insolite - Office de Tourisme de Massy

Transcription

insolite - Office de Tourisme de Massy
La cour des bannières
(angle rue Gambetta et rue Jules Ferry)
Aujourd'hui privée, cette très ancienne cour
de ferme a conservé sa tour carrée, ancien
pigeonnier. On y trouve de jolis puits. Les
granges devaient certainement abriter les
bannières qui servaient aux processions
religieuses.
Les résidences du Parc et de Massy-Chevreuse.
Ces résidences privées ont été construites à l’emplacement de l’ancien
« château du bas » (détruit en 1966) dont le dernier occupant fut
Michel de Vilmorin (de la famille Vilmorin productrice de graines de
semences à Massy et Verrières-le-Buisson) et de la partie haute du parc
(actuelle résidence Massy-Chevreuse). La partie basse, où se trouve la
pièce d’eau, a été acquise par la ville.
Chemin du Trou de Toulon
MASSY
Chemin piéton entre les résidences. Ce chemin, qui longeait la
propriété de Vilmorin, menait aux carrières d’exploitation de la glaise,
qui servait à la fabrication des briques et tuiles très renommées. Le
travail de l’extraction de la glaise, sous le soleil, lors des grosses
chaleurs était aussi pénible que celui des bagnards de Toulon d’où son
nom.
insolite
La CIMADE (rue du 8 mai 1945)
L’hôtel particulier du XVIIIème siècle fut sans
doute un rendez-vous de chasse. Fin XIXème
siècle, il devint propriété de l’historien Fustel
de Coulanges, professeur à la Sorbonne puis
directeur de l’Ecole Normale Supérieure. Il y
mourut en 1889 et sa femme en 1922. Puis,
la propriété fut acquise par Paul Bailliart,
médecin ophtalmologue réputé, qui fut maire
de Massy de 1926 à 1935. On lui doit le premier, et jusqu’ici le seul, livre sur l’histoire de
Massy depuis ses origines jusqu’aux années
1950. La Cimade (comité inter mouvements
auprès des évacués) s’est installée dans ce lieu en 1959. Elle y ouvrit
d’abord un foyer international d’étudiants, puis dans les années 1970,
elle accueillit des réfugiés politiques venus d’Amérique Latine,
Aujourd'hui elle reste un centre provisoire d’hébergement pour
réfugiés.
Photos : Mairie de Massy - Publication 2014
Le Vieux Massy
Office de Tourisme de Massy
4 bis rue de la Division Leclerc - 91300 MASSY
Tél/Fax : 01 69 20 08 27
Mail : [email protected]
Site internet : tourisme-massy.com
Ouverture du lundi au samedi
10h-13h/14h-17h
La mairie (Avenue du Général de Gaulle)
Le clocher (Place du Vieux Clocher)
Place Robert Langlois
La mairie actuelle, la 3ème de la
commune, date de 1985.
Conçue comme un ensemble
de bureaux, elle tranche avec
la tradition des mairies écoles
et des mairies installées dans
d’anciens châteaux. Elle est
ainsi l’une des toutes premières mairies modernes du département. De la salle des mariages, on peut découvrir le bassin des
Goachères dont les rives ont été aménagées pour la promenade. A
proximité, la salle des fêtes baptisée Espace Liberté a été conçue,
comme la mairie, par le cabinet d'architectes AO2A. C'est la plus
grande salle publique de la ville, elle accueille des manifestations
associatives, des salons et les banquets de Noël. Derrière cet emplacement se trouvait l’ancien château de Massy, démoli lors du
nouveau tracé de la ligne SNCF en 1912.
Massy fut un village blotti autour de son église.
Mais, en juin 1944, la présence de la gare militaire
et de l’important triage de Massy-Palaiseau en font la
cible de plusieurs bombardements américains. Les
dégâts civils sont importants : 88 morts et de nombreux bâtiments détruits, dont la nef de l’église qui
datait du XVIIIème siècle. Seul subsiste le clocher du
XIIIème siècle. A son pied une nouvelle église a été
bâtie par l’un des architectes majeurs du renouveau
de l’art sacré en France, Pierre Pinsart. Elle fut consacrée en 1962.
L’ancien « passage de l’Hôtel Dieu » a
été rebaptisé « Place Robert Langlois »
afin de rendre hommage à un jeune
résistant massicois. Il a été totalement
réaménagé dans les années 2000. La
place est jalonnée par 9 plaques de
bronze illustrées d’expressions écrites en
patois. De l’ancienne ferme appartenant à l’hôtel dieu, il reste quelques
très belles poutres apparentes et visibles dans la supérette. Autour de la
place, on peut aussi voir quelques belles maisons bourgeoises en meulière datant du XIXème et de la première moitié du XXème siècle.
Margelle du puits (Rue de la Division Leclerc)
Maison Saint-Exupéry (18 rue Gabriel Péri)
C’est tout ce qui reste du vieux château de Massy. Cette margelle a été
déplacée sur la place du marché lors de la construction de l’Espace
liberté.
Cette demeure, appelée alors le
« château d'en haut » existait dès 1630.
Depuis la fin du XVIII ème siècle,
différents propriétaires se sont succédés
dont Nicolas Appert. Ce dernier habitait
à proximité, au n° 14. Dans les locaux
du château, il a expérimenté puis mis au
point le système de conservation des aliments qui portera son nom
« l’appertisation » : le chauffage des aliments à 100°C dans des
récipients hermétiquement clos. Ce lieu fut donc la première grande
fabrique de conserves alimentaires.. Reconstruit fin XIXème après un
incendie, le "château d'en haut" est aujourd'hui propriété de la
commune. Sur la droite, on peut encore voir l’Orangerie. Plus haut, on
observe un puits à deux accès, mitoyen sur deux propriétés: il a un
accès en haut et un autre plus bas.
L’arbre de lumière
(Entre la mairie et le bassin des Goachères)
Situé en face de la mairie et érigé à l’occasion du
bicentenaire de la révolution française. L’arbre
de lumière de forme hexagonale comporte 22
colonnes, représentant les 22 régions de France
de 1989.
La Place Schœlcher
Victor Schœlcher, homme politique français
(1804-1893), fut député de la Martinique, puis
de la Guadeloupe. Il fit voter le décret d’abolition de l’esclavage en 1848.
Sur cette place, la statue représente Toussaint
Louverture (1743-1803) leader de la révolte
des esclaves de l’île de Saint-Domingue. Général de l’armée française, il fut gouverneur de
St-Domingue, mais entra en conflit avec
Napoléon Bonaparte. Il fut arrêté et mourra captif au fort de Joux
(Doubs). En hommage à un autre antillais défenseur des droits de
l’homme, le square qui se trouve à proximité a été baptisé Aimé
Césaire en 2008, après la mort de ce poète, homme politique,
chantre de la négritude.
L’école Gambetta (Rue Gambetta)
La première école publique de Massy fut construite près de l’église et,
comme elle, détruite par les bombardements de 1944. Elle fut remplacée par l’école Gambetta située en amont, elle est ainsi le second
bâtiment scolaire de la ville.
Rue Gabriel Péri
Ancienne rue principale du village de
Massy, elle faisait partie de la route
royale puis nationale Paris-Chartres. En
1848, la pente fut adoucie pour faciliter la montée des attelages. Comme
dans les rues perpendiculaires, on y
voit encore les portails d’entrées sur
les cours pavées des fermes, des lucarnes engrangées, des enduits
typiques du Hurepoix et les traces des anciennes boutiques et ateliers
d’artisans.
Auberge du cheval blanc
(angle des rues Gabriel Péri et Fustel de Coulanges)
A l’emplacement de l’actuelle pharmacie se trouvait autrefois l’auberge
du cheval blanc. Avant 1930, dans la grande cour située derrière cette
auberge attendait en permanence un cheval de renfort mis à la
disposition des maraîchers pour gravir la côte vers Paris. En haut de la
rue, on dételait et le cheval rentrait seul à l’auberge.
Rue Mangeon
La rue Mangeon, mène au sommet du mont Gaudon, à 101m
d’altitude. A proximité se trouve le cimetière des Sablons qui présente
la tombe de Fustel de Coulanges et d’autres rapatriées de l’ancien
cimetière bombardé. Depuis l’entre-deux guerres, la rue est bordée de
villas de banlieue.
Le clos d’Origny (allée du clos d’Origny)
Résidence privée construite en 1953 dans le parc du « château du
haut ». On y a conservé le kiosque pittoresque qui existait dans la
propriété.