malgoire avant d’être Yves Daniel-Lesur, Leçons de ténèbres d’autres dates sont prévues dans de invitée au Théâtre du Châtelet à de Philippe Fénelon, Te Deum d’Arvo nombreuses salles en Europe. Parmi Paris pour chanter Bastienne dans Pärt, Estampes japonaises de Paul les engagements récents de Renata Bastien et Bastienne de Mozart. Méfano, Le Quatrième Mage de Pierre Pokupić, mentionnons ses débuts Elle a depuis travaillé avec de grands Wissmer, Golgotha de Frank Martin au Royal Opera House dans le rôle chefs d’orchestres – Marc Minkowski, (enregistré pour Harmonia Mundi), d’Irene (Tamerlano), Cherubino à Serge Baudo, Peter Eötvös, Gergely Deux Poèmes de Balmont et Trois l’Opéra de Washington, le Requiem de Vajda, Jean-Christophe Spinosi, Lyriques japonaises d’Igor Stravinski Mozart avec le City of London Sinfonia Daniel Reuss, Martin Gester, Hervé avec l’Ensemble 2E2M, As I Crossed sous la direction de David Hill et de Niquet, Christopher Franklin, Bernard a Bridge of Dreams de Peter Eötvös Sir Roger Norrington, l’Oratorio Tétu, Federico Maria Sardelli… – et avec l’Ensemble intercontemporain… de Noël de Bach en tournée avec metteurs en scène – Robert Carsen, Récemment, Judith Gauthier a chanté l’Ensemble Matheus et Jean- Laurent Pelly, Thaddeus Strassberger, Oberto dans Alcina de Haendel Christophe Spinosi, Le Messie Emilio Sagi, Benjamin Lazar, Joachim (Opéra National de Paris, Konzerthaus à la Grande Canarie avec Paul Ratke… Elle a chanté Céphise dans de Vienne et Festival d’Aix-en- McCreesh, L’Enfance du Christ avec Alceste de Lully (Théâtre des Champs- Provence), Fiorilla dans Le Turc en le Musikkollegium de Winthertur Élysées), Arcas dans Iphigénie en Italie de Rossini (Bâle), Hélène dans et Douglas Boyd, Pulcinella Aulide de Martín y Soler (Madrid), Une éducation manquée de Chabrier à de Stravinski avec l’Orchestre Fiordiligi dans Così fan tutte (Varsovie), Caen, les Vêpres de Monteverdi, Drolla Philharmonique de Monte-Carlo Frasquita dans Carmen (Festival dans Die Feen de Wagner et Astrée et Yakov Kreizberg, un récital avec de Musique de Brême, direction dans Pastorale de Gérard Pesson au le Quatuor Dante à Kings Place et Marc Minkowski), Lisetta dans La Théâtre du Châtelet, Amour et Clarine 13 dans Platée de Rameau à l’Opéra dirigera La Flûte enchantée de Mozart qu’internationaux. L’ensemble National de Paris ainsi que la Messe à l’Opéra d’Avignon, Der Freischütz collabore régulièrement avec des en ut de Mozart au Mozarteum de de Weber à l’Opéra de Toulon, chefs et des orchestres prestigieux Salzbourg sous la direction de Marc L’Enfant et les sortilèges de Ravel à (Pierre Boulez, Jonathan Nott, Minkowski, un récital Haendel/Vivaldi Taïwan. Ses activités symphoniques Christoph Eschenbach, l’Orchestre de à Vannes et Brest avec L’Ensemble la conduisent à diriger l’Orchestre de Paris, l’Ensemble intercontemporain, Matheus dirigé par Jean-Christophe l’Opéra de Rouen/Haute-Normandie, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen/ Spinosi. Ses prochains engagements l’Ensemble Orchestral de Paris, Haute- Normandie, le Concerto la mèneront à l’Opéra de Santiago du l’Orchestre de Lyon, l’Orchestre Köln, l’Akademie für alte Musik Chili (Oberto dans Alcina de Haendel, Philharmonique de Nice, l’Akademie Berlin). Il participe également à des direction Sardelli), à Stuttgart (la für alte Musik Berlin, l’Orchestra of productions lyriques, tant dans des Beauté dans Il Trionfo del tempo e del the Age of Enlightenment… Ses créations contemporaines (Perelà, disinganno de Haendel), à l’Opéra- nombreux enregistrements sont l’homme de fumée de Pascal Dusapin Comique (rôle-titre de Cendrillon de largement salués par la critique, et L’Espace dernier de Matthias Massenet, direction Marc Minkowski) particulièrement ceux de Poulenc Pintscher à l’Opéra de Paris) que et au Théâtre des Champs-Élysées et de Requiem(s) de Pascal Dusapin. dans des ouvrages de répertoire (Inès dans La Favorite de Donizetti). Elle reçoit également un disque d’or (Le Barbier de Séville de Gioacchino en 2008 pour Transcriptions, qui s’est Rossini au Festival d’Aix-en-Provence). Laurence Equilbey vendu à plus de 110 000 exemplaires L’ensemble est aussi un partenaire La saison 2009/2010 témoigne de la dans le monde. Laurence Equilbey privilégié de la Cité de la musique. double carrière de Laurence Equilbey, a étudié la direction à Paris, Vienne, Il poursuit sa résidence à l’Opéra de comme chef d’orchestre ainsi qu’à la Londres et Stockholm, notamment Rouen/Haute- Normandie, articulée direction du chœur Accentus. Nous avec le chef suédois Eric Ericson et le autour de concerts a cappella ou avec la retrouvons notamment à la tête du maestro inlandais Jorma Panula. Elle orchestre. Accentus est ensemble Brussels Philharmonic dans Le Paradis a créé le département supérieur pour associé à l’Ensemble Orchestral et la Péri de Schumann et à la tête des jeunes chanteurs au Conservatoire à de Paris pour les deux prochaines orchestres de Cannes, Rouen et de Rayonnement Régional de Paris, et saisons. Tous ses enregistrements l’Ensemble Orchestral de Paris dans est membre fondateur avec Accentus discographiques sont largement des lieder avec orchestre de Schubert, du réseau européen Tenso. Laurence récompensés par la presse musicale. ainsi que dans un enregistrement Equilbey est en résidence avec Le disque Transcriptions a été nominé Rachmaninov a cappella paru chez Accentus à l’Opéra de Rouen/Haute- aux Grammy Awards 2004 et a obtenu Naïve. Laurence Equilbey fonde en Normandie et artiste associée du un disque d’or en janvier 2008. 1991 le chœur de chambre Accentus, Grand Théâtre de Provence. un enregistrement consacré à l’œuvre reconnu aujourd’hui comme l’un de Schönberg, en collaboration avec des ensembles les plus prestigieux Accentus l’Ensemble intercontemporain, est d’Europe. Sur la scène lyrique, elle Fondé par Laurence Equilbey dans le paru en mai 2005 et a été récompensé dirige entre autres Cenerentola de but d’interpréter les œuvres majeures en 2006 par un Midem Classical Rossini au Festival d’Art Lyrique d’Aix- du répertoire a cappella et de s’investir Award. Son disque consacré aux Sept en-Provence, Medeamaterial de Pascal dans la création contemporaine, Dernières Paroles du Christ en croix de Dusapin notamment au Festival Joseph Haydn, avec l’Akademie für Accentus est aujourd’hui un Musica, Les Tréteaux de Maître Pierre de ensemble professionnel se produisant alte Musik Berlin, est paru en avril Manuel de Falla à l’Opéra de Rouen et dans les plus grandes salles de 2006 et est d’ores et déjà considéré à la Cité de la musique. En 2011, elle concerts et festivals français ainsi comme une référence. En janvier 14 2008 est paru en DVD le premier ilm soutien de la Fondation Orange. Grégoire Fohet-Duminil d’Accentus, Transcriptions, réalisé par Le cercle des mécènes d’Accentus Pierre Jeannot Andy Sommer. La parution en mars accompagne son développement. Guillaume Perault 2008 de l’enregistrement inédit du Mécénat Musical Société Générale Jean-Louis Georgel Stabat Mater de Dvořák est saluée est le mécène principal d’Accentus. Bertrand Bontoux par les critiques. En octobre 2008 est Matthieu Heim paru le disque du Requiem de Fauré Sopranos avec les membres de l’Orchestre Marie Grifet National de France. Le dernier disque Marie-Pierre Wattiez Ensemble Orchestral de Paris d’Accentus, Strauss a cappella, réalisé Kristina Vahrenkamp Depuis sa création en 1978, en collaboration avec le Chœur de la Edwige Parat l’Ensemble Orchestral de Paris Radio Lettone, est paru en novembre Claire Henry-Desbois s’airme comme l’orchestre de 2009. Il a reçu un accueil critique des Charlotte Plasse chambre de référence en France. plus élogieux avec notamment un Céline Boucard La forme originale de ses concerts, Jean-Baptiste Alcoufe Choc de Classica et les ff de Télérama. Anne-Marie Jacquin ses lectures « chambristes » des Accentus enregistre en exclusivité Geneviève Boulestreau œuvres, son travail de pour naïve. Salué par la critique Patricia Rondet décloisonnement des répertoires et dès son premier enregistrement, des lieux en font une formation unique Accentus reçoit en 1995 le Prix Altos à Paris. Ces choix d’interprétation sont Liliane-Bettencourt décerné par Violaine Lucas renforcés par les couleurs particulières l’Académie des Beaux-Arts. Accentus Florence Barreau que l’orchestre donne à ses saisons, a reçu le Grand Prix Radio Classique Valérie Rio notamment à travers le répertoire de la Découverte en 2001 et a été Isabelle Dupuis-Pardoel vocal. Après avoir été sous la direction consacré « ensemble de l’année » Anne Gotkovsky musicale de Jean-Pierre Wallez, Armin par les Victoires de la Musique Marie-Georges Monet Jordan, Jean-Jacques Kantorow et classique en 2002, en 2005 et en 2008. Arnaud Rafarin John Nelson, qui en est l’actuel Accentus est le premier utilisateur directeur musical honoraire, Benjamin Clee du diapason électronique « e-tuner ». l’Ensemble Orchestral de Paris Accentus est aidé par la direction Ténors s’entoure aujourd’hui d’artistes régionale des Afaires culturelles Amine Hadef associés partageant son engagement d’Île-de-France, ministère de la Éric Rafard et sa vision « chambriste » du Culture et de la Communication. Arnaud Le Du répertoire : Joseph Swensen, premier Accentus est en résidence à l’Opéra Stéphane Bagiau chef invité et conseiller artistique ; de Rouen/Haute-Normandie. Il est Nicolas Kern Accentus et Laurence Equilbey, pour subventionné par la Ville de Paris, Andrew Bennett un compagnonnage sur le répertoire la région Île-de-France, et reçoit Romain Champion avec voix ; Deborah Nemtanu, violon également le soutien de la Sacem. Pascal Pidault solo super soliste et Nicolas Bacri, Accentus est membre du réseau Maciej Kotlarski compositeur associé. L’Ensemble européen Tenso et de la FEVIS Samuel Husser Orchestral de Paris collabore ainsi avec (Fédération des Ensembles Vocaux les plus grands artistes : Heinrich Schif, et Instrumentaux Spécialisés). Basses Louis Langrée, Maxim Vengerov, Frans Accentus est équipé de diapasons Pierre Corbel Brüggen, Masaaki Suzuki, Thomas électroniques « e-tuner » grâce au Nicolas Rouault Zehetmair, Boris Berezovsky, Douglas 15 Boyd, Brigitte Engerer, Patricia ainsi des actions culturelles et Violoncelles Kopatchinskaja, Jefrey Kahane, Sir pédagogiques, et met en place des Guillaume Paoletti (violoncelle solo) Roger Norrington, Paul McCreesh, mini-résidences dans certains quartiers Étienne Cardoze Stephen Kovacevich ou Vadim Repin, parisiens (les XXe, XVe, XVIIIe et XIe Benoît Grenet pour n’en citer que quelques-uns. Au- arrondissements). Il encourage Livia Stanese delà de sa saison parisienne au Théâtre également l’insertion professionnelle Sarah Veilhan des Champs-Élysées et à la cathédrale et la formation, avec un nouveau Notre-Dame-de-Paris, de concerts ou projet d’Académie de direction Contrebasses d’opéras à la Cité de la musique, à la d’orchestre et par le renouvellement Eckhard Rudolph (contrebasse solo) Salle Pleyel ou au Théâtre du Châtelet, du partenariat avec le Conservatoire à NN l’Ensemble Orchestral étend son rayonnement régional de Paris. NN rayonnement en France et à l’étranger : L’Ensemble Orchestral de Paris reçoit les tournées au Japon, en Espagne, en soutiens de la Ville de Paris, du ministère Flûtes Amérique du Sud ; concerts à Lucerne, de la Culture et des mécènes de Marina Chamot-Leguay (lûte solo) Londres ou Bratislava ; participations à l’association Crescendo. Bernard Chapron (second soliste) de grands festivals (Schleswig-Holstein, Folles Journées, Saint-Denis, La Roque- Violon solo super soliste Hautbois d’Anthéron, etc.). Au cours des dix Daniel Arrignon (hautbois solo) Deborah Nemtanu dernières années, l’Ensemble Orchestral Michel Giboureau (second soliste) de Paris s’est fait remarquer avec plus Violons d’une vingtaine d’enregistrements Philip Bride (premier violon solo) mettant en valeur les répertoires Franck Della Valle (premier violon solo) Richard Vieille (clarinette solo) vocaux, d’oratorio, d’orchestre de Michel Guyot (chef d’attaque) chambre et la musique d’aujourd’hui. Pascale Blandeyrac Clarinettes Florent Pujuila (second soliste) En témoignent notamment les DVD de Jean-Claude Bouveresse Bassons la Messe en si de Bach à la cathédrale Hubert Chachereau Fany Maselli (basson solo) Notre-Dame-de-Paris et de l’intégrale Philippe Coutelen Henri Roman (second soliste) des concertos pour piano de Marc Duprez Beethoven avec François-René Sylvie Dusseau Cors Duchâble, à l’Opéra Royal de Versailles ; Hélène Lequeux-Duchesne Daniel Catalanotti (cor solo) les CD de l’intégrale des symphonies Gérard Maître Gilles Bertocchi (second soliste) de Beethoven dirigées par John Mirana Tutuianu Nelson, les concertos pour piano de Howard Yang Trompettes Saint-Saëns avec Brigitte Engerer ou NN Jean-Michel Ricquebourg les concertos pour piano de Chopin NN (trompette solo) avec Boris Berezovsky. Parallèlement à NN (second soliste) ces activités, l’Ensemble Orchestral de Altos Paris porte une attention toute Serge Soulard (alto solo) Timbales particulière à l’engagement citoyen ; Sabine Bouthinon Nathalie Gantiez (timbales solo) avec la volonté de se tourner vers les Bernard Calmel publics empêchés, il souhaite inscrire Philippe Dussol une part de ses activités sur les Yaël Senamaud territoires de la ville de Paris. Il propose Joël Soultanian Concert enregistré par France Musique 16 Et aussi… > cOncERTS > SALLE PLEYEL > MÉDIATHÈQuE SAMEDI 29 MAI, 20H MARDI 1er juIn, 20H En écho à ce concert, nous vous proposons… Gioacchino Rossini Ouverture de l’Italienne à Alger Felix Mendelssohn Concerto pour violon Gioacchino Rossini Variations pour instruments obligés Franz Schubert Symphonie n° 5 Piotr Ilitch Tchaïkovski Eugène Onéguine jEuDI 23 SEPTEMBRE, 20H Georg Friedrich Haendel Le Messie The Sixteen Orchestra of The Sixteen Harry Christophers, direction Rosemary Joshua, soprano Catherine Wyn-Rogers, mezzo-soprano James Gilchrist, ténor david Wilson-Johnson, basse SAMEDI 25 SEPTEMBRE, 20H Richard Wagner Lohengrin (extraits) Siegfried (extraits) La Walkyrie (extraits) La Crépuscule des dieux (extraits) Parsifal (extraits) Alexandre Scriabine Poème de l’extase Brussels Philharmonic Michel Tabachnik, direction Torsten Kerl, ténor Pour tout savoir sur la programmation 2010/2011, demandez la brochure à l’accueil et abonnez-vous dès maintenant ! LunDI 7 juIn, 20H Robert Schumann Genoveva Orchestre National de Lyon Chœur de l’Orchestre de Paris Jun Märkl, direction didier Bouture, Geofroy Jourdain, chefs de chœur Anne Schwanewilms, Genoveva Matthias Goerne, Siegfried Matthias Klink, Golo Birgit Remmert, Margarethe > MuSÉE 15 MAI La nuit des musées Exposition Chopin à Paris, l’atelier du compositeur Ouverture exceptionnelle de 19h30 à minuit 9 MAI, DE 14h30 À 17h30 CONCERT-PROMENAdE Terres et déserts À la découverte des déserts d’Afrique et d’Amérique ainsi que les steppes d’Asie centrale grâce à la musique et aux contes. Avec un atelier autour des instruments du monde pour les 7/14 ans et leur famille. … d’écouter un extrait dans les « Concerts » : Gesang der Geister über den Wassern de Franz Schubert par le Monteverdi Choir, l’Orchestre Révolutionnaire et Romantique, John Eliot Gardiner (direction) enregistré à la Cité de la musique en 2007 • Die Zauberharfe (ouverture de Rosamunde) de Franz Schubert par l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, Tugan Sokhiev (direction) enregistré à la Cité de la musique en 2008 … de regarder un extrait vidéo dans les « Concerts » : Lieder de Franz Schubert orchestrés par johannes Brahms, Max Reger, Arnold Schönberg et Anton Webern par Thomas Quasthof (baryton), le Chamber Orchestra of Europe, Claudio Abbado (direction) enregistré à la Cité de la musique en mai 2002 (Les concerts sont accessibles dans leur intégralité à la Médiathèque.) … de regarder dans les « dossiers pédagogiques » : Le romantisme : Schubert dans les « Repères musicologiques » • Laurence Equilbey dans les « Entretiens ilmés » À la médiathèque … d’écouter avec la partition : Nacht und Traüme de Franz Schubert (transcription Franck Krawczyk) par Accentus, Laurence Equilbey (direction) … de lire : Aspects du lied romantique allemand de Serge Gut • Schubert de Marcel Schneider … de regarder : Accentus a cappella de Michel Follin Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Maquette : Elza Gibus | Stagiaires : Géraldine Bussy et Caroline Déodat Imprimeur FOT | Imprimeur BAF | Licences no 1014849, 1013248, 1013252 Chamber Orchestra of Europe Iván Fischer, direction Julia Fischer, violon Orchestre National du Capitole de Toulouse Chœur du Capitole de Toulouse Tugan Sokhiev, direction Anatoly Galaov, mise en espace Garry Magee, Onéguine Gelena Gaskarova, Tatyana daniil Shtoda, Lensky Anna Kiknadze, Olga Anna Markarova, Madame Larine Elena Sommer, Filippevna Mikhaïl Kolelishvili, Grémine Eduard Tsanga, Zaretski / Le Capitaine François Piolino, Monsieur Triquet Sur le site Internet http:// mediatheque.cite-musique.fr