Piché : entre ciel et terre - Festival du film de l`Outaouais

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Piché : entre ciel et terre - Festival du film de l`Outaouais
présentent
PICHÉ
entre ciel et terre
un film de Sylvain Archambault
écrit par Ian Lauzon
produit par André Dupuy
Sortie en salle le mercredi 7 juillet 2010
Durée : 107 minutes
Produit avec la participation financière de Téléfilm Canada, Crédit d’impôt
provincial, Sodec, TVA Films, Productions Pixcom, Crédit d’impôt fédéral, Fonds
Harold Greenberg, Super Écran et TVA.
BANDES-ANNONCES ET PHOTOS
disponibles sur le site web de TVA Films : www.tvafilms.com
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Site internet : www.piche-lefilm.com
Relations de presse
Brigitte Chabot Communications
Mélanie Mingotaud (Montréal)
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Mara Gourd-Mercado (régions)
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514.861.7850
Synopsis
Grâce à son instinct et à son passé tumultueux, Robert Piché trouve la
force et le sang-froid nécessaires pour faire atterrir son avion en panne
d’essence et sauver ainsi les 306 personnes qui s’y trouvent. En traitement
dans une clinique de désintoxication pour un problème d’alcool aux
lendemains de cet acte héroïque, il doit revivre non seulement ce
moment fort mais aussi son passage en prison. Il ne pourra redonner un
sens à sa vie que lorsqu’il aura assumé son passé.
Le film PICHÉ : ENTRE CIEL ET TERRE vous racontera comment cet homme
assoiffé d’aventure a toujours su rebondir. Il montrera aussi que derrière
celui qui a sauvé ces passagers en août 2001, derrière celui qui ne cesse
depuis de fasciner et d’attirer les foules et qui a vu sa biographie se
vendre à plus de 65 000 exemplaires; derrière ce héros donc, il y a l’être
humain, avec ses sensibilités et ses faiblesses qui nous le rendent encore
plus vrai et plus fort que nature.
Robert Piché : pour le meilleur et pour le pire, mais toujours… entre ciel et
terre.
Mot de Robert Piché
Au cours des huit années d'attente de financement, j’avoue qu’il m’est
arrivé parfois de douter que ce film se ferait. Mais c'était mal connaître la
ténacité du producteur André Dupuy. Ce délai et l’ingénieux scénario
qu’a écrit Ian Lauzon m’ont toutefois permis d’apprendre à vivre avec le
fait qu’une grande partie de ma vie, parfois intime, serait ainsi dévoilée
sur grand écran.
Étant aussi impliqué comme consultant, j’ai eu la chance de côtoyer le
réalisateur Sylvain Archambault qui était vraiment soucieux de la
crédibilité et qui a su faire en sorte que je me sente très utile. J’ai d’ailleurs
été impressionné par sa grande sensibilité et sa compréhension profonde
de ce que j’ai vécu. C’est certainement pour ça qu’il a su diriger aussi
bien les comédiens, tous excellents d’ailleurs, avec autant de réalisme.
Et que dire de mon rapport avec Michel Côté! Que du bonheur! Son
ouverture et sa générosité ont permis d’établir très rapidement une
grande complicité entre nous. De l’avoir vu s’approprier si bien ma
personne contribue dans le film à démontrer qu'après tout je suis un
homme bien ordinaire qui a été mis dans une situation extraordinaire. Et
qu'avec mon petit bagage personnel de vie et le courage de l'équipage
du vol 236, on a pu sauver la vie de 306 personnes.
À l’écran, le résultat final est impressionnant. Pour moi, Sylvain
Archambault a réussi à faire un grand film racontant le cheminement
d'un homme, parfois en montées parfois en descentes, mais qui
finalement doit réussir l'atterrissage de sa propre vie.
R.Piché.
Mot du réalisateur
Premièrement, je rends grâce au ciel de m’avoir mis sur le chemin du
projet de film traitant de la vie du commandant Piché. Cette formidable
aventure fut enrichissante autant professionnellement qu’humainement.
Il est, dans une vie, rare de rencontrer un héros, un vrai. Un homme qui a
passé sa vie à se chercher, à fuir et à enfin se rencontrer sans artifice ni
défaite, dans la lumière et l’obscurité qui le définissent.
Il est encore plus rare de voir, dans le même cadre, la planète Michel
Côté venir s’enligner pour créer un portrait parfait. La destinée, j’en suis
sûr, existe. Jamais je n’avais dirigé pareil acteur. Son énorme talent, sa
sensibilité et son instinct redoutable en font le plus digne interprète du
commandant. Le tout galvanisé par le scénario brillant de Ian Lauzon qui,
toujours à l’écoute, a su livrer des textes d’une impressionnante
profondeur et d’une retenue tant souhaitée.
Oui je rends grâce d’avoir eu l’insigne honneur de me retrouver parmi des
hommes de cette trempe, d’une équipe et une distribution aussi
passionnées et talentueuses.
Je me sentais investi d’une mission; j’espère maintenant de tout cœur ne
pas avoir échoué.
Sylvain Archambault
Sylvain Archambault
réalisateur
Sylvain Archambault est détenteur d’un BFA (Bachelor of Fine Arts) en
production cinématographique de l’Université Concordia, promotion
1986. Dès la fin de ses études, il crée Les Productions Wolfpack et
s’empresse alors de produire des documentaires, des longs métrages, et
des clips vidéo pour de grands artistes québécois tels que Marjo, Paul
Piché ou The Box.
C’est un peu par accident qu’il tombe dans le monde de la publicité,
d’abord à titre de producteur exécutif où il gère la production d’environ
un millier de films publicitaires et ensuite comme réalisateur. Il signe plus
de 200 réalisations tournées à travers le monde (Afrique du Sud, Mexique,
France, États-Unis...), par exemple de grandes campagnes nationales
notamment pour les Jeux olympiques.
En 2004, il passe à la réalisation de dramatiques : Le Négociateur I & II
(2004) pour TVA, Le 7e round (2006) pour Radio-Canada, Bob Gratton II
(2007) pour TQS, Les Lavigueur, la vraie histoire (2007) pour SRC, Bob
Gratton III (2008), et en 2008, il signe son premier long métrage Pour
toujours les Canadiens.
Sylvain Archambault siège au conseil d’administration
Hoppenheim School of Cinema» de l’Université Concordia.
du
«Mel
Après deux nominations, meilleure réalisation pour une série dramatique
aux Prix Gémeaux en 2005 et 2007, il remporte avec la série Les Lavigueur,
la vraie histoire le Prix Gémeaux de la meilleure réalisation, série
dramatique, en 2008.
Il est récipiendaire de multiples prix internationaux dont un Coq d’Argent
et un Coq de Bronze du Publicité Club de Montréal et fut deux fois
finaliste au London Advertising Film Award.
Ian Lauzon
scénariste
Ian Lauzon a étudié en littérature à l’Université de Montréal. Il a remporté
le Grand prix international de la fiction radiophonique Paul-Gilson en 1995
à Bruxelles et le Best Writing Award au Festival Hot Docs à Toronto en 1999.
Scénariste et réalisateur pour le cinéma (Bobby, Confession des
masques), il a signé l’adaptation québécoise de la série britannique The
Office (La Job) et a coscénarisé la comédie à succès De père en flic. On
lui doit aussi la comédie dramatique Cabotins (réalisée par Alain
Desrochers) qui sortira en salle le 23 juillet prochain.
Il scénarise présentement Québec Air Force, un film sur la vie d’Yves La
Roche, célèbre skieur acrobatique québécois.
Pour la télé, Ian Lauzon développe avec Catherine Léger à RadioCanada une comédie dramatique, Le Meeting, qui raconte les aventures
tragi-comiques d’un groupe de support pour alcooliques.
André Dupuy
producteur
L’univers des dramatiques ne comporte aucun secret pour André Dupuy,
travaillant dans ce domaine depuis près de 25 ans. Au fil des ans, il a su
faire preuve d’une grande polyvalence en produisant avec succès
autant des longs métrages que des séries lourdes ou mi-lourdes, des
téléromans et des documentaires.
Pour les diffuseurs, il a produit plus de 275 heures prime time dont,
récemment, Aveux, Destinées, Le 7e round, Un tueur si proche et Au nom
de la loi.
Côté cinéma, il a mis son talent à contribution dans des longs métrages
comme Octobre de Pierre Falardeau, Le collectionneur de Jean Beaudin
et La ligne brisée de Louis Choquette.
Pixcom
la production
Pixcom opère maintenant depuis plus de 20 ans et est un des plus
importants producteurs télévisuels au Québec, voire au Canada. C’est
aussi un des producteurs québécois les plus actifs dans la coproduction
de séries documentaires internationales, dans la production de fiction
pour la télé et pour le cinéma, dans la production de séries jeunesse, de
magazines et de quiz; sans compter sur ses activités de postproduction,
de distribution et de doublage.
Michel Corriveau
compositeur
Michel Corriveau est un compositeur d’inspiration à la fois éclectique et
éclatée. Au cinéma, il a mis en musique des drames (Le Survenant), des
thrillers (Le Dernier Tunnel) et des comédies (Bon Cop, Bad Cop). À la
télévision, il a rythmé l’action de plusieurs séries marquantes comme
Answered by Fire, Les Lavigueur ou The Phantom. À chaque fois, il a
trouvé la note juste. Portrait.
Né dans la ville de Grand-mère en 1962, Michel Corriveau a grandi dans
une famille où la musique était reine, entre un grand-père violoniste et
chef d’orchestre (Philippe Filion) et une mère professeure de piano. C’est
donc tout naturellement qu’il suit une formation de pianiste puis qu’il
embrasse, dans les années 80, une carrière de musicien professionnel.
Claviériste, arrangeur et programmeur à ses débuts, il accompagne des
groupes et artistes sur scène… puis en studio : que ce soit à l’orchestration
ou à la réalisation, de nombreux albums d’artistes québécois, canadiens
et internationaux (Julien Clerc, Corey Hart, Richard Séguin, Luce Dufault,
Sylvain Cossette) portent ainsi sa marque.
Ses premières compositions, Michel Corriveau les doit au monde de la
publicité, qui, durant près de dix ans, lui donnera l’occasion d’explorer
tous les sons, tous les rythmes et tous les styles. Au total, il ne signera pas
moins de 500 « 30 secondes » pour des grandes campagnes nationales,
récoltant au passage plusieurs récompenses, parmi lesquels deux Coqs
d’or du Publicité Club de Montréal.
Au milieu des années 90, renouant avec une vieille tradition familiale – ses
grands-parents accompagnaient au piano et au violon les films muets des
années 20 – le compositeur se lance dans l’aventure du grand écran. À
l’invitation du réalisateur Érik Canuel, il crée la musique de Hemingway : A
Portrait, un documentaire présenté dans les cinémas IMAX en première
partie du film Le Vieil Homme et la mer d’Alexander Petrov. L’expérience
sera une révélation. Pour le public d’une part, qui découvre un artiste
capable de décupler le pouvoir des mots et des images. Pour Michel
Corriveau d’autre part, qui voit toutes ses passions et toutes ses
expériences converger dans un seul art, unique et multiple à la fois.
Suivront deux productions américaines – dont Wilder de Rodney Gibbons
– puis Nez Rouge en 2003, pour lequel la SACEM lui décerne un « Coup de
chapeau » au Festival du cinéma québécois à Paris. Depuis, Michel
Corriveau a mis en musique de nombreux longs métrages, alternant entre
les ambiances intimistes des films d’auteurs et l’ampleur symphoniques
des œuvres à grand déploiement. Cette polyvalence tous azimuts et sa
signature cinématographique unique lui ont d’ailleurs valu plusieurs prix,
nominations et distinctions.
Michel Côté
Robert Piché
Diplômé de l’École nationale de théâtre en 1973, Michel Côté s’est
produit sur les plus grandes scènes du Québec : Théâtre du Nouveau
Monde, Nouvelle Compagnie Théâtrale, Théâtre de Quat’Sous,
Compagnie Jean-Duceppe, etc. Sans compter la carrière exceptionnelle
de Broue, qui tourne toujours avec la même distribution 31 ans après sa
création (un record homologué au Guiness).
À la télé, les prestations du comédien dans les Bye Bye de Radio-Canada
(de 1984-1986), l’inoubliable Jean-Lou de La Petite Vie et le Pierre
Gauthier des téléséries Omertà I, II et III lui ont valu plusieurs prix Gémeaux.
Au cinéma, l’acteur se distingue dans plusieurs films dont Au clair de la
lune et Le vent du Wyoming (André Forcier), Liste noire (Jean-Marc
Vallée), Dans le ventre du dragon (Yves Simoneau), T’es belle Jeanne
(Robert Ménard) – qui lui vaut le Gémeaux du meilleur acteur –, La vie
après l’amour (Gabriel Pelletier), Le Dernier Tunnel (Érik Canuel) – pour
lequel il est en nomination aux Jutra et aux Génie – et Ma fille mon ange
(Alexis Durand-Brault). Pour son rôle dans C.R.A.Z.Y. (Jean-Marc Vallée), il
reçoit le titre de Meilleur acteur aux Jutra, aux Prix Génie et au Vancouver
Film Critics Awards. Michel Côté coécrit avec le réalisateur Robert Ménard
les scénarios de Cruising Bar et Cruising Bar 2 (qu’il coréalise), en plus d’en
tenir les quatre rôles principaux. Son immense succès populaire vaut à
Cruising Bar 2 le Guichet d’or, remis par Téléfilm Canada, et le Billet d’or
décerné par les Jutra. Sorti à l’été 2009, De père en flic (Émile Gaudreault)
devient le plus grand succès de l’histoire du cinéma francophone au
Canada et remporte à son tour le Guichet d’or et le Billet d’or.
Michel Côté retrouvera Louis-José Houde à l’été 2010 sur le plateau du
prochain film d’Émile Gaudreault, tout de suite après la sortie de Piché :
Entre ciel et terre (Sylvain Archambault) dans lequel il tient le rôle-titre.
Pour son apport au cinéma, Michel Côté recevait en 2006 le Prix
Hommage de la Bobine d’Or, remis par l’Association des propriétaires de
cinémas et ciné-parcs du Québec (APCCQ).
Maxime LeFlaguais
Robert Piché – jeune
Maxime LeFlaguais a suivi de nombreuses formations théâtrales
notamment auprès des Ateliers Danielle Fichaud. Il fait par la suite
quelques apparitions à la télévision dans L’auberge du chien noir, Laura
Cadieux, Un tueur si proche et La galère. Dès janvier 2010, on a pu le
découvrir sur les ondes de Radio-Canada dans la télésérie Trauma où il
incarne Éric Lanoue, résident à l’urgence et ardent défenseur de la
médecine sociale.
Côté cinéma, Maxime LeFlaguais participe à C.R.AZ.Y. de Jean-Marc
Vallée, Borderline de Lyne Charlebois, Dans une galaxie près de chez
vous de Philippe Gagnon et Le banquet de Sébastien Rose. En 2008, il
interprète Dièse dans Babine de Luc Picard, sur un scénario de Fred
Pellerin. En 2009, nous le retrouvons sous les traits de Jérémie dans le film
Les grandes chaleurs de Sophie Lorain.
Au théâtre, Maxime LeFlaguais a joué dans la pièce Chroniques des jours
entiers et des nuits entières de Xavier Durringer et mise en scène par
Michel Monty, ainsi que dans Autour de ma pierre, il ne fera pas nuit de
Fabrice Melquiot dans une mise en scène de Jean-François Poirier.
Normand D’Amour
Le thérapeute
Avec plus de 50 grands rôles à son actif, Normand D’Amour poursuit une
carrière exemplaire au théâtre. Au cours de son expérience, il travaille
régulièrement avec René Richard Cyr (Grossière indécence, La langue-àlangue des chiens de roche, Un monde merveilleux, Le vrai monde),
Serge Denoncourt (Le chemin des passes dangereuses, Rien à voir avec
les rossignols et Hosanna), Michel Monty (Antarktikos, La société des loisirs),
Lorraine Pintal (Les sorcières de Salem) ou Claude Poissant (Crime contre
l’humanité). Il s’attaque ainsi aux répertoires les plus variés : Jason Miller
(L’année du championnat par Denis Bernard), Arthur Miller (La mort d’un
commis voyageur par Monique Duceppe), Patrick Marber (Bluff par
Claude Maher) ou Trevor Fergusson (Le pont par Guy Sprung). En 1999, il
reçoit le Masque de l’interprète masculin de l’année pour son rôle dans
15 secondes, un texte de François Archambault qu’il met également en
scène. Récemment, il a de nouveau collaboré avec Serge Denoncourt
pour les créations de Fragments d’un mensonge inutile et du Blues d’la
métropole, la comédie musicale basée sur les œuvres de Beau
Dommage.
Du côté du petit écran, son nom apparaît au générique de plus de 30
séries. Il plonge dans les univers les plus cosmopolites: du XVIIIe siècle
(Marguerite Volant de Charles Binamé) au monde de l’entreprise
(Caméra Café de Michel Courtemanche), en passant par le quotidien
d’un snack-bar (Casse-croûte chez Albert). Il participe également aux
populaires séries Lance et compte – le grand duel, 3 x rien, Les invincibles,
Histoires de filles ou Smash. À deux reprises, il se retrouve en nomination
aux prix Gémeaux, d’abord pour son rôle de gourou dans L’or du temps
de Roger Legault puis grâce au personnage de Carl dans la série Emma,
réalisée par Jean-François Mercier. On peut le retrouver sur les ondes de
TVA dans la série Yamaska.
Le cinéma sourit aussi au comédien. Depuis ses débuts dans Crème
glacée, chocolat et autres consolations de Julie Hivon, le comédien a
collaboré avec Guy A. Lepage (Camping sauvage), François Bouvier
(Maman Last Call), François Aubry (Frontières), Francis Leclerc (Mémoires
affectives), Robert Morin (Et que Dieu bénisse l’Amérique) ou Patrice
Sauvé (Cheech). Son interprétation d’un père alcoolique dans Tout est
parfait d’Yves-Christian Fournier lui vaut le Jutra 2009 du meilleur acteur
dans un rôle de soutien. Depuis, on l’a retrouvé dans La chambre noire de
François Aubry, Impasse de Joël Gauthier et le succès De père en flic
d’Émile Gaudreault. Après Sur le Seuil, il a retrouvé le réalisateur Éric
Tessier pour 5150, rue des Ormes où il terrorise autant Marc-André Grondin
que les spectateurs !
Sophie Prégent
Régine
Depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada, Sophie
Prégent a amorcé une prolifique carrière à télévision. Elle marque
d’abord les esprits des enfants avec la série La princesse astronaute, une
émission qui sera diffusée de 1993 à 1996. Puis après sa participation à la
série KM/H, elle est révélée au grand public par la populaire série Le
retour d’Anne Boyer et Michel d’Astous. On la retrouve dès lors au
générique de nombreuses séries comme Cauchemar d’amour,
Catherine, Les aventures tumultueuses de Jack Carter ou Tribu.com IV. En
2005, elle devient Brigitte Caron, la chef du canal M dans le téléfilm Miss
Météo, un rôle trépident qu’elle reprendra dans la série éponyme. Elle
change de registre lors de Nos étés où elle tient le rôle Maria, la
passionnée de piano du clan Desrochers. Elle participe par la suite à deux
nouvelles séries cultes : Rumeurs, dans le rôle d’une mère –légèrement !–
débordée, puis Lance et compte : la revanche et Lance et compte : le
grand duel, en incarnant l’avocate Chantal Fillion. Elle a également été
de la comédie de situation Grosse vie. Elle fut nommée au Gala Artis dans
la catégorie meilleure comédienne dans une télésérie pour son rôle dans
Le Retour en 2000 et fut nommée à nouveau, cette fois pour son rôle dans
Nos Étés, pendant quatre années consécutives de 2006 à 2009 pour
finalement l’emporter en 2009.
Au cinéma, la comédienne fait ses débuts, en 2001, dans Un crabe dans
la tête d’André Turpin avant d’incarner une femme au foyer, mariée à un
millionnaire, dans la comédie Les 3 p’tits cochons de Patrick Huard.
Parallèlement à sa carrière sur les écrans, elle collabore régulièrement
avec la metteure en scène Alice Ronfard pour les créations de Cyrano de
Bergerac, La seconde surprise de l’amour et Tristan et Yseult.
Depuis l’automne 2009, Sophie s’est également lancée dans l’univers de
l’animation radio puisqu’elle coanime l’émission quotidienne Tout un
retour sur les ondes de CKOI.
Isabelle Guérard
Louise
Diplômée du cégep Lionel-Groulx en interprétation, la comédienne
Isabelle Guérard se fait d’abord connaître à la télévision. À la suite de ses
premières apparitions dans les téléséries Les Bougon – c’est aussi ça la
vie ! et Tag II, elle incarne le personnage de Manuelle Vien dans
Watatatow puis l’infirmière Jeanne Guindon, le temps des trois saisons du
Négociateur. C’est dans le monde de la boxe qu’elle plonge par la suite
à l’occasion du 7e round. Depuis, elle a rejoint la clinique jouvence de
Destinées pour devenir la psychologue Jane Simard.
Au cinéma, la comédienne débute dans le film La peau blanche de
Daniel Roby où elle campe une prostituée. En 2006, elle enchaîne avec
La rage de l’ange de Dan Bigras où elle fait partie, en compagnie de
Patrick Martin et Alexandre Castonguay, du trio déchirée qui tente de
s’en sortir. Puis dans Détour de Sylvain Guy, elle devient Lou, une femme
aussi désirable que vénéneuse, aux côtés de Luc Picard et Guillaume
Lemay-Thivierge. Ce rôle lui a valu une nomination aux Prix Jutra en 2010.
Son travail d’actrice a également été reconnu par la Golden Sheaf
Award lorsqu’elle a remporté le prix de la meilleure interprétation féminine
dans un court métrage en 2002 pour son rôle dans La Première Fois.
Au théâtre, Isabelle Guérard a collaboré avec les metteurs en scène
Peter Batakliev (Peer Gynt) et Robert Bellefeuille (Le comte de MonteCristo, 2e partie).
Sarah-Jeanne Labrosse
Geneviève Piché
La comédienne Sarah-Jeanne Labrosse apparaît dès son plus jeune âge
dans le téléroman Le volcan tranquille dont l’action se déroule durant la
Seconde Guerre mondiale. Après sa participation à Human Trafficking de
Christian Duguay, elle devient la vénéneuse Sunny Capuduca de la série
15/Love. Dans Nos étés de Lyne Charlebois et Francis Leclerc, elle campe
Lison Belzile, à 15 ans.
Au cinéma, elle débute avec Un été avec les fantômes de Bernd
Neuburger, qu’elle tourne en anglais et en Autriche. Puis elle revient au
Québec où elle participe à Aurore de Luc Dionne, en incarnant la sœur
de l’héroïne. C’est en fille de Patrick Huard qu’on l’a retrouve dans le
succès Bon Cop, Bad Cop d’Érik Canuel. Pour Promesses de l’ombre de
David Cronenberg, elle compose le rôle bouleversant d’une jeune
prostituée droguée, sous la coupe de la mafia russe. Cette année, elle est
également à l’affiche de The Trotsky de Jacob Tierney.
Jules St-Jean
Paul-André Piché
Du haut de ses 14 ans, le jeune Jules St-Jean trouve ici son premier grand
rôle au cinéma après avoir participé aux films L’orpheline de Jaume
Collet-Serra, C’est pas moi je le jure ! de Philippe Falardeau, Un été sans
point ni coup sûr de Francis Leclerc ou 1981 de Ricardo Trogi. Cette
année, il a fait partie de la distribution de La dernière fugue, le nouveau
long métrage de Léa Pool.
Gilbert Sicotte
Le président d’Air Transat
Comédien chevronné, Gilbert Sicotte s’est taillé une place
prépondérante dans le paysage culturel québécois, tant par ses
inoubliables performances au petit et grand écran que sur les scènes du
Québec. Ses rôles se comptent par dizaines, mais nous pouvons en
souligner quelques-uns.
À la télévision, il a créé de nombreux rôles marquants, notamment JeanPaul Belleau dans Des Dames de cœur, Antoine Beauchemin dans
Bouscotte, Gabriel Johnson dans Fortier et J.A. Bombardier dans la série
du même nom. Il est aussi Gerry Elliot dans Les Sœurs Elliot et Antoine
Légaré dans Trauma.
Au cinéma, soulignons ses performances dans L’Enfant d’eau de Robert
Ménard, Les Pots cassés de François Bouvier, Les Bons débarras de Francis
Mankiewiecz, la narration du film Léolo, Jean-Louis dans Cap Tourmente,
Bernard Dufresne dans La Vie secrète des gens heureux, Marcel dans
Continental, un film sans fusil et plus récemment, il a participé au film
L’Instinct de mort, Mesrine.
Au théâtre, il a évolué sous la direction d’Yves Desgagnés dans La Nuit
des rois et dans Tchekhov, Tchekhova. Lorraine Pintal l’a aussi dirigé dans
Les Beaux dimanches au TNM, il a été de la distribution dans Nature Morte
ainsi que dans Les Trois Mousquetaires. Sa dernière présence sur scène a
été dans Les Grandes occasions sous la direction de Frédéric Blanchette.
Il est important de mentionner sa participation au Grand Cirque Ordinaire
dans les années 70.
M. Sicotte enseigne l’interprétation au Conservatoire d’art dramatique de
Montréal depuis 1987. Il a été membre du Conseil d’administration de
l’Institut National de l’Image et du Son durant plusieurs années.
Vincent Leclerc
Peter Hill
Maîtrisant parfaitement le français et l’anglais, Vincent Leclerc a participé
à un grand nombre de productions cinématographiques et télévisuelles
aussi bien au Québec qu’au Canada anglais : Ni plus ni moi, Tout sur moi,
François en série, Au nom de la loi, The Last Chapter, Seriously Weird ou
Outraged. Sa participation à Science Point Com lui a valu une
nomination au gala des prix Gémeaux 2003 comme meilleur acteur de
soutien.
Au cinéma, on a déjà pu le voir dans See Jane Date de Robert Berlingers,
La vengeance d’Elvis Wong de Pierre Falardeau, Table 13 d’Emmanuel
Hoss-Desmarais ou Ma tante Aline de Gabriel Pelletier.
Plusieurs institutions théâtrales font également régulièrement appel à son
talent dont les théâtres du Trillium, de la Catapulte ou du Nouvel-Ontario.
Il a été particulièrement remarqué dans le rôle d’Austin dans la
production True West d’Octo Productions, compagnie dont il est le
cofondateur. À Montréal, il a participé à Louisiane Nord par Claude
Poissant, Oreste à travers le temps (mise en scène collective), Jouliks par
Robert Bellefeuille et Lucidité passagère par Patrice Coquereau.
Michèle Sirois
Julia
Diplômée du Conservatoire d’art dramatique de Québec, Michèle Sirois
débute sa carrière à la télévision en interprétant la deuxième épouse du
premier ministre du Québec René Lévesque dans la série éponyme,
réalisée par Roger Cardinal. Puis on la retrouve dans de nombreuses séries
populaires autant sur les ondes de Radio-Canada (Les héritiers de Duval,
L’auberge du chien noir, La galère ou Les Lavigueur, la vraie histoire), TQS
(Coroner) que TVA (Histoires de filles). La comédienne officie aussi en tant
qu’animatrice et on a pu la découvrir à la tête des émissions Ça me dit
chaud et Quizzontario pour TFO, la télévision éducative et culturelle de
l’Ontario français. Elle coanimait également Autostop sur TQS.
Côté cinéma, Michèle Sirois a participé aux films Elvis Gratton II : Miracle à
Memphis de Pierre Falardeau et La vie avec mon père de Sébastien Rose.
Avec Piché : entre ciel et terre, c’est la seconde fois que la comédienne
collabore avec le cinéaste Sylvain Archambault, après Pour toujours les
Canadiens.
Sur les planches, on la retrouve à Québec dans des productions
notamment du Théâtre La Fenière, du Bois de Coulonge, La Bordée ou
Repère. Elle y interprète ainsi les pièces L’auberge espagnole, Fleurs
d’acier, Les papillons de nuit ou Salon de l’antipode.
Frédéric Pierre
René
Frédéric Pierre connaît une prolifique carrière à la télévision où il a
l’occasion de montrer l’étendue de son talent. Car depuis ses débuts
dans Le club des 100 watts ou Virginie, il s’est retrouvé plongé dans les
univers les plus éclatés : le monde des détectives privés (Les aventures
tumultueuses de Jack Carter), le milieu des gangs de rue (Tag) ou celui du
show business (Music-Hall). Il offre une nouvelle facette de son talent avec
le personnage coloré de Lana Brown dans la série Cover Girl, pour lequel
il obtient une nomination aux Prix Gémeaux, comme meilleur premier rôle.
On le retrouve par la suite dans Miss Météo (téléfilm et série), Nos étés III et
Le 7e round. 2009 est comme une année bien chargée car il se retrouve
dans quatre séries : il est oncologue dans Annie et ses hommes, magicienclown dans Destinées, entraîneur de soccer dans Tactik et enfin, chef de
la section des homicides dans Le gentleman.
Au cinéma, c’est dans Le sexe des étoiles de Paule Baillargeon qu’il fait
ses premiers pas. S’ensuivent Louis 19, le roi des ondes de Michel Poulette,
Pouding chômeur de Gilles Carle et La peau blanche de Daniel Roby.
Récemment, il incarnait un leader étudiant dans Le banquet de
Sébastien Rose.
Fiche technique
Un film de
Un scénario de
Sylvain Archambault
Ian Lauzon
Producteur
André Dupuy
Producteure déléguée
Valérie Allard
Producteurs exécutifs
Directeur de la photographie
Directeur artistique
Création des costumes
Musique originale
Montage
Son
Jacquelin Bouchard
Sylvie Desrochers
Carole Dufour
Philippe Lapointe
Ronald Plante
Mario Hervieux
Francesca Chamberland
Michel Corriveau
Yvann Thibaudeau
Patrick Rousseau
Mathieu Beaudin
Luc Boudrias
Hans Laîtres
Superviseur des effets visuels
Olivier Goulet
Distribution des rôles
Daniel Poisson
Pierre Pageau
Directeure de production
Superviseur de postproduction
Distribution
Renée Gosselin
Erik Daniel
TVA Films
Fiche artistique
Robert Piché
Robert Piché – jeune
Le thérapeute
Régine
Louise
Le président d’Air Transat
Peter Hill
Julia
Geneviève Piché
Paul-André Piché
René
Bones
Johnny
Expert en communication
Dez
Madame Blanc – passagère
Michel Côté
Maxime LeFlaguais
Normand D’Amour
Sophie Prégent
Isabelle Guérard
Gilbert Sicotte
Vincent Leclerc
Michèle Sirois
Sarah-Jeanne Labrosse
Jules St-Jean
Frédéric Pierre
Michel Perron
Antoine Mongrain
François L’Écuyer
Gouchy Boy
Danielle Fichaud