La Bonne Nouvelle de Jésus avec Amour

Transcription

La Bonne Nouvelle de Jésus avec Amour
La Bonne Nouvelle
de Jésus avec Amour
Guide d'étude #5
APPRENONS CE QU'EST L'AGAPÉ
Notre dernière étude nous a permis de comprendre plusieurs aspects de
notre véritable besoin d'amour agapé:
(1)
Aucun d'entre nous n'est capable d'aimer naturellement de ce genre
d'amour que décrit le Nouveau Testament comme le véritable amour
divin.
(2)
Ce que nous possédons en commun avec tous les hommes, même les
païens, c'est le don naturel de l'éros, le genre d'amour qui aime les autres
parce qu'ils sont gentils envers nous.
(3)
Quand la Bible affirme que « Dieu est amour », elle dit en fait « Dieu est
agapé ». Cet genre d'amour aime ceux qui sont détestables, il aime
même ses ennemis.
(4)
La Bible dit que, si nous n'avons pas l'agapé, nous ne sommes rien
(1Corinthiens 13:1-3). Qu'il nous sert de rien d'offrir même notre vie, si
ce geste n'est pas motivé par l'agapé.
(5)
Le dénominateur commun de tous les êtres humains, c'est la peur; néanmoins, elle disparaît complètement devant l'agapé. Une paix profonde et
éternelle émane de tous ceux qui possèdent cet amour agapé.
(6)
La vigueur de notre amour ordinaire, l'éros, dépend de la beauté ou de la
bonté de l'objet considéré. L'agapé, pour sa part, est sans considération
de qualité de l'objet aimé. Il aime, à part égale, les mauvaises personnes
autant que les bonnes, même ses propres ennemis.
(7)
L'éros est un amour qui repose sur un sentiment de besoin. L'agapé, au
contraire, aime sans aucune arrière-pensée ni désir d'une attente
quelconque.
POUVONS-NOUS ÊTRE HEUREUX SANS L'AGAPÉ ?
Étude 5
Page 1
1.
L'agapé n'étant pas naturel pour nous, est-il si essentiel de
l'exprimer ? Jean 13:34
Note: Il est si important d'exprimer cet amour agapé, que Jésus en a fait
un onzième commandement !
2.
Quelle est la principale caractéristique du véritable peuple de Dieu ?
Jean 13:35
3.
Quels sont les signes distinctifs de l'agapé ? 1Corinthiens 13:4-8
4.
Qui a-t-il de commun entre ces deux versets ?
Jean 10:27-29
1Corinthiens 13:8;
Note: L'amour agapé crée en nous un motif d'action véritable qui ne
s'atténue jamais. Il est l'ingrédient essentiel qui nous pousse à la vie
éternelle. « Ce n'est pas la peur du châtiment, ou l'espoir d'une
récompense éternelle, qui poussent les disciples du Christ à le suivre. Ils
contemplent l'amour immaculé du Sauveur, tel qu'il s'est manifesté tout le
long de son pèlerinage terrestre, depuis la crèche de Bethléhem jusqu'à
la croix du Calvaire, et cette vision attire, attendrit et subjugue les âmes.
L'amour naît dans les coeurs. Ils entendent sa voix et le suivent. (JésusChrist, p. 478,479).
AUTRES CONTRASTES ENTRE AGAPÉ ET ÉROS
5.
Puis-je trouver Dieu par mes propres efforts ? Luc 19:10
Note: Nous sommes tous perdus et incapables de savoir où nous
sommes. L'éros est un amour qui cherche Dieu. C'est là le fondement
de la plupart des religions. C'est aussi la raison pour laquelle tant de
lieux de pèlerinage et de temples ont été construits. Chercher l'éros est
bien noble. Mais l'agapé est différent: Ce n'est plus l'homme qui cherche
Dieu, mais Dieu qui cherche l'homme.
6.
Dieu est-il caché et loin de nous ? Actes 17:27; Jean 1:9
Note: Quand nous concevons l'amour de Dieu en tant qu'éros, nous
imaginons Dieu jouant à « cache-cache » avec nous, faisant en sorte qu'il
soit le plus difficile possible de le trouver. Nous croyons que cette
recherche nécessite un dur labeur et nous ne sommes jamais sûrs d'y
arriver. En contraste, l'agapé se révèle lui-même à nous. Il est là,
attendant que nous l'acceptions dans notre vie. Il nous recherche avec
ferveur quand nous sommes égarés. Il nous interpelle, et à l'instant
même, il frappe à votre porte (Apocalypse 3:20).
7.
Jusqu'à quel point Dieu est-il près de nous ? Psaumes 139:1-5, 7-13
Étude 5
Page 2
Note: Loin de se cacher de vous pendant toute la durée de votre vie, Dieu
est toujours près de nous depuis notre naissance, sans que nous le
réalisions vraiment.
8.
Que produit l'agapé en nous ? Ésaïe 13:12
Note: Un autre contraste: L'éros est un amour qui agit en fonction de la
valeur de ce qu'il considère. Nous traitons naturellement le maire d'une
manière plus aimable que l'éboueur (nous serions pourtant dans une
terrible situation sans ce dernier). La dot africaine s'élève considérablement selon l'éducation et la culture de la fiancée. Les coutumes nordaméricaines sont à peu près identiques, bien que différentes en
apparence. L'agapé est tout autre: Plutôt que de dépendre de la valeur
de l'objet considéré, l'agapé aime les « bons à rien » aussi aisément que
les « génies », et il attribue de la valeur à ce qu'il considère.
Prenons un exemple. Voici une pierre ordinaire ramassée sur un terrain
vague. Elle ne vaut rien. Supposez maintenant que je prenne cette
pierre dans mes bras et que je l'aime comme une mère aime son bébé.
Et supposez qu'en faisant cela, je puisse la changer en un vrai lingot d'or.
Quelle serait sa valeur maintenant ? C'est ce dont le Seigneur fait avec
vous et moi par son amour agapé. Et c'est ce que nous pouvons apprendre à faire pour notre prochain lorsque nous apprenons à aimer comme
lui.
9.
Quel est le désir ultime de l'amour éros ? Ésaïe 14:12-14
De plus, l'éros est un amour qui cherche à s'élever, à monter plus haut. Il
désire les promotions. Nous le voyons partout, à l'école, en politique,
dans les affaires, même dans l'église. L'éros nous pousse à convoiter le
poste le plus élevé.
10.
Jusqu'où l'agapé peut-il descendre ? Philippiens 2:5-8
Note: Nous pouvons retracer dans Philippiens 2:5-8 les sept étapes distinctes et successives suivies par Christ pour nous démontrer l'agapé:
(1)
« Bien qu'il existât en forme de Dieu, [il] n'a point regardé comme
une proie à arracher d'être égal avec Dieu ». Poussé par l'agapé,
le Fils de Dieu a volontairement abdiqué sa couronne.
(2)
Il « s'est dépouillé lui-même » et «s'est humilié ». Quand Christ
s'est « dépouillé lui-même », il abandonna volontairement, et pour
l'éternité, tout ce qu'il avait de plus cher, quelque chose
d'impossible à faire sans l'agapé.
(3)
Il prit « une forme de serviteur (d'esclave) ». Les anges sont
appelés des serviteurs, des « esprits au service de Dieu »,
envoyés pour « exercer un ministère » en notre faveur (Hébreux
1:14). Si Christ était devenu comme l'un d'entre eux, cela aurait
Étude 5
Page 3
déjà été d'une grande humiliation, car il était leur Chef. Mais il est
descendu encore plus bas.
(4)
Par sa naissance, il est devenu « semblable aux hommes ». Il
s'est abaissé jusqu'à se limiter dans une nature humaine (Hébreux
2:7, 9).
(5)
« Et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié luimême ». Pour nous sauver, il n'était pas suffisant qu'il prenne
notre nature humaine sans tache, mais il s'est humilié jusqu'à
revêtir notre propre nature humaine dégénérée. Sa mère lui a
donné naissance dans une étable nauséabonde; elle a été forcée
d'envelopper son petit dans des chiffons et de le coucher dans
une mangeoire d'âne. Sa vie est devenue celle d'un paysan
travaillant à la sueur de son front et luttant pour son existence.
Mais ce ne fut pas assez.
(6)
« Se rendant obéissant jusqu'à la mort ». La manière de mourir à
laquelle s'est soumis le Christ n'avait pas pour motif de fuir les
responsabilités. C'était la descente aux enfers, une condamnation
vivante et consciente de chaque cellule d'un être humain, le tout
sous la désapprobation de Dieu. Et voici la septième étape de
son humiliation afin de rendre tout cela encore plus clair.
(7)
« Jusqu'à la mort de la croix ». Au temps de Jésus, la mort sur la
croix était la mort la plus humiliante, la plus désespérée possible.
Non seulement était-elle la plus cruelle qui ait été inventée, non
seulement la plus honteuse - étant pendu nu devant la foule
moqueuse qui suivait son agonie avec joie, - mais la mort sur la
croix portait en elle une horreur plus profonde encore. Elle
signifiait que le Ciel l'avait maudit. La manière dont Christ est
mort correspond au sort de ces hommes pervers qui périront
finalement dans un désespoir irréversible que l'Apocalypse
appelle la « seconde mort » (Apocalypse 21:8). C'est cette mort
que Jésus a subie volontairement. Dans son désespoir, il s'écria:
« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matthieu
27:46). Arrêtez-vous et réfléchissez-y avec révérence. Vous et
moi sommes ceux qui auraient dû passer par ce terrible sort, s'il
n'avait pas vécu cette condamnation, s'il n'était pas mort de cette
seconde mort.
LA VRAIE MESURE DE L'AGONIE DE JÉSUS SUR LA CROIX
Les souffrances de Jésus furent incomparablement supérieures aux
souffrances physiques ou à la torture de n'importe quel martyr. Le fardeau qu'il
porta n'était ni une simulation, ni une comédie. L'Écriture nous dit: « Et l'Éternel
a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous » (Ésaïe 53:6).
Qu'est-ce que « l'iniquité » ? « Ce sont vos crimes qui mettent une
séparation entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés qui vous cache sa face
Étude 5
Page 4
» (Ésaïe 59:2). L'iniquité nous sépare de Dieu, elle laisse l'âme désespérément
affligée et seule, elle détruit tout sentiment de sécurité. Dieu a vraiment fait
retomber sur Christ « l'iniquité de nous tous ». Cela veut dire qu'il a placé sur lui
les mêmes sentiments de culpabilité, de solitude, d'insécurité et de désespoir
que nous connaissons si bien. C'était ce qui sépara le Christ de son Père.
Avant de connaître la vérité, il me semblait que Christ ne pouvait pas s'être
vraiment senti abandonné. La Bible dit qu'il s'écria: « Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46). Était-il un acteur dramatique
hurlant ces lignes sur une scène, ou était-ce le cri honnête provenant d'un coeur
déchiré par une angoisse amère ? Le Christ n'a pas porté ce fardeau comme un
homme pourrait porter une lourde charge sur ses épaules. Il porta ce fardeau au
plus profond de son âme.
Pierre nous dit: « Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le
bois... » (1Pierre 2:24). C'était donc dans son propre système nerveux, dans sa
pensée et dans son âme que Jésus porta cette charge écrasante. Paul est
même encore plus explicite: « Celui qui n'a point connu le péché, il [le Père] l'a
fait devenir péché pour nous » (2Corinthiens 5:21).
Christ n'était pas un pécheur, car il était sans péché. Mais il est devenu
malédiction pour nous, car il est écrit: « Maudit soit quiconque est pendu au bois
» (Galates 3:13). Le péché et la « malédiction » sont ici identiques. Les déclarations de Paul indiquent que l'identification de Christ avec le péché alors qu'il
portait la croix fut quelque chose de terriblement réel. « Car le salaire du péché,
c'est la mort » (Romains 6:23). Si Christ est devenu « péché », et « est devenu
malédiction pour nous », il est clair qu'il a dû aussi souffrir le salaire de la mort.
Christ est sans contredit très près de nous car « Celui [Christ] qui sanctifie et
ceux qui sont sanctifiés [pécheurs] sont tous issus d'un seul [Adam]. C'est
pourquoi il n'a pas honte de les appeler frères » (Hébreux 2:11).
Qu'est-ce que la mort, le salaire du péché, que Christ a subi ? Il y a deux
sortes de mort dans l'Écriture, l'une appelée sommeil (Jean 11:11, 13), qui est la
mort dont on parle couramment; et l'autre, la mort définitive, appelée la «
seconde mort » (Apocalypse 2:11, 20:6, 20:13-15, 21:8). Cette dernière est la
séparation éternelle d'avec Dieu, l'adieu à la lumière, à la joie et à la vie pour
toujours.
C'est cette « seconde mort » que Jésus a goûtée. « Par la grâce de Dieu,
il souffrit la mort pour tous » (Hébreux 2:9). Puisqu'il l'a goûtée pour chaque
personne, ce sommeil que nous appelons mort ne peut être ce qu'il a goûté,
puisque chaque personne va vivre elle-même cette sorte de mort. Quel que soit
ce que Jésus a goûté, il l'a fait afin que nous n'ayons pas à y goûter nousmêmes (Ésaïe 53:5-6, 12).
Étude 5
Page 5

Documents pareils