Claude Andrey - Super Servette

Transcription

Claude Andrey - Super Servette
Les légendes:
Claude Andrey
Prénom/Nom:
Date de naissance:
Position:
Sélections nationales:
Claude Andrey
13 juin 1951
Milieu de terrain
9
Carrière de joueur :
Etoile Carouge, GC, Xamax,
Servette FC
1974-1980
Grenoble (F), Sion, Xamax,
Mulhouse (F), Lausanne et Bulle
Carrière d’entraîneur :
Bulle, Renens, Chiasso, Sion,
Bâle, Carouge et Yverdon
Cameroun U21, Tonnerre Yaoundé,
Apollon Kalamarias F.C, Congo,
Espérance Sportive de Tunis
Palmarès (intégralement avec Servette):
Championnat suisse : 1979
Coupe de Suisse :
1978, 1979
Coupe de la Ligue :
1977, 1979, 1980
Coupe des Alpes :
1976, 1978
Claude Andrey est né à Genève au début des années 50. Il a joué pour les juniors de Servette
apprenant ainsi l’abc du football. Après un passage par Etoile Carouge puis un court détour par GC,
Xamax et à nouveau le club stellien, il est revenu au bercail. A nouveau servettien à 23 ans, Andrey ne
devient pas d’emblée titulaire. La concurrence était rude. Avec ses 71 kilos pour 1 mètres 73, il était un
milieu de terrain de gabarit plutôt modeste. Sa technique d’inspiration brésilienne était par contre
grandiose. En référence à Valdir Pereira "Didi", le Brésilien qui avait mené son pays à deux titres
mondiaux (1958 et 1962), Andrey était surnommé „Didi“ par tous. Pour lui, la technique avait toujours la
priorité, il exigeait beaucoup de lui-même et des autres, sans concessions. Au milieu des années 70,
une grande équipe se cristallisait. L’entraîneur Peter Pazmandy misait sur la continuité. Andrey a tout
d’abord évolué quelques années à mi-terrain avec le tandem Müller/Schnyder puis, à l’apogée de
l’équipe, avec Barberis et Schnyder. Depuis le flanc gauche, il avançait régulièrement jusqu’en pointe
au moyen de courtes combinaisons et pouvait ainsi lancer les attaquants. En jouant des balles arrêtées
sur de grands gabarits comme Chivers ou Hamberg, Andrey pouvait faire basculer un match. A une
époque où, en Suisse alémanique, les spectateurs étaient mobilisés par un jeu de tacles et de sprints,
Servette misait sur un système de jeu compact avec des passes courtes. Andrey possédait une grande
personnalité avec une vision claire du football technique. Il fermait certes son couloir mais son
comportement défensif ne représentait pas son point fort. Derrière lui, c’est Lucio Bizzini, lui aussi très
bon dans le jeu, qui faisait le ménage. Doté d’énormes cuisses, Andrey préférait prendre part aux
offensives. Durant la période dorée de 1976 à 1980, il décrocha avec Servette la bagatelle de huit titres!
Pour sa première cape en équipe nationale le 7 avril 1976, la Suisse s’inclina 1:0 en Ecosse. Il ne fut
sélectionné qu’à neuf reprises. La tactique influencée par les Alémaniques ne lui a pas permis d’être
retenu plus souvent. Il fit sa dernière apparition sous les couleurs helvétiques le 16 décembre 1980 en
Argentine lors d’une défaite 5:0. En 1980, le grand Servette se cassa en mille morceaux, le rêve d’une
grande époque était brisé. Les stars se méfiaient les unes des autres, certaines s’évitaient, le système
ne marchait plus. Didi Andrey prit le chemin de Grenoble, un choix que personne ne comprit. Aux
débuts des années 80, il attira à nouveau l’attention sur lui avec Xamax en Coupe de l’UEFA.
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